Risk assessment and management for safeguarding against potentiel conflict of interest in nutrition France - Dr Michel Chauliac
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Risk assessment and management for safeguarding against potentiel conflict of interest in nutrition France Dr Michel Chauliac Direction générale de la santé OMS Geneve, 4 février 2019 Ministère des solidarités et de la santé France
Les 6 étapes proposées par l’OMS 1. Justification de la collaboration Clarifier le but de la nutrition pour la santé publique 2. Déterminer le profil de risque et assurer la vérification diligente et l’évaluation des risques, Bien comprendre le profil de risque de l’acteur extérieur et de la collaboration 3. Mettre en balance les risques et les avantages Analyser les risques et les avantages de la collaboration envisagée sur la base des impacts 4. Gestion des risques Gérer les risques sur la base de mesures d’atténuation et mettre au point un accord de collaboration formelle 5. Suivi, évaluation et responsabilisation Veiller à ce que la collaboration atteigne les buts de la nutrition pour la santé publique et décider de la poursuivre ou de se retirer 6. Transparence et communication Objectif : Communiquer les activités de collaboration et leurs résultats aux publics concernés
Processus de décision d’un étiquetage nutritionnel en face avant (France 2014-2017) Une volonté politique de la Ministre de la santé suite à une proposition d’expert Le cadre de la réglementation européenne (2011/1169) : un FoPL peut être recommandé L’inscription dans la loi de santé du 26 janvier 2016 du principe, sans choix du système Etape 1 : Besoin d‘une adhésion des parties prenantes pour la mise en place de la recommandation Concertation avec des acteurs aux orientations divergentes, Décision : mener une expérimentation en conditions réelles ; « mise en concurrence » des systemes proposés par les divers acteurs. Mise en place d’un : Comité scientifique (concevoir le protocole d’étude, fournir les conclusions scientifiques), Comité de pilotage (assurer la préparation et la miise en œuvre de l’exéerimentation) . Etape 2 : Nécessité : absence de liens d’intérêt des membres du comité scientifique. Mise en place de la procédure de déclaration publique d’intérêt. Fondée sur la réglementation.
Textes législatifs et réglementaires - Article 25 bis de la Loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires (défini la notion de conflit d’intérêt) - Articles L. 1451-1 (2010) et suivants du code de la santé publique (obligation de déclaration) et articles R. 1451-1 et suivants du même code - Décret n° 2013-413 du 21 mai 2013 (charte de l'expertise sanitaire) - Arrêté du 31 mars 2017 (document type de la déclaration publique d'intérêts) - Arrêté du 9 mai 2017 (fonction de référent déontologue, attributions et fonctionnement du comité de déontologie des ministères sociaux) - Arrêté du 7 juillet 2017 (télédéclaration des liens d’intérêts et au fonctionnement du site internet) - Arrêté du 26 décembre 2017 (instances dont les membres établissent la déclaration publique d'intérêts)
https://dpi.sante.gouv.fr/ Tout avantage financier Le membre de l’instance est ou en nature direct ou pénalement responsable des indirect obtenu de informations déclarées et de compagnies, leur actualisation fondations, organismes divers https://www.transparence.sante.gouv.fr/ Informations déclarées par les entreprises : liens d’interets entretenus avec les acteurs du secteur de la santé (conventions, avantages, remunérations)
Processus de décision d’un étiquetage nutritionnel en face avant (France 2015-2017) Etape 3 : Analyse des DPI à 3 niveaux (secrétariat du comité, service juridique, Direction*) ; Ministère de la santé. Une grille d’analyse type de lien/conflit fondé sur recoupement avec la base Transparence Santé (informations obligatoires fournies par les entreprises). Critères utilisés : Nature et intensité des liens : fréquence et régularité, montant des avantages reçus, ancienneté et permanence Risque de compromettre indépendance, objectivité et impartialité au regard de la mission confiée Etape 4 : gestion du risque : plusieurs experts proposés sont écartés * Depuis le 9 mai 2017, les cas sensibles peuvent être examinés par le comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales
Processus de décision d’un étiquetage nutritionnel en face avant (France 2015-2017) Etape 5 : Suivi et évaluation : aboutissement des travaux dans les délais fixés, remise du rapport et de l’avis du comité scientifique. Sur cette base : décision de la Ministre de la santé et annonce du choix du Nutri Score, ouvrant la voie à l’arrété co signé avec les ministres de l’agriculture et de l’économie ® Fin du rôle du comité scientifique. Etape 6 : transparence et communication Mise en ligne immédiate et à chaque étape, sur le site Internet du ministère de la santé de l’ensemble du processus et des documents produits (composition des comités, protocole, rapports des résultats). . Une procédure très fortement médiatisée
https://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/article/l-evaluation-en-conditions-reelles-d-achat-des-systemes-d-information-317290
Harmoniser et simplifier les outils Un besoin d’indépendance de la décision publique dans des domaines qui engagent la santé de tous ; Une forte demande sociétale avec une exigence de transparence ; Un processus de prévention des conflits et des liens d’intérêt progressivement amélioré ; Un processus qui correspond aux étapes préconisées par l’OMS ; Une demande de simplification de la part des experts : Un site unique pour déclarer et consulter les déclarations d’intérêt (tous sujets) o Pour les Comités et commissions du ministère de la santé ; o Pour les groupes d’experts des agences de santé. .
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