Roger Cosme Estève Texte de Luc Lang - Galerie Convergences
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LE POSSIBLE DE LA PEINTURE « Chaque nouvelle œuvre d’art réinvente toutes celles qui l’ont précédée. » Oscar Wilde C’est une peinture qui se suffit à elle-même, de toute évidence, parce qu’elle n’est pas là pour servir quelque chose qui lui serait extérieur, une narration, un récit, celui de l’histoire, les petites ou la grande. C’est une peinture qui se présente pour ce qu’elle est, de toute sa possible présence, elle s’impose et nous imprègne, en silence, le nôtre, devenus mutiques, parce qu’elle est hypnotique, offrant de nous absorber à chaque toile dans son labyrinthe. Faut-il préciser que c’est une œuvre fragmentairement figurative, mais aussi fragmentairement expressionniste abstraite, sans qu’aucune classification ne soit satisfaisante. TECHNIQUES Le rapport du dessin, du trait à la couleur n’est aucunement complémentaire. Celui-ci n’est en effet pas là pour la sertir, tel un contour, un agencement de la couleur dans un ordre classique où l’un servirait l’autre. Baigné entre autre de l’héritage matissien, Roger Cosme Estève joue à part égale et pour eux-mêmes dessin et couleur sans aucun ajustement entre le contour des motifs et les aplats de couleur ou les strates de lumière. Comme s’il jetait sur la toile, tel le marabout sur le sol, des éléments hétérogènes, morceaux de bois, coquillages, cailloux, dans un lancer où pour finir c’est bien le devenir et la prophétie qui s’organisent dans la poussière. Ici, dessins et couleurs semblent de même jetés sur la toile sans aucune considération hiérarchique des uns ou des autres. La couleur est fracturée, cisaillée par de larges traits noirs qui parfois se brouillent, se raturent jusqu’à produire des brumes, des biffures, des maculatures, des ombres graphiques, des lumières noires, des béances obscures, dans l’oubli du dessin. À l’unisson, les couleurs jouent tous les registres, toutes les fonctions, elles-mêmes sortant du fond de la toile, telles des lumières ou des aplats, comme taches et maculatures encore, pour à leur tour faire traits, dessinant contours et formes en tension avec les formes noires. Le dessin peut tout faire, la couleur peut tout faire, se superposant, se stratifiant, s’enchâssant, se tramant, le dessin comme la couleur génèrent et enfantent tout autant qu’ils brouillent, qu’ils empêchent la montée des formes. Dessins et couleurs sont devenus des milieux tout autant que des labyrinthes, les poissons, les crabes, les oiseaux, les insectes, les rochers, les maisons y surgissent au détour d’un trait ou d’un 4
aplat puis repartent, disparus, fondus dans l’indifférencié du milieu en perpétuelle mutation, basculement, bouleversement du plus loin au plus près, des côtés vers le centre, de haut jusqu’en bas, et retours. En outre, on est d’autant plus confronté à un monde dynamique qu’il n’est pas non plus organisé dans une composition générale qui présiderait à l’ordre du tableau. Ce sont des poches, des noyaux d’activité souvent autonomes qui s’engendrent ici et là, dans n’importe quel coin de la toile, provoquant des embryons d’univers autonomes les uns par rapport aux autres et pourtant cohabitant, le regard traversant alors des pays distincts et des paysages encastrés, dans un mouvement latéral qui glisse et balaye, dans un mouvement frontal qui creuse et s’enfonce, et ce, dans le même espace infini d’un chaos cependant abouti, chaque fois, et de pure vitalité. Faut-il ajouter que tous les supports sont possibles. Toile, feutrine, carton, papier, bâche, moquette… Et tous les formats, du plus grand au plus petit (cf. la série des Impromptu 2018). Et toutes les couleurs, les plus ingrates, ternes, éteintes, plates, les plus difficiles à utiliser, le vert kaki, le gris moyen, cette non lumière, intraitable… Il précise, installé dans le sud-ouest : « ce qui m’a plu, c’est l’absence de ciel, et tout ce gris était intéressant du point de vue pictural », ce gris qu’il rejoue dans cette dernière série des Brots (les bourgeons) présentée ici. Transfigurant ainsi ces pauvres verts et ces misérables gris en des velours, des lumières scintillantes, chaudes ou aveuglantes. Et pour s’aventurer au plus loin des possibles, le peintre peut travailler de la main gauche, moins habile, certes, mais où le risque est plus grand. Car il aime, à la manière de Willem de Kooning, insécuriser sa pratique, se mettre en danger, sortir de sa maîtrise pour explorer le monde, s’y prêter, s’y perdre, que la peinture le prenne et l’emporte, il ne sait où, qu’il en soit traversé et la serve, non qu’il s’en serve. MOTIFS Puisque parmi ces tourbillons, ces nuées, ces ossatures en mouvement surgissent des figures, elles seraient celles, très simples, des trois règnes : animal, végétal, minéral. Oiseaux, insectes, poissons et crabes, herbes, buissons, arbres et forêts, enfin pierres et rochers. Mais sans narration. Ce ne sont pas des formes figuratives, mais plutôt figurales, comme l’écrivait Deleuze à propos de Bacon (cf. Logique de la sensation, éd. La Différence, 1981). Ce sont des apparitions, parfois centrales, puissantes, ou au contraire furtives, elliptiques, enfouies, que le regard saisit un moment, puis qu’il perd, comme si nous étions pris-dépris de et par la figure, les figures. De véritables apparitions donc, qui se justifient là encore de leur seule présence défaites de toute relation entre elles qui pourraient constituer des récits, des histoires. Ce serait des figures iconiques 6
en ceci qu’elles sont des signes du vivant tout autant que des images, les oiseaux et les poissons instaurant des espaces aériens ou liquides, non orientés, ou au contraire les arbres et les rochers instaurant des espaces pondéreux et gravitationnels, tous ensemble indexant l’espace de la toile de qualités paradoxales, de la gravité à l’apesanteur, dont le crabe serait le lien, lui qui oscille de l’une à l’autre, l’artiste confirmant qu’il est sa figure, son représentant, le crabe (el cranc, en catalan, le menuisier de carcasse) qui se guide à la lumière de la lune, se nourrit des restes, nettoie les carcasses et marche de biais (cf. Didier Goupil, El cant del cranc, catalogue de l’exposition, librairie Ombres Blanches, 2017). Les figures apparaissent, disions-nous, pour constituer une cosmogonie propre à l’ensemble de l’œuvre, entendons ainsi des figures qui ici et là participent à la création d’un univers et en élucident les origines. La cosmogonie particulière de Roger Cosme Estève, liée sans aucun doute à son histoire personnelle et fortement nomade (cf. Didier Goupil, Rocas ou l’art de dresser les pierres, catalogue galerie Convergences 2016, ou encore Journal d’un caméléon, biographie fantasmée du peintre Roger Cosme Estève. éd. Le Serpent à Plumes, 2015), mais où ces figures surgissantes, fondamentales et génériques à la fois, autorisent l’artiste à transformer le monde en peinture, ayant sans compter prêté son corps au monde, écrirait Merleau-Ponty (cf. L’œil et l’Esprit, éd. Gallimard, 1964). Ainsi ces figures, surgissant ici et là seraient des vecteurs d’engendrement d’un monde tout autant qu’elles y seraient engendrées, cet univers de peinture devenu à toute force leur propre milieu et la possibilité de leur devenir. Restent deux motifs, puissants et décalés, parce qu’ils ne participent d’aucun étant- donné, entendons d’aucun des trois règnes, animal, végétal et minéral, le motif de la cabane et de l’écriture, de l’habitat humain et du langage. Comme si l’œuvre, dans son extrême lucidité, ne pouvait s’exempter d’une emprise humaine, puisque toute cosmogonie, tout imaginaire saisissant le monde est une reprise de tout l’étant-donné, un embrassement de notre planète toute entière, constituée de grouillantes existences diverses qui sont autant de hasards de croisements chimiques et biologiques dépourvus de sens, de but, de finalité, une simple immanence du vivant, complexe, subtile, et tout à fait désarmante. Cette absolue hétérogénéité à laquelle nous sommes confrontés fait loi et nécessité, nous contraignant, sous peine de n’y survivre, à élaborer une syntaxe, une cohérence, aussi débridée, aussi trouée, aussi bricolée soit-elle. Il s’agit donc de prendre pied, d’y construire son habitat, son abri, sa cabane, mais aussi de constituer à minima une syntaxe, d’inventer une origine, de proposer une cosmogonie puisque tel est son rôle, afin que cette planète, à la fois luxuriante et insignifiante, prenne sens, en acquiert un, que la nature des origines, telle une jungle impénétrable, devienne le jardin du futur. D’où la présence centrale, latérale ou évanescente de la maison, côtoyant la traversée récurrente de l’écriture qui vient par endroit couvrir la toile d’un texte sans fin. Après l’espace de la gravité et celui de l’apesanteur, voici le dernier espace, celui 8
de la feuille d’écriture, du plan. Et peu importe les dialectes ou la langue (catalan, français, sanscrit…), peu importe les graphes ( indo- européen, cyrillique, phénicien, grec, inventé…), peu importe la lisibilité, l’écriture traverse les strates de peinture, les vagues de couleurs, les couches du monde, elle trace des lignes de sens, inlassablement, de génération en génération, l’écriture annote et organise souterrainement la pensée du monde, le commente, le remémore, le projette, le vectorise, le trace, l’apaise dans un récit, le rend habitable. La cabane peut y être construite. Ainsi, dans le chaos envisagé du monde se peint et s’écrit le chaos inenvisagé de la peinture, le peintre y engage son corps, son bras, sa main, ses mains quand il peint l’espace, il y engage le poignet et la main quand il écrit le temps. De la représentation à la signification, tout est délivré, d’un corps érudit et d’une pensée sauvage, tout nous est présenté, nonobstant d’une saisissante beauté, d’un aboutissement sans reste, l’artiste chevauchant le volcan, tous risques pris. CORRESPONDANCES Si l’on se prête au jeu des correspondances, elles sont nombreuses. En établir la somme serait une gageure. Pour ce qui est du rapport très libre et libéré de la couleur au dessin, nous avons cité Matisse, mais il faudrait également penser à Karel Appel, Asger Jorn, Pierre Alechinsky pour la façon dont dessins et couleurs s’échangent rôles et fonctions, engendrant des maelströms de peinture et de formes. Pour ce qui est de l’écriture, on pourrait évidemment songer à Cy Twombly, sinon que chez Roger Cosme Estève, elle n’est pas théâtralisée, elle s’impose même souvent comme un fond, un substrat insécable persistant sous les vagues de peinture, tel un palimpseste constant. Pour ce qui est de l’usage du trait noir jusqu’à son aplat, jusqu’au cri de la forme anéantissant ou ressuscitant la lumière, on peut aisément cheminer de Louis Soutter à Robert Motherwell en s’attardant longuement sur l’œuvre de Jean-Pierre Pincemin. Enfin, pour ce qui est des grandes plages de couleurs saturées de lumière mais cisaillées, fracturées de traits et de figures, on penserait volontiers à Per Kirkeby. Il faut ici s’entendre sur ce qui motive le tissage de possibles correspondances comme d’éventuelles influences. En se méfiant, comme le souligne Nietzsche dans Les Considérations inactuelles (1874, au chapitre De l’utilité et des inconvénients de l’histoire pour la vie, éd. Gallimard) de ce réflexe historiciste qui nous anime, consistant 10
Série “Brots”. Huile sur toile, 2020 – 80 x 80 cm. 11
à trop immédiatement classer et classifier toute œuvre en la rabattant dans une tradition et une histoire de l’art, une façon de l’ensevelir déjà dans un passé qu’on suppose à tort neutralisé. Puisant à loisir références et citations pour parader en discours, vêtu de tous les signes extérieurs de savoir. Une façon mortifère en somme, de fuir le présent en l’étouffant sous le poids d’un passé consacré, laissant « les morts ensevelir les vivants » écrit Nietzsche. Sans quoi, en effet, il faut bien affronter le surgissement de l’œuvre, celle ici de Roger Cosme Estève dans ce qu’elle a de plus vital, de plus neuf, de plus improbable, de plus décisif, un présent de peinture qui fait évènement jusqu’à l’effroi, la stupéfaction et l’indicible parce que nous sommes soudain face à ce qui nous excède, de vie et de beauté, envahi du sentiment parfois inconfortable d’être débordé, que Kant définit comme le sublime. C’est justement à ce surgissement, à cet évènement de peinture que nous sommes ici confrontés : « Celui qui ne sait pas s’installer au seuil de l’instant, en oubliant tout le passé, celui qui ne sait pas, telle une déesse de la victoire, se tenir debout sur un seul point, sans crainte et sans vertige, celui-là ne saura jamais ce qu’est le bonheur, pis encore : il ne fera jamais rien qui rende les autres heureux. » (Nietzsche, op. cit. La Pléiade, Gallimard, p. 502). Or, c’est bien de cette joie et de ce don que nous sommes ici affectés. Et ce détour référentiel, loin d’infuser ici devant l’œuvre de Roger Cosme Estève le poison d’un passé simplement reconduit et qui bégaye, nous permet au contraire d’affirmer, en cette possible filiation, combien l’artiste poursuit à sa façon, irréductible et singulière, le travail toujours inachevé de la très grande peinture. Luc Lang Perpignan – Montreuil, juin 2019 / février 2021 Nota bene (1) J’aurais pu tout au long de cette approche citer nombre de peintures, évidemment, sinon que nous n’aurions eu qu’une infinie succession de Sans titre avec une date différente, ce qui ne nous aurait guère avancés dans l’approche du travail. Il existe d’une certaine façon des séries, celle des Rocas, du Cranc, des Casas, des Scarabées, des Bois, qu’on pourrait par moment penser liées à des périodes précises dans le travail, ce qui est en partie vrai, mais en partie seulement, car ces éléments des séries circulent et se redistribuent finalement assez souvent dans d’autres séries, défiant bien sûr toute désignation textuelle stable et précise des œuvres pour lesquelles le seul repère demeure donc la date. Et le temps. Nota bene (2) La série ici présentée à la galerie Convergences est tout à fait particulière et devait s’intituler Brots (les bourgeons), avant que le peintre, peut-être, renonce à un titre quelconque, comme il en a souvent l’habitude. Le gris domine, ce fameux gris moyen intraitable auquel il aime s’attaquer, celui d’une lumière neutre, étale, en attente d’une déchirure, d’une trouée de lumière, où les couleurs comme les formes sont encore en germination, au bord de surgir, de se dégager de cette gangue grise, vers le meilleur ou vers le pire. L’attente donc, d’un mouvement, alors que le monde s’immobilise dans le repliement, dans le confinement… D’où ces formats modestes, non pas conçus dans le grand atelier, mais dans le petit, le restreint, à l’échelle du jardin, parce que le peintre, comme le bourgeon, guette la renaissance d’un possible dehors, d’un possible ailleurs, d’un possible et nouveau commencement. 12
Huile sur toile, 2020 – 60 x 60 cm. 13
Série “Brots”. Huile sur toile, 2020 – 50 x 50 cm. 14
Huile sur toile, 2020 – 50 x 50 cm. 15
Huile sur toile, 2020 – 60 x 60 cm. 16
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Roger Cosme Estève a souvent exposé en Europe – Allemagne, Espagne, Italie, Hollande –, mais aussi en Asie centrale. En l992, il fait deux séjours sur la frontière entre le Kirghiszistan et le Kazakhstan. Il expose à Bichkek, la capitale du premier des deux états ; Almaty, la capitale du second, le fait entrer dans les collections de son musée des Beaux-Arts. Resté fidèle, coûte que coûte, à la peinture, Estève, sans dissocier le sacré de sa pratique artistique, n’a pas éludé les possibilités technologiques et esthétiques offertes à sa génération. Ainsi s’est-il intéressé à l’installation, à la performance, à la vidéo et au multimédia, domaines explorés en particulier lors de sa période land art, dite des « pells de la terra ». Il a également exploré le design graphique, qu’il a appliqué au livre, à l’affiche et à la pochette de disque. De 2010 à 2016, Roger Cosme Estève partageait son temps entre Tarn et Roussillon, exposant plus particulièrement la série « Arbres » au musée des Beaux-Arts de Gaillac et au Centre de sculpture Romane de Cabestany. Depuis 2017 il vit et travaille à Perpignan. Didier Goupil 32
Série “Brots”. Huile sur toile, 2020 – 50 x 50 cm. 33
œuvres dans les collections publiques FRAC Languedoc-Roussillon, Montpellier. Affaires culturelles de Hanovre, Allemagne. DRAC Musée d’art moderne, Céret. Département de la culture, Vic, Espagne. Xarxa cultural, Barcelone, Espagne. State Museum, Alma-Ata, Kazatchtan. The State Museum, Kirghistan. DRAC Centre d’Art sacré, Ille-sur-Têt. DRAC Centre d’Art contemporain, Saint Cyprien. DRAC Bibliothèque Centrale de prêt, Thuir. Musée d’art Hyacinthe Rigaud, Perpignan. Futur Musée d’Art Moderne et Contemporain de Palestine. catalogues et Ouvrages La minvada , dessins textes catalans, édition Trabucaire, 1986. Olé , texte de Georges-Henri Gourrier, édition Trabucaire, 1987. Dual ! texte de Christophe Massé, édition Trabucaire, 1989. Une écriture peinture qui pourrait être ça, texte catalan/français, édition Trabucaire, 1996. Le hareng de Diogène, texte de Christophe Massé, édition Voix – édition R. Meier, 2006. La Licorne d’Hannibal, N°12, revue artistique, littéraire & sans baise-main du Cercle des Authentiques Cabochards de l’IF d’Elne, texte de Jacques Quéralt, 2006. La balle au mur, texte de Thérèse Roussel, édition Voix – édition R. Meier, 2008. Sang d’encre, texte de Mireille Calle-Gruber, édition Voix – édition R. Meier, 2008. Jungle, peintures, texte de Mireille Calle-Gruber, édition Voix – édition R. Meier, 2010. Le hareng de Diogène 2, texte de Mireille Calle-Gruber, édition Voix – édition R. Meier, 2012 Toro de fuégo, édition Voix – édition R. Meier, 2014. Journal d’un Caméléon, texte de Didier Goupil, éditions Le Serpent à Plumes, 2015. El cant del cranc, texte de Didier Goupil, édition Voix – édition R. Meier, 2016. Rocas, catalogue Galerie Convergences, 2016. Casa de Foc, texte de Didier Goupil, édition Voix – édition R. Meier, 2017. Impromptu, texte de Didier Goupil, édition Voix – édition R. Meier, 2018. Sóc res, texte de Jean-Michel Collet, édition Voix – édition R. Meier, 2018. Impromptu, catalogue Galerie Convergences, 2019. 34
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Expositions 1980 Fondation Boris Vian, Paris. Viallat, Clément, Massé, Estève. Galerie Thérèse Roussel, Perpignan. 1983 « Pells de la terra », CDACC musée Puigt, Perpignan. 1984 Fondation Joan Miro, Barcelone. Galerie Thérèse Roussel, Perpignan. 1986 « Sol-Sol », musée d’Art Moderne, Céret. Kubus, Hanovre, Allemagne. « Les Ruines de l’Esprit » : Buraglio, Foulon, Lestié, Mario Mertz, Estève, université de Toulouse-Le Mirail. 1987 Palais des Congrés – galerie Thérèse Roussel, Perpignan. La ruée vers l’Art, galerie Sarradet-SNCF : Morellet, Clarbous, Estève. 1993 Galerie Thérèse Roussel, Perpignan. Burri Baj, Schifano, Tapies, Studio Délise, Porto-Gruaro, Venise. The Kirghiz State Museum, Bischkek, Kirghistan. Kazakh State Museum, Almaty, Kazakhstan. Galerie Zoo, Musée Huelgas, Burgos, Espagne. 1994 Galerie Witteveen, Amsterdam. 1995 Le sacré dans l’art contemporain, Halle aux poissons, Perpignan. 1997 Centre d’étude Catalane, La Sorbonne, Paris. Galerie Thérèse Roussel, Perpignan. Centre d’art Contemporain, Saint-Cyprien. 2000 Rétrospective : Espace Maillol, Palais des Congrès, Perpignan, catalogue Didier Goupil. Galerie Kandler, Toulouse. 2001 Galerie Thérèse Roussel, Perpignan. 2002 Galerie Al manar, Casablanca. 2003 6 toros – 6 peintres : Le Gac, Albérola, Formica, Vila, Viallat, Estève, musée d’Art moderne, Céret. Palais des congrès Tautavel, musée de l’Homme. Centre d’art contemporain, Saint-Cyprien. 2005 « Lotja del blat », Vic, Espagne. 36
2006 Galerie Thérèse Roussel, Perpignan. 2008 « Acentmétreducentredumonde », Perpignan. « Sang d’encre », La Capelleta, Céret. 2009 Galerie Witteveen, Amsterdam. « Bâches et Jungles », fort Bellegarde, Le Perthus. 2010 « Toréador » exposition collective, Nimes, Madrid, Paris. 2012 « Des arbres », galerie Thérèse Roussel, Perpignan. 2013 « La lumière, je l’ai trouvée dans les arbres », musée des Beaux-Arts de Gaillac. 2014 Lask, Chateau, Estève, Centre de sculpture Romane, Cabestany. 2015 « Les plages », Galerie Thérèse Roussel, Perpignan. 2016 « Rocas », galerie Convergences, Paris. 2017 Œuvres sur papier, galerie Convergences, Paris. 2018 « Soc res », galerie Odile Oms, Céret. « Le chant du Crabe – peintures, dessins et textes – dialogues entre le peintre Roger Cosme Estève et l’écrivain Didier Goupil », grande médiathèque Cabanis et librairie Ombres Blanches à Toulouse. 2019 « Impromptu », galerie Convergences, Paris. « En couleur », à l’invitation de Bruno Cali, exposition collective au Séchoir de Mulhouse. « L’esprit du lieu (20 artistes en 2020) », exposition collective au musée d’Art 2020 Hyacinthe Rigaud de Perpignan. Catalogue de l’exposition écrit par Didier Goupil. « Impromptu(s) – Peinture et littérature », Roger Come Estève et Didier Goupil à la librairie L’échappée Belle et à la médiathèque François Mitterrand de Sète. 37
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Photographies artiste et atelier : Maud Landes, galerie Convergences. Texte : Luc Lang, Didier Goupil. Graphisme : Luc-Marie Bouët. Le catalogue est publié par la galerie Convergences à l’occasion de l’exposition de Roger Cosme Estève du 4 au 27 mars 2021. Galerie Convergences 22, rue des Coutures-Saint-Gervais 75003 Paris 06 24 54 03 09 graisvalerie@yahoo.fr www.galerieconvergences.com © Galerie Convergences, Paris 2021 39
Galerie Convergences 10,00 e
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