Samedi 9 février 2019 Collège Saint-Charles-Garnier. Québec - Réseau Québec ...
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Créer, c’est un acte de résistance. S’exprimer, c’est résister à ceux qui te disent que t’es pas capable, que ce que tu as à dire ne vaut pas la peine d’être entendu et que ta valeur est définie par les lois de l’offre et de la demande. C’est résister à une culture de masse distribuée par un algorithme direct dans un écran. La sloche culturelle qui s’est surimposée à notre culture de fond est en lien direct avec le fait de consommer toujours davantage pour que ne s’effoire jamais la CATHERIINE DORION libido des investisseurs Dans ce contexte-là, le slam c’est un peu un acte héroïque. C’est refuser de cour- ber l’échine, c’est se rassembler ensemble pour s’écouter et se comprendre. De- puis toujours, les humains ont pratiqué leur savoir-faire d'être ensemble et de s'exprimer pas seulement en paroles, mais de toutes sortes de manières riches et créatives, avec tout ce tissu imaginatif de choses à faire et à exprimer ensemble. Ce tissu-là, c'est ça, la culture. Comme disait l’ancien combattant de la Résistance Stéphane Hessel : « Créer, c’est résister. Résister, c’est créer. » Catherine Dorion, présidente d’honneur À L’ANIMATION KJT / EMMANUEL CORMIER COTNOIR KJT s’investit localement et internationalement depuis plus de dix ans, et il a su se démarquer autant sur la scène rap que slam. Animateur dans tous les sens du terme, à la radio comme devant pu- blic en passant par l’animation 2D, ce domaine n'a plus de secret pour lui. Soyez attentifs, et laissez sa plume vous transporter! 3 KJT
Caroline Richard est chargée de projets au Centre de la francophonie des Amériques où elle est responsable du concours « Slame tes accents », initiative qui stimule l’intérêt pour la francophonie chez les élèves âgés de 12 à 17 ans. Déte- nant une maîtrise en administration des affaires spécialisée en gestion stratégique de projets de l’Université Laval, elle a réalisé plusieurs man- dats à l’international, notamment dans le domaine de la microfinance. Elle est vice-présidente de l’Association canadienne des Nations-Unies – filière de Québec, et CAROLINE RICHARD siège sur le comité de financement de la Croix-Rouge canadienne. Après des études collégiales en langues et une formation universitaire en enseignement du français au secondaire, Josée Beaudoin a complété une maîtrise sur l'importance de la litté- rature québécoise après la mise en place de la réforme du collégial. Enseignante au niveau secondaire depuis plus de 20 ans, elle cherche sans cesse à renouveler ses pratiques et elle se remet en question constamment. Elle est présidente section Québec et est du Québec de l’association des professeurs de français du Québec. JOSÉE BEAUDOIN Vice-président programmation de Slam Québec-France, Jean-Michel Fontaine étudie à Sherbrooke de 2006 à 2010 pour devenir enseignant. Ses passions: la musique, le slam, l’écriture, la poésie et l’enseignement. Humaniste engagé, il partage ses textes depuis plus de 10 ans sur scène. Il anime des dizaines d’ateliers dans les écoles et organismes aux quatre coins du Québec. Il écrit un livre : Un pont entre l’humain et les mots, en collabora- tion avec Mélanie Poirier. Avec sa musique rap, il gagne le concours Étoile Montante Ford JEAN-MICHEL aux Francofolies en juin 2017 et participe à la fête Nationale à Montréal. Depuis plus de FONTAINE deux ans, il travaille avec Chafiik de Loco Locass , DJ Horg (Samian et Grosso Modo), Sébas- tien Riscalla (Hot Box Beat) et plusieurs excellents musiciens professionnels et émérites. Paul Lacasse est impliqué depuis de nombreuses années dans les relations avec la France. D'abord dans un comité de jumelage, puis dans l'Association Québec-France Rive-Droite de Québec, dont il a été président pendant 7 ans. Géographe de formation, il a également en- seigné une dizaine d'années au secondaire en divers endroits du Québec. Passionné de lec- ture, il s'est toujours intéressé à l'écriture, particulièrement de la poésie, qui lui a permis récemment de participer à divers concours. PAUL LACASSE La langue française, la musique et la politique sont des disciplines que Roger Kemp affec- tionne particulièrement. La poésie le fascine. Il s’intéresse à la chanson française, et à titre d’auteur compositeur, il a près d’une centaine de chansons, textes poétiques et nouvelles ainsi que trois albums à son actif. Il est Président du Comité de la valorisation et défense de la langue française en Mauricie depuis les trois dernières années et œuvre à titre de tréso- rier pour Québec-France-Mauricie ainsi que pour la locale Les Estacades SSJB de la Mauricie. Il cumule également la fonction de vice-président développement pour Slam Québec-France. ROGER KEMP 4
École secondaire Grande-Rivière AYLMER L’école secondaire Grande-Rivière, se définit comme une école multi talents, multi cul- tures, multi horizons. Ses fiers représentants démontreront ses valeurs d'ouverture et de col- laboration. Grande-Rivière est forte des ses artistes de l'oralité qui portent leur voix jusqu'à Québec. C OACH: Enseignante et slammestre de SlamOutaouais, Annie St-Jean con- nait bien l'univers du slam, sous toutes ses coutures. Pas étonnant qu'elle tisse des liens serrés avec sa slamille, qu'elle tricote ses vers émou- vants, qu'elle brode métaphores et allitérations; elle a l'étoffe d'une poète de coeur. ANNIE ST-JEAN Jérémy Patient est un élève passionné du slam depuis plusieurs années. Il adore se lancer dans des projets qui le touchent profondément. Il est du genre à parler beaucoup, le voici donc heureux devant un micro! Sa verve et son enthousiasme vibrent de sincérité sur scène. JÉRÉMY PATIENT Yasmine Achour: AHHH Yasmine.... C'est une vraie gamine! Mine de rien, derrière son fort caractère de guerrière, se cache une poète toute chtoupi- nette. Armée de sa plume, volant gracieusement sur ses mots, elle s'aban- donne et donne vie à ses idées les plus folles. YASMINE ACHOUR Karyl Sihomnoue : Karyl adore les mots, le français et surtout les pi- rouettes linguistiques. Acrobate de la langue, elle a su que c'était son tour d'écrire et de déclamer quand elle a découvert le slam. Art fascinant de mieux en mieux dompté, le slam se laisse capturer sur ses pages noircies. KARYL SIHOMNOUE 5
École Aux-Quatre-Vents Bonaventure L e coach: Mael Pelletier Multirécidiviste des scènes slam Il a la particularité de slamer dans un dialecte qui lui est propre Et qu’il est parfois le seul à comprendre MAEL PELLETIER Je suis revenue parce que J’avais pas tout dit J’avais encore des virgules plein les poches Je voulais vous revoir Pis retourner l’autre bord Peut-être LILI FOREST Insérieux chronique Absurdiste impénitent Esquiveur de sens et bricoleur de morale C’est fou est mon premier slam OLIVIER DUGUAY Vingt-trois janvier C’est quoi ça du slam? Je vais pratiquer avec les chèvres Et je serai prête à temps Évidemment La tête haute est mon premier slam ÉLIZA ST-ONGE 6
École secondaire de Mortagne Boucherville Le nom de l’école secondaire De Mortagne fut donné en l’honneur de monsieur Pierre Bou- cher sieur de Grosbois, natif de Mortagne-au-Perche (région du Maine en France). En 1667, monsieur Boucher fut le fondateur et le premier seigneur de la Seigneurie des Îles Percées qui aujourd’hui s’appelle Boucherville. Il passa les cinquante dernières années de sa vie dans la Seigneurie de Boucherville où il s’éteignit à l’âge de 95 ans, en 1717. Construite en 1968 par l’entrepreneur Lamothe Construction, l’école secondaire De Mortagne a accueilli plus de 100 000 élèves depuis son ouverture. Elle fut même une ville dans une ville avec plus de 3600 Le élèves par année. coach BRUNO DESJARLAIS Willyam Boileau : Lim Brunet : David Vallée : Le talent qui s'affirme, La persévérance en personne, Le travail acharné, la compréhension du monde La résistance qui résonne, un apprenti doué, qui s'affine, La poésie qui se donne, le cœur vaste comme plein de rythme pour qu'on une , s'arrime, La résilience comme per- la poésie lancée scan- sonne. sculpte encore ton poème dée dans toute sa beau- pour qu'il se raffine, té. devant ta poésie tous on s'incline. 7
Collège Saint-Charles-Garnier Québec Le Collège des Jésuites (Collège Saint-Charles-Garnier) fut le premier collège français d’Amé- rique du Nord. Fondé à Québec en 1635, il est aujourd’hui, malgré les entraves de l’histoire et les nombreux obstacles, une institution fière de sa tradition Jésuite. Désormais connue sous le nom du Collège Saint-Charles-Garnier, l’école est forte et fière, ouvrant chaque année les portes de l’avenir pour des dizaines d’élèves. L e coach. Artiste québécois de 20 ans, Léo Coupal fait ses pre- miers pas en poésie à l’âge de 15 ans à la suite d’une rencontre avec les mots de David Goudreault. Issu de la culture Hip-Hop et prati- quant le breakdance depuis une dizaine d’années, il intègre d’abord la poésie à la danse. En 2016, il rejoint la scène québécoise de slam et y remporte le Grand Slam national. En 2017, il représente le Québec à la Coupe du monde de slam de poésie à Paris et s’y classe cinquième. Crédit photo: Mathieu Gosselin Telle sa danse, son écriture rythmée et fluide lui permet d’animer la scène avec vigueur, légèreté et profondeur! Je m'appelle Lucile Lassonde, j'ai 13 ans puis j’écris pour faire passer des messages au monde. J’écris avec la plus grande attention puis je le ré- cite pour faire en sorte que l’on comprenne bien. C’est par mes mots que je veux toucher le monde et démontrer dans quel univers nous vivons. LUCILE LASSONDE Je m’appelle Héloïse Lassonde et je suis en secondaire 4. L’écri- ture me passionne déjà depuis un moment, j’aime écrire surtout des chansons, mais quand j’ai eu l’opportunité d’essayer le slam avec des ateliers à l’école, j’ai pris la chance. ÉLOÏSE LASSONDE Je m'appelle Augustin Piché-Gravel, j'ai 17 ans. Je suis un gars qui a la tête pleine et qui a envie de jaser. Les mots pour moi sont un moyen d'exprimer tout et rien, de faire passer un message, une émotion ou encore de tout sim- plement combler un silence. J'écris et je parle pour ceux qui veulent m'écou- ter, le reste je peux bien m'en passer. AUGUSTIN PICHÉ-GRAVEL 8
École Chanoine-Armand-Racicot Saint-Jean-sur-Richelieu L’école secondaire Chanoine-Armand-Racicot est située à Saint-Jean-sur-Richelieu. Cette école dessert un peu plus de 1200 élèves. Elle bourgeonne d’activités de toutes sortes. On y retrouve la musique, le théâtre, l’improvisation et le slam. Je peux affirmer que mon école ac- corde une grande place à tous les types d’arts. On y reçoit de façon régulière des artistes tels qu’Ivy, David Goudreault, Mc.Junes et plein d’autres dont des slameurs de la France. L e coach Réjean Rouillard : Psychoéducateur, slameur ou slameur et psychoéducateur. Initiateur du mouvement SLAM dans son école depuis 2011. Création d’une équipe de SLAM en septembre 2013. Il par- court les scènes de slam avec ses textes en passant par Montréal, Mar- seille, Menton et Paris. Comme il le dit lui-même, il a toujours 4 ou 5 RÉJEAN ROUILLARD hamsters qui tournent dans sa tête et ce n’est pas toujours le bon. Lauranne Ratelle : Lauranne a plusieurs arcs à sa corde ou je pense que c’est le contraire hihihi, c’est plutôt plusieurs cordes à son arc. Musicienne, chan- teuse, comédienne et vous l’aurez deviné surtout slameuse. Tel un archer elle choisit la bonne flèche. Elle sait viser le mot juste et atteint toujours sa cible. LAURANNE RATELLE Tamy Bellemare : Au premier regard qu’on porte sur elle, on a l’impression qu’elle a le visage d’un ange. Et c’est un peu vrai. Jeune fille dotée d’une grande sensibilité qui saura vous émouvoir avec ses textes remplis de vérité et de réali- té. Elle envahira et enivrera votre tympan avec son univers de poésie. TAMY BELLEMARE Samuel Brassard : Sous son regard sérieux se cache un jeune artiste de talent. Ses textes dénoncent les cons de ce monde et ses propres conditions d’étu- diant. On pourrait le qualifier du François Bellefeuille du slam les cheveux en moins bien sûr. SAMUEL BRASSARD 9
Coup d’œil sur les retombées de la première édition 2018 T enue le 3 février 2018, la première édition du concours Slam au Secondaire a été rem- portée par l’équipe de l’École Aux-Quatre-Vents de Bonaventure en Gaspésie. Cette victoire a mérité un voyage en France dans la région de Vernou-la-Celle-sur-Seine (près de Fontainebleau) aux trois jeunes slameurs gaspésiens et à leur coach. Nos lauréats ont visi- té la région et échangé avec de jeunes slameurs français en mi- lieu scolaire, participé à des activités slams et été accueillis avec honneur par des édiles municipaux. Ces échanges avec les Français ont été si enrichissants qu’ils ont en- traîné un mouvement de récipro- cité et, en automne 2018, la Gas- pésie a reçu une équipe de jeunes slameurs français, cham- pions de leur région, dans le cadre des rencontres internationales de perfectionnement en art oratoire. Près de 30 jeunes slameurs, provenant de France, de Gaspésie, de Montérégie et de l’Ou- taouais ont présenté une dizaine de spectacles, réalisé un album et un recueil de leurs textes, et participé à des ateliers de slam en milieu scolaire. Nous espérons maintenant obtenir encore des retombées similaires pour la seconde édition du concours Slam au Secondaire. 10
Les coulisses de la culture Mot de la ministre de la Culture et des Communications La ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française, Mme Nathalie Roy, est fière de soutenir le Concours Slam au secondaire du Réseau Québec-France. Notre culture est un vecteur de fierté et de prospérité pour tous les Québécois. En ce sens, des projets comme celui-ci Nathalie Roy, députée de Montarville contribuent activement à la vitalité artistique, créative et Ministre de la Culture et des Communications économique du Québec. Ministre responsable de la Langue française Félicitations aux organisateurs et bon événement à tous ! Pour Marc-Antoine Bolduc, slamer c’est s’affi- cher, se raconter, partager. Avec ses mots parfois naifs, parfois explosifs, il exprime ce qu’un jeune autiste traverse. Avec le slam il trouve son rythme et sa propre respiration. Si Marc-Antoine peut dire haut et fort qui il est aujourd’hui, s’il est plus confiant, c’est grâce à un professeur de français, lui-même passionné de poésie, Bruno Desjarlais. En partageant sa passion avec ses élèves, Bruno leur a donné des ailes. Après le concours Slam à MARC-ANTOINE BOLDUC l’école, ce nouvel envol amènera Marc-Antoine jusqu’à Paris grâce à l’association Québec-France. Marc-Antoine voyage maintenant plus léger grâce au slam et à sa communauté. Sa parole se déploie, et parce qu’il joue de mieux en mieux de la langue française, ses maux, en traver- sant le filtre du slam, s’entendent maintenant souvent comme de la musique. 11
Catherine Dorion, députée de Taschereau
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