SYNTHESE PRESSE TELESPAZIO FRANCE - Semaine du 8 février 2021
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Sommaire 8 février 2021 - actu.fr : « Toulouse. Airbus et Thales embarqués dans un gros projet européen à 6 milliards d’euros »
Sommaire 8 février 2021 - la1ere.francetvinfo.fr : « Un débrayage de 2h au centre spatial guyanais ce 8 février » 9 février 2021 - www.touleco.fr : « Kinéis intègre le label French Tech Next40 » 10 février 2021 - La Tribune: « Satellites : Méga-contrat pour Thales Alenia Space au Canada » 10 février 2021 - La Lettre A : « Dans le flou sur sa présidence, le CNES passe en pilotage automatique » 10 février 2021 - www.lefigaro.fr : « Erdogan veut faire de la Turquie une puissance spatiale » 10 février 2021 - www.usine-nouvelle.fr : « La start-up rennaise Kermap lance une plateforme satellite simplifiée » 11 février 2021 - www.air-cosmos.com : « Filière spatiale : 500 M€ pour la relance » 12 février 2021 - toulouse.latribune.fr : « Aerospace Valley : « Beaucoup d’entreprises veulent participer au verdissement de l’aviation légère » » 12 février 2021 - www.lefigaro.fr : « Eutelsat : objectifs relevés malgré un léger recul de son bénéfice net semestriel »
la1ere.francetvinfo.fr 8 février 2021
www.touleco.fr 9 février 2021
9 EDITION QUOTIDIENNE DU 10 FEVRIER 2021 LE DECRYPTAGE CONSTELLATION : THALES ALENIA SPACE REMPORTE UN MEGA-CONTRAT D'ENVIRON 3 MILLIARDS DE DOLLARS MICHEL CABIROL Après de longs mois de négociations, l'opérateur canadien Telesat a choisi Thales Alenia Space pour fournir les 298 satellites de la constellation nouvelle génération Lightspeed. Un contrat estimé par le PDG de Telesat Dan Goldberg à environ 3 milliards de dollars. Et une de plus pour Thales Alenia Space, véritable collectionneur de constellations de satellites. Après GlobalStar 2, O3b, Iridium® Next, Kineis, Blacksky, le constructeur de satellites franco-italien remporte un méga-contrat portant sur la fourniture d'une flotte initiale de 298 satellites (700 kg) pour la constellation LEO Lightspeed située en orbite basse (78 sur une orbite polaire à 1.015 km d'altitude et 220 sur une orbite inclinée à 1.325 km d'altitude) et lancée par Telesat. Avec ce méga- contrat historique gagné face à son rival et partenaire Airbus Space, Thales Alenia Space (TAS) décroche la lune. Le fabricant de satellites sera responsable de la fourniture des segments spatial et de mission mais également des performances du réseau de bout en bout. "Cette sélection illustre l'excellence de l'industrie spatiale française et européenne", a constaté le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, qui a précisé que ce "projet ambitieux (est) soutenu par un partenariat fort entre la France et le Canada". FOCUS
10 EDITION QUOTIDIENNE DU 10 FEVRIER 2021 LE DECRYPTAGE Pourquoi TAS ? "Nous voulions un partenaire qui pourrait faire plus que construire simplement des satellites, explique à La Tribune le PDG de Telesat, Dan Goldberg. Lorsque nous nous sommes concentrés sur les performances du réseau, sur le calendrier, nous nous sommes tournés vers un partenaire dont nous savons qu'il est le leader mondial. C'est important pour nous, c'est important pour les actionnaires, c'est important pour nos clients. Personne d'autre au monde n'est aussi qualifié que Thales Alenia Space pour construire, fournir et soutenir ce réseau. Ils construisent plus de constellations de satellites que quiconque. Ils ont donc toute l'expertise de développeurs sur les technologies clés disruptives. Fin 2023, l'opérateur de télécoms canadien souhaite offrir des services professionnels à haut débit et haute performance sur toute la surface de la Terre. Lightspeed répond aux besoins croissants de connectivité mobile (maritime, aérienne), de liaisons 4G et 5G, de réseaux gouvernementaux et de communications professionnelles. Comme son nom l'indique, Lightspeed offrira une connectivité de plusieurs térabits par seconde dans le monde entier pour des services professionnels sécurisés à faible latence et haut débit. Les interconnexions par liaison optique laser entre les satellites de la constellation fourniront un maillage recouvrant l'intégralité de la surface du globe, y compris au- dessus des océans et des pôles, "tout en offrant un haut niveau de sécurité de service de bout en bout", a expliqué TAS dans un communiqué publié mardi. "Ces liaisons optimisent le segment sol en réduisant le nombre de stations sol et en offrant plus de liberté quant à leur implantation, ainsi que la possibilité de les déployer au gré de la montée en puissance du réseau", a précisé TAS. UN INVESTISSEMENT À 5 MILLIARDS DE DOLLARS L'investissement de Telesat est évalué à 5 milliards de dollars, dont environ 3 milliards de dollars pour TAS, précise Dan Goldberg. Le solde servira à acheter notamment des services de lancement et à mettre en œuvre le segment sol. L'opérateur de télécoms canadien signe ainsi son plus gros chèque depuis sa création en 1969, souligne-t-il. Le financement de ce projet très ambitieux est attendu "dans les prochains mois". Telesat compte financer cet investissement par un mix capitaux propres (equity) et dette. "La plupart des emprunts seront garantis par les agences de crédit à l'exportation, y compris en France et au Canada bien sûr", précise à La Tribune Dan Goldberg. "Ce projet va définir l'avenir de Telesat pour les années à venir", explique-t-il également. Telesat compte lancer toute la constellation Lightspeed entre 2023 et 2025. Interrogé pour savoir s'il était confiant sur la capacité de Blue Origin à être à l'heure dès 2023, Dan Goldberg a estimé que la société de Jeff Bezos, avec qui il a signé un contrat, "n'a pas besoin de l'être" à cet horizon. "Nous sommes convaincus que Blue Origin aura le lanceur New Glenn prêt pour soutenir notre programme, assure le PDG de Telesat. Nous n'avons pas besoin qu'il soit opérationnel pour le premier lancement et je suis convaincu qu'il sera là quand nous en aurons besoin". Dans ce contexte, Telesat souhaite travailler avec d'autres lanceurs (Arianespace ? Proton ?...) "pour déployer tous les satellites que nous devons déployer". Dan Goldberg promet d'ailleurs une annonce "dans le mois à venir". UN SATELLITE PAR JOUR FOCUS
11 EDITION QUOTIDIENNE DU 10 FEVRIER 2021 LE DECRYPTAGE A partir de 2023, l'opérateur canadien compte lancer des grappes de satellites tous les mois et souhaite que TAS livre rapidement un satellite par jour à partir de quatre chaines d'assemblage. Le montage industriel n'est pas encore acté, TAS et Telesat ont encore quelques mois pour trouver un accord. Une chose est sure : "les premiers satellites devraient être prêts à être lancés dans deux ans", explique TAS dans un communiqué publié mardi. Le constructeur franco-italien va développer et fabriquer le premier satellite à Toulouse, précise à La Tribune le PDG de TAS, Hervé Derrey, qui n'a pas souhaité à ce stade révéler où seront fabriqués les suivants tant que que l'accord n'est pas signé. Une cadence de production très intense car Telesat souhaite commencer le service commercial de Lightspeed dès fin 2023. Avec seulement 188 satellites en orbite, Telesat pourra déjà avoir une couverture mondiale complète mais l'objectif initial est de parvenir à mettre en orbite 298 satellites "pour nous donner plus de capacités" à la constellation, affirme Dan Goldberg. Voire même plus de satellites en fonction des opportunités commerciales. "Nous pourrions continuer à ajouter des satellites pour répondre aux besoins du marché. Nous allons commencer par la constellation initiale de près de 300 satellites et, au besoin, nous pouvons ajouter plus de satellites pour apporter plus de capacités sur le marché", explique-t-il. Dans ce cadre, Telesat a demandé l'autorisation de l'autorité américaine de régulation des communications (FCC) pour lancer 1.300 satellites supplémentaires. Enfin, Lightspeed sera aussi performante que la fibre optique, assure pour sa part Dan Goldberg. Elle fournira une connectivité de type fibre sur toute la Terre à des prix qui permettront "aux opérateurs de réseau d'améliorer efficacement et économiquement leur couverture, leurs performances et leur rentabilité", a affirmé Telesat dans son communiqué publié mardi. Ce qui fait dire à Hervé Derrey que Telesat avec l'appui de lance "réellement la constellation la plus avancée jamais construite ou conçue dans le passé". FOCUS
Exemplaire destiné exclusivement à Anne KASSUBECK - Compte n°108131513 10/02/2021 DÉFENSE ET AÉRONAUTIQUE Dans le flou sur sa présidence, le CNES passe en pilotage automatique L'indécision gouvernementale sur le nom du futur président du CNES entrave le bon fonctionnement de son conseil d'administration. Une situation confuse qui pourrait faire les affaires de Jean-Yves Le Gall, actuel titulaire du poste. L'incertitude qui plane sur le nom du futur président du Centre national d'études spatiales (CNES) se ressent de plus en plus sur son fonctionnement. Dans l'attente d'une décision en conseil des ministres, le renouvellement du conseil d'administration prévu début 2020 n'a toujours pas été acté. Les administrateurs élus en décembre 2019 pour représenter les salariés n'ont pas pris leurs fonctions, tandis que les nouveaux représentants des ministères n'ont pas été désignés. C'est donc toujours l'ancien conseil qui siège depuis un an, avec plusieurs absents. Si cette situation n'empêche pas la gestion des affaires courantes, elle a un impact sur les décisions stratégiques du CNES. La négociation du nouveau contrat d'objectifs et de performance entre l'Etat et l'institution (COP 2021-2025), qui devait être signé courant 2020, est au point mort depuis plusieurs mois. Sans compter que le CNES doit désormais gérer le plan de relance gouvernemental de 500 millions d'euros pour la filière spatiale. Désaccord gouvernemental Cet imbroglio devrait se démêler avec la nomination prochaine d'un nouveau président, mais les trois ministères de tutelle du CNES - les finances, la recherche et les armées - n'arrivent pas à s'accorder sur l'un des candidats en lice (LLA du 10/12/20). De fait, l'actuel président, Jean-Yves Le Gall, est toujours en poste, malgré la fin de son mandat il y a désormais plus d'un an. La Lettre A - 142 rue Montmartre - 75002 Paris - Tél. : + 33 1 44 88 26 10 | Page 1/2 client@indigo-net.com - Lalettrea.fr
Dans le flou sur sa présidence, le CNES passe en pilotage Exemplaire destiné exclusivement à Anne KASSUBECK - Compte n°108131513 automatique - La Lettre A A l'origine, cette période transitoire devait durer un peu plus de six mois afin que ce dernier puisse prétendre à la direction générale de l'Agence spatiale européenne (ESA). Malgré l'échec de sa candidature en octobre 2020, la situation n'est toujours pas normalisée. Ces tergiversations semblent profiter à Jean-Yves Le Gall, candidat à sa propre succession malgré la limite d'âge qui pourrait le frapper en cours de mandat. Les semaines passant, l'hypothèse de sa reconduction gagne progressivement en épaisseur. En interne, un soutien de l'Elysée pour la prolongation de sa présidence est même évoqué. © Copyright La Lettre A. Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web) sans autorisation écrite - 108131513 Publication éditée par le groupe Indigo Publications (Paris) Publié sur LaLettreA.fr (Commission paritaire : 1225 Y 90643) La Lettre A - 142 rue Montmartre - 75002 Paris - Tél. : + 33 1 44 88 26 10 | Page 2/2 client@indigo-net.com - Lalettrea.fr
www.lefigaro.fr 10 février 2021
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toulouse.latribune.fr 12 février 2021
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