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Jean-Jacques Guérin, Directeur de l’ADAPT Loiret Francis Gest, DSI du CHR d’Orléans Claire Rousseau, Directrice des soins du CH Henri Ey Jean-François Goglin, correspondant SI de la FEHAP TABLE RONDE RETOURS D’EXPÉRIENCE DES DIRECTEURS
Jean-Jacques Guérin, Directeur de l’ADAPT Loiret IMPLICATION DE LA DIRECTION RETOURS D’EXPÉRIENCE DES DIRECTEURS
L’ADAPT Dès 1926, Suzanne Fouché réclame l’indépendance financière des personnes handicapées Au Congrès international du service social du 6 juillet 1926, Suzanne FOUCHE déclare : « Il faut adapter le diminué physique au travail et en même temps adapter le travail au diminué physique ». Les bases de la Ligue pour l’adaptation du diminué physique au travail sont jetées. Sa première mission : sensibiliser les pouvoirs publics. Le 8 juin 1929, création de L’ADAPT. Le but déclaré de cette nouvelle association : que la personne handicapée retrouve sa dignité par une réinsertion dans la société active et professionnelle. En 1934, l’association est reconnue d’utilité publique. Ouverture en 1937 - 1938 des premiers ateliers occupationnels (Paris, Nogent sur Marne, Metz) L’ADAPT qui donnent la possibilité à celles et ceux qui y sont accueillis de s’initier à des professions telles que menuiserie, cordonnerie, reliure d’ouvrages… 1945 marque la troisième grande étape du développement de L’ADAPT, celle de la création des établissements de formation professionnelle et, plus tard, des centres de médecine physique.
L’ADAPT Dès 1948, l’association multiplie les créations de centres de formation (Sarcelles, Peyrieu), puis Évian, enfin Auxerre/Pontigny (1968), Le Mans/Saint-Saturnin (1982), Troyes (1985)… Dans les années 1950, les premiers ateliers protégés et CAT apparaissent (Pré-Saint-Gervais, Quessigny, Nacqueville, Pontmain). Les personnes accueillies voient leurs possibilités de travail prouvées par l’action de L’ADAPT, et qu’une vie autonome est possible malgré le handicap. C’est au milieu des années 1950 que les premiers centres dédiés aux enfants apparaissent. Brest sera le premier centre de rééducation fonctionnelle pour enfant de L’ADAPT en 1955. Il sera très vite suivi par l’ouverture de Cambrai en 1958, Ouzouer en 1959 et de Bayeux en 1962. L’objectif qui est assigné à ces nouvelles structures est de procurer aux enfants accueillis les conditions optimales pour mener de front leur rééducation fonctionnelle et une scolarité qui leur permettra se former à un métier en accord avec leurs possibilités. En 1969, le Centre de Bordeaux/Cénac, démarre son activité, concentré sur l’émergence, à côté des handicaps physiques, des besoins des personnes cérébro-lésées. 1989, décès de la fondatrice, Suzanne Fouché.
L’ADAPT Les 4 axes prioritaires de l’association : Soigner la personne dans sa globalité, Préparer l’avenir des jeunes avec les jeunes, Sécuriser les parcours de chacun, Innover sur toutes les formes d’insertion et d’accompagnement des personnes en situation de handicap. Le Réseau des Réussites C’est un réseau national de bénévoles qui proposent un parrainage à toute Personne handicapée qui en a besoin. Le parrain la conseille et l’accompagne dans sa Recherche d’emploi
L’ADAPT Loiret Innover sur Préparer toutes les Soigner la Sécuriser les Les axes du PE l’avenir des formes personne dans parcours de 2012 - 2016 jeunes avec d’accompa- sa globalité chacun les jeunes gnement Maintenir le Développer les Scolariser Déployer le CMPR pôle de Agir sur la médecines d’abord en Réseau des référence en prévention associatives milieu ordinaire Réussites Région Centre Garantir la Diversifier les Ouvrir à Faire de chacun performance Valoriser tous modes de prise l’enseignement le pilote de son globale du les potentiels en charge supérieur projet Centre Développer les Mobiliser les Créer de coopérations filières et les nouvelles voies Devancer le amont et aval réseaux pour l’emploi vieillissement Promouvoir Construire Réinventer Participer au l’éducation l’autonomie l’accès à projet associatif thérapeutique progressive l’emploi
Le SI à L’ADAPT Loiret Contexte Au niveau national, il n’existe pas de Schéma Directeur des Systèmes d’Information du siège de l’association. Sur le plan local, la réorganisation complète du système d’information réalisée depuis 2008 repose sur trois facteurs : l’implantation du centre sur le site d’Amilly fin 2007, la montée en charge de l’activité entre 2008 et 2011, et parallèlement, l’augmentation des effectifs. Les axes principaux du précédent SDSI étaient : 1. l’organisation autour du service au patient et l’utilisation d’un dossier médical unique, 2. l’accès aux informations en temps réel pour l’ensemble du personnel, 3. la maîtrise de la gestion des risques informatiques. Les programmes stratégiques spécifiques à mettre en œuvre concernaient : 1. l’assurance de services de qualité, 2. la sécurisation des données, 3. l’amélioration de la réactivité.
L’architecture Local VDI Local VDI - Aile B - Aile A Local informatique Local VDI - RDC Accueil - RDC - RDC Serveurs Local VDI - sous-sol Routeur Accès internet SERVEURS SERVEURS SERVEURS PHYSIQUES VIRTUELS EXTERNES Serveur principal : Serveur dédié à la Serveurs dédiés gestion du réseau consultation aux applications d’archives comptables comptables et RH Serveur TSE : gestion des clients légers Données médicales et paramédicales Gestion administrative du patient Serveur dédié aux ééducation PMSI Facturation applications médicales Serveur dédié à une application d’analyse de l’activité de l’établissement
Les outils Applications « locales » OCTIME : logiciel de gestion du temps PMSIpilot : logiciel d’analyse de l’activité MiniMaint : logiciel de Gestion Maintenance Assistée par Ordinateur Applications « siège » les outils comptables, financiers et de gestion des ressources humaines : FIRST de l’éditeur ALFA, GRH de l’éditeur ALFA le bureau collaboratif virtuel fournissant messagerie, agenda, carnet d’adresses et plateforme d’échange de fichiers (Google Apps)
Le champ d’opération Le personnel 150 salariés 0,75 ETP Le parc
Flux d’information entre L’ADAPT Loiret et l’extérieur S tablissements de Laboratoire santé et médico- d’anal ses sociau biologi ues Patients S utuelles CP Loiret S Centre I
Synoptique du système d’information cible tablissements de santé et médico- sociau Patients S Laboratoire utuelles d’anal ses biologi ues CP Loiret S S Centre I
L’implication de la direction Le tout informatique avec un logiciel unique porté par la communauté médicale Un objectif zéro papier pour le dossier médical atteint en 2013 Un système « semi-ouvert » avec des intervenants extérieurs multiples (médecin d’astreinte à domicile, DAI, prestataire réseau et machines) Un audit de sécurité et de diagnostic avec un plan d’actions en 97 étapes Hôpital Numérique et ses indicateurs
Francis Gest, DSI du CHR d’Orléans DÉMARCHE SÉCURITÉ AU CHRO RETOURS D’EXPÉRIENCE DES DIRECTEURS
CHRO : Démarche Sécurité Introduction Qualité et Sécurité Composants (organisationnels, documentaires, techniques) Gestion de projet Contrôles Eléments financiers Evolutions et Challenges
Démarche Sécurité au NHO Depuis 2010, … Nuisance à l’image de l’établissement: 2 piratages sur site externe (Serveur de veille) 2 piratages sur site internet du CHRO Indisponibilité majeure du SIH: 1 attaque virale majeure Rupture réseau: 2 incidents majeurs Problème climatisation salle serveurs: 2 Confidentialité: Rupture de confidentialité, Dossier Médical : 3 Faille de confidentialité, Résultats laboratoire : 1 Non respect du protocole de non divulgation de présence d’un patient : 1 Trafic Messagerie: 65% de messages refusés ou en quarantaine
Qualité et Sécurité La démarche de certification ISO-20000: Sur 3 services pilotes en 2014 Processus transverses traitant de la sécurité La gestion de la sécurité Politique de sécurité: définir – communiquer – évaluer et gérer les risques - Contrôles Changements et incidents de sécurité Surveillance, amélioration continue La gestion de la Continuité et de la Disponibilité La gestion des Mises en Production La gestion des Changements
Qualité et Sécurité Audit Blanc d’Octobre 2013
Composants de la Sécurité Organisation Consultant sécurité rattaché au Département de l’Information Médicale Egalement Correspondant Informatique et Liberté Etablissement de la Politique Sécurité et Mise en œuvre sous la responsabilité du RSI Gestion des couches techniques par le secteur Infrastructures et Production Comité Sécurité : à formaliser, en complément des actuels comités de Vigilance et Risques et Identito-Vigilance FEIs et Incidents de Sécurité
Composants de la Sécurité Composants Documentaires Une Politique Sécurité validée Une Analyse de Risques Une Charte de Bonne Utilisation des Ressources Informatiques, avec déclinaison spécifique pour le Dossier patient Une Charte d’Accès Internet Un Article du Règlement Intérieur A améliorer: la formalisation de la prise de connaissance des chartes, obligation de signature/communication/information récurrente
Démarche Sécurité Composants Techniques Sécurisation Réseau Etendu: Cluster de Firewalls, Filtrage des ports et des protocoles, Authentification des accès internet et contrôle durée Segmentation usages (téléphonie, data) Sécurisation Navigation Internet: Antivirus Filtrage des applications, des sites, Traçabilité et historisation Sécurisation Messagerie Antivirus (2) et antispams Traçabilité des connexions SMTP Antivirus serveur et postes Contrôles d’accès (profils applicatifs, gestion des mots de passe, déconnexions, procédure de télémaintenance)
Sécurité et Gestion de Projet Spécifications d’un nouveau projet Gestion des utilisateurs et droits d’accès Conditions de la télémaintenance Prérequis techniques d’installation En phase de progression pour le biomédical, et la gestion technique des bâtiments. Analyse de risques de déploiement DPPI Avec une catégorie de risques « Confidentialité » ~10 risques identifiés
Audits et Contrôles Audits : Dans le cadre du projet de certification Audit sécurité en 2010 Incidents Sécurité : Suivi spécifique des incidents de sécurité 3,5% des FEIs depuis 01/01/2013 Analyse de l’utilisation d’internet Audit des traces d’accès Internet, dans le cadre d’utilisation abusive des ressources informatiques
Audits et Contrôles Audit de confidentialité : Mise en place d’une procédure de non-divulgation de présence au cours d’une hospitalisation 25 demandes de patients faites de Janvier à Avril 2014 Suivi des accès aux dossiers médicaux, de laboratoire et de radiologie, conformément au décret confidentialité n° 2007-960 du 15 mai 2007 14 dossiers de suivi et analyse des accès aux informations médicales de patients dits « sensibles » en 2014
Eléments Financiers Ressources Humaines : 10% consultant sécurité: négocié annuellement Responsable Secteur Qualité, RSI, Ingénieur Infrastructure Pour les nouveaux projets : 400 K€ investissement, soit 3,5% budget, soit 12% hors DPPI et hors NHO 10 K€ fonctionnement, soit 0,6% budget Faire face aux challenges, pas uniquement par l’investissement : formations, audits, sensibilisations, etc.
Evolutions et Challenges Applications externalisées: Site Internet Plateformes avec données établissements Téléphonie sur IP et Visio Ouverture du SIH : professionnels et patients Mobilité et BYOD Attente des utilisateurs versus règles de sécurité: Processus de connexion Accès Internet de plus en plus critique Lacunes fonctionnelles des logiciels métiers constituent une difficulté pour l’adhésion aux règles de sécurité
Claire Rousseau, Directrice des soins du CH Henri Ey CONTRÔLE DES ACCÈS AU DPI RETOURS D’EXPÉRIENCE DES DIRECTEURS
Contrôler les accès au dossier patient informatisé « Partager l’information pour mieux soigner, contrôler les accès pour mieux cadrer »
Contexte : le projet Cariatides Un projet ambitieux visant à résoudre un problème de transmission d’informations inter et intra service mis en avant lors d’un audit du dossier papier en 2009 : l’objectif étant une informatisation totale de l’ensemble des métiers et spécialités constituant le dossier patient en 18 mois avec un maximum de partage d’information. Ainsi, le dossier patient informatisé couvre l’ensemble des métiers et la plus grande partie des processus de soin sur l’ensemble des services : - Médecins : Observations, prescription médicamenteuse, résultats de laboratoire, agenda. - Infirmiers : Observations, transmissions ciblées, constantes, planification des soins, distribution du médicament etc. - Psychologues, éducateurs, assistantes sociales, animateurs, assistantes médico administratives, admissions, DIM. Aujourd’hui, le dossier papier est quasiment vide
Quelques chiffres Au CH Henri EY, 801 personnes sont des utilisateurs nominatifs de l’informatique dont 626 accèdent au Dossier Patient Informatisé. En moyenne 321 personnes différentes se connectent au DPI chaque jour. En 2013, ont étés saisis par les professionnels de santé : 254 402 actes ou rendez vous ambulatoires. 107 053 observations. 31 557 ordonnances. 130 605 transmissions ciblées Ainsi, sur une année, le nombre de consultations d’une information du dossier patient se chiffre à 1 585 365 accès.
Un large partage d’information sous contrôle du DIM Les médecins, avec l’ensemble des autres professionnels de santé, ont décidé d’une ouverture maximum des droits d’accès au dossier pour certaines professions (Médecin, Infirmier, Psychologues, Assistantes Sociale, Secrétaire médicale) et des droits plus restreints à l’unité pour d’autres (AS , étudiants). Le choix a été fait de partager un maximum d’informations entre professionnels de différents horizons. Ce choix est discuté systématiquement à chaque COPIL DPUI (4 fois par an) au travers d’une revue de droits.
CH Henri EY Contrôle des accès au DPI
Problématique : une « mauvaise » pratique courante Extrait rapport audit sécurité des SI du 20 janvier au 22 mai 2012 : « Accès aux ressources : Les 2/3 des agents audités utilisant Cariatides consultent les dossiers de patients qui ne sont pas dans leur unité, et souvent pour des raisons inadaptées. (…) 71,8% des agents concernés disent avoir conscience des risques encourus par le fait de consulter un dossier lorsque l'on intervient pas dans la prise en charge. Pourcentage plus faible que celui définissant la conscience des risques encourus lors de prêt de carte, d'ouverture de session pour un collègue, ou utilisation de la session d'un collègue (85,2%). »
CH Henri EY Contrôle des accès au DPI Généralement bienveillante … Extrait rapport audit sécurité des SI du 20 janvier au 22 mai 2012 : « (…) les dossiers doivent être consultés uniquement lorsque l'on intervient dans la prise en charge. Toute autre recherche d'information concernant : – d'anciens patients, – de suivis potentiels, – d'ascendants ou de descendants d'un patient –… doivent être faites auprès des équipes concernées. » … mais potentiellement malsaine « J’ai trouvé une nourrice pour mon enfant, a-t-elle déjà consulté dans l’établissement ? »
Action : organisation de sessions d’information Une démarche conjointe de 3 acteurs avec des rôles propres : Le Service Informatique : Comment le système trace-t-il les accès ? Le Département d’Information Médicale : Comment et à quelle occasion ces traces sont elles exploitées ? La Direction des Soins : Quels sont les droits et devoirs des professionnels de santé et quels sont les risques encourus?
Le Service Informatique Comment le système trace-t-il les accès ? Les traces sont opposables : En effet, les accès sont uniquement nominatifs et par carte CPS (Pas de code générique). Cariatides trace la totalité des accès : Qui consulte Quoi et Quand. Le DIM possède un outils simple de consultation : Le service informatique a développé un outil permettant de consulter les traces pour un patient et/ou un agent. Le service informatique fournit les moyens de tracer et de consulter les accès au DPI, en aucun cas il ne répond aux sollicitations d’exploitation de ces traces, cela doit rester du rôle exclusif du médecin DIM.
Le DIM Comment et à quelle occasion ces traces sont elles exploitées ? Information des agents : Une note d’information est diffusée en préalable des journées d’informations. Deux procédures de contrôle : A l’initiative d’une personne : Un médecin ou un cadre face à une situation particulière sollicite le DIM pour une surveillance des accès. De façon aléatoire : Le DIM effectue un contrôle qualité 2 fois par an en tirant au sort 20 dossiers patient pour chacun des 27 services de l’établissement . Un contrôle des accès a été ajouté à cet audit.
CH Henri EY Contrôle des accès au DPI
CH Henri EY Contrôle des accès au DPI Consultation des accès.
La Direction des Soins Quels sont les droits et devoirs des professionnels de santé et quels sont les risques encourus ? Quand puis-je consulter le DPI ? Mêmes règles que pour un dossier papier, uniquement au moment de la prise en charge du patient. Cependant, se présentent certains cas de figures pour lesquels une marge de tolérance est nécessaire : Exemple, consultation du dossier en vue d’une possible admission. Quelles sont les conséquences institutionnelles en cas de manquement ? Rapport circonstancié suivi d’un rappel à l’ordre voire, selon la gravité des faits, des sanctions disciplinaires Quels sont les risques juridiques ? 15 000 € d’amende et un an d’emprisonnement : Article L1110-4 du code de la santé publique
Jean-François Goglin, correspondant SI de la FEHAP TABLE RONDE RETOURS D’EXPÉRIENCE DES DIRECTEURS
Colloque Sécurité de l’information en ES le 13 mai 2014 à Blois Jean-François Goglin– Conseiller national SIS FEHAP Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 151
Présentation de la FEHAP Un modèle de gestion privé non lucratif Ni actionnaires ni profits. Des valeurs communes axées sur la solidarité et l’intérêt collectif. 200 000 professionnels salariés. Plus de 200 000 lits et places. Un parc d’environ 60 000 postes de travail. Plus de 200 métiers concernés. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 2
Les adhérents de la FEHAP Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 3
La sécurité doit être prise dans son ensemble au sein d’une vision globale du SIS. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 154
Le parcours de vie, architecte du SIS La vie n’est pas un long workflow tranquille… SSR SSR HAD HAD SSIAD SSIAD Domicile Médecin Domicile Hôpital Domicile Hôpital Hôpital Médecin Médecin traitant traitant traitant Structure Structure Handicap Handicap Structure Personnes Agées Naissance Jeunesse et Vieillesse Le parcours âge adulte de vie Légende : Sanitaire Médico-social Ville & domicile Système d’Information de Santé – JF GOGLIN ; M LABROUSSE ; P KELDER 155
Un changement de paradigme Le parcours de vie est trans-territorial. Le parcours de vie est trans-organisationnel. Le parcours de vie est stratégique. Le parcours de vie est un iceberg dont la face immergée s’appelle le « quantified self » ou l’automesure. La sécurité est présente partout. Chacun des maillons de ce parcours de vie présente des vulnérabilités du point de vue du système d’information de santé. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 156
Un changement de paradigme Le parcours de vie est le pivot permettant de passer d’un monde de prises en charges cloisonnées à un monde de santé et de bien-être individualisé et humain servi par un système d’information digital au service du citoyen- usager-patient. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 157
Du parcours de vie au SIS Au cours de son existence, le citoyen- patient évolue au sein de son parcours de vie. Au sein du parcours de vie, il va rencontrer un ou plusieurs parcours de soins, lesquels feront l’objet d’une prise en charge réalisée au sein d’un ou plusieurs établissements. Concernant le Système d’Information de Santé de l’établissement concerné, pour le parcours de soins considéré, seules certaines applications seront utilisées à l’instant t. Ces applications sont référencées et cartographiées dans un modèle descriptif organisé, appelé carte urbanisée de l’établissement. Cette carte des applications du système d’information de l’établissement est la boussole de son responsable informatique. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 158
Un SIS différent par type d’établissement. Modèle urbanisé type du SSR (source FEHAP) : Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 159
Focus sur la faible qualité logicielle et ses conséquences sur le terrain. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 160
L’insécurité liée à la faible qualité logicielle Le constat : Beaucoup d’observations. Beaucoup de déclarations. Beaucoup d’intentions… Et peu d’action!!!! C’est la vocation de la FEHAP d’être dans l’action pour ses adhérents et auprès d’eux. Attention, les nombreux acronymes utilisés dans le monde de la sécurité sont incompréhensibles pour le profane. La sécurité doit être globale, efficace, et… simple à comprendre pour le décideur. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 161
L’insécurité liée à la faible qualité logicielle La complexité des logiciels ne cesse d’augmenter … et souvent le nombre de bugs aussi…. Nous observons que certains logiciels, ne font plus l’objet d’évolutions et leurs bugs restent en souffrance pendant des semaines ou même des mois. Parfois la maintenance s’arrête… (exemple Windows XP). D’autres s’avèrent inexploitables du fait de temps de réponses trop longs créant un très fort mécontentement des utilisateurs, voire des contentieux avec les éditeurs concernés. Le nombre de patchs et de correctifs explose chez certains éditeurs. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 162
L’insécurité liée à la faible qualité logicielle Quelques bugs significatifs : Suite à une mauvaise conception du logiciel, le poids du patient est différent d’un dossier de spécialité à l’autre induisant de possibles erreurs de calcul de l’Indice de Masse Corporelle. La nouvelle version d‘une application médicale, dont la prescription connectée à un pousse seringue électrique a été insuffisamment testée, est mise en production sur plusieurs sites et ne fonctionne pas correctement, créant un risque patient détecté in extremis par un établissement client. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 163
L’insécurité liée à la faible qualité logicielle Quelques bugs significatifs : Ailleurs, un service clinique reçoit du laboratoire un résultat d’analyse d’une ponction lombaire, alors que le patient concerné n’a pas subi de ponction de ce type , démontrant ainsi une mauvaise interopérabilité entre deux logiciels et induisant un risque patient. En conséquence, et faute de confiance dans le système, le projet, pourtant finalisé a été arrêté et le logiciel mis au rebut, induisant pour l’établissement une perte de centaines de milliers d’euros du fait que l’investissement initial a été perdu et qu’il a fallu ensuite réinvestir dans une nouvelle solution. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 164
L’insécurité liée à la faible qualité logicielle Les conséquences de cette non-qualité : L’émergence de risques patients susceptibles de provoquer le décès du patient. Une sécurité des données insuffisante. La perte de confiance dans le système pouvant aboutir à un rejet. Des erreurs de «casting» dans le choix de solutions informatiques. Des contentieux avec les éditeurs. Des retards dans les projets. Un taux de disponibilité des logiciels qui chute du fait des programmes correctifs, nécessitant l’arrêt de l’application à mettre à jour, créant à chaque fois le mécontentement des utilisateurs. Cette indisponibilité va à l’encontre des exigences formulées par la DGOS dans le cadre des prérequis du programme Hôpital Numérique (notamment les indicateurs P2.2 et P2.3). Un important coût de non productivité pour l’établissement. Une mauvaise image de marque de certains éditeurs. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 165
L’insécurité liée à la faible qualité logicielle Combien coûte un bug informatique bloquant ou susceptible d’introduire un risque patient ? Le coût estimé, pour un établissement de santé de 400 lits, de la non- productivité liée à la correction d’un bug est de 32000 €. Le coût national annuel estimé de la non productivité des établissements liée à la correction des bugs avoisine le demi-milliard d’euros. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 166
Quant aux données… Le 12 mai, le FBI a lancé une alerte concernant la démultiplication des attaques et des vols concernant les dossiers patients. Ces données ont une valeur marchande avec une valorisation très intéressante pour les cybercriminels. Ces attaques sont très préoccupantes pour les petits établissements qui disposent de faibles moyens sécuritaires et de très peu d’expertise. Accompagner les petits établissements constitue un enjeu majeur notamment pour la puissance publique qui doit s’emparer du 6e risque, constitué de la dépendance aux technologies. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 167
Passer à l’action : Quelques actions de la FEHAP concernant la sécurité. Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 168
Quelques actions de la FEHAP Comité de Pilotage Hôpital Numérique. Membre de la Commission nationale Open Data en santé. Travaux d’urbanisation faisant l’objet de dépôts auprès de l’INPI (projet « baromètre des éditeurs »). Participation aux travaux de la PGSSI. Participation aux travaux de labellisation des logiciels « Hôpital Numérique ». Participation aux travaux de l’ASIP Santé. Participation aux travaux de l’ANAP. Journées thématiques concernant la sécurité. Participation à l’élaboration de la nouvelle charte BP6 de LESSIS (nouvelle version). Création de l’observatoire de la gouvernance des projets informatiques avec LESSIS et l’ASINPAH. Rédaction de cahiers des charges types (externalisation de son SIS,…). Système d’Information de Santé – JF GOGLIN 169
Conclusion Système d’Information de Santé – JF GOGLIN ; M LABROUSSE ; P KELDER 170
Conclusion La sécurité est un problème global. La sécurité est une dimension du 6e risque. Tous les maillons de la chaîne doivent être examinés et analysés. Mais les vulnérabilités viennent aussi de l’intérieur, ce sont souvent les plus imprévisibles. La première action passe par un changement de culture et donc par un accompagnement des établissements de santé. Cet accompagnement doit être réalisé par tous les acteurs (puissance publique, fédérations, industriels,…). Système d’Information de Santé – JF GOGLIN ; M LABROUSSE ; P KELDER 171
Merci pour votre attention. Questions/réponses Jean-François Goglin – Conseiller SIS jeanfrancois.goglin@fehap.fr tel : 06 62 79 27 81 Système d’Information de Santé – JF GOGLIN ; M LABROUSSE ; P KELDER 172
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