TCHOUKBALL : EQUIPE SUISSE FÉMININE 2003 - DÉTERMINATIONS DE PROFILS D'EXIGENCES ET ÉBAUCHE D'UNE STRUCTURE DE RELÈVE
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
FORMATION DES ENTRAÎNEURS SWISS OLYMPIC TCHOUKBALL : EQUIPE SUISSE FÉMININE 2003 DÉTERMINATIONS DE PROFILS D’EXIGENCES ET ÉBAUCHE D’UNE STRUCTURE DE RELÈVE par Anna Lisa Bouzelboudjen Mémoire faisant partie de l’ « Examen professionnel d’entraîneur de sport de performance avec brevet fédéral » Fédération Suisse de Tchoukball Conseiller : Carole Greber Neuchâtel, le 30 octobre 2003
RÉSUMÉ La méthode appliquée depuis la fin des années 80, pour la création ponctuelle d’une équipe nationale féminine a révélé, au fil du temps, de nombreuses lacunes. A l’approche de la prochaine rencontre internationale de 2004, nous avons élaboré une solution de prise en charge des athlètes en place actuellement. La procédure de préparation en vue des mondiaux de Taiwan se construit sur l’élaboration de moyens d’évaluations des joueuses, sur la définition des exigences des différents postes de jeu et sur l’analyse des résultats, débouchant sur une attribution des positions sur le terrain. Cette application transitoire, doit permettre aux sportives de niveaux et expériences disparates d’évoluer en équipe compétitive. Cette solution intègre pour la période de préparation, un travail de groupe couplé à un perfectionnement individuel selon les besoins spécifiques. Toutefois, les expériences précédentes et actuelles révèlent la nécessité de créer système de relève sur le long terme. Aussi ce mémoire porte également sur le projet d’une planification de relève avec respect de la dimension éthique. Par cette démarche, nous espérons fidéliser nos jeunes athlètes en offrant des perspectives d’avenir, et éviter ainsi, les brèches de préparation de nos joueurs nationaux. Déclaration d’originalité « J’atteste que le présent Mémoire a été réalisé de façon indépendante sans autre aide que les sources mentionnées dans la bibliographie. Les citations ainsi que les extraits de contenus provenant de sources bibliographiques y sont clairement indiquées. Ce Mémoire n’a pas été publié auparavant. De ce fait, il n’a été ni présente à d’autres intéressés, ni utilisé dans le cadre d’une autre structure d’examen. » Neuchâtel, le 30 octobre 2003 Anna Lisa Bouzelboudjen
REMERCIEMENTS Je souhaite par ces quelques lignes exprimer mes profonds remerciements à toutes les personnes qui de près ou de loin m’ont permis de réaliser ce mémoire. - Merci à Aldo Surdez, entraîneur de Handball, sans qui le sport n’aurait probablement jamais revêtu une telle importance dans ma vie. Il a placé sa confiance en moi dans ma progression personnelle et la conduite des plus jeunes. - Mes remerciements vont également à Michel Favre, sans qui le Tchoukball ne serait pas ce qu’il est. Il a toujours été présent à mes côtés. Ses enseignements et son amitié ont été présents tout au long de mes réflexions. - Un grand merci à mon mari Mahmoud pour son soutien dans mes projets et mes engagements, ainsi que pour son aide dans la partie statistique et la résolution de problèmes informatiques. - J’embrasse mes filles, Célia et Lina, qui ont accepté mes « va et viens » entre mon domicile et Macolin, mes absences répétées et mes impatiences. - Je remercie particulièrement Carole pour sa lecture attentive et ses suggestions, et le comité de la FSTB pour avoir cru en moi. - Un grand Merci à l’équipe de Macolin pour l’accueil et l’accompagnement dans cette formation. - Un spécial merci collectif à tous mes amis qui par leur amitié, un petit geste, un appel, un clin d’œil, un moment de détente, ont contribué à la réalisation de mon projet. Je pense en particulier à Marco, Marianne, Florence, Rosa, mes amis « Tchoukeurs » ainsi qu’à mes compagnons d’aventure à Macolin. - Merci à Roger qui a accepté mes absences sur mon lieu de travail, mes fatigues et mes passages à vide. Il a souvent trouvé le mot pour faire réapparaître un sourire. - Enfin merci à mes parents, ma famille élargie sans qui je ne serai pas qui je suis. - Merci à Halim et ses proches qui malgré l’éloignement m’ont fait part de leur soutien et de leur confiance.
Table des matières RÉSUMÉ REMERCIEMENTS TABLE DES MATIÈRES .............................................................................................. i LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................... ii LISTE DES FIGURES ................................................................................................. ii 1. PREAMBULE ....................................................................................................... 1 1.1. Survol de mon parcours ........................................................................ 1 1.2. Situation actuelle ................................................................................... 2 1.3. Le futur .................................................................................................. 2 1.4. Elaboration de l’étude ............................................................................ 3 2. PROGRESSION DU TCHOUKBALL FÉMININ EN SUISSE : QUELQUES GRANDES ÉTAPES AU NIVEAU NATIONAL ............................................... 5 2.1. Récapitulation des rencontres internationales ....................................... 9 3. APPLICATION PRATIQUE ....................................................................................... 10 4. ANALYSE DU POTENTIEL ACTUEL........................................................................... 12 4.1. Moyens d’évaluation.............................................................................. 15 4.2. Procédures ............................................................................................ 18 4.3. Résultats................................................................................................ 19 4.3.a. Profils idéaux par postes de jeu................................................... 19 4.3.b. Questionnaires complétés ........................................................... 25 4.3.c. Comparaison congruence / discordance...................................... 28 4.3.d. Détermination des postes de jeu probables................................. 35 4.3.3. Détermination des besoins d’entraînement ................................. 37 i
5. PRÉLUDE DE LA MISE EN PLACE D’UN GESTION DE RELÈVE À LONG TERME ................ 39 5.1. Proposition de structure de relève ...................................................... 39 5.2. Présentation d’un mois d’entraînement............................................... 41 5.3. Cadences et types d’entraînements.................................................... 43 5.4. Check liste des étapes de structuration .............................................. 45 6. RÉFLEXION SUR L’ÉTHIQUE .................................................................................. 46 7. CONCLUSION ...................................................................................................... 48 BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................... I ANNEXES ............................................................................................................... II ii
Liste des illustrations Figure 4-1 Synthèse du questionnaire par joueuse .......................................... 24 Figure 4-2 Synthèse du questionnaire par exigences, par joueuses ................ 25 Figure 4-3 Synthèse du questionnaire pour l’ensemble de l’équipe Moyenne des questions en fonction de 16 catégories d’exigences. 26 Figure 4-4 Synthèse du questionnaire pour l’ensemble de l’équipe Moyenne des 16 catégories d’exigences ........................................ 27 Figure 5-5 Organigramme d’une structure de relève ........................................ 40 Liste de tableaux Tableau 2-1 Rencontres internationales........................................................... 9 Tableau 3-2 Expériences précédentes et observations.................................... 10 Tableau 4-3 Curriculum vitae des sportives ..................................................... 13 Tableau 4-4 Attribution des postes ................................................................... 36 Tableau 5-5 Aperçu d’un plan mensuel ............................................................ 42 ii
1. PRÉAMBULE Afin de mieux centrer les raisons pour lesquelles j’ai souhaité orienter mon étude sur l’évolution de l’équipe féminine suisse de Tchoukball, je retrace aussi brièvement que possible mon parcours de 1984 à ce jour et relate, dans les grandes lignes, la situation actuelle de la formation féminine nationale. 1.1. Survol de mon parcours Joueuses de handball depuis quelques années, j’ai décidé, dès 1984, de pratiquer en parallèle une nouvelle discipline et ai rejoint le club de Tchoukball de ma région. J’ai eu la chance d’évoluer en tant que joueuse, lors la première participation d’une équipe féminine représentant la Suisse aux rencontres internationales de 1987. A cette époque, on évoque déjà la mise en place d’une structure élaborée pour la création d’équipes nationales. Toutefois, cette préoccupation n’entre pas encore dans les projets à longue échéance des dirigeants de clubs, soucieux en premier lieu de remplir leurs rangs. C’est à l’occasion de la préparation au déplacement en Grande-Bretagne de 1990, que j’œuvre en collaboration avec une autre coéquipière, en tant qu’entraîneur joueuse avec l’étroite coopération d’un coach officiel. Le manque d’effectif résultant de nombreuses blessures, nous oblige malheureusement à composer avec la participation tardive de joueuses provenant du Basket-ball. Cette expérience, bien que peu concluante, a le mérite de nous interpeller sur les méthodes de recrutement appliquées. Les enseignements tirés de cette époque, susciteront plus tard, des réflexions quant à la création et la composition d’une équipe nationale. Eloignée des terrains de Tchoukball pendant plusieurs années pour me consacrer à mes enfants et à ma discipline sportive de base, le Handball, j’intègre à nouveau les sélections féminines suisses en tant qu’entraîneur, puis entraîneur joueuse pour les préparatifs aux rencontres internationales de 2000 et 2002. Pour ces nouvelles échéances, un coach est à nouveau désigné, selon un timing et des critères différents, pour assister les équipes lors des compétitions. 1
Actuellement, je participe aux entraînements de la sélection féminine sous la direction d’un nouvel entraîneur. 1.2. Situation actuelle La prochaine échéance de portée internationale est fixée en août 2004, pour les championnats du monde à Taiwan. L’équipe féminine actuelle souhaite maintenir le classement obtenu en 2002 en Grande Bretagne, soit une 2ème place, ou même améliorer ce résultat. La difficulté de l’entraîneur est donc d’intégrer plusieurs jeunes joueuses à un groupe partiellement formé des effectifs de 2002. En effet, bien que la FSTB ait débuté l’année avec le projet de mise en place de structures de relève, nous ne pouvons espérer en retirer les bienfaits pour 2004. Une équipe adulte « performante » est envisageable selon l’offre actuelle d’entraînement pour les M15* dans environ 5 ans au plus tôt. En comptant sur ce programme, nous sommes contraints de patienter jusqu’en 2008 pour une représentation suisse au niveau international. Le responsable de l’équipe doit donc apporter la solution permettant aux unes de se « construire » et autres de poursuivre leur perfectionnement, tout en évoluant en un seul et même groupe 1. 3. Le futur Les situations les plus diverses du point de vue sportif, relationnel tout comme administratif soulignent la nécessité d’une mise en place d’une structure d’encadrement et de relève pour la pérennité du sport helvétique en question. Les bases de structures requises pourront être mises en place pour les années futures. Simultanément une solution intermédiaire visant à conserver une progression des aptitudes du groupe en place, afin de créer une base saine, apportera une mouvance dynamique à l’ensemble des aspirations d’expansion du Tchoukball suisse. * M15 = appellation des entraînements actuellement dispensés aux jeunes athlètes de moins de 15 ans 2
Ainsi, l’équipe féminine évoluera selon un programme particulier. Ce programme sera la transition, jusqu’à ce que le système de gestion soit instauré de façon optimale. Les participantes aux entraînements, dont de nombreuses jeunes joueuses, bénéficieront d’un plan de perfectionnement adapter aux besoins spécifiques individuels. 1.4. Elaboration de l’étude En tirant les enseignements de ma propre expérience depuis une vingtaine d’années dans la discipline, je souhaite contribuer à la mise en place d’un système de relève au sein de notre fédération. Toutefois, une telle procédure visant, à long terme, l’approvisionnement en effectif de l’équipe adulte, nécessite plusieurs années d’application. Ainsi, il me semble important de conserver la possibilité de participer aux rencontres internationales avec une équipe nationale féminine compétitive. L’objectif visé, aux prémices de cette étude, est donc de planifier la mise en place d’une relève, en partant de groupes juniors de moins de 12 ans, pour aboutir à une équipe adulte performante, ayant bénéficié de plusieurs années de perfectionnement. Dans ce but et en fonction de la situation actuelle, le projet se découpe en trois parties : 1° Courte échéance Analyse de l’équipe féminine actuelle 2° Moyenne échéance Equipe actuelle : distribution des postes de jeu pour les rencontres internationales de Taiwan en août 2004 en fonction de l’analyse précédente 3° Longue échéance Mise en place de structure de relève régulière pour l’avenir incluant le système intermédiaire actuel (Structure de relève pour équipes féminine et masculine) Cependant, au cours de ma recherche il est devenu évident qu’un travail d’une telle ampleur nécessite bien plus de temps. De plus, en voulant procéder à une observation approfondie des 3 aspects susmentionnés, il apparaît que chacune des applications déboucherait sur une étude propre. 3
Aussi, ce mémoire traitera essentiellement des besoins immédiats de notre discipline, soit l’analyse de l’équipe féminine pour une distribution optimale des rôles sur le terrain. A cela viendra s’ajouter les perspectives de réflexions portant sur la planification d’entraînement spécifique à chaque type de poste de jeu, ainsi que sur l’importance de la création de structure de relève solide respectant l’éthique du sport. Ces idées pourront dans le futur correspondre à des sujets de mémoire futurs. 4
2. PROGRESSION DU TCHOUKBALL FÉMININ EN SUISSE : QUELQUES GRANDES ÉTAPES AU NIVEAU NATIONAL Avant de procéder à l’application pratique proprement dite, il me semble essentiel de fournir un minimum d’informations sur la situation actuelle du Tchoukball suisse. C’est en effet à mes yeux le seul moyen de comprendre l’évolution de ce sport, de son invention à ce jour, et en particulier la rapidité avec laquelle cette nouvelle discipline a suscité l’intérêt du grand public et des structures sportives, lors des dernières années. Par mon implication directe en tant que joueuse et entraîneur au sein de l’équipe féminine suisse, mon étude se porte tout naturellement sur le potentiel féminin de ce sport d’équipe. 1984 – 1990 Alors que le tchoukball suisse masculin participe pour la première fois à une rencontre de grande envergure, en 1984 à Taiwan, il faut attendre les rencontres internationales de 1987, pour assister à des matchs féminins internationaux. En effet, c’est à l’occasion du tournoi international se déroulant en Suisse, dans le canton de Neuchâtel, que des entraînements réunissant des joueuses de différents clubs sont planifiés. A cette époque, les joueuses souhaitant participer à la mise en place d’une équipe « suisse » sont relativement nombreuses, ainsi une sélection dans l’effectif permet la création d’une équipe féminine. Les participantes ne rentrant pas dans cette formation sont intégrées dans une équipe mixte. Une rencontre généralement mensuelle regroupe les participantes pendant une année avec, lorsque cela s’avère possible, des matchs occasionnels. Au terme de cette première internationale, l’équipe dame se place 4ème. Aucun suivi n’est alors planifié dans le but de poursuivre une préparation pour une prochaine échéance internationale. 5
En automne 1989, une structure d’encadrement des équipes dites « sélections » se met en place pour le tournoi international de 1990, en Angleterre. Un appel aux joueuses intéressées à suivre la préparation est donc lancé une année environ à l’avance. Un système d’entraînement commun d’une journée, selon une cadence mensuelle est alors organisé par les responsables de la fédération, assistés par 2 entraîneurs et un coach. Les dirigeants innovent dans cette phase de préparation en instaurant un camps d’entraînement sur 3 jours, avec retour aux domiciles respectifs, des rencontres dans le cadre de tournoi de club, des rencontres spécifiques avec les français et à nouveau un camp d’entraînement au printemps 1990, pour une durée de 5 jours de vie totalement commune. Afin de palier aux nombreux imprévus qui réduisent les rangs de cette nouvelle équipe, et dans le but de participer à la 2ème édition d’un tournoi international de Tchoukball, les organisateurs, malgré eux, recourent à la participation de sportives provenant d’autres disciplines, ayant un intérêt particulier pour notre sport. Cette expérience aura permis de constater que les aptitudes sportives générales ne sont pas suffisantes pour atteindre, en quelques mois, les pré requis correspondant à un sport spécifique et à l’intégration dans un groupe. L’importance de la cohésion entre les différentes joueuses pour l’aboutissement d’un projet commun est ainsi clairement démontrée. Les qualités sportives individuelles, bien qu’essentielles, ne sont qu’une partie de la recette nécessaire à la création d’une équipe. 1990 – 2000 Forts de l’enseignement tiré des années précédentes, les responsables de la fédération suisse de Tchoukball s’attachent, dès l’automne 1990, au maintien d’entraînements communs en prévision de rencontres futures. Des structures sont mises en place pour la planification d’un tournoi international au Japon en 1995. Un système d’entraînement régulier est adopté. Un effectif respectable est conservé pendant une longue période, bien que le potentiel sportif ne corresponde pas à une équipe nationale. 6
Malheureusement, malgré l’investissement de chacun, la rencontre prévue et longtemps attendue ne peut être organisée par les japonais. Une période creuse s’installe alors et aucune rencontre d’envergure internationale n’est prévue à courte échéance. 2000 - 2002 En prévision du grand événement des mondiaux de Genève en 2000, l’équipe féminine reprend ses droits dès l’automne 1999. Aussi, au rythme d’un entraînement mensuel les premiers mois, puis toutes les 3 voire 2 semaines à l’approche du tournoi, les participantes apprennent à se connaître et à former une nouvelle équipe. La perspective d’une création d’une structure définitive fait sa place à cette occasion. L’équipe est non seulement formée de joueuses et d’un entraîneur, mais elle est également encadrée par des structures dirigeantes. L’aspect social et psychologique du groupe est pris en considération. A cet effet, bien que présent uniquement à partir de la fin de la préparation, le coach effectue un grand travail d’accompagnement de la jeune équipe. Les bons résultats obtenus lors des mondiaux 2000 laissent envisager, par un encadrement optimal, une amélioration notable des résultats de nos équipes nationales Aussi, c’est dès l’hiver 2000, cette fois, que les responsables rassemblent les effectifs disponibles susceptibles de participer aux prochaines échéances. Le groupe de base, formé de participantes aux « sélections » de 2000, est ainsi complété par de nouveaux éléments, majoritairement en dessous de 20 ans. Parallèlement aux entraînements des sélections suisses, en gardant dans l’ensemble le système de préparation précédent, l’introduction d’un entraînement « cellules régionales », ainsi qu’un entraînement « sélection » juniors suisse annonce la volonté d’établir des bases réglementées pour une structure de relève. 7
Fortes de ses nouvelles structures et des enseignements tirés par les expériences précédentes, l’équipe féminine a le plaisir de se placer au deuxième rang. Nous pouvons donc dire que la Fédération suisse de Tchoukball a pris conscience de l’importance, pour la participation active de notre pays à la vie de notre discipline, de s’entourer de groupes d’organisation structurés, fonctionnant de façon continue. Une prise en charge organisée des joueuses et une fidélisation aux préparations et aux entraînements ont permis une progression, année après année, de l’équipe féminine. 2003 …Perspectives futures Au retour de Grande-Bretagne, les dirigeants de la FSTB portés par l’engouement que suscitent les récents résultats, s’affairent à apporter des modifications dans le système des sélections nationales, et en particulier, dans le milieu de la formation et de la relève. Dès le début 2003, les entraîneurs en fonction depuis 1989, cèdent leur place à de nouveaux responsables d’équipe, permettant ainsi un renouvellement dans les procédures d’entraînement. L’année courante s’annonce donc riche en nouveautés. La rencontre internationale à Taiwan en été 2004 est la prochaine échéance d’importance mondiale fixée par les dirigeants de la FITB. Comme épreuve intermédiaire, l’Italie organise en été 2003 le premier tournoi. Toutefois, vu la participation officielle de 2 équipes féminines seulement, cette rencontre n’apportera pas de réelles informations sur l’évolution de nos dames. 8
2. 1. Récapitulation des rencontres internationales Rencontre Equipe Entraînements Résultats * Effectif Effectif Nombre Lieu Année Coach Entraîneur *Cadence Rang début tournoi de match Suisse 1987 15 12 G.-A. Morand B. Girardin 2x ½ j / mois 5 4ème A. Bouzelboudjen 2x ½ j /mois Grande Bretagne 1990 20 10 G.-A. Morand 8 3ème M. Sommer 1j / mois. Japon 1995 13 11 J. Breguet M. Sommer-Vorpe 2x ½ j / mois Tournoi annulé ½ j /mois puis Suisse 2000 13 12 F. Roth A. Bouzelboudjen 4 3ème ½ j /3sem. 1j /mois puis Grande Bretagne 2002 15 12 N. Jaquet A. Bouzelboudjen 7 2ème 1j /3sem. Taiwan 2004 18 °15 D. Lambiel C. Greber 1j / mois ? ? Tableau 2-1 : rencontres internationales * Valeurs approximatives ° Prévisions de l’entraîneur 9
3. APPLICATION PRATIQUE La recherche portant sur ce mémoire se découpe selon 3 parties 1. Analyse du potentiel actuel 2. Intervention pour le moyen terme (août 2004, Taiwan) 3. Prélude de la mise en place d’une gestion de relève à long terme Expériences précédentes et observations Le fil conducteur consiste à tirer les enseignements des expériences précédentes pour mettre en œuvre différentes étapes de prise en charge des joueuses potentielles présentant des aptitudes particulières dans la pratique de notre sport. Observations liées aux Solutions actuelles Perspectives futures expériences précédentes « intermédiaires » Travail de base aux Lacunes techniques entraînements des sélections Travail de fonds menés dans Lacunes en condition Travail d’endurance avec les clubs + relève physique. objectif de course populaire Importante différence Division des entraînements d’expérience des participantes techniques en groupes A et B Equipe formée par le biais de Recrutement direct dans les structure de relève Manque d’effectif clubs Tableau 3-2 : Expériences précédentes et observations Introduction L’objectif visé est premièrement d’envisager des solutions de perfectionnement pour les participantes aux entraînements de l’équipe suisse féminine actuelle, formée de quelques jeunes joueuses ayant peu d’années d’expériences dans notre discipline et 10
d’un groupe de joueuses ayant déjà participé à une, voire plusieurs rencontres internationales, mais dont le niveau de jeu varie fortement. L’analyse particulière des effectifs féminins fera donc l’objet d’une étude détaillée dans le chapitre suivant. Deuxièmement, l’étude du potentiel de la formation féminine permettra d’établir une équipe de base selon le profil des postes de jeu pré établi, en fonction des résultats obtenus dans la partie susmentionnée. Cette démarche sera le fondement du choix de l’équipe et du placement des participantes effectuant le déplacement aux mondiaux de Taiwan, en août 2004. Troisièmement, les observations faites dans le cadre de ce mémoire ont également éveillé une réflexion sur l’importance de l’établissement de structure de relève. Une ébauche d’un plan de gestion est donnée dans ce travail afin d’éviter la perpétuelle situation de manque d’effectifs. En effet, les années précédentes ont démontré l’importance de réaliser un système de relève. Cette organisation doit permettre de valoriser le Tchoukball en tant que sport de compétition, avec tous les attraits que cela évoque chez les jeunes, tout en gardant des structures attentives au respect de l’essence même de notre discipline, La Charte (voir annexe 4). C’est donc naturellement qu’un chapitre apportera un bref rappel de l’importance qu’occupe l’éthique dans l’évolution du sport d’élite d’aujourd’hui. 11
4. ANALYSE DU POTENTIEL ACTUEL Actuellement, l’entraîneur de l’équipe féminine dispose d’un staff de 17 joueuses, dont 15 au maximum pourront faire le déplacement à Taiwan. Parmi celles-ci, seules quelques unes bénéficient d’une expérience précédente dans notre sport, au niveau international proprement dit. Un bref Curriculum vitae sportif de chacune des joueuses est établi afin de déterminer les expériences précédentes, au sein du Tchoukball, ainsi que dans d’autres disciplines. Ces éléments servent de renseignements complémentaires aux observations et recherches effectuées. 12
Curriculum vitae sportif de l'effectif actuel de l'équipe féminine Date Tchoukball Positions de Tournois Positions Autre sport Ligues max / Nom de la joueuse Période Remarques naissance depuis jeu en club Internationaux occupées en club Particularités Equitation 79 à 97 Centre centre 2000 Ailier Régionaux AF 09.04.67 1987 Natation 83 à 97 Ailier gauche 2002 Demi Champ. CH Cynologie 75 à 82 Ailier gauche AC 02.07.81 2001 - - Tennis 95 à 99 Interclubs Ailier droit 1987 Centre centre Centre cadre 2ème ligue Tchoukball en 1990 Centre cadre 79 à ce BA 10.10.68 1984 Centre centre Handball + sélection suspens entre 2000 Ailier jour Ailier droit juniors 1991 et 1998 2002 Demi Centre cadre, 2000 Centre cadre, divers sports sans CF 22.10.83 1995 - - - Centre centre 2002 Demi club 2000 Centre cadre, divers sports sans CV 22.10.83 1995 Centre cadre - - - 2002 Demi club Ailier Gauche EV 17.10.85 Ailier gauche 2002 Escalade Demi Tchoukball en 1990 Ailier gauche, FA 12.03.70 1985 Ailier gauche Athlétisme ? - suspens entre 2002 Demi 94/97 et 95/00 FA 14.11.79 1998 Ailier - - - Scoutisme Centre cadre, Volley ball 95 à 02 GM 23.06.83 2003 - - Ailier droit Gym 89 à 96 13
Ailier droit 1987 Ailier gauche, Ailier gauche, 1990 Ailier droite, Athlétisme, 82 à 89 GC 26.09.71 1985 - Centre centre 2000 Centre centre natation 82 à 84 Centre cadre 2002 Demi Tableau 4-3 : Curriculum vitae des sportives 14
Date Tchoukball Positions de Tournois Positions Autre sport Ligues max / Nom de la joueuse Période Remarques naissance depuis jeu en club Internationaux occupées en club Particularités Ailier gauche Natation 1993 GJ 13.09.85 1998 Ailier droit 2002 Brevet 1 - Sauvetage 1996 (centre cadre) Ailier droit, Ailier droit 2000 Ailier gauche, Athlétisme JM 06.11.84 1996 Centre centre - - - 2002 Centre cadre Gym agrès Centre cadre Centre centre Ailier gauche 90 à ce cadres MS 13.11.79 2001 - - Golf - Ailier droit jour romands 2000 Natation sans ME 25.12.73 1995 Ailier gauche Demi Water Polo 2002 club Ailier gauche SC 05.02.86 1998 Ailier droit 2002 Demi Equitation (centre centre) Centre centre, WE 16.04.84 1998 - - Equitation 94 à 01 Scout isme Ailier droit 98 à ce Natation Ailier gauche jour Brevet 1 UJ 08.07.85 2001 - - Badminton Ailier droit 96 à 01 licence Alpinisme 95 à 01 Tableau 4-3 (suite) : Curriculum vitae des sportives 15
4.1. Moyens d’évaluation J’ai utilisé 2 méthodes d’évaluation inspirées par l’exposé portant sur « la planification de l’entraînement » de J.-P. Egger. Les délais et la période de l’étude ne permettant pas une analyse de joueuses dans des rencontres officielles, cette méthode a donc été mon point de référence. a) Questionnaire (voir annexes 1 et 2) Ce questionnaire est composé de 45 questions, qui portent sur les exigences physiques et mentales. Les dimensions retenues sont : Sur le plan dit « physique »: Adaptabilité : possibilité d’adaptation individuelle selon les besoins du jeu et de l’équipe (ex. prendre la place d’une coéquipière blessée) Collaboration : capacité à fournir la réponse nécessaire aux coéquipières dans une situation donnée, appréciation de la joueuse dans sa globalité (ex : dépl. en défense / présence sur déviation, sur dernière passe) Vitesse : capacité à augmenter le rythme du jeu, à fournir des accélérations (ex : capacité à fournir une accélération pour rattraper une balle ou pour se proposer en contre-attaque) Condition physique : endurance, pouvoir jouer au seuil maximum de ses aptitudes (ex : pendant l’entièreté d’u match) Réactivité : capacité à apporter une réponse rapide à une situation inattendue (ex : défense sur déviation) 16
Coordination : qualités se manifestant par… orientation : (pouvoir se replacer/se retourner rapidement, poursuivre son mouvement de défense = suivre sa balle) rythme : (possibilité de changer de rythme en cours de jeu : passes plus ou moins rapides, changements de vitesse de course..) différenciation (savoir tirer fort vs. doucement / haut vs. bas selon les circonstances) équilibre :(pouvoir se rattraper facilement dans des situations scabreuses par/ex après une roulade…) Excepté réaction (= réactivité : élément prépondérant dans l’exercice de notre discipline, nécessitant la mise en exergue de cette qualité de coordination)) Tactique : application de stratégie, offre de construction d’attaque, placement en défense (ex : modifier sa façon de jouer pour correspondre à tactique de l’équipe adverse) Technique : choix / force / diversité des tirs avec maximum de réussite (ex : ligne, 45°, 90°) style et capacités de défense (ex : ligne, 90°, tirs en force / en finesse) Sur le plan dit « mental » Vécu : connaissance de soi dans la pratique de sa discipline, des autres et de la « compétition » (connaissance de la compétition également dans d’autres disciplines), lien intra équipe (ex. : participation aux rencontres précédentes => rassurer les plus jeunes) Environnement : influence du lieu, de la météo, du public, des médias … (ex. : seuls les supporters de l’équipe adverse se font entendre, chaleur, pas avoir eu tout le temps qu’il fallait pour…) 17
Arbitrage Coach : influence du jugement sur le comportement en jeu (ex. : sanction récurrente de pénétration, changement impromptu du coach) Esprit compétition. : aspect d’équipe : attitude « combative » positive, Vouloir bien jouer = gagner, (ex. : entrer sur le terrain = donner le meilleur de soi pour l’équipe ; savoir s’effacer, ne pas entrer sur le terrain si on sent qu’on ne peut donner le meilleur de soi) Motivation : aspect personnel : conviction d’un progrès possible, positivité, détermination personnelle vers objectif (ex. : continuer de tenter de marquer en apportant des améliorations) Contrôle émotionnel : gestion du stress négatif (ou « trop positif »), stabilité, capacité à mettre « entre parenthèses », savoir modérer les hauts et les bas (ex. : tirs attaque adverse = point systématique au premier tiers) Santé : faiblesses particulières, surpoids, asthme, maladies virales récurrentes Vision globale : capacité de lecture du jeu (ou de l’équipe) dans son ensemble, analyse de l’interaction des éléments présents (p.ex. : ressentir la tension entre les joueuses) Les réponses des joueuses sont reportées sur une échelle de représentation en 5 points (Tout à fait / En général / sans importance pour mon poste / pas vraiment / absolument pas). 18
Ce questionnaire permet aux joueuses de s’interroger sur leurs propres aptitudes et de prendre conscience des différents aspects de la discipline b) Profils d’exigences (voir annexe 2) Ces profils sont représentés sous la forme de schémas de modèle de type « radar ». L’un porte sur les aptitudes physiques liées à la pratique du Tchoukball, l’autre sur les compétences mentales nécessaires au Tchoukball. Chaque dimension retenue pour le questionnaire se retrouve dans les profils d’exigences. 4.2. Procédures 1. L’entraîneur définit le niveau idéal des exigences de chaque poste (ailier droit, ailier gauche, centre avant, demi, centre centre) sur la base des profils d’exigences. 2. Chaque joueuse remplit le questionnaire autoévaluation, puis remplit les profils d’exigences 3. L’entraîneur évalue chacune des joueuses à l’aide des profils d’exigences 4. L’entraîneur transpose les réponses que les joueuses ont données aux questionnaires sur les profils d’exigences. On notera que chaque exigence correspond au moins à une question dans le questionnaire d’évaluation 5. L’entraîneur compare les résultats obtenus - sur quelles dimensions y a-t-il congruence/discordance entre les deux autoévaluations (questionnaire et profil des exigences) et ce pour chaque joueuse. - sur quelles dimensions y a-t-il congruence/discordance entre autoévaluation et l’évaluation de l’entraîneur (profils des exigences) et ce pour chaque joueuse. 6. L’entraîneur détermine les lacunes et les acquis de chaque joueuse sur la base de son analyse 7. L‘entraîneur attribue le ou les postes de jeu à chaque joueuse 19
4.3. Résultats 4.3.a. Profils idéaux par postes de jeu Par l’analyse des postes spécifiques, nous avons déterminé le niveau d’exigence idéal de chaque type de postes du Tchoukball. Cette étude a révélé, que de manière générale la pratique du Tchoukball nécessite un niveau maximum de certaines exigences du point de vue physique et mental. Il s’agit de Physique Mental Collaboration Contrôle émotionnel Adaptabilité Motivation Vitesse Esprit de compétition Condition physique La Santé et l’Environnement ne devraientt pas, par contre interférer dans le potentiel des joueuses Les décisions d’arbitrage pour les « centre centre » et les « demi » n’ont en réalité que peu d’influence sur le déroulement du jeu proprement dit, en comparaison aux sanctions des « ailier » et « centre cadre ». Profils des postes Plus précisément, si l’on considère chaque poste individuellement 20
Ailier Adaptabilité Vécu Collaboration Technique Environnement Vision globale Tactique Santé Vitesse Arbitrage Coach Coordination Condition physique Contrôle Esprit de émotionnel compétition Réactivité Motivation Centre Cadre Adaptabilité Vécu Collaboration Environnement Technique Vision globale Tactique Santé Vitesse Arbitrage Coach Coordination Contrôle Condition Esprit de émotionnel physique compétition Réactivité Motivation Centre centre Adaptabilité Vécu Collaboration Environnement Technique Vision globale Tactique Santé Vitesse Arbitrage Coach Coordination Contrôle Condition Esprit de émotionnel physique compétition Réactivité Motivation 21
Demi Adaptabilité Vécu Collaboration Technique Environnement Vision globale Tactique Santé Vitesse Arbitrage Coach Coordination Contrôle Condition Esprit de physique émotionnel compétition Réactivité Motivation 4.3.b. Questionnaires complétés La présentation de tous les formulaires remplis par les joueuses représente un volume énorme. Ceux-ci sont donc conservés et mis à disposition de l’entraîneur. Par l’étude des ces documents, l’entraîneur peut retirer des compléments d’informations de l’image sportive que se fait d’elle-même une athlète. Ces précisions pourront être la base des discussions prévues en cas de discordance entre les profils établis par les deux parties. Afin de restituer une vue d’ensemble des résultats, et sur la base de statistiques (voir annexe 5), différentes représentations des réponses obtenues peuvent compléter l’analyse du potentiel des joueuses et de l’équipe. Les joueuses i. Synthèse du questionnaire, par joueuse, sous forme cartographique ii. Synthèse par exigences en fonction des joueuses, sous forme cartographique L’équipe i. Moyenne générale des questions par exigence, sous forme d’histogramme ii. Moyenne et médiane générales par exigences sous forme d’histogramme 22
Présentation des figures Figure 1 : Représentation sous forme cartographique des réponses aux 45 questions (axe x), données par les 15 joueuses (axe y) Les réponses fournies sont échelonnées de 1 à 5, respectivement de ☺ ☺ à , avec une valeur 0 attribuée aux questions restées sans réponses. Cette figure est une synthèse des documents de bases archivés. Figure 2 : Présentation sous forme cartographique des réponses groupées par exigences (axe x), pour les 15 joueuses (axe y) Les réponses fournies sont échelonnées de 1 à 5, respectivement de ☺ ☺ à , avec une valeur 0 attribuée aux questions restées sans réponses. Cette figure est une synthèse des documents de bases archivés. Elle permet également la comparaison entre les résultats y figurant avec l’établissement des profils par la joueuse. Figure 3 : Résultats moyens obtenus par les questions Le graphique regroupe par différentes couleurs, l’appartenance des questions aux exigences types de la discipline. Cette représentation permet de souligner que, pour une même exigence, les joueuses y apportent une évaluation différente selon la formulation et le sujet central de la question. En prenant comme exemple l’exigence « coordination » les réponses varient selon que la question traite du rythme, de l’équilibre, de l’orientation ou encore, de la différenciation. Selon le même principe, la « technique » diffère dans les réponses qu’il s’agisse de défense, ou alors d’attaque. Figure 4 : Résultats moyens obtenus par exigences Cet histogramme donne une vue d’ensemble des réponses en fonction de l’équipe. La médiane permet de noter pour une valeur moyenne, la variation existante dans les réponses de chaque joueuse. 23
La cartographie de représentation du questionnaire indique la diversité de résultats obtenus par l’enquête par questionnaire. Cette représentation à pour avantage de centraliser un grande quantité d’information. Son désavantage se trouve dans la difficulté de lecture rapide des résultats. Les figures sous forme d’histogramme mettent en évidence le décalage existant dans les aptitudes des joueuses formant l’effectif actuel. Elles soulignent le manque de stabilité dans les capacités sportives formant les bases de chaque exigence. Légende des exigences E1 Adaptabilité E9 Vécu E2 Collaboration E10 Environnement E3 Vitesse E11 Arbitrage/Coach E4 Condition physique E12 Esprit de compétition E5 Réactivité E13 Motivation E6 Coordination E14 Contrôle émotionnel E7 Tactique E15 Santé E8 Technique E16 Vision globale 24
15 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 14 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 13 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 12 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 11 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 10 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # Joueuses de 1 à 15 9 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 8 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 7 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 6 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # Légende 0 : pas de réponse 5 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 0 1: ☺☺ 4 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 1 2: ☺ # 2 3 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 3 3: 2 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 4 4: # 5 1 # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # 5: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 20 1 2 3 4 5 6 7 8 9 30 1 2 3 4 5 6 7 8 9 40 1 2 3 4 5 Questions de 1 à 45 (numérotées de 10 en 10) Figure 4-1 : Synthèse du questionnaire par joueuse, sous forme cartographique 25
15 # # # # # # # # # # # # # # # # 14 # # # # # # # # # # # # # # # # 13 # # # # # # # # # # # # # # # # 12 # # # # # # # # # # # # # # # # 11 # # # # # # # # # # # # # # # # Désignation des joueuses 10 # # # # # # # # # # # # # # # # 9 # # # # # # # # # # # # # # # # 8 # # # # # # # # # # # # # # # # 7 # # # # # # # # # # # # # # # # Légende 6 # # # # # # # # # # # # # # # # # 0 5 # # # # # # # # # # # # # # # # # 1 2 0 : pas de 4 # # # # # # # # # # # # # # # # # 2 3 réponse 1 :☺☺ 4 3 # # # # # # # # # # # # # # # # # 3 5 2 :☺ 2 # # # # # # # # # # # # # # # # # 4 1 # # # # # # # # # # # # # # # # # 0 5 1 2 6 7 16 26 3 4 5 8 9 10 11 12 13 14 15 Catégories d'exigences Figure 4-2 : Synthèse du questionnaire par exigences, et par joueuses
E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7 E8 E9 E10 E11 E12 E13 E14 E15 E16 27 Figure 4-3 : Synthèse du questionnaire pour l’ensemble de l’équipe Moyenne des questions en fonction des 16 catégories d’exigences
28 Figure 4-4 : Synthèse du questionnaire pour l’ensemble de l’équipe Moyennes des 16 catégories d’exigences
4.3.c. Comparaison congruence / discordance i. joueuses => questionnaire / profils d’exigences leur propre point de vue selon deux méthodes différentes ii. joueuses / entraîneur => profils d’exigences communication /débat entre joueuse et entraîneur quelle implication le résultat i. Questionnaire / profils d’exigences des joueuses Cette partie est abordée en cas de discordance des résultats lors d’une discussion entre la joueuse et l’entraîneur, pour déterminer les incompréhensions, les attentes et les besoins de la joueuse. Les comparaisons pour chaque joueuse ne peuvent être présentés pour des raisons de volume d’informations. Toutefois, et grâce à l’étude de la partie statistique, il ressort que pour la majorité des athlètes, le profil établi ne correspond pas réellement aux résultats obtenus dans les questionnaires. Cette différence peut en partie être attribuée aux interprétations que chacune donne à la formulation de l’enquête. Par ailleurs, une question fait parfois référence à plusieurs exigences. Cette constatation démontre une fois de plus l’importance de la communication entre les sportives et leur préparateur. Des explications de l’entraîneur sont souvent nécessaires. Les attentes sont ainsi plus claires et des réponses appropriées peuvent ainsi être apportées. ii. Comparaison joueuses /entraîneur La comparaison de l’évaluation des participantes à celle de l’entraîneur a pour but d’attirer l’attention sur la congruence ou la discordance de la représentation des 28
aptitudes. Un individu peut en effet, être influencé dans sa motivation ou sa progression, par l’image qu’il a de lui-même, ou par le reflet qu’on lui en donne. Cette démarche offre la possibilité à l’entraîneur d’établir une discussion avec la sportive concernée. Une détermination plus précises des attentes et des requêtes doit permettre l’établissement commun d’un profil concordant.. A ce point de l’étude, seules 15 joueuses figurent dans la représentation des schémas de type « radar ». Une participante aux entraînements en début d’étude a vraisemblablement abandonné. Vu l’implication de Carole Greber, conseillère pour la FSTB, dans la rédaction de ce mémoire et de Anna Bouzelboudjen, auteur de la recherche, l’étude de ces deux cas n’est actuellement pas établie. Un traitement des données sera toutefois possible ultérieurement, avec un profil d’exigences établi par l’ensemble de l’équipe, en lieu et place de celui de l’entraîneur. Un compte rendu aux joueuses des résultats comparatifs sera fait ultérieurement à la remise du projet, et une discussion ouverte, par groupe, pourra être envisagée. Une discussion individuelle avec certaines joueuses est également envisageable, principalement lorsque l’écart entre les autoévaluations et l’évaluation de l’entraîneur est trop important ou pour d’autres cas litigieux. L’interprétation des superpositions de courbes de l’entraîneur ( ) et des joueuses ( ) s’avère vraisemblablement contraignante. La palette de différences et de particularités propre à chaque joueuse souligne à nouveau la variété des capacités des joueuses et de leurs interprétations. De manière globale, cette approche révèle l’importance du travail mental à effectuer avec l’équipe actuelle. Les aptitudes physiques, quel qu’en soit le niveau, risquent d’autant plus d’être diminuées par un manque d’entraînement de cette première dimension. 29
Vous pouvez aussi lire