Télégrammes : Facebook Safety Check mal informé, iPhone 8 de 5 pouces, Galaxy S7 Edge bon dernier - Silicon.fr

 
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Télégrammes : Facebook Safety Check mal
informé, iPhone 8 de 5 pouces, Galaxy S7
Edge bon dernier
Le Safety Check de Facebook mal informé. Plusieurs abonnés ont vu leur smartphone vibrer
montrant que Facebook avait activé sa fonction Safety Check en raison d’une explosion à Bangkok
en Thaïlande. Le réseau social précise que l’information était confirmée par les médias en
l’occurrence la BBC. La twittosphère s’est alors emparée de l’affaire pour en savoir plus sur cette
explosion qu’aucune agence de presse ne mentionne. Après quelques minutes de flottement, il faut
se rendre à l’évidence, Facebook a été berné par une fausse information ou plus exactement par
une vieille information datant d’un an. La firme américaine qui travaille sur ces fausses
informations va être obligée de se pencher de plus près sur ce problème.

Un iPhone 8 de 5 pouces. Les rumeurs vont bon train sur le prochain smartphone d’Apple. Selon
le blog Macotakara qui cite une source de la chaîne de production, les prochains iPhone désignés
comme étant le 7S et le 7S plus devraient s’enrichir d’un troisième terminal doté d’un écran de 5
pouces. De même, on apprend que le duo de caméras iSight ne serait plus installé
horizontalement, mais verticalement. Apple attendra le deuxième trimestre 2017 pour valider ses
orientations de spécifications. Une chose est néanmoins sûre, Apple met la pression sur ses
fournisseurs et notamment Canon Tokki, qui produit les machines « ELVESS OLED » capable de
créer des écrans OLED. On prête à Apple la volonté de doter ses futurs smartphones d’écrans
OLED.

Le Galaxy S7 bon dernier. Décidément Samsung n’est pas épargné pour cette année 2016. Après
les affres du Galaxy Note 7, c’est au S7 et au S7 Edge d’être le bonnet d’âne en matière de capacité
à réparer les smartphones. iFixit, spécialiste du décorticage de terminaux, a dressé son palmarès
des smartphones les plus aisément réparables. En tête de ce classement, on retrouve le LG G5 avec
la note de 8 sur 10. Avec 7 sur 10, les Google Pixel et les iPhone 7 et 7 Plus font partie du trio de
tête. L’iPhone SE reste au-dessus de la moyenne à 6 sur 10. Le carton rouge est donc mis aux deux
smartphones haut de gamme de Samsung, le Note 7 et le S7 Edge. Au premier avec 4 sur 10, il est
reproché la difficulté de remplacer la batterie (qui chauffe ou explose au demeurant). Quant au
second, iFixit lui inflige la note de 3 sur 10 en raison d’un usage trop important de colle rendant
impossible la réparation et le changement de composants.

TCL promet la révolution du mobile avec
ses smartphones BlackBerry
Récemment, BlackBerry a renforcé son partenariat avec le constructeur chinois TCL. Voir à ce
propos notre précédent article « BlackBerry confie ses smartphones à TCL ». Traduction de cet
accord : BlackBerry abandonne purement et simplement le marché des terminaux mobiles. Les
futurs smartphones frappés du logo de la firme seront conçus, assemblés et distribués directement
par TCL.

Une nouveauté importante dévoilée en janvier
TCL Communication Technology assemblait déjà les DTEK50 et DTEK60 du Canadien. Il produit
également les smartphones Alcatel Onetouch. La marque BlackBerry est l’occasion rêvée pour le
constructeur chinois de monter en gamme. Mais aussi d’aborder de nouveaux marchés, comme
celui des smartphones à clavier physique. La firme promet de « dévoiler une première évolution dans
l’industrie mobile ». Ainsi que de nouvelles offres dans le catalogue des smartphones BlackBerry.

« Nous sommes parvenus à un point dans notre industrie où nous devons aller là où aucun autre fabricant de
terminaux mobiles n’a été auparavant. Mais aussi évoluer dans notre façon de servir nos clients et les
consommateurs. La croissance des entreprises et du marché doit aller au-delà de la simple fourniture de
terminaux mobiles axés sur le rapport qualité-prix et doit maintenant inclure un portefeuille beaucoup
plus complet d’appareils et de marques. »

L’avenir de TCL se dessine donc de la sortie : Alcatel Onetouch pour des solutions abordables, au
rapport performances / prix imbattable ; BlackBerry pour des offres premium plus originales.

TCL n’attendra pas le MWC 2017
C’est donc dès le Consumer Electronics Show 2017 de Las Vegas, qui se tiendra début janvier, que
TCL présentera les nouveaux BlackBerry. Des produits qui ne seront peut-être toutefois
commercialisés que début mars, lors du Mobile World Congress 2017 de Barcelone.

Toutes les attentes sont tournées vers ce qui pourrait devenir le DTEK70 : le smartphone
« Mercury ». Ce terminal mobile pourrait signer le retour des téléphones mobiles à clavier
physique intégré. Selon les dernières rumeurs, il proposera un écran 4,5 pouces Full HD, piloté par
un processeur Qualcomm Snapdragon 625 (8 cœurs ARM Cortex-A53 cadencés à 2 GHz). Le tout
devrait être épaulé par 3 Go de RAM et 32 Go d’espace de stockage. Une offre de milieu de gamme
donc, mais avec un facteur de forme original.

Pour plus de détails sur le BlackBerry « Mercury » DTEK70, voir notre précédent article « Un
nouveau BlackBerry à clavier en approche ». Reste à savoir si TCL profitera de l’occasion pour
monter en performances. Avec par exemple des combinés Alcatel ou BlackBerry optant pour des
processeurs plus rapides. Comme le tout nouveau Qualcomm Snapdragon 821. Une puce qui
comprend 4 cœurs Kryo (2 x 2,35 GHz et 2 x 1,6 GHz) gravés en 14 nm. Réponse début janvier.

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Freezes en série pour les smartphones Pixel
de Google
Les smartphones Pixel de Google ont été lancés en grandes pompes début octobre. Voir à ce
propos notre précédent article « Google lance ses concurrents de l’iPhone 7, les Pixel et Pixel XL ».
Particularité intéressante, ces terminaux mobiles sont les premiers signés directement par Google
et non par un constructeur tiers.

Des offres de haut de gamme, mais non dénuées de problèmes. De nombreux utilisateurs
rapportent ainsi des soucis de réactivité de leur Pixel. Des blocages de l’interface ont été
constatés, lesquels peuvent durer jusqu’à plusieurs minutes. Ce problème est celui qui est le plus
signalé par les possesseurs de Pixel. Mais aussi celui qui semble générer le plus d’irritation de la
part des utilisateurs.

Un logiciel serait le coupable ?
Certaines personnes ont pu remarquer que la désinstallation de Google Hangouts permettait de
rendre le smartphone à nouveau pleinement fonctionnel. D’autres sont arrivés au même résultat
en désinstallant Life360. Enfin, certains ont dû faire remplacer leur terminal, qui s’avérait tout
simplement défectueux. Le souci semblerait toutefois plus d’ordre logiciel.

Ce n’est malheureusement pas le seul problème touchant la gamme Pixel. Le microphone tend
ainsi à s’arrêter de fonctionner en pleine conversation. La connectivité 4G a également connu
quelques déboires, tout comme les prises de vue. Des correctifs logiciels ont pu toutefois éliminer
ces divers soucis.

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ATS
Le Galaxy S8 de Samsung gonflé à 8 Go de RAM. Le prochain smartphone du constructeur sud-
coréen devrait embarquer 8 Go de RAM. La mémoire vive serait gravée en 10 nm. C’est la dernière
rumeur véhiculée par le réseau social chinois Weibo. Les premières rumeurs donnaient 6 Go de
RAM. Il semble que Samsung ait envie d’impressionner les utilisateurs. Dans le même temps,
Samsung adopterait le format UFS 2.1 pour son stockage flash. Les informations sur le prochain
navire amiral du constructeur fleurissent avec un processeur plus puissant (Samsung Exynos 9 et
Qualcomm Snapdragon 835), un écran sans bord, plus de sécurité. L’objectif pour Samsung est de
faire oublier le fiasco du Galaxy Note 7.

Plus de 7000 brevets pour IBM en 2016. Big Blue veut garder son titre de numéro un en matière

de brevets pour la 24ème année consécutive. Si en 2015, le nombre de brevets a baissé par rapport à
2014 à 7355 contre 7534, un porte-parole d’IBM a assuré à nos confrères de Venturebeat que plus
de 7000 brevets ont été déposés pour l’année 2016. A noter que sur l’ensemble de ces brevets,
1000 sont directement associés à l’intelligence artificielle ou à l’informatique cognitive (autrement
dit Watson). Un record à mettre en perspective par rapport à d’autres acteurs comme Facebook ou
Amazon revendiquant un millier de brevets au total en 2015.

Apple donne plus de temps sur iOS ATS (App Transport Security). Les développeurs
d’applications iOS vont souffler un peu pour les fêtes de fin d’année. Apple n’exigera plus que leurs

applications communiquent avec Internet de manière chiffrée à partir du 1er janvier 2017. Une date
butoir imposée lors de la dernière WWDC. La firme de Cupertino avait intégré la fonctionnalité ATS
(App Transport Security) au sein d’iOS 9. Devant le peu d’empressement des développeurs à
embarquer cette fonctionnalité, Apple avait donc fixé une date limite pour forcer son adoption. Le
groupe américain a suspendu cette épée de Damoclès pour laisser plus de temps aux
développeurs d’intégrer ATS. Dans son communiqué, il ne fixe plus de date limite.

Brevets : Nokia accroît la pression sur
Apple
En fin de semaine dernière, Nokia se lançait dans une bataille juridique sans précédent contre
Apple, dans le secteur des terminaux mobiles. Voir à ce propos notre précédent article « Nokia et
Apple se lancent dans une bataille autour des brevets mobiles ».
La société finlandaise avait promis d’attaquer Apple sur tous les fronts. Le 21 décembre, elle
annonçait le dépôt de plaintes pour violation de 32 de ses brevets à Düsseldorf, Mannheim et
Munich (Allemagne – 14 brevets concernés), ainsi qu’au Texas (États-Unis – 18 brevets concernés).

D’autres actions sont maintenant annoncées en Italie (4 brevets), en Finlande (3 brevets), aux Pays-
Bas (3 brevets), au Royaume-Uni (3 brevets), en Suède (3 brevets), au Japon (2 brevets), en Espagne
(1 brevet), en France (1 brevet) et à Hong-Kong (1 brevet). L’International Trade Commission
américaine a reçu également une plainte pour la violation de 8 brevets Nokia.

Withings boycotté par Apple
Apple est donc attaqué dans 11 pays différents pour des technologies utilisées dans ses
smartphones. La firme de Cupertino n’est toutefois pas restée inactive. Dès l’attaque initiale, elle
s’insurgeait contre des pratiques jugées dignes d’un ‘patent troll’.

En représailles, Apple a également retiré les solutions connectées du français Withings de sa
boutique en ligne. Cet acteur appartient en effet à Nokia, qui l’a racheté cette année (voir « Withings
passe sous pavillon Nokia pour 170 millions d’euros »).

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Crédit photo : © Laurent Hamels – Fotolia.com

Cyanogen Inc. saborde le projet Open
Source CyanogenMod
« Dans le cadre de la consolidation en cours de Cyanogen, tous les services et les compilations journalières
soutenues par Cyanogen seront supprimés au plus tard le 31/12/2016. Le projet Open Source et le code
source resteront disponibles pour tous ceux qui veulent construire CyanogenMod individuellement, »
pouvons-nous lire sur le blog de la société.

Le dérivé d’Android CyanogenMod, privé du support et des ressources de la société, peut
aujourd’hui être considéré comme mort. L’éditeur, dont le management actuel l’a mené à cette
décision pour le moins regrettable, se coupe toute possibilité de revenir dans la course.

Steve Kondik – créateur du projet (et ex CTO de Cyanogen Inc.) – semble avoir perdu tout espoir
de retour à la normale et indique laconiquement sur Twitter : « Merci pour tout votre soutien pendant
cette difficile période. Il est temps pour la prochaine aventure. :) »
Lineage reprend le flambeau
La communauté CyanogenMod a rapidement annoncé un fork du projet. Un message qu’il sera
difficile de consulter, puisque le site de CyanogenMod semble être hors ligne depuis peu. Simple
panne ou sabotage impardonnable de la part de Cyanogen Inc. ? Nous ne sommes pourtant pas
encore le 31.

Un nouvel OS mobile sera proposé au public : Lineage. « C’est plus qu’un nouveau nom, explique
l’équipe en charge de CyanogenMod. Ce fork reviendra aux racines de l’effort communautaire qui
définissait CyanogenMod, tout en maintenant la qualité et la fiabilité professionnelles à laquelle vous vous
attendez maintenant. »

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Google va lancer deux smartwatches
Android Wear 2.0 en 2017
La plupart des constructeurs lèvent le pied sur le marché des smartwatches, qui donne déjà de
sérieux signes d’essoufflement. À l’exception d’Apple… et de Google.

La firme de Mountain View vient en effet de confirmer qu’elle lancera deux montres intelligentes
au cours du premier trimestre 2017. Ces smartwatches fonctionneront sous Android Wear 2.0, la
nouvelle et très attendue version de l’OS pour montres connectées de Google. Elles ne seront pas
vendues sous la marque Google ou Pixel, mais sous celle de leurs constructeurs, explique The Verge.

Des fonctionnalités avancées seront au menu d’Android Wear 2.0, dont l’arrivée d’Android Pay et
de Google Assistant. L’OS gagnera également en indépendance, les applications n’ayant plus
besoin d’un smartphone pour fonctionner.

Et aussi sur certaines smartwatches existantes
Notons que certaines des anciennes montres Android Wear auront aussi droit à une mise à jour
vers la version 2.0 de l’OS. Mais peut-être pas avec toutes ses fonctionnalités, indique The Verge.
L’adoption d’Android Pay nécessitera par exemple la présence de technologies comme le NFC, qui
ne sont pas présentes dans toutes les montres actuelles.

Google compte donc dynamiser le marché des montres connectées Android. Ceci ne devrait
toutefois pas inquiéter outre mesure Apple, qui gagne aujourd’hui par K.O. Ni même des géants
comme Fitbit, qui écrase Apple comme Google sur le marché de l’informatique vestimentaire (voir à
ce propos l’article « Apple relégué en 4e place du marché du wearable computing »).

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Nokia et Apple se lancent dans une bataille
autour des brevets mobiles
Nokia annonce poursuivre Apple en Europe et aux États-Unis pour violation de plusieurs de ses
brevets. La société passe à l’action en espérant qu’Apple passera à la caisse.

« Au travers de ses investissements soutenus dans la recherche et le développement, Nokia a créé ou contribué
à de nombreuses technologies fondamentales utilisées dans les appareils mobiles d’aujourd’hui, y compris
les produits Apple. Après plusieurs années de négociations en vue de parvenir à un accord pour couvrir
l’utilisation de ces brevets par Apple, nous prenons maintenant des mesures pour défendre nos droits, »
explique Ilkka Rahnasto, directeur des brevets chez Nokia.

Avec la montée des téléphones mobiles, et plus encore celle des smartphones, une déferlante de
constructeurs est arrivée. Le secteur est devenu un véritable Far West, où chacun s’est servi sans
discernement de la propriété intellectuelle de ses concurrents. Nokia semble visiblement décidé à
remettre de l’ordre sur le marché.

La société rappelle que son portefeuille de brevets s’est enrichi en 2013 de ceux de NSN, puis en
2016 de ceux d’Alcatel-Lucent. Le total représente aujourd’hui un investissement de plus de 115
milliards d’euros en R&D. Et des dizaines de milliers de brevets, couvrant des produits comme les
smartphones, tablettes et PC personnels.

Contre-attaque signée Apple
Un premier accord avait été scellé entre Nokia et Apple en 2011. Mais la firme de Cupertino n’a pas
voulu payer pour les autres brevets Nokia utilisés par la suite dans ses produits. D’où l’attaque de
Nokia, avec des plaintes déposées en Allemagne et aux États-Unis, pour violation de 32 brevets.
D’autres dépôts de plaintes devraient suivre.

Apple a immédiatement réagi en dénonçant une conspiration entre Nokia et des acteurs
comme Acacia et Conversant (deux spécialistes de la gestion de la propriété intellectuelle ; aux
yeux d’Apple, des trolls de brevets), qui se seraient ligués pour « extraire et extorquer des sommes
exorbitantes de manière injuste et anticoncurrentielle auprès d’Apple et d’autres fournisseurs innovants de
téléphones mobiles, et finalement des mains des consommateurs de ces produits ».

« La conduite illégale d’Acacia et de Conversant a lieu dans le contexte de l’échec de Nokia en tant que
fournisseur de téléphones mobiles », assène Apple dans sa plainte. Une attaque rude contre un
acteur accusé par la firme de se comporter comme un ‘patent troll’.

En tout état de cause, les sommes demandées par Nokia seraient trop importantes. Ironiquement,
c’est ce qui a été reproché à Apple dans l’affaire l’opposant à Samsung. La firme de Cupertino
demandait alors des réparations supérieures aux bénéfices engendrés par la vente des
smartphones Galaxy concernés. Il en irait de même avec les royalties demandées par Microsoft sur
les smartphones Android. Certaines sources laissent à penser que la somme demandée par
appareil serait parfois supérieure au coût d’une licence de la version mobile de Windows.

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Crédit photo : © Nomad_Soul – Shutterstock

C et P : les premiers smartphones Android
de Nokia ?
Les rumeurs vont bon train concernant la sortie prochaine de smartphones signés Nokia. Seule
certitude, ils seront tous conçus et fabriqués par HMD Global, qui dispose d’une licence
d’exploitation de la marque Nokia.

Il semblerait que le constructeur dévoilera ses premières gammes Nokia lors du MWC 2017 de
Barcelone. Voir à ce propos notre précédent article « Smartphones : Nokia ferait son comeback lors
du Mobile World Congress 2017 ? ».

Un haut de gamme Nokia P
Un site chinois vient de mettre en ligne deux photos du potentiel Nokia P. Un terminal qui serait
animé par un processeur Qualcomm Snapdragon 835, épaulé par 6 Go de RAM. Du haut de
gamme donc pour cette offre. Autre élément de la fiche technique dévoilée par le site, la présence
d’un capteur photo de 23 mégapixels, avec optique Zeiss.

Le châssis de cette machine semble être en aluminium, alors que son écran devrait adopter le
format QHD. Peut-être même avec deux versions de 5,2 et 5,5 pouces. Les caractéristiques de
l’écran du Nokia P n’ont pas été confirmées à ce jour.

Bien entendu, le tout fonctionnera sous Android 7.0, agrémenté des outils de Nokia. De quoi
permettre à la marque de faire la différence sur un marché sursaturé d’offres ? Tout dépendra du
prix du Nokia P.

Du milieu de gamme Nokia C
Sur le segment des smartphones de milieu de gamme, c’est le Nokia C qui devrait être proposé par
HMD Global. Au menu, un processeur Qualcomm Snapdragon 430, assisté de 3 Go de RAM. Là
encore, deux tailles d’écran seraient proposées : 5,2 et 5,5 pouces.

Ce smartphone, nous l’avons déjà évoqué dans nos colonnes : voir l’article « D1C : un smartphone
Android 7.0 signé Nokia ». Toutefois, l’arlésienne D1C pourrait bien prendre une tout autre forme.
Certaines rumeurs ont en effet évoqué récemment une tablette de grande taille et non un
smartphone (lire « Le Nokia D1C sera une tablette Android 13,8 pouces »).

Deux options sont maintenant possibles. Soit aucune de ces rumeurs n’est réellement fondée, soit
HMD Global va décliner les mêmes références et plates-formes techniques dans plusieurs formats
d’écrans pour smartphones ET tablettes. Ce qui serait tout à fait novateur.

Et un faux Z2 ?
Autre terminal mobile, évoqué par nos confrères de Phonandroid, le Nokia Z2 Plus. Ce dernier est
maintenant référencé sur le site Geekbench, avec un score de 5100 points et une fiche technique
de milieu de gamme. Au menu, un processeur Qualcomm Snapdragon 820, 4 Go de RAM et
Android 6.0.1.

Il n’y a pas ici à aller chercher bien loin pour repérer l’erreur de cette fiche de Geekbench. Il est fort
probable en effet que ce soi-disant Nokia Z2 Plus soit en fait le Lenovo Zuk Z2… voir le Z2 Pro.
Volonté manifeste de faire le buzz de la part du testeur ou bête confusion entre les deux marques ?
Une chose est sûre, il semble peu probable que ce Z2 Plus soit effectivement un produit de la
future gamme Nokia. Du moins pas avec cette fiche technique.

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bord à bord
Un nouveau smartphone de milieu-haut de gamme vient de faire son entrée sur le marché, le Zuk
Edge.

La filiale de Lenovo Zuk continue son petit bonhomme de chemin avec des offres premium et d’un
bon rapport qualité-prix. Faute d’être les plus innovantes du secteur. Ce terminal est attendu début
janvier en Chine, au prix de moins de 350 euros.

Le Zuk Edge est dans la droite ligne de la stratégie de la société. Son écran Full HD de 5,5 pouces
occupe la majorité de l’espace présent en façade. Un design bord à bord est de la partie. En version
partielle toutefois, avec un quasi bord à bord sur les côtés, mais des espaces au-dessus et en
dessous de la machine, pour l’écouteur, le capteur d’images et le bouton home. À noter, la batterie
n’affiche que 3100 mAh, ce qui est finalement assez peu pour un écran de cette taille.

Un milieu de gamme premium
Le reste de la fiche technique est correct, avec un Qualcomm Snapdragon 821, 4 Go ou 6 Go de
RAM et 64 Go d’espace de stockage. Les deux capteurs d’images proposent une résolution
respective de 13 et 8 mégapixels.

Bon point, la multiplication des capteurs : capteur d’empreintes digitales, bien entendu, mais aussi
capteur de rythme cardiaque, altimètre et système de mesure des UV.

Le tout fonctionne sous Android 7.0, avec l’interface ZUI. Suite aux déboires de Cyanogen Inc.,
aucun modèle Cyanogen OS n’est annoncé. Dommage.

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eSIM : pourquoi la carte SIM embarquée
fait saliver Gemalto
L’Embedded SIM, ou eSIM, est une puce SIM d’opérateur mobile soudée à la carte mère de l’objet à
connecter. Les constructeurs automobiles ont été les premiers industriels clients de l’eSIM pour des
questions de fiabilité du composant en regard des vibrations et risques de chocs des véhicules. A
partir du 31 mars 2018, les constructeurs devront en effet intégrer aux véhicules neufs le dispositif
européen eCall qui permet de contacter automatiquement les secours en cas d’accident. Présentée
sous le nom de MIM (Machine Identification Module), la SIM soudée est avant tout utilisée dans le
secteur du M2M (Machine to Machine). Elle répond à un certain nombre de critères de résistance
(aux températures, vibrations, etc.) et de durée de vie.

Moins soumis à des problématiques de fiabilité mécanique, les constructeurs de terminaux mobiles
ne s’en sont pas moins penchés sur l’eSIM. Si celle-ci présente l’occasion d’améliorer le design de
leurs dispositifs, ils y voient surtout l’opportunité d’entrer en relation directe avec le consommateur
final sans passer par le filtre des opérateurs. Il suffirait au constructeur d’intégrer une offre de
forfaits mobiles dans laquelle l’utilisateur du smartphone piocherait au gré de ses besoins et
humeurs. L’avantage pour ce dernier ? Il n’aurait pas à gérer le renouvellement de la SIM en cas de
changement d’opérateur, qui pourrait donc se faire instantanément.

Les opérateurs n’ont pas tardé à réagir pour prévenir ce risque de transformation du marché.
Après la standardisation de la MIM en 2010 (format MFF2), la GSMA (l’association des opérateurs
mobiles) a travaillé en 2014 sur le téléchargement à distance des identifiants de connexion sur la
MIM. En novembre 2016, la GSMA livrait la version 2 des spécifications de l’eSIM destinée aux
usages grand public, comme les montres connectées (la Samsung Gear S2 étant la première à
embarquer une eSIM).

350 opérateurs interconnectés
Ces spécifications dites RSP (pour Remote SIM provisioning) mettent en œuvre le téléchargement à
distance et de manière sécurisée de l’ensemble des paramètres de l’opérateur dans l’eSIM. Alors
que, jusqu’à présent, la SIM amovible est personnalisée en usine par le fabricant de la carte SIM
selon les paramètres d’identification de connexion fournis par l’opérateur. Encore faut-il que le
constructeur de l’eSIM fournisse le service de mise à jour de la carte en tant qu’intermédiaire entre
le constructeur du terminal qui l’embarque et l’opérateur.

Concrètement, le service Cloud de téléchargement des identifiants de connexion lié au RSP peut
être géré soit par un regroupement d’opérateurs (comme la GMA en Europe), soit par un tiers
technique qui propose un Trusted Service Hub, un « hub » d’interconnexion entre les opérateurs
et les fabricants de terminaux. C’est le cas chez Gemalto qui, dès les années 90, a développé
nombre de logiciels et de services pour permettre aux opérateurs de déposer à distance les
paramètres de personnalisation des SIM commandées. Aujourd’hui, l’industriel français propose
On Demand Connectivity (ODC), la version commerciale du RSP. Et, avec 350 opérateurs dans le
monde aujourd’hui interconnectés à ses plates-formes de production de cartes SIM, Gemalto part
avec un avantage certain sur le marché de l’eSIM.

Un marché naissant encore difficile à évaluer. Il est certain qu’il touche désormais à celui de
l’Internet des objets (IoT) et ses dizaines de milliards d’appareils qui seront connectés au cours de la
prochaine décennie, selon les analystes. Mais combien embarqueront une eSIM ? Notamment
parmi les smartphones qui se passeront alors de carte SIM ? Malgré le risque d’une diminution de
la production des puces amovibles, Gemalto voit dans l’eSIM un nouveau levier de développement.
Livraisons des premiers projets en 2017
D’abord parce que, avec la multiplication et la diversification des objets à connecter bien
supérieures à celles des seuls smartphones, la demande en eSIM va considérablement se
développer. Particulièrement dans le monde industriel. De plus, dans une période de transition, les
fabricants pourraient produire des smartphones embarquant l’eSIM en plus de la SIM classique, le
prix de la puce étant négligeable en regard du coût total des composants (ce qui est moins vrai
dans les téléphones mobiles de base). Ensuite, la production de plus d’un milliard de smartphones
annuelle assure une production des eSIM plus élevé encore que le renouvellement des SIM. Enfin,
l’offre ODC fournira à Gemalto une nouvelle source de revenus liés aux services de téléactivation
des eSIM.

Il reste néanmoins à déterminer quand le marché de l’eSIM et de la MIM prendra le pas sur celui de
la SIM classique. L’industriel préfère ne pas s’engager sur des prévisions publiques avant
septembre 2017. Philippe Vallée, le PDG de Gemalto, laisse entendre que la mise en place du
marché prendra du temps car il nécessite notamment la refonte du système de facturation des
opérateurs et celle de leur réseau d’authentification. Notamment pour pouvoir gérer plusieurs
identifiants (smartphone, montre connectée, automobile et autres terminaux au sein du foyer
familial) dans un compte utilisateur unique. Ce qui demande un à deux ans de développement,
sachant que certains acteurs sont déjà avancés sur la question.

2017 devrait s’inscrire comme l’année de livraison des projets. Gemalto revendique aujourd’hui une
vingtaine de références dont Orange, Samsung, ZTE, PSA, Alibaba, China Telecom ou Huawei
notamment. De quoi espérer la livraison de dizaines, voire centaines, de millions d’eSIM dans le
monde dès 2018.

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Cap sur la sécurité pour le Galaxy S8 de
Samsung
Suite au fiasco du Galaxy Note 7, Samsung Electronics cherche à se refaire une santé. Via son
prochain smartphone haut de gamme, le Galaxy S8. Avec un teaser lors du CES de Las Vegas et
une présentation officielle lors du Mobile World Congress de Barcelone ?
Le nouveau vaisseau amiral de la firme devrait mettre l’accent sur la sécurité. Avec la présence à la
fois d’un lecteur d’empreintes digitales (situé à l’arrière du terminal ?) et d’un scanner d’iris. La face
avant du smartphone devrait présenter un écran allant bord à bord… Dans toutes les directions.
Ce qui suppose l’absence du bouton physique en façade.

Côté technologies, le Bluetooth 5.0 devrait être un des invités surprise de cette nouvelle
génération de Galaxy S. Rien de transcendant n’est toutefois attendu côté WiFi et 4G.

Deux options pour les processeurs
Comme nous l’évoquions précédemment, jusqu’à 6 Go de RAM et 256 Go d’espace de stockage
seront proposés sur ce smartphone extrême. Voir à ce propos notre précédent article « Samsung
Galaxy S8, maxi mémoire et maxi stockage ».

Côté processeurs, deux solutions sont attendues : une puce Samsung Exynos 9, pour la majorité
des terminaux, et un Qualcomm Snapdragon 835 sur certains marchés spécifiques. Un classique
de la part de Samsung, qui mixe ses puces et celles de ses partenaires sur les Galaxy S.

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Télégrammes : Backdoor chinoise chez
Android, Evernote rétropédale, Pokémon
Go star de Google 2016, Facebook
outsource sur les fake news
700 millions de smartphones Android victimes d’une backdoor chinoise. La backdoor Android
de la firme chinoise Adups Technology découverte en novembre dernier par Kryptowire pourrait
avoir touché plus de modèles de smartphones que précédemment annoncé. Et aux constructeurs
BLU, Infinix, Doogee, Leagoo, Iku, Beeline et Xolo initialement cités s’ajouteraient aujourd’hui des
marques moins « exotiques » comme Archos, Lenovo, ZTE ou encore le fournisseur de
composants Mediatek, rapporte la firme de sécurité Trustlook. Au total, 43 fabricants de
téléphones (ou de composants) ont installé le firmware d’Adup dans leurs produits. Rappelons que,
si le logiciel sert à l’origine à réaliser des mises à jour de firmware par les airs (FOTA), il permet
également de récupérer les échanges de SMS, les contacts, l’historique des appels, les identifiants
de la SIM (IMSI) et du téléphone (IMEI) aux dépens des utilisateurs et des constructeurs. Pas moins
de 700 millions de terminaux Android seraient ainsi à la merci des indiscrétions de l’éditeur chinois
incriminé.

Evernote fait machine arrière. Hier, nous vous faisions part de changement dans la politique de
confidentialité d’Evernote. Pour améliorer son service de machine learning, la firme s’octroyait le
droit de lire les notes non chiffrées des utilisateurs sans leur demander la permission. Une décision
qui a provoqué un tollé auprès des utilisateurs avec des menaces de quitter définitivement le
service à partir de janvier date à laquelle les modifications entreront en vigueur. Face à cette
révolte, Evernote renonce à ce que ses employés puissent lire les notes des utilisateurs. «« Nous
sommes ravis de ce que nous pouvons offrir aux clients d’Evernote, grâce à l’utilisation de
l’apprentissage automatique, mais nous devons demander la permission, et ne pas supposer que
nous l’avons. Nous sommes désolés d’avoir déçu nos clients, et nous sommes en train de revoir
notre politique de confidentialité », précise le CEO dans une note.

Pokémon Go star de Google 2016. Pokémon Go, iPhone 7 et Donald Trump constituent dans
l’ordre les trois premières requêtes le plus saisies sur Google à l’échelle planétaire en 2016,
rapporte le moteur de recherche (qui arrête ses statistiques en novembre alors que l’année n’est
pas finie et qu’on n’est jamais à l’abri du pire). Les disparitions de David Bowie et Prince ne portent
les saisies liées à ces artistes qu’en 6e et 4e places respectivement. Hillary Clinton ne figure même
pas dans les dix premières demandes. Mais elle arrive en seconde position, derrière son heureux
rival à l’élection présidentielle, dans la catégorie People. En toute logique « US Election » fait la Une
de la catégorie News. Et les requêtes liées au Brexit se positionnent en troisième position derrière…
les Jeux Olympics de Rio. On notera que le Tour de France a la côte puisqu’il se classe sur la
troisième marche du podium des événements sportifs. Mais les cyclistes ont moins passionné que
les footballeurs de l’Euro 2016 qui pointe à la première place des événements sportifs pour les
requêtes réalisées en France.

Facebook outsource le contrôle des fausses informations. Mark Zuckerberg a dévoilé un peu
plus ses intentions pour éviter les faux contenus sur le réseau social. Et il est question d’avoir
recours à des prestataires externes pour valider l’authenticité des informations. Les organisations
tierces sur lesquelles Facebook s’appuiera auront la particularité d’avoir adhéré aux principes de
l’International Fact-Checking Network, réseau mondial supervisé par le groupe Poynter. Elles se
seront donc engagées à utiliser une méthodologie standardisée pour la vérification des sources,
tout en acceptant de faire preuve de transparence sur leur financement ou encore leur
organisation structurelle, explique ITespresso. Sur les 43 signataires recensés au 15 décembre,
aucun n’est basé en France. Autour de nous, on citera Pagella Politica (Italie), El Objetivo La Sexta
(Espagne), Full Fact (Royaume-Uni), Observador (Portugal), Valheenpaljastaja (Finlande) et
TheJournal.ie (Irlande).
Verizon bloquera les Galaxy Note 7
américains… après les fêtes
Nous l’apprenions en début de semaine, Samsung a décidé de bloquer la charge des Galaxy Note
7 aux États-Unis. Via la diffusion d’une mise à jour létale dédiée à ce smartphone retiré du marché
suite à des soucis de surchauffe.

Problème pour le constructeur coréen, l’opérateur Verizon refuse de diffuser ce ‘correctif’, du
moins pendant les périodes de fêtes de fin d’année. Voir à ce propos notre précédent article
« Samsung va bloquer les Galaxy Note 7 à distance aux US… mais sans Verizon ».

Blocage le 5 janvier 2017
Le répit sera toutefois de courte durée pour les possesseurs de la phablet la plus chaude du
moment. L’opérateur la désactivera en effet à distance le 5 janvier prochain. Voici ce que nous
pouvons maintenant lire sur la page du site de Verizon dédiée au rappel du Galaxy Note 7 :

« Samsung publiera une mise à jour du logiciel du Note 7 le 19 décembre. Cette mise à jour empêchera
l’appareil de se recharger et éliminera la possibilité pour lui de fonctionner en tant que terminal mobile.

Verizon ne livrera pas cette mise à jour logicielle sur votre appareil avant le 5 janvier 2017. Nous voulons vous
assurer que vous pourrez contacter votre famille, les premiers secours et les services médicaux d’urgence
pendant les déplacements liés aux fêtes de fin d’année.

Toutefois, nous vous invitons à cesser d’utiliser votre Note 7, à l’échanger pour un autre appareil et à nous le
renvoyer. »

L’opérateur rappelle qu’en cas d’échange du smartphone pour un autre modèle de chez Samsung,
100 dollars seront versés en compensation (25 dollars en cas d’achat d’un smartphone d’une
marque concurrente).

Les autres opérateurs suivent
La plupart des autres opérateurs télécoms américains suivent la ligne de Verizon. AT&T bloquera
les Galaxy Note 7 le 7 janvier et Sprint le 8. Seul T-Mobile sera plus prompt à réagir, en diffusant la
mise à jour dès le 27 décembre. Aucun opérateur ne semble vouloir prendre le risque de
mécontenter ses clients avant Noël, en respectant la date du 19 décembre (soit lundi prochain)
préconisée par Samsung.

La grande question est maintenant de savoir quelle option choisira le constructeur pour l’Europe…
et la France. La firme a déjà fait des annonces pour les États-Unis et l’Australie (pour l’Australie,
voir l’article « Le Galaxy Note 7, bientôt interdit de réseau mobile »). Mais la situation sera plus
complexe en France.

Rappelons en effet que – contrairement aux États-Unis – une grande partie des abonnements
mobiles français sont sans engagement et donc sans téléphone associé. Difficile dans ces
conditions pour un opérateur de diffuser une mise à jour rendant inopérant un smartphone qu’il
n’a pas vendu à son client. Et sur lequel il n’a donc absolument aucun droit de regard.

Reste que Samsung pourra aller toquer une porte plus haut. Et demander aux autorités françaises
de bloquer l’ensemble des Galaxy Note 7 encore en circulation dans l’Hexagone.

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Crédit photo : © Christophe Lagane – Silicon.fr

BlackBerry confie ses smartphones à TCL
L’avenir des smartphones BlackBerry devrait être assuré pendant de longues années. Un accord
de partenariat étendu a en effet été signé entre la firme canadienne et le constructeur chinois TCL.

TCL était déjà à la manœuvre pour les terminaux mobiles DTEK50 et DTEK60. Et il devrait être le
constructeur du prochain smartphone BlackBerry. Le probable DTEK70, dont nous évoquions la
possible sortie début 2017 dans l’article « Un nouveau BlackBerry à clavier en approche ».

Le constructeur va maintenant directement prendre en charge la conception, la construction, la
distribution et la vente des smartphones BlackBerry. Alors que BlackBerry se concentrera sur les
logiciels et les services. Les outils logiciels du Canadien seront bien entendu intégrés aux DTEK de
TCL.

TCL = hardware / BlackBerry = software
« BlackBerry continuera de contrôler et de développer ses solutions logicielles et de sécurité, de servir ses
clients et de maintenir les logiciels de sécurité BlackBerry. Tandis que TCL Communication gérera toutes les
ventes et la distribution et fera office de distributeur mondial pour les nouveaux appareils mobiles BlackBerry,
» peut-on lire sur le communiqué de BlackBerry.

TCL est à ce jour le dans le top 10 des constructeurs de terminaux mobiles dans le monde ; 4e en
Amérique du Nord.

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Télégrammes : Linky sans danger, Galileo
enfin là, le Président de la FCC s’en va,
Nokia rachète Deepfield
Les compteurs Linky inoffensifs. Après l’ANFR, c’est au tour de l’ANSES (Agence nationale de
sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de dédouaner Linky. Dans un
rapport, l’agence écarte tout risque sanitaire lié aux compteurs intelligents. Pour l’ANSES, « les
niveaux d’exposition au champ électromagnétique produit par le compteur sont très inférieurs aux valeurs
limites d’exposition réglementaires ». Et, pour être plus percutant, elle indique que « les compteurs Linky
sont à l’origine d’une exposition comparable à celle d’autres équipements électriques déjà utilisés dans nos
maisons depuis de nombreuses années, comme la télévision, le chargeur d’ordinateur portable ou la table de
cuisson à induction ». Il reste à savoir si ces différentes prises de position vont rassurer les citoyens
et les collectivités locales, notamment ceux ou celles qui refusent l’installation de ces compteurs.

L’Europe a son GPS. Il aura fallu 17 ans mais c’est fait ! Le service de géolocalisation européen
Galileo est désormais actif depuis aujourd’hui, jeudi 15 décembre. Il vient épauler, voire
concurrencer, le GPS américain, le Glonass russe et le Beidou chinois. Aujourd’hui dotée de 18
satellites, l’infrastructure spatiale fournit pour l’heure ses « services initiaux » de navigation, d’appui
aux opérations d’urgence, de meilleure synchronisation pour les infrastructures critiques ou encore
de sûreté accrue pour les pouvoirs publics avec le PRS (Public Regulated Service). Pour l’heure,
seule une poignée de personnes peuvent profiter du « GPS européen » : les détenteurs d’un
smartphone Aquaris X5 Plus du constructeur espagnol BQ, le seul à intégrer une puce
interopérable avec Galileo. A terme, en 2020, le réseau comptera 30 satellites. Il affichera une
précision de localisation de quelques mètres qui ne sera égalée qu’à partir de GPS III. Parti (très) en
retard, Galileo devrait donc rattraper et même dépasser ses concurrents. A condition que, d’ici
quatre ans, l’écosystème se mette en branle pour étoffer l’offre de smartphones et de systèmes de
navigation compatibles. Sinon, ce serait un beau gâchis de 10 milliards d’euros, la somme investie
dans le projet.

Le président de la FCC s’en va. Après avoir prêté serment le 20 janvier prochain, Donald Trump, le
nouveau Président des Etats-Unis, devra remplacer la chaise vide laissée par Tom Wheeler. En effet,
le patron du régulateur américain des télécommunications a choisi cette date pour s’en aller.
Légalement, il pouvait poursuivre son mandat jusqu’en 2018. Mais le Congrès à majorité
républicaine a décidé de ne pas reconduire un membre de la FCC d’obédience démocrate, Jessica
Rosenworcel, dont le mandat arrivait à échéance à la fin de l’année. Politiquement en minorité, Tom
Wheeler n’avait donc d’autre choix que de partir. Il avait été nommé en 2013 par Barack Obama.
Outre les prises de positions pro-consuméristes de la FCC, la mandature de Tom Wheeler a été
marquée par l’adoption du principe de neutralité du Net. Un principe sur lequel Donald Trump
pourrait revenir, malgré des décisions de justice le validant.
Nokia se renforce dans l’analyse du réseau. Nokia vient d’annoncer le rachat de Deepfield.
Fondée en 2011 et basée au Michigan, cette société, qui emploie 65 personnes, est spécialisée dans
l’analyse des performances en temps réel du Cloud, des applications et du réseau IP. La technologie
développée permet notamment le pilotage des contrôleurs SDN pour automatiser la
reconfiguration du réseau. Des solutions qui visent à renforcer les datacenters des fournisseurs
d’accès, des services Cloud, et des grandes entreprises IT, y compris contre les attaques DDoS.
Comcast, Zayo ou Time Warner Cable sont notamment clients de Deepfield. Le montant du rachat
n’a pas été révélé.

Faute de smartwatches, Fitbit veut cibler
les feature watches
La semaine passée, Fitbit a confirmé le rachat de Pebble. Uniquement les actifs logiciels, les
smartwatches du constructeur passant purement et simplement à la trappe. Voir à ce propos notre
précédent article « Fitbit confirme l’achat et l’arrêt des smartwaches Pebble ».

Avec 5,3 millions de produits vendus, Fitbit est le leader de l’informatique vestimentaire (wearable
computing). Essentiellement avec des moniteurs d’activité physique, prenant la forme de bandes
ou de montres. Nous restons toutefois loin des véritables montres connectées, comme la Watch
d’Apple.

James Park, CEO de Fitbit, n’écarte toutefois pas la présentation de montres aux fonctionnalités
plus riches. Il indique ainsi que les produits du constructeur « deviendront plus sophistiqués au fil du
temps » et que le rachat de Pebble permettra de proposer « une grande variété d’applications,
développées par nous ou à l’aide de partenaires ».

Feature watches
La piste des smartwatches, des montres connectées capables d’accueillir de nouvelles applications
accessibles sur catalogue, semble toutefois pour le moment écartée.

« Nous ne pensons pas qu’il y ait un produit dans les smartwatches qui soit capable de combiner des usages
génériques, des fonctionnalités de santé et de forme physique, un design industriel et une longue autonomie
sur batterie », analyse le patron de Fitbit. Faute de technologie adaptée, l’arrivée des smartwatches
serait donc encore prématurée. Fitbit semble visiblement leur préférer des montres évoluées de
type feature watches.

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Samsung va bloquer les Galaxy Note 7 à
distance aux US… mais sans Verizon
Le premier décembre, nous apprenions que les opérateurs australiens allaient couper l’accès au
réseau pour les Galaxy Note 7. Samsung souhaite ainsi pousser les derniers utilisateurs
récalcitrants de ce smartphone défectueux à accepter son rappel. Voir à ce propos notre précédent
article « Le Galaxy Note 7, bientôt interdit de réseau mobile ».

The Verge indique que la firme va également désactiver le Note 7 sur le sol américain. Et ce à
compter du 15 décembre prochain. Soit ce jeudi. Samsung rendra purement et simplement son
smartphone inopérant. Un utilisateur a ainsi reçu l’alerte suivante sur son Note 7 : « En date du 15
décembre, Samsung modifiera le logiciel pour empêcher la recharge du Galaxy Note 7. Le téléphone ne
fonctionnera plus. »

Des mesures extrêmes donc. Les utilisateurs ne pourront toutefois pas dire qu’ils n’ont pas été
prévenus. Un message relatif au rappel du smartphone apparaît en effet à chaque allumage de
l’écran du Note 7.

Verizon refuse de bloquer les Note 7
L’opérateur Verizon a confirmé que cette mise à jour serait prochainement diffusée sur les Galaxy
Note 7. Mais pas via son réseau.

« Verizon ne prendra pas part à cette mise à jour en raison du risque supplémentaire que cela pourrait poser
aux utilisateurs de Galaxy Note7 qui n’ont pas d’autre terminal à leur disposition. Nous ne pousserons pas
une mise à niveau logicielle qui éliminera la capacité du Note 7 à fonctionner au cœur de la saison des
fêtes de fin d’année. Nous ne voulons pas qu’il soit impossible de contacter sa famille, des secours ou des
professionnels de santé en cas d’urgence. »

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