THE SEA WITHIN - WWW.KVS.BE Voetvolk / Lisbeth Gruwez
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THE SEA WITHIN Voetvolk / Lisbeth Gruwez 22 > 24.11.2018 WWW.KVS.BE V.U. Merlijn Erbuer - Arduinkaai 7 - 1000 Brussel © Danny Willems
INVITATION DE PRESSE PREMIÈRE 22.11.2018 - 20:00 - KVS BRUSSEL THE SEA WITHIN Voetvolk / Lisbeth Gruwez “De nos jours nous abandonnant son propre ordre. Toujours aussi réussissons très bien à démonter les vivace et intense, mais au lieu de se focaliser sur l’individu, elle veut que les danseurs s’immergent choses mais nous oublions dans un paysage étendu et inhalant. trop souvent de les remonter.” - Lisbeth Gruwez C’est en partie pour cela que Gruwez ne danse pas elle-même sa chorégraphie, et ceci pour la À présent que Lisbeth Gruwez a achevé son première fois dans sa carrière ; en revanche elle ‘triptyque du corps extatique’ – les représentations a sélectionné un ensemble de dix danseuses. internationales très acclamées It’s going to get Dix puissantes fleurs de lotus qui symbolisent worse and worse and worse, my friend, AH/HA l’union. Elles présentent un rite nouveau et et We’re pretty fuckin’ far from okay –, elle veut contemporain, le ‘nous’ embrassant le ‘je’. changer radicalement de cap. Comme à l’accoutumée, la musique est du Les chorégraphies éruptives auxquelles elle doit compagnon habituel de Gruwez, Maarten sa réputation en fer (Peter Verhelst a qualifié Van Cauwenberghe, qui cette fois-ci est assisté Gruwez de ‘bombe atomique’) cèdent à présent la par Elko Blijweert et Bjorn Eriksson. Des place à un magma bouillonnant. The Sea Within synthétiseurs minimalistes et un jeu pimenté est un spectacle magnétisant dans lequel Gruwez entraînent leur création sonore électrique s’abstient volontairement de réfréner le chaos, lui jusqu’au fond de vos sens.
“The Sea Within already is dance performance of the year” - Het Nieuwsblad The Sea Within, une véritable bombe 100 % féminine, d’une insolente sensualité. L’engagement maximal des danseuses, leurs corps habités et leurs visages irradiants forment un halo fascinant et magnétique. - Res Musica “The Sea Within won’t let go of you.” - De Volkskrant © DANNY WILLEMS
« THE SEA WITHIN » DE LISBETH GRUWEZ Ouverture des Rencontres Chorégraphiques avec la rassemble, pour former une vague, celle de l’océan première mondiale d’un puissant travail au féminin mais aussi à la manière de Bill Viola que Gruwez cite sur le collectif comme élément clé de son univers artistique. Le lien avec l’eau se vit ici de l’intérieur, surtout chez Chen‑Wei Ce ne fut pas une soirée ordinaire. Plutôt une de Lee, ancienne interprète au sein de la Batsheva et forte celles où le suspense est palpable, où la présence de d’une étonnante capacité à ne pas danser, mais devenir nombreux directeurs de festivals internationaux fait l’élément. monter les enchères. Lisbeth Gruwez se montra prête à prendre tous les risques. Sa première pièce qu’elle C’est dans cet art de la transformation qu’on décèle tout n’interprète pas elle‑même allait frapper un grand le sens de ce travail sur les registres de mouvement qui coup. Celle qu’on avait découverte comme soliste de existent dans la nature, à savoir le staccato, la fluidité, Jan Fabre, glissant dans l’huile d’olive (Quando l’uomo le lyrisme, l’immobilité dans le mouvement et le principale é une donna) serait‑elle assez trempée pour désordre, permettant à chaque danseuse de trouver relever son plus grand défi? un univers avec lequel elle entre particulièrement en fusion. Une pièce de plus d’une heure, pour dix danseuses, au sujet incertain....The Sea Within : Une mer intérieure, A l’annonce du projet, Gruwez avait reçu cinq cent vaste, changeante, comme la mer qui berce le littoral candidatures. Et il faut encore relever l’étonnante ou forme les tsunamis, tantôt emplie de romantisme, présence de Charlotte Petersen, puissante et quasiment tantôt mortelle, la mer qui nous rappelle que chaque une ballerine, et donc aux antipodes des stéréotypes. pièce nouvellement créée prend le risque de n’être « J’ai spécifiquement recherché des interprètes qui sont qu’une goutte dans un vaste océan chorégraphique. puissantes et vulnérables en même temps », explique Gruwez. Dix femmes donc, qui ne se ressemblent guère, dix personnes aux cultures et morphologies si différentes, The Sea Within part donc de strates très intimes, mais portées par un même souffle, chacune affirmant appelées à remonterbà la surface pour élever les sa liberté pour la mettre au service d’un collectif, dans rapports entre les danseuses, dans desbséances une sincérité totale et un engagement sans réserve. d’entraînement quotidiennes. Le résultat de cette Mais un collectif doit d’abord se former, et c’est ce démarchebest une grande liberté qui ne nuit en rien processus qui est mis en évidence, au début de la pièce à l’harmonie du groupe. Aubcontraire, la puissance quand les danseuses entrent dans la danse l’une après du collectif et la force de chacune sebsoutiennent et se l’autre, pour ne plus se quitter jusqu’à leur envol final. magnifient mutuellement. DES INTERPRÈTES D’EXCEPTION UNE HISTOIRE DE CONNEXIONS Cherish Menzo, passé par des collaborations avec « J’ai construit une communauté de femmes qui se Nicole Beutler et Eszter Salamon, pourrait ici faire renforcent et se guérissent mutuellement. /.../Je crois figure de danseuse étoile, si ce n’est d’étoile de mer, aux femmes en tant que force de liaison. Grâce à la tellement elle sait déformer, en articulant et ralentissant femme, je me suis tout de suite retrouvé avec la matière ses mouvements, le rapport à la gravité. Seule au centre organique et même avec le végétal », écrit Gruwez. Par du plateau, elle ouvre la pièce en faisant basculer le grand nombre d’interprètes, The Sea Within permet l’étendue de l’espace et du temps. Une par une, les de vivre un état tribal, celui d’une communauté reliée autres s’installent et s’emparent d’un espace, dans aux origines de la vie et du vivre‑ensemble, mais aussi l’équilibre d’une coexistence non sociale, comme celle d’incarner la mer, le vent ou le battement de son propre de la flore marine. coeur, de naviguer sur sa propre mer intérieure. Un vent se lève et imperceptiblement, le groupe se C’est une histoire de traits d’union et d’empathie:
Retrouver le lien avec ce qui sommeille au fond de parties charnières de la création musicalevde Maarten chacune, fut‑ce un univers violent et conflictuel Van Cauwenberghe, très inspirée et en harmonie ou nocturne et traumatique, un tournoiement à absolue avec la danse. Et ce qui étonne, dans The Sea la manière des derviches ou une marche festive, Within, est aussi le naturel des transitions entre les mais transfigurée par un ralenti collectif des plus ambiances, qu’elles soient violentes ou méditatives, organiques. Sans imposer un discours, sans jamais plus individuelles ou plus fusionnelles, dramatiques signer un manifeste sur la condition féminine, Gruwez ou bucoliques. Cette fluidité fait écho à la mer qui, elle creuse les archétypes de l’humanité. aussi, sait changer d’état tout en restant elle‑même. Les interprètes sont ici également liées par leur Danser Canal Historique - Thomas Hahn souffle et murmures,vqui prennent en charge des 16.05.2018 © DANNY WILLEMS
VOETVOLK est une compagnie contemporaine de danse et de performances, créée en 2007 par la danseuse/chorégraphe Lisbeth Gruwez et le compositeur/musicien Maarten Van Cauwenberghe, qui se sont connus en compagnie de Jan Fabre. Avec Fabre ils ont mis en scène As long as the world needs a warrior’s soul, Je suis sang et le célèbre solo Quando l’uomo principale è una donna. Sous le nom de Voetvolk ils ont déjà donné neuf représentations, dont cinq sont toujours en tournée : l’installation hypnotique Penelope, le bijou intimiste Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan et le ‘triptyque du corps extatique’, qui se compose de It’s going to get worse and worse and worse, my friend, AH/HA et We’re pretty fuckin’ far from okay. Toutes les représentations se caractérisent par un dialogue hors du commun entre la danse et la musique : Gruwez et Van Cauwenberghe s’enflamment mutuellement avec pour but d’atteindre une symbiose parfaite entre l’auditif et le visuel/ matériel. Leur oeuvre a déjà sillonné la moitié du monde et a entre autres été présentée au Festival d’Avignon, à la Biennale de Venise et au Guggenheim de Bilbao CONCEPT & CHORÉGRAPHIE LISBETH GRUWEZ MUSIQUE & CONCEPTION SON MAARTEN VAN CAUWENBERGHE, ELKO BLIJWEERT & BJORN ERIKSSON INTERPRÉTATION ARIADNA GIRONÈS MATA, CHARLOTTE PETERSEN, CHERISH MENZO, DANIELA ESCARLETH ROMO POZO, FRANCESCA CHIODI LATINI, JENNIFER DUBREUIL HOUTHEMANN, NATALIA PIECZURO, SARAH KLENES, SOPHIA MAGE & CHEN-WEI LEE DRAMATURGIE BART MEULEMAN RÉPÉTITEURR LUCIUS ROMEO-FROMM CONCEPTION LUMIÈRES HARRY COLE SCÉNOGRAPHIE MARIE SZERSNOVICZ DIRECTEUR TECHNIQUER THOMAS GLORIEUX DIRECTEUR DE PRODUCTION ARNAUD VANRAFELGHEM ASSISTANT À LA COMMUNICATIONDAAN BORLOO PRODUCTION VOETVOLK VZW COPRODUCTION KVS, FESTIVAL DE MARSEILLE / THÉÂTRE LE MERLAN, RENCONTRES CHORÉGRAPHIQUES INTERNATIONALES DE SEINE- SAINT-DENIS, TANDEM ARRAS-DOUAI, THEATER FREIBURG, LE FOND DU DOTATION DU QUARTZ, LA ROSE DES VENTS, THEATER IM PUMPENHAUS, JULIDANS, KUNSTFEST WEIMAR, CNN NANTES, CDC TOULOUSE, TANZ IM AUGUST / HAU HEBBEL AM UFER BERLIN, VOORUIT / CAMPO, CHARLEROI DANSE & KEY PERFORMANCE RÉSIDENCES TROUBLEYN | JAN FABRE, CHARLEROI DANSE, KUNSTENCENTRUM BUDA & KVS AVEC LE SOUTIEN DE KUNSTENCENTRUM NONA, DE VLAAMSE GEMEENSCHAP EN DE VLAAMSE GEMEENSCHAPSCOMMISSIE, DE TAX SHELTER-MAATREGEL VAN DE BELGISCHE OVERHEID PLUS D’INFOS INFO@VOETVOLK.BE WWW.VOETVOLK.BE WWW.KVS.BE © DANNY WILLEMS
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