TONHALLE ORCHESTER ZÜRICH - Sa. 28 fév.
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SAISON 2014/2015 Sa. 28 fév. 18H00 ORCHESTRES INVITÉS TONHALLE ORCHESTER ZÜRICH Orchestre de la Tonhalle de Zurich Yuja Wang, piano Lionel Bringuier, direction
SERGUEÏ RACHMANINOV (1873-1943) Concerto pour piano n° 3, en ré mineur, op. 30 I. Allegro ma non troppo II. Intermezzo : Adagio – Attaca subito III. Finale : Alla breve [39’] — Entracte — IGOR STRAVINSKY (1882-1971) L’Oiseau de feu (Suite d’orchestre n° 2, de 1919) I. Introduction ; l’Oiseau de feu et sa danse ; variation de l’Oiseau de feu II. Ronde des princesses. Khovorode III. Danse infernale de Kastcheï IV. Berceuse V. Finale [23’] MAURICE RAVEL (1875-1937) La Valse, poème chorégraphique pour orchestre [12’] L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon. Licences n° 1064009–1064010–1064011
SERGUEÏ RACHMANINOV la chanson lyrique paysanne russe. Ce thème, présenté dans un coloris de bois tchaïkovskien, est suivi de libres varia- tions, principalement données par le piano. Une énergique Concerto pour piano et orchestre n° 3, transition vers le finale convoque les forces instrumentales en ré mineur, op. 30 et scande impérieusement le rythme pointé du motto. Composition : 1909. Ce dernier est également présent dès les premières mesures Création : New York, 28 novembre 1909, par l’auteur au du finale, marquant ainsi les parentés entre les mouvements piano et l’Orchestre symphonique de New York, sous la extrêmes du concerto. L’aspect rythmique du motto génère direction de Walter Damrosch. un jeu pianistique bondissant et volubile. Brillant, diver- tissant, ce finale marque également le sommet du lyrisme romantique déployé dans la partition, et fait apparaître des Le Troisième Concerto de Rachmaninov suscite chez le mélo- trouvailles avant-gardistes, qu’un Prokofiev et un Bartók mane une série de superlatifs : le plus difficile, le plus lyrique, sauront faire fructifier. le plus romantique, le plus russe qui soit. — L’œuvre présente des textures pianistiques foisonnantes et d’une grande souplesse, qu’un chromatisme insinuant Anne Rousselin irise de mille nuances. S’opposant à cette richesse sonore, le thème principal, dans sa simplicité archaïsante, s’impose comme une image vénérable et sacrée. Les timbres de l’orchestre offrent un écrin somptueux au soliste, dans une palette héritée de Tchaïkovski. Piano et orchestre fusionnent dans des tutti d’une plénitude et d’une intensité émotion- IGOR STRAVINSKY nelles inégalées, expression d’un romantisme tardif bientôt L’Oiseau de feu menacé par les coups de boutoir d’un Stravinsky ou d’un Prokofiev. (Suite d’orchestre n° 2, de 1919) Composition : de l’automne 1909 au 18 mai 1910 (ballet) ; Le Troisième Concerto voit le jour à Ivanovka, dans la février 1919 à Morges (Suisse) (suite n° 2). propriété du beau-père de Rachmaninov, Alexandre Satine ; Création (ballet) : Paris, Opéra, 25 juin 1910, par Tamara l’œuvre est conçue pour la première tournée américaine du Karsavina (l’Oiseau de feu), Véra Fokina (la belle Tsarevna), compositeur, entreprise à l’automne de la même année, et sa Michel Fokine (Ivan Tsarévitch) et Alexeï Boulgakov (Kast- création à New York est suivie, quelques semaines plus tard, cheï), dans une chorégraphie de Michel Fokine, des décors d’une nouvelle exécution sous la baguette de Gustav Mahler. d’Alexandre Golovine et des costumes de Léon Bakst, Des années plus tard, Rachmaninov confiera à Horowitz que orchestre dirigé par Gabriel Pierné. l’œuvre, excepté lors de son exécution dirigée par Mahler, Dédicataires : l’Orchestre de la Suisse romande et Ernest avait été froidement accueillie par la critique et le public qui Ansermet. la trouvaient «trop compliquée». Durée : 23 minutes environ. D’une durée approchant quarante minutes, ce concerto montre une conception unifiée autour d’un matériau théma- En 1909, les Ballets russes viennent donner leur première tique énoncé dès les premières mesures. Ce motto, motif saison à Paris. Émanation du Théâtre Mariinski de Saint- générateur emblématique, présente une certaine neutra- Pétersbourg, cette compagnie reste célèbre pour ses choré- lité : un mouvement conjoint de notes, un rythme pointé graphes et danseurs prestigieux : Michel Fokine, Léonide discrètement souligné par les timbales, et c’est tout. Mais Massine, Vatslav Nijinski, George Balanchine ou encore Ida cette simplicité de moyens donnera naissance à une grande Rubinstein. Leur non moins fameux directeur Serge Diaghi- variété de thèmes et de climats. lev fait quant à lui preuve d’un goût très sûr dans le choix Cet élément engendre le thème principal, une mélopée qui des artistes (musiciens et plasticiens) collaborant avec les révèle, selon le musicologue Josef Yasser, d’étroites paren- Ballets russes. Ainsi Debussy, Ravel, Falla et Satie compo- tés avec un chant orthodoxe ukrainien. Ce caractère reli- sèrent-ils pour cette compagnie, tandis que Picasso, Braque, gieux, un peu hiératique, instaure une dramaturgie propre à Matisse et Chirico créèrent pour elle décors et costumes… l’œuvre : celle-ci diffère l’expression héroïque du piano, tant C’est après avoir entendu deux de ses œuvres sympho- attendue, et la réserve à d’autres moments. Dans ce début, niques (Scherzo fantastique et Feu d’artifice) que Diaghilev le compositeur-pianiste se fait le chantre d’une collectivité, commande un ballet à Stravinsky. L’Oiseau de feu, fruit de retardant l’expression subjective et la confession passion- cette première collaboration, est un immense succès – on née. raconte que Debussy se rendit même en coulisses pour féli- Le premier mouvement, de forme sonate, exprime cette citer le jeune compositeur, alors âgé de vingt-huit ans. Suite retenue. Après l’exposé du thème en ré mineur, le piano à ce triomphe, la compagnie fait de nouveau appel à Stra- s’anime toutefois progressivement dans un mouvement vinsky : Nijinski fait sensation dans le rôle titre de Petrouchka continu tiré du motto. Le second thème s’épanouit dans le (1911), puis c’est le coup de tonnerre du Sacre du Printemps ton de si bémol majeur, mélodie gracieuse et tendre fondée (1913), chef-d’œuvre de Stravinsky resté célèbre pour le sur le motto et sur un dessin pentatonique (sur une gamme scandale qu’il occasionna. La musique «barbare» du compo- de cinq notes). Le développement, dans un contraste saisis- siteur russe, aux rythmes brutaux, accompagnait en effet sant, accumule les tensions et se déroule dans une atmos- une chorégraphie de Nijinski bafouant des règles sacrées de phère orageuse. La virtuosité pianistique s’y déchaîne en la danse classique : les danseurs s’y montraient les pieds ondes tumultueuses. La cadence, qui lui fait suite, assure orientés vers l’intérieur et les genoux pliés. partiellement la fonction de réexposition et porte l’expres- Dès 1911, Stravinsky tira une suite d’orchestre de L’Oiseau sion passionnée à son paroxysme. Mais le climat y évolue de feu, qu’il révisa à deux reprises (1919 et 1945). Dans vers une atmosphère élégiaque, préparant l’ultime retour du la version de 1919, donnée ce soir, l’orchestre est un peu premier thème, suivi de la coda, économe et lapidaire. plus «raisonnable» dans ses proportions que celui requis L’Intermezzo central, page de transition au charme mélan- pour le ballet (bois par deux plutôt que par quatre). Stra- colique, introduit dans l’œuvre une sève mélodique issue de vinsky y suit le cheminement chronologique et dramatique 4 5
du ballet original, lui-même inspiré d’un conte russe adapté par Michel Fokine, et en condense en quelque sorte l’argu- MAURICE RAVEL ment. L’Oiseau de feu est un animal fantastique censé offrir à celui qui le capture un destin exceptionnel (heureux ou La Valse, poème chorégraphique pour malheureux). Le jeune Ivan, apercevant un oiseau de cette orchestre noble espèce, se lance à sa poursuite. Il n’est parvenu qu’à lui arracher une plume lorsque sa course l’amène dans le Composition : Lapras (Ardèche), de décembre 1919 à avril domaine de l’immortel Kastcheï, personnage cruel comp- 1920 – une version pour piano à deux mains et une version tant transformer son hôte en pierre. Tandis que les filles de pour deux pianos précèdent l’élaboration de la partition Kastcheï et les treize princesses qu’il retient prisonnières d’orchestre. tentent de faire échapper Ivan, l’Oiseau de feu envoûte le Création : Vienne, Konzerthaus, 23 octobre 1920, par roi et l’ensemble de ses sujets. Ceux-ci sont entraînés dans Maurice Ravel et Alfredo Casella (version à deux pianos). une danse infernale, puis endormis par une berceuse, avant Paris, 12 décembre 1920, par l’Orchestre Lamoureux, sous l’anéantissement final de Kastcheï et de son domaine. la direction de Camille Chevillard (version pour orchestre). Chaque mouvement dénote l’influence du folklore russe et de Rimski-Korsakov, dont Stravinsky était l’élève, mais aussi Le premier projet concernant cette œuvre célèbre remonte le talent propre du compositeur. L’auditeur plonge dans le à 1906 : en effet, dans une lettre au musicologue Jean conte par un inquiétant et captivant «Il était une fois» : les Marnold, Ravel déclare avoir entrepris «une grande valse, violoncelles dans l’extrême grave nous font entrer dans une manière d’hommage à la mémoire du grand Strauss, pas une brume fantasmagorique, aux vapeurs bientôt dissipées Richard, l’autre, Johann». Cette évocation, qui se serait inti- par l’entrée des autres instruments de l’orchestre. La flûte tulée Wien (le nom allemand de Vienne) fut apparemment évocatrice de légèreté est certes devenue un lieu commun, abandonnée jusqu’en 1914. La valse fut cependant cultivée mais l’aspect virevoltant que lui confère Stravinsky pour avec le plus grand bonheur par Ravel, qui composa en 1911, incarner l’oiseau est d’une grâce absolue. Les interventions en hommage à Schubert, les Valses nobles et sentimentales : solistes des bois dans la «Ronde des princesses», dont le sept délicieuses miniatures, d’un caractère plus modeste thème est emprunté au folklore russe, incitent à la rêverie que celui de la grande valse impériale, suivies d’un épilogue bucolique. L’élégance, la fraîcheur et la délicatesse de ce mélancolique. La partition pour piano fut orchestrée en mouvement séduisent, mais le charme est vite rompu par 1912 et donnée au Théâtre du Châtelet sous forme de ballet, l’enchaînement avec la «Danse infernale du roi Kastcheï», avec un argument romantique et précieux, Adélaïde, ou Le qui pousse l’auditeur à la tachycardie. Difficile de ne pas se Langage des fleurs. laisser entraîner dans ce tourbillon orchestral, éclatant à Au printemps 1914, le musicien se penche de nouveau grands renforts de cuivres. Puis une chape de neige semble sur son projet d’«apothéose de la valse viennoise». Mais les tomber sur cette fiévreuse bacchanale : la «Berceuse» circonstances politiques, et la haine que les Français nour- commence. Les sons harmoniques graves de la harpe vêtent rissent alors à l’égard de l’Autriche, le poussent à ranger l’orchestre d’une gaze sonore chatoyante ; le basson donne prudemment ses esquisses dans les cartons avec ce trait une mélodie aux couleurs russes, et les cordes, divisées en d’humour : «Wien ! Pas moyen d’appeler ça Petrograd !» huit pupitres, chantent avec plénitude et brillance. Enfin, le En 1919, Diaghilev commande à Ravel une musique de «Finale» chemine lentement mais inexorablement vers un ballet et le compositeur reprend son travail, qu’il enrichit climax fabuleux. Après un solo de cor dolce cantabile, et d’une nouvelle vision, plus complexe et moins hédoniste : une atmosphère évoquant le retour à la paix et à la séré- à l’évocation des «rythmes admirables de la valse», et de «la nité, l’orchestre se densifie progressivement et éclate enfin joie de vivre qui s’y exprime» se mêle «l’impression d’un tour- pour tonner le triomphe d’Ivan : L’Oiseau de feu se conclut noiement fantastique et fatal». En définitive, l’argument placé en apothéose. en exergue de la partition tend à effacer cette dérive vers le — cauchemar : «Des nuées tourbillonnantes laissent entrevoir, par Mathilde Serraille éclaircies, des couples de valseurs. Elles se dissipent peu à peu : on distingue [A] une immense salle peuplée d’une foule tournoyante. La scène s’éclaire progressivement. La lumière des lustres éclate au ff [B]. Une cour impériale, vers 1855.» (Les lettres A et B sont des repères dans la partition.) Wien, devenue La Valse, est achevé au printemps 1920 après un dur hiver de dépression (le compositeur reste accablé par le décès de sa mère, survenu le 5 janvier 1917). Le 16 avril 1920, Ravel et Marcelle Meyer interprètent la version à deux pianos devant Serge Diaghilev (directeur des fameux Ballets russes), Igor Stravinsky et le jeune Francis Poulenc. Ce dernier relatera plus tard cette mémorable entrevue : «Quand Ravel eut terminé, Diaghilev lui a dit un mot que je crois très juste : “C’est un chef-d’œuvre, mais ce n’est pas un ballet. C’est la peinture d’un ballet.”» Refusée par Diaghilev, La Valse fut donc créée au concert. Ce fut l’Opéra flamand d’Anvers qui produisit pour la première fois l’œuvre dans une version dansée, avec une chorégraphie de la danseuse russe Sonia Korty, le 2 octobre 1926. Depuis lors, La Valse suscita plusieurs ballets, infirmant l’opinion de Diaghilev. La vision de Bronislava Nijinska, en 1928, aban- donnait complètement l’évocation de la cour de François- Joseph pour la remplacer par un tableau de baigneurs et de nageurs aux couleurs criardes, ce qui déplut souverainement 6 7
à Ravel. Plus tard, en 1951, Balanchine intégra à la partition, dans une esthétique beaucoup plus fidèle au compositeur, Yuja Wang, piano les Valses nobles et sentimentales. Yuja Wang a étudié au Conservatoire central de musique de Ravel respecte dans son œuvre l’allure et le caractère géné- Pékin auprès de Ling Yuan et Zhou Guangren puis au Curtis ral d’une valse viennoise : introduction indécise et mysté- Institute of Music de Philadelphie avec Gary Graffman. rieuse, thème principal langoureux, dont les grands inter- Elle a joué avec les orchestres les plus prestigieux des États- valles sont «comblés» par les portamentos des violons, Unis, ainsi qu’avec la Staatskapelle de Berlin, les Orchestres épisodes contrastants, crescendo vers le sommet final. La philharmoniques de Chine et d’Israël, l’Orchestre de Paris, magie de La Valse tient à ce caractère viennois parfaitement l’Orchestre symphonique de la NHK de Tokyo, l’Orchestre perceptible, mais altéré par des touches personnelles qui lui royal du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre phil- donnent un aspect ironique, grinçant et, au terme d’une impla- harmonique de la Scala de Milan, etc. sous la direction de cable progression, empreint d’une dimension tragique. Les chefs comme Claudio Abbado, Daniel Barenboïm, Charles grognements des bassons au début, émergeant des trémolos Dutoit, Daniele Gatti, Valeri Guergiev, Manfred Honeck, confus des cordes, créent un climat d’indécision, de «sfuma- Lorin Maazel, Kurt Masur, Zubin Mehta, Antonio Pappano, to» obscur et menaçant. Plus loin, le thème est orné de très Michael Tilson Thomas... conventionnelles figures aux bois, dans un esprit malicieux de parodie. Plusieurs épisodes tonitruants annoncent le crescendo Ces derniers mois, Yuja Wang a joué avec l’Orchestre final, qui surenchérit dans une violence sonore paroxystique : symphonique de Londres dans le cadre des concerts «Artist charge de la batterie, glissandos des trombones, accords disso- Portrait» de la saison. Elle est ensuite partie en tournée en nants et sombres viennent jeter le trouble sur cette apothéose. Chine avec l’Orchestre sous la direction de Daniel Harding. Mais, dans la tonalité réaffirmée de ré majeur, le thème réappa- Elle a fait ses débuts avec l’Orchestre national philharmo- raît, triomphant et radieux. nique de Hongrie dirigé par Zoltán Kocsis dans le Concerto pour piano n° 2 de Bartók. Elle s’est également produite avec — l’Orchestre philharmonique de Los Angeles (dans le cadre A. R. de la saison et en tournée aux États-Unis sous la direction de Gustavo Dudamel), l’Orchestre symphonique de Boston, l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre symphonique de San Francisco et l’Orchestre philharmonique d’Israël. En récital, elle s’est produite notamment au Festival de Verbier, salle Pleyel à Paris, au Carnegie Hall de New York, à la Philharmonie de Berlin, au Suntory Hall à Tokyo et, dernièrement, en tournée en Espagne. Après sa tournée européenne avec l’Orchestre de la Tonhalle et Lionel Brin- guier, qui fait étape ce soir à Lyon, elle joue avec l’Orchestre symphonique de Londres et Michael Tilson-Thomas à Londres, New York, San Francisco et Los Angeles notam- ment, donne des récitals avec Leonidas Kavakos à Salz- bourg et Vienne, puis est l’invitée entre autres de l’Orchestre philharmonique de Munich, de l’Orchestre philharmonique de Berlin, de l’Orchestre philharmonique de Hong Kong et de l’Orchestre symphonique de Sydney. — Lionel Bringuier, direction Cette saison, Lionel Bringuier a pris ses fonctions de premier chef de l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich. Il dirigera l’or- chestre à Zurich et en tournée en Europe avec la pianiste Yuja Wang (artiste en résidence). Ils donneront notamment des œuvres d’Esa-Pekka Salo- nen, compositeur associé de l’Orchestre. En 2014/2015, il dirige également les Orchestres symphoniques de Bamberg et Sydney, l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre philharmo- nique de Los Angeles, l’Orchestre philharmonique de Radio France et l’Orchestre symphonique de Castilla y Léon (dont il a été directeur musical de 2009 à 2012) et fait ses débuts avec l’Orchestre philharmonique d’Israël et le Philharmonia de Londres. Par ailleurs, Lionel Bringuier est régulièrement invité à diriger l’Orchestre philharmonique de Munich, l’Orchestre symphonique de la Radio suédoise, l’Orchestre philharmo- nique de New York, l’Orchestre symphonique Simón Bolí- var du Venezuela, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig et l’Orchestre royal du Concertgebouw d’Amsterdam. Il crée fréquemment des œuvres de compositeurs contem- porains comme Kaija Saariaho, Marc-André Dalbavie, Bruno Mantovani, Steven Stucky, Magnus Lindberg, Philippe Féne- lon, Éric Tanguy, Rebecca Saunders, parmi d’autres. 8 9
Lionel Bringuier a commencé la musique en étudiant le PROCHAINS violoncelle au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris avant de se dédier à la direction en 2000 auprès de Zsolt Nagy. Il s’est perfectionné auprès de Péter Eötvös et János Fürst. En 2004, il a obtenu ses diplômes de violoncelle et direction avec la mention très bien à l’una- nimité. Il a remporté le Concours international des jeunes CONCERTS chefs d’orchestre de Besançon en 2005, à l’unanimité du jury. MARS — JE. 5 20H JE. 12 20H SYMPHONIQUE ONL SYMPHONIQUE ONL Orchestre de la Tonhalle de BRAHMS 1 BRAHMS 3 Orchestre national de Lyon / Gautier Zurich Capuçon, violoncelle / Leonard Slatkin, direction — Ron Nelson Saraband «For Katharine Fondé en 1868, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich est le in April» / Johannes Brahms Symphonie n° 3, en fa majeur, op. 90 / Sergueï plus ancien orchestre symphonique de Suisse et joue dans Prokofiev Sinfonia concertante pour L. Slatkin © N. Rodamel l’une des meilleures salles au monde, la Tonhalle de Zurich. violoncelle et orchestre, op. 125 Il est composé de plus de 100 musiciens, issus de 20 pays, et Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 € donne chaque saison environ 50 programmes et plus de 100 VE. 13 20H concerts. Au cours des deux dernières décennies, l’orchestre LES GRANDS INTERPRÈTES s’est produit dans plus de 70 villes et dans 14 pays, accom- Nikolaï Luganski, piano Orchestre national de Lyon / Denis — Franz Schubert Allegretto en ut pagnant en tournée avec des solistes comme Joshua Bell, Matsuev, piano /Leonard Slatkin, mineur D 915 – Sonate pour piano n° Rudolf Buchbinder, Alfred Brendel, Julia Fischer, Hélène direction 19, en ut mineur, D 958 / Edvard Grieg Grimaud, Gidon Kremer, Radu Lupu, Yo-Yo Ma, Viktoria — Samuel Barber Adagio pour cordes Pièces lyriques (extraits) / Piotr Ilyitch / Dmitri Chostakovitch Concerto Tchaïkovski Grande Sonate pour piano en Mullova, Maria João Pires et Sabine Meyer. 40 enregistre- pour piano n° 2, en fa majeur, op. 102 / sol majeur, op. 37 ments discographiques témoignent de ce cheminement au Johannes Brahms Symphonie n° 1, en ut En coproduction avec Les Grands Interprètes. mineur, op. 68 Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 € sommet de l’excellence, parmi lesquels les intégrales des Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 € symphonies de Beethoven, Mahler, Brahms et Schubert ont SA. 14 18H été particulièrement remarquées et encensées. SA. 7 18H SYMPHONIQUE ONL SYMPHONIQUE ONL BRAHMS 4 Des concerts spécifiques familiarisent les jeunes oreilles, BRAHMS 2 et des jeunes de tous âges participent à des ateliers avec des musiciens de l’orchestre ou organisent eux-mêmes des concerts. Pour les jeunes adultes, tonhalleLATE offre une combinaison originale de concerts classiques et de soirées électro. TOZZukunft est une plateforme communautaire D. Matsuev © DR pour jeunes de 18 à 30 ans : concerts en groupe, offres D. Matsuev © DR exclusives, accès aux répétitions générales… Ces dernières années, l’orchestre a tissé des liens étroits avec Herbert Blomstedt, Christoph von Dohnányi, Charles Orchestre national de Lyon / Gautier Dutoit et Bernard Haitink. Ton Koopman et Giovanni Anto- Orchestre national de Lyon / Denis Capuçon, violoncelle / Sylvain Ketels, Matsuev, piano / Leonard Slatkin, trompette / Pascal Zamora, cor anglais nini, représentants éminents des pratiques musicales histo- direction / Leonard Slatkin, direction riques, dirigent régulièrement l’orchestre. Jusqu’à la fin de — Cindy McTee Einstein’s Dream / — Aaron Copland Quiet City, pour la saison 2013/2014, David Zinman a partagé la vie de Sergueï Prokofiev Concerto pour piano trompette, cor anglais et cordes / Dmitri n° 3 / Johannes Brahms Symphonie n° 2, Chostakovitch Concerto pour violoncelle l’Orchestre de la Tonhalle comme chef principal, poste qu’il en ré majeur, op. 73 n° 2, en sol majeur, op. 126 / Johannes occupait depuis près de vingt ans. Une nouvelle ère s’est Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 € Brahms Symphonie n° 4, en mi mineur, op. 98 ouverte en 2014/2015 avec le nouveau chef principal, le DI. 8 11H00 Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 € Français Lionel Bringuier. MUSIQUE DE CHAMBRE RÊVERIES DI. 15 11H MUSIQUE DE CHAMBRE Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jacques-Yves Rousseau, violon QUATUOR AMÉRICAIN – Jean-Baptiste Magnon, alto – Édouard Musiciens de l’Orchestre national de Sapey-Triomphe, violoncelle – Emmanuelle Lyon : Catherine Menneson et Jacques- Réville, flûte – Éléonore Euler-Cabantous, Yves Rousseau, violon – Jean-Pascal harpe Oswald, alto – Matthieu Chastagnol, — Guy Ropartz Prélude, marine et violoncelle / Angélique Salines, piano chanson / Florent Schmitt Suite en — Samuel Barber Quatuor à cordes en si rocaille / Gabriel Pierné Variations libres mineur, op. 11 / Antonín Dvořák Quatuor et final, op. 51 / Jean Françaix Quintette à cordes n° 12, en fa majeur, «Américain» / pour flûte, harpe et trio à cordes n° 2 Leonard Bernstein Trio avec piano Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 € Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 € CONFÉRENCES G RATUIT LE VENDREDI À 12H30 AU CAFÉ-COMPTOIR VE. 06 MARS VE. 13 MARS VE. 20 MARS LE MUSICIEN ET L’INSTRUMENT MUSIQUE SUR LE POUCE CORRESPONDANCES EN Avec Guillaume Itier, Avec Sophie Miczka MUSIQUE percussionniste de l’ONL Avec Pierre-Alain Braye-Weppe 10 11
BRAHMS INTÉGRALE DES SYMPHONIES Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Denis Matsuev, piano Gautier Capuçon, violoncelle 5 > 14 MARS auditorium-lyon.com
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