Le programme la musique nous rapproche - Jeudi 20 décembre Théâtre des Champs-Élysées - Orchestre de chambre de Paris

 
CONTINUER À LIRE
la musique
nous rapproche

le programme
Jeudi 20 décembre
Théâtre des Champs-Élysées

                                  Lars Vogt
                                     —
                                  © Giorgia Bertazzi

  orchestredechambredeparis.com
le concert
      Piano con brio!

                             WIDMANN
                                  Con brio

                            SCHUMANN
        Concerto pour piano et orchestre en la mineur, op. 54

                             — Entracte —

                            BEETHOVEN
              Symphonie n o 4 en si bémol majeur, op. 60

                        Lars Vogt direction et piano

         Durée du concert : environ 1h30, entracte compris

                Bonus numériques sur orchestredechambredeparis.com
2
les œuvres
  QUOI ?
                         Con brio, ouverture de concert pour orchestre,
                         version de 2013
  QUI ?                  Jörg Widmann (1973)

                         Composition : 2008, commande de la Radio de Bavière ;
                         version réduite datée de 2013
  QUAND ET OÙ ?          Création : le 25 septembre 2008, au Gasteig de la Philharmonie
                         de Munich, par l’Orchestre symphonique de la Radio de Bavière
                         dirigé par Mariss Jansons

  COMMENT ?              Un seul mouvement

  QUELLE DURÉE ?         12 minutes

C
           larinettiste, compositeur et chef d’orchestre, Jörg Widmann a étudié
           auprès de Heiner Goebbels, Wolfgang Rihm et Hans Werner Henze.
           Nombre de musiciens lui ont dédicacé leurs œuvres, et il a reçu
           plusieurs commandes d’artistes et d’ensembles. Pierre Boulez, Kent
           Nagano, Christian Thielemann et Jonathan Nott, notamment, ont
créé quelques-unes de ses partitions.
Le catalogue de Jörg Widmann comprend aussi bien des œuvres de musique de
chambre que des concertos et des pièces symphoniques ainsi que des ouvrages
lyriques, dont Am Anfang, qui fut donné à l’occasion du vingtième anniversaire
de l’Opéra Bastille. Jörg Widmann est l’actuel chef principal de l’Orchestre de
chambre d’Irlande et enseigne à l’Académie Barenboïm-Saïd de Berlin.
L’idée de Con brio revient au chef d’orchestre Mariss Jansons. Souhaitant diriger
l’intégrale des symphonies de Beethoven en concert, le chef d’orchestre demanda
à plusieurs compositeurs d’écrire des œuvres qui fassent écho – avec la même
instrumentation – aux symphonies données lors du même concert. Johannes
Maria Staud, Misato Muchizuki, Rodion Chtchedrine, Raminta Šerkšnytė,
Giya Kancheli et Jörg Widmann furent ainsi sollicités. Con brio fut composé
pour compléter le programme dédié aux septième et huitième symphonies.
Widmann imagina, selon ses propres termes, une pièce « d’une insistance
rageuse et rythmique, mais qui emploie les mêmes moyens économiques
que les symphonies ». De fait, sans jamais citer d’extraits des symphonies de
Beethoven, Widmann joue de réminiscences, de timbres et de rythmes que l’on
croit reconnaître, provoquant des chocs, un « chaos ordonné » dont l’énergie
vitale semble puiser dans l’écriture beethovénienne : « Il n’y a ni quatre cors ni

                                                                                          3
trombones dans les septième et huitième symphonies, et pourtant cela sonne
    de manière incroyable ! », ajouta Widmann. La dynamique de Con brio est de
    plus en plus dense, les plans sonores se rapprochant de manière saisissante,
    dans une frénésie d’effets acoustiques et une volonté réjouissante d’ordonner
    un univers pointilliste. ■

                                         À découvrir
                                         Le site du compositeur : joergwidmann.com

      QUOI ?
                              Concerto pour piano et orchestre en la mineur,
                              op. 54
      QUI ?                   Robert Schumann (1810-1856)

                              Composition : 1841, version originale de la Fantaisie pour piano
                              avec accompagnement d’orchestre (futur mouvement I) ;
      QUAND ET OÙ ?           en 1845, ajout des mouvements II et III
                              Création : le 1er janvier 1846, au Gewandhaus de Leipzig

                              I. Allegro affettuoso, II. Intermezzo: Andantino grazioso,
      COMMENT ?
                              III. Allegro vivace

      QUELLE DURÉE ?          31 minutes

    L
            ’Allegro affettuoso qui ouvre le Concerto pour piano de Schumann fut
            composé à l’origine comme une œuvre à part entière. Du moins, c’est
            ainsi que l’imaginait le compositeur lorsqu’il offrit la partition à Clara
            Schumann en 1841. Clara fut la soliste de cette Fantaisie pour piano
            avec accompagnement d’orchestre, dirigée par Felix Mendelssohn à la
    tête du Gewandhaus de Leipzig.
    La partition, dont l’écriture s’inspirait largement de l’architecture des concertos
    de Mendelssohn, était promise à un bel avenir. Hélas, elle n’intéressa aucun des
    trois éditeurs contactés, dubitatifs devant ce curieux concerto en un mouvement.
    Quatre ans plus tard, Schumann ajouta un Intermezzo et un finale à l’Allegro
    original. Cette note historique n’est nullement anodine. Elle explique les raisons
    d’un déséquilibre assumé entre le premier et les deux autres mouvements. Ce
    n’est assurément pas un morceau de bravoure pour le soliste comme le sont les
    concertos de Chopin et de Liszt, par exemple. L’orchestration est d’ailleurs assez
    modeste, ne faisant appel qu’aux bois par deux, auxquels s’ajoutent deux cors
    et deux trompettes ainsi que les timbales et le quintette des cordes. Une large
    place est réservée aux groupes d’instruments, notamment au violoncelle solo.

4
L’Allegro affettuoso s’inspire de l’écriture du concerto romantique, à la fois par
sa forme cyclique puissamment développée et jusque dans la cadence, qui ne
laisse aucun répit au soliste. Le second mouvement, Intermezzo, est en réalité
plus proche de la musique de chambre que du concerto. En témoigne le dialogue
introductif entre les violoncelles et le soliste. Non seulement les interprètes doivent
parcourir ses climats intimes presque chuchotés, mais il leur faut également
composer avec une dynamique et une instrumentation radicalement modifiées par
rapport à la première partie. Le finale, un Allegro vivace, est enchaîné. Le premier
thème fait le lien avec l’Allegro affettuoso grâce à son inspiration conquérante. Le
second thème, beaucoup plus haché, reflète un climat d’urgence permanente, une
marche fantomatique. Pour autant, le piano fusionne avec l’orchestre. L’influence
du Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur, qui date de 1842, semble
incontestable dans ce concerto. ■

                      Pour l’anecdote
                      Les quelques lignes que Schumann adressa à Clara,
                      lui confiant ses propres doutes, nous éclairent au sujet
                      de l’œuvre : « Quelque chose entre le concerto, la symphonie
                      et la grande sonate. Je vois que je ne peux pas écrire
                      un concerto en vue d’un virtuose, il faut que je songe
                      à autre chose ! »

  QUOI ?                   Symphonie n o 4 en si bémol majeur, op. 60
  QUI ?                    Ludwig van Beethoven (1770-1827)

                           Composition : 1806. Création : le 15 novembre 1807,
  QUAND ET OÙ ?
                           au Burgtheater de Vienne

                           I. Adagio, Allegro vivace, II. Adagio, III. Allegro molto e vivace,
  COMMENT ?
                           IV. Allegro ma non troppo

  QUELLE DURÉE ?           35 minutes

A
              vec sa Symphonie no 4 en si bémol majeur, Beethoven choisit de
              revenir au style des deux premières symphonies. De fait, l’auditeur
              peut éprouver le sentiment d’une œuvre plus « aimable », entre
              la Symphonie « Héroïque » – la troisième – et la Symphonie « Du
              destin » – la cinquième. L’étude de la partition contredit une telle
impression.

                                                                                                 5
L’Adagio s’ouvre par une lente introduction suspendue par d’étranges
    enchaînements harmoniques, qui provoquent des contrastes saisissants avec le
    thème principal. Les éléments rythmiques pointés, signature beethovénienne
    par excellence, s’associent au caractère apollinien de la partition. Certains
    instruments comme le basson donnent de précieuses indications quant à l’unité
    du mouvement, qui mêle à la fois une recherche sur le rythme mais également
    sur les timbres.
    L’Adagio qui suit associe un élément rythmique alternant entre les violons et
    les timbales. Cette pulsation, qui ne cesse de croître, se superpose au chant des
    premiers violons. Les vents colorent l’ensemble, appuyant le mouvement de houle,
    interrompu parfois par des contrastes dynamiques qui vont jusqu’au silence.
    Mais, inexorablement, la pulsation revient, entêtante jusqu’à la dissonance.
    L’Allegro molto e vivace est un scherzo particulièrement dynamique. Il semble
    reprendre le rythme obsessionnel de l’Adagio, affirmant avec puissance le pas
    d’une danse martelée. À l’intérieur du mouvement, le Trio offre l’unique rupture
    de climat. Mené dolce – Un poco meno allegro – par la petite harmonie, il offre
    un dialogue original entre les bois et les cors. La surprise vient de la conclusion,
    qui libère la puissance de tous les pupitres.
    Le finale est un Allegro ma non troppo dont l’énergie est canalisée à la manière
    d’un perpetuum mobile dirigé par les premiers violons. Beethoven joue sur la
    virtuosité de l’orchestre pour marquer les dissonances des accords, les pauses
    théâtrales et l’apparition d’un second thème, qui met en lumière le hautbois.
    L’écriture met en scène le bouillonnement de l’espace sonore et un orchestre
    sur le point d’imploser. ■

                                         À lire
                                         André Tubeuf, Ludwig van Beethoven,
                                         Actes Sud/Classica, 2009

                                                        Textes : Stéphane Friederich

6
la direction d’orchestre
et le piano
                                               Lars VOGT
                                               chef d’orchestre et pianiste

                                               Lars Vogt s’est imposé comme l’un des musiciens
                                               majeurs de sa génération. Né à Düren, en Allemagne,
                          © Giorgia Bertazzi

                                               en 1970, il se fait connaître du grand public
                                               en remportant le deuxième prix du Concours
                                               international de piano de Leeds en 1990.

D
             epuis, il poursuit une carrière très diversifiée. Sa polyvalence d’artiste
             s’étend du cœur du répertoire classique (Mozart, Beethoven) aux
             romantiques (Schumann, Brahms, Grieg, Tchaïkovski, Rachmaninov),
             en passant par l’éblouissant Concerto de Lutosławski.
              Lars Vogt collabore de plus en plus avec des orchestres en tant que
chef. En septembre 2015, il est nommé directeur musical du Royal Northern Sinfonia
au Sage Gateshead. Il dirige également, entre autres, les orchestres de chambre de
Cologne et de Zurich, la Camerata de Salzbourg, la Deutsche Kammerphilharmonie
de Brême, le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, le Museumorchester de Francfort
et l’Orchestre symphonique de Sydney.
Cette saison, Lars Vogt dirige pour la première fois les orchestres symphoniques de
Singapour et de Nouvelle-Zélande, le Philharmonique de Varsovie et l’Orchestre
de chambre de Paris. Il se produit également en tant que soliste avec, notamment,
l'Orchestre philharmonique de la radio néerlandaise, l’Orchestre symphonique de
San Francisco et les orchestres symphoniques de Saint-Louis et de Baltimore. Il
retourne en Amérique du Nord pour une tournée avec Christian et Tanja Tetzlaff
à New York (Carnegie Hall), Washington, Los Angeles, San Francisco et Vancouver.
Il donne des récitals à Londres, Salzbourg, Barcelone et Pékin.
Au cours de sa carrière, Lars Vogt se produit avec de grands orchestres internationaux,
dont l’Orchestre royal du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre de Paris,
l’Orchestre de l’Académie nationale Sainte-Cécile, l’Orchestre symphonique
allemand de Berlin, la Bayerischer Rundfunk de Munich, la Staatskapelle de
Dresde, les orchestres philharmoniques de Berlin, Vienne, Londres et New York,
les orchestres symphoniques de Londres et de Boston, l’Orchestre de Philadelphie
et l’Orchestre symphonique de la NHK. ■

                                                                                                     7
trois questions à…
                                                                         Lars VOGT

                                                    Pourriez-vous nous présenter le programme
                                                    de ce soir ?
                                      Lars Vogt Avec l’Orchestre de chambre de Paris,
                                      nous avons préparé un programme très excitant,
                               © Giorgia Bertazzi

                                      qui rapproche trois de mes compositeurs favoris :
                                      Jörg Widmann, qui est un ami très proche, avec sa
                                      pièce Con brio ; Schumann, avec son Concerto pour
    piano en la mineur, l’une des œuvres les plus splendides du répertoire pour piano ;
    et Beethoven, avec sa Symphonie no 4, qui est l’une des premières œuvres que j’ai
    dirigées lorsque la direction a pris plus de place dans ma carrière, il y a une dizaine
    d’années. Ces trois œuvres me sont très chères, à bien des égards.
    Je trouve que le titre de l’œuvre de Widmann, Con brio, est particulièrement
    adapté à l’ensemble de ce programme – c’est la vie, l’enthousiasme. Ces trois
    œuvres expriment beaucoup de joie. Celle de Widmann est pleine d’humour, d’un
    bout à l’autre – contrairement à l’idée que l’on se fait en général de la musique
    contemporaine, intellectuelle et sérieuse. Elle regorge de citations, notamment de
    Beethoven, et se déploie tout simplement dans la virtuosité et la joie.
    Le Concerto de Schumann est bien sûr pour moi le concerto romantique pour piano,
    empreint de jeunesse et de désir, avec cette incroyable liberté dans le dernier
    mouvement, extrêmement virtuose et exigeant pour le piano. Le jouer sans chef tient
    du défi et revêt une beauté particulière. Quant à la Symphonie no 4 de Beethoven,
    elle commence de façon très sérieuse, très sombre, comme une sorte de musique
    de requiem, mais elle s’éclaire, au bout de quelques minutes, de soleil et d’espoir.
    On va de surprise en surprise, et Beethoven nous donne à entendre finalement une
    musique incroyablement heureuse, comme un chant irradiant le soleil de la vie.

    Quelle est votre histoire avec le Concerto de Schumann ?
    Lars Vogt J’ai une histoire personnelle particulière avec ce Concerto, que je joue
    depuis l’âge de dix-sept ans et qui a réapparu à de multiples reprises au cours
    de ma vie musicale. Je l’ai interprété en finale du Concours de Leeds, en 1990
    – c’était aussi ma première collaboration avec Sir Simon Rattle, qui est devenu
    très important pour moi, une sorte de mentor, de guide, notamment dans ma vie
    de chef aujourd’hui. Le lien fort qui nous unit s’est noué, la première fois, autour
    de ce Concerto de Schumann, qui est également celui que j’ai joué la première fois
    que je me suis produit aux Proms de Londres.

8
Qu’attendez-vous de votre collaboration avec l'Orchestre de chambre de
Paris dans cette œuvre concertante ?
Lars Vogt Jouer le Concerto de Schumann – qui est vraiment une œuvre de musique
de chambre – avec l’Orchestre de chambre de Paris est un pas de plus pour moi
vers la découverte de ce que cette œuvre peut offrir. Je vais jouer et diriger ce
concert, ce qui, bien sûr, était une pratique courante dans des temps plus anciens.
Il n’y avait pas de séparation entre le rôle d’instrumentiste et celui de chef. Je
pense à Mendelssohn, à Hans von Bülow, à Joseph Joachim, à Brahms bien sûr !
J’adore travailler avec de grands chefs d’orchestre : je le fais et je continuerai à le
faire – ce sont une joie et une source d’inspiration immenses. Mais cette stricte
séparation entre instrumentiste et chef me semble un tout petit peu artificielle.
J’aime énormément le travail direct et le contact immédiat avec un orchestre, avec
un groupe : dans le Concerto de Schumann, de nombreuses choses se réalisent
uniquement en se regardant les uns les autres, en s’écoutant, en se rapprochant
les uns des autres, en se « ressentant ». C’est une expérience magnifique, et je suis
impatient de la vivre, pour la première fois, avec l’Orchestre de chambre de Paris. ■

                                                                                          9
Orchestre de chambre
     de Paris
     Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris,
     l’un des orchestres de chambre de référence en Europe,
     franchit cette saison quarante ans d’existence.

10
A
                                vec son directeur musical Douglas Boyd, il recherche
                                l’excellence artistique et porte une nouvelle vision de
                                la musique et de son rôle dans la cité. Communauté
                                de quarante-trois artistes engagés à Paris, l’orchestre
                                donne vie à quatre siècles de musique et s’attache à
                   renouveler la relation entre un orchestre et sa ville.
                   Depuis quarante années, l’Orchestre de chambre de Paris collabore
                   avec les plus grands chefs et solistes, avec lesquels il poursuit la
                   mise en valeur d’un vaste répertoire allant de la période baroque
                   jusqu’à la création contemporaine, et défend une lecture chambriste
                   originale. Innovant dans son rapport au public, il propose des
                   expériences musicales participatives et immersives, et développe
                   de nouveaux contenus digitaux. Sa démarche citoyenne revendique
                   une volonté de partage et l’ambition de nouer des liens entre tous.
                   Associé à la Philharmonie de Paris, l’Orchestre de chambre de Paris
                   se produit également au Théâtre des Champs-Élysées et propose
                   des concerts au Centquatre-Paris, à la cathédrale Notre-Dame, au
                   Théâtre 13 et à la Salle Cortot.
                   Les artistes associés à la saison 2018-2019 partagent la démarche
                   artistique de l’Orchestre de chambre de Paris : Fabio Biondi,
                   premier chef invité, accompagné du pianiste François-Frédéric
                   Guy, du ténor Mark Padmore et du compositeur Arthur Lavandier.
                   Au fil des concerts, l’orchestre s’entoure de chefs et de solistes
                   renommés comme Sascha Goetzel, François Leleux, Emmanuel
                   Pahud, Speranza Scappucci, Christian Tetzlaff, Lars Vogt, Alisa
                   Weilerstein, et, plus que jamais, de grandes voix : Joyce DiDonato,
                   Stéphanie d’Oustrac, Sonya Yoncheva. Il est présent dans des
                   productions lyriques à l’Opéra-Comique et au Théâtre des Champs-
                   Élysées. À la Philharmonie de Paris, il célèbre les cent cinquante
                   ans de la mort d’Hector Berlioz avec L’Enfance du Christ et propose
                   une orchestration inédite de ses mélodies irlandaises, un « Gala
                   bel canto » qui réunit les étoiles montantes du chant mozartien,
                   un Stabat Mater de Rossini mais aussi un week-end autour de la
                   Syrie. Tourné vers l’international, l’Orchestre de chambre de Paris
                   donne cette saison une importante série de concerts en Allemagne
                   et en Espagne. ■

© Pierre Morales

                   L’Orchestre de chambre de Paris, labellisé Orchestre national en région, remercie
                   de leur soutien la Ville de Paris, le ministère de la Culture (Drac Île-de-France),
                   les entreprises partenaires, accompagnato, cercle des donateurs de l’Orchestre de
                   chambre de Paris, ainsi que la Sacem, qui contribue aux résidences de compositeurs.
                                                                                                         11
les musiciens
     VIOLONS                                VIOLONCELLES                            CLARINETTES
     Deborah Nemtanu                        Benoît Grenet                           Florent Pujuila
     violon solo super soliste              solo                                    solo
     Philip Bride                           Étienne Cardoze                         Kevin Galy
     premier violon solo                    Livia Stanese
                                            Sarah Veilhan                           BASSONS
     Franck Della Valle
                                            François Girard                         Fany Maselli
     violon solo
                                                                                    solo
     Olivia Hughes                          CONTREBASSES                            Henri Roman
     violon solo                            Eckhard Rudolph
     Nicolas Alvarez                        solo                                    CORS
     Jean-Claude Bouveresse                 Caroline Peach                          Corentin Billet
     Marc Duprez                            co-solo                                 solo invité
     Sylvie Dusseau
                                            Héloïse Dely                            Gilles Bertocchi
     Hélène Lequeux-Duchesne
     Gérard Maître                          FLÛTES                                  TROMPETTES
     Florian Maviel                                                                 Lucas Lipari
                                            Marina Chamot-Leguay
     Mirana Tutuianu                                                                solo invité
                                            solo
     Matilda Daiu
     Guillaume Latour                       Sarah Van Der Vlist                     Jean-Michel Ricquebourg
     Élodie Michalakakos                                                            solo honoraire
                                            HAUTBOIS
     Vassily Chmykov *
                                            Ilyes Boufadden-Adloff                  TIMBALES
     ALTOS                                  solo                                    Rodolphe Théry
     Danka Nikolic                          Guillaume Pierlot                       solo invité
     solo invitée
     Sabine Bouthinon
     Anna Brugger
     Aurélie Deschamps
     Claire Parruitte
     Sarah Chenaf                                                                   * Membres de l’Académie de
     Clara Petit *                                                                     l’Orchestre de chambre de Paris

       L’Académie de l’Orchestre de chambre de Paris
       L’Orchestre de chambre de Paris, en partenariat avec le Conservatoire national supérieur de musique et de
       danse de Paris, propose une académie à destination des étudiants du conservatoire. Cette académie est née
       de la volonté de l’orchestre de s’investir dans la formation professionnelle des futurs artistes musiciens tout
       en favorisant leur insertion professionnelle. Ces stages sont destinés à
       des élèves préalablement sélectionnés puis accompagnés par les chefs
       de pupitre de l’orchestre et accueillis en renfort des musiciens, sur
       quelques programmes choisis d'un commun accord entre l'orchestre
       et le conservatoire.

                      Mme Brigitte Lefèvre                                   M. Nicolas Droin
                      présidente du conseil d’administration                 directeur général

                             Conseil d’administration, équipe administrative et technique sur
                                          orchestredechambredeparis.com
12
Partageons une philanthropie
   responsable et engagée
C’est une vision philanthropique responsable et engagée que nous
vous proposons avec accompagnato, le cercle des donateurs de
l’Orchestre de chambre de Paris. Il a pour ambition d’entretenir une
relation de partage et de proximité entre ses membres et l’orchestre
tout en étant attentif aux évolutions et à la diversité de notre société
contemporaine.
Pour développer une programmation d’excellence à Paris et dans
les plus belles salles du monde et favoriser l’accès à la musique
de tous les publics, l’Orchestre de chambre de Paris a besoin de
votre soutien. Rejoignez accompagnato et entrez dans une relation
privilégiée avec l’Orchestre de chambre de Paris !

                       Plus d’informations sur
                 orchestredechambredeparis.com
                     rubrique « soutenez-nous »

                                                                           13
Campagne de financement participatif                                                                !
                                                                       s à nou s      mobiliser
                                                  ticiper…   Continuon
                                       pour par
                 uel   q ue s j o ur s
P l u s q ue q
                  Diriger c’est jouer !
                        Soutenez un projet de création
                         musicale original et inédit !
                                                « J’ai envie de partager cette
                                                aventure avec vous, le public,
                                                à travers cette commande
                                                participative inédite. »
                                                François-Frédéric Guy

                                 © C. Dourtre

   Vous êtes sensible à la création ?
   Vous souhaitez perpétuer aujourd’hui la grande tradition
   des commandes qui prévalait au XVIIIème siècle ?
   Vous souhaitez vous associer à la création de la première œuvre
   contemporaine pour orchestre de chambre en joué-dirigé ?
   François-Frédéric Guy, artiste associé de l’Orchestre de chambre de Paris, vous propose de rejoindre
   une aventure artistique exceptionnelle en vous impliquant dans la genèse et dans le soutien d’une
   création musicale confiée au jeune compositeur et ancien sociétaire de la Villa Médicis Aurélien
   Dumont.
   Grâce à cette campagne de financement participatif d’un nouveau genre, vous allez partager avec
   les artistes et à travers un journal toutes les étapes de cette composition jusqu’à sa création sur les
   scènes de l’Opéra de Limoges et du Théâtre des Champs-Élysées à Paris.
   Cette initiative est relayée par l’Orchestre de chambre de Paris, dont François-Frédéric Guy est
   artiste associé depuis trois ans, auquel se joint l’Opéra de Limoges. Ensemble, ils proposeront à
   leurs publics la création de cette nouvelle pièce, en octobre 2019 et en avril 2020.

   COMMENT ?
   Dès ce soir, rejoignez cette initiative ! Contribuez dès maintenant à cette commande inédite au
   compositeur Aurélien Dumont portée par Proarti, plateforme de mécénat participatif dédiée à la
   création artistique et à la découverte culturelle.
Pour participer, connectez-vous sur :
            www.proarti.fr/collect/project/diriger-cest-jouer/0

VOS DONS SERONT DÉMULTIPLIÉS !
En effet, avec son dispositif « Mise en œuvres » d’aide à la création, la SACEM contribue à cette
aventure en abondant chacun de vos dons de 50 % de leur montant dans la limite de 5000 €.

QUELS AVANTAGES ?
DES CONTREPARTIES POUR                               UNE RÉDUCTION FISCALE
PLONGER AU CŒUR DE LA                                INCITATIVE
CRÉATION                                             Ce projet hébergé par Proarti ouvre droit à une
En devenant mécène de cette aventure, vous           réduction fiscale :
allez vivre au plus près la création, suivre étape    • pour les particuliers assujettis à l’impôt
par étape la naissance de l’œuvre et partager la        sur le revenu (IRPP) : réduction d’impôt
démarche des artistes.                                  équivalente à 66 % du montant du don,
Cinq seuils de dons – de 15 à 50 €, de 50 à             dans la limite de 20 % du revenu imposable
100 €, de 100 à 250 €, de 250 à 500 € et au-            (article 200 du Code général des impôts) ;
delà de 500 € – ouvrent l’accès à une large           • pour les personnes morales assujetties
gamme de contreparties :                                à l’impôt sur les sociétés (IS) : réduction
 • mention du donateur dans le s                        d’impôt équivalente à 60 % du montant
   communications des orchestres partenaires ;          du don, dans la limite de 0,5 % du chiffre
 • réception régulière d’un journal de la               d’affaires HT (article 238 bis du CGI).
   création, dans lequel les artistes relateront
   les étapes de la composition jusqu’à la
                                                        EN CONCERT
   création ;
 • dédicace du programme de salle de la                  Création de l’œuvre à Limoges et Paris
   création ;                                            11 octobre 2019
 • rencontre avec l’artiste ;                            Opéra de Limoges
                                                         Orchestre de l’Opéra de Limoges
 • invitation à la répétition générale ou au
                                                         François-Frédéric Guy, piano et direction
   concert de création ;                                 Reprises 12 et 13 octobre 2019
 • copie manuscrite d’un extrait de la partition
                                                         23 avril 2020
   dédicacée.
                                                         Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Ces contreparties privilégient souvent                   Orchestre de chambre de Paris
l’expérience de la rencontre avec l’artiste ou de        François-Frédéric Guy, piano et direction

la première écoute de la pièce.
les prochains concerts
  Samedi 12 janvier – 20 h 30
  Grande Salle Pierre Boulez – Philharmonie de Paris
  BERLIOZ L’Enfance du Christ

  Douglas Boyd direction                             Membre du Chœur Polydore / Un père
  Anna Stéphany Marie                                de famille
  Jean Teitgen Hérode                                Membre du Chœur Un centurion
  Jean-Sébastien Bou Joseph                          Chœur de la Radio Flamande
  Frédéric Antoun récitant
  Coproduction Philharmonie de Paris, Orchestre de chambre de Paris

  Jeudi 24 janvier – 20 h
  Théâtre des Champs-Élysées
  ALISA WEILERSTEIN ENCHANTE SAINT-SAËNS
  CHOSTAKOVITCH Symphonie de chambre
  SAINT-SAËNS Concerto pour violoncelle n o 1 en la mineur
  SCHNITTKE Moz-Art à la Haydn
  MOZART Symphonie n o 35 en ré majeur « Haffner »
                                                                                          Licence entrepreneur de spectacle : 2-1070176

  Douglas Boyd direction
  Alisa Weilerstein violoncelle

                            #OCP1819
                  orchestredechambredeparis.com
Vous pouvez aussi lire