Le programme la musique nous rapproche - Jeudi 20 décembre Théâtre des Champs-Élysées - Orchestre de chambre de Paris
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la musique nous rapproche le programme Jeudi 20 décembre Théâtre des Champs-Élysées Lars Vogt — © Giorgia Bertazzi orchestredechambredeparis.com
le concert Piano con brio! WIDMANN Con brio SCHUMANN Concerto pour piano et orchestre en la mineur, op. 54 — Entracte — BEETHOVEN Symphonie n o 4 en si bémol majeur, op. 60 Lars Vogt direction et piano Durée du concert : environ 1h30, entracte compris Bonus numériques sur orchestredechambredeparis.com 2
les œuvres QUOI ? Con brio, ouverture de concert pour orchestre, version de 2013 QUI ? Jörg Widmann (1973) Composition : 2008, commande de la Radio de Bavière ; version réduite datée de 2013 QUAND ET OÙ ? Création : le 25 septembre 2008, au Gasteig de la Philharmonie de Munich, par l’Orchestre symphonique de la Radio de Bavière dirigé par Mariss Jansons COMMENT ? Un seul mouvement QUELLE DURÉE ? 12 minutes C larinettiste, compositeur et chef d’orchestre, Jörg Widmann a étudié auprès de Heiner Goebbels, Wolfgang Rihm et Hans Werner Henze. Nombre de musiciens lui ont dédicacé leurs œuvres, et il a reçu plusieurs commandes d’artistes et d’ensembles. Pierre Boulez, Kent Nagano, Christian Thielemann et Jonathan Nott, notamment, ont créé quelques-unes de ses partitions. Le catalogue de Jörg Widmann comprend aussi bien des œuvres de musique de chambre que des concertos et des pièces symphoniques ainsi que des ouvrages lyriques, dont Am Anfang, qui fut donné à l’occasion du vingtième anniversaire de l’Opéra Bastille. Jörg Widmann est l’actuel chef principal de l’Orchestre de chambre d’Irlande et enseigne à l’Académie Barenboïm-Saïd de Berlin. L’idée de Con brio revient au chef d’orchestre Mariss Jansons. Souhaitant diriger l’intégrale des symphonies de Beethoven en concert, le chef d’orchestre demanda à plusieurs compositeurs d’écrire des œuvres qui fassent écho – avec la même instrumentation – aux symphonies données lors du même concert. Johannes Maria Staud, Misato Muchizuki, Rodion Chtchedrine, Raminta Šerkšnytė, Giya Kancheli et Jörg Widmann furent ainsi sollicités. Con brio fut composé pour compléter le programme dédié aux septième et huitième symphonies. Widmann imagina, selon ses propres termes, une pièce « d’une insistance rageuse et rythmique, mais qui emploie les mêmes moyens économiques que les symphonies ». De fait, sans jamais citer d’extraits des symphonies de Beethoven, Widmann joue de réminiscences, de timbres et de rythmes que l’on croit reconnaître, provoquant des chocs, un « chaos ordonné » dont l’énergie vitale semble puiser dans l’écriture beethovénienne : « Il n’y a ni quatre cors ni 3
trombones dans les septième et huitième symphonies, et pourtant cela sonne de manière incroyable ! », ajouta Widmann. La dynamique de Con brio est de plus en plus dense, les plans sonores se rapprochant de manière saisissante, dans une frénésie d’effets acoustiques et une volonté réjouissante d’ordonner un univers pointilliste. ■ À découvrir Le site du compositeur : joergwidmann.com QUOI ? Concerto pour piano et orchestre en la mineur, op. 54 QUI ? Robert Schumann (1810-1856) Composition : 1841, version originale de la Fantaisie pour piano avec accompagnement d’orchestre (futur mouvement I) ; QUAND ET OÙ ? en 1845, ajout des mouvements II et III Création : le 1er janvier 1846, au Gewandhaus de Leipzig I. Allegro affettuoso, II. Intermezzo: Andantino grazioso, COMMENT ? III. Allegro vivace QUELLE DURÉE ? 31 minutes L ’Allegro affettuoso qui ouvre le Concerto pour piano de Schumann fut composé à l’origine comme une œuvre à part entière. Du moins, c’est ainsi que l’imaginait le compositeur lorsqu’il offrit la partition à Clara Schumann en 1841. Clara fut la soliste de cette Fantaisie pour piano avec accompagnement d’orchestre, dirigée par Felix Mendelssohn à la tête du Gewandhaus de Leipzig. La partition, dont l’écriture s’inspirait largement de l’architecture des concertos de Mendelssohn, était promise à un bel avenir. Hélas, elle n’intéressa aucun des trois éditeurs contactés, dubitatifs devant ce curieux concerto en un mouvement. Quatre ans plus tard, Schumann ajouta un Intermezzo et un finale à l’Allegro original. Cette note historique n’est nullement anodine. Elle explique les raisons d’un déséquilibre assumé entre le premier et les deux autres mouvements. Ce n’est assurément pas un morceau de bravoure pour le soliste comme le sont les concertos de Chopin et de Liszt, par exemple. L’orchestration est d’ailleurs assez modeste, ne faisant appel qu’aux bois par deux, auxquels s’ajoutent deux cors et deux trompettes ainsi que les timbales et le quintette des cordes. Une large place est réservée aux groupes d’instruments, notamment au violoncelle solo. 4
L’Allegro affettuoso s’inspire de l’écriture du concerto romantique, à la fois par sa forme cyclique puissamment développée et jusque dans la cadence, qui ne laisse aucun répit au soliste. Le second mouvement, Intermezzo, est en réalité plus proche de la musique de chambre que du concerto. En témoigne le dialogue introductif entre les violoncelles et le soliste. Non seulement les interprètes doivent parcourir ses climats intimes presque chuchotés, mais il leur faut également composer avec une dynamique et une instrumentation radicalement modifiées par rapport à la première partie. Le finale, un Allegro vivace, est enchaîné. Le premier thème fait le lien avec l’Allegro affettuoso grâce à son inspiration conquérante. Le second thème, beaucoup plus haché, reflète un climat d’urgence permanente, une marche fantomatique. Pour autant, le piano fusionne avec l’orchestre. L’influence du Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur, qui date de 1842, semble incontestable dans ce concerto. ■ Pour l’anecdote Les quelques lignes que Schumann adressa à Clara, lui confiant ses propres doutes, nous éclairent au sujet de l’œuvre : « Quelque chose entre le concerto, la symphonie et la grande sonate. Je vois que je ne peux pas écrire un concerto en vue d’un virtuose, il faut que je songe à autre chose ! » QUOI ? Symphonie n o 4 en si bémol majeur, op. 60 QUI ? Ludwig van Beethoven (1770-1827) Composition : 1806. Création : le 15 novembre 1807, QUAND ET OÙ ? au Burgtheater de Vienne I. Adagio, Allegro vivace, II. Adagio, III. Allegro molto e vivace, COMMENT ? IV. Allegro ma non troppo QUELLE DURÉE ? 35 minutes A vec sa Symphonie no 4 en si bémol majeur, Beethoven choisit de revenir au style des deux premières symphonies. De fait, l’auditeur peut éprouver le sentiment d’une œuvre plus « aimable », entre la Symphonie « Héroïque » – la troisième – et la Symphonie « Du destin » – la cinquième. L’étude de la partition contredit une telle impression. 5
L’Adagio s’ouvre par une lente introduction suspendue par d’étranges enchaînements harmoniques, qui provoquent des contrastes saisissants avec le thème principal. Les éléments rythmiques pointés, signature beethovénienne par excellence, s’associent au caractère apollinien de la partition. Certains instruments comme le basson donnent de précieuses indications quant à l’unité du mouvement, qui mêle à la fois une recherche sur le rythme mais également sur les timbres. L’Adagio qui suit associe un élément rythmique alternant entre les violons et les timbales. Cette pulsation, qui ne cesse de croître, se superpose au chant des premiers violons. Les vents colorent l’ensemble, appuyant le mouvement de houle, interrompu parfois par des contrastes dynamiques qui vont jusqu’au silence. Mais, inexorablement, la pulsation revient, entêtante jusqu’à la dissonance. L’Allegro molto e vivace est un scherzo particulièrement dynamique. Il semble reprendre le rythme obsessionnel de l’Adagio, affirmant avec puissance le pas d’une danse martelée. À l’intérieur du mouvement, le Trio offre l’unique rupture de climat. Mené dolce – Un poco meno allegro – par la petite harmonie, il offre un dialogue original entre les bois et les cors. La surprise vient de la conclusion, qui libère la puissance de tous les pupitres. Le finale est un Allegro ma non troppo dont l’énergie est canalisée à la manière d’un perpetuum mobile dirigé par les premiers violons. Beethoven joue sur la virtuosité de l’orchestre pour marquer les dissonances des accords, les pauses théâtrales et l’apparition d’un second thème, qui met en lumière le hautbois. L’écriture met en scène le bouillonnement de l’espace sonore et un orchestre sur le point d’imploser. ■ À lire André Tubeuf, Ludwig van Beethoven, Actes Sud/Classica, 2009 Textes : Stéphane Friederich 6
la direction d’orchestre et le piano Lars VOGT chef d’orchestre et pianiste Lars Vogt s’est imposé comme l’un des musiciens majeurs de sa génération. Né à Düren, en Allemagne, © Giorgia Bertazzi en 1970, il se fait connaître du grand public en remportant le deuxième prix du Concours international de piano de Leeds en 1990. D epuis, il poursuit une carrière très diversifiée. Sa polyvalence d’artiste s’étend du cœur du répertoire classique (Mozart, Beethoven) aux romantiques (Schumann, Brahms, Grieg, Tchaïkovski, Rachmaninov), en passant par l’éblouissant Concerto de Lutosławski. Lars Vogt collabore de plus en plus avec des orchestres en tant que chef. En septembre 2015, il est nommé directeur musical du Royal Northern Sinfonia au Sage Gateshead. Il dirige également, entre autres, les orchestres de chambre de Cologne et de Zurich, la Camerata de Salzbourg, la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, le Museumorchester de Francfort et l’Orchestre symphonique de Sydney. Cette saison, Lars Vogt dirige pour la première fois les orchestres symphoniques de Singapour et de Nouvelle-Zélande, le Philharmonique de Varsovie et l’Orchestre de chambre de Paris. Il se produit également en tant que soliste avec, notamment, l'Orchestre philharmonique de la radio néerlandaise, l’Orchestre symphonique de San Francisco et les orchestres symphoniques de Saint-Louis et de Baltimore. Il retourne en Amérique du Nord pour une tournée avec Christian et Tanja Tetzlaff à New York (Carnegie Hall), Washington, Los Angeles, San Francisco et Vancouver. Il donne des récitals à Londres, Salzbourg, Barcelone et Pékin. Au cours de sa carrière, Lars Vogt se produit avec de grands orchestres internationaux, dont l’Orchestre royal du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de l’Académie nationale Sainte-Cécile, l’Orchestre symphonique allemand de Berlin, la Bayerischer Rundfunk de Munich, la Staatskapelle de Dresde, les orchestres philharmoniques de Berlin, Vienne, Londres et New York, les orchestres symphoniques de Londres et de Boston, l’Orchestre de Philadelphie et l’Orchestre symphonique de la NHK. ■ 7
trois questions à… Lars VOGT Pourriez-vous nous présenter le programme de ce soir ? Lars Vogt Avec l’Orchestre de chambre de Paris, nous avons préparé un programme très excitant, © Giorgia Bertazzi qui rapproche trois de mes compositeurs favoris : Jörg Widmann, qui est un ami très proche, avec sa pièce Con brio ; Schumann, avec son Concerto pour piano en la mineur, l’une des œuvres les plus splendides du répertoire pour piano ; et Beethoven, avec sa Symphonie no 4, qui est l’une des premières œuvres que j’ai dirigées lorsque la direction a pris plus de place dans ma carrière, il y a une dizaine d’années. Ces trois œuvres me sont très chères, à bien des égards. Je trouve que le titre de l’œuvre de Widmann, Con brio, est particulièrement adapté à l’ensemble de ce programme – c’est la vie, l’enthousiasme. Ces trois œuvres expriment beaucoup de joie. Celle de Widmann est pleine d’humour, d’un bout à l’autre – contrairement à l’idée que l’on se fait en général de la musique contemporaine, intellectuelle et sérieuse. Elle regorge de citations, notamment de Beethoven, et se déploie tout simplement dans la virtuosité et la joie. Le Concerto de Schumann est bien sûr pour moi le concerto romantique pour piano, empreint de jeunesse et de désir, avec cette incroyable liberté dans le dernier mouvement, extrêmement virtuose et exigeant pour le piano. Le jouer sans chef tient du défi et revêt une beauté particulière. Quant à la Symphonie no 4 de Beethoven, elle commence de façon très sérieuse, très sombre, comme une sorte de musique de requiem, mais elle s’éclaire, au bout de quelques minutes, de soleil et d’espoir. On va de surprise en surprise, et Beethoven nous donne à entendre finalement une musique incroyablement heureuse, comme un chant irradiant le soleil de la vie. Quelle est votre histoire avec le Concerto de Schumann ? Lars Vogt J’ai une histoire personnelle particulière avec ce Concerto, que je joue depuis l’âge de dix-sept ans et qui a réapparu à de multiples reprises au cours de ma vie musicale. Je l’ai interprété en finale du Concours de Leeds, en 1990 – c’était aussi ma première collaboration avec Sir Simon Rattle, qui est devenu très important pour moi, une sorte de mentor, de guide, notamment dans ma vie de chef aujourd’hui. Le lien fort qui nous unit s’est noué, la première fois, autour de ce Concerto de Schumann, qui est également celui que j’ai joué la première fois que je me suis produit aux Proms de Londres. 8
Qu’attendez-vous de votre collaboration avec l'Orchestre de chambre de Paris dans cette œuvre concertante ? Lars Vogt Jouer le Concerto de Schumann – qui est vraiment une œuvre de musique de chambre – avec l’Orchestre de chambre de Paris est un pas de plus pour moi vers la découverte de ce que cette œuvre peut offrir. Je vais jouer et diriger ce concert, ce qui, bien sûr, était une pratique courante dans des temps plus anciens. Il n’y avait pas de séparation entre le rôle d’instrumentiste et celui de chef. Je pense à Mendelssohn, à Hans von Bülow, à Joseph Joachim, à Brahms bien sûr ! J’adore travailler avec de grands chefs d’orchestre : je le fais et je continuerai à le faire – ce sont une joie et une source d’inspiration immenses. Mais cette stricte séparation entre instrumentiste et chef me semble un tout petit peu artificielle. J’aime énormément le travail direct et le contact immédiat avec un orchestre, avec un groupe : dans le Concerto de Schumann, de nombreuses choses se réalisent uniquement en se regardant les uns les autres, en s’écoutant, en se rapprochant les uns des autres, en se « ressentant ». C’est une expérience magnifique, et je suis impatient de la vivre, pour la première fois, avec l’Orchestre de chambre de Paris. ■ 9
Orchestre de chambre de Paris Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris, l’un des orchestres de chambre de référence en Europe, franchit cette saison quarante ans d’existence. 10
A vec son directeur musical Douglas Boyd, il recherche l’excellence artistique et porte une nouvelle vision de la musique et de son rôle dans la cité. Communauté de quarante-trois artistes engagés à Paris, l’orchestre donne vie à quatre siècles de musique et s’attache à renouveler la relation entre un orchestre et sa ville. Depuis quarante années, l’Orchestre de chambre de Paris collabore avec les plus grands chefs et solistes, avec lesquels il poursuit la mise en valeur d’un vaste répertoire allant de la période baroque jusqu’à la création contemporaine, et défend une lecture chambriste originale. Innovant dans son rapport au public, il propose des expériences musicales participatives et immersives, et développe de nouveaux contenus digitaux. Sa démarche citoyenne revendique une volonté de partage et l’ambition de nouer des liens entre tous. Associé à la Philharmonie de Paris, l’Orchestre de chambre de Paris se produit également au Théâtre des Champs-Élysées et propose des concerts au Centquatre-Paris, à la cathédrale Notre-Dame, au Théâtre 13 et à la Salle Cortot. Les artistes associés à la saison 2018-2019 partagent la démarche artistique de l’Orchestre de chambre de Paris : Fabio Biondi, premier chef invité, accompagné du pianiste François-Frédéric Guy, du ténor Mark Padmore et du compositeur Arthur Lavandier. Au fil des concerts, l’orchestre s’entoure de chefs et de solistes renommés comme Sascha Goetzel, François Leleux, Emmanuel Pahud, Speranza Scappucci, Christian Tetzlaff, Lars Vogt, Alisa Weilerstein, et, plus que jamais, de grandes voix : Joyce DiDonato, Stéphanie d’Oustrac, Sonya Yoncheva. Il est présent dans des productions lyriques à l’Opéra-Comique et au Théâtre des Champs- Élysées. À la Philharmonie de Paris, il célèbre les cent cinquante ans de la mort d’Hector Berlioz avec L’Enfance du Christ et propose une orchestration inédite de ses mélodies irlandaises, un « Gala bel canto » qui réunit les étoiles montantes du chant mozartien, un Stabat Mater de Rossini mais aussi un week-end autour de la Syrie. Tourné vers l’international, l’Orchestre de chambre de Paris donne cette saison une importante série de concerts en Allemagne et en Espagne. ■ © Pierre Morales L’Orchestre de chambre de Paris, labellisé Orchestre national en région, remercie de leur soutien la Ville de Paris, le ministère de la Culture (Drac Île-de-France), les entreprises partenaires, accompagnato, cercle des donateurs de l’Orchestre de chambre de Paris, ainsi que la Sacem, qui contribue aux résidences de compositeurs. 11
les musiciens VIOLONS VIOLONCELLES CLARINETTES Deborah Nemtanu Benoît Grenet Florent Pujuila violon solo super soliste solo solo Philip Bride Étienne Cardoze Kevin Galy premier violon solo Livia Stanese Sarah Veilhan BASSONS Franck Della Valle François Girard Fany Maselli violon solo solo Olivia Hughes CONTREBASSES Henri Roman violon solo Eckhard Rudolph Nicolas Alvarez solo CORS Jean-Claude Bouveresse Caroline Peach Corentin Billet Marc Duprez co-solo solo invité Sylvie Dusseau Héloïse Dely Gilles Bertocchi Hélène Lequeux-Duchesne Gérard Maître FLÛTES TROMPETTES Florian Maviel Lucas Lipari Marina Chamot-Leguay Mirana Tutuianu solo invité solo Matilda Daiu Guillaume Latour Sarah Van Der Vlist Jean-Michel Ricquebourg Élodie Michalakakos solo honoraire HAUTBOIS Vassily Chmykov * Ilyes Boufadden-Adloff TIMBALES ALTOS solo Rodolphe Théry Danka Nikolic Guillaume Pierlot solo invité solo invitée Sabine Bouthinon Anna Brugger Aurélie Deschamps Claire Parruitte Sarah Chenaf * Membres de l’Académie de Clara Petit * l’Orchestre de chambre de Paris L’Académie de l’Orchestre de chambre de Paris L’Orchestre de chambre de Paris, en partenariat avec le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, propose une académie à destination des étudiants du conservatoire. Cette académie est née de la volonté de l’orchestre de s’investir dans la formation professionnelle des futurs artistes musiciens tout en favorisant leur insertion professionnelle. Ces stages sont destinés à des élèves préalablement sélectionnés puis accompagnés par les chefs de pupitre de l’orchestre et accueillis en renfort des musiciens, sur quelques programmes choisis d'un commun accord entre l'orchestre et le conservatoire. Mme Brigitte Lefèvre M. Nicolas Droin présidente du conseil d’administration directeur général Conseil d’administration, équipe administrative et technique sur orchestredechambredeparis.com 12
Partageons une philanthropie responsable et engagée C’est une vision philanthropique responsable et engagée que nous vous proposons avec accompagnato, le cercle des donateurs de l’Orchestre de chambre de Paris. Il a pour ambition d’entretenir une relation de partage et de proximité entre ses membres et l’orchestre tout en étant attentif aux évolutions et à la diversité de notre société contemporaine. Pour développer une programmation d’excellence à Paris et dans les plus belles salles du monde et favoriser l’accès à la musique de tous les publics, l’Orchestre de chambre de Paris a besoin de votre soutien. Rejoignez accompagnato et entrez dans une relation privilégiée avec l’Orchestre de chambre de Paris ! Plus d’informations sur orchestredechambredeparis.com rubrique « soutenez-nous » 13
Campagne de financement participatif ! s à nou s mobiliser ticiper… Continuon pour par uel q ue s j o ur s P l u s q ue q Diriger c’est jouer ! Soutenez un projet de création musicale original et inédit ! « J’ai envie de partager cette aventure avec vous, le public, à travers cette commande participative inédite. » François-Frédéric Guy © C. Dourtre Vous êtes sensible à la création ? Vous souhaitez perpétuer aujourd’hui la grande tradition des commandes qui prévalait au XVIIIème siècle ? Vous souhaitez vous associer à la création de la première œuvre contemporaine pour orchestre de chambre en joué-dirigé ? François-Frédéric Guy, artiste associé de l’Orchestre de chambre de Paris, vous propose de rejoindre une aventure artistique exceptionnelle en vous impliquant dans la genèse et dans le soutien d’une création musicale confiée au jeune compositeur et ancien sociétaire de la Villa Médicis Aurélien Dumont. Grâce à cette campagne de financement participatif d’un nouveau genre, vous allez partager avec les artistes et à travers un journal toutes les étapes de cette composition jusqu’à sa création sur les scènes de l’Opéra de Limoges et du Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Cette initiative est relayée par l’Orchestre de chambre de Paris, dont François-Frédéric Guy est artiste associé depuis trois ans, auquel se joint l’Opéra de Limoges. Ensemble, ils proposeront à leurs publics la création de cette nouvelle pièce, en octobre 2019 et en avril 2020. COMMENT ? Dès ce soir, rejoignez cette initiative ! Contribuez dès maintenant à cette commande inédite au compositeur Aurélien Dumont portée par Proarti, plateforme de mécénat participatif dédiée à la création artistique et à la découverte culturelle.
Pour participer, connectez-vous sur : www.proarti.fr/collect/project/diriger-cest-jouer/0 VOS DONS SERONT DÉMULTIPLIÉS ! En effet, avec son dispositif « Mise en œuvres » d’aide à la création, la SACEM contribue à cette aventure en abondant chacun de vos dons de 50 % de leur montant dans la limite de 5000 €. QUELS AVANTAGES ? DES CONTREPARTIES POUR UNE RÉDUCTION FISCALE PLONGER AU CŒUR DE LA INCITATIVE CRÉATION Ce projet hébergé par Proarti ouvre droit à une En devenant mécène de cette aventure, vous réduction fiscale : allez vivre au plus près la création, suivre étape • pour les particuliers assujettis à l’impôt par étape la naissance de l’œuvre et partager la sur le revenu (IRPP) : réduction d’impôt démarche des artistes. équivalente à 66 % du montant du don, Cinq seuils de dons – de 15 à 50 €, de 50 à dans la limite de 20 % du revenu imposable 100 €, de 100 à 250 €, de 250 à 500 € et au- (article 200 du Code général des impôts) ; delà de 500 € – ouvrent l’accès à une large • pour les personnes morales assujetties gamme de contreparties : à l’impôt sur les sociétés (IS) : réduction • mention du donateur dans le s d’impôt équivalente à 60 % du montant communications des orchestres partenaires ; du don, dans la limite de 0,5 % du chiffre • réception régulière d’un journal de la d’affaires HT (article 238 bis du CGI). création, dans lequel les artistes relateront les étapes de la composition jusqu’à la EN CONCERT création ; • dédicace du programme de salle de la Création de l’œuvre à Limoges et Paris création ; 11 octobre 2019 • rencontre avec l’artiste ; Opéra de Limoges Orchestre de l’Opéra de Limoges • invitation à la répétition générale ou au François-Frédéric Guy, piano et direction concert de création ; Reprises 12 et 13 octobre 2019 • copie manuscrite d’un extrait de la partition 23 avril 2020 dédicacée. Théâtre des Champs-Élysées, Paris Ces contreparties privilégient souvent Orchestre de chambre de Paris l’expérience de la rencontre avec l’artiste ou de François-Frédéric Guy, piano et direction la première écoute de la pièce.
les prochains concerts Samedi 12 janvier – 20 h 30 Grande Salle Pierre Boulez – Philharmonie de Paris BERLIOZ L’Enfance du Christ Douglas Boyd direction Membre du Chœur Polydore / Un père Anna Stéphany Marie de famille Jean Teitgen Hérode Membre du Chœur Un centurion Jean-Sébastien Bou Joseph Chœur de la Radio Flamande Frédéric Antoun récitant Coproduction Philharmonie de Paris, Orchestre de chambre de Paris Jeudi 24 janvier – 20 h Théâtre des Champs-Élysées ALISA WEILERSTEIN ENCHANTE SAINT-SAËNS CHOSTAKOVITCH Symphonie de chambre SAINT-SAËNS Concerto pour violoncelle n o 1 en la mineur SCHNITTKE Moz-Art à la Haydn MOZART Symphonie n o 35 en ré majeur « Haffner » Licence entrepreneur de spectacle : 2-1070176 Douglas Boyd direction Alisa Weilerstein violoncelle #OCP1819 orchestredechambredeparis.com
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