Trouble du spectre de l'autisme au cégep : des besoins à connaître pour un environnement inclusif - AQPC

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Trouble du spectre de l'autisme au cégep : des besoins à connaître pour un environnement inclusif - AQPC
Trouble du spectre de
   l’autisme au cégep : des
  besoins à connaître pour
un environnement inclusif
Audrey Bigras, professionnelle de recherche (CRISPESH –
  Centre de recherche pour l’inclusion des personnes en
                                   situation de handicap)
    Joseph-Alexandre Darrous, technicien en éducation
                           spécialisée (Collège Dawson)
Trouble du spectre de l'autisme au cégep : des besoins à connaître pour un environnement inclusif - AQPC
Partie 1:
Introduction
Trouble du spectre de l'autisme au cégep : des besoins à connaître pour un environnement inclusif - AQPC
Qui sommes-nous?
   Joseph-Alexandre Darrous, B.A., technicien en éducation
   spécialisée au Collège Dawson (2011 à ce jour)
   Expertise avec la clientèle étudiante ayant un TSA

Chercheur au CRISPESH:
   PART-IT : Conception d’un vêtement de compression
   pour adolescents et jeunes adultes vivant avec un TSA
   (2015-2016)
   PART-IS : Chambres d’enfants ayant un TSA (2016-2017)
Trouble du spectre de l'autisme au cégep : des besoins à connaître pour un environnement inclusif - AQPC
Qui sommes-nous?
 Audrey Bigras, M.A., professionnelle de recherche au
 CRISPESH (2016 à ce jour)

 Coordonnatrice des activités, projet de recherche
 PART-IS sur les chambres d’enfants ayant un TSA
 (2016-2017)

 5 ans d’expérience en recherche dans le milieu
 collégial/CCTT
Trouble du spectre de l'autisme au cégep : des besoins à connaître pour un environnement inclusif - AQPC
Le CRISPESH
 CRISPESH – Centre de recherche pour l’inclusion des
 personnes en situation de handicap

 Centre collégial de transfert de technologie en
 pratiques sociales novatrices (CCTT-PSN)

 Membre du Réseau Trans-tech

 Deux collèges affiliés : Dawson et Vieux Montréal
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Le CRISPESH – notre expertise
  Recherche appliquée

  Accompagnement en innovation sociale

  Formation et transfert
Trouble du spectre de l'autisme au cégep : des besoins à connaître pour un environnement inclusif - AQPC
Sommaire
 Partie 1: Introduction
 Partie 2: Le cégep: un monde en mouvement!
 Partie 3: Le trouble du spectre de l’autisme
 (TSA): qu’est-ce que c’est?
 Partie 4: Sens, sommeil et routines : un
 aperçu du projet!
 Partie 5: Le TSA: enjeux au cégep
 Partie 6: Scénarios
 Partie 7: Conclusion
Partie 2:
Le cégep: un monde en
     mouvement!
Comment notre présentation
s’inscrit dans le thème du colloque?
  Apprendre ensemble dans un monde en mouvement;

  Le milieu collégial : un monde en constant
  mouvement!

  Mouvement : clientèle, statistiques;

  Apprendre ensemble sur les besoins des personnes
  ayant un TSA : faciliter leur inclusion dans cet
  environnement d’apprentissage qu’est le cégep.
Les étudiants en situation de
handicap
 En augmentation constante!;

 Augmentation de 792% entre 2007 et 2014 (Fédération
 des cégeps, 2016);

 Trouble du spectre de l’autisme : l’un de ces handicaps
 parmi plusieurs;

 Selon Autisme Montréal, 1.4% de la population du
 Québec a un diagnostic de TSA (avril 2018).
Les étudiants du collégial ayant un
TSA
                            Ouest&du&Québec Est&du&Québec                             Total

Automne&2014                343                           122                         465

Automne&2015                452                           139                         591

Automne&2016                499                           180                         679

Automne&2017                507                           204                         711

Ces chiffres incluent les cinq catégories d’étudiants ayant un TSA, au
collégial privé et public : Asperger, Autisme de haut niveau, Trouble du
spectre autistique (TSA), Trouble envahissant du développement (TED)
et Trouble envahissant du développement non spécifié.
Sources : Centre collégial de soutien à l’intégration (CCSI) de l’Ouest et de l’Est
Collège Dawson : Graphique du SAAC
Nombre total d’étudiants enregistrés (2017) = 800 et +
Étudiants ayant plus d’un diagnostic = ?
Partie 3:

 Le trouble du spectre de
l’autisme (TSA): qu’est-ce
        que c’est?
Qu’est-ce que le trouble du
 spectre de l’autisme (TSA)?
Caractéristiques générales (Autisme Montréal, 2014)
  Difficultés de communication;
  Difficultés de socialisation;
  Atteintes neuro-sensorielles.

  N’oublions pas que le TSA est un spectre et que chaque
                   individu est unique!
Qu’est-ce que le TSA?

Difficultés de communication (Autisme Montréal, 2014):

   « Difficultés de langage et de décodage, écholalie, être non-
   verbal, etc. »;
   « Difficultés dans la compréhension de notions abstraites
   malgré un vocabulaire étendu;
   Difficultés dans la compréhension de jeux de mots;
   Difficultés dans l’expression de leurs émotions ou le font de
   manière inappropriée »;
   « Nette tendance à s’entretenir abondamment de leurs sujets
   favoris (fixation);
   Interprétation de consignes au pied de la lettre».
Qu’est-ce que le TSA?

Difficultés de socialisation (Autisme Montréal, 2014):

   « Malaise en groupe » ou avec de nouvelles personnes;
   « Difficulté à percevoir intuitivement les besoins ou les émotions
   des autres […] captent mal les ambiances;
   Intérêt marqué pour 1 ou 2 sujets spécialisés sans se préoccuper
   que cela intéresse ou non leur interlocuteur;
   Difficulté à percevoir les règles informelles de la vie sociale et les
   nuances : elles peuvent donc avoir besoin qu’on leur explique en
   détail;
   Naïveté sociale les conduisant parfois à devenir les souffre-
   douleur à l’école ou en milieu de travail. »
Qu’est-ce que le TSA?

Atteintes neuro-sensorielles :

   Hyper ou hyposensibilité dans un ou plusieurs sens;
   Comportements “bizarres” (ou inappropriés) et stéréotypés
   provoqués par dysfonctionnement des sens (Autisme Montréal,
   2014) ;
   90% des personnes ayant un TSA sont touchées par les difficultés
   sensorielles (Chrétien-Vincent, Tétreault et Couture, 2014);
   Les comportements en lien avec le traitement des stimuli sont
   difficilement contrôlables - associés à des réactions;
   physiologiques, “manifestations physiques liées à un inconfort qui
   se traduit par des comportements inadéquats”(Chrétien-Vincent,
   Tétreault et Couture, 2014).
Nos sens : neurotypique (NT) VS
non-neurotypique (N-NT)

 Notre corps reçoit de l’information par les récepteurs sur notre
 corps (mains, pieds, yeux, oreilles, nez…);
 Notre cerveau traite le stimulus que notre corps reçoit;
 Notre cerveau doit envoyer un message pour générer des actions
 appropriées;
 Le cerveau d’une personne neurotypique traite cette information
 différemment d’une personne non-neurotypique (ex. TSA).
Le cerveau d’une personne ayant
un TSA (N-NT)
 Lorsque je deviens anxieux, je suis plus facilement surstimulé;

 Lorsque je suis surstimulé, je deviens bouleversé;

 Lorsque je me sens bouleversé, cela veut dire qu’il y a trop de
 choses qui se passent en même temps (trop de mots, bruits,
 pensées, concepts…);

 Lorsque je pense que je suis surstimulé, j’ai besoin de plus de
 temps pour traiter l’information/les stimuli.
Exemple d’atteintes/surcharge
sensorielle
Neurotypique vs. TSA
 Traitement des stimuli
Lorsque je pense être OU que je suis sur-stimulé, j’ai besoin de plus
de temps pour traiter l’information/stimuli.
 Neurotypique (NT)   Fonction            Je peux traiter              Il pleut des clous=
                     automatique         l’information                Il pleut très fort.
                                         rapidement et trouver la
                                         réponse facilement.

 Non-Neurotypique    Fonction manuelle   Je dois trier les morceaux   Il pleut des clous=
 (Non-NT)            comme des           d’information
                     fichiers rotatifs   séparément, jusqu’à ce       Je dois évaluer si on
                                         que je puisse trouver la     parle de clous en
                                         réponse qui correspond le    premier, avant de
                                         mieux.                       conclure qu’on parle de
                                                                      pluie.
Partie 4:
Sens, sommeil et routines :
   un aperçu du projet!
Le projet de recherche
 Améliorer les conditions de sommeil de l’enfant vivant
 avec un trouble du spectre de l’autisme grâce à un
 aménagement réfléchi et personnalisé de sa chambre
 (2016-2017)

 Financement : Programme d’aide à la recherche et au
 transfert, volet innovation sociale (PART-IS)
L’équipe

De gauche à droite : Charlotte Leroux (étudiante en design d’intérieur, cégep du Vieux Montréal), Audrey
Bigras (professionnelle de recherche, CRISPESH), Tess Perron-Laurin (étudiante en design d’intérieur,
cégep du Vieux Montréal), Suzanne Pitre (enseignante de design d’intérieur, cégep du Vieux Montréal),
Joseph-Alexandre Darrous (technicien en éducation spécialisée, Collège Dawson). Absente de la photo :
Marise Lachapelle (coordonnatrice de recherche et chercheuse, CRISPESH).
Le projet de recherche
Objectif du projet :

Conception d’un cadre d’aménagement de chambre qui
se base sur les profils sensoriels (hypo/hypersensibilité).
Le projet de recherche
Trois sous-objectifs:
  Consolider et répertorier les connaissances sur les
  besoins sensoriels des enfants vivant avec un TSA (ex :
  toucher, sentir, goûter, visuel, audition, mouvement);

 Établir les paramètres à prendre en compte pour un
 aménagement réfléchi et personnalisé;

 Proposer un ensemble flexible de directives qui puisse
 guider vers une réponse personnalisée et basée sur les
 profils de perception sensorielle (hypo/hypersensibilité).
Problèmes de sommeil et TSA
Très fréquents (Liu et al., 2006; Sivertsen et al., 2012)

  Réveils nocturnes (Allik, Larsson et Smedje, 2006);
  Insomnie (Krakowiak et al., 2008);
  Levers matinaux (Armstrong, Rowe et Kohler, 2015);
  Cycle de sommeil perturbé (Brown, 2014);
  Sommeil inefficace (Allik, Larsson et Smedje, 2006);
  Cauchemars (Souders et al., 2009);
  Etc.
Problèmes de sommeil et TSA
Causes et facteurs aggravants:
  Anxiété (Souders et al., 2009);
  Appareils électroniques (Englehardt, Mazurek et Sohl,
 2013);
  Transitions de vie, changement de saisons (Paavonen
 et al., 2008);
  Absence de routine de sommeil (Reynolds et Malow,
 2011);
  Stimuli sensoriels (Brereton, 2008; Brown, 2014).
Méthodologie
 Recension des écrits sur les sens, le sommeil et
 l’aménagement en lien avec le TSA;
 Entrevues semi-dirigées avec parents d’enfants ayant
 un TSA et des professionnels du TSA (ex: éducateurs
 spécialisés, ergothérapeutes, etc.);
 Analyse des données (NVivo);
 Établissement de profils sensoriels;
 Conception d’un cadre d’aménagement sous forme
 d’un guide.
Les sens chez les personnes ayant un TSA
  Sept sens :
    Vue;
    Ouïe;
    Toucher;
    Odorat;
    Goût;
    Vestibulaire (équilibre);
    Proprioception (capacité à ressentir son corps dans un
    environnement).
Les sens chez les personnes ayant un TSA

 Particularités sensorielles fréquentes

  Hypersensibilité: réaction forte face aux stimuli

  Hyposensibilité: deux types : 1-réactions
  faibles/indifférence ou 2-intérêt marqué pour un
  stimulus
La vue
  Sensibilité à certains types    Fascination pour les stimuli
  d’éclairage;                    visuels tels que : lumières,
  Malaises physiques face à la    couleurs…
  lumière;
  Motifs, couleurs, contrastes
  peuvent être
  problématiques;
  Rigidité sur le plan visuel
  (ex.: effets personnels
  disposés à la même place)

Hypersensibilité                 Hyposensibilité
L'ouïe
  Peur des bruits forts;          Aimer écouter de la
  Difficultés de concentration    musique à volume élevé;
  dans un endroit bruyant;        Aimer les lieux bruyants,
  Inconfort face aux lieux        faire du bruit…;
  bruyants (ex.: cafétéria);      Peut-être des difficultés
  Bruit des conversations         liées à l’audition.
  agaçant.

Hypersensibilité                 Hyposensibilité
Le toucher
  Ne pas aimer les contacts       Peu de sensibilité aux
  physiques;                      écarts de température;
  Difficulté à tolérer le port    Aimer toucher, les contacts
  de certains types de            physiques;
  vêtements;                      Peu de sensibilité à la
  Sensibilité à la chaleur, au    douleur (ex.
  froid, à la douleur.            automutilation).

Hypersensibilité                 Hyposensibilité
L’odorat
  Intolérance aux odeurs         Peu d’attention portée aux
  fortes (ex.: parfums,          odeurs (ex.: problèmes
  shampooings);                  d’hygiène corporelle);
  Évitement de certains lieux    Inclut aussi odeurs
  en raison des odeurs           dangereuses (fumée,
  (vestiaire, cafétéria…).       aliments avariés);
                                 À l’inverse, recherche
                                 d’odeurs (ex.: porter des
                                 objets à son nez).

Hypersensibilité                Hyposensibilité
Le goût
  Manger seulement certains    Aimer les plats très épicés;
  aliments;                    Aimer porter des objets à sa
  Éviter les mets épicés,      bouche;
  certaines textures…;         Syndrome de Pica : manger
  Capacité de détecter un      des choses non-
  changement subtil dans       comestibles.
  une recette.

Hypersensibilité              Hyposensibilité
Le vestibulaire (équilibre)
  Difficulté avec les sports et    Besoin de bouger, se
  l’équilibre;                     balancer…;
  Peut être sujets au vertige      Aimer les sensations fortes:
  ou au mal des transports.        tourner, grimper;
                                   Faible conscience du danger
                                   (témérité).

Hypersensibilité                  Hyposensibilité
La proprioception
  Difficulté de motricité fine;    Peu de compréhension des
  Adopter des postures             signaux corporels: fatigue,
  inhabituelles;                   faim…;
  Profil moins fréquent chez       Peuvent se tenir trop près
  les personnes ayant un TSA.      des autres;
                                   Manque d’habileté
                                   physique.

Hypersensibilité                  Hyposensibilité
Partie 5:
Le TSA: enjeux au cégep
Enjeux...

Le milieu collégial doit apprendre à mieux connaître les
enjeux des gens ayant un TSA pour faciliter l’inclusion.

Tenir compte des caractéristiques et besoins, donc:

  Les enjeux liés au sommeil;
  La routine et les transitions;
  Les profils sensoriels.
Répercussions sur les étudiants TSA au
cégep
Déjà, nos étudiants avec un TSA sont plus vulnérables aux
problèmes de sommeil. Mais en plus…

   Difficulté avec l’organisation;

   Difficulté à gérer leur temps et leur stress;

   Difficulté à gérer les stimulations sensorielles.
Répercussions sur les étudiants TSA au
cégep

Tout cela prend de l’énergie au cours de la journée.
Si le sommeil en plus est mauvais = cercle vicieux.
Questions :
   Quand fait-on les devoirs?
   Quand se repose-t-on?
   Comment tout gérer en même temps?
Enjeux liés au sommeil
Pression sociale
   Culture de surstimulation, surcharge;
   Cours, travail, bénévolat, activités parascolaires, vie sociale,
   obligations familiales, etc.;
   Cheminement scolaire proposé au cégep (2 ans au secteur
   préuniversitaire et 3 ans au secteur technique).

Nombre d’heures de cours et d’étude
  1h de cours = 1 h d’étude;
  4 cours = minimum pour statut temps plein;
  12 heures de cours + 12 heures d'étude;
  Programmes techniques: 6-7 cours de formation spécifique.

Exigences des études collégiales            = sommeil
Enjeux liés à la routine
Importance de tenir compte des barrières causées par la
structure collégiale vécues par la personne avec un TSA.

Flexibilité importante pour répondre aux différents besoins de
chaque étudiant.

   Les gens avec un TSA réussissent mieux avec une structure;

   Chaque personne est différente!
Enjeux de transition: vers
l’autonomie
Construction de l'identité, connaissance de soi et autodétermination

   Communication de ses besoins;

   Compréhension de ses forces;

   Développement des intérêts;

   Acceptation de soi.
Transition: vers les services pour
adultes
Dans le secteur médical et les services

   Personnes-ressources     (ex.:    médecin,      psychologue,
   psychiatre, ergothérapeute, éducateur spécialisé…)

Diagnostic

   Prendre connaissance de sa/ses conditions (s);
   Diagnostic tardif;
   Santé mentale;
   Comorbidité;
   Nouveaux médicaments.
Transition: du secondaire (ou autre)
vers le collégial
  Horaires variés et instables;

  Classes hétérogènes;

  Nouvelles routines (ex.: transport, sommeil, gestion du
  temps…).
Transition: du secondaire (ou autre)
vers le collégial
Entre les cours:
   Pauses 15 minutes entre 2 cours;
   Longues pauses (temps morts);
   Temps supplémentaire examens;
   Gestion du temps, structure aux devoirs.
Entre les sessions:
   Changements fréquents (enseignants, cours, locaux…)
Sessions d’été:
   Besoin d’une routine;
   Nouvelles activités (emploi d’été, cours d’été pour prendre
   de l’avance...);
   Trop vieux pour les camps de vacances.
Transition : rôle des parents

  Confidentialité de l’étudiant au sens de la loi;

  Lien vers services sociaux;

  Les parents ont aussi besoin de soutien!;

  Barrières: compréhension et acceptation de soi et du
  diagnostic de leur jeune, du besoin de services, et la
  transition vers la vie adulte.."
Enjeux gestion des stimuli sensoriels

  Environnement collégial (couloirs, gymnase, classes…);

  Transport en commun;

  Besoins particuliers : locaux calmes pour examens, études ou
  répit;

  Intervention et surstimulation/surcharge sensorielle.
Partie 6:
Quelques scénarios
3 scénarios courants
  1) Le sommeil

  2) Routine et transitions

  3) Gestion des stimuli sensoriels
3 scénarios courants : sommeil
 Luc est un étudiant au cégep ayant un TSA;
 Il commence sa première session en Arts, Lettres et
 Communications après avoir complété plusieurs sessions en
 formation continue le soir;
 Il doit suivre un cours obligatoire de littérature qui n’est
 offert que tôt le matin;
 Luc a toujours éprouvé de la difficulté à s’endormir et à
 rester couché;
 Luc habite à deux heures du collège en transport en
 commun;
 Luc arrive souvent au collège trop fatigué pour participer
 pleinement à ce cours, qui porte sur l’analyse de textes et qui
 comporte des discussions en groupe;
 Par conséquent, Luc éprouve de la difficulté à rester
 concentré pendant ses autres cours de la journée.
3 scénarios courants: routine et
transitions
Jérémie est un étudiant au cégep en sciences pures ayant un TSA;
Au début de la session, Jérémie a un horaire plein avec un total de
7 cours (3 cours de sciences et 4 cours de formation générale);
Les mercredis, il a un cours de maths à 8h, suivi d’un cours
d’anglais à 10h et un cours d’éducation physique à 16h;
Jérémie commence à se sentir un peu trop occupé avec 7 cours et
décide d’annuler son cours d’anglais;
Ceci change grandement l'horaire de Jérémie, car il doit
maintenant attendre de 10h jusqu'à 16h;
Jérémie éprouve beaucoup de difficulté à gérer cette période de
temps libre. Il décide de ne pas assister à son cours d’éducation
physique à plus de deux reprises sans justification et coule son
cours.
3 scénarios courants : gestion des
stimuli sensoriels
  Noémie est une étudiante au cégep en sciences humaines
  ayant un TSA;
  Elle doit suivre un cours obligatoire d’éducation physique;
  Le cours se déroule dans un gymnase doté de miroirs au mur;
  Le cours débute par un échauffement devant les miroirs;
  Les reflets des miroirs lui donnent des maux de tête;
  De plus, le gymnase est un endroit très bruyant: discussions
  nombreuses, cris d’encouragement, etc.;
  Noémie éprouve beaucoup de difficulté à gérer les stimuli
  visuels et auditifs du gymnase, ce qui rend les cours
  d’éducation physique pénibles pour elle.
Partie 7:
Conclusion
Conclusion
 Augmentation du nombre d’étudiants avec un TSA;
 Une bonne connaissance du TSA est importante;
 Importance de favoriser un environnement collégial inclusif.
Conclusion

        Questions?
Merci pour votre attention!
CRISPESH

 Adresse: 255, rue Ontario Est , Montréal (QC) H2X 1X6
 Téléphone : 514-982-3437 #2836
 Site internet : www.crispesh.com
 Courriel : Crispesh@cvm.qc.ca
 Facebook: https://www.facebook.com/Crispesh/
Références bibliographiques
 Allick, H., Larsson, J.-O. et Smedje, H. (2006). Sleep Patterns of School-Age
 Children with Asperger Syndrome or High-Functioning Autism. Journal of Autism
 and Developmental Disorders, 36(5), 585-595.
 Armstrong, K., Rowe, M. et Kohler, W. (2015). Adressing sleep disturbances in
 Children with Autism Spectrum Disorders. Ann Pediatr Child Health, 3(2), 1-7.
 Autisme Montréal (2014). Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme? Repéré
 à https://autisme-montreal.com/quest-ce-que-le-trouble-du-spectre-de-
 lautisme/
 Bigras, A., Darrous, J.-A., Lachapelle, M., Leroux, C., Perron-Laurin, T., et Pitre, S.
 (2017). Améliorer les conditions de sommeil de l’enfant vivant avec un trouble du
 spectre de l’autisme grâce à un aménagement réfléchi et personnalisé de sa
 chambre. Montréal, Québec : CRISPESH.
 Brereton, A.V. (2008). Autism and Sleep. Monash university, 1-4.
 Brown, J., Herrick, S. E., Luskin, B., Cardwell, E., Brown, H., Genest, M., ... et Drake, D.
 S. (2014). Autism Spectrum Disorder and Sleep-Related Disturbances: A General
 Overview. Behavioral Health, 1(2), 1-11.
Références bibliographiques
 Chrétien-Vincent, M., Tétreault, S. et Couture, M. (2014). Particularités sensorielles :
 retombées dans le quotidien des enfants TSA. L’Express, 7, p. 15-19.
 CRISPESH (2018). Guide d’aménagement : améliorer les conditions de sommeil de
 l’enfant vivant avec le trouble du spectre de l’autisme grâce à un aménagement réfléchi
 et personnalisé de sa chambre. Document inédit.
 Darrous, J.-A. (2017, février). Troubles du spectre de l’autisme (TSA): Enjeux au cégep,
 outils et stratégies. Communication présentée dans le cours de psychologie de la santé
 mentale au cégep du Vieux Montréal, Montréal, Québec.
 Engelhardt, C.R., Mazurek, M. O., Sohl, K. (2013). Media Use and Sleep Among Boys with
 Autism Spectrum Disorder, ADHD, or Typical Development. PEDIATRICS, 132(6), 1081-
 1089.
 Fédération des cégeps (2016). La Fédération des cégeps accueille positivement
 l’investissement de 10M$ pour les étudiants en situation de handicap et ayant des
 besoins particuliers. Repéré à http://www.fedecegeps.qc.ca/salle-de-
 presse/communiques/2016/03/la-federation-des-cegeps-accueille-positivement-
 linvestissement-de-10-m-pour-les-etudiants-en-situation-de-handicap-et-ayant-
 des-besoins-particuliers/
Références bibliographiques
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