Étude de marché: Défis et tendances du secteur bancaire suisse 2021-22 - www.isfb.ch www.fintelligence.ch

 
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Étude de marché:
Défis et tendances du secteur
bancaire suisse
2021–22

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Table des matières

    Introduction                                             5
    Executive Summary                                        6

    1. Les défis de la digitalisation                        8
    2. Les défis de la pression sur les marges 		           15
    3. Renforcement de la faculté d’adaptation: l’agilité   21

    Fintelligence SA / ISFB                                 24
    Auteurs                                                 27

2                                                                3
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Introduction
    Mesdames, Messieurs,

    Nous sommes heureux de vous présenter l’étude de                                                           Membre du conseil d’administration 3%

    marché de cette année « Défis et tendances du secteur
                                                                                                                            Direction 18%
    bancaire suisse ». Une fois de plus, nous avons interrogé
    plus de 150 employés de banque de toute la Suisse                                                                          Direction de
    (membres du conseil d’administration et de la direction,                      Employé(e)s 49%                              plusieurs équipes 7%

    mais aussi conseillers à la clientèle et spécialistes) en
    vue de connaître leur perception des défis actuels et                                                                 Direction d’équipe 23%
    des tendances futures.

                                                                         Diagramme 2: selon le poste au sein de l’institution
    Notre étude a porté en particulier sur les thèmes sui-
    vants:
    • Quels sont les plus grands défis auxquels le secteur
      bancaire est confronté? S’agit-il de la digitalisation ou
      de la pression continue sur les marges? Dans quels                                                   Autres 9%
                                                                                           Logistique 1%
      domaines ces défis apparaissent-ils le plus clairement?                                                          Institution dans son ensemble 9%
                                                                                             Produits 2%
    • Quelles sont les mesures les plus importantes pour re-                       Gestion d’actifs 7%
                                                                                                                           Services centraux 5%

      lever ces défis?
                                                                             Banque d’entreprise 5%
    • Qu’est-ce que cela signifie en relation avec l’importance                                                                Banque de détail 19%

      fondamentale du conseil individuel et personnalisé à
      la clientèle?
    • Quels besoins en termes de formation est-il possible                             Banque privée 43%
      d’identifier au vu de ces défi et comment est-il possible
      d’y répondre?                                                      Diagramme 3: selon le domaine de responsabilité
    • Dans quelle mesure la perception des personnes diffère-
      t-elle selon les postes qu’elles occupent?

    Nous espérons que l’étude du présent rapport consti-
    tuera une source d’inspiration pour vous. Si vous avez
    des questions ou des commentaires, vous pouvez nous
    contacter à tout moment.

    Caractéristiques des personnes interrogées

                                     Banque cantonale 3%
                  Autre banque 15%        Grande banque 6%
                                               Banque étrangère 5%

          Gérant de fortune 5%

                                                  Banque régionale 24%

             Banque privée 42%

    Diagramme 1: selon la catégorie de banque

4                                                                                                                                                         5
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Executive Summary
    L’objectif de l’étude de marché de cette année « Défis et     qualité du service comme facteur bien plus fréquem-            Le défi du rapport coûts /revenus (pression sur les            Le défi de la faculté d’adaptation opérationnelle
    tendances du secteur bancaire suisse » est d’identifier       ment que ne le font les personnes interrogées exerçant         marges)                                                        (agilité)
    les questions stratégiques auxquelles sont confrontées        des fonctions de direction.                                    L’identification et la mise en œuvre du niveau de digita-      L’environnement actuel des banques exige de re-
    les banques en Suisse et la manière dont elles les abor-                                                                     lisation approprié ne sont pas considérées comme le            connaître à temps les nouveaux développements et de
    dent. Cela a permis de faire apparaître, d’une part, un       Le défi de la digitalisation                                   principal défi auquel les banques sont confrontées             s’y adapter rapidement. Cette capacité à faire preuve
    facteur de réussite crucial et, d’autre part, deux défis      La digitalisation est mentionnée comme l’un des défis          dans l’environnement actuel. La pression sur le rapport        d’agilité est donc décisive pour la viabilité future des
    essentiels:                                                   les plus importants, l’accent étant moins mis moins sur        coûts /revenus sous ses multiples formes est bien plus         banques. La majorité des personnes interrogées estime
                                                                  les aspects techniques que sur l’identification correcte       fréquemment mentionnée. En particulier, l’on peut citer        qu’il faut promouvoir l’agilité dans le secteur bancaire
    • Le conseil à la clientèle individuel et personnalisé est
                                                                  des opportunités de ces innovations et l’évaluation des        parmi les sources de préoccupation majeure la pression         et que cela peut aboutir à des résultats. Pour ce faire, la
      considéré comme un facteur essentiel de succès pour
                                                                  applications réellement prometteuses pour l’avenir.            sur les marges en ce qui concerne les prix des produits        flexibilité des employés doit être accrue par des mesu-
      l’avenir du secteur financier, même à l’heure de la
                                                                                                                                 et des services, mais aussi le contexte de taux d’intérêt      res de formation et de tournus des postes, et les con-
      digitalisation;
                                                                  Une question centrale ici est de savoir sous quelle            bas avec ses effets négatifs sur les opérations d’intérêt      tacts entre les services doivent être encouragés pour
    • Les deux principaux défis pour le secteur sont la mise
                                                                  forme les possibilités numériques peuvent être judi-           ainsi que les coûts croissants induits par les prescrip-       compléter les circuits de décision formels en vue de
      en œuvre appropriée de la digitalisation et les mesu-
                                                                  cieusement intégrées dans le processus de conseil afin         tions réglementaires. Ces dernières sont considérées           permettre la résolution des problèmes. Enfin, les cadres
      res stratégiques visant à gérer et à réduire le rapport
                                                                  qu’il reste individuel et personnalisé tout en profitant       comme un défi surtout par les employés, probablement           sont appelés à se considérer de plus en plus comme
      coûts /revenus (pression sur les marges).
                                                                  des gains de qualité et d’efficacité permis par la digita-     parce que c’est à eux qu’il incombe de mettre les règles       des coaches des employés, afin de permettre à ces der-
                                                                  lisation. Sous cet aspect, deux modèles principaux ont         en pratique, ce qui a pour effet d’augmenter leurs             niers de mieux faire face aux nouvelles opportunités et
    Ces trois questions exigent un réexamen permanent du
                                                                  été évoqués lors de l’enquête:                                 tâches administratives.                                        aux changements.
    modèle d’entreprise des banques, ce qui veut dire que
    la faculté d’adaptation opérationnelle (agilité) constitue    1. L’approche du triage: les thèmes de conseil les plus
                                                                                                                                 Sous cet aspect, la digitalisation est à la fois un avantage
    un autre défi constant.                                          simples sont traités sous la forme d’offres numériques,
                                                                                                                                 et un inconvénient: un inconvénient parce que les nou-
                                                                     et le conseiller à la clientèle se concentre sur les ser-
                                                                                                                                 veaux concurrents numériques exercent une pression
    Le conseil individuel personnalisé comme facteur de              vices supplémentaires et les questions plus com-
                                                                                                                                 sur les marges; un avantage parce que la digitalisation
    succès                                                           plexes. Cette approche est privilégiée par 45 % des
                                                                                                                                 permet de réduire les coûts et d’atteindre de nouveaux
    Le conseil individuel, personnalisé et de qualité est de         personnes interrogées.
                                                                                                                                 catégories de clients, par exemple les jeunes, qui sont
    loin le facteur de succès le plus souvent mentionné           2. L’approche intégrée: en principe, les aspects les plus
                                                                                                                                 plus intéressés par de bonnes applications numériques
    dans le monde bancaire suisse. Individuel signifie des           simples du conseil sont traités numériquement, mais
                                                                                                                                 que par un conseil personnalisé.
    solutions flexibles, rapides et personnalisées. Par indi-        le conseiller à la clientèle garde la responsabilité de
    viduel, il faut entendre des solutions flexibles, rapides        l’ensemble de l’activité de conseil. Cette approche
                                                                                                                                 Comme mesure de réduction du rapport coûts/revenus,
    et conçues sur mesure pour le client; par personnalisé,          intégrée est préférée par 26 % des personnes interro-
                                                                                                                                 la mise en place de procédures plus efficaces la plus
    il faut entendre proche du client, avec une forte orien-         gées.
                                                                                                                                 souvent citée, avec 61 % de toutes les personnes inter-
    tation client et une perspective à long terme; et par con-
                                                                                                                                 rogées. Tous les groupes de personnes interrogées
    seil de qualité, il faut entendre un service attrayant cou-   Deux autres approches possibles en matière de conseil
                                                                                                                                 soulignent l’importance de cette mesure, les membres
    vrant différentes dimensions.                                 sont chacune privilégiées par un peu plus d’une per-
                                                                                                                                 de conseils d’administration et de directions (77 %) et
                                                                  sonne sur dix: d’une part, l’approche par outils, selon
                                                                                                                                 les représentants des banques régionales et cantonales
    Les personnes interrogées sont convaincues de l’im-           laquelle les outils de conseil numériques ne sont dispo-
                                                                                                                                 (78 %) la mentionnant nettement plus souvent que la
    portance accordée actuellement au conseil personna-           nibles pour le conseiller à la clientèle qu’en interne, et,
                                                                                                                                 moyenne.
    lisé et ont l’intention de poursuivre et de renforcer         de l’autre, la promotion des opérations en ligne comme
    cette approche à l’avenir.                                    canal de vente distinct. La première variante est utilisée
                                                                                                                                 L’augmentation des volumes traités par chaque conseil-
                                                                  de façon supérieure à la moyenne dans le cadre de la
                                                                                                                                 ler à la clientèle est considérée comme inévitable par
    Tous les niveaux hiérarchiques s’accordent à reconnaî-        banque privée, tandis que la seconde est plus utilisée
                                                                                                                                 de nombreuses personnes interrogées; elle est men-
    tre l’importance du conseil personnalisé comme facteur        dans la banque de détail.
                                                                                                                                 tionnée en deuxième position par 35 % des personnes
    crucial de réussite. Toutefois, employés de première
                                                                                                                                 interrogées, voire par 44 % en ce qui concerne le per-
    ligne et les chefs d’équipe soulignent également l’im-
                                                                                                                                 sonnel de direction stratégique au niveau conseil d’ad-
    portance de conditions attrayantes pour les clients ainsi
                                                                                                                                 ministration et direction. Cela nécessite des processus
    que de la marque de la banque. Dans leurs contacts
                                                                                                                                 plus efficaces, en particulier sous la forme d’une auto-
    quotidiens avec les clients, les employés ressentent évi-
                                                                                                                                 matisation et d’une digitalisation plus poussées. Une
    demment la concurrence directe, qui joue également
                                                                                                                                 augmentation de l’efficacité par la simplification de
    sur les conditions et l’image de marque. La proximité
                                                                                                                                 l’offre de produits et de services est fréquemment citée
    avec le client est probablement aussi la raison pour la-
                                                                                                                                 par les employés, mais rejetée par la majorité des res-
    quelle les employés considèrent la rapidité des procé-
                                                                                                                                 ponsables stratégiques: selon ces derniers, la comple-
    dures de décision et l’expertise spécialisée comme par-
                                                                                                                                 xité continuera d’augmenter, mais elle se prête à être
    ticulièrement importantes; ils mentionnent la haute
                                                                                                                                 gérée par une automatisation et une digitalisation plus
                                                                                                                                 poussées.

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Étude de marché: Défis et tendances du secteur bancaire suisse 2021-22 - www.isfb.ch www.fintelligence.ch
1. Les défis posés par la digitalisation
    Persistance de l’importance du conseil personnalisé à                                                                            Par ailleurs, 29 % des personnes interrogées souhaitent      Pour les cinq prochaines années, les personnes interro-                                                                 La fréquence des mentions varie également beaucoup
    la clientèle                                                                                                                     utiliser la digitalisation principalement pour soutenir le   gées considèrent la digitalisation comme le deuxième                                                                    selon les segments d’activité. Le fait le plus frappant est
    Le conseil personnalisé à la clientèle demeure la straté-                                                                        conseil personnalisé. Dans ce cadre, il existe des possi-    grand défi pour le monde bancaire – après la pression                                                                   que 86 % des représentants de la banque d’entreprise
    gie centrale de la plupart des banques, et la digitalisa-                                                                        bilités concrètes d’amélioration directement pour les        sur le rapport coûts /revenus. Selon les personnes inter-                                                               mentionnent les nouvelles exigences pour les conseil-
    tion est conçue comme devant soutenir le conseil per-                                                                            conseillers eux-mêmes, par exemple sous la forme             rogées, la digitalisation ne modifiera pas seulement la                                                                 lers, mais que seulement 29 % mentionnent l’intégra-
    sonnalisé à la clientèle. C’est là le fait central qui ressort                                                                   d’outils d’analyse, de systèmes de gestion de la relation    situation concurrentielle et la gamme de services (tech-                                                                tion. Cela pourrait être dû au fait que les solutions
    de l’enquête concernant l’orientation stratégique dans                                                                           client ou d’une meilleure intégration des processus          nologie financière), mais elle influera également dans                                                                  numériques dans ce secteur d’activité jouent un rôle
    le contexte de la digitalisation.                                                                                                clients. Seuls 12 % des personnes interrogées recom-         une mesure importante sur la nature du conseil per-                                                                     beaucoup plus restreint dans le processus de conseil
                                                                                                                                     mandent de renforcer avant tout le conseil numérique.        sonnalisé.                                                                                                              que, par exemple, les robo-advisors dans la banque
    Les effets attendus de la digitalisation sur le conseil per-                                                                                                                                                                                                                                                          privée, de sorte que l’intégration devrait y être plus fa-
    sonnalisé à la clientèle revêtent une importance très                                                                            L’évaluation du conseil personnalisé à la clientèle est      Les effets de la digitalisation sur le secteur bancaire                                                                 cile. D’autre part, l’activité de la banque d’entreprise a
    particulière pour les personnes interrogées. En vue de                                                                           relativement homogène dans les différents groupes de         Les deux effets de la digitalisation les plus fréquemment                                                               probablement été épargnée par la digitalisation jusqu’à
    les évaluer, il est d’abord nécessaire de clarifier l’impor-                                                                     banques et domaines d’activité. Seuls les représentants      cités sont le changement des exigences applicables                                                                      présent, par exemple par rapport à la banque de détail,
    tance du conseil personnalisé à la clientèle avant de                                                                            des grandes banques mentionnent moins fréquem-               conseillers à la clientèle, qui est mentionné par 50 %                                                                  si bien que les conseillers à la clientèle d’entreprise
    décider de l’emploi des nouvelles technologies dans ce                                                                           ment le conseil personnalisé (33 %) et citent plus fré-      des personnes interrogées, et l’intégration des possibi-                                                                doivent probablement maintenant s’attendre à des
    domaine.                                                                                                                         quemment le renforcement du conseil numérique                lités numériques dans le conseil personnalisé à la clien-                                                               changements numériques importants. Il est toutefois
                                                                                                                                     (22 %). Les grandes banques accordent plus d’impor-          tèle, qui est mentionnée par 44 % des personnes inter-                                                                  encourageant de constater que les personnes interro-
    Pour 42 % des personnes interrogées, le conseil per-                                                                             tance au conseil numérique que les banques privées ou        rogées.                                                                                                                 gées exerçant des fonctions bancaires générales, pour
    sonnalisé individuel représente la stratégie la plus pro-                                                                        les banques régionales et cantonales.                                                                                                                                                la plupart membres de conseils d’administration, sont
    metteuse pour l’avenir. Si l’on met cela en rapport avec                                                                                                                                      Le changement des exigences applicables aux conseil-                                                                    plus optimistes, car elles considèrent moins souvent le
    le fait que 44 % des personnes interrogées considèrent                                                                                                                                        lers et l’intégration des possibilités numériques sont                                                                  changement des exigences et l’intégration comme des
    l’intégration de la digitalisation dans le conseil per-                                                                                                                                       évalués de manière très différente selon les groupes de                                                                 défis (33 % dans un cas comme dans l’autre).
    sonnalisé à la clientèle comme essentielle, l’idée d’une                                                                                                                                      banques. Le changement des exigences pour les con-
    partie importante des personnes interrogées devient                                                                                                                                           seillers à la clientèle est mentionné par 50 % des repré-
    claire: le conseil personnalisé reste l’orientation straté-                                                                                                                                   sentants des banques régionales et cantonales, chiffre
    gique et cette activité de conseil doit être soutenue par                                                                                                                                     conforme à la moyenne d’ensemble, mais l’intégration
    la digitalisation. La mise en œuvre concrète pose des                                                                                                                                         des possibilités numériques est quant à elle mention-
    défis liés, d’une part, à l’évolution des exigences im-                                                                                                                                       née par 59 % d’entre eux. Or, la position des représen-
    posées aux conseillers à la clientèle et, d’autre part, à                                                                                                                                     tants des grandes banques est complètement diffé-
    l’intégration des solutions numériques dans le conseil                                                                                                                                        rente: ils ne sont que 14 % à mentionner les exigences
    personnalisé.                                                                                                                                                                                 pour les conseillers à la clientèle et 29 % à mentionner
                                                                                                                                                                                                  l’intégration.

    40%                                                                                                                                                                                           100%

    30%                                                                                                                                                                                           80%

                                                                                                                                                                                                  60%
    20%

                                                                                                                                                                                                  40%                                                                                                                        Changement du profil
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             des exigences applicables
    10%
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             aux conseils à la clientèle
                                                                                                                                                                                                  20%
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             Intégration d’éléments
     0%                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      numériques dans le conseil
                       u sé e la t)                                    , )                       n                                   n ,                                           ue
                    t d ali gu à ien                   du de on le nt                          io ue                               io g le                                                          0%                                                                                                                       à la clientèle
                                                      n ai ti p ie                           at riq                              at etin ntè                                   riq
                 en nn ialo ller t cl             it e à l’ ora em cl                       r   é                               r          e                                 é                                     ir          s             s          s           s                   s          l                  s
               m o              i e             u          li x n                        io
                                                                                       él um                                  ég rk li                                     m                                      D         yé            ue         le          ée                  le         ai        ée   ise ou
             ce rs u d se le                  so le é e tio                                                                 nt a c                                      nu                                   et            o            q           a          iv                 ra         ét        riv epr     T
           or l pe it d con tè               u ntè am par ela                        am il n                             l’i e m vice                                 g                                                 pl           an          on         pr                  é          d         p       r
         f
       n i d                 en
                                           d
                                          n lie et s ( r
                                                                                    /
                                                                                   t e                                 e     d er                                ti n                                    CA Em                     b         an
                                                                                                                                                                                                                                                t        s                   én        de ue ent
    Re nse nt ntre cli                  io c s e la                             en ns                                d
                                                                                                                   n us s                                     ke                                                               es         tc          ue                  s g ue              nq        d’
                                      at à la que iqu de                       m co                              io ess de                                 ar                                                                d          e           q                  re        q          a
      co me e                        r                                       e   u                          a  t                                                                                                           n          s           n                  i         n          B          e
          re                       io r ri n n                             pp d                            r
                                                                                                        io ro e
                                                                                                                    c      t                             m                                                              ra         le         Ba                  ca        Ba                    qu
       ut                       él ille mé ech stio                     lo                            él s p tion
                                                                                                                                                       u                                                              G         na                             an                              an
    (a                     Am nse nu es ge
                                              t                      ve                             m     e                                       n td                                                                      i o                              b                              B
                                                                   é                               A d ib         u                             e                                                                       ég                                ns
                              co ses èm                          D                                           r                               em                                                                       sr                              tio
                                 ly yst                                                                d ist                              rc                                                                      u e                             n c
                               a                                                                                                        o
                            an s s                                                                  de                               nf                                                                        nq                             Fo
                          d’ de                                                                                                   Re                                                                        Ba

    Diagramme 4: Aspects principaux de l’interaction future avec le client                                                                                                                        Diagramme 5: Les 2 effets importants de la digitalisation

8                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       9
Étude de marché: Défis et tendances du secteur bancaire suisse 2021-22 - www.isfb.ch www.fintelligence.ch
Au-delà du changement des exigences et de l’intégra-             Le troisième groupe de défis concerne les effets de la                          Intégration de la digitalisation dans le conseil personna-                                                   et cantonales. Ces derniers préfèrent quant à eux la va-
     tion, qui sont considérés comme les défis les plus im-           digitalisation les plus difficiles à évaluer: la nouvelle                       lisé à la clientèle                                                                                          riante 2 (34 % contre 22 % des représentants des gran-
     portants, il existe un deuxième groupe d’effets: il s’agit       concurrence des entreprises technologiques (33 %), les                          Si la digitalisation doit être utilisée principalement pour                                                  des banques).
     ici de la question de savoir concrètement quelles fonc-          nouvelles applications financières indépendantes des                            soutenir le conseil personnalisé à la clientèle, la ques-
     tions peuvent être numérisées. De 20 à 30 % des per-             banques (29 %), les nouveaux services numériques qui                            tion se pose de savoir selon quelles modalités doit être                                                     Dans le modèle intégré, préféré par 26 % des person-
     sonnes interrogées citent des fonctions telles que le            ne sont pas encore connus à l’heure actuelle (22 %). La                         mis en œuvre.                                                                                                nes interrogées, le conseiller à la clientèle doit conti-
     transfert des informations sur les produits et services au       réduction possible du nombre de conseillers à la clien-                                                                                                                                      nuer d’accompagner le client pour toutes ses exigences.
     moyen de solutions en ligne (21 %), l’onboarding des             tèle est également mentionnée (27 %).                                           Deux modèles principaux sont mentionnés par les per-                                                         Ici aussi, une forme de conseil numérique est proposée,
     clients au moyen de solutions en ligne (33 %), le trans-                                                                                         sonnes interrogées, le modèle du triage et le modèle                                                         mais le conseiller à la clientèle soutient en dernier
     fert de la saisie des ordres au client au moyen de solu-                                                                                         intégré.                                                                                                     instance le client dans ce domaine également. Ce mo-
     tions en ligne (32 %), l’amélioration de la collecte et de                                                                                                                                                                                                    dèle n’est pas non plus très bien perçu par les représen-
     l’évaluation des données sur les clients (28 %) et l’utili-                                                                                      45 % des personnes interrogées sont favorables au mo-                                                        tants des grandes banques, avec seulement 11 %
     sation accrue des services numériques 24 heures sur 24                                                                                           dèle du triage, dans lequel une partie de l’activité de                                                      d’approbation.
     (27 %).                                                                                                                                          conseil est fournie exclusivement sous forme numérique
                                                                                                                                                      et une autre partie par le conseiller à la clientèle. Il existe                                              En plus de ces modèles de digitalisation, deux autres
                                                                                                                                                      différentes options du triage. La variante 1 prévoit que                                                     approches sont évoquées: La séparation complète du
                                                                   Modification du profil d’exigences pour les conseillers à la clientèle (et les
                                                                   employés)                                                                          la plus grande partie possible du service de conseil soit                                                    conseil numérique d’avec le conseil personnalisé en
                                                                   Intégration d’éléments numériques dans le service de conseil personnalisé à la
                                                                                                                                                      fournie sous forme numérique. Le conseiller n’est res-                                                       deux canaux distincts, d’une part, et, de l’autre, l’utilisa-
                                                                   clientèle existant                                                                 ponsable que des domaines qui ne sont pas proposées                                                          tion d’outils de conseil numérique principalement
                                                                   Onboarding des clients au moyen de solutions en ligne                              sous forme numérique, autrement dit des questions                                                            comme support interne pour le conseiller à la clientèle
                                                                   Les entreprises technologiques comme nouveaux concurrents dans le secteur          supplémentaires et des services qui ne peuvent pas                                                           (modèle des outils). Ces deux variantes ont la préfé-
                                                                   financier, sur la base des nombreuses données concernant les clients dont elles
                                                                   disposent                                                                          être proposés sous une forme numérique. Ce modèle                                                            rence d’environ 10 % des personnes interrogées. La
                                                                   (Poursuite du) transfert de la saisie des ordres du client au moyen de solutions   est préconisé par 16 % de des personnes interrogées.                                                         séparation des canaux a un peu plus la faveur dans la
                                                                   en ligne
                                                                                                                                                      La variante 2, plus populaire (29 % des personnes inter-                                                     banque de détail, à 15 %. L’utilisation sous la forme d’ou-
                                                                   Applications de services financiers indépendantes des banques                      rogées), prévoit quant à elle la digitalisation unique-                                                      tils exclusivement internes est vue avec beaucoup de
                                                                   Amélioration de la collecte et de l’analyse des données sur les clients
                                                                                                                                                      ment pour les produits standard, le conseiller restant                                                       scepticisme dans la banque de détail (seulement 3 %
                                                                                                                                                      responsable de tous les thèmes de conseil plus comp-                                                         d’approbation). Cela peut s’expliquer par le fait que
                                                                   Utilisation accrue des services numériques 24 heures sur 24                        lexes.                                                                                                       l’activité de masse contraint les banques à offrir des ser-
                                                                                                                                                                                                                                                                   vices aussi automatisés que possible. C’est la raison
                                                                   Réduction du nombre de conseillers à la clientèle
                                                                                                                                                      En ce qui concerne ces variantes, il existe une différence                                                   pour laquelle cette approche a d’autant plus la faveur
                                                                   Nouveaux services numériques (y compris applications) non encore développés        marquée entre les personnes interrogées selon qu’elles                                                       des représentants de la banque privée (18 %) et de la
                                                                   Transfert d’informations sur les produits et services sur Internet pour que        exercent leur activité au sein de grandes banques ou de                                                      banque d’entreprise (20 %). Cela est également com-
                                                                   le client puisse les étudier lui-même
                                                                                                                                                      banques régionales et cantonales. 44 % des représen-                                                         préhensible, car la complexité de ces domaines d’acti-
                                                                   Défi logistique dans l’exécution du conseil de service 24h sur 24                  tants des grandes banques sont favorables à une plus                                                         vité et le potentiel de revenu des clients concernés exi-
                                                                                                                                                      grande digitalisation selon la variante 1, contre seule-                                                     gent et permettent également un accompagnement
     0%          10%           20%              30%   40%     50%                                                                                     ment 15 % des représentants des banques régionales                                                           plus intensif.

     Diagramme 6: Effets de la digitalisation
                                                                                                                                                      60%

                                                                                                                                                      50%                                                                                                              Canaux séparés

                                                                                                                                                      40%
                                                                                                                                                                                                                                                                       Modèle du triage variante 1

                                                                                                                                                      30%
                                                                                                                                                                                                                                                                       Modèle du triage variante 2
                                                                                                                                                      20%

                                                                                                                                                                                                                                                                       Modèle intégré
                                                                                                                                                      10%

                                                                                                                                                      0%                                                                                                               Modèle des outils
                                                                                                                                                                              s                           l                                                    l
                                                                                                                                                                           ue                       t  ai                    ée                   ris
                                                                                                                                                                                                                                                      e     ta
                                                                                                                                                                                                  dé                      iv                              To
                                                                                                                                                                       anq                                              pr                    re
                                                                                                                                                                                                                                                 p
                                                                                                                                                                    sb                       de                    ue                     en
                                                                                                                                                                                                                                             t
                                                                                                                                                                 de                   qu
                                                                                                                                                                                         e                      nq                      d’
                                                                                                                                                                n                    n                        Ba                    e
                                                                                                                                                            G
                                                                                                                                                             ra                   Ba                                            n qu
                                                                                                                                                                                                                             Ba

                                                                                                                                                      Diagramme 7: Interaction entre le conseil numérique et le conseil personnalisé
10                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 11
Étude de marché: Défis et tendances du secteur bancaire suisse 2021-22 - www.isfb.ch www.fintelligence.ch
Effets de la digitalisation sur le profil d’exigences des                                                                   L’affirmation selon laquelle l’augmentation de l’efficacité   Développement des employés face aux défis numé-                                                              d’entreprise connaissent des changements considé-
     conseillers à la clientèle                                                                                                  grâce à la digitalisation permettra aux conseillers à la      riques                                                                                                       rables. Ce point est même celui qui est le plus souvent
     Il a déjà été constaté que la digitalisation modifie con-                                                                   clientèle de se concentrer davantage sur l’acquisition        En ce qui concerne le développement du personnel                                                             mentionné par les représentants de ce domaine d’acti-
     sidérablement le profil des exigences applicables aux                                                                       (3.1) suscite moins d’approbation.                            également, il est clair que l’intégration des possibilités                                                   vité, avec 86 % des mentions, par rapport à tous les
     conseillers à la clientèle. La question se pose de savoir                                                                                                                                 technologiques dans les services de conseil personna-                                                        autres secteurs d’activité.
     quels sont les effets exacts de ces changements. Divers                                                                     Il existe sur ce sujet un large consensus entre les types     lisé à la clientèle est considérée comme centrale et que
     aspects ont été évalués et notés sur une échelle de 1                                                                       de banques, les niveaux fonctionnels et les domaines          le développement correspondant du personnel se voit                                                          Les personnes interrogées actives dans le secteur de la
     (faux) à 4 (vrai).                                                                                                          d’activité. Seul le domaine banque d’entreprise envi-         donc accorder une grande priorité.                                                                           banque de détail sont nettement plus préoccupées en
                                                                                                                                 sage plus que la moyenne un renforcement de l’activité                                                                                                                     ce qui concerne cet aspect: seules 32 % s’attendent à
     L’affirmation la plus partagée est que les conseillers à la                                                                 d’acquisition pour les conseillers à la clientèle en consé-   Toutefois, 38 % des personnes interrogées estiment que                                                       une évolution graduelle, tandis que 48 % évoquent des
     clientèle seront de plus en plus appelés à l’avenir à uti-                                                                  quence de la digitalisation.                                  le développement technologique sera graduel, si bien                                                         changements imminents dans les exigences applica-
     liser des moyens numériques pour soutenir leur activité                                                                                                                                   que l’utilisation des outils numériques pourra être                                                          bles aux conseillers à la clientèle. Dans leur évaluation,
     (3.8). Cela s’explique sans doute par la conviction que                                                                                                                                   apprise progressivement « sur le tas ». Toutefois, les ban-                                                  les représentants de la banque privée se situent entre
     l’utilisation de ces nouveaux moyens est décisive pour                                                                                                                                    ques devraient se préparer à soutenir ce développe-                                                          les pôles représentés par ceux de la banque d’entre-
     le succès du conseiller à la clientèle et que celui-ci de-                                                                                                                                ment naturel par des mesures de formation ciblées.                                                           prise et de la banque de détail: 40 % des représentants
     vra par conséquent modifier ses méthodes de travail.                                                                                                                                                                                                                                                   de ce domaine s’attendent à une évolution technolo-
                                                                                                                                                                                               La rapidité de l’intégration des possibilités numériques                                                     gique graduelle et 49 % à un changement dans les exi-
     Cela s’accompagne de la conviction que les conseillers                                                                                                                                    dans le conseil personnalisé à la clientèle n’est pas                                                        gences applicables aux conseillers à la clientèle. Il se
     à la clientèle doivent se concentrer sur les services plus                                                                                                                                jugée de la même manière selon les secteurs d’activité.                                                      peut que la relation plus étroite avec la clientèle dans
     complexes (3.7) mais aussi développer leurs compé-                                                                                                                                        Les représentants de la banque d’entreprise sont les                                                         le secteur de la banque privée par rapport au banque
     tences en matière de communication (3.5). Ces deux                                                                                                                                        moins préoccupés à ce sujet, 63 % des personnes interro-                                                     de détail laisse plus de temps pour l’adaptation.
     affirmations reposent sur l’idée que les services standar-                                                                                                                                gées s’attendant à une adaptation progressive et ne                                                          L’évaluation des personnes exerçant des fonctions ban-
     disés sont de plus en plus fournis par voie numérique,                                                                                                                                    percevant donc guère de besoin de formation. Appa-                                                           caires générales est également digne d’intérêt: elles
     si bien que le recours au conseiller à la clientèle con-                                                                                                                                  remment, l’activité de conseil personnalisé exercée jus-                                                     sont optimistes quant aux exigences applicables aux
     cerne principalement des services plus complexes, le                                                                                                                                      qu’à présent fournit une base de relation stable qui                                                         conseillers à la clientèle, car seuls 33 % d’entre elles pré-
     conseiller à la clientèle pouvant apporter une valeur                                                                                                                                     laisse suffisamment de temps pour une adaptation.                                                            voient des effets importants de la digitalisation dans ce
     ajoutée grâce à ses compétences communicationnelles.                                                                                                                                                                                                                                                   domaine.
                                                                                                                                                                                               Toutefois, les représentants de la banque d’entreprise
     4.0
                                                                                                                                                                                               confirment également que les exigences auxquelles
                                                                                                                                                                                               doivent faire face les conseillers du secteur de la banque
     3.8
     3.6
     3.4                                                                                                                                                                                       100%

     3.2
     3.0                                                                                                                                                                                       80%

     2.8
     2.6                                                                                                                                                                                       60%

     2.4
     2.2                                                                                                                                                                                       40%

     2.0                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Modification du profil d’exigences
                                     e s n                             e                     s s                             n                                                                                                                                                                                  pour les conseillers à la clientèle
                                 t d en tie                         ex                    de lle                          io                                                                   20%
                              en oy sou                          pl                   o n ne                        i sit
                           m m                                om                    ti n
                                                                                  ra rso                         qu
                       ce es e                            lc                                                  ac                                                                                                                                                                                                L’évolution technologique est
                   f or n d mm                       s ei                    é lio rpe                      d’                                                                                                                                                                                                  graduelle
                  n o co                           n                      m te                          ité                                                                                      0%
             Re ati es                          co                     l’a s in                      iv                                                                                                                                         il
                   s
              it li iqu                       e                                                   ct                                                                                                                   s s                                           ée                        e       al
                                          r l                     d ce    e                  l ’a                                                                                                                   ire ale                  ta                   iv                        ris    To
                                                                                                                                                                                                                                                                                                      t
           l’u ér                      su                      ite en                      e                                                                                                                      ca nér                   dé                   pr                         p
                m                    n                       su pét                     td                                                                                                                      n
                                                                                                                                                                                                               a é                    de                    e                          tre
            nu                  t io                       r                          n                                                                                                                      sb g                                        qu                          en
                             tra
                                                        u
                                                    Po com
                                                                                    e                                                                                                                       n                    ue                     n                          d’
                          en                                                     em                                                                                                                     tio                   nq                     Ba                        e
                      n c                                                   o rc                                                                                                                    nc                    Ba                                              n qu
                  Co                                                     nf                                                                                                                      Fo                                                                    Ba
                                                                      Re

     Diagramme 8: Effets de la digitalisation sur le profil d’exigences futur des conseillers à la clientèle                                                                                   Diagramme 9: Évaluation des exigences futures applicables aux conseillers à la clientèle et de la rapidité du changement

12                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          13
2. Les défis de la pression sur les marges
     Selon les personnes interrogées, le plus grand défi au-                     Dans le secteur hypothécaire, c’est la concurrence des
     quel les banques seront confrontées dans les années à                       acteurs non bancaires qui est citée comme un défi (33 %
     venir continuera d’être l’amélioration du rapport                           des personnes interrogées). Les mesures adoptées par
     coûts /revenus. Les raisons en sont la situation concur-                    les autorités de contrôle sont quant à elle mentionnées
     rentielle actuelle, le faible niveau des taux d’intérêt et                  dans une bien moindre mesure (8 %).
     les coûts induits par la conformité à la réglementation.
                                                                                 Dans le secteur de la banque de détail, trois défis sont
     La pression sur les marges due à de nouveaux four-                          considérés comme étant globalement d’égale impor-
     nisseurs et à des nouveaux services                                         tance, dont certains sont liés entre eux: la baisse de la
     Il s’agit en premier lieu des effets négatifs sur le rapport                rentabilité en elle-même (35 %), la concurrence des
     coûts /revenus de l’arrivée de nouveaux fournisseurs et                     banques en ligne dans l’activité bancaire traditionnelle
     de nouveaux types de services et de produits. Selon les                     (31 %) et la concurrence des approches innovantes de
     personnes interrogées, tous les services importants                         technologie financière (31 %). Les différences d’appré-
     sont concernés: les opérations de paiement, les activi-                     ciation entre les différents types de banques est à noter:
     tés hypothécaires, les autres services relevant de la                       les banques régionales et cantonales mentionnent plus
     banque de détail, les activités d’investissement et la ges-                 fréquemment la rentabilité (53 %) et la concurrence de
     tion d’actifs institutionnelle. Dans l’ensemble, tous ces                   la technologie financière (44 %), mais sont moins in-
     services sont mentionnés avec une fréquence similaire                       quiètes en ce qui concerne la concurrence des banques
     (par environ un tiers des personnes interrogées). Cela                      en ligne, avec seulement 19 % de mentions. La situation
     signifie que, d’après les personnes interrogées, chacun                     est inverse en ce qui concerne les représentants des
     de ces services semble être confronté à des défis.                          grandes banques. Ils mentionnent le plus souvent la
                                                                                 concurrence des banques en ligne (57 %), tandis que la
     Si l’on entre dans les détails, les différents services ap-                 rentabilité et la concurrence de la technologie finan-
     pellent les remarques suivantes: en ce qui concerne les                     cière ne jouent qu’un rôle très subordonné.
     services de paiement, ce sont les nouveaux fournisseurs
     numériques tels que Twint, Apple Pay ou Alipay qui sont
     considérés comme des challengers par 36 % des per-
     sonnes interrogées. Ce pourcentage est plus élevé par-
     mi les représentants des banques régionales et canto-
     nales (44 %), les représentants des grandes banques (57
     %) et les représentants de la banque de détail (56 %), au-
     trement dit parmi ceux qui sont directement concernés.

                                               Défi le plus souvent mentionné                           Deuxième défi le plus souvent mentionné

       CA et Dir                 Complexité et présence croissante de la technologie dans la   Nouveaux fournisseurs numériques dans les opérations de
                                 gestion des actifs                                            paiement

       Employés                  Concurrence de la technologie financière dans le secteur de   Nouveaux fournisseurs numériques dans les opérations de
                                 la banque de détail                                           paiement /courtier en ligne et robo-advisor

       Grandes banques           Nouveaux fournisseurs numériques dans les opérations de       Concurrence des banques en ligne
                                 paiement

       Banques régionales        Concurrence des non-banques dans le secteur hypothécaire      Baisse de la rentabilité dans le secteur de la banque de
                                                                                               détail

       Banques privées           Courtier en ligne & robo-advisor                              Complexité et présence croissante de la technologie dans la
                                                                                               gestion des actifs

       Fonctions bancaires       Concurrence des non-banques dans le secteur hypothécaire      Baisse de la rentabilité dans la banque de détail /courtier en
       générales                                                                               ligne et robo-advisor

       Banque de détail          Nouveaux fournisseurs numériques dans les opérations de       Baisse de la rentabilité dans le secteur de la banque de
                                 paiement                                                      détail

       Banque privée             Courtier en ligne & robo-advisor                              Concurrence des non-banques dans le secteur hypothécaire

       Banque d’entreprise       Baisse de la rentabilité dans le secteur de la banque de      Concurrence des banques en ligne /concurrence des
                                 détail                                                        non-banques dans le secteur hypothécaire

     Diagramme 10: Principaux défis selon les segments et les personnes interrogées
14                                                                                                                                                              15
Dans le domaine du conseil en investissement, 33 % des                           Il convient de souligner les différences que l’on peut      Exigences pour les conseillers à la clientèle en consé-                                                        Sur ce point, les banques de détail constituent une
     personnes interrogées mentionnent les courtiers en                               observer dans les positions des employés, d’une part,       quence de la pression sur les marges                                                                           exception: avec un score élevé de 3,4 sur une échelle
     ligne et les robo-advisors comme un défi. Ce défi est                            et les membres de conseils d’administration et de direc-    L’idée que les banques et leurs conseillers à la clientèle                                                     de 1,0 (faux) à 4,0 (tout à fait vrai), les représentants de
     mentionné, de façon prévisible, par les représentants                            tion, de l’autre. Alors que 35 % des employés suggèrent     doivent répondre à la pression sur les marges est large-                                                       ce groupe bancaire estiment que les secteurs de pro-
     des banques privées (51 %) et de l’activité de banque                            des augmentations des frais, ce chiffre n’est que de 15 %   ment acceptée. Dans ce cadre, on s’attend en particulier                                                       duits vont de plus en plus fixer les standards pour la
     privée (42 %), mais aussi par la banque de détail (44 %).                        en ce qui concerne les membres de conseils d’administ-      à ce que les conseillers à la clientèle se concentrent de                                                      vente des produits afin de contrer la pression sur les
     Dans ce domaine, les offres automatisées sont à même                             ration et de directions. Une image similaire se dégage      plus en plus sur les services supplémentaires et le cross                                                      marges. Cela est tout à fait compréhensible: pour les
     d’apporter des gains d’efficacité considérables, mais en                         en ce qui concerne la possibilité d’augmenter le volume     selling (3.7). On s’attend aussi à ce qu’ils adoptent une                                                      services de base souvent moins complexes dans le sec-
     même temps elles sont les plus exposées à la concur-                             de chiffre d’affaires: si elle est assez fréquemment men-   approche axée de façon cohérente sur la conclusion de                                                          teur de la banque de détail, une affectation claire des
     rence directe des courtiers en ligne.                                            tionnée par l’ensemble des employés (44 %) – et encore      transactions (3.4) et qu’ils se concentrent davantage sur                                                      produits aux besoins est plus évidente et, pour des rai-
                                                                                      plus fréquemment par les banquiers de détail (48 %) –,      les clients à fort potentiel commercial (3.3). En revanche,                                                    sons d’efficacité, plus opportune. La tâche des conseil-
     Enfin, en matière de gestion d’actifs, c’est la complexité                       les représentants de conseils d’administration et de di-    une approche de plus en plus standardisée est con-                                                             lers consiste alors moins à sélectionner des produits
     de la gestion de portefeuille et la présence croissante                          rections sont beaucoup plus réservés sur ce sujet éga-      sidérée avec davantage de scepticisme par les secteurs                                                         appropriés dans une gamme complète qu’à identifier
     de la technologie qui y est associée que 23 % des per-                           lement (23 %). Apparemment, les dirigeants exerçant         chargés des produits (3.0).                                                                                    les besoins et à expliquer et à vendre des produits et
     sonnes interrogées considèrent comme des défis.                                  des fonctions stratégiques jugent la situation concur-                                                                                                                     des services.
                                                                                      rentielle générale plus difficile que les employés pris     On s’attend par conséquent à ce que les conseillers à la
     Réponses à la pression sur les marges                                            dans leur ensemble et considèrent par conséquent            clientèle continuent de fournir une activité de conseil
     Les personnes interrogées envisagent de contrer la                               qu’une augmentation des frais ou du chiffre d’affaires      indépendante et adaptée au client individuel, en parti-
     pression sur les marges à différents niveaux, par exemp-                         est plus malaisée à mettre en œuvre.                        culier en ce qui concerne la sélection de produits approp-
     le par des mesures telles que l’augmentation des frais,                                                                                      riés. L’hypothèse que des produits spécifiés soient clai-
     l’augmentation des volumes par client, le transfert d’ac-                                                                                    rement affectés à des besoins spécifiques et que les
     tivités au client et l’externalisation. Aucune de ces me-                                                                                    conseillers à la clientèle ne doivent utiliser que leurs
     sures ne se démarque particulièrement; elles sont tou-                                                                                       compétences en matière de vente n’est pas envisagée.
     tes mentionnées par entre un quart et un tiers des per-
     sonnes interrogées.
                                                                                                                                                  4.0

     Il existe toutefois un large consensus parmi les per-
     sonnes interrogées en ce qui concerne la nécessité                                                                                           3.5
     d’augmenter l’efficacité des procédures. Ce point est
     cité par environ les deux tiers des personnes interro-
                                                                                                                                                  3.0
     gées et par plus de 90 % des personnes exerçant des
     fonctions bancaires générales.
                                                                                                                                                  2.5

     50%

                                                                                                                                                  2.0
                                                                                                                                                                                                          l                         s )
     40%                                                                                                                                                                    ue le es es                ei té ns                 ce g                  es s s)
                                                                                                                                                                          cr tè d sé               ns ien tio                 vi llin              urc que ire
                                                                                                                                                                       ac lien par rdi            o
                                                                                                                                                                                                 c o sa  r    c              r
                                                                                                                                                                                                                          se se                   o    i fa
                                                                                                                                                                     n                 a      un et an                                          ss m ’af
                                                                                                                                                                 tio la c seil nd           r    é      r              d e ss
                                                                                                                                                                                                                            o                 re ono l d
                                                                                                                                                               ra à n ta                   u l t                     s r                    s    c e
     30%
                                                                                                                                                            nt er co ) s                 po cib de                te s (c                de s é nti
                                                                                                                                                        n ce eill le uit              te èle ion              v en ire                ion ère ote
                                                                                                                                                             s      t      d         n
                                                                                                                                                                                    a t s                    s t   a                 t    t
                                                                                                                                                     Co on te e pro              ss en lu                  de en                   sa ri p
                                                                                                                                                         c n e                 oi li c                                          ili c du
     20%                                                                                                                                             du ve s (d              cr la c con
                                                                                                                                                                                                       n m
                                                                                                                                                                                                   it o plé                  ut de ier
                                                                                                                                                         a                 n                     ta p                     re se ul
                                                                                                                                                      r l on            io à s la                                       eu a ic
                                                                                                                                                    su ipti         e ss         er            en su                 ill la b art
                                                                                                                                                                   r           v            m                       e
                                                                                                                                                      cr         P                         g                     M sur n p
     10%                                                                                  CA et Dir                                                 es                                   Au                               (e
                                                                                                                                                  pr

     0%                                                                                   Employés
                                                                                                                                                  Diagramme 12: Effets de la pression sur la marge sur le profil d’exigences du conseiller à la clientèle
                                    ts is                                     re le
                                  an fra                                  iff tè
                              xist ux                                 e
                                                                        ch ien
                                                                            l
                             e a                                     d c
                           is ve                                   e la
                      s fra nou                                lum er à
                    de de                                    vo eill
                  n
                io tion                                   du ons
               t                                        n   c
             ta uc                                   tio r
          en d                                     ta pa
       gm tro                                    en ires
           in
     Au ou                                    gm ffa
                                            Au d’a

     Diagramme 11: Possibilité d’augmentation des revenus

16                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              17
Réduction de la complexité pour améliorer le rapport                                                 Il est à noter également que la réduction de la comple-
                                                                                                                                                                        90%
       coûts /revenus                                                                                       xité est mentionnée par les représentants du secteur de
                                                                                                                                                                        80%
       La réduction de la complexité porte également sur le                                                 la banque privée presque exactement dans la même
       rapport coûts /revenus, car une gamme de produits                                                    mesure que par l’ensemble des personnes interrogées.        70%

       plus rationnelle ou une segmentation plus claire de la                                               Cela contraste avec les résultats obtenus il y a quelques   60%

       clientèle permettent une simplification des processus                                                années, lorsque la concentration sur un nombre réduit       50%
       et un accroissement de la standardisation.                                                           de marchés de clients était une préoccupation majeure.      40%
                                                                                                            Même si l’accent mis sur un petit nombre de catégories
                                                                                                                                                                        30%
       La complexité actuelle des activités bancaires n’est                                                 de clients est encore deux fois plus souvent mentionné
                                                                                                                                                                        20%
       généralement pas un sujet de préoccupation. Seules                                                   par les représentants de la banque privée que par les
       27 % des personnes interrogées estiment qu’il est                                                    représentants de la banque de détail, ce processus          10%

       nécessaire de se concentrer sur des catégories de clien-                                             semble désormais bien avancé dans la banque privée.         0%
                                                                                                                                                                                     ir                                                                                                                           l                                        al
                                                                                                                                                                                               és                            ue
                                                                                                                                                                                                                                 s
                                                                                                                                                                                                                                         le
                                                                                                                                                                                                                                            s
                                                                                                                                                                                                                                                     ée
                                                                                                                                                                                                                                                        s           ns                           le
                                                                                                                                                                                                                                                                                                    s          ai           ée          ris
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            e    ité
       tèle définies en vue de réduire la complexité. 39 % des                                              Cela à la différence du secteur de la banque d’entrepri-             et
                                                                                                                                                                                    D
                                                                                                                                                                                            oy                             q            a          iv           tio                           ra            ét           iv                   iv       To
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          t
                                                                                                                                                                               A         pl                             an           on
                                                                                                                                                                                                                                     t          pr          itu                           n é         e
                                                                                                                                                                                                                                                                                                         d            pr        t rep ’act
       personnes interrogées s’attendent à ce que la comple-                                                se, où l’effort de segmentation de la clientèle est men-          C       Em                            sb          ca
                                                                                                                                                                                                                                   n        es       ns
                                                                                                                                                                                                                                                        t                               é
                                                                                                                                                                                                                                                                                     s g ue
                                                                                                                                                                                                                                                                                                    d
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                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    e
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             en           sd
                                                                                                                                                                                                                 de          et          qu       si                              re         q             an              d’          ne
                                                                                                                                                                                                                                                e                                                                                    i
       xité augmente encore, tout en restant gérable grâce aux                                              tionné par 43 % des personnes interrogées et semble                                             ra
                                                                                                                                                                                                               n
                                                                                                                                                                                                                         e s           n
                                                                                                                                                                                                                                    Ba Aut
                                                                                                                                                                                                                                               r
                                                                                                                                                                                                                                                                           nc
                                                                                                                                                                                                                                                                              a i
                                                                                                                                                                                                                                                                                       Ba
                                                                                                                                                                                                                                                                                           n            B             u e          a
                                                                                                                                                                                                          G           al                                                                                           nq          m
                                                                                                                                                                                                                   on                                                   ba                                    ba            do
       possibilités offertes par le numérique.                                                              par conséquent toujours d’actualité.                                                                 i                                                    s                                     é             s
                                                                                                                                                                                                            ré
                                                                                                                                                                                                               g                                                    n                                    it           tre
                                                                                                                                                                                                                                                                tio                                ct
                                                                                                                                                                                                                                                                                                      iv         Au
                                                                                                                                                                                                       u es                                                  nc                                 A
                                                                                                                                                                                                                                                           o
       Avec 35 % des mentions, les membres de conseils d’ad-                                                                                                                                        nq                                                    F
                                                                                                                                                                                               Ba
       ministration et de directions accordent plus d’attention
       que la moyenne à une orientation ciblée sur des caté-                                                                                                            Diagramme 14: La complexité augmentera et sera gérable
       gories de clientèle spécifiques, sans que cela soit tou-
       tefois un thème dominant. Même les représentants des
       grandes banques et des banques de détail, qui sont
       plus nombreux que la moyenne des personnes interro-
       gées à s’attendre à ce que la complexité augmente
       (83 % contre 57 %), estiment que cela est gérable. Cet
       optimisme est remarquable pour deux raisons: des ef-
       forts de réduction de la complexité pourraient être at-
       tendus des grandes banques, qui sont déjà très com-
       plexes du fait de leur large gamme de services. On
       pourrait également s’attendre à ce que le secteur de la
       banque de détail réduise la complexité pour des rai-
       sons de rentabilité.

       60%

       50%

       40%
                                                                                                               Banque de détail

       30%
                                                                                                               Banque privée
       20%

                                                                                                               Banque d’entreprise
       10%

        0%                                                                                                     Total
                                                    t                       e s )                    s is
                         n – e n
                      tio re isé tio              es dre nts              m dé èle                 de fin
                   nta l’off éal isa         elle on clie              am an ent                sur dé
                             r a  l               p
                                           tu ré es                   g   m i
                  e
                m de re it                                         la m e cl                  nt nt
                                         ac r d                                            ra e
             aug ité t êt dig         ité ou ins                de reco t d              nt rem
                x
            – le eu la                    p                   n         n               e   i
                                    ex e so                tio its e                 nc la
         on p p à                pl ir e                 uc odu egm                co le c
      N om ais âce
           c m r              o m ssa ts b              d   r    s              se    è
                             c e n                    ré p r                         t
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                                                                               n n
                                                                            , e lie
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                                                                         en
                                                                     g m
                                                                   se

       Diagramme 13: Nécessité et objectif de la réduction de la complexité
18                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              19
3. Renforcement de la faculté d’adaptation: l’agilité
     Dans l’environnement bancaire actuel il est nécessaire        En général, les banques régionales et cantonales sont
     d’identifier en temps utile les nouveaux développe-           plus satisfaites du degré d’agilité existant que les
     ments et de faire preuve d’une faculté d’adaptation ra-       banques privées. Ces dernières constatent toutes un
     pide et d’une culture organisationnelle proactive, avec       besoin accru de mesures telles que l’adaptation des
     des circuits de décision courts et des employés in-           procédures, le développement des employés et des
     dépendants et à même de penser de façon flexible. Ces         cadres, le renforcement de l’auto-organisation des
     compétences sont souvent désignées par le terme               équipes et la multiplication des délégations de tâches.
     d’agilité.
                                                                   Les représentants des grandes banques ne sont pas
     Seules 13 % des personnes interrogées estiment que            non plus satisfaits du degré d’agilité atteint. C’est ainsi
     leur organisation est suffisamment agile. Pour 48 %           que, plus de 50 % des représentants des grandes ban-
     d’entre elles, l’amélioration de l’agilité passe avant tout   ques interrogés souhaitent des mesures telles que l’en-
     par des procédures plus flexibles.                            couragement de l’adoption de solutions transversales
                                                                   de la part des employés et, dans ce contexte, une plus
     Vient ensuite un large éventail de mesures mentionnées        grande délégation de compétences. D’autres mesures
     selon une fréquence similaire par les personnes interro-      telles que des hiérarchies plus horizontales et une auto-
     gées comme adéquates pour améliorer l’agilité au sein         organisation renforcée des équipes sont également
     de l’entreprise. Parmi celles-ci, citons, exigence clas-      mentionnées plus fréquemment par les représentants
     sique, le perfectionnement des employés en vue d’aug-         des grandes banques que par les représentants des
     menter leur flexibilité opérationnelle (38 %). Cependant,     autres banques.
     conformément à la conception de l’agilité, les employés
     devraient également être encouragés à adopter des so-
     lutions transversales sans recours aux circuits formels de
     décision (37 %); les cadres devraient de plus en plus
     jouer le rôle de coaches et de soutien des employés
     (35 %) et enfin, les compétences devraient être délé-
     guées dans une plus large mesure (36 %).

     Les cadres de haute direction sont, à 33 %, nettement
     plus optimistes que la moyenne (13 %) en ce qui con-
     cerne le degré d’agilité existant au sein leur propre or-
     ganisation. Mais d’un autre côté, cela veut dire aussi que
     deux tiers des cadres ne sont pas satisfaits de l’agilité
     existante au sein de leur institution. Cela laisse à penser
     que ces cadres sont confrontés à des mentalités com-
     partimentées qui s’opposent à leurs propres responsa-
     bilités transversales. Par exemple, ils citent beaucoup
     plus souvent que la moyenne (58 %) l’exigence d’adop-
     ter des solutions transversales sans recours aux circuits
     formels de décision. Le renforcement du rôle de coach
     et de soutien des cadres (50 %) et la mise en place d’une
     formation propre à renforcer la flexibilité des employés
     (50 %) sont également mentionnés beaucoup plus fré-
     quemment par ces cadres que par la moyenne.

20                                                                                                                               21
70%

     60%

     50%

     40%

     30%

     20%

     10%

      0%
                            ité it re                   e e
                                                     ur al                     ns es                  o- s                 n s s
                                                                                                                         io le or ion                  et le                 s s s                     s s s
                                                                                                                                                                                                    yé le le
                                                                                                                                                                                                                            s
                                                                                                                                                                                                                          re lité
                          iv ag ai                                          tio enc                 ut pe              pt rsa is h cis              n el                 de n yé                 lo nel xib
                        ct e s’ orit             u ct nt
                                                        o                  a   t                 l’a qui             o                           sio ctu               le utie lo               p                      édu xibi
                       a                        r                         g                                        d ve r é                     i                    rô o        p                   n e
                     d’ il n pri              st iz
                                             e or                      lé pé                  de s é            l’a s p d
                                                                                                                                               v a
                                                                                                                                                                  u s/s em                   em tio s fl
                                                                                                                                                                                                                      c
                                                                                                                                                                                                                   ro fle
                   ne , e                                            dé om                 nt de             e tran com s de                 la n
                 ai gile èm               ’un us h                 s    c                 e                 d                l            d e atio            nt d he es                  des éra plu          es p r la
                                                                                              n                                                                    c     d                                          e
              m a h                      d l                     de e                   em io
                                                                                                           t s y e
                                                                                                         en re s, m
                                                                                                                                        t tu                 e a
                                                                                                                                                                                      ue s o
                                                                                                                                                                                             p
                                                                                                                                                                                                            t d nt
            do ès n t
                                       n p                      n d                   ss at                                           en si                em co
                                    tio que                  tio                    oi nis             m esu oyé for                an à la              rc me                     tin lité               en me
        rt e à tr d’u              p   i                    a                      r                 e        l      s                                  o                         n    i                 m   g
       o j                        o h                     ic                      c a              ag m p it                      m
                                                                                                                                er tifs               nf m                      co ib                   e u
     N dé pas                  Ad rarc                 pl                       Ac org          ur de em ircu                                      Re s co                    n ss                   st ’a
       st c                      é                  lti                                      co          s c                nt p jec                                      tio po                 A ju e d
      e n                       i                  u                                        n           e                                            e                   a                            u
        do
                               h                M                                          E         r l es                e b
                                                                                                                         m o                       dr                 rm d
                                                                                                                                                                              e                      v
                                                                                                   pa d                te es                    ca                Fo vue                         en
                                                                                                                   jus d
                                                                                                                 A                                                  en

            Grandes banques

            Banques régionales et
            cantonales

            Banques privées

            Autres institutions

            Total

     Diagramme 15: Méthodes de promotion de l’agilité

22                                                                                                                                                                                                                                  23
Fintelligence SA / ISFB
     Domaine d’activité                                            Offre                                                           Extrait de la liste des clients de Fintelligence
     Fintelligence propose aux prestataires de services            Fintelligence propose des programmes de formation et            Vous trouverez ci-dessous un extrait des institutions
     financiers des services sur mesure et personnalisés en        de développement avec des formateurs, des coaches               clientes de Fintelligence recourant aux services de Fin-
     matière de ressources humaines et de développement            et des experts expérimentés sélectionnés dans le but            telligence.
     organisationnel. Fintelligence se concentre en particu-       de développer les employés des banques (banque pri-
     lier sur les mesures de développement et sur la forma-        vée, gestion de fortune, banque d'entreprise et banque          Structure et forme juridique
     tion des conseillers à la clientèle, des chefs d'équipe et    de détail):                                                     Fintelligence est une société anonyme de droit suisse
     du personnel de middle et back office des banques.                                                                            dont le siège est à Zoug, Suisse. La société est immatri-
                                                               • Programmes visant à promouvoir les compétences de
                                                                                                                                   culée au registre du commerce. La société a des succur-
                                                                 dialogue et de négociation dans les entretiens de con-
     Fintelligence est accrédité en Suisse par la SAQ (Swiss                                                                       sales à Zurich, à Londres et à Singapour.
                                                                 seil à la clientèle;
     Association for Quality) et l’ASG (Association suisse des
                                                               • Programmes visant à développer et à consolider les
     gérants de fortune) et au Royaume-Uni par le CISI (Char­                                                                      L’ISFB
                                                                 compétences en matière de leadership et de prise de
     tered Institute for Securities & Investment).                                                                                 Depuis 33 ans, l’ISFB joue un rôle majeur dans l’évalua-
                                                                 décision stratégique;
                                                                                                                                   tion, le développement et la certification des compé-
                                                               • Programmes visant à acquérir et à approfondir des
                                                                                                                                   tences bancaires et financières. Il participe ainsi acti-
                                                                 compétences spécialisées, par exemple dans les caté-
                                                                                                                                   vement au maintien de la compétitivité de la place
                                                                 gories d’investissement, la gestion du crédit, l’écono-
                                                                                                                                   financière genevoise.
                                                                 mie, la planification de fortune, le droit et la fiscalité, et
                                                                 la conformité des banques (par exemple, prévention
                                                                                                                                   Association professionnelle à but non lucratif reconnue
                                                                 du blanchiment d'argent (LBA) ou LSFin);
                                                                                                                                   d’utilité publique par l’Etat de Genève, l’institut est au-
                                                               • Programmes visant à accroître le professionnalisme et
                                                                                                                                   jourd’hui le leader romand en matière de formation
                                                                 la résilience des ressources.
                                                                                                                                   continue bancaire.
                                                                   Toutes les mesures de développement comprennent
                                                                                                                                   Depuis 2012, l’ISFB est le représentant exclusif en Suisse-
                                                                   des séquences d’acquisition de connaissances ainsi
                                                                                                                                   romande de Kalaidos Banque & Finance, seule HES à
                                                                   que des possibilités de tests.
                                                                                                                                   proposer une offre complète de formation postgrade
                                                                                                                                   dans le domaine bancaire (MAS, DAS et CAS).
                                                                   Fintelligence gère une plateforme complète d’appren-
                                                                   tissage en ligne et de tests /évaluation en ligne sur plus
                                                                                                                                   Depuis 2017, l’institut est aussi le représentant romand
                                                                   de 100 thèmes liés au secteur bancaire, à la finance, aux
                                                                                                                                   de Fintellingence, le leader suisse de la formation ban-
                                                                   solutions patrimoniales, au droit, à la fiscalité, du conseil
                                                                                                                                   caire en ligne.
                                                                   à la clientèle et à la conformité des banques. Cette pla-
                                                                   teforme est disponible en quatre langues, elle com-
                                                                                                                                   L’ISFB est certifié ISO29990:2010, ISO9001:2015 et est
                                                                   prend plus de 2 500 pages et est mise à jour et aug-
                                                                                                                                   également accrédité SAQ (Swiss Association for Quality).
                                                                   mentée en permanence. À partir de janvier 2021, des
                                                                   modules sur la digitalisation, le family office et la dura-
                                                                   bilité dans le secteur bancaire seront ajoutés à l’offre.
                                                                   Les programmes proposés par Fintelligence ont été
                                                                   approuvés par la SAQ comme mesures de recertification.

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