Étudiant-e-s en common law ayant un handicap : préoccupations, perspectives et recommandations sur les accommodements
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Étudiant-e-s en common law ayant un handicap : préoccupations, perspectives et recommandations sur les accommodements Juin 2013 Révisé en août 2013 Le Centre d’équité en matière des droits de la personne (CÉDP), un service de la Fédération étudiante, cherche à s’assurer que les étudiants ne soient pas traités de façons directement ou indirectement discriminatoires. Notre travail concerne principalement des enjeux liés au Code de droits de la personne de l’Ontario. Notre engagement envers les étudiant-e-s implique que notre Centre travaille conformément à l’esprit et aux objectifs de la Commission ontarienne des droits de la personne aux dispositions du Code des droits de la personne de l’Ontario. Objet : Le Centre démontre son engagement profond envers l’amélioration de notre campus en partageant des informations susceptibles de contribuer à la prévention de plaintes en matière des droits de la personne sur le campus. Lorsque nous recevons des plaintes comparables concernant un même département et/ou lorsqu’une une préoccupation possiblement systémique est identifiée (par exemple : une politique, procédure ou pratique identifiée comme défavorable à un groupe d’individus), une pratique établie du CÉDP est d’en informer plusieurs personnes en position d’autorité, y compris des doyen-ne-s, vice-doyen-ne-s et/ou directeurs-trices de programme dans l’espoir que ces personnes les examineront et mettront en œuvre des réparations si nécessaire. L’objectif de ce document est d’informer la Faculté de droit, Section de common law, de préoccupations exprimées par des étudiant-e-s par rapport à leurs demandes d’accommodement liées à un handicap et leurs expériences de recours associés. La grande majorité des dossiers de plaintes formelles ou informelles du CÉDP qui impliquent la Faculté de droit, Section common law, sont rapportés comme discrimination fondée sur le handicap. Nous espérons qu’après avoir lu ce document, la Section de common law de la Faculté de droit examinera ses pratiques, politiques, procédures d’accommodement à la lumière des préoccupations exprimées ci-dessous, afin de remédier rapidement aux obstacles identifiés si justifié. L’obligation d’accommoder les étudiant-e-s ayant un handicap Les institutions postsecondaires, y compris les écoles de droit et les programmes de formation professionnelle, ont l’obligation de fournir des accommodements appropriés pour les étudiants qui ont
un handicap.1 La Commission ontarienne des droits de la personne réaffirme le droit à la pleine participation et à l’intégration des étudiant-e-s ayant un handicap dans un système d’enseignement postsecondaire accessible.2 Pour « faire face aux mêmes obligations et exigences que les autres personnes, avec dignité et sans empêchement », le provisionnement des accommodements appropriés, s’assure que les étudiants handicapés aient de l’égalité des chances dans leur milieu scolaire.3 Obstacles identifiés : La gestion des cas a conduit le Centre à identifier plusieurs obstacles récurrents dans les allégations de discrimination des étudiants en common law, dont : le processus d’accommodement; les décisions du Comité d’évaluation – analyse contextuelle des plaintes sur les accommodements; et le rejet de demandes de consultation avec la haute direction. Processus d’accommodement : La Commission ontarienne des droits de la personne constate que « [les personnes ayant un handicap] devraient divulguer au fournisseur des adaptations uniquement les renseignements [note : y compris les renseignements médicaux] qui portent sur leurs besoins, restrictions et limites. La documentation sur les besoins justifiant la demande d’adaptation ne devrait être fournie qu’aux personnes qui ont besoin d’en prendre connaissance. […] Ces renseignements devraient être divulgués uniquement aux membres du corps professoral ou du reste du personnel qui en ont besoin, au gré de l’étudiante ou de l’étudiant. »4 Le Centre soumet que la confidentialité de l’information médicale serait une considération importante à examiner par la Faculté de droit si elle décide de se pencher sur le processus d’accommodement de la Section de common law. Le Service d’accès vise à assurer aux étudiant-e-s ayant un handicap ou une condition médicale des conditions d’apprentissage optimales pour leur offrir une chance égale de démontrer leurs compétences et atteindre leurs objectifs scolaires et professionnels. 1 Commission ontarienne des droits de la personne (CODP), Directives concernant l’éducation accessible Education (septembre 2004), dans “Champ d’application”, sous “Obligation d’accommodement”, disponible en ligne : www.ohrc.on.ca 2 CODP, Une Chance de réussir: Éliminer les obstacles à l’éducation pour les étudiants ayant un handicap – Rapport de consultation, (octobre 2003) sous “Les lois et politiques sur les droits de la personne en Ontario”, disponible en ligne : www.ohrc.on.ca 3 CODP, Politique et directives concernant le handicap et l’obligation d’accommodement (mars 2001), sous “4.1.3 Intégration et pleine participation” et “4.3 L’adaptation”, disponible en ligne : www.ohrc.on.ca 4 CODP, Une Chance de réussir, sous “Éducation postsecondaire” 2
La pratique établie veut que les étudiant-e-s ayant un handicap et qui nécessitent des mesures adaptatives à l’Université d’Ottawa s’inscrivent auprès du Service d’accès. Une fois que l’étudiant-e est inscrit-e avec le Service d’accès, un-e spécialiste de l’apprentissage obtient de la documentation confidentielle pertinente qui décrit les limitations fonctionnelles. Le ou la spécialiste de l’apprentissage développe un plan d’accommodement individualisé en fonction des documents médicaux, en collaboration avec l’étudiant-e. Le plan d’accommodement décrit les mesures adaptatives et appuis adéquats requis pour assurer à l’étudiant-e une chance égale de réussir dans le milieu académique. Nous croyons savoir que par ce processus, conformément aux meilleures pratiques identifiées par la Commission ontarienne des droits de la personne, 5 le Service d’accès respecte l’offre d’accommodements avec dignité, ce qui inclut la participation de l’individu au processus. Le Service d’accès préserve toute documentation médicale confidentielle (y compris les diagnostics) conduisant à l’identification et au développement de mesures adaptatives requises. Seulement les informations concernant les mesures et soutiens d’adaptation d’un-e étudiant-e sont partagées avec l’individu ou le service qui fournit l’accommodement (pas le diagnostic). De manière distinctive, la Section de common law de l’Université d’Ottawa organise les accommodements d’une façon plutôt différente. Selon notre compréhension, les étudiant-e-s ayant des handicaps documentés et qui cherchent des accommodements ont besoin de rencontrer la Chef d’équité et succès scolaire de la faculté (la « Chef »). En lisant le site web des Services à la population étudiante de la Section de common law, nous comprenons que même si les étudiant-e-s peuvent choisir de s’inscrire ou non avec le Service d’accès, tou-te-s les étudiant-e-s qui cherchent des accommodements devraient rencontrer la Chef.6 La gestion des cas nous informe que cette pratique peut inciter les étudiant-e-s à coordonner leurs accommodements uniquement avec la Faculté de droit et, de cette façon, à fournir de la documentation médicale détaillée à la Faculté. En outre, même si les étudiant-e-s sont dûment inscrits avec le Service d’accès, ils peuvent toujours fournir de la documentation médicale supplémentaire directement à la Faculté, tandis que les pratiques établies suggèreraient que le Service d’accès maintienne une implication continue pour clarifier les demandes au besoin. Assurément, les directives ne communiquent pas aux étudiant-e-s le rôle important que peut jouer le Service d’accès dans le processus d’accommodement. En principe, l’idée d’avoir un bureau dans la Faculté de droit, dont l’objectif est de coordonner les accommodements à travers un personnel spécialisé, est valable. Cependant, la décision d’accepter ou de rejeter une demande d’accommodement, par exemple, de différer des cours, d’accorder un délai supplémentaire, ou de permettre une absence justifiée peut amener la Chef à rapporter les demandes des étudiant-e-s au décanat adjoint aux affaires scolaires. Même si la Faculté est responsable d’approuver ou de refuser les demandes de congé, la gestion des cas informe notre Centre qu’à certains moments, des documents médicaux confidentiels non-reliés à la demande d’accommodement d’un-e 5 CODP, Directives concernant l’éducation accessible, sous “Principes de l’adaptation” 6 Faculté de droit, Section de common law, Université d’Ottawa, “Invalidité prolongée ou problème de santé chronique”, dernière modification le 15 décembre 2009, http://www.commonlaw.uottawa.ca/index.php?option=com_content&Itemid=256&id=3921&task=view&lang=fr 3
étudiant-e ont été demandés et que, dans certains cas, ont été partagés avec le décanat adjoint aux affaires scolaires. L’information médicale supplémentaire demandée peut être superflue là où les mesures et soutiens d’adaptation sont déjà identifiés par le Service d’accès. Une autre inquiétude portée à l’attention du Centre est le fait que la documentation médicale d’un-e étudiant-e est souvent placée dans son dossier scolaire. Au contraire et comme noté précédemment, soit le ou la spécialiste de l’apprentissage du Service d’accès ou encore l’étudiant fournissent exclusivement les informations pertinentes aux mesures et soutiens d’adaptation requis à l’individu ou au service qui fournit l’accommodement (aucun diagnostic n’est fourni et la documentation substantielle est protégée). De plus, un-e étudiant-e inscrit-e avec le Service d’accès peut être sûr-e que leurs documents médicaux confidentiels seront adéquatement conservés dans les dossiers de ce service (et non dans leur dossier scolaire). Ainsi, les cas passés démontrent que les demandes d’accommodement portées à l’attention du décanat adjoint aux affaires scolaires, peuvent mener cette autorité à : demander de la documentation médicale supplémentaire sans définir le besoin d’information concernant un accommodement particulier; refuser les accommodements demandés en constatant simplement que la documentation médicale fournie est insuffisante, que l’étudiant soit inscrit ou non dans le service ou les services (Équité et succès scolaire; Service d’accès) notés précédemment, où leurs documents médicaux seraient adéquatement conservés; ou refuser les accommodements demandés sans demander de clarification supplémentaire. Chacune de ces pratiques peut mener à la divulgation de renseignements médicaux non-reliés à l’accommodement d’un-e étudiant-e, y compris le fait de fournir un diagnostic. Malheureusement, les accommodements scolaires sont parfois considérés comme le rabaissement des normes et critères, ou du favoritisme. La gestion des cas informe le CÉDP que c’est particulièrement le cas pour les étudiant-e-s qui ont des handicaps non-apparents. L’accès de la Faculté aux documents médicaux confidentiels, particulièrement s’ils sont conservés dans le dossier scolaire de l’étudiant-e, peut mener à un biais réel ou perçu et à la discrimination. La Commission note que les étudiant-e-s ayant un handicap continuent à faire face à des attitudes négatives et à des stéréotypes dans le système postsecondaire.7 Le manque de connaissance et de sensibilisation aux questions de handicap de la part des individus en position d’autorité, des enseignants, du personnel et des étudiants peut rendre difficile pour les étudiant-e-s ayant un handicap d’avoir le même accès aux services pédagogiques. Des étudiant- e-s ont exprimé au CÉDP que l’exigence de gérer et/ou de justifier continuellement leurs besoins d’accommodement a causé des difficultés concrètes au moment de coordonner leurs demandes d’accommodement et de communiquer avec les autorités compétentes à cet effet. Le Centre propose respectueusement que les procédures d’accommodement de la Section de common law, telles que mises en pratiques, soient révisées à la lumière du risque d’associer erronément une demande d’accommodement avec une autre divulgation supplémentaire d’informations médicales superflues. En fait, le Centre proposerait que Jessica Simon, dans son rôle de Chef, ait l’autorité d’évaluer la validité de la demande d’accommodement d’un-e étudiant-e selon les documents médicaux 7 CODP, Directives concernant l’éducation accessible, dans “Principes de l’adaptation”, sous “Étape 2: Éliminer les obstacles” 4
qui lui sont fournis ou selon l’information fournie par le Service d’accès et, conformément aux besoins d’adaptation identifiés, d’effectuer les coordinations nécessaires avec le personnel enseignant ou de faire avancer la demande de différé, de délai supplémentaire et d’absence justifiée pour approbation par la Faculté. Voyant que la Chef est responsable de l’entente d’accommodement de la part des étudiant-e-s, son expertise devrait informer la Faculté de la validité d’une demande pour que la Faculté l’accepte ou la refuse. Nous sommes d’avis que cette limitation identifiée par les étudiant-e-s doit être résolue. De plus, il serait important de s’assurer que les dossiers scolaires des étudiant-e-s ne contiennent pas de documents médicaux confidentiels ou toute autre information par rapport aux accommodements, que les étudiant-e-s en question soient inscrit-e-s auprès du Service d’accès ou non. La gestion des cas informe également notre Centre de l’importance que tout le personnel enseignant et administratif sache orienter les étudiant-e-s vers la Chef, Équité et succès scolaire, lorsque des raisons médicales affectent leur capacité à répondre aux exigences scolaires. Lorsque le personnel de l’Université est préoccupé par le degré de bien-être exprimé par un-e étudiant-e, cette préoccupation devrait être partagée avec l’étudiant-e de même qu’une référence à la Chef. Le règlement 9.5 de l’Université d’Ottawa (Justification pour absence à un examen ou pour remise tardive des travaux) assure que les étudiant-e-s ne sont pas pénalisé-e-s lorsque dans l’impossibilité de compléter un examen ou des travaux, notamment pour des raisons médicales. Il est aussi important que les étudiant- e-s soient informés des alternatives disponibles pour s’assurer qu’ils et elles ne soient pas tenu-e-s de continuer à répondre aux exigences scolaires lorsque leur santé les empêche de le faire. Ainsi, le Centre recommande que tous les étudiant-e-s qui cherchent des mesures d’adaptation soient référés pour inscription au Service d’accès et que la documentation médicale confidentielle, y compris leur diagnostic, soit conservée dans ce service. Aussi, le CÉDP recommande que la Section de common law de la Faculté de droit établisse et communique au personnel les directives de confidentialité de la faculté s’appliquant aux étudiant-e-s ayant un handicap, ainsi que les directives sur l’importance de référer les étudiant-e-s à la Chef, s’il devient évident que leur santé les empêche de répondre aux exigences. Décisions du Comité d’évaluation et d’autres comités – Analyse contextuelle des plaintes sur les accommodements La Commission ontarienne des droits de la personne constate que la prévention et l’élimination d’obstacles signifie que les personnes ayant un handicap devraient avoir accès à leur environnement et faire répondre aux mêmes obligations et exigences que tout le reste avec dignité et sans empêchement.8 La Commission recommande aussi des solutions immédiates aux différends, s’ils surviennent.9 8 CODP, Politique concernant le handicap, sous “4.1.3 Intégration et pleine participation” 9 OHRC, Directives concernant l’éducation accessible, dans “Processus d’adaptations” sous “Résolution des différends” 5
Cependant, la gestion des cas informe le Centre que les décisions du Comité d’évaluation démontrent souvent une réticence à mettre en contexte les recours fondés le non-respect des mesures d’adaptation liées au handicap. Le Centre soulève respectueusement que le Comité d’évaluation offre souvent peu de considération aux questions de handicap intégrées aux recours qui lui sont présentés. En outre, nous observons que la plupart des décisions défavorables du Comité d’évaluation de la Section de common law sur ces questions sont réglées favorablement par le Comité d’appels du sénat lorsqu’elles sont portées à ce niveau supérieur d’appel. De la même façon, le Centre de recours étudiant, un service de la Fédération étudiante, partage l’information suivante : « Du point de vue du Centre de recours étudiant, nous avons trouvé que plusieurs situations qui auraient été traitées informellement dans d’autres facultés, en incluant la Section de droit civil, ne pouvaient pas être résolues de la même façon dans la Section de common law. Par conséquent, les étudiant-e-s doivent faire appel au Comité d’évaluation, ce qui les fait passer par un long processus formel. Les décisions rendues par le Comité d’évaluation offrent souvent peu ou pas d’explications. Par ailleurs, nous avons vu des étudiant-e-s dont les appels ont été refusés, même s’ils ont soumis des documents médicaux valables dans les délais prescrits par le règlement de l’université. Dans un cas, le Comité demandait des documents médicaux, même s’il n’y avait aucun motif médical mentionné par l’étudiant-e. Dans un autre cas, les règlements universitaires ont été imposés strictement sans mentionner les documents médicaux de l’étudiant-e. Ce manque de considération oblige les étudiant-e-s à faire appel au Comité d’appel du Sénat s’ils veulent une solution à leur problème, ce qui fait en sorte que le processus soit encore plus long. » Mireille Gervais, Directrice du Centre de recours étudiant de la FÉUO, déclaration présentée le 26 mai 2013 Tout comme le Centre de recours étudiant, notre Centre a trouvé que le processus d’appel de la Section de common law est difficile pour les étudiant-e-s ayant un handicap, qui portent souvent le fardeau de fournir des documents médicaux superflus, même s’ils sont inscrits avec le Service d’équité et succès scolaire et/ou avec le Service d’accès. De plus, il semblerait que le Comité d’évaluation manque souvent de considération pour les informations pertinentes relatives aux accommodements dans le cadre de recours étudiants concernant un handicap. Comme le Comité d’évaluation a refusé tous les recours fondés sur l’accommodement de handicaps dont notre Centre avait connaissance, et que la plupart de ces mêmes recours ont été accordés au moins en partie par le Comité d’appel du Sénat, notre Centre s’inquiète que quelques membres du Comité d’évaluation puissent considérer les accommodements scolaires comme un rabaissement de critères et exigences. La Commission nous informe que les procédures de règlement des différends pour les demandes d’accommodement devraient s’effectuer conformément au Code.10 Le Centre est d’avis que le fait de refuser de considérer le manque d’offre d’accommodement pendant un processus d’appel peut perpétuer l’expérience discrimination. Ainsi, il est important que tous les comités ayant un pouvoir décisionnel à la Section de common law (particulièrement les comités d’évaluation et d’admissions) 10 CODP, Une Chance de réussir, dans “Annexe A: Sommaire des mesures à prendre” sous “Établissements postsecondaires” 6
considèrent les plaintes pertinentes liées au handicap dans le cadre de recours scolaires. Les décisions rendues sans une juste considération de ces plaintes par les comités peuvent les rendre responsables, de même que l’Université. La gestion des cas nous informe également que les politiques d’expulsion/réadmission peuvent aussi être appliquées strictement sans tenir en compte la situation individuelle d’un-e étudiant-e. Le Centre recommande donc l’examen des pratiques liées aux recours par la Section de common law de la Faculté de droit, ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre d’une procédure juste de résolution différends qui assure le respect des provisions du Code et de la Politique concernant le handicap de la Commission, ainsi que le rapport de consultation Une chance de réussir de même que les Directives concernant l’éducation accessible. Rejet de demandes de consultation avec la haute direction La Section de common law a annoncé récemment la nomination de Nathalie Des Rosiers en tant que Doyenne de la Faculté de droit, Section de common law, à compter du 1er juillet 2013. En regard de cette nouvelle nomination, nous espérons que la Section de common law acceptera les demandes de consultation d’étudiant-e-s ayant un handicap ainsi que de leurs représentant-e-s. Le CÉDP croit fermement qu’il est à notre avantage de travailler ensemble pour éliminer les obstacles concrets identifiés. Les étudiant-e-s indiquent le rejet de demandes d’accommodement ou l’application de règlements scolaires considération des besoins liés à un handicap peut affecter considérablement leur parcours universitaire et leur situation financière. Sans que ce soit intentionnel, les refus précédents des demandes d’étudiant-e-s souhaitant discuter de préoccupations liées à l’accommodement de leur handicap peuvent indiquer un désintérêt envers ces étudiant-e-s et leurs préoccupations. Le CÉDP recommande que la Faculté de droit, Section de common law, examine le contexte plus vaste dans lequel la discrimination peut se produire, et prévoie le redressement de la pratique de refuser de rencontrer un-e étudiant-e pour discuter de ses inquiétudes par rapport au handicap lorsque justifié. En conclusion : Le CÉDP continuera à démontrer notre engagement profond envers l’amélioration de notre campus en ouvrant un dialogue constructif mettant de l’avant nos préoccupations, dont la plupart sont partagées avec le Centre de recours étudiant. Nous espérons que la Section de common law examinera les pratiques, les politiques et les procédures identifiées comme problématiques par les étudiant-e-s ayant un handicap et qu’elle mettra en œuvre les mesures de réparation appropriées là où nécessaire. 7
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