Ubu ALFRED JARRY / OLIVIER MARTIN-SALVAN - Ubu au pays des gymnastes - Théâtre de Cornouaille
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Ubu THÉÂTRE ALFRED JARRY / OLIVIER MARTIN-SALVAN Ubu au pays des gymnastes Assoiffé de pouvoir, le Père Ubu assassine le roi Venceslas de Pologne. Pour conserver son trône, il va dézinguer tout ce qui bouge ! Olivier Martin-Salvan et ses quatre sbires revisitent la farce corrosive d’Alfred Jarry dans une version « aerobic ». Entourant la scène, transformée en ring, les spectateurs assistent à la montée brutale de l’apprenti dictateur, malhonnête, vil et obsédé, qui nous rappelle bien des figures actuelles. Extravagant et irrésistible ! MA 081 ME 092 JE 102 VE 113 SA 124 OCT 20H00 20H30 20H30 20H00 20H00 1) SALLE CAP CAVAL PENMARC’H 2) L’ARCHIPEL FOUESNANT* 3) ESPACE ALLENDE PLUGUFFAN 4) ESPACE YOUENN GWERNIG SCAËR | CLOCK 1H | € 10 / 17 / PASS 10 / 17 (* tarif privilégié pour les abonnés du Théâtre de Cornouaille sur ce spectacle à l’Archipel) THEATRE DE CORNOUAILLE CENTRE DE CRÉATION MUSICALE - SCÈNE NATIONALE DE QUIMPER // DIRECTION VINCENT LÉANDRI 1 ESPLANADE FRANÇOIS MITTERRAND - CS 74033 - 29337 QUIMPER CEDEX BILLETTERIE EN LIGNE SAISON 2019-2020 // ACCUEIL BILLETTERIE 02 98 55 98 55 // contact@theatre-cornouaille.fr WWW.THEATRE-CORNOUAILLE.FR PRESSE / COMMUNICATION AURÉLIA ABRAMOVICI 02 98 55 98 52 // LOÏC THERSIQUEL 02 98 55 98 56 // COMMUNICATION@THEATRE-CORNOUAILLE.FR
Ubu ALFRED JARRY / OLIVIER MARTIN‐SALVAN Assoiffé de pouvoir, le Père Ubu assassine le roi Venceslas de Pologne. Pour conserver son trône, il va dézinguer tout ce qui bouge ! Olivier Martin‐Salvan et ses quatre sbires revisitent la farce corrosive d’Alfred Jarry dans une version « aerobic ». Ubu au pays des gymnastes : féroce, extravagant et totalement irrésistible ! Adaptée d’Ubu sur la butte, une réduction en deux actes d’Ubu Roi de Jarry, cette caricature du pouvoir prête le flanc à toutes les interprétations. Par la magie d’une géniale métaphore sportive, le comédien Olivier Martin‐Salvan fait un sort aux champions de la tyrannie. Armes en mousse à la main, moulé dans un justaucorps seyant, le ventripotent despote ne recule devant rien pour faire régner la terreur et tenir la première marche du podium. Bataille de polochons, démonstrations de GRS, trahisons et assassinats en série, tous les coups sont permis. Dans ce royaume de l’absurde, la troupe survoltée enchaîne les gags potaches sur un rythme d’enfer et en musique. Entourant la scène, transformée en ring, les spectateurs assistent à la montée brutale de l’apprenti dictateur, malhonnête, vil et obsédé, qui nous rappelle bien des figures actuelles. Théâtre de Cornouaille | Saison 2019‐2020
Distribution / mentions Création collective | Conception artistique Olivier Martin‐Salvan Interprétation Thomas Blanchard, Robin Causse, Mathilde Hennegrave, Olivier Martin‐Salvan, Gilles Ostrowsky Regard extérieur Thomas Blanchard Scénographie et costumes Clédat & Petitpierre Composition musicale David Colosio Chorégraphie Sylvain Riejou Réalisation des costumes Anne Tesson Régie générale Hervé Chantepie Production / diffusion Colomba Ambroselli assistée de Nicolas Beck ‐ Production Tsen Productions Coproduction Le Festival d’Avignon / Le Quartz, scène nationale de Brest / Le Théâtre en Beauvaisis, scène nationale de l’Oise / Les Tréteaux de France, centre dramatique national / La Comète, scène nationale de Châlons‐en‐Champagne / La POP En partenariat avec L’Odéon‐Théâtre de l’Europe / Le Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint‐Denis Remerciements Annie Le Brun Théâtre de Cornouaille | Saison 2019‐2020
Note d’intention «Ubu sur la butte, en découvrant ce texte mal connu et peu joué d’Alfred Jarry, j'ai été immédiatement saisi par la cruauté qui s'en dégage. La cruauté et le rire ! Plus encore que le fameux Ubu Roi, cette version raccourcie, brusque, directe (initialement écrite pour marionnettes) m’a totalement fasciné. Car ce frottement constant entre le rire et l’effroi est ici irrésistible et implacable. Tout va vite : le premier roi meurt en vingt lignes et la guerre arrive trois scènes plus tard ! Jarry ne s’appesantit sur rien, il va à l’essentiel, il trace sa route comme un bulldozer et dévaste tout sur son passage. Toute la société en prend pour son grade. Et sa force poétique n’en est que plus perturbante. Car tout est bien là : l’étrangeté et la beauté de la langue, la figure irrésistible d’Ubu, la subversion… Ce texte à vif, sans fioriture, cet Ubu "pour marionnettes", déchargé de toutes psychologies, d’explications rassurantes, résonne incroyablement aujourd’hui. Ce personnage légendaire d'Ubu apparaît ici encore plus brut que dans l'original. Sa violence sans limite, son avidité, son attachement au pouvoir, son outrance se déploient devant nous et nous questionne irrémédiablement par le rire. Il n’y a aucun filtre. En tant qu'acteur, je retrouve d'une certaine manière l'endroit de jeu que nous demande Valère Novarina quand nous sommes en création : c'est à dire d'être plus bêtes que ce que nous faisons et de jouer comme des enfants qui officient dans une "messe pour marionnettes". Cet endroit de jeu a été notre moteur au cours de la création de ce spectacle avec les acteurs. Du jeu et de l'invention ! Explorer cette œuvre comme une matière première, comme un diamant brut à tailler sans polir... Rien édulcorer et par‐là même, faire accéder à l’œuvre un public le plus large possible. Car l’enjeu est bien pour nous celui‐là. Offrir au plus grand nombre et en particulier à des spectateurs qui fréquentent rarement les salles de théâtre, une œuvre majeure à la fois par sa contemporanéité et par la puissance de réflexion qu’elle provoque. D’où l’idée initiale d’un quadri‐frontal et d’un dispositif scénique léger, assez minimal, pour justement se poser facilement dans des lieux différents et variés, nous permettant ainsi d’aller à la rencontre de tous. En lecture, le texte dure à peine trente minutes. Nous avons donc eu tout l'espace de le projeter dans sa fulgurance et de le faire respirer et vibrer à travers cet univers pittoresque et inquiétant du sport, et en particulier de l'aérobic et de la GRS inventé par les plasticiens Clédat & Petitpierre. Cette aventure conçue avec cette bande d'acteurs‐créateurs (et actrice) se place donc pour moi sur l'idée de réunion et de rencontre vers de nouveaux publics, dans la joie, dans le plaisir de jeu, avec ce texte matériau puissant. Olivier Martin‐Salvan Théâtre de Cornouaille | Saison 2019‐2020
Olivier Martin‐Salvan Conception artistique et comédien Après avoir été artiste associé au Quartz, Scène nationale de Brest de 2014 à 2017, il est actuellement artiste associé au Centquatre‐Paris, membre du collectif artistique de La Comédie de l’Est Colmar CDN / direction Emilie Capliez et Matthieu Cruciani et également parrain de la promotion 2018 – 2021 de l’Ecole de la Comédie de Saint‐Étienne – CDN. Formé à l'Ecole Claude Mathieu (2001‐2004), il travaille dès sa sortie d’école avec Benjamin Lazar (Le Bourgeois Gentilhomme de Molière avec Le Poème Harmonique / Vincent Dumestre) ; Jean Bellorini et Marie Ballet (Un violon sur le toit de Joseph Stein, L'Opérette imaginaire de Valère Novarina) ; Côme de Bellescize (Roberto Zucco de Bernard‐Marie Koltès, Les errants de Côme de Bellescize ) ; Claude Buchvald (Falstafe, d’après Henri IV de Shakespeare de Valère Novarina) ; Marion Guerrero (Orgueil, poursuite et décapitation de Marion Aubert). En 2006, il rencontre le metteur en scène et auteur Pierre Guillois avec qui il entame une série de collaborations au Théâtre du Peuple à Bussang (Noël sur le départ ‐ 2006, Le ravissement d’Adèle de Rémi de Vos ‐ 2008, Le Gros, la Vache et le Mainate ‐ 2010). En 2014, toujours avec Pierre Guillois, il co‐écrit et interprète Bigre, mélo burlesque créé au Quartz de Brest, en tournée actuellement. Depuis 2007, il joue également dans les créations de Valère Novarina (L’Acte inconnu, Cour d’honneur d’Avignon ‐ 2007, Le Vrai Sang, Théâtre de l'Odéon 2011, L’Atelier Volant, Théâtre du Rond‐Point 2012). Catalyseur d'équipes, Olivier Martin‐Salvan conçoit des spectacles depuis 2008, tout en restant interprète : ‐ Ô Carmen, opéra clownesque co‐conçu avec le metteur en scène Nicolas Vial, créé en 2008 (plus de 180 représentations), ‐ Pantagruel co‐conçu avec le metteur en scène Benjamin Lazar, créé en 2013 (137 représentations ‐ nominé en 2014 et 2015 pour le Molière du meilleur comédien dans un spectacle de théâtre public), ‐ Religieuse à la fraise co‐conçu avec la danseuse‐chorégraphe Kaori Ito en 2014 aux Sujets à vif SACD / Festival d’Avignon, ‐ Ubu d’après Alfred Jarry, création collective présentée au Festival d’Avignon In 2015 (plus de 100 représentations à ce jour), en tournée actuellement, ‐ Andromaque de Jean Racine co‐conçu avec le metteur en scène Thomas Condemine, créé en novembre 2017 à La Comédie Poitou Charente ‐ CDN, en tournée actuellement, ‐ [ʒaklin] Jacqueline, écrits d’Art Brut, création prévue en novembre 2019, avec le compositeur et musicien Philippe Foch, au TANDEM Scène nationale d’Arras‐Douai, en tournée sur la saison 2019‐ 2020. Parallèlement, il continue d’être invité par des metteurs en scène : il joue dans Fumiers (2016) mis en scène par Thomas Blanchard, créé au Quartz de Brest, et également dans Espaece (2016) mis en scène par Aurelien Bory, créée au Festival d’Avignon 2016, en tournée actuellement. En 2018, Clédat & Petitpierre conçoivent avec lui un solo sur mesure Panique ! inspiré des représentations mythologiques du dieu PAN. Théâtre de Cornouaille | Saison 2019‐2020
La presse en parle Olivier Martin‐Salvan livre un très juste Ubu, radical et grotesque, à l’instar des dictateurs agités de tous temps. LES INROCKUPTIBLES Ces acteurs maîtrisent à la perfection l’art du mime et du clown et parviennent à nous faire prendre des vessies pour des lanternes et d’affreuses médailles d’or olympique pour le trésor de la couronne. On s’esclaffe devant tant d’inventivités, de gags déchaînés enchaînés nonstop, de cette aire de jeu transformée à vue avec toboggans et balançoires, d’un méchant radeau de La Méduse qui vogue vers la France, devenue terre d’accueil de prédilection des tyrans. L’HUMANITE Les gags visibles par tous (le public est installé dans un dispositif quadrifrontal) font mouche. Nos cinq musclés jouent la carte de l’absurde, de la gaudriole, du mauvais goût assumé, sans sombrer dans la grossièreté. LES ÉCHOS Emportés par leurs gémissements et les éclats de rire du public, on passe un moment des plus absurdes, et on applaudit la troupe pour son énergie et sa folie de rigueur. LA VIE Théâtre de Cornouaille | Saison 2019‐2020
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