Un fleurissement raisonné : de quoi parlons-nous ?
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FICHE TECHNIQUE – Planter autrement > le fleurissement raisonné Enrayer l’érosion de la biodiversité est devenu un enjeu majeur qui requiert l’engagement de tous et qui profite à tous. Le fleurissement dans un collège peut y participer, tout en remplissant sa mission d’accueillir l’élève, de valoriser les œuvres d’arts, d’offrir un support pédagogique aux enseignants (dissection de fleurs, intégration d’un site scolaire dans un paysage,…), ou encore d’améliorer un espace de détente, d’optimiser le temps d’intervention sur un espace difficile d’accès pour l’agent. L’évolution des pratiques de fleurissement invite donc les agents en charge des espaces extérieurs à développer de nouvelles compétences et à faire évoluer leurs métiers en cohérence avec les pratiques en cours de transition des jardiniers de toutes les collectivités territoriales. Un fleurissement raisonné : de quoi parlons-nous ? 1. Le fleurissement avec des variétés horticoles : un appauvrissement de la biodiversité En favorisant les variétés horticoles, on aboutit à un milieu appauvri en biodiversité et les massifs restent très consommateurs de mains d’œuvre. Le fleurissement purement esthétique est invité à évoluer vers un fleurissement raisonné à la fois esthétique et qui respecte – voire restaure – les équilibres naturels, et s’intègre au paysage local. 2. La perte de biodiversité locale en matière de flore « Sur les 1 433 espèces végétales indigènes de Picardie, 184 n’ont pas été revues après 1990 et sont aujourd’hui considérées comme disparues, soit près de 13 % en considérant aussi les espèces pour lesquelles il existe un doute quant à leur présence encore sur le territoire. » « Il est important de signaler aussi que 16 % des espèces indigènes de Picardie sont exceptionnelles, c’est-à-dire, pour chacune d’elles, localisées sur moins de 6 localités (0,5 % du territoire). » « 72 sont gravement menacées d’extinction et leurs populations risquent de s’éteindre à court terme et 111 sont menacées de disparition et présentent donc un risque élevé de disparition à moyen terme. » Schéma régional de cohérence écologique – Picardie : Diagnostic écologique 3. Des plants protégés par la loi Ainsi, différents végétaux des Hauts de France / Picardie sont menacés de disparition dans leur environnement naturel. Une loi les protège et autorise leur multiplication et commercialisation, sous réserve que le pépiniériste obtienne une autorisation ministérielle et respecte un cahier des charges strict. Si vous souhaitez acheter une plante menacée, demandez à votre pépiniériste s’il possède cette autorisation. Cette précaution permet également de préserver la biodiversité en ne polluant pas génétiquement les espèces indigènes qui pourraient s’hybrider avec des espèces exotiques. Des hybridations peuvent faire disparaître des populations végétales menacées rapidement. Attention le prélèvement en nature de ces plantes est interdit, y compris la collecte de quelques graines ou boutures pour ne pas risquer d’amoindrir les populations sauvages. 4. Un plan de fleurissement raisonné Dans le cadre de la gestion différenciée des espaces extérieurs, l’agent en charge de ces espaces peut planifier le fleurissement pour que celui-ci soit cohérent avec ses contraintes d’entretien et ses objectifs de qualité des espaces. Objectifs poursuivis suivant les lieux : Le fleurissement d’un accueil ou d’un patio doit être coloré, propre, chaleureux Lorsqu’un fleurissement est pensé sur un parking, il faut que celui-ci réponde à la difficulté de trouver un moment où il n’y a pas de voitures, pour pouvoir passer la débroussailleuse ; Le fleurissement d’une bute aura pour but de réduire aux maximum les risques de chutes et ne pas avoir à passer la débroussailleuse ; Une bande de prairie fleurie pourra avoir un objectif pédagogique pour faire de l’observation entomologique, ou pour travailler l’aspect champêtre d’une tonte tardive et surtout son acceptation par des riverains. MAJ 12/03/2018 Page 1/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
Chaque lieu nécessite un fleurissement adapté. En privilégiant les espèces locales, il limitera le temps d’entretien, tout en privilégiant des critères paysagers. La planification du fleurissement, intégrée à celle de la gestion différenciée, fait l’objet d’une concertation avec les élèves (recueillir leur sensation, les associer à la vie de l’établissement), avec les enseignants (qui peuvent avoir des intérêts pédagogiques sur certaines espèces), avec les autres agents (qui vivent également dans cet établissement), pourquoi pas des riverains et bien sûr l’adjoint gestionnaire, le principal. Le fleurissement peut également se faire pas à pas, année après année, surtout si les vivaces sont privilégiées. 5. La protection des sols « J’ai des cailloux qui remontent », cette phrase régulièrement entendue est une idée reçue. Ce ne sont pas les cailloux qui remontent, mais la terre qui se sauve. L’enjeu dans un fleurissement est de ne pas laisser le sol à nu. A la plantation, le décapage de la couche herbeuse est nécessaire, mais il convient de penser au paillage avant que les plantes prennent l’espace dans le massif. 6. Une prairie fleurie ? Attention aux mélanges vendus en grande surface Un fleurissement champêtre enrichit la biodiversité, mais attention au choix, et à la provenance des graines. De nombreux mélanges de semences vendus dans le commerce sont composés d’une dizaine d’espèces qui favorisent fortement l’abeille domestique, qui n’est pourtant pas l’acteur unique de la pollinisation. L’objectif d’une prairie favorable aux pollinisateurs n’est pas un fleurissement spectaculaire, comme il est possible d’en voir dans certains catalogues. L’idée est bien de faire alliance avec la nature et non de la contraindre ou de s’opposer à elle. Passée la première année où les annuelles aux couleurs vives sont prédominantes, le mélange s’adapte aux conditions spécifiques du lieu. Des espèces s’accommodent mieux que d’autres et certaines disparaissent. Notre œil doit alors réapprendre à admirer des espèces qui nous semblent « banales », mais sont en réalité de véritables trésors (pour peu que l’on prenne le temps de les observer). Pour des raisons génétiques, privilégier des espèces dont l’origine est lo cale / indigène du territoire (filière en voie de développement). A défaut, ce type de fleurissement doit être utilisé avec parcimonie pour son intérêt paysager. En effet, la réussite de ce type de fleurissement dépend de nombreux paramètres (composition du mélange, météo, sol...). Aussi, la première année, et quel que soit le mélange, il est recommandé de procéder à des expérimentations sur de petites surfaces. Réalisation La réussite d’un semis dépend beaucoup de la propreté du sol et de l’absence de végétation concurrente. Avant de décider de l’installation d’une prairie fleurie il faut s’assurer de mener un vrai désherbage mécanique soigné. Effectuer une première préparation du sol (sur sol nu, griffer sur 15 cm) sans semer, attendre 2 à 3 semaines et éliminer soigneusement les adventices* (technique du faux semis). Ne pas apporter d’engrais ! Plus le sol sera pauvre en éléments nutritifs, plus la floraison sera riche. Semer au printemps ou à l’automne selon le type de mélange et l’effet recherché. On peut aussi combiner les 2 périodes de semis pour obtenir des floraisons sur de plus longues Prairie fleurie sur 3 années périodes (densité : de 2 à 3 g / m2 pour un mélange sans graminées). successives – collège Louise - Ratisser et rouler le sol. Michel – ST JUST EN - Arroser modérément (sans ruissellement). CHAUSSEE Entretien - Faucher, un mois après la fin de la floraison (hauteur de fauche : 10 cm minimum), - Rafraîchir annuellement le sol par binage, pour favoriser la germination et limiter la concurrence par les graminées. Exemple de mélange d’annuelles, bisannuelles et vivaces sans graminées : Achillea millefolium, Centaurea jacea, Echium vulgare, Leucanthemum vulgare, Malva moschata, Origanum vulgare, Centaurea cyanus, Trifolium pratense, Leontodon hispidus ou L.automnalis MAJ 12/03/2018 Page 2/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
A chaque espace un fleurissement adapté 1. A l’entrée du collège Les espaces verts sont le premier contact d’un élève avec son collège. L’entrée du collège peut donc participer à offrir une note d’ambiance à la communauté scolaire. Les massifs fleuris peuvent se composer de vivaces, bulbes, couvres-sol, graminées, en cherchant à atteindre un fleurissement long – sur les périodes d’accueil des élèves. 2. Les patios Les patios sont des écrins de nature à l’intérieur des bâtiments. Ces espaces très visibles peuvent devenir des espaces de détente pour les enseignants, ou encore des sites de jardins pédagogiques : tout dépend de la configuration des lieux. 3. Sur la cour Eviter le fleurissement en pot qui risque d’être abîmé rapidement, privilégier des parterres, avec des arbustes. Les plantes toxiques et à épines sont proscrites des espaces accessibles aux élèves. 4. Sur un talus L’objectif de fleurir un talus est bien évidemment d’en réduire l’entretien aux maximum. Il est donc conseillé de privilégier des couvres-sol ne nécessitant pas de taille, si ce n’est en périphérie. 5. Sur des tontes tardives Il est possible de semer à la volée des plantes annuelles / bisannuelles indigènes adaptées à votre sol. Cela peut aussi se faire dans le format de prairie constitué d’espèces pérennes de floricoles. Le format « prairie fleurie » vendu est à éviter, car ne propose pas nécessite davantage de préparation et la possibilité que les annuelles / bisannuelles se ressèment seules est limité (sur 2 ans maximum). Planter des plantes indigènes L'utilisation d'espèces locales garantit de bons résultats au point de vue de leur implantation. Dans les plantes indigènes, vous trouverez : des plantes pérennes ou vivaces : vivant plusieurs années. Elles permettent de structurer le massif en harmonisant les couleurs et les hauteurs de végétation, en employant un maximum de vivaces (plus économiques en temps de travail et en eau que les annuelles). L’utilisation des vivaces est aussi intéressant pour leur feuillage persistant, évoluant selon les saisons et qui peuvent être d’un grand intérêt en hiver.... des plantes annuelles. des graminées, 1. La multiplication Méthode de bouturage : De très nombreuses espèces peuvent être bouturée, en coupant juste en dessous d’un nœud d’où partiront les racines, garder quelques feuilles et couper juste au-dessus. L’eau de sol est une hormone de croissance qui peut être facilement réalisée en faisant macérer 4 à 6 semaines des branches de saules dans de l’eau. La bouture sera trempée dans cette hormone, avant d’être placée dans un peu de terreau. Méthode de division des bulbes : A l'aide d'une fourche bêche, déterrez les bulbes. Séparez les bulbilles et les nouveaux bulbes du bulbe mère et gardez les plus gros. Plantez-les la pointe vers le MAJ 12/03/2018 Page 3/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
haut, à une profondeur égale à deux ou trois fois la hauteur du bulbe. Récolter les semences dans la nature D’abord identifier la plante lorsqu’elle est en fleur. Surveiller l’état de mûrissement. Certaines espèces peuvent mûrir très rapidement et simultanément leurs graines. Si la récolte n'est pas effectuée durant les 8 ou 15 jours favorables, on ne trouve plus que des tiges nues ou des gousses vides, comme avec la marguerite ou les vesces. L’idéal est de collecter les graines mûres et sèches. La plupart des semences se récoltent facilement à la main. Elles présentent leurs graines en haut de leurs ombelles desséchées. C’est également le cas d’autres espèces : gaillets, colombaire, benoîte... Il est souvent nécessaire de briser une capsule (coquelicot) ou une gousse (vesces), de retourner le fruit ouvert par le haut (coucou, millepertuis) au-dessus d'un sac en papier. Pour certaines espèces il faudra décortiquer (centaurée) ou battre (bardane, achillée millefeuille) l’enveloppe pour extraire les graines. 2. Sinon, où se fournir ? La législation française n’oblige en rien à identifier l’origine géographique, la qualité des plantes ou des lots de semences sauvages. Cependant, le Conservatoire botanique national de Bailleul participe à l’élaboration nationale d’un label « végétal local » qui garantit l’origine locale et la préservation génétique des espèces. Le catalogue d’espèces disponibles est destiné à s’étoffer petit à petit. Lien du site : http://www.fcbn.fr/vegetal-local-vraies-messicoles (onglet « végétaux labellisés) ECOSEM sprl est une société Belge spécialisée dans la production de semences et de plantes indigènes d'origine contrôlée. La Belgique est en avance sur cette pratique et propose des labels « plantes indigènes ». Or le territoire de l’Oise partage de nombreuses espèces avec la Belgique. L'objectif de cette multiplication contrôlée est de préserver le patrimoine génétique des espèces sauvages indigènes en évitant l'introduction de plantes d'origine lointaine, voire de variétés horticoles. ECOSEM développe aussi la multiplication d'arbustes indigènes à petits fruits, attractifs pour la petite faune et très décoratifs par leur floraison et leur fructification. http://www.ecosem.be/ 3. A quelle densité de plantation ? Pour respecter la densité de plantation conseillée, il convient de suivre une distance entre les plants en quinconce. La densité va dépendre du port de chaque plant. Densité Distance entre les plants. 3 plantes au m² 60 cm entre les plants. X X X 4 Plantes au m2 50 cm entre les plants. X X X 6 plantes au m2 40 cm entre les plants. X X X 7 plantes au m2 38 cm entre les plants X X X 9 Plantes au m2 30 cm entre les plants. X X X 20 plantes au m² 22 cm entre les plants. MAJ 12/03/2018 Page 4/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
Lites de plantes indigènes Les listes de plantes présentées ici sont non exhaustives, elles visent à proposer des espèces indigènes pouvant être plantées dans votre collège et pouvant servir d’échange avec les professeurs de SVT par exemple, potentiellement intéressé par la flore poussant dans le collège. 1. Les plantes couvre-sol Les plantes couvre-sols présentent un feuillage dense, vivent longtemps, demandent peu d’entretien et sont peu sensibles aux ravageurs et aux maladies. Elles sont bien adaptées en pieds d’arbres, sur les talus, ou en massif. Elles peuvent être installées : • dans les massifs (fleuris ou arbustifs) ; • au pied des arbres et des haies ; • dans les zones difficilement accessibles (talus…) ; • … et de façon générale sur toute zone que l’on cherche à recouvrir de végétation et où l’emploi d’une pelouse n’est pas satisfaisant. Géotextile biodégradable en 3 ans – labélisé OK COMPOST – posé au collège Plantation et entretien: Philéas Lebesgue – MARSEILLE EN Il faut commencer par nettoyer minutieusement le terrain par un BEAUVAISIS bon désherbage. La pose d’un géotextile biodégradable au bout de 3-4 ans sera à envisager pour certains espaces et certaines espèces. La IDEE RECUE Contrairement aux idées reçues, le lierre biodégradabilité du géotextile est indispensable car le rôle des couvres- ne menace pas les arbres. sol est de jouer la même mission et la présence d’un géotextile déchiré, Bien au contraire ! De nombreuses entremêlé dans les plantes n’est pas du meilleur effet, de plus son études prouvent que son action est retraitement est onéreux et contraignant. bénéfique pour l’arbre qui le porte. De plus, sa floraison attractive et tardive Ces plantes sont à planter tous les 30 cm environ (selon les espèces) pour les pollinisateurs, ses fruits pour avoir vite une couverture dense : soit 4 à 5 plants par m². appréciés des oiseaux (à une période où Planter de préférence en automne ou au printemps et ne pas tarder les sources de nourriture sont rares), son feuillage persistant et touffu, font du pour épandre, entre les touffes, un épais paillis de 7 cm d'épaisseur. lierre un véritable hôtel-restaurant pour Arroser jusqu'à reprise complète et désherber au fur et à mesure. de nombreuses espèces. Mais aussi une Sans géotextile biodégradable, pendant les deux premières saisons, il formidable couvre-sol. faut sarcler et désherber à la main autour des plantes jusqu'à ce qu'elles forment un véritable tapis. Par la suite, l'entretien sera réduit au minimum. Comme la plupart des espèces s'étalent ou forment des buissons vigoureux, il est possible de les diviser tous les ans ou tous les deux ans pour obtenir à chaque fois de nouveaux plants – et pourquoi ne pas coloniser un nouvel espace ? ou transmettre à un autre collège ? D : Densité, F : Floraison, H : Hauteur de la plante, E : Entretien MAJ 12/03/2018 Page 5/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
Feuillage simple : Plante présentant des baies D : 6/m² toxiques pour l’homme mais très Lierre H : 10 cm riches pour les oiseaux. A planter Hedera helix E : Aucun en dehors de la zone de circulation des élèves. Menthes D : 9/m² Mentha sp. H : 50 cm ATTENTION : pas de terrain E : Apport de compost calcaire Floraison violette : D : 6/m² Source photo :Bogdan — Travail personnel Petite pervenche F : Mai à septembre Vinca major (bărbânoc, saschiu), Bucharest Botanical Garden, Romania. Vinca minor H : 15 cm E : Aucun D : 4/m² Bugle rampant F : Mai à septembre Ajuga reptans H : 20 cm E : Aucun D : 3/m² Eupatoire chanvrine F : juillet à septembre Nectarifaire, surtout pour les Eupatorium cannabinum H : 1.5 m papillons. E: D : 6/m² Origan commun vivace buissonnante, F : Juillet à octobre Origanum vulgare condimentaire et aromatique H : 60 cm Thym D : 6/m² Thymus serpyllum H : 20 cm Bruyère commune D : 3/m² Calluna vulgaris H : 30 cm MAJ 12/03/2018 Page 6/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
Floraison blanche D : 9/m² Aspérule odorante H : 40 cm Asperula odorata Muguet de mai D : 20/m² Convallaria majalis H : 15 cm Saponaire officinale D : 6/m² Saponaria officinalis H : 60 cm Floraison jaune Les Orpins D : 6/m² Sedums sp H : 40 cm Achillée millefeuille D : 6/m² Achillea millefolium H : 80 cm Lamier jaune D : 4/m² Lamium galeobdolon H : 15 cm Germandrée commune D : 6/m² Teucrium scorondonia H : 50 cm Potentille dressée D : 7/m² Potentilla reptens H : 30 cm MAJ 12/03/2018 Page 7/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
D : 7/m² Potentille ansérina H : 20 cm 2. Les vivaces indigènes adaptées pour la « création de massif » Fleur blanche D : 5/m² Odeur aromatique, plante cicatrisante d’où F : Juin à septembre Achillée millefeuille son surnom : « herbe au charpentier » H : 20 - 70 cm Achillea millefolium E : Couper en fin de Source photo : http://agora.qc.ca/dossiers/achillee_millefeuille saison D : 4/m² Plante laineuse, médicinale et alimentaire, F : Juin à septembre Capitulaire de Villilis. Confiserie fabriquée à Guimauve officinale H : 100 – 150 cm partir de la racine de la guimauve. Althaea officinalis E : Couper en fin de saison Source photo : Bec d'Andaine (50) - Jean Tosti 08/2004 D : 20/m² Plante condimentaire (feuille, fleur) Ail des ours F : Avril à juin Allium ursinum H : 20 – 60 cm Source photo : E : Aucun https://www.aujardin.info/plantes/ail-des-ours.php D: Tige creuse, mellifère, elle abrite de Cerfeuil des bois F : Mai à juillet nombreux insectes auxiliaires. Feuillage Anthriscus sylvestris H : 100 – 150 cm comestible E : Aucun Source photo : Feuille sensitive au toucher, ressemblant au trèfle, légèrement toxique. Sol humide. D: Oxalis petite oseille F : Avril à Juin Oxalis acetosella H : 3 à 6 cm Source photo : E : Aucun Jeffdelonge Oxalis acetosella : Oxalis petite oseille, Gy, avril 2004, licence GFDL D : 4/m² Médicinale, plante hôte pour de nombreux Reine des prés papillons (chenilles). Sol humide = participe F : Juin à aout Spirée Ulmaire au drainage. H : 50 – 200 cm Filipendula vulgaris E : Aucun Source photo : =Lamiot =18 06 2008 Fleur jaune / verte Commune en bord de chemin. Propriété Aigremoine eupatoire tinctoriale. Consommable en tisane. Agrimonia eupatoria L. Source photo : "pastilletes"/Joan Simon, Barcelona, España H : 60 cm – 1 mètre Aigremoine élevée Agrimonia procera Wallr. Source photo : Großer Odermennig MAJ 12/03/2018 Page 8/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
Prairie humide, berge de bassin. D : 6/m² Populage des marais F : Mars à juin Caltha palustris H : 15 – 50 cm E : Aucun Source photo : Caltha des marais, photo perso, GY, Avril 2004, licence GFDL Lysimaque commune F : Juin à août. Lysimachia vulgaris L. Source photo : Michael Apel H : 0,5 à 1,5 m Plante médicinale Millepertuis rampant F : Juin à septembre Hypericum humifusum L. 20 – 90 cm Source photo : Hypericum perforatum Millepertuis perforé, fr:Bucey-lès-Gy, ,- juin 2004 - J.F. Gaffard Jeffdelonge Plante médicinale et dépolluante. Rhizome Fleur jaune utilisé pour le tannage. Iris faux acore Avril à juillet Iris pseudacorus Source photo :Le.Loup.Gris — Travail personnel Iris 50 – 120 cm pseudacorus L.) in natural habitat. Near city of Engels, Saratov Oblast, Russia. D : 20/m² Plante médicinale. Coucou – Primevère F : Avril à juin Fleurs et feuilles comestibles. officinale Source photo :B59210 — Travail personnel H : 10 – 30 cm Primula veris Primevère officinale lieu nord 59 france E : Aucun Feuillage vert, découpé et très odorant aux F : Juillet à propriétés insectifuges. Inscrit dans le Tanaisie commune septembre Capitulaire de Villis. Tanacetum vulgare H : 50 – 150 cm Source photo :Tanacetum vulgare - common tansy in Keila, Estonia. – Ivar Leidus - 2013 Héllébore fétide F : Décembre à avril Fleur verte Helleborus foetidus H : 20 – 80 cm Source photo : H. Krisp - 2011 - Southern Germany Réséda jaune Source photo : TeunSpaans de nl F : Juin à octobre Reseda lutea nl:Gouda, bedrijventerrein GoudsePoort, mei Reseda lutea L. H : 20 – 70 cm 2004, Fleur bleue Ancien légume. Campanule gantelée, F : Juin à septembre Ortie bleue H : 30 – 100 cm Campanule trachelium Source photo : Deutsch: Nesselblättrige Glockenblume bei Bärnzell – 07 /2012 Scabieuse colombaire F : Juin à octobre Plante méllifère et nectarifère. Scabiosa columbaria H : 20 – 80 cm Source photo :Georges Laroche MAJ 12/03/2018 Page 9/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
Fleur rose / violette Centaurée noire F : Juillet à Feuillage gris argenté. Plante nectarifère Centaurea nigra septembre excellente pour les papillons et les abeilles. H : 30 – 60 cm Source photo : P. Rouveyrol Chèvrefeuille des bois F : Juin à septembre Source photo : Photo by Leo Michels. Usage: Public Domain Lonicera perclymenum H : 1 à 3 mètres E : Rabattre à ras après floraison Epilobe à grandes F : Juin à septembre Source photo : Épilobe hirsute, photo J.F. Gaffard, fr:Talmont- Saint-Hilaire, juillet 2004, fleurs H : 0,5 à 2 m. Epilobium hirsutum Epiaire des marais F : Juillet-octobre Roselières, prairies humides, rives, fossés Stachys palustris L. H : 40 à 100 cm au bord des routes. Source photo : Ivar Leidus, 2004 Géranium Herbe à F : Mai à septembre Plante utilisé pour tanner le cuir, comestible, Robert H : 30 – 90 cm médicinale. Geranium robertianum L. Source photo : Ivar Leidus – Nord Estonie - 2013 Lierre terrestre – F : Mars à juin Plante rampante, mellifère, médicinales, Gléchome H : 10 – 30 cm alimentaires et aromatiques. Gléchoma hederacea Source photo : Rasbak/CC BY-SA 3.0/ Knautie des champs D : 5/m² Plante mellifère, nectarifère. Knautia arvensis F : Juin à aout H : 30 – 150 cm Source photo :Arria Belli (Arria Belli) — Field scabious probably Scabiosa sp. Knautia arvensis - the field scabious. Mauve musquée F : Juin à septembre Plante alimentaire et méllifère. Malva moschata H : 30 – 60 cm Source photo :Olivier Pichard — Travail personnel Malva moschata Coteau de Chartèves (Aisne), France MAJ 12/03/2018 Page 10/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
Pimprenelle à fruits F : Avril à juin Plante médicinale (goût de concombre) et réticulés H : 30 – 80 cm alimentaire. Poterium sanguisorba = Sanguisorba minor Source photo :P. Gourdain Epiaire officinale F : Juin à octobre Plante médicinale Betonica officinalis = H : 20 – 100 cm Source photo : tachys officinalis Manche - France Author : Augustin Roche Sttachys officinalis Germandrée petit chêne D : 5/m² Feuillage persistant Teucrium chamaedrys F : Mai à septembre Source photo :Germandrée petit-chêne, fr:Bucey-lès-Gy, juin2004 - J.F. Gaffard Jeffdelonge H : 10 – 30 cm Valériane officinale D : 4/m² Plante médicinale Valeriana officinalis F : mai à juillet H : 80 – 200 cm Source photo :Jeffdelonge Valériane officinale, photo J.F. Gaffard, Bucy-lès-Gy, juin 2004, Violette odorante D : 9/m² Plante médicinale et alimentaire. D’autres Viola odorata F : Mars à mai violettes indigènes : H : 5 – 15 cm Viola hirta, Viola reichenbachian, Viola riviniana reichenb Source photo :Viola odorata (Sweet Violet) on a lawn near Paris. Strobilomyces 3. Les graminées au port élevé : Amourette commune Poacées Source photo :https://www.promessedefleurs.com/vivaces/graminees/gramin Briza media Mai à juillet ees-de-a-a-z/briza-media-amourette-commune.html H : 30 – 60 cm Laîche pendante Cypéracées Source photo :https://www.promessedefleurs.com/vivaces/graminees/gramin Carex pendula F : Mai à juillet ees-par-variete/carex/carex-pendula-laiche-pendante-p- H : 50 – 150 cm 4226.html Canche cespiteuse Poacées Source photo :flowering Deschampsia cespitosa; - Rasbak Deschampsia cespitosa F : Juin à aout H : 30 – 120 cm Fétuque géante Poacées Source photo :G. ARNAL Schedonorus giganteus = F : Juin à septembre Festuca gigantea H : 60 – 100 cm MAJ 12/03/2018 Page 11/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
4. Fougères Les merveilleux feuillages des fougères permettent de décorer les coins sombres et humides des espaces verts. Certaines dépérissent à l'automne, d'autres sont persistantes et conservent leur feuillage à l'année. Les fougères se plaisent dans un sol humifère et certaines sur un coin de mur. On peut les planter soit à l'automne, soit au printemps. Source photo : https://www.jardindupicvert.com/fougeres/2910- scolopendre-langue-de-boeuf.html Scolopendre langue-de-cerf ; Scolopendre ; Langue de cerf Asplenium scolopendrium L. Famille ASPLENIACEAE Source photo : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/84999 Fougère femelle Athyrium filix-femina (L.) Roth Famille WOODSIACEAE Source photo : Vojtěch Zavadil (talk | contrib Polypode intermédiaire Polypodium interjectum Shivas Famille POLYPODIACEAE Polypode de Manton Source photo : http://floredupaysbasque.com/pages/plante-1599.html Polypodium ×mantoniae Rothm. [Polypodium interjectum Shivas × Polypodium vulgare L.] Famille POLYPODIACEAE Source photo : Brimeux/Marenla, dans le Pas-de-Calais (aout 2017). Lamiot Polypode vulgaire Polypodium vulgare L. Famille POLYPODIACEAE Source photo : Thelypteris palustris, cultivated in Wrocław University Botanical Garden, Poland. Agnieszka Kwiecień, Nova – Aout 2008 Fougère des marais Thelypteris palustris Schott Famille THELYPTERIDACEAE MAJ 12/03/2018 Page 12/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
Des plantes cultivées – non indigènes Des plantes cultivées : aromatiques ou médicinales Ciboulette, Civette F : Juin à Fleur violette Allium aout Source photo : schoenoprasum H : 20 – 50 cm Cerfeuil cultivé F : Mai à Plante condimentaire, naturalisée dans l’Oise, Capitulaire de Anthsiscus juillet Villis. Mellifère, elle abrite de nombreux insectes auxiliaires. cerefolium H : 100 – Fleur blanche 150 cm Source photo : Anthriscus cerefolium (L.) Hoffm.[Dét. : Mathieu MENAND] Armoise absinthe F : Juin à Feuillage persistant, gris. Artemisia septembre Source photo : Artemisia absinthium, jardin du musée de l'absinthe, Auvers-sur-Oise, France absinthium H : 40 – 100cm Armoise pontique F : Aout à Feuillage fin argenté – petite absinthe octobre Le feuillage non persistant mais très aromatique Artemisia pontica H : 30 cm Source photo : https://egriselle-boutique.fr Camomile F : Juin à Fleur tubuleuse jaune et ligule blanche romaine septembre Plante médicinale, alimentaire et à usage cosmétique. En Chamaemelum H : 5 – 30 jardinage, l’aspersion des semis de son infusion diminuerait nobile cm sensiblement la fonte des semis (fongicide). Source : http://naturealpha.skyrock.com/3241894163-La-camomille-romaine- Chamaemelum-nobile.html Fenouil commun F : Juillet à Plante médicinale, alimentaire. Capitulaire de Villis. Fleur jaune Foeniculum octobre Source photo : https://www.aujardin.info/plantes/fenouil.php vulgare H : 80 – 200 cm Hysope - herbe F : juillet à Fleur blanche rose ou bleu sacrée septembre Plante aromatique et mellifère. Naturalisée. Hyssopus H : 20 – 50 Source photo : https://www.aujardin.info officinalis cm Pulmonaire F : Mai à Fleur bleue à rose officinale juillet Feuillage moucheté, plante médicinale. Pulmonaria H : 15 – 40 Source photo :TeunSpaans - 2004 officinalis cm Sauge officinale F : Mai à Fleur rose à violette Salvia officinalis juillet Feuillage vert grisatre, aromatique, Capitulaire de Villis. H : 30 – 80 Source photo :Sauge officinale, photo J.F. Gaffard, fr:Vantoux-et-Longevelle, juin 2004, cm Filipendule F : Mai à Fleur blanche rougeâtre vulgaire Juillet Source : Alvar (landform) in Keila, Northwestern Estonia. Spirée filipendule H : 20 – Filipendula 100cm vulgaris Estragon https://jardinage.ooreka.fr/plante/voir/58/estragon Artemisia dracunculus L. Coriandre F : Juin à Coriandrum aout sativum L. H : 40-80cm MAJ 12/03/2018 Page 13/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
Des plantes disparues ou en voie de disparition dans l’Oise Phalangère à fleurs de Fleur blanche Source photo : lys Anthericum liliago Mai à juillet 20 – 60 cm Campanule agglomérée Fleur bleue Source photo : Dag Lindgren – 09/2006 Capanula glomerata Juin à septembre 20 – 60 cm Œillet des chartreux Fleur rose à Source photo : BerndH * Date: 21. May 2005 Dianthus carthusianorum pourpre vif Mai à septembre 20 – 50 cm Veronique en épi Fleur bleue Source photo :https://www.aujardin.info/plantes/veronica- spicata.php Veronica spicata Juillet à octobre 10 – 50 cm Des plantes cultivées intéressantes en massif Aubrietie deltoïde Fleur bleue Plante tapissante bien connue dans nos jardins. Aubrietia deltoidea Mars à avril Source photo : https://www.aujardin.info/plantes/aubriete.php 5 – 15 cm Céraiste cotonneux Fleur blanche Couvre sol au feuillage argenté. S Cerastum tomentosum Mai à juillet ource photo : 10 – 40 cm Géranium brun Fleur violette à noire Source photo : Florent BECK 13 avril 2014 Geranium phaeum Mai à septembre 20 – 70 cm Géranium des marais Fleur rougeâtre à Source photo : Geranium palustre L. [Dét. : Thierry PERNOT] Geranium palustre pourpre Juillet à aout 20 – 80 cm Géranium des prés Fleur violete Source photo : Ivar Leidus – Nord Estonie - 2013 Geranium pratense Juin à aout 30 – 90 cm Pigamon à feuille Fleur rose pâle Source photo :https://www.aujardin.info/plantes/thalictrum- aquilegifolium.php d’ancolie Mai à juillet Thalictrum aquilegiifolium 40 – 10 cm MAJ 12/03/2018 Page 14/14 FICHE TECHNIQUE – Fleurir autrement
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