VA-T-ON VOIR DES ROBOTS DE DÉSHERBAGE DANS LES CHAMPS ?
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#70 | Automne 2021
VA-T-ON VOIR DES ROBOTS DE DÉSHERBAGE DANS LES CHAMPS ?
LE CRA-W ÉVALUE LES POSSIBILITÉS DE ROBOTISATION ET D’AUTOMATION DU DÉSHERBAGE MÉCANIQUE.
CES TECHNOLOGIES SONT-ELLES MATURES ET ADAPTÉES AU MARAÎCHAGE EN WALLONIE ?
La lutte contre les adventices est un enjeu majeur wallon ou encore le manque
en production végétale, d’autant plus grand en de retour d’expérience.
maraîchage biologique où le désherbage est mé-
canique, chronophage et parfois manuel. La dis- L’objectif du projet est de
ponibilité de la main d’œuvre étant faible et son répondre aux questions du
coût élevé, le désherbage mécanique fait donc secteur.
face à un frein financier.
Il est donc nécessaire pour
L’apparition sur le marché des robots de désher- promouvoir ces nouvelles tech-
bage, mécaniques et autonomes, permettrait de nologies de, dans un premier
s’affranchir de l’utilisation d’herbicides et de dimi- temps, les étudier, les évaluer
nuer la main d’œuvre pour des tâches pénibles. et les valider dans les condi-
tions régionales. La seconde
Des robots de désherbage sont déjà commer- étape sera de diffuser les résul-
cialisés, mais leur essor reste limité en raison tats obtenus, organiser des dé- sera également réalisée en tenant compte des
de nombreux freins comme le prix élevé, l’effi- monstrations et finalement, mettre à disposition, coûts d’investissement et de fonctionnement, de
cacité, la fiabilité, l’adaptabilité au territoire auprès d’agriculteurs/maraîchers, ces outils afin l’ergonomie, de la pénibilité de travail,…
de construire pas à pas leur
In fine, l’objectif est de dresser un bilan de
appropriation.
maturité de ces technologies ainsi qu’une carte
Pour le moment, les essais d’identité des robots afin de conseiller les
visent à évaluer les perfor- agriculteurs en fonction de leur besoin.
mances d’autonomie, de
Pour plus d’information
déplacement, d’efficacité et de
www.cra.wallonie.be/fr/robot-desherbeur
flexibilité des robots (pente,
dévers, luminosité, culture…). Financement :
Ils sont réalisés au CRA-W
(en maraîchage et grandes
cultures), mais également
chez des agriculteurs pion- Véronique Leclercq
niers associés au projet. Une v.leclercq@cra.wallonie.be
évaluation socio-économique
Abonnez-vous gratuitement à ce trimestriel sur notre site internet www.cra.wallonie.be
Centre wallon de Recherches agronomiques | rue de Liroux, 9 | B-5030 Gembloux | Tél : +32 81 87 40 01 | Fax : +32 81 87 40 11 | www.cra.wallonie.be
Sauf mention contraire, les photos de ce numéro sont la propriété du CRA-W.
DES CAPTEURS AU SERVICE DE LA SANTÉ
DES BETTERAVES SUCRIÈRES
POUR LE PROJET BEETPHEN, DIVERS CAPTEURS ONT ÉTÉ TESTÉS PAR LE CRA-W ET
LE VITO, TANT AU SOL QUE DANS LES AIRS, SUR LES ESSAIS INOCULÉS ET MIS EN
PLACE PAR SES-VANDERHAVE, EN VUE D’ÉVALUER LA SENSIBILITÉ À L’OÏDIUM DE
VARIÉTÉS DE BETTERAVES SUCRIÈRES.
Le fluorimètre fournit des mesures de fluores- ’acquérir une information avec une très haute
d
cence de la chlorophylle qui peuvent détecter les résolution spatiale et à une résolution tempo-
facteurs qui affectent l’activité photosynthétique. relle très flexible. Parallèlement à l’approche
Ces mesures peuvent révéler la présence d’oï- multispectrale, l’imagerie de télédétection
dium avant l’apparition de symptômes visibles à hyperspectrale à haute résolution a été tes-
l’œil nu. Le spectromètre fournit quant à lui des tée. Celle-ci s’est avérée plus appropriée pour
mesures de réflectance dans des gammes de produire des indices spectraux liés à la santé
longueur d’onde visible et proche infrarouge qui des cultures. Elle permet de définir 2 groupes
permettent de détecter des variations de couleur d’infection. Par rapport à la méthode tradition-
et de composition des feuilles. Les modèles dé- nelle ou aux mesures de terrain, les captures
veloppés sur ces données spectrales ont permis d’images sont plus rapides et les mesures sont
de définir 2 groupes d’infection. Bien qu’ayant de plus précises et homogènes.
L’évaluation des stress liés à une maladie nombreux avantages par rapport à la méthode
comme l’oïdium est réalisée classiquement Ces nouveaux outils spectraux de phénotypage
traditionnelle, ces mesures au sol sont encore
par des experts spécialement formés pour testés par les acteurs de la recherche ont pour
longues et dépendent des conditions d’accès
cette tâche. Ils effectuent des observations objectif d’apporter de nouveaux indicateurs
au terrain. Ces mesures peuvent, toutefois, être
visuelles à l’aide d’une échelle de notation dans les programmes de sélection et d’aider à la
effectuées avec une meilleure précision dans
pour identifier et quantifier la présence de la création des variétés de demain plus résistantes
des serres où les conditions sont contrôlées, en
maladie. Ce type d’évaluation peut prendre du aux stress biotiques.
utilisant ces instruments portables ou des camé-
temps et nécessite de répéter les observations ras d’imagerie hyperspectrale montées sur des Pour plus d’information
tout au long de la saison de croissance. Cette plates-formes au sol. Utilisant ces technologies, www.youtube.com/watch?v=fqv5j0PQ2lU
évaluation est également fortement dépen- 3 à 4 groupes de sensibilité à l’oïdium peuvent
dante de l’interprétation humaine et peut être être identifiés. Financement BELSPO
influencée par les c onditions météorologiques.
Afin d’améliorer encore l’efficacité du phé- Philippe Vermeulen
Un premier pas vers un phénotypage plus notypage, des drones ont été équipés de p.vermeulen@cra.wallonie.be
objectif et plus efficace consiste à réaliser capteurs spectraux pour l’évaluation quan- Feriel Ben Abdallah
des mesures au sol à l’aide d’instruments titative des maladies foliaires dans des par- f.benabdallah@cra.wallonie.be
portables de fluorimétrie et de spectroscopie. celles expérimentales. Cette approche permet
EN ROUTE POUR L’ÉLEVAGE LAITIER DURABLE
LE PROJET R4D (RESILIENCE FOR DAIRY) COMPTE PARMI LES PLUS RÉCENTES INITIATIVES
SOUTENUES PAR L’UNION EUROPÉENNE DANS LE SECTEUR BOVIN LAITIER.
Depuis janvier 2021, et pendant les trois Les participants au projet, issus de différentes
prochaines années, ce sont 120 éleveurs communautés d’acteurs du secteur agricole,
laitiers et 18 organisations, dont le CRA- vont donc contribuer à l’identification des
W, de15 pays de l’Union européenne qui techniques les plus innovantes et efficaces
coopéreront sous l’impulsion de l’Insti- pour, par exemple, améliorer la biodiver-
tut de l’Elevage (IDELE) pour contribuer sité ou encore réduire l’empreinte carbone
au développement d’un élevage durable, des élevages.
tant au niveau social, q
u’environnemental
Les agriculteurs sont fortement impliqués car
et économique.
chaque partenaire s’appuiera sur quelques
Le projet R4D vise à resserrer les liens et fermes pilotes innovantes, et interrogera régu-
de tester en retour des idées ou méthodes
accroître les échanges entre éleveurs, cher- lièrement son propre réseau d’acteurs de la
développées dans les autres pays membres
cheurs et autres acteurs du secteur laitier filière laitière (fermes pilotes, organismes de
et en feront une évaluation. Cette dynamique
pour, à terme, parvenir à mettre en œuvre des conseil, laiteries, etc.) pour partager les savoirs
d’identification et de diffusion de pratiques inno-
solutions innovantes et adaptées au contexte et questionnements au niveau européen. Le
vantes et adaptées aux besoins des éleveurs
de chaque région laitière. Trois domaines projet R4D offre donc aux éleveurs laitiers la
a débuté cette année en Wallonie via la visite
d’expertise sont particulièrement ciblés, la possibilité d’exprimer et prioriser leurs besoins,
d’exploitations agricoles.
résilience socio-économique du système, tant localement qu’à l’échelle européenne (ap-
l’efficience technique et le développement de proche ascendante dite « bottom-up ») et un Financement:
systèmes de production soucieux du bien-être relais via une diversité de partenaires grâce à programme européen Horizon 2020
animal, de l’environnement et des attentes un dispositif basé sur une approche « multi-ac-
sociétales. teurs ». Les éleveurs laitiers auront la possibilité Sylvain Hennart
s.hennart@cra.wallonie.be
DES SATELLITES POUR ÉVALUER LE STATUT AZOTÉ
EN POMME DE TERRE
LES DONNÉES DES SATELLITES SENTINEL-2 ET DE TEMPÉRATURES PERMETTENT UNE BONNE ÉVALUATION
DU STATUT AZOTÉ DE LA CULTURE DE POMME DE TERRE À L’ÉCHELLE DE LA PARCELLE.
Un bon moyen pour améliorer la gestion de Les résultats de l’étude démontrent que ces
la fertilisation azotée en culture de pomme de différents paramètres peuvent être évalués
terre est le fractionnement de la dose totale avec une bonne précision et sont favorables
d’azote conseillée en début de saison, suivi à une méthodologie utilisant la biomasse
d’une adaptation de la quantité du complé- et l’azote absorbé pour déterminer l’INN.
ment d’azote à apporter durant le développe- L’évaluation du contenu en azote n’est donc
ment de la végétation, en déterminant le statut pas nécessaire. Cette étude constitue la
azoté de la culture. Les satellites Sentinel-2, base d’un outil de recommandation azo-
issus du programme Copernicus, permettent tée à l’échelle de la parcelle à destination
l’utilisation d’images gratuites avec des réso- des agriculteurs.
lutions spatiale (dix mètres) et temporelle
En pratique, l’agriculteur fractionne l’ap-
(cinq jours) très intéressantes pour réaliser L’étude s’est basée sur les données collectées
port d’azote en appliquant 70% d’une dose
le suivi du statut azoté à l’échelle de la par- dans le cadre du projet BELCAM durant 3 an-
recommandée à la plantation. Durant le
celle. Le projet STARGATE a permis de tester nées consécutives (2017-2019). La méthodolo-
développement de la végétation (entre 20
l’utilisation combinée de données Sentinel-2 gie développée est en cours d’intégration sur
et 50 jours après émergence), l’INN permet
et de données météorologiques (degrés jours) la plateforme BELCAM (http://belcam.info/).
de déterminer si la culture est en déficit
pour évaluer ce statut azoté. Plus précisé-
azoté, et, si elle l’est, à quel moment il est Plus d’informations
ment, cette évaluation concernait la biomasse
nécessaire d’appliquer le complément azo- www.cra.wallonie.be/fr/belcam
(tonnes de matière sèche par hectare), le
té. Ensuite l’estimation de l’azote absorbé
contenu en azote (% d’azote dans les plantes), Financement : BELSPO, convention
permet de déterminer, sur base d’un ren-
l’azote absorbé (kg d’azote par hectare absor- SR/42/203 – STARGATE
dement cible, la quantité d’azote à apporter
bés par les plantes) et enfin la détermination
pour une seconde application.
de l’indice de nutrition azotée (INN). Dimitri Goffart
d.goffart@cra.wallonie.be
10 ANNÉES DE COLLABORATIONS FRUCTUEUSES AVEC LE CIPAC
LE CRA-W EST UN ACTEUR CLÉ DANS LA STANDARDISATION INTERNATIONALE DES MÉTHODES
D’ANALYSE DES PESTICIDES.
Le CIPAC, Collaborative International Pesti- a participé à plus de 50 études en collabora- Le CRA-W est étroitement associé aux activi-
cides Analytical Council, est une organisation tion, permettant de normaliser des méthodes tés du CIPAC depuis sa création en 1957. Oli-
internationale non gouvernementale dont le d’analyse des substances actives et leurs vier Pigeon, Directeur Scientifique de l’Unité
but est de promouvoir la standardisation des impuretés pertinentes dans des produits Produits de Protection, de Contrôle et Rési-
méthodes d’analyse des pesticides et l’orga- techniques et formulés de pesticides (herbi- dus du CRA-W, est membre du CIPAC depuis
nisation de programmes inter-laboratoires cides, fongicides, régulateurs de croissance, 2011 et représente la Belgique parmi les 25
pour évaluer ces méthodes d’analyse. nématicides, bactéricides,…), ainsi que des autres membres provenant de différents
méthodes de détermination des propriétés pays du monde entier. Ses prédécesseurs
Les méthodes d’analyse sont en général pro- physico-chimiques des pesticides. Le CRA-W ont également été membres du CIPAC et l’ont
posées au CIPAC par des fabricants de pro- a récemment organisé des études en collabo- même présidé pendant plusieurs années. Sa
duits de protection des plantes et biocides ou ration pour des méthodes innovantes d’ana- collègue Marie Baes, Responsable de Labora-
par des institutions scientifiques, et sont tes- lyse de pesticides à usage santé publique. Les toire, a récemment été élue correspondante
tées par des laboratoires du monde entier. Au résultats des études en collaboration sont du CIPAC. Les réunions annuelles du CIPAC
cours de ces 10 dernières années, le CRA-W évalués par les membres du CIPAC avant leur sont également l’occasion pour les cher-
adoption si les critères de répétabilité intra- cheurs du CRA-W de présenter leurs travaux
laboratoire et de reproductibilité inter-labora- dans le domaine de l’analyse des produits de
toire sont rencontrés. Les méthodes adoptées protection des plantes et biocides.
sont ensuite publiées dans des manuels et
sur CD-Rom. Pour plus d’information
www.cra.wallonie.be/fr/unite-produits-de-
Ces méthodes d’analyse standardisées CIPAC protection-de-controle-et-residus
sont utilisées dans le monde entier pour dé-
velopper des spécifications FAO et OMS pour
les pesticides utilisés en agriculture et santé Olivier Pigeon
publique, pour réaliser les études physico- o.pigeon@cra.wallonie.be
chimiques nécessaires à l’agréation des pro- Marie Baes
duits ou encore pour contrôler la qualité des m.baes@cra.wallonie.be
produits mis sur le marché.
PROTECOW - QUELS ENSEIGNEMENTS APRÈS 4 ANNÉES
DE RECHERCHES ?
PENDANT 4 ANNÉES, LES CINQ PARTENAIRES DU PROJET INTERREG PROTECOW ONT
MUTUALISÉ LEURS EXPÉRIENCES POUR ATTEINDRE L’OBJECTIF D’AMÉLIORER L’EFFICIENCE
DE L’ALIMENTATION AZOTÉE ET LA RENTABILITÉ DES EXPLOITATIONS LAITIÈRES.
Quelle était la situation dans la zone illustre bien cette dynamique puisqu’entre
France-Flandre-Wallonie ? 2017 et 2020, la marge brute aux 1000
litres des éleveurs a augmenté de +24% (en
Majoritairement de type polyculture-élevage moyenne pour les éleveurs FR et FL) à +33%
à haut niveau de production, les exploita- pour les éleveurs WL. Cette augmentation
tions laitières de la zone présentent de bons s’explique notamment par une rationalisation
niveaux d’autonomie massique (66% en FL – du coût alimentaire et ce, via la combinaison
71% en FR) et protéique (46% FL – 44% FR). des leviers « qualité des fourrages – baisse
Néanmoins, la comparaison des rations pour des apports de concentrés ».
vaches laitières en France et en Flandre a
mis en évidence des différences de straté- La « dynamique PROTECOW » fut également
gie fourragère entre les deux régions. En importante dans le groupe puisque les par-
Flandre, un point d’attention est porté sur la tages des résultats obtenus d’année en an-
récolte d’ensilage d’herbe de bonne qualité née ont permis de réduire l’écart entre les
permettant de diminuer l’achat de correc- éleveurs. Ainsi, c’est près de 24 500€ qui ont
teurs protéiques. En France, les éleveurs été économisés et ce, sans diminution des Facebook possède 530 « fans » et la chaine
veillent plutôt à avoir une bonne densité volumes de lait produit. Youtube, 196 abonnés. Au niveau communi-
énergétique et protéique de leur ration afin cation scientifique, les résultats PROTECOW
de diminuer les apports de concentrés de Une dynamique PROTECOW partagée ont été présentés en 2020 au congrès des 3R
production. au plus grand nombre et des sous la forme d’une communication orale,
enseignements dans la durée d’un poster mais aussi d’un EIT (Expérience-
La force du groupe d’éleveurs Innovation-Terrain), et seront présentés en
Avantage ou inconvénient, l’arrivée du CO- 2021 à la conférence annuelle de l’EAAP
Pendant les 4 années du projet, les per- VID-19 au cours de la dernière année du (European Federation of Animal Science
formances techniques et économiques du projet, a obligé les partenaires à revoir leurs à Davos).
groupe de 18 éleveurs ont été analysées puis stratégies de communication des résultats
partagées au cours de réunions thématiques. du projet. Ainsi, la conférence de clôture Plus d’informations
Le trio éleveurs-conseillers-scientifiques fut du projet a été remplacée par un ensemble www.cra.wallonie.be/fr/protecow
un véritable moteur aux changements dans d’évènements digitaux. Le bilan est positif www.interreg-protecow.eu
le groupe. puisque plus de 190 000 personnes ont été
touchées par les différents supports réalisés.
L’évolution des performances technico-éco- Le site internet www.interreg-protecow.eu a Lise Boulet
nomiques du club d’éleveurs PROTECOW touché près de 35 000 personnes, la page l.boulet@cra.wallonie.be
NOUVEAU LIVRET
NOUVELLE PUBLICATION
L’élevage bovin en agriculture biologique : L’AUTONOMIE ALIMENTAIRE
Complétant la collection des livrets parus sur bovin. La troisième section propose d’établir un
les protéagineux, le porc ou encore les volailles bilan alimentaire de l’exploitation. Finalement, la
en agriculture biologique (AB), cette nouvelle quatrième section dresse le portrait technique
publication aborde un sujet actuel complexe : de l’autonomie de cinq fermes.
l’autonomie alimentaire en élevage bovin bio.
Version papier disponible sur demande à
Ce livret vise à mettre à la disposition des celluleagribio@cra.wallonie.be
éleveurs.euses les leviers mobilisables pour
Téléchargeable gratuitement en ligne
améliorer le niveau d’autonomie des élevages
www.cra.wallonie.be/fr/lelevage-bovin-en-
bovins en AB. Il se décline en quatre sections.
agriculture-biologique-lautonomie-alimentaire
La première pose le contexte légal dans lequel
s’inscrit l’élevage bovin biologique wallon et
Conception graphique : Curlie.be
définit l’autonomie alimentaire. La deuxième
présente deux voies majeures pour améliorer
le niveau d’autonomie alimentaire d’un élevage
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