Valerie Snobeck & Oscar Tuazon - Catherine Bastide
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Valerie Snobeck & Oscar Tuazon une exposition de Valérie Snobeck et Oscar Tuazon à la Brasserie Atlas Organisée par Catherine Bastide Vernissage le 23 avril Exposition du 24 avril au 19 mai 2019 BA ST I D E P R O J E CT S Chaussée de Forest 62 - 1060 Bruxelles - Belgique office@catherinebastide.com - www.catherinebastide.org
L’EXPOSITION Bastide Projects est une plateforme créée par Catherine Bastide en 2018. Elle se fonde sur la longue expertise internationale de Catherine Bastide en tant que galerie et productrice de projets d’art contem- porain pour se mettre au service de l’entrepreneuriat social à finalité environnementale. Bastide Projects travaille à rassembler artistes, curateurs, galeries, chercheurs, ONGs, fondations et associations autour d’évènements artistiques et culturels engagés pour la protection de notre environ- nement. Les projets réalisés permettent de mettre en lumière différentes initiatives locales auxquelles une partie des bénéfices sont reversés. La première initiative de Bastide Projects à Bruxelles est une exposition des artistes Oscar Tuazon et Valérie Snobeck en soutien au projet ‘Los Angeles Water School (LAWS)’ d’Oscar Tuazon. Sur une invitation du collectif En Silence, Catherine Bastide réunit pour la première fois le travail de Valérie Snobeck et celui d’Oscar Tuazon à la Brasserie Atlas, bâtiment post-industriel qui accueillera des œuvres produites spécialement pour cette exposition. L’exposition est réalisée avec le soutien de la galerie dépendance, Bruxelles. Vue de la Brasserie Atlas Informations pratiques : Vernissage: Le mardi 23 avril, de 18h à 21h Exposition: Du 24 avril 19 mai 2019 Horaires: Du 24 avril au 28 avril de 11h à 19h. Du 1er mai au 19 mai, sur RDV par mail: office@catherinebastide.com Adresse : Rue du Libre Examen, 15 - B-1070, Belgium Contact: office@catherinebastide.com
LE PROJET SOUTENU Los Angeles Water School (LAWS), Downtown LA Los Angeles Water School (LAWS) est une oeuvre d’art fonctionnelle de l’artiste Oscar Tuazon, une école expérimentale permettant aux étudiants de tous âges de dialoguer et de travailler en collaboration sur l’eau. Située à côté de la rivière de Los Angeles, dans une structure inspirée par la maison solaire passive et autosuffisante ‘Zome House’ de Steve et Holly Baer (1969-1972) , LAWS est la première de quatre écoles de l’eau planifiées par Oscar Tuazon, dans le Minnesota, au Michigan et dans le Nevada. Grâce à ce processus collaboratif visant à déterminer la manière dont l’eau relie di- verses communautés à Los Angeles et à travers le continent, en passant d’une com- préhension micro à macro de la politique et des infrastructures, l’artiste souhaite créer un cadre d’échange idées et d’apprentissages interdisciplinaires. D’octobre 2018 au printemps 2019, Oscar Tuazon et Los Angeles Nomadic Divi- sion (LAND) présentent au public une série d’évènement à LAWS. Ces évènements construisent une généalogie de la vie complexe de l’eau à Los Angeles, à travers le prisme de l’histoire locale, de l’architecture, de la politique et de l’art. A travers cette généalogie, Oscar Tuazon cherche à développer un dialogue sur les questions de l’eau et des infrastructure de Los Angeles et y sensibiliser une nouvelle audience.
LES ARTISTES OSCAR TUAZON Intéressée par la création et la construction de formes censées être des œuvres so- ciales plutôt que des objets décoratifs, la pratique sculpturale d’Oscar Tuazon s’art- icule autour d’une compréhension élémentaire de modèles simples et d’espaces complexes. Tuazon utilise le vocabulaire de l’architecture pour étudier le potentiel humaniste de l’occupation d’espaces quotidiens. Oscar Tuazon travaille avec des matériaux naturels et industriels pour créer des ob- jets innovants et souvent fonctionnels, des structures et installations qui peuvent être utilisées, occupées, ou autrement investies par le visiteur. Amateur d’architecture et fortement influencé par le Land Art et le Minimalisme, Tuazon défigure, tord, fu- sionne et emboîte acier, verre et béton aussi bien que troncs d’arbres et divers objets trouvés. Pour mener à bien ses nombreux projets d’installations à grande échelle et ses commandes publiques, il multiplie les collaborations avec des deisgners, in- génieurs et autres bâtisseurs. Oscar Tuazon, Burn the Formwork (Fire Building), 2017 © Skluptur Projekte 2017, Foto: Henning Rogge
Oscar Tuazon, Sun Riot, 2017, one of four elements in the Colonne d’Eau, 2017 Thermoplastic hoses, tree trunks, 268 x 210 x 996 cm Installation view, Pace Vendôme, Paris, 2017 Photograph by Marc Domage Oscar Tuazon est né en1975 à Seattle et il vit et travaille à Los Angeles. Il est représenté par les galeries Luhring Augustine (New York), Eva Presenhuber (Zu- rich/New York), Chantal Crousel (Paris) et dépendance (Bruxelles). Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions aux États Unis et en Eu- rope, notamment au Hammer Museum, Los Angeles (2016) ; Le Consortium, Dijon (2015) ; deCordova Sculpture Park and Museum, Lincoln, Massachusetts (2014) ; Museum Ludwig, Cologne (2014) ; Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam (2013) ; le Schinkel Pavillon, Berlin (2013) ; Kunsthalle Bern (2010) et au Centre In- ternational d’Art et du Paysage, Ile de Vassivière (2009). Ses oeuvres ont également été montrées lors de nombreuses expositions collec- tives internationales comme le Skulptur Projekte de Münster et la Documenta 14 à Athènes en 2017. Mais aussi dans le cadre de la Triennale d’art contemporain de Beaufort, Oostende, Belgique (2015) ; 2012 Whitney Biennial, Whitney Museum of American Art, New York (2012) ; et la 54ème édition de la Biennale de Venise, ILLUMinations (2011). En 2017, la FIAC lui a donné carte blanche pour présenter un projet in situ sur la prestigieuse Place Vendôme, Une colonne d’eau.
Oscar Tuazon, Zome Alloy, 2016. Vue d’installation à Art Basel, 2016. Courtesy Galerie Chantal Crousel, Paris; Luhring Augustine, New York; Galerie Eva Presenhuber Zurich/New York © Oscar Tuazon. Photo : Stefan Alten- burger Photography
VALERIE SNOBECK La pratique sculpturale de Valerie Snobeck utilise les modes d’entropie, de perte, d’accumulation et de déplacement comme de véritables techniques. L’oeuvre est un diagramme où corrèlent environnement naturel et matériaux synthétiques. Les imag- es et les matériaux de Snobeck se superposent: plastique, goudron, toile de jute, den- im, verrerie de la Grande Dépression, impression jet d’encre ou cartons d’expédition sont imprégnés par la récession et les crises pétrolières d’époques antérieures. L’agence de protection de l’environnement des États-Unis à Washington trouve aussi un intérêt récurrent dans son travail que ce soit par l’utilisation d’images du projet des années 1970 “Documerica” qui visait à rendre compte de l’état environnemen- tal du pays ; ou bien plus récemment dans son exposition à Le Consortium à Dijon qui se concentre, à travers des sculptures inspirées de l’architecture de leur siège à Washington, sur leur bilan particulièrement contrasté et leur relation malaisée avec les lobbies industriels notamment sous le gouvernement américain actuel. Son travail construit un cadre permettant de mesurer les impacts et la co-dépendance d’un éventail de préoccupations politiques, économiques et esthétiques. “Build of a Nearby Valley While Looking Afar”, Le Consortium, Dijon, 2018, vue d’exposition
Bag House, 2015 Bag House, 2015 Synthetic polymer paint and baghouse filter Synthetic polymer paint and baghouse filter Valerie Snobeck est née en1980 à Wadena, MN et elle vit et travaille à New YorK. Elle est représentée par la galerie Simon Lee (New York/Londres/Honk Kong). Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions, notamment récemment à Le Consortium, Dijon (2018), galerie Catherine Bastide, Bruxelles (2017), Lafayette Anticipations - Fondation d’entreprise Galeries Lafayette, Paris (2016), galerie Simon Lee, Hong Kong (2016), Aishti Foundation, Beirut (2016), galerie Essex Street, NY (2015), etc. Ses oeuvres sont présentent dans les collections de Le Consortium, Dijon; FRAC Champagne FRAC Champagne-Ardenne, Reims; Las Abattoirs, FRAC Midi-Pyrenees, Toulouse; Fondation Lafayette, Paris; ou encore University of Chicago Booth School, Chicago.
LE LIEU : LA BRASSERIE ATLAS HISTOIRE Sur une des façades l’inscription BRASSERIE ATLAS projection et salle de conférences qui coexistent figure encore dans les briques de la rue du Libre Ex- désormais entre les murs. Cet espace culturel amen. Ce lieu est un témoin classé du riche passé s’est auto-construit par la seule volonté et l’am- industriel et brassicole de Bruxelles. Les bâtiments bition de ceux qui y résident, sans jamais avoir principaux datent du début du XX siècle. été soutenu par des financements extérieurs. Des années 1980 à 2016, la Brasserie Atlas a été utilisée par la communauté La Poudrière EMMAUS La brasserie Atlas traverse ses années de renais- comme logement et dépôt-vente de meubles avant sance avec la fougue et la vivacité d’un paradis d’être revendue à un organisme privé. précaire. Elle évolue rapidement, et compte à Elle accueille depuis fin 2016 un groupe d’artistes présent quinze artistes visuels, plasticiens, archi- qui y résident. Ils ont aménagé l’espace pour re- tectes, photographes, performeurs, relieurs de cevoir leurs ateliers, et les nombreux évènements livres d’art, qui entre eux, composent différents culturels qu’ils programment. collectifs : 3000 degrés (performances) — Los Atlas (éditions, expositions) — En Silence (mu- sique, cinéma, expositions, conférences). En 2018, le rythme s’intensifie. Expositions, con- certs, projections ou projets interdisciplinaires sont organisés, parfois simultanément, aussi bien par les membres d’En Silence que par des associations invitées à co-organiser. Le collectif accorde une part importante aux collaborations, et se trouve régulièrement à l’extérieur avec des institutions belges, suisses ou françaises (Les At- eliers Claus, Bruxelles — le LUFF, Lausanne — Axa, Lausanne — KRAAK, Gand — ENSAV La Cambre, Bruxelles — WTC Bruxelles). Des artistes visuels et sonores sont fréquemment invités pour des résidences de création, exposi- ESPACE CULTUREL tions, et enregistrement d’album. Ces résidents vivent L’industrie déchue d’Atlas est une mine profonde et dans la brasserie, utilisent les ateliers et exposent vaste pour l’art. ou performent dans les différents espaces. Depuis octobre 2016, le collectif En Silence a fait En moins de deux ans, la Brasserie Atlas s’est de la brasserie Atlas un lieu majeur de la culture précisé comme un lieu actif et reconnu parmi alternative à Bruxelles. « L’artist-run-space » s’est les espaces culturels majeurs à Bruxelles. auto-composé d’artistes de nationalités française et belge, qui, dans l’enceinte de l’ancienne brasserie, édifièrent un gigantesque espace adressé à l’art et la création. C’est un ensemble de vingt-cinq mille mètres carrés qui s’offre à la démesure du potentiel architectural. Ce qui était alors des écuries, des entrepôts, devinrent ateliers d’artistes (sculpture, reliure, sérigraphie, photo, graphisme...), espac- es d’art et d’expositions, salle de concert, salle de
Vues de la Brasserie Atlas
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