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musée d’art et d’histoire place du palais Entrée libre 2019-2020 Conseil départemental à Chaumont Les conférences Salle Pierre-Niederberger du mardi 2019-2020 20h30 Entrée libre • saisonsculturelleschaumont.fr suivez-nous de la Haute-Marne Archives départementales
15.10.2019 Les parfums sacrés De l’Egypte des pharaons aux odeurs de sainteté en passant par Marie Madeleine par Annick Le Guérer, anthropologue, philosophe, historienne de l’odorat, de l’odeur et du parfum, LIMSIC - Université de Bourgogne 20h30 PHOTO salle Pierre-Niederberger Conseil départemental de la photographie dans le domaine archéologique. nationales, précieux témoins des premières applications Gabriel Tranchand, aujourd’hui conservés aux Archives 1855, subsistent des tirages sur papier salé réalisés par disparaissent tragiquement au cours d’un naufrage en objets, écrits, plans et photographies de la mission Place et prometteuse : la photographie. Alors que la plupart des Madeleine pénitente, 1590-1620 (Musée de Chaumont, photo Ville de Chaumont T. Peters) matériel mis au jour, grâce à une technique toute récente Tranchand pour documenter les étapes du chantier et le La première fonction du parfum a été d’établir un à 1844. Victor Place fait appel à l’ingénieur Gabriel lien entre les hommes et leurs dieux. Les prêtres de Khorsabad conduites par Paul-Emile Botta de 1843 égyptiens, les premiers parfumeurs, composaient missionné afin de poursuivre les fouilles du site assyrien des fragrances non seulement pour obtenir la Victor Place, nommé consul à Mossoul en 1851, est protection divine mais pour permettre aux défunts, par les pratiques d’embaumement, de devenir à leur tour, des « Parfumés », des dieux et d’accéder ainsi à une seconde vie. C’est Yahvé lui-même, selon l’Ancien Testament, qui donne à Moïse la formule du parfum sacré, brûlé en offrande sur l’autel, et de l’huile d’onction sainte dont sont oints le tabernacle et l’Arche d’Alliance. Et, dans le Nouveau Testament, c’est un coûteux parfum au nard que Marie Madeleine répand sur les pieds du Christ. Le christianisme a reconduit ces pratiques avec les rites de l’encensement et les onctions de Saint-Chrême, tandis que les odeurs de sainteté étaient perçues comme un témoignage de la relation privilégiée que certains ascètes établissent avec Dieu. La conférence sollicitera aussi l’odorat du public puisqu’Annick Le Guérer présentera aux Archives nationales, mission photographie des parfums anciens recomposés par le grand par Sandrine Bula, conservatrice en chef du patrimoine parfumeur Dominique Ropion à partir des formules originelles. (1852-1854) Cette conférence est organisée en partenariat Victor Place à Khorsabad avec la Médiathèque Les Silos, service de la Ville photographie : les fouilles de de Chaumont, à l’occasion de la programmation culturelle Fragrances. aux premiers temps de la Une campagne archéologique Musée d’Art et d’Histoire, place du palais 20h30 • 26.11.2019
21.01.2020 Les villégiatures des Langrois à Cohons par Jean-François Edme, historien des jardins de Cohons 20h30 • palais Musée d’Art et d’Histoire, place du siècle dans la course à la « forme parfaite ». qui affinèrent l’art de la taille jusqu’à la fin du XIXe penchera enfin sur le savoir-faire des jardiniers ananas, dans des régions septentrionales. Il se mangeait-on des abricots, des melons, voire des croissance des fruits les plus raffinés ou comment les dispositifs mis au point pour favoriser la jardins de Haute-Marne et alentours. Il évoquera Dès le XVIIe siècle, Cohons est le lieu de prédilection témoignages encore en place dans de nombreux des notables langrois qui viennent y bâtir vendangeoirs et d’Histoire de Chaumont et d’autre part, les et belles demeures ornées de jardins, parcs ou clos, d’époque, en particulier celles du Musée d’Art où ils aiment passer une partie de la belle saison et le documentaires, d’une part les œuvres picturales temps des vendanges. Ces demeures de plaisance à la présents de Pomone en associant deux sources campagne sont propices au repos et permettent aussi de à la nature morte), Marc Lechien illustrera les faire état de sa position sociale. l’accrochage du Musée de Chaumont consacré Avant 1789, Nicolas Daguin, avocat, crée un jardin en À travers cette conférence (la dernière en lien avec terrasses vivrières. Il est bientôt imité par le curé Nicolas Cardeur qui fait bâtir sa Villa de la Source vers 1804. culturaux mis en place pour les obtenir ? En 1808, Daguin s’associe à François Bertrand, frère du XVIIe au XIXe siècle et quels étaient les modes du sculpteur Antoine Bertrand, pour acheter la forêt de fruits présents dans les jardins et sur les tables Lahie qui surplombe ses terrasses. Là, chacun des deux Précieux, rares ou communs, quels étaient les Langrois va créer un parc pittoresque à fabriques dont de monumentaux escargots, surprenants belvédères de pierre sèche hauts de plus 5 m. Les parents de Denis Diderot ont eux aussi une petite propriété à Cohons dont Ville de Chaumont R. Pelletier) Michel Bouillon, Nature morte aux coquillages, XVIIe siècle (Musée de Chaumont, photo hérite son frère, le chanoine Didier-Pierre, qu’il va ensuite embellir en créant un jardin avec bassin et une chapelle. Plus loin, c’est la Villa Beauséjour, gentilhommière du XVIIIe siècle, et son parc arboré tandis qu’à la sortie du village se dresse fièrement Silière, bâtie vers 1670 en même temps que le jardin à la française qui lui fait écho. Il faudra encore évoquer la Villa Soleil ou la Maison de la Tour et d’autres moins prestigieuses mais qui reflètent toutes l’engouement des Langrois pour Cohons. Conseil départemental salle Pierre-Niederberger 20h30 la Haute-Marne d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de par Marc Lechien, paysagiste, urbaniste du Conseil Fruits et vergers aristocratiques Pommes, poires, figues et oranges 03.12.2019
10.03.2020 Regard croisé entre Georges Guyon et des architectes chaumontais 20h30 • palais par Laurence Élisabeth Dujancourt, auteure de Musée d’Art et d’Histoire, place du l’ouvrage Georges Guyon, architecte de l’élégance et bâtisseur au grand cœur nostalgie de l’Orient. carnet de voyage qui puise son inspiration dans la Nubie, son œuvre s’appréhende comme un traversant le désert et remontant le Nil jusqu’en côté de la Méditerranée. De Beyrouth au Caire, 1849 et 1869, il se rendait quatre fois de l’autre paysages d’Orient et notamment d’Égypte. Entre la retranscription sensible et pittoresque des Suez, l’originalité de l’art de Berchère réside dans Peintre officiel de la Compagnie du Canal de Gérôme, avec qui il a voyagé. La ville de Chaumont fut mon berceau, puis le théâtre avec Eugène Fromentin, Léon Belly ou Jean-Léon d’une jeunesse éblouie par les façades ornementées de qui lui a donné ses plus belles lettres de noblesse ses belles maisons. Ces réminiscences furent sans doute plus remarquables. Il appartient à la génération à l’origine de ma passion pour l’œuvre de l’architecte l’orientalisme, il en est l’un des représentants les Georges Guyon. Au cours des années consacrées à cet ce peintre, né à Etampes, n’est pas un pionnier de ouvrage, je me suis sentie tour à tour l’élève, la « compagne du méconnu Narcisse Berchère (1819-1891). Si du devoir », l’amie, la portraitiste, l’avocate, et même la panneau peint intitulé Troupeau en Egypte et signé contemporaine de ce grand Monsieur. Parallèlement à ces Musée d’Art consacré au paysage, figure un petit recherches, j’ai tenu à étudier des constructions réalisées Dans le nouvel accrochage des peintures du à Chaumont à la même époque par d’autres architectes talentueux et passionnés qui seront évoqués plus loin. T. Peters) Narcisse Berchère, Troupeau en Egypte (Musée de Chaumont, photo Ville de Chaumont Aujourd’hui revenue au présent, j’affirme qu’il fut, est, et sera le contemporain intemporel de tous les architectes dotés d’empathie envers les futurs occupants de leurs bâtiments. Plus d’un siècle après son décès, par l’excellence de son travail acharné, sa rigueur, sa créativité, son ingéniosité, et son humanisme, ce maître continue d’éclairer le chemin d’une architecture bientraitante. D’ailleurs, ses disciples de notre siècle conçoivent déjà des projets élégants, confortables, abordables, adaptés aux besoins des humains ET de la nature environnante. L’élégance et le cœur ! Conseil départemental PHOTO salle Pierre-Niederberger Musée intercommunal d’Etampes 20h30 par Thomas Crosnier, chargé des collections au du Caire De l’expérience du désert à la nostalgie orientaliste Narcisse Berchère et le paysage 11.02.2020
07.04.2020 Le paysage idéal : de la théorie de la belle nature aux jardins paysagers (XVIIe-XVIIIe siècles) par Jean-Louis Haquette, professeur de littérature comparée à l’Université de Reims Champagne Ardenne, directeur du Centre de Recherche 20h30 Interdisciplinaire sur les Modèles Esthétiques et salle Pierre-Niederberger Littéraires Conseil départemental PHOTO points de comparaisons. de l’ancien diocèse de Langres permettront d’établir des moment de création. Des exemples situés sur le territoire l’évolution des formes et de préciser le cas échéant leur de ces œuvres permettra d’entrevoir la permanence ou d’une qualité remarquable. Une présentation typologique important de statues pour les XIVe et XVe siècles, souvent Le département de la Haute-Marne conserve un nombre troublée aux marges de la Champagne et de la Bourgogne. aujourd’hui encore de la richesse de cette époque dans les provinces françaises. La sculpture témoigne La guerre de Cent Ans n’étouffa pas la création artistique Paysage à la vengeance de Diane, Italie, XVIIe siècle (Musée de Chaumont, photo Ville de Chaumont T. Peters) Le paysage s’affirme progressivement comme genre pictural dans l’Europe des peintres à partir de la fin du XVIe. Au XVIIe, la notion de « paysage idéal » permet de donner une certaine dignité à cette forme jugée inférieure dans la doctrine de l’imitation. Illustré par Poussin et Claude Gellée, il a été aussi pratiqué par de nombreux autres peintres, que la conférence, en lien avec le nouvel accrochage du musée, présentera. Le paysage idéal coexiste cependant, dans le goût des amateurs, avec le genre de la vue. Au XVIIIe siècle, le paysage idéal deviendra un modèle pour le jardin paysager, né en Grande-Bretagne. C’est à une exploration de ce pan des arts de la représentation qu’invite la conférence, en passant par la théorie artistique, la pratique des peintres et l’art des jardins. HISCANT-MA EA 1132 chercheur associé à l’Université de Lorraine, par Jean-Luc Liez, docteur en histoire de l’art, Musée d’Art et d’Histoire, place du palais 20h30 • XIVe et XVe siècles en Haute-Marne Panorama de la sculpture aux 12.05.2020
Musée d’Art et d’Histoire de Chaumont Place du Palais 52 000 Chaumont 03 25 03 86 80 Conseil départemental de 15.10.19 la Haute-Marne 03.12.19 11.02.20 07.04.20 Musée d’Art et d’Histoire 26.11.19 21.01.20 10.03.20 12.05.20 Conseil départemental de la Haute-Marne Salle Pierre-Niederberger (entrée rue du Capitaine Tassard) 52000 Chaumont 03 25 03 33 54
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