REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Vendredi 20 juillet 2018 Outre-mer - Mayotte

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Vendredi 20 juillet 2018 Outre-mer - Mayotte
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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
     ˂˂ Outre-mer ˃˃
 Vendredi 20 juillet 2018

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A LA UNE

 AUDIOVISUEL PUBLIC;
Pages, 3 à 5, 8 à 22, 29, 33, 37, 61.
Outre-mer, l'audiovisuel public devra économiser.
Suppression de France Ô et 190 millions d'euros d'économies.

 TRANSPORT AERIEN;
Pages, 30.
Antilles, Patrick Malval, président d’Air Caraïbes
« notre objectif est de continuer à faire baisser les prix ».

Pages, 47 à 48.
Océan indien, un partenariat inédit entre Air Austral,
Air Madagascar et Kenya Airways.

 IMMIGRATION;
Pages, 42 à 43.
Mayotte, les discussions se poursuivent à l’Assemblée
Nationale sur la loi asile et immigration.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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Audiovisuel public: suppression de France Ô et 190 millions d'euros d'économies

Paris, France | AFP | jeudi 19/07/2018 - 17:22 UTC+3 | 385 mots

Le gouvernement a annoncé jeudi vouloir supprimer France Ô de la TNT, la chaîne de France Télévisions
consacrée à l'Outremer, d'ici 2020, et chiffré les économies imposées à l'audiovisuel public à 190 millions
d'euros d'ici 2022.

Cette suppression de France Ô, qui s'inscrit dans le cadre de la réforme de l'audiovisuel public, se fera au profit
d'un renforcement des médias publics ultramarins (le réseau des Outre-mer 1ères) et d'un "portail numérique
enrichi", assure un communiqué des services du Premier ministre, Edouard Philippe.

Elle s'accompagnera également "d'une amélioration très significative de la visibilité des Outre-mer dans les
programmes à forte audience des chaînes de France Télévisions", selon la même source.

"La représentation des territoires et des habitants ultramarins doit trouver sa juste place au sein de l'audiovisuel
public, non pas à la périphérie - comme c'est le cas aujourd’hui à travers la chaîne France Ô dont l'audience
reste encore trop confidentielle, mais par une intégration au sein de la programmation de l'ensemble
des autres chaînes de France Télévisions", souligne le communiqué gouvernemental.

"Cette juste représentation doit passer par des engagements de programmation chiffrés et mesurables, qui seront
présentés par France Télévisions et intégrés dans son cahier des charges et dans sa feuille de route
stratégique dès 2018", poursuit le texte, qui reprend les recommandations d'un rapport d'étape remis la veille
aux patrons du secteur.

En outre, le budget de France Télévisions dédié à la coproduction de programmes ultramarins (10 millions
d'euros) sera préservé, selon la même source.

Le gouvernement a par ailleurs fixé à 190 millions d'euros le montant total des économies que l'audiovisuel
public devra réaliser dans le cadre du vaste plan de réduction des dépenses publiques à l'horizon 2022.

Ces économies se répartiront à hauteur de 160 millions pour France Télévisions et 20 millions pour Radio
France. Les 10 millions restants seront à la charge des autres groupes du service public audiovisuel, à savoir
Arte, l'Institut national de l'audiovisuel (INA), TV5Monde et enfin France Médias Monde (maison mère de
France 24 et RFI).

Et pour 2019, l'effort à réaliser sera de 35 millions, dont 25 à la charge de France Télévisions, a précisé le
ministère de la Culture.

Parallèlement, l'audiovisuel public devra investir 150 millions d'euros supplémentaires dans le numérique d'ici
2022 grâce à des redéploiements, a confirmé le gouvernement, comme l'avait annoncé début juin la ministre de
la Culture Françoise Nyssen.

sr-fpo/fmicb

© Agence France-Presse

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Après France 4, le gouvernement va supprimer France Ô
Papier Général Paris, France | AFP | jeudi 19/07/2018 - 20:30 UTC+3 par Séverine ROUBY / Frédéric POUCHOT

Et de deux: après France 4, c'est la chaîne des Outremers France Ô qui va disparaître de la TNT dans le cadre
de la réforme de l'audiovisuel public, a annoncé jeudi le gouvernement, qui réclame en outre 190 millions
d'euros d'économies au secteur d'ici 2022. Cette suppression de France Ô se fera au profit d'un renforcement des
médias publics ultramarins (le réseau des télés et radios Outre-mer 1ères) et d'un "portail numérique enrichi",
assure un communiqué des services du Premier ministre, Edouard Philippe.
"La représentation des territoires et des habitants ultramarins doit trouver sa juste place au sein de l'audiovisuel
public, non pas à la périphérie - comme c'est le cas aujourd'hui à travers la chaîne France Ô dont l'audience
reste encore trop confidentielle, mais par une intégration au sein de la programmation de l'ensemble
des autres chaînes de France Télévisions", souligne le communiqué. "Cette juste représentation doit passer par
des engagements de programmation chiffrés et mesurables, qui seront présentés par France Télévisions et
intégrés dans son cahier des charges et dans sa feuille de route stratégique dès 2018", poursuit le texte qui
reprend les recommandations d'un rapport d'étape remis la veille aux patrons du secteur.
Le budget de France Télévisions dédié à la coproduction de programmes ultramarins (10 millions d'euros) sera
préservé et le réseau des Outre-mer 1ères renforcé, avec un passage à la haute définition, et une nouvelle
mission : "renforcer les liens avec les pays de leur bassin régional, des Caraïbes au Pacifique, afin de couvrir
l’actualité de ces pays et d'alimenter ainsi les programmes d’information internationale du service public
audiovisuel", assure le gouvernement.
Le canal hertzien de France Ô, qui porte le numéro 19, sera libéré en 2020 et remis au CSA, en vue d'une
réattribution ultérieure. L'idée est de proposer sur France 2 et France 3 des programmes traitant de l'Outremer à
des heures de grande écoute, a précisé le ministère de la Culture. La présidente de France Télévisions Delphine
Ernotte a rencontré jeudi les équipes de la chaîne, qui emploie environ 50 personnes et dispose d'un budget de
30 millions d'euros. La ministre de la Culture Françoise Nyssen avait ouvert en juin une réflexion sur l'avenir de
France Ô, qui avait conduit la délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale à adopter à l'unanimité une
motion demandant son maintien sur la TNT.

- 60.000 signatures -
"France Ô et les Outre-mer sacrifiés sur l'autel de la finance", s'est insurgé le Collectif des salariés
#SauvonsFranceÔ, dans un communiqué, dénonçant "avec la plus grande fermeté le manque de respect, de
volonté et d’ambition pour les Outre-mer". "France Ô n’a jamais été valorisée, soutenue et défendue par les
directions successives" et "ne peut être la victime de directions incapables de prendre les décisions nécessaires
pour améliorer la diversité sur ses antennes", déplore le collectif dont la pétition en ligne "#SauvonsFranceÔ" a
pour l'heure recueilli près de 60.000 signatures.
Plus tôt jeudi, Gabriel Serville, député divers gauche de Guyane, avait dénoncé le "mépris" du gouvernement
pour les Outre-Mer. Diffusée sur la TNT, France Ô a succédé à RFO Sat en 2005. Elle a régulièrement été sur
la sellette en raison de ses faibles audiences (0,6% en moyenne en 2017, 0,8% en 2016). Sa suppression devrait
permettre à France Télévisions de réaliser une partie des économies qui lui sont réclamées par le gouvernement.
Le groupe devra économiser 160 millions d'euros (par rapport au budget 2018), Radio France 20 millions et les
autres entreprises concernées (Arte, Ina, TV5 Monde et France Médias Monde) 10 millions, dans le cadre du
vaste plan de réduction des dépenses publiques à horizon 2022. Et pour 2019, les économies à réaliser seront de
35 millions, dont 25 à la charge de France Télévisions, a précisé le ministère de la Culture.
Mais l'effort réel sera supérieur car l'audiovisuel public devra investir en parallèle 150 millions d'euros dans le
numérique sur la période (contre environ 80 millions actuellement), sans compter la hausse mécanique de
certaines charges (hausse des salaires, inflation...) chiffrée à 160 millions d'euros par une source proche du
dossier. En outre, les groupes devront maintenir les investissements dans la création (560 millions d'euros pour
France Télévisions et Arte), a rappelé le ministère, et tripler la programmation régionale sur France 3 grâce
notamment à des rapprochements avec France Bleu. Pour rappel, le budget total de l'audiovisuel public était de
3,9 milliards d'euros en 2018.
sr-fpo-nip/ial/mpf
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France Ô: Gabriel Serville, député de Guyane dénonce le "mépris" du gouvernement

Paris, France | AFP | jeudi 19/07/2018 - 19:34 UTC+3 | 118 mots

Gabriel Serville, député divers gauche de Guyane, a réagi jeudi à la disparition de France Ô, dénonçant le
"mépris" du gouvernement pour les Outre-Mer. "Disparition annoncée de @FranceOtv, jusqu'où ira le mépris
de ce @gouvernementFR pour les #Outremer ?", s'est-il interrogé sur Twitter.

"Il faut sortir de la logique du chiffre", a-t-il ajouté en réponse à un internaute, déplorant la fin "d'un lien
essentiel avec (les) régions d'origine" pour les ultramarins et d'une "extraordinaire fenêtre sur nos territoire pour
les hexagonaux". Le gouvernement a annoncé jeudi vouloir supprimer France Ô de la TNT, la chaîne de France
Télévisions consacrée à l'Outremer, d'ici 2020, et chiffré les économies imposées à l'audiovisuel public à 190
millions d'euros d'ici 2022.

gv/sl/cb

© Agence France-Presse

France: l'audiovisuel public devra économiser 190 millions d'euros
Paris, France | AFP | jeudi 19/07/2018 - 17:24 UTC+3 | 386 mots
Le gouvernement a annoncé jeudi vouloir supprimer France Ô de la TNT, la chaîne de France Télévisions
consacrée à l'Outremer, d'ici 2020, et a chiffré les économies imposées à l'audiovisuel public à 190 millions
d'euros d'ici 2022. Cette suppression de France Ô, qui s'inscrit dans le cadre de la réforme de l'audiovisuel
public, se fera au profit d'un renforcement des médias publics ultramarins (le réseau des Outre-mer 1ères) et
d'un "portail numérique enrichi", assure un communiqué des services du Premier ministre, Édouard Philippe.
Elle s'accompagnera également "d'une amélioration très significative de la visibilité des Outre-mer dans les
programmes à forte audience des chaînes de France Télévisions", selon la même source. "La représentation des
territoires et des habitants ultramarins doit trouver sa juste place au sein de l'audiovisuel public, non pas à la
périphérie - comme c'est le cas aujourd’hui à travers la chaîne France Ô dont l'audience reste encore trop
confidentielle, mais par une intégration au sein de la programmation de l'ensemble des autres chaînes de France
Télévisions", souligne le communiqué gouvernemental.
"Cette juste représentation doit passer par des engagements de programmation chiffrés et mesurables, qui seront
présentés par France Télévisions et intégrés dans son cahier des charges et dans sa feuille de route
stratégique dès 2018", poursuit le texte, qui reprend les recommandations d'un rapport d'étape remis la veille
aux patrons du secteur. En outre, le budget de France Télévisions dédié à la coproduction de programmes
ultramarins (10 millions d'euros) sera préservé, selon la même source.
Le gouvernement a par ailleurs fixé à 190 millions d'euros le montant total des économies que l'audiovisuel
public devra réaliser dans le cadre du vaste plan de réduction des dépenses publiques à l'horizon 2022. Ces
économies se répartiront à hauteur de 160 millions pour France Télévisions et 20 millions pour Radio France.
Les 10 millions restants seront à la charge des autres groupes du service public audiovisuel, à savoir Arte,
l'Institut national de l'audiovisuel (INA), TV5Monde et enfin France Médias Monde (maison mère de France 24
et RFI).
Et pour 2019, l'effort à réaliser sera de 35 millions, dont 25 à la charge de France Télévisions, a précisé le
ministère de la Culture. Parallèlement, l'audiovisuel public devra investir 150 millions d'euros supplémentaires
dans le numérique d'ici 2022 grâce à des redéploiements, a confirmé le gouvernement, comme l'avait annoncé
début juin la ministre de la Culture Françoise Nyssen.
sr-fpo/fmi/ide
© Agence France-Presse

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Economies à France Télé: "trajectoire réaliste mais difficile", estime Delphine Ernotte

Paris, France | AFP | vendredi 20/07/2018 - 10:55 UTC+3 | 382 mots

L'effort d'économies demandé par le gouvernement à France Télévisions avoisinera les 400 millions d'euros
d'ici 2022, "une trajectoire réaliste mais qui sera difficile", a estimé la patronne du groupe Delphine Ernotte
dans un entretien aux Echos paru vendredi.

"C'est un effort de l'ordre de 400 millions d'euros que va devoir faire France Télévisions, soit près de 15% de
nos ressources. En tant que dirigeante d'entreprise, je peux vous dire que c'est un effort conséquent", a
commenté Mme Ernotte.

La veille, le gouvernement a annoncé que les groupes de l'audiovisuel public devraient réaliser 190 millions
d'euros d'économies d'ici à 2022, dont l'essentiel -160 millions- est réclamé à France Télévisions, qui devra en
outre supprimer deux chaînes de la TNT : France 4 et France Ô.

Mais à cette somme s'ajoute la hausse mécanique des charges et des investissements supplémentaires de 100
millions d'euros dans le numérique demandés par l'Etat, ce qui explique le décalage.

"Notre métier passe de diffuseur à éditeur de programmes et c'est pour cela que nous ne pouvons pas garder
autant de chaînes linéaires. Le credo de la réforme n'est pas de faire des économies. Pour moi, ce qui est
important est qu'il y ait aujourd'hui cohérence entre les missions et les moyens qu'on nous donne", a estimé
Delphine Ernotte.

Interrogée sur la répartition des économies, elle a indiqué n'avoir "pas encore fait de business plan". "Nous
savons qu'il y a des économies de moyens matériels et également un gros effort de formation à faire, qui sera
mutualisé avec Radio France et l'INA. Nous allons définir tout cela dans les prochains mois en mobilisant nos
personnels salariés le mieux possible", a-t-elle ajouté.

Quant à d'éventuelles coupes de personnel, elle a rappelé que le groupe avait réduit ses effectifs de 10% entre
2012 et 2018, "soit 800 personnes, en particulier en ne remplaçant pas un départ en retraite sur deux". "On sait
qu'il y a encore des efforts à faire. Ce sera évidemment discuté avec les salariés", a-t-elle précisé.

Commentant la suppression de France Ô, elle a estimé qu'il fallait "une présence quotidienne de l'Outremer sur
nos chaînes et qu'au moins une fois par mois, nous consacrions nos antennes aux territoires ultramarins".

"Arrêter une chaîne est un choc majeur, cela n'a pas eu lieu depuis des années en France", a-t-elle souligné.

sr/slb/mpf/nas

© Agence France-Presse

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Les Echos
20/07/2018

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Les Echos
20/07/2018

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19/07/2018

Audiovisuel public: le gouvernement veut supprimer France Ô de la TNT

Le gouvernement veut "libérer le canal hertzien de France Ô", la chaîne de France Télévisions consacrée aux
Outre-mer, au profit du renforcement du réseau local des Outre-mer 1ères et d'un "portail numérique enrichi".
Matignon l'a annoncé ce jeudi 19 juillet.

                                                      Le siège de France Ô à Malakoff, Hauts-de-Seine

                                                      Cette suppression de France Ô de la TNT, qui s'inscrit dans le cadre
                                                      de la réforme de l'audiovisuel public, s'accompagnera également
                                                      "d'une amélioration très significative de la visibilité des Outre-mer
                                                      dans les programmes à forte audience des chaînes de France
                                                      Télévisions", assure un communiqué des services du Premier
ministre, Édouard Philippe.

Les précisions de Françoise Nyssen
Au sénat, la ministre de la Culture Françoise Nyssen a apporté des précisions :

Voici le verbatim de la déclaration de François Nyssen :

Troisième priorité : donner une plus grande visibilité aux territoires ultramarins. Il s'agit de sortir les Outre-mer
de la périphérie pour leur donner une vraie présence dans la programmation de toutes les chaînes de France
Télévisions. Et cette juste représentation sera accompagnée d'engagements précis dans le cahier des charges qui
donneront lieu à un groupe de travail associant les parlementaires concernés et les sociétés.

Chaque jour l'Outre-mer sera donc présente sur les antennes et au moins une fois par mois elle fera l'objet d'un
prime time. Avec le maintien d'une entité éditoriale dédiée aux Outre-mer avec les équipes de France Ô qui
jouera un rôle de tête de réseau.

Nous enrichirons également l'offre numérique et les Outre-mer 1ère passeront en Haute-Définition, ce qui
permettra à échéance de 2020 de libérer le canal hetzien de France Ô, tout en augmentant la visibilité des Outre-
mer.

- Françoise Nyssen, Sénat, 19 juillet 2018

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19/07/2018

Audiovisuel public : Le gouvernement annonce que France Ô va « libérer le canal
hertzien » d’ici 2020

                                       Ce jeudi 19 juillet, le gouvernement a rendu public les conclusions
                                       de la mission de concertation installée auprès de la ministre de la
                                       Culture sur la transformation de l’audiovisuel public. On y
                                       apprend notamment que la chaîne France Ô va « libérer le canal
                                       hertzien de France Ô au plus tard en 2020 ».

                                         Le gouvernement a donc décidé « de libérer le canal hertzien de France
Ô au plus tard en 2020 », a indiqué le Premier ministre Édouard Philippe dans un communiqué. « Les
conclusions de la mission de concertation conduisent (…) à considérer que l’organisation actuelle du service
public audiovisuel ne permet pas de donner la visibilité nécessaire aux territoires ultramarins et à leurs
habitant », poursuit le communiqué. Le gouvernement justifie sa décision par une « représentation des
territoires et des habitants ultramarins » en « périphérie -comme c’est le cas aujourd’hui à travers la chaîne
France Ô dont l’audience reste encore trop confidentielle- », et entend trouver la « juste place » de la chaîne
« au sein de l’audiovisuel public », « par une intégration au sein de la programmation de l’ensemble
des autres chaînes de France Télévisions : information et météo, documentaires, magazines, émissions
politiques, fiction ».

« Cette juste représentation doit passer par des engagements de programmation chiffrés et mesurables, qui
seront finalisés par France Télévisions et intégrés dans son cahier des charges et dans sa feuille de route
stratégique dès 2018 », indique encore le communiqué. « La construction des indicateurs de suivi de cette plus
grande visibilité donnera lieu à la rentrée à un groupe de travail associant des parlementaires membres des
délégations aux outre-mer ». Le gouvernement annonce aussi le maintien de l’enveloppe budgétaire de 10
millions d’euros pour les co-productions ultramarines ainsi qu’un « développement d’un portail numérique
enrichi sur les Outre-mer ». « Le réseau des Outre-mer 1ère, qui a déjà anticipé le « média global »
(intégration de la radio, de la télévision et du numérique), sera renforcé. Le passage à la haute définition,
attendu depuis longtemps et souvent reporté, des chaînes des Outre-mer 1ère sera réalisé ».

« Une entité éditoriale dédiée aux outre-mer sera maintenue avec les équipes de France Ô. Cette entité aura
notamment pour vocation de jouer le rôle de « tête de réseau » dans le groupe. Et les équipes des Outre-
mer 1ère auront aussi pour mission de renforcer les liens avec les pays de leur bassin régional, des Caraïbes
au Pacifique, afin de couvrir l’actualité de ces pays et d’alimenter ainsi les programmes d’information
internationale du service public audiovisuel ». Suite à cette annonce, la Présidente de France Télévisions
Delphine Ernotte s’est entretenue cet après-midi avec le personnel de la chaîne, dont le siège est situé à
Malakoff. Elle était accompagnée par Wallès Kotra, Directeur du réseau Outre-mer 1ère et France Ô

Dans son communiqué, le Premier ministre indique enfin qu’ « à l’horizon 2022, des économies de 190
millions d’euros (par rapport au budget 2018) devront être réalisées pour l’ensemble des sociétés de
l’audiovisuel public, dont 160 millions pour France Télévisions, 20 millions pour Radio France ».

                                                      18
Le Monde.fr
                                                        20/07/2018

La chaîne France Ô supprimée d’ici à 2020

Dans le cadre du vaste plan de réduction des dépenses publiques, l’audiovisuel public devra faire des
économies de 190 millions d’euros à l’horizon 2022.

                                             France Ô sera supprimée d’ici à 2020, a annoncé jeudi 19 juillet le
                                             gouvernement, chiffrant également à 190 millions d’euros les économies
                                             imposées à l’audiovisuel public d’ici à 2022.

                                       Cette suppression de la chaîne de la TNT, qui s’inscrit dans le cadre de
                                       la réforme de l’audiovisuel public, se fera au profit d’un renforcement
                                       des médias publics ultramarins (le réseau Outre-mer 1ère) et d’un
                                       « portail numérique enrichi », explique un communiqué du premier
                                       ministre, Edouard Philippe. Le gouvernement assure par ailleurs
qu’elle s’accompagnera d’« une amélioration très significative de la visibilité des outre-mer dans les
programmes à forte audience des chaînes de France Télévisions ».

Le premier ministre a justifié son choix dans son communiqué :

« La représentation des territoires et des habitants ultramarins doit trouver sa juste place au sein de l’audiovisuel public,
non pas à la périphérie – comme c’est le cas aujourd’hui à travers la chaîne France Ô dont l’audience reste encore trop
confidentielle, mais par une intégration au sein de la programmation de l’ensemble des autres chaînes de France
Télévisions. »

« Cette juste représentation doit passer par des engagements de programmation chiffrés et mesurables, qui
seront présentés par France Télévisions et intégrés dans son cahier des charges et dans sa feuille de route
stratégique dès 2018 », poursuit le texte, qui reprend les recommandations d’un rapport d’étape remis la veille
aux patrons du secteur. En outre, le budget de France Télévisions consacré à la coproduction de programmes
ultramarins (10 millions d’euros) sera préservé.

Gabriel Serville, député divers gauche de Guyane, a réagi à cette annonce en dénonçant le « mépris » du
gouvernement : Disparition annoncée de @FranceOtv, jusqu'où ira les mépris de ce @gouvernementFR pour
les #Outremer ?

— GabrielServille (@Gabriel Serville)

« Il faut sortir de la logique du chiffre », a-t-il ajouté, déplorant la fin « d’un lien essentiel avec [les] régions
d’origine » pour les ultramarins et d’une « extraordinaire fenêtre sur nos territoires pour les Hexagonaux ».

Vaste plan de réduction des dépenses publiques

Le gouvernement a par ailleurs fixé à 190 millions d’euros le montant total des économies que l’audiovisuel
public devra réaliser dans le cadre du vaste plan de réduction des dépenses publiques à l’horizon 2022. Ces
économies se répartiront à hauteur de 160 millions pour France Télévisions et 20 millions pour Radio France.
Les 10 millions restants seront à la charge des autres groupes du service public audiovisuel, à savoir Arte,
l’Institut national de l’audiovisuel (INA), TV5 Monde et enfin France Médias Monde (maison mère de
France 24 et RFI). Pour 2019, l’effort à réaliser sera de 35 millions, dont 25 millions d’euros à la charge de
France Télévisions, a précisé le ministère de la culture. Parallèlement, l’audiovisuel public devra investir
150 millions d’euros supplémentaires dans le numérique d’ici à 2022 grâce à des redéploiements, a confirmé le
gouvernement, comme l’avait annoncé au début de juin la ministre de la culture, Françoise Nyssen.
                                                             19
19/07/2018

France Ô : Gabriel Serville, député de Guyane dénonce le "mépris" du gouvernement

Un député divers gauche de Guyane a réagi jeudi à la disparition de France Ô, dénonçant le
"mépris" du gouvernement pour les Outre-Mer.

Gabriel Serville, député divers gauche de Guyane, a réagi jeudi à la disparition de France Ô, dénonçant le
"mépris" du gouvernement pour les Outre-Mer. "Disparition annoncée de @FranceOtv, jusqu'où ira le mépris
de ce @gouvernementFR pour les #Outremer ?", s'est-il interrogé sur Twitter.

"Il faut sortir de la logique du chiffre". "Il faut sortir de la logique du chiffre", a-t-il ajouté en réponse à un
internaute, déplorant la fin "d'un lien essentiel avec (les) régions d'origine" pour les ultramarins et d'une
"extraordinaire fenêtre sur nos territoire pour les hexagonaux". Le gouvernement a annoncé jeudi vouloir
supprimer France Ô de la TNT, la chaîne de France Télévisions consacrée à l'Outremer, d'ici 2020, et chiffré les
économies imposées à l'audiovisuel public à 190 millions d'euros d'ici 2022.

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19/07/2018

Exclu. Babette de Rozières révoltée par la
suppression de France Ô : "C'est honteux et
n'importe quoi !"
Rémi Jacob

Contactée par Télé-Loisirs, Babette de Rozière, qui fut une figure de France Ô, exprime son indignation
suite à l'annonce de la suppression de la chaîne.

Ça parle de

"C'est honteux et n'importe quoi !". C'est avec ces mots que Babette de Rozières a exprimé sa colère après que
nous lui ayons appris par téléphone la disparition de France Ô. "Je savais que la chaîne était menacée, mais là,
c'est une très grave erreur". Car c'est désormais officiel : la chaîne qui occupe le canal 19 et qui est consacrée à
la diversité culturelle et aux Outre-mer va disparaître, a annoncé le gouvernement ce 19 juillet. Comme France
4, France Ô devrait ne plus être disponible sur la TNT en 2020.

Une décision qui met en rogne la chef, figure bien connue des téléspectateurs de la chaîne pour y avoir animé
plusieurs années l'émission Les petits plats de Babette. "Je ne comprends pas cette décision. Je pensais qu'on
allait revoir un peu la ligne éditoriale pour sauver la chaîne car il y a eu beaucoup d'incompétents à la tête de
France Ô. Mais la supprimer, c'est adresser un signal très négatif à l'ensemble de la population, et pas
seulement aux ultramarins. Cette chaîne était le cordon ombilical entre les territoires d'Outre-mer et la
métropole. Il n'y a aucune diversité sur les autres chaînes de France Télévisions. Sans France Ô, il n'y aura
plus de place pour l'Outre-mer à la télévision."

Pour Babette de Rozières, l'argument économique invoqué par Matignon n'est pas recevable. "La chaîne
Franceinfo coûte plus cher et fait moins d'audience", rétorque-t-elle, avant d'asséner : "Les politiques, ça ne les
dérangent pas de danser et de porter des colliers de fleurs quand ils se rendent dans les territoires outre-
marins. Mais ils ne sont pas capables de maintenir cette chaîne qui proposait une véritable diversité". C'est dit
!

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rci.fm

Le Premier Ministre confirme la dissolution de la
chaîne France Ô
La chaîne France Ô a été dissoute. C'est le Premier Ministre en lui-même qui a fait l'annonce par voie de
communiqué, ce jeudi matin.
Par Sullyvan Daphné avec Fanny Marsot

Une chaîne "trop confidentielle". C'est ce qu'indique le gouvernement. En effet, le Premier Ministre a annoncé
officiellement la dissolution de la chaîne France Ô dans un communiqué paru, ce jeudi matin (19 juillet 2018).

Le canal hertzien sera donc libéré au plus tard en 2020. Cependant, une équipe de France Ô sera néanmoins
maintenue pour coordonner les programmes. Des programmes qui seront dès cette année, intégrés au reste du
groupe et diffusés sur les autres chaînes de France Télévisions.

Il faut savoir que l'organisation actuelle du service public ne permet pas de donner la visibilité nécessaire aux
territoires ultramarins et à leurs habitants.

Les Outre-mers premières auront également en charge, l'actualité internationale de leur bassin régional afin
d'alimenter les chaînes nationales. Pour ce qui est de la production de programme, l'enveloppe de 10 millions
d'euros allouée à la coproduction ultramarine reste en place.

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Raphaël Varane prochain "citoyen d'honneur" du Morne-Rouge - peut-être en son absence

Morne Rouge, France | AFP | jeudi 20/07/2018 - 00:04 UTC+3 | 328 mots

Fierté du Morne-Rouge, la ville martiniquaise de son père, Raphaël Varane devrait prochainement en être fait
citoyen d'honneur, a annoncé la maire Jenny Dulys-Petit, qui espère sa présence à la fête de la ville en
septembre.

"Raphaël est une fierté pour le Morne-Rouge, pour la Martinique. Cette fierté, cette joie qui nous est faite
d'avoir ce jeune homme, il faut que la Martinique puisse en profiter", a déclaré à l'AFP Mme Dulys-Petit, qui
prévoit déjà d'organiser une réception "digne de ce nom, avec des sportifs, sa famille, bien sûr".

Même si elle sait déjà que la date est impossible à fixer: le frère du défenseur des Bleus, Anthony Varane, a
prévenu qu'il n'aurait pas le temps de se rendre en Martinique avant de commencer l'entraînement avec son
club, le Real Madrid.

"Raphaël est vraiment désolé de ce contretemps", assure son frère et conseiller Anthony Varane, mais "il a juste
une dizaine de jours pour se reposer".

"Ca aurait été un moment de liesse phénoménal... mais c'est remis à plus tard, Raphaël est attaché à son île, il
fera ce qu'il aura à faire dès que possible", ajoute Anthony Varane.

"Je sais qu'il va venir en jour", assure Mme Dulys-Petit, "on serait contents qu'il vienne tout de suite, mais il a
son club et une vie de famille".

En attendant, le prochain conseil municipal devrait valider sa nomination au rang de citoyen d'honneur, et la
maire voudrait également que le tout nouveau champion du monde accepte que la fête de la ville prévue le 9
septembre soit placée sous son haut patronage, qu'il soit présent ou pas à cette date.

Les Péléens (les habitants du Morne-Rouge, ainsi nommés en référence à la Montagne Pelée qui domine la
ville) sont déjà impatients. "C'est bien ce qu'il a fait pendant la Coupe du monde, j'aimerais le féliciter pour son
parcours", explique Yoan, 12 ans. "On l'attend à bras ouverts", ajoute Isabelle, à la caisse d'un supermarché, "on
est très fiers".

tt/chr/jcc

© Agence France-Presse

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
   LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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GUYANE

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19/07/2018

Guyane: La Ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal et le Sécretaire
d’Etat à la transition écologique en visite la semaine prochaine

© Twitter Steve Collar

Deux ministres du gouvernement d’Edouard Phillipe se rendront à partir du 23 juillet prochain dans la
collectivité.

Ce sera la Ministre de l’enseignement supérieur,de la recherche et de l’innovation Frédérique Vidal qui arrivera
la première sur le sol guyanais. Du 23 juillet au 25 juillet, « Frédérique Vidal ira à la rencontre des partenaires
sur des thématiques liées à la filière bois et au spatial », précise France-Guyane.
Le 24 juillet, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Sébastien Lecornu
se penchera lors de sa visite sur le dossier de la lutte contre l’orpaillage illégal. Interpellé par le député Gabriel
Serville, le le ministre de la Transition écologique, avait annoncé la venue en Guyane de son bras droit
Sébastien Lecornu. Ce dernier avait également indiqué le 11 juin sa visite prochaine en Guyane sur le sujet du
projet minier de la Montagne d’Or afin de « regarder les conclusions du débat public ». Il avait appelé à la
vigilance sur les risques environnementaux de ce projet minier.

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19/07/2018

Toujours pas de visa pour les pèlerins mahorais

Les associations qui organisent les pèlerinages à Mecque se sont réunies mercredi matin chez le grand cadi. Les
600 prétendants au voyage en Arabie-Saoudite n’ont pas encore obtenu les précieux visas.

       Djamila SOIDIKI

Inquiétude chez les organisateurs du pèlerinage à la Mecque, les préparatifs sont laborieux cette année. Le problème
des visas n’est pas encore réglé. Saïd Yahaya, le président de la confédération des associations de pèlerinage de
Mayotte est inquiet. « Là on fait le tout pour le tout pour qu’un représentant parte à la Réunion pour faire apposer les
visas parce que les diplomates vont arriver là-bas samedi 21 pour le faire. »

Ces formalités, les associations de pèlerinage aimeraient les voir se faire à Mayotte. Mais les diplomates saoudiens se
déplacent uniquement dans l’île de La Réunion pour traiter les dossiers des réunionnais et mahorais. Pourtant la
demande a été faite auprès des autorités saoudiennes.
Selon Saïd Yahaya, tout n’est pas encore prêt cette année, mais l’année prochaine, les diplomates viendront jusqu’à l'île
aux parfums. Cératines associations dénoncent le manque de soutien de l’Etat et du département dans un domaine qui
relève de la diplomatie française. Ils se demandent comment La Réunion qui compte quatre fois moins de pèlerins arrive
à faire venir des officiels saoudiens pour viser les documents de voyage de leurs futurs hadjs alors que Mayotte avec ses
600 départs chaque année est à la traîne.

Mais ses difficultés n’entament aucunement la confiance d’Abdou Madi, accompagnateur et guide depuis bientôt de
vingt ans. « On espère accompagner nos proches comme on le fait chaque année, que tout ce passe bien et que l’on
revienne sains et saufs, Inchallah »

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Lejournaldemayotte
                                                      20/07/2018

La campagne de vaccination remercie ses acteurs

Santé publique France et l’Agence régionale de santé océan Indien ont réuni ce jeudi les protagonistes de la
campagne de vaccination qui s’est déroulée à Mayotte du 22 mai au 30 juin.

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santé se sont réunis au conseil départemental pour faire le bilan de la campagne vaccinale

« C’est les valeurs de mobilisation des communautés sociales qui ont permis la réussite de cette campagne. »
Mouhoutar Salim, directeur adjoint de l’ARS Mayotte s’est félicité de la forte adhésion des familles, des
associations et de tous les partenaires dans la campagne de vaccination du 22 mai au 30 juin à Mayotte. Ce
jeudi après-midi, l l’ARS océan Indien (ARS OI) et Santé publique France ont réuni ces acteurs pour tirer un
bilan positif de la campagne et mettre en avant la mobilisation de chacun. « Il faut souligner l’importance des
traducteurs, qui ont su faire passer les messages », appuie Anne Barbail, conseillère médicale de l’ARS en
charge de la coordination de la campagne.

Pour rappel, le CHM et le conseil départemental étaient en charge de l’organisation et de la logistique de la
campagne, notamment par la mobilisation de la PMI pour le département. Les communes ont pu mettre à
disposition des locaux et de servir relais de l’information.

25 000 vaccins administrés

110 professionnels de santé de la Réserve sanitaire sont également venus appuyer les personnels dans les
centres de vaccination temporaires sur tout le département.

24 408 enfants de moins de 6 ans ont été vérifiés par les équipes de vaccination et 13 497 enfants ont été
vaccinés dans 39 centres de vaccination. Plus de 25 000 vaccins ont été administrés (en moyenne 2 vaccins par
enfant) : 8 674 vaccins ROR (rougeole, oreillons, rubéole), 9 012 vaccins hexavalent (diphtérie, tétanos,
coqueluche, hépatite B, poliomyélite, infections à Haemophilus), et 7 448 vaccins anti-pneumococcique.

La campagne est partie d’une alerte sur l’insuffisance de la couverture vaccinale en juin 2017, soit un an avant
son lancement effectif, notamment par une recrudescence des cas de coqueluches. Le directeur de l’ARS
Mayotte, Xavier Montserrat note que « malgré l’inertie, les résultats sont bons ».

La méthodologie de mobilisation de tous les acteurs, des familles aux professionnels de santé, a été la clef de
voute de cette réussite.

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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19/07/2018

Référendum en Nouvelle-Calédonie : Les propositions de
Philippe Gomès pour « aller au-delà du oui ou du non »
                                                    Le député calédonien Philippe Gomès (Calédonie Ensemble,
                                                    centre-droit) a appelé mercredi à « aller au-delà d’un oui ou
                                                    d’un non » au référendum de novembre sur
                                                    l’indépendance en proposant d’acter le « patrimoine
                                                    commun » du peuple calédonien et de créer un « projet de
                                                    société ».

                                                     « Limiter un projet à trois lettres, c’est un peu court », a indiqué le
                                                     député devant la presse en évoquant le référendum du 4 novembre sur
l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, rappelant que son parti Calédonie Ensemble, non-indépendantiste, défendra le
« non » au référendum. Philippe Gomès a présenté un livret de 66 pages intitulé « Pour que continue à vivre le rêve
calédonien », dont les propositions s’articulent autour de deux axes, celui d’avant le référendum et celui d’après cette
consultation qui aura lieu le 4 novembre. Il a ainsi appelé à la signature, par les indépendantistes comme les non-
indépendantistes, d’une « déclaration solennelle sur le patrimoine commun du peuple calédonien ».

« Cette déclaration commune des indépendantistes et non indépendantistes attachés au maintien de la paix et à la
construction du vivre ensemble, c’est une manière d’affirmer ce qui nous unit en tant que Calédoniens, indépendamment
de notre opposition sur l’avenir institutionnel », a-t-il expliqué. Une partie de la droite non-indépendantiste, Le
Rassemblement-LR et les Républicains calédoniens, ont quitté le groupe « Chemin sur l’Avenir » (G10), rompant ainsi le
dialogue cher au Premier ministre Édouard Philippe. « Quel que soit le résultat », les élus calédoniens indépendantistes et
non-indépendantistes « devront se parler pour construire la suite pour faire en sorte qu’au-delà de ce moment binaire où
certains diront oui et d’autres non, la Nouvelle-Calédonie puisse construire l’avenir avec un peuple qui souhaite, au
fond, vivre et vivre en paix sur le Caillou », avait déclaré ce dernier la veille à l’Assemblée nationale.

« Pour eux, diaboliser le dialogue avec les indépendantistes c’est flatter utilement la frange la plus radicale de leur
électorat. Mais boycotter ce qui nous unit, c’est mépriser le legs de nos anciens. Ils viennent d’être rejoints par le parti
Travailliste (indépendantistes, ndlr) qui a décidé de boycotter le référendum. Comme toujours, les extrémistes des deux
rives se retrouvent. Or, tout notre pays s’est construit sur le dialogue. Quand on ne dialoguait pas, on a connu la
violence. Quand on a dialogué, cela s’est traduit par la paix et la construction du vivre-ensemble », a également fait
valoir Philippe Gomès.

Une souveraineté (…) associée à celle de l’Etat

Pourquoi les deux tendances « ne diraient pas ce qui les fédère, ce qui les unit, indépendamment de leur opposition sur
l’avenir institutionnel ? On ne peut pas se limiter à un pour ou contre l’indépendance », a insisté l’élu, en évoquant les
« acquis du chemin accompli en 30 ans » en termes notamment de gouvernance. Calédonie Ensemble appelle à mettre un
bulletin ‘non’ à l’indépendance mais « ce n’est pas un projet, c’est juste le refus de quelque chose », a poursuivi Philippe
Gomès, dont le mouvement propose ainsi de « poursuivre l’émancipation économique et politique de la Nouvelle-
Calédonie, au sein de la République » avec un « véritable projet de société ».

Après les élections provinciales de 2019, « il faut ouvrir le dialogue entre indépendantistes et non-indépendantistes pour
finaliser un nouvel accord qui se substituera à l’accord de Nouméa » (qui a conduit au référendum), a-t-il dit. « Ce n’est
pas parce qu’un ‘non’ massif à l’indépendance va être probablement au rendez-vous que le droit à l’autodétermination
s’éteint pour autant« , estime le député, selon qui le Caillou « peut être une nation sans être un État ». Il a ainsi évoqué
l’idée d’un drapeau « qui nous rassemble », l’ouverture d’une citoyenneté calédonienne « trop verrouillée aujourd’hui »,
l’accès à une souveraineté économique, alimentaire, énergétique et institutionnelle associée à celle de l’État. Calédonie
Ensemble participe, avec les indépendantistes du Palika et de l’UNI-FLNKS, au groupe de travail sur l’avenir
institutionnel de l’archipel placé sous l’autorité de l’État, qui se réunira une nouvelle fois le 23 juillet et auquel seront
soumis ces textes.

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POLYNÉSIE

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LA RÉUNION

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SAINT-PIERRE
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 MIQUELON

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19/07/2018

Deux motards de Saint-Pierre et Miquelon se
préparent pour l'aventure
Ludovic Lepape et Thomas Detcheverry traverseront les Etats-Unis avec leurs bécanes. Plus de 10 000
kilomètres à parcourir pour rejoindre Sturgis dans le Dakota du sud et participer à un grand rassemblement de
motards.

                                                                               © SPM la 1ère Deux motards
                                                                               bientôt sur les routes nord-
                                                                               américaines

                                                                                     Par Claire Arrossaména

                                                                               Le départ pour la grande aventure
                                                                               approche. Ce samedi 21 juillet,
                                                                               Ludovic Lepape et Thomas
                                                                               Detcheverry mettront le cap vers
                                                                               les Etats-Unis pour ce que l'on
                                                                               appelle un road trip. Un saut vers
                                                                               l'inconnu pour Thomas, un goût
                                                                               de déjà vu pour Ludovic qui en
2010 a sillonné la mythique route 66.

Cet été, l'objectif sera tout autre. Les deux motards de Saint-Pierre se rendent dans le sud du Dakota pour
prendre part à un grand rassemblement où moins de 500 000 passionnés sont attendus.

Linda Saci et Robin Droulez ont rencontré les deux motards pour leurs derniers préparatifs.

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