ÉVOLUTIONS DE L'INVESTISSEMENT DANS LE CHANGEMENT CLIMATIQUE : LES INDICES DE RÉFÉRENCE CLIMATIQUES DE L'UE
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Perspective de l’équipe Global Index Portfolio Management, LibertyShares ETFs et de l’équipe Global Sustainability Strategy ÉVOLUTIONS DE L’INVESTISSEMENT DANS LE CHANGEMENT CLIMATIQUE : LES INDICES DE RÉFÉRENCE CLIMATIQUES DE L’UE Juin 2021 Les nouveaux indices de référence climatiques de l'UE ont encouragé le développement d'outils d'allocation flexibles permettant aux investisseurs de faire de leur portefeuille un instrument de lutte contre le changement climatique. Cet article fait le point des mesures prises contre le chan- gement climatique et de la façon dont les investisseurs peuvent utiliser la nouvelle classe d’indices de référence pour s’aligner sur les nouveaux objectifs de transition en matière de carbone. LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le changement climatique, l’urbanisation intenable et la pollution de l’air, de l’eau et des sols sont autant de menaces existentielles non seulement pour les populations et les sociétés du monde entier, mais aussi pour les entreprises. Les risques physiques que le changement clima- tique fait peser sur les entreprises sont ceux qui nous menacent tous, mais il existe de nom- breux risques liés à la transition face auxquels certaines entreprises seront moins résilientes. Les risques de transition concernent les changements structurels découlant de l’évolution des politiques, des préférences des marchés, des normes et de la technologie. Ils peuvent se tra- duire par une augmentation des coûts, par exemple dans le cas d’une législation sur les émis- sions instaurant des taxes sur le carbone, l’obligation d’investir dans de nouvelles technologies et matières premières à plus faibles émissions, une baisse de la demande des consommateurs en raison du risque réputationnel ou la redondance ou l’obsolescence de produits ou de services. Mais la transition vers une économie à faible intensité de carbone présente aussi de nombreuses nouvelles opportunités d’innover et de rationaliser les efficiences. Les organisations qui innovent et qui développent de nouveaux produits et services à faibles émissions peuvent améliorer leur position concurrentielle et tirer profit de l’évolution des préférences des producteurs et des consommateurs. Il existe par exemple de nombreuses opportunités d’investissement nouvelles dans l’avenir de l’énergie avec l’amélioration des nouvelles technologies et des logiciels d’intelli- gence artificielle liant plus étroitement la production, le stockage et l’utilisation de l’énergie. En outre, les entreprises qui exploitent ces avancées technologiques réorientent leur consom- mation d’énergie vers des sources d’énergie à faibles émissions et augmentent leur rendement énergétique afin de réduire les coûts de l’énergie. En conséquence, les investisseurs demandent de plus en plus aux entreprises de définir leur stratégie climatique de manière à tirer le maxi- mum de ces opportunités. Le seul avenir pour notre planète est un avenir durable. Si nous ne faisons rien, les températures vont continuer d’augmenter jusqu’à au moins 3 °C au-dessus des niveaux préindustriels d’ici à la fin du siècle. Et entre-temps, nous allons probablement subir un nombre croissant de catas- trophe liées au climat au fil des années. Ce scénario choquant a poussé les gouvernements, les entreprises et les consommateurs à agir. Les investisseurs de toute l’Europe considèrent de plus en plus le changement climatique comme un thème essentiel de leurs portefeuilles et ont décidé de jouer leur rôle également.
Les efforts restent concentrés sur l’accord de Paris des Nations unies conclu lors de la COP21. Cet accord est un engagement collectif par les gouvernements du monde entier à combattre le changement climatique. Il a été décidé que des engagements, des politiques et des mesures étaient nécessaires pour réduire les émissions de 7 % par an entre 2020 et 2030 de manière à limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C et à empêcher ainsi les effets les plus désastreux du changement climatique. 2021 SERA UNE ANNÉE CHARNIÈRE Les six années écoulées depuis cet accord ont connu certains progrès, mais aussi des revers. Même si de nombreux pays se sont engagés à parvenir à des émissions de carbone nulles d’ici au milieu du siècle, la focalisation sur la pandémie de la COVID-19 l’année dernière et les décrets du président Trump visant à annuler les initiatives écologiques de Barack Obama et à retirer les États-Unis de l’accord de Paris ont marqué des revers. Il reste clairement un long chemin à parcourir, mais nous pensons que 2021 pourrait recentrer les esprits sur la lutte contre le changement climatique. Tout d’abord, la COP26 reportée qui se tiendra à Glasgow en novembre devrait voir l’annonce de nouveaux objectifs et de nouvelles initiatives. En outre, le monde actuel est, à de nombreux égards, plus favorable aux objectifs de l’accord de Paris. Le nouveau gouvernement Biden souhaite construire une économie plus verte. Il a non seulement annulé la décision de Trump de renoncer à l’engagement en faveur d’un réchauffement de 1,5 °C, mais il a aussi confirmé les objectifs de l’ère Obama1. En fait, dans le monde entier, les engagements à atteindre des émissions nettes nulles ont doublé l’année dernière au niveau des entreprises et des gouverne- ments régionaux et nationaux, et le rythme continue de s’accélérer. À l’heure actuelle, 63 % des pays ont annoncé des objectifs d’émissions de carbone nettes nulles. En septembre 2020, la Chine a annoncé son intention d’arriver à la neutralité carbone d’ici à 2060, et ce résultat à lui seul devrait faire baisser les estimations de réchauffement de 0,2 à 0,3 °C d’ici à la fin du siècle selon le Climate Action Tracker2. De nombreux pays qui se sont engagés en faveur d’un avenir sans émissions nettes de carbone mettent déjà en place des politiques qui les aideront à atteindre leurs objectifs ambitieux. L’objectif annoncé par le Royaume-Uni d’un parc automobile zéro carbone d’ici au début des années 2030 en est un exemple3. COMMENT LES ENTREPRISES ET LES INVESTISSEURS S’ADAPTENT-ILS À CES CHANGEMENTS ? Les mesures décrites ci-dessous sont bienvenues et nécessaires, mais elles sont loin d’être suf- fisantes. Pour les investisseurs qui souhaitent profiter de ces engagements et des engagements à venir, les évolutions observées jusqu’à présent pourraient n’être que le début d’une transition qui s’étalera sur une décennie. On ne saurait surestimer l’importance du retour des États-Unis en tant que leader dans la lutte contre le changement climatique. L’écart d’émissions à 2030 a été réduit de 12-14 % depuis le sommet climatique du président Biden en avril 20214, qui a permis d’obtenir des engagements supplémentaires des gouvernements du monde entier. Toutefois, en supposant le respect de tous les engagements, le monde dépasse encore son bud- get « 1,5 °C » d’environ 20 gigatonnes d’équivalents CO2 (CO2e). Pour placer ce chiffre dans son contexte : ces 20 gigatonnes représentent trois fois les émissions annuelles de CO2e des États-Unis en 2019, l’année précédant la pandémie4,5. En conséquence, la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre ne force pas seu- lement la main des gouvernements et des régulateurs, mais elle pousse aussi les entreprises et les investisseurs à réfléchir à un avenir différent pour notre planète. Il y a tout d’abord les risques physiques liés au climat, la montée du niveau des mers et les phé- nomènes météorologiques extrêmes, qui sont un problème tangible et croissant pour de nom- breuses entreprises, y compris pour les 60 % d’entreprises du S&P 500 possédant au moins un actif exposé à un risque élevé d’impact physique du changement climatique. Deuxièmement, les entreprises sont exposées à de nombreux risques de transition lorsqu’elles modifient et peaufinent leurs modèles économiques pour réagir à l’évolution des politiques, des préférences sur les marchés, des normes et de la technologie, ce qui peut aussi nuire aux pers- pectives des entreprises mal préparées. Ces risques peuvent se traduire par une augmentation des coûts, par exemple dans le cas d’une législation sur les émissions instaurant des taxes sur le carbone, l’obligation d’investir dans de nouvelles technologies et matières premières à plus faibles émissions, une baisse de la demande des consommateurs en raison du risque réputa- tionnel ou la redondance ou l’obsolescence de produits et de services. À l’inverse, les organisations qui innovent et qui développent de nouveaux produits et services à faibles émissions peuvent améliorer leur position concurrentielle et tirer profit de l’évolution 2 Évolutions de l’investissement dans le changement climatique : les indices de référence climatiques de l’UE
des préférences des producteurs et des consommateurs. Il existe par exemple de nombreuses Objectifs fondés sur la science opportunités d’investissement nouvelles dans l’avenir de l’énergie avec l’amélioration des nou- L’initiative « Science-Based Targets » velles technologies et des logiciels d’intelligence artificielle liant plus étroitement la production, promeut la fixation d’objectifs fondés le stockage et l’utilisation de l’énergie. sur des données scientifiques comme Il est vital que les investisseurs couvrent et évaluent les risques climatiques et profitent des un moyen puissant renforcer l’avantage concurrentiel des entreprises dans la opportunités de croissance. Mais il est difficile de quantifier l’impact potentiel du changement transition vers une économie à faible climatique. En plus d’analyser les données historiques sur les émissions de carbone, les inves- intensité de carbone. Il s’agit d’une col- tisseurs doivent comprendre comment les entreprises préparent leurs stratégies à l’avenir dans laboration entre CDP, le Pacte mondial le but d’atténuer les risques et de se positionner en vue d’une croissance durable à long terme. des Nations Unies, le World Resources Les investisseurs se retrouvent ainsi avec une liste de questions croissante : Institute (WRI), le World Wide Fund • Quel sera l’impact des politiques de lutte contre le changement climatique menées par les for Nature (WWF) et de l’un des gouvernements sur les valorisations actuelles de mes investissements, leurs bilans et leurs engagements de la We Mean Business profils de croissance des bénéfices ? Coalition. • Quels sont les engagements à long terme éventuels en faveur des pratiques commerciales On considère que les valeurs-cibles durables des entreprises dans mon portefeuille ? adoptées par les entreprises pour • Et si elles ont pris de tels engagements, quelles sont leurs politiques de mesure des résultat réduire leurs émissions de gaz à effet et de publication d’informations ? de serre (GES) sont « fondées sur la science » si elles sont conformes aux • Et enfin, dans quelle mesure ces entreprises sont-elles conformes au scénario de 1,5 °C, et valeurs jugées nécessaires au regard seront-elles encore pertinentes d’ici 20 ans? des dernières recherches scientifique Il est possible de répondre à bon nombre de ces questions en alignant son portefeuille sur les pour atteindre les objectifs de l’accord objectifs de l’accord de Paris. Ce faisant, les investisseurs sont mieux en mesure de détermi- de Paris. ner quelles entreprises sortiront gagnantes de la transition vers un monde neutre en carbone. LE PLAN D’ACTION DE L’UNION EUROPÉENNE (UE) Avec le plan d’action de l’UE pour une finance durable, la Commission européenne (CE) a voulu intégrer systématiquement les considérations de durabilité dans le système financier. Elle s’efforce ainsi d’orienter les capitaux publics et privés vers des investissements qui respectent les objectifs de décarbonation. L’un des objectifs de la CE est de permettre plus facilement aux investisseurs d’accéder à des produits conformes aux objectifs de l’accord de Paris. Dans le cadre du plan d’action, la CE a créé le Groupe d’experts techniques (GET) sur la finance durable en 2019 afin de la conseiller sur les objectifs et les mesures nécessaires. Comme indi- qué ci-dessous, l’une des étapes a consisté à développer des indices de référence en matière de durabilité afin de promouvoir les investissements alignés sur Paris. Le GET a défini des normes minimales pour deux types d’indices de référence climatiques visant à fixer des règles claires et à garantir la transparence et la comparabilité des indices : l’indice de référence de l’UE sur la transi- tion climatique (CTB) et l’indice de référence de l’UE aligné sur Paris (PAB). 3 ILLUSTRATION 1 : Réorienter les Intégration Favoriser la LE PLAN D’ACTION EUROPÉEN flux de capitaux systématique des transparence vers un risques en matière et une vision à POUR UNE FINANCE DURABLE investissement de durabilité à la long terme durable gestion des risques OBJECTIFS PRINCIPAUX 10 Créer une taxonomie Créer des normes et Favoriser Intégrer la durabilité Intégrer l’ESG dans durable européenne des labels l’investissement aux conseils en les notations et les dans des projets investissement études de marché durables ÉTAPE DU PLAN D'ACTION Clarifier les Intégrer la durabilité Élaborer des indices Renforcer la Encourager une obligations des aux exigences de référence en publication gouvernance investisseurs prudentielles matière de d’informations et la d’entreprise durable institutionnels et des durabilité comptabilité en gérants d’actifs matière de durabilité Créer deux indices de référence climatiques de l’UE : Indice de référence de l’UE sur la transition Indice de référence de l’UE aligné climatique (Climate Transition Benchmark, CTB) sur Paris (PAB) Source : Commission européenne : Plan d’action européen pour le financement d’une croissance (2018). Les indices de référence climatiques de l’UE visent à : • augmenter la transparence en ce qui concerne l’impact des investisseurs, en particulier pour ce qui est du changement climatique et de la transition énergétique ; • permettre la comparabilité entre les indices de référence climatiques tout en laissant aux administrateurs d’indices de référence une flexibilité suffisante dans leurs méthodologies ; • réduire le risque d’écoblanchiment par des normes, des métriques quantitatives et des objectifs communs. 3 Évolutions de l’investissement dans le changement climatique : les indices de référence climatiques de l’UE
UNE NOUVELLE CATÉGORIE D’INDICES DE RÉFÉRENCE POUR LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Jusqu’à présent, les indices de référence axés sur la faible intensité de carbone ont générale- ment été créés en réduisant ou en excluant l’exposition aux combustibles fossiles, avec une évaluation des risques axée sur les émissions de carbone historiques. Les nouveaux indices de référence climatiques de l’UE ont une philosophie différente. À présent, outre l’évaluation des entreprises sur la base de leur empreinte carbone (approche « rétrospective »), une analyse de scénarios fondée sur des jeux de données environnementales et scientifiques novateurs contri- bue à identifier de nouvelles opportunités de croissance (approche « prospective »). L’amélioration de la publication d’informations et du reporting provoquée par de nouvelles légis- lations telles que le règlement sur la publication d’informations en matière de finance durable (SFDR) et les analyses d’experts en carbone de premier plan comme ISS et Trucost font qu’il est désormais possible d’évaluer un plus large éventail de facteurs tels que les politiques des organisations en matière de changement climatique, leurs stratégies de gestion du risque et leurs objectifs basés sur des données scientifiques. Il est donc possible de réaliser une évalua- tion plus robuste et pertinente et donc de mieux comprendre le risque climatique et le profil de croissance d’une entreprise, aujourd’hui et à l’avenir. Comme l’indique l’Illustration 2 ci-dessous, même si les deux indices de référence climatiques répondent aux normes minimales fixées par le GET, le PAB est le plus strict des deux. Comparé au CTB, le PAB : • exige un niveau plus élevé de décarbonation par rapport à l’univers investissable sous-jacent. • définit des exclusions supplémentaires sur la base d’activités entraînant des émissions élevées de gaz à effet de serre (GES) Les entreprises actuellement exclues de l’indice en raison de leur forte dépendance aux combustibles fossiles pourraient rejoindre l’indice à l’avenir si elles modifient leur bouquet énergétique. ILLUSTRATION 2 : NORMES MINIMALES DES INDICES DE RÉFÉRENCE CLIMATIQUES DE L’UE Indice de référence de l’UE sur la Indice de référence de l’UE transition climatique (Climate aligné sur Paris (Paris-Aligned Transition Benchmark, CTB) Benchmark, PAB) Normes minimales axées sur le risque Contribuer à réduire l’exposition Réduction de l’intensité de carbone 30 % de décarbonation par 50 % de décarbonation par rapport aux risques financiers liés au Réduction significative des émissions rapport à l’indice de référence à l’indice de référence climat, y compris le risque d’actifs totales de GES par rapport à l’univers perdus, le risque de transition et investissable les risques physiques Émissions de scope 1+2 (+3) Introduction progressive de la scope 3 Calendrier maximum de 4 ans pour tenir compte de toutes les émissions directes et indirectes Exclusions de base Armes controversées ; organisations enfreignant les normes sociétales ; organisations enfreignant les principes du Pacte mondial de l’ONU ; tabac Exclusions selon l’activité Non Charbon (1+ % du chiffre d’affaires) ; pétrole (10+ % du chiffre d’affaires) ; gaz naturel (50+ % du chiffre d’affaires) ; producteurs d’électricité présentant une intensité de carbone élevée sur le cycle de vie Normes minimales axées sur les opportunités Contribuer à orienter les capitaux Auto-décarbonation Au moins 7 % par an ; conforme ou supérieur à la trajectoire de vers les entreprises qui sont à la Auto-décarbonation de l’indice de décarbonation du scénario de 1,5 °C du GIEC pointe de la transition vers une référence en glissement annuel économie à faibles émissions de Contraintes d’exposition L’exposition minimale aux secteurs fortement exposés aux problèmes carbone du changement climatique est au moins égale à la valeur de référence du marché Définition d’objectifs pour les entreprises Une augmentation de la pondération sera envisagée pour les entreprises qui se fixent des valeurs-cibles basées sur des données probantes dans des conditions strictes afin d’éviter l’écoblanchiment Source : Commission européenne : Finance durable – Normes minimales pour les indices de référence climatiques 4 Évolutions de l’investissement dans le changement climatique : les indices de référence climatiques de l’UE
INDICES ALIGNÉS SUR PARIS : DES OUTILS FLEXIBLES DE CONSTRUCTION DE PORTEFEUILLE POUR LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Le PAB étant plus strict que le CTB, plusieurs grands fournisseurs d’indices ont construit des indices basés sur ces normes et servant d’outils de référence pour ceux qui souhaitent être dans le peloton de tête de l’investissement dans la transition climatique. Partisan précoce des produits alignés sur l’accord de Paris, Franklin Templeton a lancé deux fonds indiciels (ETF) passifs sous la forme d’organismes de placement collectif en valeurs mobi- lières (OPCVM) entièrement conformes au PAB. Les indices S&P 500 Paris-Aligned Climate Index et STOXX Europe 600 Paris-Aligned Benchmark Index ont été sélectionnés comme indices de référence sous-jacents6. L’une des raisons pour lesquelles Franklin Templeton a choisi ces fournisseurs est que, contrai- rement aux autres fournisseurs d’indices qui utilisent généralement leurs capacités de recherche internes, S&P et STOXX ont conclu des partenariats avec des experts de premier plan en matière de données sur le carbone (Trucost et ISS respectivement) afin d’élaborer des métho- dologies qui intègrent des jeux de données et des analyses à la pointe du progrès. En consé- quence, ces indices climatiques alignés sur Paris possèdent des objectifs ambitieux de réduc- tion des émissions de carbone ainsi que d’importants composants environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). QUELLES EN SERONT LES CONSÉQUENCES POUR LES INVESTISSEURS ? Comment les investisseurs peuvent-ils utiliser les ETF OPCVM de Franklin Templeton pour s’at- taquer au changement climatique dans leurs portefeuilles ? Nous pensons que les investisseurs désireux de décarboner leurs portefeuilles et de mesurer et de gérer activement le risque clima- tique dans la perspective de leurs responsabilités d’investissement chercheront des solutions proactives comme les ETF climatiques alignés sur Paris. Le caractère diversifié de ces ETF et leur faible erreur de suivi par rapport à leurs univers d’investissement respectifs font que les investisseurs peuvent utiliser ces stratégies comme composants de base ou auxiliaires selon leurs objectifs. ILLUSTRATION 3 : Une allocation principale Une allocation à faible Une exposition auxiliaire pour UTILISATIONS DU durable en actions alignées intensité de carbone dans contribuer à limiter les risques sur une transition vers une un fonds de fonds ESG liés au changement climatique et PORTEFEUILLE économie à faible intensité plus large pour accéder aux opportunités de de carbone la transition vers une économie à faible intensité de carbone. L’INVESTISSEMENT DANS LE CHANGEMENT CLIMATIQUE A LE VENT EN POUPE Les actifs investis dans des fonds passifs reproduisant des indices basés sur des principes envi- ronnementaux, sociaux et de gouvernance sont passés de 59 mrd. USD à 174 mrd. USD l’année dernière selon les données de TrackInsight. Nous pensons que cette dynamique va probablement se maintenir du fait de la réglementation et de l’évolution des préférences des investisseurs. La demande en investissements durables devrait poursuivre sa trajectoire de forte croissance chez de nombreux types d’investisseurs, allant des « millénaires » et du patrimoine privé aux organismes d’assurance. Selon les recherches de Morningstar, les flux de capitaux ont continué d’accélérer au premier trimestre 2021 avec 54 % de fonds orientés vers les ETF ESG7. Les deux ETF axés sur le changement climatique de Franklin Templeton peuvent offrir une allo- cation centrale en actions durables pour les portefeuilles des investisseurs. Ils réduisent l’exposi- tion au risque climatique, saisissent les opportunités de croissance et s’alignent sur la transition vers un monde à faible intensité de carbone. 5 Évolutions de l’investissement dans le changement climatique : les indices de référence climatiques de l’UE
Notes de fin 1. Lederman, Josh ET Chow, Denise, « Biden commits to cutting U.S. emissions in half by 2030 as part of Paris climate pact, » NBC News, 22 avril 2021, https://www.nbcnews.com/politics/white-housebiden-will-commit-halving-u-s-emissions-2030-part-paris-n1264892. 2. « Les engagements en faveur du net zéro doublent en moins d’un an », Nations Unies - Changement climatique, 21 septembre 2020, https://unfccc.int/fr/news/les-engagements-en-faveur-du-net- zero-doublent-en-moins-d-un-an. 3. « Building back better—Raising the UK’s climate ambitions for 2035 will put Net Zero within reach and change the UK for the better », Climate Change Committee, 9 décembre 2020, https://www.theccc.org.uk/2020/12/09/building-back-better-raising-the-uks-climate-ambitions-for-2035-will-put-net-zero-within-reach-and-change-the-uk-for-the-better/. 4. « New momentum reduces emissions gap, but huge gap remains—analysis », Climate Action Tracker, 23 avril 2021, https://climateactiontracker.org/press/new-momentum-reduces-emissions-gap-but-huge-gap-remains-analysis/. 5. « Inventory of U.S. Greenhouse Gas Emissions and Sinks », United States Environmental Protection Agency, https://www.epa.gov/ghgemissions/inventory-us-greenhouse-gas-emissions-and-sinks. 6. Les indices ne font l’objet d’aucune gestion et il n’est pas possible d’y investir directement. Ils ne tiennent pas compte des frais, dépenses ou droits d’entrée. 7. Source : Morningstar European Sustainable Fund Flows: Q1 2021 in Review, avril 2021. QUELS SONT LES RISQUES ? Tout investissement comporte un risque, notamment celui de ne pas récupérer le capital investi. Les prix des actions peuvent fluctuer, parfois de manière rapide et brusque, en raison de facteurs propres à des sociétés, industries ou secteurs spécifiques ou du marché dans son ensemble. Les investissements à l’étranger comportent des risques spécifiques, comme les variations des taux de change, l’instabilité économique et l’évolution de la situation politique. Les commissions de courtage et les frais des ETF diminuent les rendements. Les parts d'ETF peuvent être achetées ou vendues pendant la journée à leur prix de marché à la bourse où elles sont cotées. Les ETF se négocient comme des actions, leur valeur de marché évolue à la hausse ou à la baisse et ils peuvent se négocier à des prix supérieurs ou inférieurs à leur valeur nette d’inventaire (VNI). Néanmoins, il ne peut pas être garanti qu'un marché des échanges actif pour des parts d'ETF sera développé et maintenu, ou que leur cote continuera ou restera la même. Les parts d'ETF sont négociables sur des marchés secondaires, mais elles ne peuvent pas être négociées dans toutes les conditions de marché et peuvent l'être avec des décotes significatives lors de périodes de tension du marché. La diversification n’est pas une garantie de gain ou de protection contre le risque de pertes. Les entreprises et études de cas présentées ici sont utilisées uniquement à des fins d'illustration ; tout investissement peut ou non être détenu par tout portefeuille conseillé par Franklin Templeton. Les opinions ne sont destinées qu'à fournir un aperçu de la manière dont les titres sont analysés. Les informations fournies ne constituent ni une recommandation ni des conseils individuels en investissement pour tout titre, stratégie ou produit de placement spécifique. Elles n’indiquent pas les intentions de négociation de tout portefeuille géré par Franklin Templeton. Ce document ne constitue pas une analyse complète des données relatives à un secteur, un titre ou un investissement et ne doit pas être considéré comme une recommandation d'investissement. Ce document a pour but de fournir un aperçu du processus de sélection du portefeuille et de recherche. Les exposés de faits proviennent de sources considérées comme fiables, mais leur exhaustivité ou leur exactitude n’ont pas fait l’objet d’une vérification indépendante. Ces opinions ne peuvent pas être considérées comme un conseil en investissement ni une offre pour tout titre spécifique. Les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs. 6 Évolutions de l’investissement dans le changement climatique : les indices de référence climatiques de l’UE
MENTIONS LÉGALES IMPORTANTES Ce document est fourni uniquement dans l’intérêt général et ne saurait constituer un conseil d’investissement individuel, une recommandation ou une incitation à acheter, vendre ou détenir un titre ou à adopter une stratégie d’investissement particulière. Il ne constitue pas un conseil d’ordre juridique ou fiscal. Les investissements à l'étranger comportent des risques spécifiques, comme les variations des taux de change, l'instabilité économique et l'évolution de la situation politique. Les investissements sur les marchés émergents présentent des risques accrus liés aux mêmes facteurs. Un portefeuille exposé en particulier à certains pays, régions, secteurs ou types de placements peut être sujet à un risque d’événements défavorables plus élevé que s’il investit de façon plus diversifiée. La performance des investissements de Franklin LibertyShares ICAV (l’« ETF ») et les valeurs fondamentales fluctuent en fonction des conditions de marché, et la vente des actions peut donner lieu aussi bien à un gain qu’à une perte pour l’investisseur. Pour consulter la performance de fin de mois standardisée la plus récente de Franklin LibertyShares ICAV, rendez-vous sur www.franklinresources.com. Il ne peut y avoir aucune garantie qu’une stratégie donnée atteindra son objectif. Toutes les données de performance sont exprimées dans la devise de référence du fonds. Les données de performance sont fondées sur la valeur nette d’inventaire (VNI) de l’ETF, qui peut ne pas correspondre au prix du marché de l’ETF. Les actionnaires individuels peuvent réaliser des bénéfices qui ne suivent pas la performance de la VNI. Les performances passées ne constituent pas un indicateur ni une garantie des performances futures. Les coûts réels varient en fonction du dépositaire exécutant. 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Franklin LibertyShares ICAV (domicilié en dehors des États-Unis et du Canada) ne peut, directement ou indirectement, être proposé ou vendu à des résidents des États-Unis d’Amérique ou du Canada. Les ETF se négocient comme des actions, fluctuent en fonction de la valeur du marché et peuvent se négocier à des prix supérieurs ou inférieurs à la valeur nette d'inventaire des FNB. Les commissions de courtage et les frais des ETF diminuent les rendements. Standard & Poor’s® et S&P sont des marques déposées de Standard & Poor’s Financial Services LLC (S&P) ; Dow Jones est une marque déposée de Dow Jones Trademark Holdings LLC (Dow Jones) ; ces marques ont été utilisées sous licence par S&P Dow Jones Indices LLC (SPDJI) et sous licence à certaines fins par Franklin Templeton. 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