Yamaha Tricity 125/MBK Tryptik 125 UBS 2014

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Yamaha Tricity 125/MBK Tryptik 125 UBS 2014
Yamaha Tricity 125/MBK Tryptik 125 UBS 2014

                 Extrait du Scooter Station
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                     Yamaha Tricity 125/MBK
                            Tryptik 125 UBS 2014
                                                                     - Essais - Yamaha -

                                                                                   Date de mise en ligne : jeudi 17 juillet 2014

Description :
Avec les Tricity et Tryptik 125, Yamaha et MBK proposent les premiers scooters 3 roues faciles d'accès ! Vont-ils réellement simplifier la ville des nouveaux
accédants ? Lisez notre premier essai effectué à Amsterdam...

                                                                     Scooter Station

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Yamaha Tricity 125/MBK Tryptik 125 UBS 2014

Avec les Tricity et Tryptik 125, le groupe Yamaha/MBK proposent les premiers scooters à 3
roues faciles d'accès ! Compacts, légers, proposés à un tarif accessible, ils se destinent en
premier lieu aux primo-accédants. Mais sont-ils réellement bien taillés pour leur simplifier la
ville ? Cette prise en mains à Amsterdam nous a permis de le vérifier !

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Avec les nouveaux Tricity et Tryptik, Yamaha et MBK suivent (encore une fois !) leur propre voie ! Certes, proposer
aujourd'hui un scooter à 3 roues n'a rien de très original, mais force est de reconnaitre que les choix adoptés par la
maison franco-nippone sont pour le moins audacieux. En effet, plutôt que de proposer des alternatives aux Piaggio
MP3 300/500 , Peugeot Metropolis 400 et autres Quadro 350S, Yamaha/MBK investit le segment 125 cm3 avec les
premiers modèles 3 roues compacts du marché.
Nous les découvrons aujourd'hui à Amsterdam, fief de Yamaha Motor Europe. Et en les observant dans le détail,
nous comprenons maintenant mieux la vision mondiale du constructeur. Puissants, imposants, coûteux, les 3 roues
actuels peinent à s'imposer hors du marché français - pour ne pas dire de la seule région parisienne. Alors afin de
démocratiser l'usage de ce type de véhicules rassurant les novices, et ouvrir le marché à de nouveaux convaincus,
Eric de Seyne affirme que Yamaha Tricity 125 et MBK Tryptik 125 seraient aussi simples à prendre en mains
que le commun des deux-roues citadins ! De plus, ils ne coûteraient pas plus cher ! Alors, pari gagné ? Ce premier
essai nous permet aujourd'hui de trancher. Lisez la suite !

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Moins de 4 000 Euros et plutôt excitant !
Avant même de tester ces nouveaux commuters, leur tarif nous est communiqué : 3 799 Euros ! La délégation de
journalistes français présents sur l'évènement (23 pour être précis, du jamais vu !) avoue son étonnement. En effet,
jamais un scooter 3 roues n'avait été aussi abordable et à contempler sa fabrication comme sa finition, il faut bien
admettre que l'entrée de gamme est loin de faire bas de gamme. Bien au contraire ! Certes, les plastiques
apparaissent un peu légers, mais ils s'assemblent parfaitement. Le faisceau électrique est bien dissimulé et la selle
expose un joli revêtement agrémenté des surpiqûres blanches.
Les formes dynamiques sont plaisantes. L'habillage du tablier où contrastent textures et coloris séduit, comme la
forme originale des garde-boue avant. On apprécie particulièrement le coloris rouge anodisé de notre machine
d'essai. Bref, l'usine thaïlandaise du constructeur nippon n'a pas à rougir de ses productions.
L'installation à bord ne pose guère de difficulté. La selle est basse (780 mm) et sa largeur contenue permet aux
petits gabarits de disposer de parfaits appuis au sol. Posture droite, jambes pas trop repliées en la présence d'un
plancher bas, guidon étroit et pas trop haut : la position de conduite n'est guère contraignante. Horloge, indicateur
de température extérieure, kilométrages partiels et jauge à carburant : l'instrumentation LCD est complète et lisible
même si quelques reflets viennent toutefois gêner la vision.

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Déconcertant de facilité !
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Yamaha Tricity 125/MBK Tryptik 125 UBS 2014
Les Tricity et Tryptik font l'impasse sur le blocage du train avant style Piaggio Roll Lock. En les soulevant de leur
béquille latérale, il faut donc conserver les deux pieds au sol., mais avec 152 kg tous pleins faits (annoncés par le
constructeur) et une largeur de voie de seulement 38,5 cm (contre 46,5 cm sur les MP3 LT), l'exercice n'est pas plus
périlleux qu'avec un 2 roues traditionnel. Voilà de quoi rassurer les novices ! A basse vitesse, l'équilibre de ces
trois-roues, leur rayon de braquage et la facilité à gérer la poignée des gaz renforceront tout autant ce sentiment de
confiance. Leur prise en main est naturelle.
Sur les pavés d'Amsterdam, les suspensions sont mises à mal. Pour autant, les 3 roues Yamaha et MBK font preuve
d'une bonne capacité d'absorption. Avec une selle composée d'un matériau moelleux et une absence totale de
vibration moteur, le confort du pilote est préservé. Néanmoins, l'inclinaison de l'assise n'est pas des plus agréables sur
la durée. De plus sur les freinages, on a tendance à glisser vers l'avant, sans que toutefois les jambes de votre
serviteur (183 cm) ne viennent heurter le tablier. Au plancher il y a juste ce qu'il faut de place pour les grandes
pointures. On regrette seulement l'impossibilité d'étendre les gambettes pour cruiser.

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Peu encombrant, agile, stable : Des atouts en
ville !
L'évolution au coeur de la cité hollandaise nous amène de canal en canal, dans des rues étroites où déambulent des
foules de touristes de tous horizons. Se frayer un chemin ici est facilité par le faible encombrement et l'agilité de
nos montures. Outre le fait de pouvoir sans difficulté grimper les trottoirs, l'avant atypique des Tryptik et des Tricity
distille une bonne vivacité. Mise sur l'angle progressive, capacité à virer dans de petits espaces, stabilité : les
nouveaux trois-roues ne donnent pas l'impression qu'ils vont verser à basse vitesse.
Autre point fort en ville : leur freinage. En actionnant le levier droit on ne sollicite que la partie avant. Le mordant
est satisfaisant, mais il faut toutefois appuyer fort pour qu'il se révèle totalement. Les novices préféreront solliciter le
levier gauche qui actionne un freinage couplé UBS offrant une répartition optimale entre arrière et avant. Résultat :
on freine court, sans faire crisser aucun pneu.
Côté motorisation, le nouveau monocylindre à deux soupapes n'est pas un foudre de guerre. Il propose une
puissance maximale de 11 chevaux, délivrée de façon progressive. S'il n'est pas spécialement réactif à l'ouverture
des gaz, ses accélérations sont convaincantes. Souplesse, bonne réponse à bas régime, reprises intéressantes
jusqu'à 55 km/h compteur : en ville il n'y a finalement que sa sonorité un rien marquée qui peu s'avérer dérangeante.
Impossible pour nous de vérifier ses besoins en carburant sur cette première prise en main, notamment les 2,4 l/100
km annoncés par le constructeur. Un prochain essai parisien nous permettra de trancher sur la question !

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Limité sur les axes rapides
Cap sur le Nord. Direction Volendam et les routes longeant la mer intérieure des Pays-Bas (Markermeer). Sur les
voies rapides, les Tricity et Tryptik 125 dévoilent une bonne tenue de route et un maintien de cap en courbe plutôt
satisfaisant. Les petites déformations sont en effet absorbées avec brio, moins les grosses sur lesquelles l'arrière des
trois-roues semble davantage pomper.
 On peine toutefois à lancer nos machines à vives allure. Aux alentours des 90 km/h compteur leur monocylindre
a en effet déjà tout donné. Certes en rentrant le casque dans la bulle on parvient encore à grappiller quelques km/h,
mais pour voir s'afficher 100 au compteur il nous aura fallu patienter un bon moment. Ces trois-roues d'un nouveau
genre ne semblent donc pas vraiment taillés pour cet exercice. D'ailleurs, si leur protection latérale prête difficilement

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Yamaha Tricity 125/MBK Tryptik 125 UBS 2014
le flanc à la critique, le haut du corps est en revanche très exposé.

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Bilan : Succès annoncé (à l'étranger ?)
qa l'image du Honda PCX 125, qui a quelque peu révolutionné le segment des deux-roues citadins, les Yamaha Tricity
et MBK Tryptik 125 proposent une nouvelle façon d'aborder le segment 3 roues. Avec leur stabilité rassurante, leur
prise en main aisée (fruit d'un travail sur l'équilibre, le poids et la compacité), leur agilité, leur confort et leur
freinage couplé rassurant, ils devraient attirer les moins expérimentés... et pas qu'eux !
 Coffre pouvant accueillir un casque intégral ou un modulable, plancher complètement plat pour y poser un sac
maintenu par le crochet de tablier, transport aisé d'un passager, ces nouveaux commuter sont de toute évidence biens
nés pour aider les citadins à affronter le quotidien.
 Leur tarif de 3 799 Euros est un dernier atout. Pour autant, en vendre 4 000 en France la première année - objectif
avoué par le constructeur - nous semble un peu optimiste. En effet chez nous, force est de constater que la clientèle 3
roues est obsédée par la performance
En revanche dans le reste de l'Europe comme en Asie, où les 3 roues actuels sont boudés, nous pensons que ce
modèle plus abordable a de réelles chances de s'installer.

                          [Plus]                                     [Moins]

                              •   prise en mains                      •   visibilité de l'instrumentation
                              •   agilité                             •   allonge
                              •   confort                             •   protection
                              •   coffre pour 1 intégral/modulable
                              •   freinage
                              •   prix

Yamaha Tricity 125 / MBK Triptik 125 2014 : A
retenir

Pratique
Prix : 3 799 Euros (au 16/07/14)

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Yamaha Tricity 125/MBK Tryptik 125 UBS 2014
Garantie : 2 ans PMO
Coloris : Tricity : Blanc, noir, rouge et gris ; Tryptik : Gris ou rouge
Disponibilité :fin août 2014

[Scooter-Station essaye les Yamaha Tricity 125 et MBK Tryptik 125 2014]

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Moteur
Au coeur des 1ers scooters trois-roues du groupe Yamaha/MBK se loge un monocylindre 4T de nouvelle
génération. Ce mono est chapeauté par une culasse à deux soupapes et régule sa température via un système à
refroidissement liquide. Pour favoriser le rendement, les choix techniques pris par le motoriste nippon sont assez
intéressants. Ce moteur se caractérise en effet par son cylindre en aluminium, sans chemise acier. Pour favoriser le
couple à bas et mi-régimes, les paramétrages de l'injection électronique sont également spécifiques. Ce moteur est
équipé d'un radiateur et de son ventilateur électrique, placés en amont du silencieux côté droit. Nous l'avons trouvé
agréable en ville, se montrant en effet disponible à bas régime. Sa mise en action n'est pas fulgurante, mais ses
accélérations s'avèrent convaincantes. Son allonge est limitée.
Au final, ce monocylindre délivre une puissance de 11 ch. (8,1 kW) à 9 000 tr/min, pour une valeur de couple
maxi de 1,0 daNm à 5 500 tr/min.

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Partie cycle
Ce qui est marquant avec ces nouveaux scooters 3 roues, c'est leur compacité. Leur partie avant est à peine plus
large que celle des GT par exemple et leur longueur comme leur empattement sont plus contenus que ceux des
scooters moyens du marché. Pour des trois-roues, leur poids (annoncé à 152 kg tous pleins faits) est étonnement
léger. Ils comptent par exemple 20 kg de moins que les Yamaha X-Max 125 / MBK Evolis 125 2014 (pesés à 176
kg sur la balance Scooter-Station). Avec une répartition de leurs masses identique à l'avant comme à l'arrière, ils font
preuve d'un bon équilibre.

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A l'avant, le train inclinable à la technologie breveté Yamaha - dénommé LMW = Leaning Multi Wheel, pour
multi-essieux directeurs - s'appui sur un parallélogramme composé de deux pièces d'aluminium, reliant les deux
fourches hydrauliques à la colonne de direction. Ces fourches sont assez singulières : De type Cantilever, elles se
caractérisent par la présence de deux tubes de 33 mm de diamètre chacune. Le tube arrière prend la fonction
d'amortisseur, le tube avant fait office de guide. Guidon en main, ce train brille pour sa stabilité comme son aisance à
s'incliner, conférant de l'agilité. Ce système simple et accessible serait également étudié pour assurer une
maintenance facile. A l'arrière, les deux amortisseurs affichent une bonne capacité d'absorption. Ils contribuent au
confort général, comme à la tenue de route. A vive allure, ils nous sont toutefois apparus trop souples.
Sur les roues en aluminium de 14 pouces à l'avant sont montés des pneumatiques peu larges. On trouve une roue
de 12 pouces à l'arrière. Le système de freinage est assuré par trois disques de frein, des 220 mm à l'avant et un

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Yamaha Tricity 125/MBK Tryptik 125 UBS 2014
élément plus large à l'arrière de 230 mm. Le freinage couplé (système UBS) se met en action lorsque le levier de
frein arrière (à gauche) est sollicité. Très bien paramétré, la répartition qu'il propose entre avant et arrière assure un
freinage efficace et rassurant.

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Fabrication - équipements
Sortis de l'usine thaïlandaise du groupe Yamaha/MBK, les Tricity et Tryptik exposent un design dynamique et une
fabrication agréable. L'instrumentation sur fond de compteur LCD est originale et bien agencée. Elle fait la part belle
à un compteur kilométrique central. A gauche on trouve une horloge et l'indicateur de niveau du réservoir d'essence. A
droite, on note la présence d'un indicateur de température extérieure, de deux trips partiels et des indicateurs de
maintenance concernant l'huile ou la courroie.

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Au centre du tablier est installée une serrure sécurisée, surmontant un crochet d'arrimage des sacs qui s'installeront
sur le plancher plat des Tricity et Triptik 125. Un casque intégral ou un modulable, tel notre modèle Awax de test,
peuvent être rangés dans le coffre de 20 litres. Sur la selle à deux étages, le pilote adopte une position buste droit,
quand au passager, pour son confort il bénéficie de repose-pieds indépendants et de bonnes poignées de maintien.
Ces nouveaux 3 roues sont équipés de feux de position, d'un feu arrière et d'un feu d'allumage de plaque à Leds
. Ils possèdent une béquille latérale et une béquille centrale, mais point de système de blocage du train avant pour les
maintenir à l'horizontal à l'arrêt.

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Post-scriptum :Mehdi Bermani-Tezkratt - Photos DR

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