Yvan Pommaux : Avant la télé
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Analyse littéraire et didactisation Yvan Pommaux : Avant la télé Séminaire « Littérature de jeunesse et didactisation » Patrick Geffard / Gérald Schlemminger Semestre d’été 2006 Atelier 2 Promotion Mermet : Nathalie Cambon Esther Mack Promotion Monnet : Myriam Denzel Anna Kremer Karlsruhe, juin 2006
Table des matières 1 Introduction ..........................................................................3 2 Apports théoriques ...............................................................3 3 Analyse littéraire d’un album de jeunesse............................4 3.1 Court résumé de l’album Avant la télé.................................4 3.2 Séquençage du texte et des illustrations ...............................4 3.3 Métalangue ...........................................................................6 4 Conclusion............................................................................8 5 Didactisation.........................................................................9 6 Bibliographie ........................................................................19 2
1 Introduction Le livre Avant la télé d’Yvan Pommaux a été publié en 2002 par les éditions de L’école des loisirs, Paris. Il s’agit d’un album d’assez grande taille (32,0 cm x 24,5 cm), relié, destiné aux enfants de huit à douze ans, composé d’un mélange de textes, d’illustrations et de bandes dessinées. Yvan Pommaux, né le 13 septembre 1946 à Vichy, est un auteur français de littérature de jeunesse et de bandes dessinées. Influencé par Maurice Sendak et les films noirs américains, il décide de devenir auteur-illustrateur indépendant. En 1972, il s’installe en Touraine avec sa femme Nicole et ses deux filles. Son premier album, L’Aventure, sort en 1976. Yvan Pom- maux n’illustre pas seulement les ouvrages dont il est l’auteur, il travaille également avec Marie-Aude Murail, Anne-Marie Chapouton ou Georges Perec. Pour ce dernier, il a illustré ses souvenirs d’enfance dans un livre intitulé Je me souviens. Ce sont surtout ses albums, comme Avant la télé, utilisant en partie les codes de la bande dessinée, montrant un séquen- çage inhabituel de textes d’un style très clair, accompagnés d’images de couleurs subtiles, qui connaissent un grand succès parmi ses jeunes lecteurs. En mai 2003, la bourse Goncourt jeunesse a été attribuée à l’album Avant la télé. 2 Apports théoriques Avant d’exposer notre analyse de l’album Avant la télé, nous avons cherché de la littéra- ture secondaire sur ce livre d’Yvan Pommaux. Nous avons consulté toutes les bibliographies allemandes, françaises et internationales en découvrant qu’il n’existe pas de littérature se- condaire quant à l’album Avant la télé. Nous avons poursuivi notre recherche bibliographique sur les sites Internet allemands et français, dans des bibliothèques officielles et privées, mais elle n’a donné aucun résultat. Dans notre analyse littéraire, nous nous pencherons sur la composition du texte et des ima- ges dans l’album en nous référant aux recherches de Christel Duchemann (2001). L’aspect important de la métalangue dans Avant la télé sera discuté en incluant les travaux de Hans- Adolf Halbey (1997) qui a analysé les corrélations entre les images, le lay-out et le texte dans les albums d’enfance et de jeunesse. 3
3 Analyse littéraire d’un album de jeunesse 3.1 Court résumé de l’album Avant la télé En 1953, le personnage principal, Alain Moret, a huit ans, et vit dans une petite ville française d’après-guerre. La vie quotidienne et culturelle d’Alain est présentée selon divers aspects : le lecteur accompagne Alain à l’école, dans la rue, dans sa famille et avec ses amis. L’auteur-illustrateur met en évidence la différence entre la vie d’un enfant fran- çais pendant l’après-guerre et la vie de ce dernier aujourd’hui. Comme c’est un narrateur – témoin racontant l’histoire – le lecteur prend connaissance de beaucoup de détails de la vie de cette époque, par exemple la façon de s’habiller, les jouets d’enfants, les véhicules an- ciens ou le contexte social. L’auteur commence par une double page montrant des images cruelles caractérisant la Seconde Guerre mondiale et il poursuit son récit de la vie d’après-guerre en mettant le point focal sur Alain, né en 1946, comme Yvan Pommaux lui-même. À travers beaucoup de promenades, Alain, enfant épargné par la guerre, découvre son environnement de ma- nière naturelle et innocente. Le lecteur est guidé par Alain en observant les changements qui ont lieu pendant cette période mouvante. À la fin de ses expériences vécues, Alain ré- fléchit à ce qu’il va devenir un jour. Yvan Pommaux conclut le livre en présentant une image de la vie d’enfant d’aujourd’hui : Alain est maintenant grand-père et contemple les enfants jouant devant lui. 3.2 Séquençage du texte et des illustrations Le mélange entre texte, illustrations et autres signes graphiques (flèches, phylactè- res, logos publicitaires), frappe dès le premier abord. La similitude avec les œuvres de Maurice Sendak, Cuisine de nuit par exemple, est évidente : comme ce dernier, Yves Pommaux utilise un style réaliste, réalisant son ouvrage d’une manière soigneuse et pré- cise, illustrant avec nombre de détails, à l’aide de techniques propres à la bande dessinée ou au cinéma. 4
L’auteur encadre l’histoire en montrant la façon dont les enfants sont habillés et prénommés. Page 9, nous voyons un rang d’enfants habillés des vêtements caractéristiques de l’après-guerre : les filles en jupe ou en robe, les garçons toujours en culottes courtes. Les noms des enfants de l’époque résonnent étrangement pour les enfants d’aujourd’hui. Ces derniers portent des pulls décorés par des slogans américains, leurs skate-boards sous le bras (p. 44). Énumérant des prénoms d’aujourd’hui, l’auteur arrive à capter l’attention des enfants-lecteurs. « Les années ont passé. Par dizaines. Alain Moret, aujourd’hui grand-père, est assis sur un banc, dans un jardin public. » (p. 44) Le fait que le protagoniste, Alain Moret, soit un grand-père toujours vivant, rend les lec- teurs-enfants capables de mieux s’identifier avec les enfants de l’époque : autrefois, Alain Moret était un petit garçon. Les pages 20 à 26 exposent la vie scolaire d’Alain et de ses copains à l’époque de l’après-guerre. En haut de la page 20, une ligne noire marque l’entrée à l’école. Autour d’une illustration qui montre, par la vue à vol d’oiseau, une scène d’avant la classe, des phrases d’explication, écrites au passé, introduisent le lecteur aux coutumes de l’école d’autrefois. Sur la page suivante, nous avons une vue d’ensemble d’une salle de classe ty- pique. Pour mettre en évidence les détails comme les outils d’écriture, l’auteur les a dessi- nés dans un style réaliste et de grande taille. Pour souligner la vivacité de la scène en classe, Yves Pommaux utilise également des bulles ou des cadres (p. 21-26), selon un pro- cédé répandu dans le discours direct de la bande dessinée. Les cadres dans la bande dessi- née peuvent être variés et modelés, ils ne sont pas statiques. Lorsqu’il s’agit de créer du suspens, l’auteur, toujours à la manière des bandes dessinées, place stratégiquement un ex- trait d’une scène précédente dans le coin en haut à gauche, (p. 26) ce qui permet au lecteur de suivre la progression de la trame narrative. Cette technique qui consiste à illustrer une scène de façon progressive, nous la retrouvons dans le cinéma par lequel Yvan Pommaux est fortement inspiré (voir Christel DUCHEMANN 2001). 5
« Champ, contrechamp, travelling, gros-plan, l’illustrateur met en scène les personnages dans le décor à la façon des réalisateurs comme Howard Hawks ou Otto Preminger. » (Christel DUCHEMANN 2001) En particulier, sur les pages doubles 32-33 et 36-37, se trouvent des illustrations qu’on croirait sorties d’un film américain. Ces techniques issues du cinéma, associées aux moyens d’expression qu’offre la bande dessinée, marquent le style très particulier d’Yvan Pommaux en construisant une mise en scène complexe et variée. Ainsi, l’auteur-illustrateur arrive à rendre l’histoire la plus réaliste possible et à faire participer le lecteur en proposant différentes lectures possibles. 3.3 Métalangue « Méta », issu du grec, est un préfixe qui peut avoir différentes significations : « sur », « entre », « dans », « après » (voir DUDENREDAKTION : Dr. Günther DROS- DOWSKI, Prof. Dr. Paul GREBE, Dr. Rudolf KÖSTER, Dr. Wolfgang MÜLLER 1974 : 459). Le préfixe n’a de sens qu’avec un mot signifiant. « Métalangue » se définit par la langue placée au-dessus de la langue écrite. Selon Hans Adolf Halbey, deux systèmes sé- miologiques constituent la langue : d’abord, la langue est un système linguistique qui existe par les symboles, les lettres. Selon Halbey, ce système linguistique est « la première langue ». En outre, il existe, à un niveau supérieur, la métalangue, la deuxième langue qui soutient la première langue (voir Hans Adolf HALBEY 1997 : 89). Il est d’une grande im- portance de distinguer les différents domaines d’usage de la métalangue : celle-ci peut être utilisée consciemment dans le cas où l’auteur a besoin d’elle comme dans la publicité. Là, elle est établie d’une manière manipulatrice, car elle doit influencer le lecteur-récepteur (voir Hans Adolf HALBEY 1997 : 88). La métalangue peut également être importante dans le domaine de l’art, en étant utilisée consciemment ou inconsciemment. Tout texte, toute image, est constitué de multiples niveaux d’information et peut être compris selon ces différents degrés (voir Hans Adolf HALBEY 1997 : 88). Dans ce processus de transfert d’information, l’auteur et le lecteur sont concernés. Chaque album peut être lu d’une ma- nière différente selon la personnalité du lecteur. La réception d’un contenu peut donc être définie comme la communication entre l’auteur et le récepteur. C’est la métalangue d’un album qui joue un rôle primordial dans le processus de communication entre les acteurs 6
(voir Hans Adolf HALBEY 1997 : 89). Un aspect important est l’interdépendance entre l’image et le texte dans l’album. L’auteur, en tant qu’illustrateur de l’album, transmet son message en utilisant des images correspondantes (voir Hans Adolf HALBEY 1997 : 78). Dans notre cas, Yvan Pommaux est plus un illustrateur qu’un auteur : dans Avant la télé, les illustrations (les couleurs sont choisies par sa femme Nicole Pommaux) sont por- teuses du contenu et elles n’accompagnent pas simplement l’histoire. L’auteur utilise un style d’illustration qui lui est propre, tout en ne négligeant pas le texte : « il en fait un élé- ment graphique tout entier » (Christel DUCHEMANN 2001). Le résultat est un style nou- veau, un mélange entre les caractéristiques d’un album et celles propres à la bande dessi- née. Dans ses réflexions sur la métalangue dans l’album pour enfants, Hans-Adolf Hal- bey expose sa théorie de la communication et de la transmission de l’information. Il ana- lyse le mode de transmission de l’information et comment elle accède au lecteur-récepteur qu’est l’enfant. Pour que le contenu d’un album soit transmis, le médiateur, qui peut être l’auteur, mais aussi la personne lisant ou présentant l’album d’une certaine manière, trans- met l’information à l’enfant en faisant usage de la métalangue de l’album : la langue écrite est « traduite » et passe par les informations méta, c’est-à-dire par les illustrations, le for- mat de l’album ou bien par le découpage des pages (voir Hans Adolf HALBEY 1997 : 75). Concernant le coloriage, il emploie des couleurs expressives, s’adaptant à l’ambiance des scènes. Au début d’Avant la télé, l’illustrateur-auteur travaille avec des couleurs et des décors sombres : il dessine les fragments de la guerre en noir, gris et brun pour en exprimer la cruauté (p. 6, 7). Sur les pages suivantes, Yvan Pommaux utilise un décor plus clair, en couleurs jaune, orange, vert, marron ou rouge. Ainsi, il parvient à sou- ligner le changement des temps, la fin de la Seconde Guerre mondiale et le début de l’époque de l’après-guerre, tout en mettant en évidence la vivacité des scènes et des dialo- gues (p. 8-44). Au moment où il s’agit de rappeler les conséquences de la guerre sur les hommes en expliquant la blessure persistante (la « gueule cassée ») de Monsieur Jean, Pommaux dessine le décor en brun foncé (p. 13). 7
La métalangue joue donc un rôle important dans l’album Avant la télé en soutenant la transmission du contenu : elle se fait percevoir par les dessins et le décor en variant se- lon l’ambiance et l’action des différentes scènes. 4 Conclusion Dans l’album classique comme dans le cinéma, l’image a une place privilégiée par rapport au texte. La bande dessinée, par contre, est composée d’une autre manière : elle ne donne pas à lire l’histoire de façon linéaire. Pommaux choisit le mélange entre différentes techniques narratives, issues de l’album classique, du cinéma et de la bande dessinée. Par la variation des styles d’écriture et de dessin, par le découpage particulier des pages et par le grand format propre à l’album pour enfants, Yvan Pommaux réussit à faire percevoir aux jeunes lecteurs la vie d’Alain, un garçon français qui grandit pendant l’époque de l’après-guerre. L’illustrateur-auteur utilise consciemment les différents niveaux de la lan- gue, langue écrite et métalangue, afin de rendre son récit crédible et réaliste tout en partant des jeunes lecteurs d’aujourd’hui. Toutefois, il ne sous-estime pas les récepteurs : il donne plusieurs pistes de lectures et d’observation, qui ne sont pas toujours accessibles au pre- mier abord, pour animer l’histoire et pour rendre le lecteur actif dans le processus de lec- ture : Ses images peuvent être regardées en « gros-plan », en vue « macro », mais elles comportent également des détails qui offrent d’autres pistes de lectures, soulignant, par exemple, le matériel scolaire de l’après-guerre (p. 21-26) et montrant ainsi un monde « micro ». Les enfants d’aujourd’hui revivent l’époque d’après-guerre en accompagnant Alain Moret et ses copains. Ils « entrent » par exemple dans son appartement : les illustra- tions montrent la répartition des pièces dans un intérieur ancien (les meubles, les outils de la vie quotidienne). Puis, dans une observation plus approfondie, les lecteurs sont touchés par l’habitude de Monsieur Dutour qui découpe « soigneusement des pages de journaux » (p. 10) pour fabriquer du papier toilette. Cette anecdote est un exemple illustrant la capa- cité de l’auteur à susciter l’intérêt du lecteur par l’humour. La vie quotidienne en France de l’après-guerre est illustrée par beaucoup de détails. À la page 16, l’observateur découvre des éléments typiquement français : L’affiche de « La 8
vache sérieuse » dans la crémerie fait allusion à la marque « La vache qui rit », très répan- due en France (p. 16). Juste à côté de la crémerie, le vendeur de journaux montre au lecteur « La libération », un journal au titre presque identique à celui d’un quotidien actuel. L’œuvre d’Yvan Pommaux sait s’adresser aux lecteurs de tout âge en offrant diffé- rentes possibilités de revivre l’histoire d’après-guerre. 5 Didactisation Nous proposons d’utiliser cet album en collège en deuxième année d’apprentissage du français. Les actes pédagogiques choisis se répartissent en deux parties. D’une part, les exercices concernent le travail écrit et le vocabulaire et, d’autre part, l’expression orale. D’abord, quelques apports de vocabulaires sont certainement nécessaires. Surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet comme la période après la Deuxième Guerre mondiale, durant laquelle les gens vivaient d’une toute autre manière que celle connue par les enfants d’aujourd’hui et où il existait beaucoup d’objets maintenant inconnus. 9
Vocabulaire La fiche N°1, concernant le début du livre, consiste à travailler le vocabulaire de ces pages. Fiche 1 : Vocabulaire: (p. 8 – 11) Fais une phrase avec chaque mot ! - une culotte courte (p. 9) - une jupe (p. 9) - un ordinateur (p. 9) - un réfrigérateur (p. 9) - un faubourg (p. 9) - un propriétaire (p. 10) - soigneusement (p. 10) - le palier (p. 10) - le martinet (p. 10) - le fourneau (p. 11) - le charbon (p. 11) 10
La vie d’Alain comparée à la vie d’aujourd’hui Afin de comparer les deux modes de vie, 1953 d’une part et 2006 d’autre part, les élèves réalisent un tableau pour montrer les différences entre ces deux époques. Ils travaillent en groupe et remplissent le tableau après la lecture d’un passage, dès qu’ils aperçoivent une différence. Chaque groupe traite un sujet différent. - Les différences vestimentaires - Les différences dans le logement - Les différences de jouets - Les différences scolaires À la fin de la lecture, chaque groupe rédige ses observations sur une grande feuille (A2) qui sera affichée dans la salle de classe. Fiche 2 : La vie d’Alain comparée à la vie d’aujourd’hui 1953 2006 En 1953 les gens n’avaient pas Aujourd’hui chaque famille a une télévision de télévision... 11
Vocabulaire (texte lacunaire) Le texte est à remplir par les élèves. Ils utilisent l’album pour trouver les bonnes réponses. Fiche 3 : Texte à trous Introduisez les mots ci-dessous dans le bon ordre ! huit heures et demie – culotte courte – l’école des filles – la poste - demoiselle du téléphone – l’atelier d’ébéniste – blouse – salle de bains – bus – cuisine – cinéma – bouillottes – l’école des garçons Une journée dans la vie d’Alain : Le matin, Alain se lève et met sa _______________________, même en hiver. Pour faire sa toilette il doit aller dans la _________________, car il n’y a pas de __________________. Après le petit-déjeuner, les enfants vont à l’école, qui est à un kilomètre, mais il n’y a pas de_____________________. Alain va à l’école avec ses amis Serge et Michèle ; mais ils doivent se séparer, parce que Michèle va à _______________ et Alain et Serge vont à ____________________________. À l’école, tous les enfants portent une__________________. À la récréation, les enfants jouent à (regardez à la page 25 et notez les jeux) ___________________________________________________ __________________________________________________. Pendant qu’Alain est à l’école, ses parents travaillent : son père travaille à____________________________________ et sa mère est________________________________________. Parfois, Alain et son père vont au ________________________ et ensuite, ils attendent la mère d’Alain devant la____________________________. Avant de se coucher, le père d’Alain remplit d’eau chaude les _________________ et ils vont se coucher vers __________________________. 12
Alain va faire les « commissions » Pour travailler la quatrième fiche, les élèvent se servent de l’album. Ils répondent aux questions à l’aide du texte et des images. Fiche 4 : Alain va faire les « commissions » A) Les commissions - Les courses - Les achats En 1953, les supermarchés n’existaient pas encore. Les gens devaient acheter les choses dans des magasins différents. Dans la rue d’Alain, il y en avait beaucoup. Regarde à la page 14, Alain nomme tous les magasins qui se trouvent dans sa rue. Note-les ici : ___________________________________________________________ ___________________________________________________________ ___________________________________________________________ B) Alain fait « les commissions » en 1953 Qu’est-ce qu’on peut acheter dans les magasins ? Relie le produit au magasin qui correspond ! Une épicerie du lait Une boucherie des petits gâteaux Une charcuterie des roses Une boulangerie une baguette Une pâtisserie une côtelette Une crémerie des boîtes de conserves Une pharmacie du savon Une droguerie de l’aspirine Un fleuriste un saucisson 13
Jeu de rôle « les achats » Possibilité A La rue d’Alain est « reconstruite » dans la salle de classe. Il y a neuf magasins. Les élèves sont séparés en deux groupes, les « vendeurs » et les « clients ». Chaque vendeur reçoit sur une liste des prix d’articles. Les clients ont une liste des achats. Les élèves « se promènent » dans la salle de classe, « font leurs courses » et dialoguent. Exemple : Client : « Bonjour Monsieur / Madame. Je voudrais avoir … .» « Ça coûte combien ? » Vendeur : « Ça fait …Francs. » Client : « Et le / la [un produit…], ça fait combien ? / Je voudrais aussi », etc. Fiche 5.A Les élèves notent sur la fiche le prix Fiche 5.A « vendeur » : que le vendeur leur indique. La liste des prix Fiche 5.A « client » : Produit Prix La liste d’achats Achat Prix - 1 litre du lait 25 Francs - une baguette - une baguette 45 Francs - 3 saucissons - un kilo de viande 500 Francs - un petit gâteau - 1 boîte de haricots - 2 litres de lait en conserve 120 Francs - deux paquets - un paquet d’aspirine 250 Francs d’aspirine - un petit gâteau 35 Francs -… - un savon 80 Francs -… 14
Possibilité B La classe est partagée en groupes de trois à quatre élèves. Chaque groupe repré- sente un magasin et reçoit deux fiches de travail : • Fiche a : contient un dialogue « découpé en morceaux », que les élèves remettent en ordre. • Fiche b : contient tous les produits que vendent les différents magasins. Les élèves reconnaissent les produits qui correspondent aux magasins et les achètent. Ensuite, le mini dialogue est présenté en classe. Fiche 5 B : « les courses » « Cela coûte » « Merci » « Ça coûte combien ? » « Bonjour Monsieur ! » « Je voudrais…» « Et le …, ça fait combien ? » « Bonjour Madame ! » « Et avec ceci… ? » « Au revoir. » 15
Fiche 5 B : « Les produits » • 1 litre de lait • une baguette • un kilo de viande • 1 boîte de haricots en conserve • deux paquets d’aspirine • 2 litres de lait • un savon • 3 saucissons • un petit gâteau • un paquet d’aspirine • un petit gâteau • • 16
Une journée à l’école d’Alain en 1953 Par la fiche 6, les élèves décrivent une journée d’école d’Alain. Ils lisent le texte et complètent les lignes vides du tableau. Fiche 6 : Une journée à l’école d’Alain aujourd’hui 1953 Souvent, les élèves vont à l’école en bus. Les élèves jouent dans la cour de récréation. Les élèves s’habillent comme il leur plaît. 17
Fiche 6 : Une journée à l’école d’Alain (suite et fin) aujourd’hui 1953 Il y a 20 à 30 élèves dans une classe. Les élèves écrivent avec un stylo. Les garçons et les filles vont à l’école ensemble. 18
6 Bibliographie Bildungsplan,Online: http://www.bildungstaerktmenchen.de/service/downloads/Leitgedanken/Realschul e/Realschule_Moderne_Fremdsprachen_Leitgedanken.pdf, Stand 24.04.06 Drodowski, Dr. Günther und Grebe, Prof. Dr. Paul und Köster, Dr. Rudolf und Müller, Dr. Wolfgang (1974) : DUDEN Band 5 Fremdwörterbuch, 3., völlig neu bearbeitete und erweiterte Auflage. Mannheim : Bibliographisches Institut AG. Duchemann, Christel (2001) : Yvan Pommaux et les contes revisités. Online : http://jeunet.univ-lille3.fr/auteurs/pommaux01/analyse.htm. Halbey, Hans Adolf (1997) : Bilderbuch: Literatur. Weinheim : Beltz Athenäum Verlag. Pommaux, Yvan (2002) : Avant la télé. Paris : éditions L´école des loisirs. 19
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