2014 R APPORT ANNUEL - AFTI
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Le mot du Président Sommaire B ien qu’encore incertaine et porteuse de risques, la situation macroéconomique qui prévaut à l’issue de l’exercice 2014 autorise un optimisme prudent. En premier lieu, la Commission européenne a révisé à la hausse les 1 Le mot du Président perspectives de croissance dans l’Union pour 2015 ; pour sa part, le Conseil a approuvé le lancement du plan d’investissements de 315 milliards d’euros pour la période 2015-2017. 2 Missions et organisation Par ailleurs, la croissance devrait se poursuivre cette année aux États-Unis. Cela étant, les autres régions du monde, dont la Chine, devraient 4 Conseil d’administration continuer à connaître un ralentissement de l’activité. Six années ont passé depuis le déclenchement de la crise qui a 5 Bureau et permanents de l’AFTI remis en question tous les modèles économiques. Cette crise a également façonné le nouvel environnement de l’industrie finan- cière. En effet, la plus grande partie de l’arsenal juridique européen 6 Événements 2014 a été consacrée depuis 2008 à l’adoption de mesures d’adaptation à ce monde nouveau. Les objectifs poursuivis par les législateurs étaient triples : • mieux protéger l’investisseur final, 8 Chiffres-clés et mesure de l’activité • veiller a une plus grande transparence des marchés, • rechercher une harmonisation progressive des pratiques. 10 Gestion d’actifs Dans ce contexte, l’année 2014 a enregistré un niveau encore très élevé d’initiatives intéressant le post-marché. 16 Règlement/livraison et compensation Plusieurs textes majeurs touchant la gestion d’actifs et le règle- ment/livraison ont ainsi été publiés, comme la directive MIF II/MIFIR et les rapports sur le redressement et la résolution des infrastruc- 32 Services aux émetteurs tures de marchés, adoptés tels la directive UCITS V et le règlement CSD, ou encore entrés en vigueur à l’image de la directive AIFM. 38 Activités transversales Il faut également signaler comme faits marquants l’harmonisation à T+2 du cycle de règlement/livraison des titres en Europe, prévue par le règlement CSD, et réalisée par anticipation pendant le week- 52 Membres de l’association end du 4 et 5 octobre 2014 à l’initiative de la Place de Paris. Il s’agit d’un cas exemplaire qui a vu l’Europe migrer d’un seul mouvement. 53 Art et finance L’harmonisation européenne des standards sur les OST est un projet qui s’inscrit dans la durée. Trois étapes le jalonnent. La première a été franchie le 18 novembre 2013 avec l’automatisation des an- nonces d’opérations, la seconde intervient le 28 mars 2015 et elle concerne les opérations obligatoires. La dernière, assez lointaine, T2S oblige, se situera le 12 septembre 2016 et concernera les opé- rations électives. La plus importante migration 2014 pour le post-marché a concerné AIFMD. Il s’agit en effet d’un texte d’une grande portée et qui se traduit par des aménagements très sensibles en Europe, sans doute moins en France compte tenu de notre niveau déjà très élevé d’exigence en matière réglementaire. Rapport annuel 2014
2 0 1 5 ans de l’ Voulue par le législateur pour répondre au besoin de réglemen- tation de certains produits financiers, cette réforme fixe enfin les missions et responsabilités du dépositaire et nous a conduits à travailler en étroite concertation avec plusieurs associations de gestionnaires. Des textes en ont découlé et un groupe de travail lui a été consacré. Le domaine fiscal a été très présent l’année dernière avec la mise en œuvre de FATCA et l’obligation d’identification par les teneurs de compte des nouveaux comptes ouverts à des non-résidents américains, avec le reporting complémentaire à fournir à l’OCDE, avec enfin la signature d’accords bilatéraux entre 49 pays pour l’échange automatique de données fiscales. Sur un plan général, la crise a introduit une nouvelle obligation pérenne qui consiste à transmettre aux régulateurs de plus en plus de données de marchés pour permettre une évaluation précise de la situation. Quasiment chaque texte a désormais sa composante Market Data. Au-delà du besoin légitime en la ma- tière, il faut signaler le coût de cette obligation pour l’industrie. Marcel RONCIN, Président de l’AFTI Le règlement EMIR, entré en vigueur le 16 août 2012, a fait l’objet en 2014 de trois textes complémentaires (règlements délégués, Première initiative d’envergure en 2015, l’annonce par la Com- décisions d’équivalence, normes techniques). mission européenne de la création d’une Union pour les Marchés de Capitaux à l’horizon 2019 devrait être le principal chantier L’adoption par le Conseil de l’Union européenne le 23 juillet 2014 de son mandat. du règlement sur les dépositaires centraux de titres (CSDR) tra- Après une législature entièrement consacrée à la régulation en duit par ailleurs la volonté d’accroître la sécurité et la résilience réponse à la crise, la nouvelle Commission donne clairement la de l’ensemble du système. Plusieurs orientations en découlent : priorité à la croissance, en décidant de lever les obstacles au fi- discipline de règlement et règles communes aux CSD, déma- nancement des entreprises européennes et notamment les PME. térialisation des titres, harmonisation des délais de règlement/ Dans ce contexte, la Commission européenne a publié le livraison en Europe. 18 février un Livre vert dont certains des trente domaines vi- sés concernent le post-marché tels la titrisation, le collatéral, le La Commission européenne avait proposé à l’automne 2011 la ré- droit des titres, le droit de la faillite, l’harmonisation fiscale… Les vision de la directive MIF pour améliorer l’efficience des marchés acteurs concernés par ce document ont jusqu’au 13 mai pour financiers par une meilleure résilience, une plus grande transpa- répondre. rence et une protection renforcée des investisseurs. L’importance du sujet nous a conduits à créer deux sous-groupes de travail en L’AFTI s’est naturellement inscrite dans cette mouvance et y a charge respectivement de la protection des avoirs clients et du consacré d’importants moyens. reporting des transactions. Comme chaque année, nos groupes de travail et observatoires se sont efforcés de publier l’exégèse de leurs travaux destinés à Ces trois textes (EMIR, CSDR, MIFID) constituent un ensemble leurs métiers, dans et hors le post-marché. commun à l’échelle de l’Europe destiné à couvrir les infrastruc- Je voudrais signaler à cet égard notre volonté de diffuser de tures de marché à caractère systémique. plus en plus largement ces documents, dont nous adaptons la rédaction pour les rendre lisibles par la presse et la clientèle, via L’année 2015 sera dominée par la mise en œuvre de Target 2 notre site internet qui rendra désormais cette diffusion publique. Securities, dont la première vague interviendra le 22 juin. Réforme centrale dans la construction du système financier eu- Il est permis d’espérer que le renouvellement des institutions ropéen, Target 2 Securities rationalisera le règlement/livraison en européennes intervenu à l’issue d’une législature marquée par Europe, lequel disposera d’une plateforme commune en euros. la crise financière coïncide avec l’ouverture d’un nouveau cycle. Des bouleversements sont à prévoir pour l’industrie du post-mar- Les travaux en cours devront toutefois être achevés, une mise en ché, qui peut en attendre une réduction des coûts de règlement/ cohérence devra être engagée, après quoi le rythme de diffusion livraison et une meilleure couverture de certains risques. des textes nouveaux devrait se réduire. Rapport annuel 2014 1
Les missions L’organisation L ’Association Française des Profession- nels des Titres (AFTI), constituée en 1990, a pour objet principal de rassembler Le Conseil d’administration L’association est administrée par un Conseil constitué de vingt-trois administrateurs au plus et de cinq censeurs au plus, lesquels sont représentés par un représentant les professionnels des établissements du permanent. Sur proposition du Président, le Bureau soumet au Conseil la candi- secteur bancaire et financier concernés par dature des nouveaux administrateurs et censeurs. les activités sur instruments financiers. Le Bureau du Conseil L’AFTI, Association professionnelle loi 1901, Le Président, les Vice-Présidents, le Trésorier, le Trésorier Adjoint et le Délégué a pour mission de promouvoir et de repré- Général constituent le Bureau. senter les métiers du post-marché sur la Le Bureau se réunit selon la même fréquence que le Conseil. Il élabore les orien- Place de Paris et au sein de l’Union euro- tations et propositions à soumettre au Conseil, et il détermine les modalités et péenne. moyens de la mise en œuvre des décisions du Conseil. Il valide l’ordre du jour fixé par le Président. C’est dans cet esprit que les professionnels des activités de post-marché ont choisi de Éric de GAY s’unir en une organisation professionnelle Alain POCHET de NEXON ouverte aux établissements de crédit, aux Éric DÉROBERT Vice-Président Vice-Président entreprises d’investissement ainsi qu’aux as- Vice-Président BNP PARIBAS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE sociations professionnelles les représentant, CACEIS SECURITIES SECURITIES aux entreprises de marché, aux chambres SERVICES SERVICES de compensation et aux dépositaires cen- Marcel traux, ainsi qu’aux prestataires de services RONCIN d’investissement habilités par l’Autorité Président des Marchés Financiers dans les conditions fixées par le Livre III de son règlement gé- Pierre Olivier Dominique néral, indépendamment de leur statut et de COUSSERAN DE WIT leur taille, ainsi qu’aux personnalités ou aux Trésorier Trésorier Adjoint institutions françaises ou étrangères qui, par BANQUE CRÉDIT AGRICOLE leur connaissance des marchés, peuvent DE FRANCE TITRES Karima contribuer à l’objet ou au rayonnement de LACHGAR l’association. Délégué Général Les groupes de travail et observatoires Les groupes de travail et observatoires sont créés par le Conseil sur proposition du Président et placés sous la responsabilité de l’un de ses membres ou d’un expert mandaté par le Conseil. Les groupes de travail « Métier » sont supervisés par un membre du Bureau. Ils se répartissent en trois activités : règlement/livraison, gestion d’actifs, service aux émetteurs. À côté de ces groupes de travail métiers, des groupes de travail support et des observatoires transversaux ont été constitués pour assurer une présence effective et un suivi par l’AFTI d’un certain nombre d’activités entrant dans son objet social. 2 Rapport annuel 2014
2 0 1 5 ans de l’ Conseil d’administration Groupes de travail Sous-groupes Experts OST Market Data Management Administration de fonds MIG France Communication Conservation Observatoires Conformité Fiscalité Dépositaire International Émetteurs Juridique Flux et Stocks OPC Groupes AIFMD Formation transversaux C3P Groupe Liaison France FATCA / EAI MIF 2 / MIFIR Marché Actions OST Marché Taux T+2 Métiers : n Gestion d’actifs n Règlement/livraison - Compensation n Service aux émetteurs n Transversal Rapport annuel 2014 3
Conseil d’administration Censeurs CAISSE DES DÉPÔTS Administrateurs ET CONSIGNATIONS : Alexis SARBERG AFTI : AMAFI : Emmanuel de FOURNOUX OCBF : Marcel RONCIN, Président BANQUE PALATINE : Christine DURAND-BERTOLINO Catherine GRANDPIERRE-MANGIN CACEIS : BNP PARIBAS : Stanislas TEYSSIER d’ORFEUIL Éric DÉROBERT, Vice-Président BPCE : Alain GONNIN BNP PARIBAS CRÉDIT MUTUEL CIC TITRES : Jean-Philippe GRIMA Délégué Général SECURITIES SERVICES : EUROCLEAR FRANCE : Brigitte DAURELLE AFTI : Alain POCHET, Vice-Président EURONEXT PARIS : Marie-Claire PLAUD Karima LACHGAR, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE HSBC-FRANCE : Philippe CASTELANELLI SECURITIES SERVICES : LA BANQUE POSTALE : Jean-Marc HEITZ Participent également au Conseil, Éric de GAY de NEXON, Vice-Président LCH.CLEARNET SA : Christophe HEMON comme rapporteurs BANQUE DE FRANCE : LCL : Xavier BONNERU de leurs groupes de travail : Pierre Olivier COUSSERAN, Trésorier NATIXIS : Marc CATTELIN BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES : CRÉDIT AGRICOLE TITRES : PROCAPITAL : Willy VAN STAPPEN Julien CUMINET, Marc TIBI Dominique DE WIT, Trésorier Adjoint RBC INVESTOR SERVICES BANK FRANCE SA : Philippe LEGRAND CACEIS : Sylvie VERNET GRUOT SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES : Didier ROLLAND CACEIS INVESTOR SERVICES : ODDO : Christophe TADIÉ Carine ECHELARD SOCIÉTÉ GÉNÉRALE : Michèle BESSE 4 Rapport annuel 2014
2 0 1 5 ans de l’ Bureau Équipe Marcel RONCIN (AFTI) Président Éric DÉROBERT (CACEIS) Vice-Président permanente Alain POCHET Marcel RONCIN (BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES) Président Vice-Président Karima LACHGAR Éric de GAY de NEXON Délégué Général (SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES) Isabelle DECIRON Vice-Président Chargée d’activité Pierre Olivier COUSSERAN Maryvonne SELVA (BANQUE DE FRANCE) Trésorier Assistante de Direction Dominique DE WIT (CRÉDIT AGRICOLE TITRES) Trésorier Adjoint Karima LACHGAR (AFTI) Délégué Général Rapport annuel 2014 5
Événements 2014 FÉVRIER MARS JANVIER 12 Entrée en vigueur du reporting EMIR aux trade repositories 4 Décret portant création du PEA/PME 15 Accord politique Commission/Parlement sur la directive 13 Publication par l’OCDE du standard d’échanges 5 Petit-déjeuner LEI : démarrage opérationnel automatiques d’informations 26 et le règlement MIF à des fins fiscales Amphi : adoption du 27 paquet législatif MIF II. 25 Démarrage technique UCITS V : Premières lectures. Premiers bilans de la plateforme EGCPlus accord au trilogue 28 de LCH.Clearnet SA Décalage du Stream V 31 Création de l’observatoire de la Conformité 28 Validation du modèle d’architecture de la migration HDD/HDR au 28 mars 2015 et du Stream VI au 12 septembre 2016 31 de la convention 29 Présentation par l’université dépositaire / SDG Promulgation loi 2014-384 Lyon II des travaux de la Chaire universitaire consacrés dite « Loi Florange » à la gestion des fonds AVRIL MAI 2 Petit-déjeuner : Transposition des standards OST : Point d’étape 6 Petit-déjeuner Gestion du Collatéral : Enjeux et Solutions 9 Amphi : Gestion d’actifs « Nouveaux challenges à relever par l’industrie 13 Assemblée générale de l’AFTI française » JUIN 27 Petit-déjeuner CCP 9 et risque systémique 18 La Commission européenne Amphi : VOTACCESS : présente une proposition trois ans de mise en œuvre de révision de la directive 27 2007/36 sur le droit des T+2 : l’ensemble du dossier actionnaires préparatoire est disponible 15 sur le site internet de l’AFTI Adoption par le Parlement européen de plusieurs textes-clés (directive R&R, règlement sur le mécanisme de résolution MIF II et MIFIR, UCITS V- CSDR) 6 Rapport annuel 2014
JUILLET SEPTEMBRE 1er Première séance plénière du nouveau Parlement européen. Président : Martin Schulz 16 PETIT-DÉJEUNER : T+2 : comment la Place française s’est-elle préparée à la bascule du 6 octobre 2014 1er FATCA : début de l’obligation d’identification des nouveaux comptes 23 Séminaire AFTI/ AFG ouverts à des personnes physiques US 26 Validation par le Conseil d’administration de la Charte des Bonnes Pratiques professionnelles de la centralisation d’OPC 22 Entrée en application définitive de la directive AIFM 26 Validation par le Conseil d’administration des modèles de convention dépositaire à vocation générale, immobilier, épargne salariale Validation par le Conseil d’administration des guides de bonnes pratiques sur l’investissement immobilier et les SDG de portefeuille et de capital investissement 26 Validation par le Conseil d’administration de la plaquette de distribution des fonds 29 Ouverture des services tripartites cross-border OCTOBRE DÉCEMBRE NOVEMBRE 4-5 Bascule du règlement/livraison à T+2 en Europe 1 er Prise de fonction de la nouvelle Commission 3 Petit-déjeuner : zoom sur l’actualité juridique et fiscale 2014-2015 européenne. Président : 7 AMPHI : Le renouvellement des institutions européennes : Jean-Claude Juncker 4 Réception d’une délégation du Bureau des Affaires quels enjeux ? 13 AMPHI : Place de Paris et infrastructures de Financières de la province de l’ANHUI (Chine) 15 Publication des rapports du Comité de Bâle et de l’OICV sur le redressement des marchés : une nouvelle donne ? 10-11 Participation de l’AFTI à un séminaire infrastructures de marché et d’un document du FSB sur leur résolution 26 Matinales AFTI / Université de Nanterre : 1984 – 2014 : La dématérialisation des à Yaoundé sur la dématérialisation des titres dans 6 pays d’Afrique Centrale titres en France, 30 ans 29 ISSA Event : Industrie du post- marché : quels challenges après 16 Réunion des 10 pays membres de l’ETDF à Paris sous internationaux ? 28 Conseil de l’AFTI à Bruxelles présidence AFTI 29 Signature à Berlin d’accords bilatéraux entre 49 pays pour l’échange automatique de Parution de la première revue « Spécial Petit-déjeuner de l’AFTI » données fiscales sur le thème « T+2 : Comment la Place française s’est-elle préparée à la bascule du 6 octobre 2014 » Rapport annuel 2014 7
L’AFTI et le post-marché français en quelques chiffres Quasi 100 % des 262 L’AFTI pèse Quasi 100 % des 11 M établissements 90 à 95 % de comptes titres régulés par l’ACPR du post-marché de droit français, exerçant la TCC. valorisés à 8 350 Mds€. en France. 99 % des 11 447 fonds 80% des effectifs français confiés post-marché exerçant aux administrateurs en France, soit de fonds. 25 500 employés. 35 % des 55 000 fonds européens confiés aux administrateurs de fonds. Le post-marché français, leader en Europe 26 % des 55 600 Mds€ avec 25 à 30 % de la conservation en Europe. du marché. 22 % des 11 050 Mds€ de fonds européens confiés à des dépositaires. 3 acteurs majeurs 166 M d’opérations compensées comptant De grands leaders par LCH.Clearnet SA en 2014. dans le Top6 européen et le Top12 mondial. mondiaux 29 M de R/L traités par Euroclear France en 2014. du post-marché 2 infrastructures de Près d’une centaine d’institutions référence ouvertes basés en France. étrangères intervenant sur ces sur l’international. infrastructures. … dont 4 000 hors de l’Europe (12,5 %). Des métiers diversifiés pour 32 000 employés … dont 1 000 emplois au sein d’un écosystème des professions diversifiées : fournisseur de dont 16 000 en France… données financières, éditeurs informatiques, avocats spécialisés, consultants… 8 Rapport annuel 2014
2 0 1 5 ans de l’ 1350Mds€ de fonds 11447 français contrôlés Plus de15 M fonds en tant que de R/L traités suite administrés Dépositaire. aux opérations en France. de marché en 2014. 11 M Plus de 27 M de R/L traités de comptes titres actifs. Une industrie de pointe par les TCC/RTO en 2014. traitant et sécurisant environ 100 M d’opérations financières 10 M 2,5 M en France par an. d’ordres de S/R de comptes de fonds courants centralisés nominatifs. en 2014. 56 M d’opérations clients 550 TPI (dépouillements) pour les TCC/RTO 2 500 AG en 2014. traitées en 2014. en 2014. Nombre Heures Sujets Participants de réunions de réunion traités Gouvernance : réunions du Bureau, du conseil et des Comités 35 68 281 593 (comptes/gestion/juridique) Groupes de travail 174 493 2163 2099 Événements 12 30 962 50 Rapport annuel 2014 9
GESTION D’ACTIFS Amphi Effervescence réglementaire et législative dans la gestion d’actifs Nouveau challenge à relever pour l’industrie française 9 avril 2014 En partenariat avec la Fédération Bancaire Française, l’Association Française de la Gestion financière (AFG) et l’Association Française des Investisseurs Institutionnels (Af2i) 10 Rapport annuel 2014
2 0 1 5 ans de l’ L ’avalanche réglementaire n’a pas épar- gné l’industrie financière. La feuille de route de la Commission européenne est Si les textes déjà livrés ou à venir sont nombreux, le plus important pour l’indus- trie de la gestion d’actifs est sans doute L’AFTI a fait de la préparation d’AIFMD une priorité, en participant au Comité de Place ad hoc, en créant un groupe de tra- tout à fait édifiante à cet égard. AIFMD, directive sur les gestionnaires de vail transversal, en multipliant les contacts fonds alternatifs, publiée le 21 juillet 2011, auprès des divers régulateurs, ainsi que via Que les textes en question soient dédiés à et qui répond au besoin de régulation de son forum européen « ETDF ». la gestion d’actifs comme AIFMD, ou moins certains produits financiers, ainsi que d’en- directement, comme MIF, EMIR ou CSDR, cadrement de leurs pratiques. Entrée en vi- Par ailleurs, AIFMD nous a conduits à tra- ils exercent sur cette activité un impact non gueur le 22 juillet 2013, AIFMD a prévu une vailler avec plusieurs associations de ges- négligeable. période transitoire d’un an pour permettre tionnaires, tels l’AFIC, l’ASPIM, l’ASSFOR, aux sociétés de gestion de se pour rédiger le modèle de Des textes nés de la crise mettre en conformité avec ses Place de la convention dépo- exigences. AIFMD sitaire ainsi que le guide des Ces textes sont nés de la crise, et ils ont été apporte enfin bonnes pratiques SDG/Dépo- voulus par le plus haut niveau politique qui Texte essentiel, d’une ampleur soit : le G20, avec pour objectifs principaux : considérable, AIFMD apporte au dépositaire sitaire. • la protection de l’investisseur final, enfin au dépositaire les pré- les précisions Enfin, autre produit d’AIFMD, • une surveillance accrue et une plus cisions attendues depuis une attendues. la charte d’exercice profes- grande transparence des marchés, trentaine d’années sur l’envi- sionnel de l’Expert Externe en • une harmonisation progressive des pra- ronnement dans lequel il doit Évaluation fixe les règles de tiques dans les États membres. travailler et notamment, ses missions et conduite professionnelles de l’EEE. ses responsabilités. Il est à noter l’obliga- Légiférer dans un environnement aussi tion qui est faite à tous les FIA de se doter D’autres textes sont sur l’établi : difficile que celui qui a prévalu pendant d’un dépositaire unique, ce qui est déjà le • le projet de directive UCITS V pour lequel les pires moments de la crise tenait de la cas en France, au contraire d’autres États un accord politique a été trouvé le 25 fé- gageure. Il fallait en effet concevoir des membres. vrier 2014, propose de traiter des fonc- mesures de protection des marchés et des tions de dépositaire pour les OPCVM investisseurs, tout en fixant les lignes di- Préparation et accompagnement • un projet de règlement sur les fonds du rectrices du futur de ces métiers. L’avenir à AIFMD marché monétaire va imposer le respect dira si les solutions qui ont été arrêtées sont de règles prudentielles sur un marché bien en adéquation avec le problème posé. En 2013, deux conférences ont été orga- vulnérable et porteur d’un risque de nisées, l’une à Londres, et l’autre à Paris, contagion À cet égard, l’inquiétude est de mise au pour démontrer que les dépositaires fran- • enfin, la Commission européenne a regard de ce déferlement de réglementa- çais étaient, selon l’expression de l’époque : adopté un paquet de mesures visant à tions, non sur leur bien-fondé, car il fallait « dans les starting-blocks ». Ces derniers favoriser le financement à long terme apporter des réponses fortes au dérègle- ont en effet une longue expérience d’un pour faciliter le retour de la croissance ment de la finance, mais sur le risque de environnement régulé et sécurisé, comme via des FEILT. superposition de textes différents dans un l’est la Place de Paris depuis longtemps, et même domaine d’activité avec les consé- leur régime de responsabilité est plus strict quences que l’on devine pour l’industrie, que celui introduit par AIFMD. chargée de travailler dans un ensemble pas toujours très cohérent. Rapport annuel 2014 11
Gestion d’actifs Groupe de travail Administration de fonds E n 2014, pour la troisième année consé- cutive, la directive AIFM a fortement mobilisé le groupe. Le swing pricing L’autre sujet important du groupe a été la mise en place en France de techniques de AIFMD swing pricing, en collaboration avec l’AFG qui a de son côté écrit une charte sur le Animatrice Le groupe a finalisé et assuré la promotion sujet. Un catalogue technique a été réalisé. Carine ECHELARD CACEIS INVESTOR SERVICES de la charte de l’Expert Externe en Evalua- Reste à en faire la promotion. tion, en relation avec les autres associations Membres professionnelles. De plus, les administra- Le coût des données financières • BNP PARIBAS teurs de fonds ont proposé aux sociétés de SECURITIES SERVICES gestion des prestations autour du reporting Le groupe a également été très impliqué Patrick GARCIA, AIFMD au régulateur, prestations qui ont dans les travaux concernant l’évolution du Henri MOCKA, Véronique RAYNOUARD été assez largement souscrites : des travaux coût des données financières et leur redif- • CACEIS INVESTOR SERVICES d’analyse ont donc été menés sur toutes fusion vers les clients. Ce sujet est en effet Sophie BLANVILLAIN, les données à produire, dans un contexte très sensible pour ce métier. Marie-Andrée BONNET, où jusqu’au dernier moment il restait des Yves GAVEAU, incertitudes. AIFMD a apporté aussi des La nouvelle licence Eliane MEZIANI LANDEZ modifications dans les rapports annuels, professionnelle • CM CIC ASSET MANAGEMENT et avec la mise en place du cash monito- Françoise PEIGNAULT ring, nécessitant la transmission aux dépo- Une première promotion d’étudiants est • DELOITTE sitaires de fichiers de suspens normés pour sortie de la « nouvelle » licence profession- Pascal KOENIG lesquels un groupe de Place a été piloté nelle animée par le groupe, passée cette • EUROPEAN FUND ADMINISTRATION FRANCE par le groupe Administration de Fonds en année dans une formule d’alternance, élar- Christine GREGOIRE, coordination avec le groupe Dépositaire. gie aux métiers de middle-office et accueil- Raphaël TRIDEMY Au final les échéances ont été respectées. lant des étudiants handicapés. • RBC INVESTOR SERVICES BANK FRANCE SA Thierry HAENER Enfin, le groupe a commencé à travailler sur • SOCIÉTÉ GÉNÉRALE la normalisation des échanges entre valori- SECURITIES SERVICES sateurs, et vers les sociétés de gestion et/ou Catherine COUVERT, clients assureurs. Solvency II et les travaux Alain ROCHER du club AMPERE ont été le catalyseur de • STATE STREET BANQUE SA Christelle BOKOBZA, ce groupe. Ces travaux devraient aboutir Catherine CLAUET BOURGALLE, en 2015. Laureline GOINEAU Perspectives 2015 Pour l’année 2015, au-delà des sujets pré- cédemment mentionnés, le groupe compte travailler sur les commissions de surperfor- mance, ainsi que sur le traitement comp- table du collatéral (en lien avec EMIR) et des intérêts négatifs tout en restant très attentif aux impacts des évolutions réglementaires sur son activité et celle de ses clients. 12 Rapport annuel 2014
2 0 1 5 ans de l’ Groupe de travail Dépositaire L ’année 2014 aura, dans la continuité de l’année 2013, été très fortement marquée pour le groupe Dépositaire par la profession : EMIR, MIF2, FATCA, UCITS V, UCITS VI, MMF et a répondu aux diverses sollicitations de l’AMF concernant les mises les travaux d’intégration des nouveautés à jour du COMOFI et du RGAMF (Livre III induites par la directive AIFM et de défense et IV) ou sur le sujet des Prêts/Emprunts. des intérêts de la profession en particulier Animatrice sur le cash monitoring et le look through. Des échanges ont eu lieu en fin d’année Michèle BESSE avec le Trésor et l’AMF concernant le rôle SOCIÉTÉ GÉNÉRALE AIFMD du dépositaire pour les organismes de ti- trisation. L’AFTI souhaiterait l’abandon de Membres Le groupe Dépositaire a ainsi poursuivi tout la notion de co-fondation avec la société • BANQUE DELUBAC & CIE au long de l’année l’animation des groupes de gestion concernant l’organisme de ti- Sylvie BLACHIER de travail mensuels avec les associations trisation et la mise en place d’un régime • BNP PARIBAS professionnelles représentantes des gérants spécifique pour ces véhicules. Les discus- SECURITIES SERVICES Caroline FRANCONIN de fonds (AFG, AFIC, ASPIM, ASFFOR…) sions sont en cours et devraient se finaliser • CACEIS qui ont permis d’aboutir à la rédaction courant 2015. Jean-Philippe BALLIN, d’un modèle de convention dépositaire Céline OUDOT, de Place et de guides de bonnes pratiques Perspectives 2015 Corinne SOCHA, pour toutes les professions nouvellement Grégoire TOUTON concernées par l’obligation de faire appel Le groupe Dépositaire se prépare en 2015 • CAISSE DES DÉPÔTS à un dépositaire. à travailler sur la mise en application de ET CONSIGNATIONS Florence DUSSOUILLEZ Ces modèles de convention ont fait l’objet la directive UCITS V (revue des guides de d’une présentation à l’AMF et seront mis à bonne pratique avec les associations pro- • CRÉDIT MUTUEL CIC Michel SCHAEFFER disposition sur le site de l’AFTI dès début fessionnelles) et à lancer des réflexions sur • CRÉDIT MUTUEL-CIC SECURITIES 2015. la façon d’exercer certains actes du métier Nathalie KELLER du dépositaire dans un environnement tou- • EDMOND de ROTHSCHILD (France) Le cash monitoring jours très en mouvement. Éric CARLIER, Sont ainsi mis à l’ordre du jour du début Marc CORRADINI Le groupe Dépositaire a travaillé aussi avec d’année 2015 plusieurs sujets d’étude : • GROUPAMA BANQUE le groupe Administration de Fonds à l’éla- • L’impact du règlement EMIR sur le rôle Paulo NETO boration d’un modèle de Place d’un fichier du dépositaire avec un focus sur la partie • RBC INVESTOR concernant les suspens liés aux rapproche- Collateral Management et sur le risque SERVICES FRANCE SA ments cash afin de faciliter la mise en place de contrepartie. Julien POISSON du cash monitoring. Ce fichier permet aux • L’impact de la directive CRA sur le rating • SOCIÉTÉ GÉNÉRALE administrateurs de fonds d’avoir un seul et les pratiques des agences de notation. Bruno MORCATE flux à gérer pour l’ensemble des dépo- • L’impact de la mise en place du swing • SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES sitaires avec lesquels ils travaillent et aux pricing sur les contrôles du dépositaire. Virginie AMOYEL dépositaires d’avoir un seul flux à intégrer • L’impact de FATCA sur les obligations du • STATE STREET BANQUE SA dans leurs outils. dépositaire. Frédérique HOUZÉ Le groupe Dépositaire sera par ailleurs resté en veille et actif quand nécessaire sur les autres directives ou nouveautés impactant Rapport annuel 2014 13
Gestion d’actifs Groupe de travail Flux et Stocks OPC L ’année 2014 a été très riche en travaux d’accompagnement d’évolutions ré- glementaires. Les membres du groupe ont Il est à noter qu’une nouvelle tarification de la procédure TPI spécifique aux fonds a été mise en œuvre, plus favorable aux travaillé notamment sur l’application de la promoteurs. directive AIFM (i. e. nouvelle version du mo- dèle de convention dépositaire, facilitation Le groupe a poursuivi ses travaux en lien Animateur de la mise en œuvre du swing pricing…), la avec l’AFG sur la promotion du marquage Julien CUMINET BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES mise en œuvre des évolutions apportées au des ordres, sujet sur lequel l’AFTI et l’AFG nouveau RG AMF (cf. information particu- ont publié des recommandations. Le taux Membres lière des porteurs par les TCC), et beaucoup de marquage des ordres a nettement pro- • BNP PARIBAS d’autres textes. gressé en 2014. SECURITIES SERVICES Sophie BOURGAREL, La fiscalité Par ailleurs, le projet d’Euronext sur le lis- Virginie de SOULTRAIT ting des fonds a donné lieu aux premiers • EUROCLEAR Laëtitia COLOMBANI Les questions fiscales ont également mo- échanges qui se poursuivront en 2015. bilisé le groupe. Le projet FATCA a susci- • CM CIC TITRES Régis HOFFMANN té beaucoup de travaux spécifiques aux Mi-2014, une nouvelle version de la charte • CACEIS BANK fonds. L’AFTI (le groupe en lien avec les de bonnes pratiques professionnelles sur la Catherine LANGER observatoires Juridique et Fiscalité) a pro- centralisation des ordres de S/R a été fina- • NATIXIS duit des FAQ sur les sujets opérationnels lisée et les adhérents de l’AFTI sont invités Laurent LEPOUTRE liés à l’application de FATCA, et recherché à la signer début 2015. • PROCAPITAL des positions convergentes avec les asset Aldric POURON managers pour faciliter la mise en œuvre Enfin, le groupe a participé à l’élaboration • STATE STREET de la réforme. des réponses de la Place financière au dis- Sébastien RENAULT cussion paper et au consultation paper de • EUROCLEAR La distribution de fonds l’ESMA concernant CSDR. Sébastien SÉAILLES • SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Le groupe a préparé une plaquette pro- Il a mis en exergue les contraintes de l’in- SECURITIES SERVICES motionnelle sur la distribution de fonds, dustrie des fonds en France dans le cadre Christophe COLENTIER, Morgane SEVENO pour promouvoir le modèle français et son des évolutions des infrastructures de mar- ouverture (marquage des ordres, variété ché au plan européen. Invité des filières de passation d’ordres…), ainsi • CLEARSTREAM que la solidité de ce modèle et des acteurs Perspectives 2015 Stéphane PALLOTTA français. L’année 2015 s’annonce chargée pour le La plateforme de routage groupe de travail, avec des enjeux impor- tants liés à l’intégration des fonds dans T2S Les participants ont promu la poursuite du (l’ouverture de la plateforme de routage à déploiement de la plateforme de routage l’international est envisagée en lien avec d’ordres de souscriptions/rachats d’OPC T2S), la mise en œuvre de nombreux textes Euroclear France qui atteint désormais (i. e. CSDR, MIF II…), la poursuite des pro- 80 % de part de marché, et a dépassé les jets engagés et l’ambition potentielle de la 100 000 ordres par mois. La presque to- Place (i. e. Initiative Paris 2020 portée par talité des établissements adhérents d’Eu- le Trésor) de se distinguer en matière de roclear France qui traitent des fonds ont distribution de fonds. désormais recours à cette plateforme. Le terme OPCVM n’est plus d’usage désormais. Il est recommandé d’uti- liser le terme d’OPC. 14 Rapport annuel 2014
2 0 1 5 ans de l’ Groupe transversal ad hoc AIFMD L ’année 2014 a vu s’achever les travaux et échanges du groupe transversal AIFMD avec la participation du groupe ropéen dans le cadre des discussions sur le développement de la titrisation saine et du Livre vert Capital Markets Union (« CMU »). aux dernières consultations organisées par l’AMF qui a pu finaliser son travail de trans- Enfin les membres du groupe ont participé position et procéder à un « toilettage » de tout au long de l’année à différents événe- Animatrice plusieurs instructions et guides pour assurer ments de Place sur les défis et challenges Karima LACHGAR une certaine cohérence entre les exigences autour de la mise en œuvre d’AIFMD (am- AFTI prévues pour les FIAs et celles prévues pour phi AFTI gestion d’actifs, conférences DII, les OPCVM. conférences ASPIM et AFIC, conférences Membres Paris Fund Industry, atelier reporting de • BNP PARIBAS Le groupe a également activement partici- l’AFG, etc.) afin de promouvoir les asset SECURITIES SERVICES Anita METZGER pé aux échanges de Place qui ont présidé servicers français qui, très tôt, ont su saisir l’élaboration du décret anti-contournement toutes les opportunités offertes par cette • CACEIS Éric DEROBERT ainsi qu’aux réflexions sur la modernisation régulation et proposer des services répon- • CACEIS INVESTOR SERVICES du régime dépositaire de FCT dans la pers- dant aux attentes des asset managers. Carine ECHELARD pective de ne pas créer un gap trop impor- • SOCIÉTÉ GÉNÉRALE tant dans la gestion et la surveillance des Que les membres du groupe transversal SECURITIES SERVICES véhicules soumis à AIFMD et ceux relevant soient chaleureusement remerciés pour Virginie ANOYEL-ARPINO, de la titrisation « pure » et donc exclus du leur implication constante durant ces trois Michèle BESSE champ d’application de la directive. Ces dernières années. réflexions pourraient se concrétiser par l’adoption d’un nouveau régime qui pour- rait par la suite être promu au niveau eu- La mise en œuvre de la régulation AIFM Rappel des principales dates-clés 21 juillet 2011 19 décembre 2012 22 juillet 2013 22 juillet 2014 2017 Publication au JOUE Adoption Date butoir pour la Date limite pour Revue du champ de la directive du Règlement transposition de la obtention agrément d’application de la 2011/61/CE délégué directive et des actes AIFM directive AIFM 231/2013 délégués 2011 2012 2013 2014 2015 2018 Mise en place du Au plus tôt après avis positif de après avis positif passeport intra- l’ESMA, adoption d’un acte délégué de l’ESMA, adoption européen pour qui étendrait le passeport aux d’un acte délégué les gestionnaires gestionnaires non européens et/ou qui supprimerait les européens de FIA à la commercialisation régimes nationaux de européens de FIA non européens placement privé Rapport annuel 2014 15
RÈGLEMENT/LIVRAISON & COMPENSATION Amphi Place de Paris et infrastructures de marchés : une nouvelle donne ? 13 novembre 2014 En partenariat avec Equinox Consulting 16 Rapport annuel 2014
2 0 1 5 ans de l’ L es infrastructures de marché sont partie intégrante d’une grande Place finan- cière. À Paris, elles ont joué historiquement sion d’innovations technologiques mar- quantes. La crise financière qui a débuté en 2008 a que l’orientation de l’épargne des Français, certes abondante, mais aujourd’hui très faiblement placée directement en actions, un rôle central dans la modernisation des entraîné une réaction systémique des régu- Il s’agit aussi d’accroître la compétitivité de pratiques à l’aune des profonds boulever- lateurs, qu’ils soient européens ou interna- Paris comme Place financière internatio- sements des pratiques de marché et de tionaux de telle sorte que l’infrastructure nale. La France se situe au septième rang post-marché. financière a connu elle aussi le déferlement mondial dans ce domaine. réglementaire qui a suivi. Cette initiative témoigne par ailleurs de la Une évolution considérable volonté de peser davantage dans l’espace Les principaux projets plus vaste de la future infrastructure finan- Elles ont considérablement évolué au cours cière européenne dont les contours sont des quinze dernières années, notamment EMIR et CSDR sont deux des principaux encore assez incertains, mais qui demeure au plan capitalistique, mais elles demeurent textes dont la mise en œuvre ne manque- un objectif central dans l’intégration euro- l’un des atouts de notre Place. Indispen- ra pas d’entraîner des changements plus péenne. sables à son bon fonctionnement, elles ou moins radicaux dans son organisation. jouent par ailleurs un rôle important dans De fait, le paysage de l’infrastructure finan- À cet égard, le concept géographique atta- son animation. cière est en perpétuel mouvement. ché historiquement aux Places financières a tendance à s’effacer au profit de leur di- Structures techniques complexes, étroite- Cela étant, directives et règlements ne sont mension fonctionnelle. En outre, l’existence ment surveillées par un nombre impression- pas les seuls acteurs du changement. d’une monnaie partagée par plusieurs pays, nant de régulateurs en raison du caractère l’euro, la globalisation, voire la mondiali- systémique et transfrontière de leurs ac- Le Marché poursuit en effet sa marche en sation financière liée aux échanges, et la tivités, elles s’inscrivent dans une logique avant, rappelant le poids de la dimension perspective d’un espace financier européen industrielle. concurrentielle entre les infrastructures de relativisent probablement la notion de Place marché, et la belle résistance des opéra- financière nationale. Portées par le passage à la monnaie unique, teurs historiques face à l’arrivée de nou- Euronext Paris, LCH.Clearnet SA et EURO- elles constituent aujourd’hui l’infrastructure veaux acteurs. CLEAR France représentent l’un des atouts financière indispensable au bon fonction- Par ailleurs, le projet européen Target 2 de la Place de Paris. nement de toute grande Place financière. Securities conduit par l’Eurosystème, va Elles sont étroitement associées aux adap- Leur évolution depuis la fin des années 90 reconfigurer, dès l’année prochaine, les tations nombreuses de Paris aux standards les a, certes, éloignées de leurs utilisateurs méthodes de règlement/livraison des titres européens, le passage récent à T+2 en est historiques, par le jeu de leurs nouvelles en Europe. le dernier exemple en date. capitalisations, mais elle leur a permis de se développer au-delà des frontières na- Parallèlement, l’ouverture par les Pouvoirs tionales pour devenir des acteurs majeurs Publics du chantier : « Paris vingt-vingt », en Europe. Elles ont parallèlement été comprenez : 2020, traduit l’ambition d’op- conduites à mettre en œuvre une succes- timiser le financement de l’économie ainsi Rapport annuel 2014 17
Règlement/livraison & compensation Amphi Adoption du paquet législatif MIF II : premières lectures, premiers bilans 26 mars 2014 En partenariat avec la Fédération Bancaire Française De MIF I… … À MIF II points, pourtant essentiels, n’avaient pas été intégrés dans son périmètre. Partant de L a directive MIF est entrée en vigueur en novembre 2007, au moment où la crise commençait à exercer ses premiers Depuis 2007, la crise a profondément bouleversé les marchés financiers. Afin de rendre ces derniers plus efficients et plus ce constat, la Commission européenne a présenté en octobre 2011 des propositions de révision pour adapter et renforcer la ré- effets. Ce texte avait pour objectifs princi- transparents, une révision s’avérait alors in- glementation des infrastructures de mar- paux de briser le monopole exercé par les dispensable. Depuis, d’autres événements ché, encadrer les nouvelles technologies acteurs historiques sur le trading action et ont eu lieu, de nouveaux acteurs sont en- de négociation et améliorer la protection de renforcer la protection des investisseurs. trés en scène, de nouvelles technologies des investisseurs. Il s’agissait également de Il aura également participé à une véritable sont apparues, des concentrations sont renforcer la transparence des marchés et transformation des marchés européens de intervenues. Enfin, certaines dispositions leur supervision tout en introduisant un capitaux en fournissant un réel apport aux de la directive MIF n’ont pas répondu aux régime d’accès au Marché unique pour les investisseurs finaux tout en améliorant la attentes alors qu’un certain nombre de pays tiers. visibilité des opérations concernées en Eu- rope. D’importants transferts de volumes des marchés historiques vers les MTF et un développement des Dark Pools ont ainsi été constatés. 18 Rapport annuel 2014
2 0 1 5 ans de l’ Petit-Déjeuner Transposition des standards OST : point d’étape 2 avril 2014 En partenariat avec OTC Groupe Onepoint L e petit-déjeuner du 11 juin 2013 avait été l’occasion de présenter à la Place le planning du projet français de transposition Ce petit-déjeuner a été l’occasion : • d’effectuer un rappel des principes et des impacts de cette migration, créer des contraintes par rapport à nos propres initiatives, lesquelles peuvent symétriquement les impacter. des standards européens sur les OST (projet • de rendre compte du point d’avance- T2S est typiquement le projet qui exerce HDD HDR). ment détaillé du projet, une influence sur la migration. • de communiquer pour la première fois Le Stream IV, première étape sur l’état d’avancement du projet en Eu- • Environnement lié à l’état d’avancement de cette migration rope. comparé des autres pays en Europe. La première étape de cette migration La caractéristique de la conduite de ce S’agissant particulièrement des OST, véri- (Stream IV) a été franchie avec succès le projet réside d’abord dans sa complexité table colonne vertébrale du traitement des 18 novembre 2013. propre, mais également dans le double instruments financiers, il convient d’être Les travaux européens progressent norma- environnement dans lequel il doit évoluer : précis et ordonné. Le sujet est d’une grande lement et le futur cadre juridique est en complexité car toute la chaîne des inter- cours de mise en place. • Environnement créé par l’existence venants, de la société émettrice à l’inves- Par ailleurs, des éléments nouveaux ont d’autres projets : tisseur est étroitement concernée, il existe conduit Euroclear France à rééchelonner la un grand nombre de types d’OST, et il faut mise en production des étapes suivantes Ceux-ci sont légion, ils participent à ce savoir à quel moment lancer une réforme, (Stream V et VI). De ce fait, le projet se ter- que nous appelons l’avalanche régle- car certaines périodes de l’année ne sont minera à l’automne 2016 (voir ci-dessous). mentaire, et certains d’entre eux peuvent pas propices aux aménagements. Macroplanning de mise en production 2013 2014 2015 2016 Sept. Oct. Nov. Déc. Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Évolutions Passage T2S T2S T2S Stream IV Six Financial Stream V Stream VI à T+2 Vague 1 Vague 2 Vague 3 Information 18/11 06/10 mi-mars 22/06 28/03 12/09 12/09 Automatisation Réduction OST sans option Italie Zone OST sélectives Allemagne du Formulaire du cycle de - Key dates Grèce Euronext - Key Dates Hongrie OST règlement/ - Mise en place Roumanie - messagerie Luxembourg livraison de la méthode Malte Et NBB ISO 15022 Autriche Top Down Suisse Danemark - Généralisation du PD - Généralisation du feu vert Rapport annuel 2014 19
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