2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs
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Qui sommes-nous ? 3 Programme de Protection des Enfants des Rues (PPER) 5 Les Activités Jour (AJ) 6 L’Équipe Mobile d’Aide (EMA) 10 Le Centre d’Hébergement Temporaire (CHT) 14 L’Accompagnement Social 17 L’Externat20 Programme de Développement Local 25 Cantine Scolaire 26 Chantiers solidaires 27 Réseau OSCAPE 30 Malle de livres 34 Programme d’Activités Génératrices de Revenus 35 Les agences de voyages solidaires 36 La boutique équitable et solidaire 39 La maison d’hôtes 40 Les événements associatifs 41 Pôle communication 43 Rapport financier 48 2
Qui sommes-nous ? Grandir Ailleurs est une association française de solidarité internationale qui agit depuis 2007 pour la protection des enfants vulnérables à Madagascar. L’enjeu ? Assurer leurs droits fondamentaux : droit à la protection, droit à la non discrimination, droit d’être nourri et soigné, droit d’être éduqué ou encore droit aux loisirs… En France, notre objectif est de sensibiliser et d’éduquer le grand public à la citoyenneté et à la solidarité internationale. Ces projets sont notamment mis en place en collaboration avec nos deux agences de voyages solidaires Grandes Latitudes et Grandir Aventure. À travers toutes ces actions, nous défendons les valeurs de solidarité, de dignité et de respect. Grandir Ailleurs est membre de la fédération GRANDIRA (cf. page suivante). 3
Grandir Grandir ailleurs aventure Association française de solidarité Agence de voyages solidaires internationale : protection des enfants en groupe des rues et développement local à pour 14/17 et 18/25 ans Madagascar depuis 2007 Afrique | Asie |Amérique du sud Faites un don Europe | Destination surprise (déductible des impôts à 66%) sur : Labellisée ATES www.grandirailleurs.org www.grandiraventure.voyage Un don minimum Grandes latitudes de 8% du coût de chaque séjour Grandes Latitudes ou Grandir Aventure Agence de voyages solidaires (hors aérien) en groupe ou en individuel est attribué à Pour tout âge Grandir Ailleurs Madagascar | Labellisée ATES www.grandeslatitudes.voyages blog.grandes-latitudes.voyage Photo ©Lucy Winkelmann 4
Programme de Protection des Enfants des Rues (PPER) Les droits fondamentaux énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (tels que l’accès à l’eau, à l’alimentation, à la santé, à l’éducation, à la culture, la liberté d’expression, la liberté d’association…) doivent être accessibles à chaque être humain. Défendre ces droits, prendre en compte la réalité des inégalités, en comprendre les causes et agir pour les combattre sont les bases des valeurs de notre association de protection des enfants des rues à Madagascar. Grandir Ailleurs a donc mis en place le Programme de protection des enfants des rues qui agit à travers 5 dispositifs : Les Activités Jour Nos Activités Jour ont lieu en journée et dans des quartiers différents chaque semaine, afin que tous les enfants en situations de rue d’Antsirabe puissent en bénéficier. En plus d’offrir un accès à la culture et un espace ludique à un public qui en est très souvent privé, nos 3 Activités Jours mettent en avant des enseignements variés. L’Équipe Mobile d’Aide Notre Equipe Mobile d’Aide (EMA) permet aux enfants de la rue de bénéficier d’un service médical, psychologique, éducatif et social sur leur lieu de vie, grâce à des maraudes effectuées un soir par semaine. Le Centre d’Hébergement Temporaire Notre Centre d’Hébergement Temporaire (CHT) accueille les enfants de la rue âgés de 10 à 15 ans (qui vivent et dorment dans la rue), la nuit à Antsirabe. L’Accompagnement Social Pour aider les enfants à sortir de la rue et à améliorer leur situation sociale durablement, l’association a mis en place une équipe d’Accompagnement Social (AS). L’Externat L’Externat prend en charge les jeunes anciennement suivis en Internat, dispositif qui a fermé ses portes en 2016 suite à la restructuration de notre Programme de Protection des Enfants des Rues. L’objectif ? Assurer petit à petit l’autonomie complète de ces jeunes. 5
Programme de Protection des Enfants des Rues Les Activités Jour (AJ) Pendant la journée, les enfants en situations de rue et des quartiers défavorisés bénéficient d’Activités Jour. Les Activités Jour (CinéRue, DanselaRue et BiblioPousse) sont des activités mobiles, éducatives et ludiques. Début du dispositif : 17/12/15 En 2017 : 117 Activités Jour 42 BiblioPousse 47 DanselaRue 28 CinéRue Bénéficiaires : BiblioPousse : - 12 fois à Andranovisy avec une moyenne de 66 enfants par activité (avec un min de 18 et un max de 132) - 10 fois à Pédiluve avec une moyenne de 89 enfants par activité (avec un min de 43 et un max de 149) - 10 fois à Atsimotsena avec une moyenne de 55 enfants par activité (avec un min de 16 et un max de 145) - 5 fois à Parc de l’Est avec une moyenne de 26 enfants par activité (avec un min de 5et un max de 61) - 5 fois centre Fanantenana avec une moyenne de 16 enfants par activité (avec un min de 10 et max 22) 6
DanseLaRue : - 11 fois à Andranovisy avec une moyenne de 116 enfants par activité (avec un min de 63 et un max de 197) - 11 fois à Pédiluve avec une moyenne de 103 enfants par activité (avec un min de 50 et un max de 168) - 9 fois à Atsimotsena avec une moyenne de 73 enfants par activité (avec un min de 35 et un max de 135) - 3 fois à Parc de l’Est avec une moyenne de 38 enfants par activité (avec un min de 28 et un max de 56) - 4 fois au centre Fanantenana avec une moyenne de 21 enfants par activité (avec un min 17 et un max de 25) - 9 fois au CHT avec une moyenne de 9 enfants par activité (avec un min de 6 et un max de 10) CinéRue : - 6 fois à Andranovisy avec une moyenne de 174 enfants par activité (avec un min de 114 et un max de 258) - 6 fois à Pédiluve avec une moyenne de 176 enfants par activité (avec un min de 122 et un max de 236) - 7 fois à Atsimotsena avec une moyenne de 182 enfants par activité (avec un min de 125 et un max de 214) - 9 fois au centre Fanantenana avec une moyenne de 19 enfants par activité (min de 15 et max de 22) 7
Déroulement des Activités Jour : L’activité BiblioPousse débute par une présentation de l’association et une séance de lavage de mains. Une sensibilisation est ensuite organisée sur des sujets variés. Puis, l’éducateur raconte une histoire à partir d’un livre (un livre conté par mois). Enfin, un moment de lecture libre et une petite animation sont proposés. L’activité DanselaRue débute par une présentation de l’association, puis un échauffement est proposé avant de commencer la chorégraphie menée par l’éducateur. Suite à quoi les enfants peuvent s’exprimer en groupe en dansant librement. L’activité CinéRue se déroule également en commençant par une présentation de l’association et une sensibilisation. Puis le film, un dessin animé, est diffusé. Les Activités Jour touchent 4 quartiers différents des plus défavorisés d’Antsirabe (Atsimotsena, Pediluve, Parc de l’est, Andranovisy), un centre de rééducation pour mineur (le centre Fanantenana) ainsi que notre Centre d’Hébergement Temporaire (pour DanselaRue uniquement) Des sensibilisations : Des animations de sensibilisation sont organisées à chacune des séances des Activités Jour. Les thèmes de l’année 2017 ont été: les droits des enfants, l’hygiène corporelle et du foyer, le respect du matériel dont les livres, le respect des adultes et politesse, le sens du partage et l’entraide, la sensibilisation contre la peste, la consommation de l’eau potable et la consommation de fruits. Nouveautés : Cette année nous nous sommes procurés des livres de l’association Bel Avenir. Ces livres bilingues (français, malagasy) sont des supports pour nos sensibilisations, en effet différents thèmes éducatifs sont abordés sous forme d’histoires (éducatif, sanitaire, social, environnemental). Nous avons reçu un écran de France pour le CinéRue, ce qui améliore sans conteste la qualité de l’image. Notre projet «Malle de livres», géré par la Responsable du dispositif Activités Jour s’est étendu cette année aux Ecoles Primaires Publiques (EPPs) : l’EPP Ampatana et l’EPP Miaramasoandro. Points forts des Activités Jour : - Les autorités locales (fokontany, commune et forces de l’ordre) connaissent l’association et nos activités ; de plus, nous possédons les autorisations nécessaires à leurs déroulements. - L’activité BiblioPousse se déplace à l’aide d’un pousse, transport local et typique d’Antsirabe. - Depuis cette année, nous disposons de livres bilingues (français, malagasy). - Nous mettons en place des séances de sensibilisations pendant nos Activités Jour, cela permet de faire passer des messages éducatifs à un grand nombre d’enfants. - Nous avons été interviewés par une radio locale (Radio Haja) ; ce qui a permis de faire davantage connaitre nos activités. 8
Difficultés : - Les bénévoles locaux viennent ponctuellement, ils ne s’engagent pas à long terme sur nos activités. - Nous manquons encore de livres en langue Malagasy. - Le mauvais temps nous oblige à annuler certaines activités (surtout les CinéRue). - Certains de nos matériels sont vétustes et doivent être remplacés. - Nous avons peu de supports pour nos sensibilisations. Le réseau de protection de l’enfance de la ville d’Antsirabe ne nous a pas procuré ces supports, comme il était pourtant convenu. - Nous n’avons reçu aucun retour du possible partenariat avec l’association Française le Livre aux Mille Zébus qui devait nous fournir du matériel neuf. Orientations pour 2018 : - Continuer et renforcer la recherche de bénévoles locaux. - Aménager le véhicule de l’Equipe Mobile d’Aide pour l’activité CinéRue afin de faciliter l’installation et la diffusion des films. - Se procurer des livres malagasy et des livres avec davantage d’images pour le Bibliopousse. - Se procurer du matériel supplémentaire : chapiteau, tablette, baffles et groupe électrogène supplémentaires. 9
Programme de Protection des Enfants des Rues L’Équipe Mobile d’Aide (EMA) Les enfants de la rue bénéficient des services de l’Equipe Mobile d’Aide sur leurs lieux de vies. Les objectifs de ces maraudes sont : - Créer un lien par le premier contact en se rendant « chez eux » (dans la rue) - Mettre en confiance par la permanence du lien : l’éducateur EMA devient une personne ressource - Créer un accompagnement personnalisé : analyser les situations individuelles de chaque enfant Début du dispositif : 15/02/16 En 2017 : 46 maraudes de nuit menées 21 petits soins d’enfants délivrés par un éducateur 26 petits soins d’enfants délivrés par un médecin ou un infirmier 423 litres de complément alimentaire, 93 litres de lait et 106 litres de thé distribués 90 entretiens individuels avec les enfants conduits 80 orientations vers le Centre d’Hébergement Temporaire 24 orientations vers le CAE 99 orientations au dispensaire de l’Aromathérapie Sans Frontière (enfants et adultes) 4 causeries organisées 71 jeux éducatifs mis en place 2 sensibilisations à la sexualité et 5 sensibilisations aux drogues menées Bénéficiaires : Enfants de la rue touchés : 69 enfants ont bénéficié d’au moins un entretien, un soin, une orientation en centre d’hébergement ou au dispensaire. NB : Cette année marque un réel détachement de la prise en charge famille et un élargissement de la zone des enfants. En effet, nos maraudes se rendent aujourd’hui sur deux territoires d’enfants de la rue : le petit marché et le grand marché. Le grand marché est donc une nouvelle zone d’intervention cette année. Des causeries : Les causeries sont des partages à but éducatif. Elles ont pour objectif de développer des connaissances sur un sujet et de modifier les comportements. Les thèmes des causeries de cette année ont été : relations entre les enfants, respect des autres et notion de propreté. Santé : Le partenariat avec l’Aromathérapie Sans Frontière (ASF) a perduré cette année. Le médecin qui 10
intervenait une fois par mois en maraude a démissionné de l’ASF au mois de Juin 2017. Un infirmier stagiaire chez ASF a participé à toutes nos maraudes pendant 4 mois par la suite. Des orientations au dispensaire sont toujours possible lors de la maraude. Les enfants et adultes sont alors soignés gratuitement. Nous avons débuté cette année des sensibilisations sur les drogues et la sexualité. Un médecin de France ainsi qu’une personne tierce sont venues nous aider sur le thème des drogues. Des séances de sensibilisations ont été organisées. Concernant la sexualité, nous avons fait appel à des jeunes formés par l’association PSI Madagascar (projet Top réseau). Ces séances de sensibilisation ont débuté en décembre 2017. Formations : Une formation sur des rappels concernant les enfants de la rue et la prise en charge en maraude a été dispensée par une ancienne étudiante du diplôme universitaire («Jeunes et enfants de la rue») du Samu Social International. L’année a aussi marqué l’embauche d’un psychologue qui appuie l’équipe sur les réunions de synthèse 11
mensuelles. Ces réunions sont l’occasion pour l’équipe EMA et CHT d’approfondir des cas compliqués et de trouver des solutions. Celui-ci délivre également des formations chaque mois sur des thèmes de psychologie. Des formations santé ont également été délivrées : un médecin français a délivré une formation premiers secours, premiers soins et diagnostic des maladies principales en rue ainsi qu’une formation sur comment sensibiliser au tabac et à l’alcool. Enfin, la responsable de la santé reproductive de la région nous a donné quelques pistes pour les sensibilisations à la sexualité reproductive des adolescents (SRA). Certaines personnes de l’équipe ont également pu suivre une formation sur les massages chinois, organisée par l’OSCAPE. Points forts : - L’équipe progresse de plus en plus dans la pratique de la prise en charge des enfants de la rue. - Les bénéficiaires que l’on rencontre ont confiance en l’équipe. - L’association a la permission des autorités locales pour cette activité. - Nous travaillons en étroite collaboration avec la deuxième association qui prend en charge des 12
enfants de la rue sur Antsirabe et avec le réseau de protection de l’enfance de la ville (réseau Sahaza). - Nous sommes appuyés par un psychologue malagasy qui intervient deux fois par mois. - L’équipe éducative a reçu des formations sur la sensibilisation aux drogues et à la sexualité. - Nous avons notre propre véhicule depuis le mois de Novembre 2017, nous avons pu l’aménager pour y effectuer les entretiens. De plus, une grande partie de l’équipe a obtenu le permis de conduire. Difficultés : - L’équipe n’est pas encore assez compétente sur les techniques d’entretien, l’interprétation des comportements, sur les soins et les causeries. - L’Equipe Mobile d’Aide n’intervient pas encore sur tout le territoire d’Antsirabe. Elle doit encore élargir sa zone d’intervention. -Même s’il fonctionne toujours, notre partenariat avec EDS montre des limites. La plupart des enfants de moins de 10 ans ne veulent pas être orientés au CAE. De plus, souvent, nous ne pouvons pas orienter car les places sont limitées et la limite de places est atteinte. - Malgré les formations à la sensibilisation en drogues pour les éducateurs, nous pensons que quelqu’un de spécialisé sur le sujet doit être recruté pour ces interventions spécialisées. - Nous avons été face cette année à une épidémie de gale qui a été compliquée à maitriser. Orientations 2018 : - Elaborer des partenariats avec des acteurs spécialistes en sensibilisation sur les thématiques liées à la sexualité, le tabac et l’alcool. - Elargir encore la zone de maraude et effectuer pour cela des maraudes exploratoires tous les mois. - Développer davantage les supports des jeux et des causeries. - Mettre en place des formations pratiques pour améliorer les approches et les techniques d’entretiens. 13
Programme de Protection des Enfants des Rues Le Centre d’Hébergement Temporaire (CHT) La nuit, les enfants de la rue (qui vivent et dorment dans la rue) peuvent dormir au sein du centre. Les objectifs sont : - Accueillir les enfants de la rue (filles et garçons) entre 10 et 15 ans -Répondre aux besoins primaires : nourriture, hébergement, sécurité, repos, hygiène, soins : ressourcement - Aider l’enfant à la récupération des repères et codes fondamentaux: réadaptation à la vie sociale quotidienne Début du dispositif : 03/10/16 En 2017 : 289 nuits ouvertes 3798 repas du soir, 3790 petits déjeuners 54 entretiens individuels avec les enfants 87 consultations médicales, 111 petits soins délivrés par un éducateur, 25 orientations médicales 12 causeries 2 sensibilisations 69 séances d’apprentissages scolaires 355 séances d’activités ludiques et éducatives 26 séances d’activités sportives Bénéficiaires : 50 bénéficiaires dont 8 filles et 42 garçons (NB: les bénéficiaires du centre n’ayant pas de dossier à l’association n’ont pas été comptabilisés ici, à savoir les enfants orientés par les autorités locales ou les enfants non déterminés comme enfant de la rue ayant passé seulement une nuit au centre) 3795 nuitées offertes. 14
Des activités : Des ateliers de musique ont débuté cette année grâce au partenariat avec les Foulosophes (association d’artistes locaux). Des instruments de musique ont été fabriqué avec les enfants et des tamtams achetés. Ces ateliers ont abouti à un spectacle, fait par les enfants, présenté à la Palette (lieu musical d’Antsirabe). Ces ateliers ont pris la forme de réels cours de musique par la suite. Les thèmes des causeries abordés cette année ont été : l’environnement, la propreté, l’hygiène, la politesse, les relations entre les enfants et les règles de vie au centre. Des ateliers d’introduction à l’informatique ont été mis en place depuis l’année dernière, en collaboration avec la Fondation Telma sur le programme « Informatique pour tous ». Ainsi que des activités hebdomadaires de créativité animées par une bénévole malagasy. Les enfants ont pu participer à des activités extérieures organisées par l’OSCAPE: la journée reboisement, le forum des associations où ils ont présenté leur slam, la journée sport pour tous, une journée dessin et un événement pour Noël. L’association Grandir Ailleurs a également organisé son propre Noel avec les enfants. Ce fut l’occasion de réunir les enfants du centre et toute l’équipe pour une très belle journée au lac Andraikiba. Santé : Le partenariat avec Aromathérapie Sans Frontière continue. Un médecin se rend au CHT deux fois par semaine. Elle a également pu intervenir pour sensibiliser sur les drogues. Une intervenante extérieure a aussi effectué des séances de sensibilisation sur les drogues (tabac et alcool). Une épidémie de gale s’est déclarée au centre cette année. Concernant la sensibilisation à la sexualité nous avons fait appel à des jeunes formés par l’association PSI Madagascar (projet Top réseau). 15
Formations : L’équipe du CHT a pu suivre les mêmes formations que l’EMA. Nouveau bâtiment : La construction du nouveau bâtiment s’est achevée en fin décembre 2017. Points forts : - Notre nouveau centre d’hébergement temporaire est bientôt prêt à être aménagé. - Nous sommes maintenant ouvert le Samedi. Cela permet aux enfants d’être à l’abri quasiment 365 jours par an. La prochaine étape est l’ouverture le dimanche. - Il y a une pluralité d’activités proposées aux enfants. Des activités extérieures sont également proposées et les enfants du CHT rencontrent d’autres enfants d’associations différentes grâce au partenariat avec l’OSCAPE. - Nous avons un partenariat avec l’association Les Foulosophes qui nous permet de proposer des ateliers de musique hebdomadaires aux enfants et bientôt des activités de dessin. - Il y a une augmentation du nombre d’enfants hébergés au centre par rapport à l’année précédente. - La plupart des enfants reviennent très régulièrement au centre. Difficultés : - Les horaires du CHT rendent compliqués l’intervention des personnes extérieures. - L’épidémie de gale qui s’est déclarée a été compliquée à maitriser. - Il n’y a qu’un unique psychologue sur Antsirabe et il ne peut pas intervenir plus de deux fois par mois. Il n’y a pas de suivi des enfants par le psychologue. Orientations 2018 : - Aménager dans notre propre Centre d’Hébergement Temporaire. - Développer les sensibilisations sexualité et drogues avec des intervenants spécialistes dans ces domaines. - Continuer à développer l’intervention du psychologue ou chercher un autre intervenant pour des entretiens auprès des enfants. - Mettre en place l’activité dessin et la construction d’une BD de sensibilisation sur l’enfance de la rue. - Renforcement des capacités des éducateurs pour améliorer la prise en charge des enfants des rues. - La maison louée est trop petite pour l’accueil des enfants et la mise en place d’activités. - Les éducateurs ne sont pas assez compétents sur les outils informatiques. 16
Programme de Protection des Enfants des Rues L’Accompagnement Social L’AS a pour objectif d’accompagner les enfants de 10 à 15 ans hébergés au CHT à renouer et à réinsérer leur famille. Il a aussi pour objectif de signaler les enfants ne correspondant pas aux critères du CHT ni d’EDS au Bureau d’Action Social (BAS) du réseau Sahaza. Des orientations au BAS seront aussi effectuées pour les enfants du CHT pour qui le renouement familial sera impossible. Concernant les familles, l’AS doit orienter les familles à Manorina et au Centre d’Accueille Temporaire, puis suivre l’évolution de leurs prises en charge. Enfin, l’AS est aussi chargé d’orienter les bénéficiaires du CHT ayant des problèmes médicaux. Début du dispositif : 15/12/16 En 2017 : 7 entretiens avec les enfants 2 Visites A Domicile (VAD) de première approche 35 VAD informatives 15 rencontres informatives avec d’autres structures 2 signalements au BAS 6 suivis de signalements au BAS 2 signalements à la Police des Mœurs et de la Protection des Mineurs (PMPM) 7 orientations au dispensaire de l’Aromathérapie Sans Frontière 3 orientations vers une structure partenaire de prise en charge Bénéficiaires : 10 bénéficiaires CHT. 6 bénéficiaires enfants hors CHT. 1 femme et enfants orientés au CAT. Activités de l’AS : Les activités de l’AS sont de différentes natures : - Entretiens avec les bénéficiaires : l’équipe AS a pour mission d’effectuer des entretiens avec les enfants du CHT rentrés dans le processus AS. - Visite à domicile (VAD) première approche : cette visite chez la famille des bénéficiaires a pour but de présenter l’association et de leur communiquer que leur enfant est hébergé au centre. 17
- Visite à domicile (VAD) informatives : ces visites effectuées chez la famille est la première étape du processus de l’AS. Elles ont pour objectif de déterminer les personnes clefs prêtes et aptes à (ré) accueillir l’enfant. - Rencontres informatives avec d’autres structures : rencontres informatives pour récolter des informations sur l’enfant dans des structures où il aurait été pris en charge et rencontres informatives sur les structures même. - Signalement BAS : des signalements sont effectués au BAS pour des enfants de la rue sans possibilité de prise en charge et nécessitant une prise en charge d’urgence. - Suivi du signalement au BAS : l’équipe de Grandir Ailleurs suit le travail du BAS concernant les signalements qu’elle a effectué. - Signalement PMPM : ces signalements concernent des activités suspectes (vente d’alcool aux mineurs par exemple) ou des individus suspects repérés par l’équipe. - Orientation au dispensaire de l’EPP Ivory : c’est l’équipe de l’AS qui s’occupe d’orienter les enfants du CHT en journée au dispensaire au besoin. - Orientation vers une structure partenaire de prise en charge : l’équipe de l’AS oriente les femmes et enfants au CAT et à Manorina pendant la journée. De plus, pour des cas exceptionnels l’AS peut intervenir pour orienter des enfants au CAE. Activités de préparation du dispositif AS : Afin de préparer le dispositif au début : - Nous avons rencontré les assistants sociaux de l’association EDS et du BAS. - Nous avons accompagné le BAS lors d’une descente sur le terrain pour observer leur travail. - Nous avons reçu une formation sur l’accompagnement familial et les techniques d’approche et d’entretien issus du travail de l’association Koloaina, qui accompagne des familles en situation de précarité à Antananarivo. - Nous avons réécrit les étapes du processus et effectué la révision des outils de suivis. - Nous avons fait appel à des ressources humaines supplémentaires : appui de la responsable AS par un éducateur deux jours par semaine à partir de Juin 2017. 18
Points forts : - Nous avons reçu une formation d’un salarié de Koloaina, qui travaille dans l’accompagnement familial à Antananarivo. - L’équipe développe de plus en plus ses relations avec les autorités locales. Difficultés: - Notre partenariat avec le BAS présente des limites. En effet, les signalements effectués par l’association ne sont pas prioritaires et leur travail est très long. - Nous n’avons pas encore d’Assistant Social diplômé. - L’équipe ne maitrise pas encore les outils de suivi de l’AS. Orientations 2018 : - Recruter un assistant social diplômé. -Développer des partenariats avec d’autres structures pour la continuité de la prise en charge des enfants. 19
Programme de Protection des Enfants des Rues L’Externat Prise en charge sans hébergement (scolarisation, formation professionnelle, aide à l’insertion). L’objectif est de protéger, éduquer, responsabiliser, et faciliter l’insertion et l’autonomie des jeunes suivis avant en internat. Début du dispositif : 30/07/16 En 2017 : 10 jeunes suivis en Externat au début d’année 2 jeunes ont quitté le dispositif Externat en 2017 Activités de l’Externat : Le nombre de visites à domicile (VAD) dépend du projet de vie de chacun. L’association prend toujours en charge la formation et les études des enfants. De plus, pour certains, des vivres sont également donnés en fonction de la situation financière des parents. L’association prend aussi en charge les soins médicaux pour un des enfants. Activités des jeunes : Insertion des jeunes sortis du dispositif dans l’année: Les deux ont trouvé un emploi : femme de ménage et agent de sécurité dans un magasin électronique. Sur les 8 enfants encore suivis en Externat : 4 poursuivent leurs études secondaires 2 suivent une formation en hôtellerie 1 suit une formation en ouvrage bois 1 suit une formation en mécanique auto Points forts: - Tous les jeunes réinsérés suivent leurs projets de vie mis en place au début de suivi. - Les réinsertions en famille se sont bien déroulées. - Aucun jeune n’est retourné à la rue. -Les jeunes prennent en main leurs responsabilités. - Quelques jeunes ont bien réussi (travail stable, suivi des études correct) malgré des difficultés au sein de leurs familles. 20
Difficultés: - Presque toutes les familles ne respectent pas les rendez-vous prévus pour les visites à domiciles et ne suivent pas les attentes mises en place au début du suivi. Les parents font preuve de trop de négligence sur les suivis de leurs enfants. - Les jeunes sont encore trop dépendants de l’association. - Au vu leur situation familiale compliquée, les jeunes se précipitent pour trouver un emploi et parfois, le travail n’est pas approprié à leur formation. Orientations 2018 : L’équipe continue le suivi des jeunes jusqu’à leur autonomie, à savoir lorsqu’ils ont trouvé un travail ou/et un conjoint. Le suivi s’effectuera alors jusqu’à un an après le début du premier travail. Une prime de valeur de 100 000 ariary sera versée si nécessaire après l’acquisition du premier emploi. La forme et le moment de versement de cette prime se fera dépendamment de la situation de chaque jeune. 21
Programme de Protection des Enfants des Rues Quelques chiffres sur nos bénéficiaires En 2017, Grandir Ailleurs a suivi 69 bénéficiaires enfants de la rue. NB : Bénéficiaire = enfant que l’équipe aura identifié comme « enfant DE la rue » (en effet, certains enfants ne sont rencontrés qu’une ou deux fois par l’équipe mobile d’aide, ils ne sont pas revu régulièrement et ne sont donc pas considérés comme enfants de la rue) ET ayant bénéficié d’au moins une intervention à savoir : un entretien, un soin, une orientation ou une admission au CHT. Une intervention est différente d’un simple contact. Données sociodémographiques : 13 ans âge moyen des bénéficiaires Situation familiale du bénéficiaire : - Décès des parents : 38,7% des enfants déclarent avoir perdu au moins un de leurs parents. 3% sont orphelins. - Situations matrimoniales des parents : 70,8% des bénéficiaires ont une mère qui a une situation matrimoniale compliquée (séparée, divorcée, remariée ou veuve) 51,6% des bénéficiaires ont un père qui a une situation matrimoniale compliquée (séparé, divorcé, remarié ou veuf). (NB = la différence entre père et mère provient du nombre plus important de bénéficiaires qui ne connaissent pas la situation matrimoniale de leur père) - Professions des parents : Les pères des bénéficiaires auraient une tendance à être : tireur de pousse ou de charrette Et les mères plutôt : - lavandière, - marchande ambulante - ou sans profession. 22
- Fratrie : 3,7 nombre moyen de frères et soeurs Pourquoi sont-ils dans la rue ? - Lieu de vie avant la rue : 76 % des bénéficiaires vivaient chez leurs parents biologiques juste avant d’arriver en rue. Parmi eux, la majorité habitait chez leur mère. Moins d’un quart habitait chez un membre de leur famille élargie. - Causes d’arrivée en rue : La principale cause du départ du dernier lieu de vie précédent la rue est la présence de violences morales et/ou physiques contre eux (59 % des réponses). Ces violences regroupent la présence de violences permanentes, les sentiments de négligence et les traitements injustes. 41% des réponses regroupent la présence de problèmes entre les parents, à savoir une séparation, la présence d’un beau parent ou des violences entre eux. 25% sont des causes financières. - Situations en rue des bénéficiaires : - Temps de vie en rue : 30 % vivent dans la rue depuis moins d’un an. 38% entre un et deux ans et 13% au-delà de 2 ans. Les bénéficiaires rencontrés en 2017 ont donc en grande majorité (68 %) deux ans ou moins d’année de rue derrière eux lors de son identification. - Sites de vie dans la rue : Nous observons que la quasi-totalité des enfants de la rue rencontrés par l’équipe cette année vivent de jour comme de nuit près des deux marchés de la ville d’Antsirabe. En effet, ces deux sites sont des sites économiques, où les enfants trouvent leurs moyens de subsistance, et dortoir, où les enfants peuvent dormir en « sécurité ». 23
- Sources de revenus : Les sources de revenus les plus représentées sont la mendicité, les petites taches pour les gargotes et porteurs de courses au marché. 35% des bénéficiaires déclarent avoir au moins deux sources de revenus. (sur N = 35 bénéficiaires répondant). Une partie ou tout l’argent qu’ils gagnent la journée est donné à leur famille. - Contact avec la famille : La très grande majorité (87 %) des enfants de la rue rencontré n’est pas en rupture totale d’avec sa famille. - Prise en charge par d’autres structures : La quasi-totalité des bénéficiaires (81 %) a déjà été aidé ou est aidé par une autre structure. 24
Programme de Développement Local Cantine Scolaire Grandir Ailleurs assure la distribution d’une collation journalière aux 1500 élèves le l’École Publique Primaire Ivory afin de lutter contre l’abandon scolaire. Chantiers Solidaires Nous mettons en oeuvre des chantiers de rénovation et de construction à Antsirabe depuis 2008. Soutien au réseau OSCAPE Grandir Ailleurs est à l’initiative du réseau OSCAPE (Organisation de la Société Civile d’Antsirabe Pour l’Enfance). Malle de livres Le projet Malle de livres consiste à prêter des livres à différentes structures agissant pour l’enfance en danger à Antsirabe. 25
Programme de Développement Local Cantine Scolaire Distribution quotidienne d’une collation (pain-banane) au sein de l’EPP Ivory-Sabotsy. L’objectif : - Inciter à la scolarisation - Lutter contre l’absentéisme (les élèves étudient mieux avec un ventre plein) En 2017 : - 1380 élèves bénéficiaires, soit la totalité des élèves de l’EPP Ivory (année scolaire 2017/2018) - 45 % de réussite au CEPE (Certificat d’Etudes Primaires Elémentaire) pour l’année scolaire 2016/2017 Notre partenaire : Financement spécifique grâce à un partenariat avec l’association Sakafo de Montpellier. Points forts : Nous avons observer une baisse du taux d’absentéisme et aussi l’abandon de classe. Difficultés : La question se pose de la pérennité du projet à long terme. Sans l’association Sakafo, le projet ne pourrait pas tourner de lui-même. La réduction de l’absentéisme dans l’école est effectivement une fin en soi mais le projet n’est pas autonome. Orientations 2018 : La fondatrice de l’association Sakafo pourrait être amenée à changer de Collège à l’avenir. Le projet pourrait donc cesser à moyen terme mais, à minima, le sakafo est assuré pour l’année scolaire 2018-2019. 26
Programme de Développement Local Chantiers solidaires L’association organise des chantiers solidaires réalisés par des groupes de jeunes en séjours solidaires envoyés par notre partenaire Grandir Aventure. Ces chantiers solidaires visent à construire de nouvelles infrastructures scolaires ou sociale ou en rénover. L’objectif de ce projet est d’améliorer les conditions d’étude et l’accès à l’éducation. Ce projet s’inscrit lui aussi dans notre objectif d’aide aux enfants des rues. On travaille ici en amont : améliorer les conditions d’études dans les écoles publiques pour que les enfants issus des familles les plus démunies bénéficient d’une éducation de qualité dans des locaux adaptés et terminent leur cycle d’étude primaire au lieu de travailler dans la rue. En 2017 : Après la construction de l’Ecole Primaire Publique Ampatana en 2016, l’association a fait un grand pas vers l’autonomie financière en entamant la construction de son propre Centre d’Hébergement Temporaire et des bureaux administratifs. 27
Budget : Budget :165 280 395,4 Ar (environ 42 380 €) Financement : - Dons de l’entreprise HOLCIM - Ciment lova (60sacs) = 1 302 000 Ar (333.85 €) - Dons de l’entreprise HOLCIM - Ciment orimbato (80sacs) = 2 168 000 AR (556 €) - Ambassade de suisse (7 550€) = 25 300 000 Ar - Talents et partage (4 000€) = 13 781 875 Ar - Ambassade de France (8 000€) = 27 874 782,97Ar - Grandir Ailleurs / Via le Monde (12 000€) = 40 957 156,32Ar - Rencontre Avec Dago (Agence de Voyage Locale) = 2 000 000 Ar (512,82€) - Grandir Aventure = 41 186 581 Ar (11000€) - Grandir à Antsirabe = 10 710 000 Ar (3000€) 28
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Programme de Développement Local Réseau OSCAPE L’OSCAPE est un Réseau inter-associatif qui connecte, informe et forme les associations d’Antsirabe qui œuvrent pour l’enfance en situation d’exclusion. Sa raison d’être est d’organiser et structurer les membres autour des problématiques locales liées à l’Enfance vulnérable. Il y a trois commissions : - Sport et loisirs, - Renforcement des capacités, - Santé et un programme : - Programme de Plaidoyer sur la protection de l’enfance vulnérable. Les objectifs généraux de l’OSCAPE sont : 1. Développer des partenariats avec divers acteurs permettant une amélioration de la prise en charge de l’Enfance en situation vulnérable. 2. Renforcer les compétences des travailleurs sociaux œuvrant sur Antsirabe. 3. Organiser tout type d’évènement en faveur des Enfants en situation vulnérable. 4. Mettre en place des temps d’échange, de mutualisation et de travail en commun, au service de l’Enfance. 5. Constituer une base de données sur l’Enfance en situation vulnérable. 6. Promouvoir l’existence et le renforcement de systèmes d’information à tous les niveaux pour une bonne diffusion des informations au sein des organisations de la Société Civile d’Antsirabe et à l’adresse de ses différents partenaires. 7. Relever le défi de l’unité dans la diversité : en étant le porte-parole reconnu des Organisations de la Société Civile d’Antsirabe pour l’Enfance et en représentant les intérêts des populations et de la société civile en général. 8. Assurer le dialogue et la coopération avec les partenaires techniques et financiers. 9. Mettre en place toutes les actions nécessaires qui permettront de remplir ces missions. 30
En 2017 : 17 151 200 Ariary (environ 4398€) de ressources. 13 151 872 Ariary (environ 3372€) de dépenses. Commission Sport et loisirs : 3 événements organisés = - Reboisement et solidarité : 10 Associations présentes avec 249 participants - Sport pour tous : 9 Associations présentes avec 283 participants - Noël : 12 Associations présentes avec près de 150 participants Programme de Plaidoyer : 3 événements organisés - Forum des Associations : 12 associations présentes et invités : grand public, autorités publiques, médias, entreprises - Atelier des Métiers : 2 Associations présentes avec 237 participants - Atelier de Dessin : 5 Associations présentes avec 40 participants 31
Commission Santé : - Conception et distribution d’un Livret de santé Commission renforcement des capacités : 7 formations organisées = - ZOB Ferme pédagogique : 5 Associations avec 22 enfants participants - Montage de Projet : 12 Associations avec 40 participants - Les clefs de compréhension de l’enfance des rues : environ 50 participants - L’Autisme (Enseignants: des classes intégrées + écoles publiques, plateforme des handicapés, membre - Médecine traditionnelle chinoise et massage thaïlandais : 15 participants - Développement personnel : 6 participants - Formation sur l’utilisation du Livret de Santé : 5 Associations avec 6 participants Bénéficiaires : 22 associations membres avec un total de plus de 15 000 bénéficiaires Points forts : - La motivation, l’engagement social et la confiance mutuelle et complémentarité de l’équipe (Coordinatrice, Appui technique et Stagiaire) a permis de réaliser à terme bon nombre d’activités prévues. - Les Associations membres participent aux préparations et aux activités. - Les membres des autorités locales sont engagés pour les réalisations du Réseau OSCAPE - Des partenaires (Grandir Ailleurs et Grandir Ailleurs, Cœur des forêts, ZOB…) appui le Réseau. Points à améliorer : Cependant quelques observations ont alourdi la réalisation des activités prévues : -La non-disponibilité de quelques associations à chaque activité, qui étaient alors trop occupées par leurs propres activités. -La participation financière des Associations pour les activités reste un blocage pour quelques-unes d’entre elles (Insuffisance de budget). -Malgré l’intention de l’équipe du Réseau OSCAPE de donner le maximum de qualité dans son travail, l’insuffisance du personnel face aux volumes des activités risque de ralentir les réalisations. 32
Orientations 2018 : - Continuer et appuyer les activités prévues dans les 3 Commissions et le Programme de Plaidoyer : 2 formations thématiques en mars et septembre / Activité dans le cadre du projet « parcours professionnel » : atelier thématique, conférence, visite d’entreprise / « Reboisement et Solidarité » (mars) /« Sport pour Tous » (août) / Noël (décembre) ; Partenariats avec des centres de soin / Formation sur les premiers secours et petits soins ; Mise en œuvre du Programme de plaidoirie / « Grand Forum des associations » (juin) - Renforcer la communication et les échanges entre les Associations membres et le Réseau : 2 ateliers d’échanges de pratique et de savoir en juillet et décembre ; Création des supports de communication de qualité ; Lettres semestrielles adressées à un large public (mai et décembre) ; Mise en place d’un système de continuité : appui à la pratique des formations dispensées. - Renforcer le partenariat avec les médias et les autorités locales pour toutes les activités prévues. - Recourir à la mise en place d’un mécanisme de coordination plus efficace, favorisant synergies et complémentarités entre les Associations membres du Réseau OSCAPE : Création d’une base de données de documents indispensables pour le bon fonctionnement des associations : statuts associatifs, règlement intérieur, canevas de demande de financement, etc... - Elaborer de nouveaux partenariats pour le Réseau OSCAPE (Ex : Conception d’un programme d’appui ciblé à partir de cette première collaboration de partenariat avec Grandir Ailleurs, et d’autres bailleurs) et ses membres. 33
Programme de Développement Local Malle de livres Le projet Malle de livres consiste à prêter des livres à différentes structures agissant pour l’enfance en danger sur Antsirabe. En effet, grâce au développement de notre projet Bibliopousse, nous disposons d’une bibliothèque de plus en plus fournie que nous partageons. Ces livres sont renouvelés tous les trois mois. L’objectif est de donner accès à cette bibliothèque au maximum d’enfants d’Antsirabe et aider les structures partenaires à se développer sur le plan éducatif grâce à un prêt régulier de livres variés. En 2017 : Cette année nous avons mis fin à nos partenariats avec les structures «Les yeux ouverts» et le «Centre Fanantenana». En effet, le «Centre Fanantenana» a eu des difficultés à gérer les livres et à les garder en bon état. Nous avons donc décidé ensemble de remettre en route le Bibliopousse pour ne pas couper l’accès aux livres de leurs bénéficiaires. Quant à l’association «Les yeux ouverts», ils ont pu, courant de l’année, avoir accès à une bibliothèque bien fournie; ainsi ils ne nécessitaient plus de livres supplémentaires. Nous avons travaillé cette année avec deux Ecoles Primaires Publiques (EPPs) : l’EPP Ampatana et l’EPP Miaramasoandro. Bénéficiaires de l’EPP Ampatana: 447 enfants. Bénéficiaires de l’EPP Miaramasoandro: 376 enfants. Orientation 2018: Nous souhaitons toucher en 2018 davantage d’écoles publiques et des associations/écoles prenant en charge et scolarisant des enfants en situations défavorisées. 34
Programme d’Activités Génératrices de Revenus Nos agences de voyages solidaires Nos agences de voyages, à destination des jeunes et des adultes, sont membres du réseau ATES, l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire. La boutique équitable et solidaire La boutique solidaire vise à mettre en avant le travail remarquable des artisans locaux. La maison d’hôtes Notre maison d’hôtes à Antsirabe accueille les voyageurs de passage pour un long ou court séjour. Les événements associatifs L’association à Noisy Le Grand organise différents événements chaque année afin de sensibiliser, se faire connaître et récolter des fonds. 35
Programme de Développement Local Les agences de voyages solidaires Parmi ses Activités Génératrices de Revenus, Grandir Ailleurs peut compter sur le soutien financier et technique de ses agences de voyages solidaires partenaires : Grandes Latitudes est une agence de voyages solidaires spécialiste de Madagascar. Elle propose une alternative responsable aux voyageurs soucieux de l’impact de leur passage et désireux de privilégier la rencontre et l’échange. L’agence de voyages Grandir Aventure propose quant à elle des séjours de type colonie de vacances dans plusieurs pays à travers le monde pour les jeunes de 14 à 17 ans et de 18 à 25 ans. Morondava Les séjours organisés sont un outil de sensibilisation pour les jeunes voyageurs et un outil de développement. En effet, un minimum de 8% du coût de chaque séjour (hors aérien) est attribué au fonds de développement Grandir Aventure et Grandes Latitudes et permet de financer des projets sociaux ou environnementaux portés par les partenaires locaux dans les pays visités. Grandir Aventure Grandir Aventure est une association qui organise depuis 2007 des séjours destinés à des voyageurs, adolescents et jeunes adultes, désireux de privilégier l’échange et l’aventure humaine sur des destinations telles que Madagascar, le Pérou, Le Maroc, la Thaïlande ou le Cambodge. Sa vision du voyage est de permettre des rencontres basées sur l’échange, la réciprocité, le partage des cultures. L’esprit des voyages proposés est très varié (aventure, immersion culturelle, immersion villageoise, chantier solidaire) mais il met à chaque fois la rencontre au cœur du voyage. 36
Le fond de solidarité Grandir Aventure Chaque voyage constitue un outil d’aide au développement via les retombées économiques qu’il génère. Pour chaque séjour vendu, 8% du coût des prestations terrestres sont alloués à un fonds de solidarité qui permet de financer des projets menés par les partenaires associatifs, notamment Grandir Ailleurs. Ce fonds représente une somme allant de 50 euros à 100 euros par voyageur. En 2017 : 19 738 € en dotations financières directes aux partenaires locaux : - PEROU 4 743 € - MADAGASCAR 9 216 € - THAILANDE 2 457 € - NAMIBIE 600 € - CAMBODGE 2 222 € - ISLANDE 500 € 7 095 € de don à Grandir Ailleurs pour financer les activités de Solidarité Internationale : - 4 000 € via Grandir Aventure - 3 095 € via Grandes Latitudes 27 943 € en contribution bénévole en nature à Grandir Ailleurs. Grandir Aventure est, avec un minimum de 8% du coût de la prestation terrestre de chaque séjour reversé à des projets de développement, devant les membres de l’ATES qui accordent en moyenne 3%. Grandes Latitudes Grandes Latitudes est la marque adultes de Grandir Aventure. Cette structure propose des voyages solidaires à différents publics adultes. Elle est pour l’instant spécialisée sur la destination Madagascar. Pour chaque séjour, une partie des profits réalisés sont reversés à notre association Grandir à Ailleurs. Tout comme Grandir Aventure, la marque est labellisée par le réseau ATES, n°1 des réseaux du tourisme équitable et solidaire. Grandes Latitudes s’appuie sur des valeurs de respect de l’environnement, de compréhension des cultures et place la rencontre au cœur de ses voyages. C’est ce qui caractérise les séjours proposés et qui peuvent différencier la marque d’un Tour opérateur classique. La force de Grandes Latitudes est d’être capable de s’adapter aux demandes et spécificités des 37
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