2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs

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2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs
RAPPORT
D’ACTIVITÉS

2017
      ET
ORIENTATIONS

2018 DE
L’ASSOCIATION
GRANDIR AILLEURS

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2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs
Qui sommes-nous ?                                           3

Programme de Protection des Enfants des Rues (PPER)         5
Les Activités Jour (AJ)                   6
L’Équipe Mobile d’Aide (EMA)             10
Le Centre d’Hébergement Temporaire (CHT) 14
L’Accompagnement Social                  17
L’Externat20

Programme de Développement Local                           25
Cantine Scolaire                                      26
Chantiers solidaires                                  27
Réseau OSCAPE                                         30
Malle de livres                                       34

Programme d’Activités Génératrices de Revenus              35
Les agences de voyages solidaires                     36
La boutique équitable et solidaire                    39
La maison d’hôtes                                     40
Les événements associatifs                            41

Pôle communication                                         43

Rapport financier                                          48

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2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs
Qui sommes-nous ?
Grandir Ailleurs est une association française de solidarité internationale qui agit depuis 2007 pour
la protection des enfants vulnérables à Madagascar.

L’enjeu ? Assurer leurs droits fondamentaux : droit à la protection, droit à la non discrimination, droit
d’être nourri et soigné, droit d’être éduqué ou encore droit aux loisirs…

En France, notre objectif est de sensibiliser et d’éduquer le grand public à la citoyenneté et à la
solidarité internationale. Ces projets sont notamment mis en place en collaboration avec nos deux
agences de voyages solidaires Grandes Latitudes et Grandir Aventure.

À travers toutes ces actions, nous défendons les valeurs de solidarité, de dignité et de respect.

Grandir Ailleurs est membre de la fédération GRANDIRA (cf. page suivante).

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2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs
Grandir                           Grandir
                     ailleurs                          aventure
    Association française de solidarité   Agence de voyages solidaires
internationale : protection des enfants   en groupe
    des rues et développement local à     pour 14/17 et 18/25 ans
            Madagascar depuis 2007        Afrique | Asie |Amérique du sud
                          Faites un don   Europe | Destination surprise
   (déductible des impôts à 66%) sur :    Labellisée ATES
                www.grandirailleurs.org   www.grandiraventure.voyage

                    Un don minimum
                                                       Grandes
                                                       latitudes
                   de 8% du coût de
                      chaque séjour
                   Grandes Latitudes
                 ou Grandir Aventure      Agence de voyages solidaires
                        (hors aérien)     en groupe ou en individuel
                       est attribué à     Pour tout âge
                     Grandir Ailleurs     Madagascar | Labellisée ATES

                                          www.grandeslatitudes.voyages
                                          blog.grandes-latitudes.voyage

                                                    Photo ©Lucy Winkelmann

                                                                             4
2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs
Programme de Protection des Enfants des Rues (PPER)

Les droits fondamentaux énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (tels que
l’accès à l’eau, à l’alimentat­ion, à la santé, à l’éducation, à la culture, la liberté d’expression, la
liberté d’association…) doivent être accessibles à chaque être humain. Défendre ces droits, prendre
en compte la réalité des inégalités, en comprendre les causes et agir pour les combattre sont les bases
des valeurs de notre association de protection des enfants des rues à Madagascar.

Grandir Ailleurs a donc mis en place le Programme de protection des enfants des rues qui agit à
travers 5 dispositifs :

           Les Activités Jour
           Nos Activités Jour ont lieu en journée et dans des quartiers différents chaque semaine, afin
           que tous les enfants en situations de rue d’Antsirabe puissent en bénéficier. En plus d’offrir
           un accès à la culture et un espace ludique à un public qui en est très souvent privé, nos 3
           Activités Jours mettent en avant des enseignements variés.

           L’Équipe Mobile d’Aide
           Notre Equipe Mobile d’Aide (EMA) permet aux enfants de la rue de bénéficier d’un service
           médical, psychologique, éducatif et social sur leur lieu de vie, grâce à des maraudes
           effectuées un soir par semaine.

           Le Centre d’Hébergement Temporaire
           Notre Centre d’Hébergement Temporaire (CHT) accueille les enfants de la rue âgés de 10
           à 15 ans (qui vivent et dorment dans la rue), la nuit à Antsirabe.

           L’Accompagnement Social
           Pour aider les enfants à sortir de la rue et à améliorer leur situation sociale durablement,
           l’association a mis en place une équipe d’Accompagnement Social (AS).

           L’Externat
           L’Externat prend en charge les jeunes anciennement suivis en Internat, dispositif qui a fermé
           ses portes en 2016 suite à la restructuration de notre Programme de Protection des Enfants
           des Rues. L’objectif ? Assurer petit à petit l’autonomie complète de ces jeunes.

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2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs
Programme de Protection des Enfants des Rues

                Les Activités Jour (AJ)

Pendant la journée, les enfants en situations de rue et des quartiers défavorisés bénéficient d’Activités
Jour. Les Activités Jour (CinéRue, DanselaRue et BiblioPousse) sont des activités mobiles, éducatives et
ludiques.

Début du dispositif : 17/12/15

En 2017 :
117 Activités Jour
42 BiblioPousse
47 DanselaRue
28 CinéRue

Bénéficiaires :
BiblioPousse :
- 12 fois à Andranovisy avec une moyenne de 66 enfants par activité
(avec un min de 18 et un max de 132)
- 10 fois à Pédiluve avec une moyenne de
89 enfants par activité
(avec un min de 43 et un max de 149)
- 10 fois à Atsimotsena avec une moyenne
de 55 enfants par activité
(avec un min de 16 et un max de 145)
- 5 fois à Parc de l’Est avec une moyenne
de 26 enfants par activité
(avec un min de 5et un max de 61)
- 5 fois centre Fanantenana avec une
moyenne de 16 enfants par activité
(avec un min de 10 et max 22)

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2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs
DanseLaRue :
- 11 fois à Andranovisy avec une
moyenne de 116 enfants par activité
(avec un min de 63 et un max de 197)
- 11 fois à Pédiluve avec une moyenne de
103 enfants par activité
(avec un min de 50 et un max de 168)
- 9 fois à Atsimotsena avec une moyenne
de 73 enfants par activité
(avec un min de 35 et un max de 135)
- 3 fois à Parc de l’Est avec une moyenne
de 38 enfants par activité
(avec un min de 28 et un max de 56)
- 4 fois au centre Fanantenana avec une moyenne de 21 enfants par activité
(avec un min 17 et un max de 25)
- 9 fois au CHT avec une moyenne de 9 enfants par activité
(avec un min de 6 et un max de 10)

CinéRue :
- 6 fois à Andranovisy avec une moyenne
de 174 enfants par activité
(avec un min de 114 et un max de 258)
- 6 fois à Pédiluve avec une moyenne de
176 enfants par activité
(avec un min de 122 et un max de 236)
- 7 fois à Atsimotsena avec une moyenne
de 182 enfants par activité
(avec un min de 125 et un max de 214)
- 9 fois au centre Fanantenana avec une
moyenne de 19 enfants par activité
(min de 15 et max de 22)

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2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs
Déroulement des Activités Jour :
L’activité BiblioPousse débute par une présentation de l’association et une séance de lavage de mains.
Une sensibilisation est ensuite organisée sur des sujets variés. Puis, l’éducateur raconte une histoire
à partir d’un livre (un livre conté par mois). Enfin, un moment de lecture libre et une petite animation
sont proposés.
L’activité DanselaRue débute par une présentation de l’association, puis un échauffement est proposé
avant de commencer la chorégraphie menée par l’éducateur. Suite à quoi les enfants peuvent
s’exprimer en groupe en dansant librement.
L’activité CinéRue se déroule également en commençant par une présentation de l’association et une
sensibilisation. Puis le film, un dessin animé, est diffusé.
Les Activités Jour touchent 4 quartiers différents des plus défavorisés d’Antsirabe (Atsimotsena,
Pediluve, Parc de l’est, Andranovisy), un centre de rééducation pour mineur (le centre Fanantenana)
ainsi que notre Centre d’Hébergement Temporaire (pour DanselaRue uniquement)

Des sensibilisations :
Des animations de sensibilisation sont organisées à chacune des séances des Activités Jour.
Les thèmes de l’année 2017 ont été: les droits des enfants, l’hygiène corporelle et du foyer, le respect
du matériel dont les livres, le respect des adultes et politesse, le sens du partage et l’entraide, la
sensibilisation contre la peste, la consommation de l’eau potable et la consommation de fruits.

Nouveautés :
Cette année nous nous sommes procurés des livres de l’association Bel Avenir. Ces livres bilingues
(français, malagasy) sont des supports pour nos sensibilisations, en effet différents thèmes éducatifs
sont abordés sous forme d’histoires (éducatif, sanitaire, social, environnemental).
Nous avons reçu un écran de France pour le CinéRue, ce qui améliore sans conteste la qualité de
l’image.
Notre projet «Malle de livres», géré par la Responsable du dispositif Activités Jour s’est étendu cette
année aux Ecoles Primaires Publiques (EPPs) : l’EPP Ampatana et l’EPP Miaramasoandro.

Points forts des Activités Jour :
- Les autorités locales (fokontany, commune et forces de l’ordre) connaissent l’association et nos
activités ; de plus, nous possédons les autorisations nécessaires à leurs déroulements.
- L’activité BiblioPousse se déplace à l’aide d’un pousse, transport local et typique d’Antsirabe.
- Depuis cette année, nous disposons de livres bilingues (français, malagasy).
- Nous mettons en place des séances de sensibilisations pendant nos Activités Jour, cela permet de
faire passer des messages éducatifs à un grand nombre d’enfants.
- Nous avons été interviewés par une radio locale (Radio Haja) ; ce qui a permis de faire davantage
connaitre nos activités.

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2017 RAPPORT D'ACTIVITÉS - 2018 DE - Grandir Ailleurs
Difficultés :
- Les bénévoles locaux viennent ponctuellement, ils ne s’engagent pas à long terme sur nos activités.
- Nous manquons encore de livres en langue Malagasy.
- Le mauvais temps nous oblige à annuler certaines activités (surtout les CinéRue).
- Certains de nos matériels sont vétustes et doivent être remplacés.
- Nous avons peu de supports pour nos sensibilisations. Le réseau de protection de l’enfance de la ville
d’Antsirabe ne nous a pas procuré ces supports, comme il était pourtant convenu.
- Nous n’avons reçu aucun retour du possible partenariat avec l’association Française le Livre aux
Mille Zébus qui devait nous fournir du matériel neuf.

Orientations pour 2018 :
- Continuer et renforcer la recherche de bénévoles locaux.
- Aménager le véhicule de l’Equipe Mobile d’Aide pour l’activité CinéRue afin de faciliter
l’installation et la diffusion des films.
- Se procurer des livres malagasy et des livres avec davantage d’images pour le
Bibliopousse.
- Se procurer du matériel supplémentaire : chapiteau, tablette, baffles et groupe
électrogène supplémentaires.

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Programme de Protection des Enfants des Rues

              L’Équipe Mobile d’Aide (EMA)

Les enfants de la rue bénéficient des services de l’Equipe Mobile d’Aide sur leurs lieux de vies.
Les objectifs de ces maraudes sont :
- Créer un lien par le premier contact en se rendant « chez eux » (dans la rue)
- Mettre en confiance par la permanence du lien : l’éducateur EMA devient une personne ressource
- Créer un accompagnement personnalisé : analyser les situations individuelles de chaque enfant

Début du dispositif : 15/02/16

En 2017 :
46 maraudes de nuit menées
21 petits soins d’enfants délivrés par un éducateur
26 petits soins d’enfants délivrés par un médecin ou un infirmier
423 litres de complément alimentaire, 93 litres de lait et 106 litres de thé distribués
90 entretiens individuels avec les enfants conduits
80 orientations vers le Centre d’Hébergement Temporaire
24 orientations vers le CAE
99 orientations au dispensaire de l’Aromathérapie Sans Frontière (enfants et adultes)
4 causeries organisées
71 jeux éducatifs mis en place
2 sensibilisations à la sexualité et 5 sensibilisations aux drogues menées

Bénéficiaires :
Enfants de la rue touchés : 69 enfants ont bénéficié d’au moins un entretien, un soin, une orientation
en centre d’hébergement ou au dispensaire.
NB : Cette année marque un réel détachement de la prise en charge famille et un élargissement de
la zone des enfants. En effet, nos maraudes se rendent aujourd’hui sur deux territoires d’enfants de la
rue : le petit marché et le grand marché. Le grand marché est donc une nouvelle zone d’intervention
cette année.

Des causeries :
Les causeries sont des partages à but éducatif. Elles ont pour objectif de développer des connaissances
sur un sujet et de modifier les comportements. Les thèmes des causeries de cette année ont été :
relations entre les enfants, respect des autres et notion de propreté.

Santé :
Le partenariat avec l’Aromathérapie Sans Frontière (ASF) a perduré cette année. Le médecin qui

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intervenait une fois par mois en maraude a démissionné de l’ASF au mois de Juin 2017. Un infirmier
stagiaire chez ASF a participé à toutes nos maraudes pendant 4 mois par la suite. Des orientations
au dispensaire sont toujours possible lors de la maraude. Les enfants et adultes sont alors soignés
gratuitement.
Nous avons débuté cette année des sensibilisations sur les drogues et la sexualité. Un médecin de
France ainsi qu’une personne tierce sont venues nous aider sur le thème des drogues. Des séances de
sensibilisations ont été organisées. Concernant la sexualité, nous avons fait appel à des jeunes formés
par l’association PSI Madagascar (projet Top réseau). Ces séances de sensibilisation ont débuté en
décembre 2017.

Formations :
Une formation sur des rappels concernant les enfants de la rue et la prise en charge en maraude a
été dispensée par une ancienne étudiante du diplôme universitaire («Jeunes et enfants de la rue») du
Samu Social International.
L’année a aussi marqué l’embauche d’un psychologue qui appuie l’équipe sur les réunions de synthèse

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mensuelles. Ces réunions sont l’occasion pour l’équipe EMA et CHT d’approfondir des cas compliqués
et de trouver des solutions. Celui-ci délivre également des formations chaque mois sur des thèmes de
psychologie.
Des formations santé ont également été délivrées : un médecin français a délivré une formation
premiers secours, premiers soins et diagnostic des maladies principales en rue ainsi qu’une formation
sur comment sensibiliser au tabac et à l’alcool. Enfin, la responsable de la santé reproductive de
la région nous a donné quelques pistes pour les sensibilisations à la sexualité reproductive des
adolescents (SRA).
Certaines personnes de l’équipe ont également pu suivre une formation sur les massages chinois,
organisée par l’OSCAPE.

Points forts :
-   L’équipe progresse de plus en plus dans la pratique de la prise en charge des enfants de la rue.
-   Les bénéficiaires que l’on rencontre ont confiance en l’équipe.
-   L’association a la permission des autorités locales pour cette activité.
-   Nous travaillons en étroite collaboration avec la deuxième association qui prend en charge des

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enfants de la rue sur Antsirabe et avec le réseau de protection de l’enfance de la ville (réseau Sahaza).
- Nous sommes appuyés par un psychologue malagasy qui intervient deux fois par mois.
- L’équipe éducative a reçu des formations sur la sensibilisation aux drogues et à la sexualité.
- Nous avons notre propre véhicule depuis le mois de Novembre 2017, nous avons pu l’aménager
pour y effectuer les entretiens. De plus, une grande partie de l’équipe a obtenu le permis de conduire.

Difficultés :
- L’équipe n’est pas encore assez compétente sur les techniques d’entretien, l’interprétation des
comportements, sur les soins et les causeries.
- L’Equipe Mobile d’Aide n’intervient pas encore sur tout le territoire d’Antsirabe. Elle doit encore
élargir sa zone d’intervention.
-Même s’il fonctionne toujours, notre partenariat avec EDS montre des limites. La plupart des enfants
de moins de 10 ans ne veulent pas être
orientés au CAE. De plus, souvent, nous
ne pouvons pas orienter car les places sont
limitées et la limite de places est atteinte.
- Malgré les formations à la sensibilisation
en drogues pour les éducateurs, nous
pensons que quelqu’un de spécialisé sur le
sujet doit être recruté pour ces interventions
spécialisées.
- Nous avons été face cette année à une
épidémie de gale qui a été compliquée à
maitriser.

Orientations 2018 :
- Elaborer des partenariats avec des acteurs spécialistes en sensibilisation sur les
thématiques liées à la sexualité, le tabac et l’alcool.
- Elargir encore la zone de maraude et effectuer pour cela des maraudes exploratoires
tous les mois.
- Développer davantage les supports des jeux et des causeries.
- Mettre en place des formations pratiques pour améliorer les approches et les techniques
d’entretiens.

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Programme de Protection des Enfants des Rues

             Le Centre d’Hébergement Temporaire (CHT)
La nuit, les enfants de la rue (qui vivent et dorment dans la rue) peuvent dormir au sein du centre.
Les objectifs sont :
- Accueillir les enfants de la rue (filles et garçons) entre 10 et 15 ans
-Répondre aux besoins primaires : nourriture, hébergement, sécurité, repos, hygiène, soins :
ressourcement
- Aider l’enfant à la récupération des repères et codes fondamentaux: réadaptation à la vie sociale
quotidienne

Début du dispositif : 03/10/16

En 2017 :
289 nuits ouvertes
3798 repas du soir, 3790 petits déjeuners
54 entretiens individuels avec les enfants
87 consultations médicales, 111 petits soins délivrés par un éducateur, 25 orientations médicales
12 causeries
2 sensibilisations
69 séances d’apprentissages scolaires
355 séances d’activités ludiques et éducatives
26 séances d’activités sportives

Bénéficiaires :
50 bénéficiaires dont 8 filles
et 42 garçons
(NB: les bénéficiaires du centre
n’ayant pas de dossier à l’association
n’ont pas été comptabilisés ici,
à savoir les enfants orientés
par les autorités locales
ou les enfants non déterminés
comme enfant de la rue ayant
passé seulement une nuit au centre)
3795 nuitées offertes.

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Des activités :
Des ateliers de musique ont débuté
cette année grâce au partenariat avec
les Foulosophes (association d’artistes
locaux). Des instruments de musique
ont été fabriqué avec les enfants et des
tamtams achetés. Ces ateliers ont abouti à
un spectacle, fait par les enfants, présenté
à la Palette (lieu musical d’Antsirabe). Ces
ateliers ont pris la forme de réels cours de
musique par la suite.
Les thèmes des causeries abordés cette
année ont été : l’environnement, la propreté, l’hygiène, la politesse, les relations entre les enfants et
les règles de vie au centre.
Des ateliers d’introduction à l’informatique ont été mis en place depuis l’année dernière, en
collaboration avec la Fondation Telma sur le programme « Informatique pour tous ». Ainsi que des
activités hebdomadaires de créativité animées par une bénévole malagasy.
Les enfants ont pu participer à des activités extérieures organisées par l’OSCAPE: la journée
reboisement, le forum des associations où ils ont présenté leur slam, la journée sport pour tous, une
journée dessin et un événement pour Noël.
L’association Grandir Ailleurs a également organisé son propre Noel avec les enfants. Ce fut l’occasion
de réunir les enfants du centre et toute l’équipe pour une très belle journée au lac Andraikiba.

                                                           Santé :
                                                           Le partenariat avec Aromathérapie Sans
                                                           Frontière continue. Un médecin se rend au
                                                           CHT deux fois par semaine.
                                                           Elle a également pu intervenir pour
                                                           sensibiliser sur les drogues. Une intervenante
                                                           extérieure a aussi effectué des séances de
                                                           sensibilisation sur les drogues (tabac et
                                                           alcool).
                                                           Une épidémie de gale s’est déclarée au
                                                           centre cette année.
Concernant la sensibilisation à la sexualité nous avons fait appel à des jeunes formés par l’association
PSI Madagascar (projet Top réseau).

                                                                                                        15
Formations :
L’équipe du CHT a pu suivre les mêmes formations que l’EMA.

Nouveau bâtiment :
La construction du nouveau bâtiment s’est achevée en fin décembre 2017.

Points forts :
- Notre nouveau centre d’hébergement temporaire est bientôt prêt à être aménagé.
- Nous sommes maintenant ouvert le Samedi. Cela permet aux enfants d’être à l’abri quasiment 365
jours par an. La prochaine étape est l’ouverture le dimanche.
- Il y a une pluralité d’activités proposées aux enfants. Des activités extérieures sont également
proposées et les enfants du CHT rencontrent d’autres enfants d’associations différentes grâce au
partenariat avec l’OSCAPE.
- Nous avons un partenariat avec l’association Les Foulosophes qui nous permet de proposer des
ateliers de musique hebdomadaires aux enfants et bientôt des activités de dessin.
- Il y a une augmentation du nombre d’enfants hébergés au centre par rapport à l’année précédente.
- La plupart des enfants reviennent très régulièrement au centre.

Difficultés :
- Les horaires du CHT rendent compliqués l’intervention des personnes extérieures.
- L’épidémie de gale qui s’est déclarée a été compliquée à maitriser.
- Il n’y a qu’un unique psychologue sur Antsirabe et il ne peut pas intervenir plus de deux fois par mois.
Il n’y a pas de suivi des enfants par le psychologue.

Orientations 2018 :
- Aménager dans notre propre Centre d’Hébergement Temporaire.
- Développer les sensibilisations sexualité et drogues avec des intervenants spécialistes
dans ces domaines.
- Continuer à développer l’intervention du psychologue ou chercher un autre intervenant
pour des entretiens auprès des enfants.
- Mettre en place l’activité dessin et la construction d’une BD de sensibilisation sur
l’enfance de la rue.
- Renforcement des capacités des éducateurs pour améliorer la prise en charge des
enfants des rues.
- La maison louée est trop petite pour l’accueil des enfants et la mise en place d’activités.
- Les éducateurs ne sont pas assez compétents sur les outils informatiques.

                                                                                                             16
Programme de Protection des Enfants des Rues

             L’Accompagnement Social

L’AS a pour objectif d’accompagner les enfants de 10 à 15 ans hébergés au CHT à renouer et à
réinsérer leur famille.
Il a aussi pour objectif de signaler les enfants ne correspondant pas aux critères du CHT ni d’EDS au
Bureau d’Action Social (BAS) du réseau Sahaza. Des orientations au BAS seront aussi effectuées pour
les enfants du CHT pour qui le renouement familial sera impossible.
Concernant les familles, l’AS doit orienter les familles à Manorina et au Centre d’Accueille Temporaire,
puis suivre l’évolution de leurs prises en charge.
Enfin, l’AS est aussi chargé d’orienter les bénéficiaires du CHT ayant des problèmes médicaux.

Début du dispositif : 15/12/16

En 2017 :
7 entretiens avec les enfants
2 Visites A Domicile (VAD) de première approche
35 VAD informatives
15 rencontres informatives avec d’autres structures
2 signalements au BAS
6 suivis de signalements au BAS
2 signalements à la Police des Mœurs et de la Protection des Mineurs (PMPM)
7 orientations au dispensaire de l’Aromathérapie Sans Frontière
3 orientations vers une structure partenaire
de prise en charge

Bénéficiaires :
10 bénéficiaires CHT.
6 bénéficiaires enfants hors CHT.
1 femme et enfants orientés au CAT.

Activités de l’AS :
Les activités de l’AS sont de différentes
natures :
- Entretiens avec les bénéficiaires : l’équipe
AS a pour mission d’effectuer des entretiens avec les enfants du CHT rentrés dans le processus AS.
- Visite à domicile (VAD) première approche : cette visite chez la famille des bénéficiaires a pour but
de présenter l’association et de leur communiquer que leur enfant est hébergé au centre.

                                                                                                       17
- Visite à domicile (VAD) informatives : ces visites effectuées chez la famille est la première étape
du processus de l’AS. Elles ont pour objectif de déterminer les personnes clefs prêtes et aptes à (ré)
accueillir l’enfant.
- Rencontres informatives avec d’autres structures : rencontres informatives pour récolter des informations
sur l’enfant dans des structures où il aurait été pris en charge et rencontres informatives sur les
                                                            structures même.
                                                            - Signalement BAS : des signalements sont
                                                            effectués au BAS pour des enfants de la
                                                            rue sans possibilité de prise en charge et
                                                            nécessitant une prise en charge d’urgence.
                                                            - Suivi du signalement au BAS : l’équipe
                                                           de Grandir Ailleurs suit le travail du BAS
                                                           concernant les signalements qu’elle a effectué.
                                                           - Signalement PMPM : ces signalements
                                                           concernent des activités suspectes (vente
                                                           d’alcool aux mineurs par exemple) ou des
individus suspects repérés par l’équipe.
- Orientation au dispensaire de l’EPP Ivory : c’est l’équipe de l’AS qui s’occupe d’orienter les enfants
du CHT en journée au dispensaire au besoin.
- Orientation vers une structure partenaire de prise en charge : l’équipe de l’AS oriente les femmes
et enfants au CAT et à Manorina pendant la journée. De plus, pour des cas exceptionnels l’AS peut
intervenir pour orienter des enfants au CAE.

Activités de préparation du dispositif AS :
Afin de préparer le dispositif au début :
- Nous avons rencontré les assistants sociaux de l’association EDS et du BAS.
- Nous avons accompagné le BAS lors d’une descente sur le terrain pour observer leur travail.
- Nous avons reçu une formation sur l’accompagnement familial et les techniques d’approche et
d’entretien issus du travail de l’association Koloaina, qui accompagne des familles en situation de
précarité à Antananarivo.
- Nous avons réécrit les étapes du processus et effectué la révision des outils de suivis.
- Nous avons fait appel à des ressources humaines supplémentaires : appui de la responsable AS par
un éducateur deux jours par semaine à partir de Juin 2017.

                                                                                                          18
Points forts :
- Nous avons reçu une formation d’un salarié de Koloaina, qui travaille dans l’accompagnement
familial à Antananarivo.
- L’équipe développe de plus en plus ses relations avec les autorités locales.

Difficultés:
- Notre partenariat avec le BAS présente des limites. En effet, les signalements effectués
par l’association ne sont pas prioritaires et leur travail est très long.
- Nous n’avons pas encore d’Assistant Social diplômé.
- L’équipe ne maitrise pas encore les outils de suivi de l’AS.

Orientations 2018 :
- Recruter un assistant social diplômé.
-Développer des partenariats avec d’autres structures pour la continuité de la prise en
charge des enfants.

                                                                                            19
Programme de Protection des Enfants des Rues

             L’Externat
Prise en charge sans hébergement (scolarisation, formation professionnelle, aide à l’insertion).
L’objectif est de protéger, éduquer, responsabiliser, et faciliter l’insertion et l’autonomie des jeunes
suivis avant en internat.

Début du dispositif : 30/07/16

En 2017 :
10 jeunes suivis en Externat au début d’année
2 jeunes ont quitté le dispositif Externat en 2017

Activités de l’Externat :
Le nombre de visites à domicile (VAD)
dépend du projet de vie de chacun.
L’association prend toujours en charge
la formation et les études des enfants.
De plus, pour certains, des vivres
sont également donnés en fonction
de la situation financière des parents.
L’association prend aussi en charge les
soins médicaux pour un des enfants.

Activités des jeunes :
Insertion des jeunes sortis du dispositif dans l’année:
Les deux ont trouvé un emploi : femme de ménage et agent de sécurité dans un magasin électronique.
Sur les 8 enfants encore suivis en Externat :
4 poursuivent leurs études secondaires
2 suivent une formation en hôtellerie
1 suit une formation en ouvrage bois
1 suit une formation en mécanique auto

Points forts:
- Tous les jeunes réinsérés suivent leurs projets de vie mis en place au début de suivi.
- Les réinsertions en famille se sont bien déroulées.
- Aucun jeune n’est retourné à la rue.
-Les jeunes prennent en main leurs responsabilités.
- Quelques jeunes ont bien réussi (travail stable, suivi des études correct) malgré des difficultés au sein
de leurs familles.

                                                                                                           20
Difficultés:
- Presque toutes les familles ne respectent pas les rendez-vous prévus pour les visites à domiciles et ne
suivent pas les attentes mises en place au début du suivi. Les parents font preuve de trop de négligence
sur les suivis de leurs enfants.
- Les jeunes sont encore trop dépendants de l’association.
- Au vu leur situation familiale compliquée, les jeunes se précipitent pour trouver un emploi et parfois,
le travail n’est pas approprié à leur formation.

Orientations 2018 :
L’équipe continue le suivi des jeunes jusqu’à leur autonomie, à savoir lorsqu’ils ont trouvé un travail
ou/et un conjoint. Le suivi s’effectuera alors jusqu’à un an après le début du premier travail. Une
prime de valeur de 100 000 ariary sera versée si nécessaire après l’acquisition du premier emploi.
La forme et le moment de versement de cette prime se fera dépendamment de la situation de chaque
jeune.

                                                                                                        21
Programme de Protection des Enfants des Rues

             Quelques chiffres sur nos bénéficiaires

En 2017, Grandir Ailleurs a suivi 69 bénéficiaires enfants de la rue.
NB : Bénéficiaire = enfant que l’équipe aura identifié comme « enfant DE la rue » (en effet, certains
enfants ne sont rencontrés qu’une ou deux fois par l’équipe mobile d’aide, ils ne sont pas revu
régulièrement et ne sont donc pas considérés comme enfants de la rue) ET ayant bénéficié d’au
moins une intervention à savoir : un entretien, un soin, une orientation ou une admission au CHT. Une
intervention est différente d’un simple contact.

Données sociodémographiques :

  13 ans
   âge moyen
 des bénéficiaires

Situation familiale du bénéficiaire :
- Décès des parents :
38,7% des enfants déclarent avoir perdu au moins un de leurs parents.
3% sont orphelins.

- Situations matrimoniales des parents :
70,8% des bénéficiaires ont une mère qui a une situation matrimoniale compliquée
(séparée, divorcée, remariée ou veuve)
51,6% des bénéficiaires ont un père qui a une situation matrimoniale compliquée
(séparé, divorcé, remarié ou veuf).
(NB = la différence entre père et mère provient du nombre plus important de bénéficiaires qui ne
connaissent pas la situation matrimoniale de leur père)

- Professions des parents :
Les pères des bénéficiaires auraient une tendance à être :
tireur de pousse ou de charrette
Et les mères plutôt :
- lavandière,
- marchande ambulante
- ou sans profession.
                                                                                                    22
- Fratrie :

          3,7
     nombre moyen
    de frères et soeurs

Pourquoi sont-ils dans la rue ?
- Lieu de vie avant la rue :
76 % des bénéficiaires vivaient chez leurs parents biologiques juste avant d’arriver en rue.
Parmi eux, la majorité habitait chez leur mère.
Moins d’un quart habitait chez un membre de leur famille élargie.

- Causes d’arrivée en rue :
La principale cause du départ du dernier lieu de vie précédent la rue est la présence de violences
morales et/ou physiques contre eux (59 % des réponses). Ces violences regroupent la présence de
violences permanentes, les sentiments de négligence et les traitements injustes.
41% des réponses regroupent la présence de problèmes entre les parents, à savoir une séparation, la
présence d’un beau parent ou des violences entre eux.
25% sont des causes financières.

- Situations en rue des bénéficiaires :
- Temps de vie en rue :
30 % vivent dans la rue depuis moins d’un an. 38% entre un et deux ans et 13% au-delà de 2 ans.
Les bénéficiaires rencontrés en 2017 ont donc en grande majorité (68 %) deux ans ou moins d’année
de rue derrière eux lors de son identification.

- Sites de vie dans la rue :
Nous observons que la quasi-totalité des enfants de la rue rencontrés par l’équipe cette
année vivent de jour comme de nuit près des deux marchés de la ville d’Antsirabe. En
effet, ces deux sites sont des sites économiques, où les enfants trouvent leurs moyens
de subsistance, et dortoir, où les enfants peuvent dormir en « sécurité ».

                                                                                                  23
- Sources de revenus :
           Les sources de revenus les plus représentées sont la mendicité, les petites taches pour les
           gargotes et porteurs de courses au marché.
           35% des bénéficiaires déclarent avoir au moins deux sources de revenus.

                                                      (sur N = 35 bénéficiaires répondant).

                                                      Une partie ou tout l’argent qu’ils gagnent la
                                                      journée est donné à leur famille.

- Contact avec la famille :

                                                          La très grande majorité (87 %) des enfants
                                                          de la rue rencontré n’est pas en rupture totale
                                                          d’avec sa famille.

- Prise en charge par d’autres structures :
La quasi-totalité des bénéficiaires (81   %) a déjà été aidé ou est aidé par une autre structure.

                                                                                                            24
Programme de Développement Local

Cantine Scolaire
Grandir Ailleurs assure la distribution d’une collation journalière aux 1500 élèves le
l’École Publique Primaire Ivory afin de lutter contre l’abandon scolaire.

Chantiers Solidaires
Nous mettons en oeuvre des chantiers de rénovation et de construction à Antsirabe
depuis 2008.

Soutien au réseau OSCAPE
Grandir Ailleurs est à l’initiative du réseau OSCAPE (Organisation de la Société Civile
d’Antsirabe Pour l’Enfance).

Malle de livres
Le projet Malle de livres consiste à prêter des livres à différentes structures agissant pour
l’enfance en danger à Antsirabe.

                                                                                                25
Programme de Développement Local

                Cantine Scolaire

Distribution quotidienne d’une collation (pain-banane) au sein de l’EPP Ivory-Sabotsy.

L’objectif :
- Inciter à la scolarisation
- Lutter contre l’absentéisme (les élèves étudient mieux avec un ventre plein)

En 2017 :
- 1380 élèves bénéficiaires, soit la totalité des élèves de l’EPP Ivory (année scolaire 2017/2018)
- 45 % de réussite au CEPE (Certificat d’Etudes Primaires Elémentaire) pour l’année scolaire
2016/2017

Notre partenaire :
Financement spécifique grâce à un partenariat avec l’association Sakafo de Montpellier.

Points forts :
Nous avons observer une baisse du taux d’absentéisme et aussi l’abandon de classe.

Difficultés :
La question se pose de la pérennité
du projet à long terme. Sans
l’association Sakafo, le projet ne
pourrait pas tourner de lui-même.
La réduction de l’absentéisme
dans l’école est effectivement une
fin en soi mais le projet n’est pas
autonome.

Orientations 2018 :
La fondatrice de l’association
Sakafo pourrait être amenée à
changer de Collège à l’avenir.
Le projet pourrait donc cesser à moyen terme mais, à minima, le sakafo est assuré pour l’année
scolaire 2018-2019.

                                                                                                     26
Programme de Développement Local

               Chantiers solidaires

L’association organise des chantiers solidaires réalisés par des groupes de jeunes en séjours solidaires
envoyés par notre partenaire Grandir Aventure. Ces chantiers solidaires visent à construire de nouvelles
infrastructures scolaires ou sociale ou en rénover. L’objectif de ce projet est d’améliorer les conditions
d’étude et l’accès à l’éducation.

Ce projet s’inscrit lui aussi dans notre objectif d’aide aux enfants des rues. On travaille ici en amont :
améliorer les conditions d’études dans les écoles publiques pour que les enfants issus des familles les
plus démunies bénéficient d’une éducation de qualité dans des locaux adaptés et terminent leur cycle
d’étude primaire au lieu de travailler dans la rue.

En 2017 :
Après la construction de l’Ecole Primaire Publique Ampatana en 2016, l’association a fait un grand
pas vers l’autonomie financière en entamant la construction de son propre Centre d’Hébergement
Temporaire et des bureaux administratifs.

                                                                                                         27
Budget :

Budget :165 280 395,4 Ar (environ 42 380 €)

Financement :

- Dons de l’entreprise HOLCIM - Ciment lova (60sacs) = 1 302 000 Ar (333.85 €)

- Dons de l’entreprise HOLCIM - Ciment orimbato (80sacs) = 2 168 000 AR (556 €)

- Ambassade de suisse (7 550€) = 25 300 000 Ar

- Talents et partage (4 000€) = 13 781 875 Ar

- Ambassade de France (8 000€) = 27 874 782,97Ar

- Grandir Ailleurs / Via le Monde (12 000€) = 40 957 156,32Ar

- Rencontre Avec Dago (Agence de Voyage Locale) = 2 000 000 Ar (512,82€)

- Grandir Aventure = 41 186 581 Ar (11000€)

- Grandir à Antsirabe = 10 710 000 Ar (3000€)

                                                                                  28
29
Programme de Développement Local

               Réseau OSCAPE

L’OSCAPE est un Réseau inter-associatif qui connecte,
informe et forme les associations d’Antsirabe qui
œuvrent pour l’enfance en situation d’exclusion. Sa
raison d’être est d’organiser et structurer les membres
autour des problématiques locales liées à l’Enfance
vulnérable. Il y a trois commissions :
- Sport et loisirs,
- Renforcement des capacités,
- Santé
et un programme :
- Programme de Plaidoyer sur la protection de l’enfance vulnérable.
Les objectifs généraux de l’OSCAPE sont :
1. Développer des partenariats avec divers acteurs permettant une amélioration de la prise en charge
de l’Enfance en situation vulnérable.
2. Renforcer les compétences des travailleurs sociaux œuvrant sur Antsirabe.
3. Organiser tout type d’évènement en faveur des Enfants en situation vulnérable.
4. Mettre en place des temps d’échange,
de mutualisation et de travail en commun,
au service de l’Enfance.
5. Constituer une base de données sur
l’Enfance en situation vulnérable.
6. Promouvoir l’existence et le renforcement
de systèmes d’information à tous les
niveaux pour une bonne diffusion des
informations au sein des organisations de
la Société Civile d’Antsirabe et à l’adresse
de ses différents partenaires.
7. Relever le défi de l’unité dans la
diversité : en étant le porte-parole reconnu
des Organisations de la Société Civile d’Antsirabe pour l’Enfance et en représentant les intérêts des
populations et de la société civile en général.
8. Assurer le dialogue et la coopération avec les partenaires techniques et financiers.
9. Mettre en place toutes les actions nécessaires qui permettront de remplir ces missions.

                                                                                                    30
En 2017 :
17 151 200 Ariary (environ 4398€) de ressources. 13 151 872 Ariary (environ 3372€) de dépenses.

Commission Sport et loisirs :
3 événements organisés =
- Reboisement et solidarité : 10 Associations présentes avec 249 participants
- Sport pour tous : 9 Associations présentes avec 283 participants
- Noël : 12 Associations présentes avec près de 150 participants
Programme de Plaidoyer : 3 événements organisés
- Forum des Associations : 12 associations présentes et invités : grand public, autorités publiques,
médias, entreprises
- Atelier des Métiers : 2 Associations présentes avec 237 participants
- Atelier de Dessin : 5 Associations présentes avec 40 participants

                                                                                                   31
Commission Santé :
- Conception et distribution d’un Livret de santé

Commission renforcement des capacités :
7 formations organisées =
- ZOB Ferme pédagogique : 5 Associations avec 22 enfants participants
- Montage de Projet : 12 Associations avec 40 participants
- Les clefs de compréhension de l’enfance des rues : environ 50 participants
- L’Autisme (Enseignants: des classes intégrées + écoles publiques, plateforme des handicapés, membre
                                                                - Médecine traditionnelle chinoise et
                                                                massage thaïlandais : 15 participants
                                                                - Développement personnel : 6
                                                                participants
                                                                - Formation sur l’utilisation du Livret
                                                                de Santé : 5 Associations avec 6
                                                                participants

                                                              Bénéficiaires :
                                                              22 associations membres avec un total
                                                              de plus de 15 000 bénéficiaires

                                                              Points forts :
                                                              - La motivation, l’engagement social et
la confiance mutuelle et complémentarité de l’équipe (Coordinatrice, Appui technique et Stagiaire) a
permis de réaliser à terme bon nombre d’activités prévues.
- Les Associations membres participent aux préparations et aux activités.
- Les membres des autorités locales sont engagés pour les réalisations du Réseau OSCAPE
- Des partenaires (Grandir Ailleurs et Grandir Ailleurs, Cœur des forêts, ZOB…) appui le Réseau.

Points à améliorer :
Cependant quelques observations ont alourdi la réalisation des activités prévues :
-La non-disponibilité de quelques associations à chaque activité, qui étaient alors trop occupées par
leurs propres activités.
-La participation financière des Associations pour les activités reste un blocage pour quelques-unes
d’entre elles (Insuffisance de budget).
-Malgré l’intention de l’équipe du Réseau OSCAPE de donner le maximum de qualité dans son travail,
l’insuffisance du personnel face aux volumes des activités risque de ralentir les réalisations.

                                                                                                          32
Orientations 2018 :
- Continuer et appuyer les activités prévues dans les 3 Commissions et le Programme
de Plaidoyer : 2 formations thématiques en mars et septembre / Activité dans le cadre
du projet « parcours professionnel » : atelier thématique, conférence, visite d’entreprise
/ « Reboisement et Solidarité » (mars) /« Sport pour Tous » (août) / Noël (décembre) ;
Partenariats avec des centres de soin / Formation sur les premiers secours et petits soins
; Mise en œuvre du Programme de plaidoirie / « Grand Forum des associations » (juin)
- Renforcer la communication et les échanges entre les Associations membres et le Réseau
: 2 ateliers d’échanges de pratique et de savoir en juillet et décembre ; Création des
supports de communication de qualité ; Lettres semestrielles adressées à un large public
(mai et décembre) ; Mise en place d’un système de continuité : appui à la pratique des
formations dispensées.
- Renforcer le partenariat avec les médias et les autorités locales pour toutes les activités
prévues.
- Recourir à la mise en place d’un mécanisme de coordination plus efficace, favorisant
synergies et complémentarités entre les Associations membres du Réseau OSCAPE :
Création d’une base de données de documents indispensables pour le bon fonctionnement
des associations : statuts associatifs, règlement intérieur, canevas de demande de
financement, etc...
- Elaborer de nouveaux partenariats pour le Réseau OSCAPE (Ex : Conception d’un
programme d’appui ciblé à partir de cette première collaboration de partenariat avec
Grandir Ailleurs, et d’autres bailleurs) et ses membres.

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Programme de Développement Local

               Malle de livres

Le projet Malle de livres consiste à prêter des livres à différentes structures agissant pour l’enfance en
danger sur Antsirabe. En effet, grâce au développement de notre projet Bibliopousse, nous disposons
d’une bibliothèque de plus en plus fournie que nous partageons. Ces livres sont renouvelés tous les
trois mois.
L’objectif est de donner accès à cette bibliothèque au maximum d’enfants d’Antsirabe et aider les
structures partenaires à se développer sur le plan éducatif grâce à un prêt régulier de livres variés.

En 2017 :
Cette année nous avons mis fin à nos partenariats avec les structures «Les yeux ouverts» et le «Centre
Fanantenana». En effet, le «Centre Fanantenana» a eu des difficultés à gérer les livres et à les garder
en bon état. Nous avons donc décidé ensemble de remettre en route le Bibliopousse pour ne pas
couper l’accès aux livres de leurs bénéficiaires. Quant à l’association «Les yeux ouverts», ils ont pu,
courant de l’année, avoir accès à une bibliothèque bien fournie; ainsi ils ne nécessitaient plus de livres
supplémentaires.
Nous avons travaillé cette année avec deux Ecoles Primaires Publiques (EPPs) : l’EPP Ampatana et
l’EPP Miaramasoandro.
Bénéficiaires de l’EPP Ampatana: 447 enfants.
Bénéficiaires de l’EPP Miaramasoandro: 376 enfants.

Orientation 2018:
Nous souhaitons toucher en 2018 davantage d’écoles publiques et des associations/écoles prenant
en charge et scolarisant des enfants en situations défavorisées.

                                                                                                         34
Programme d’Activités Génératrices de Revenus
Nos agences de voyages solidaires
Nos agences de voyages, à destination des jeunes et des adultes, sont membres du réseau
ATES, l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire.

La boutique équitable et solidaire
La boutique solidaire vise à mettre en avant le travail remarquable des artisans locaux.

La maison d’hôtes
Notre maison d’hôtes à Antsirabe accueille les voyageurs de passage pour un long ou
court séjour.

Les événements associatifs
L’association à Noisy Le Grand organise différents événements chaque année afin de
sensibiliser, se faire connaître et récolter des fonds.

                                                                                           35
Programme de Développement Local

               Les agences de voyages solidaires

Parmi ses Activités Génératrices de Revenus, Grandir Ailleurs peut compter sur le soutien financier et
technique de ses agences de voyages solidaires partenaires :

Grandes Latitudes est une agence de voyages solidaires spécialiste de Madagascar. Elle propose une
alternative responsable aux voyageurs soucieux de l’impact de leur passage et désireux de privilégier
la rencontre et l’échange.

L’agence de voyages Grandir Aventure propose quant à elle des séjours de type colonie de vacances
dans plusieurs pays à travers le monde pour les jeunes de 14 à 17 ans et de 18 à 25 ans.
Morondava

                                                                 Les séjours organisés sont un
                                                                 outil de sensibilisation pour les
                                                                 jeunes voyageurs et un outil de
                                                                 développement. En effet, un
                                                                 minimum de 8% du coût de chaque
                                                                 séjour (hors aérien) est attribué au
                                                                 fonds de développement Grandir
                                                                 Aventure et Grandes Latitudes et
                                                                 permet de financer des projets
                                                                 sociaux ou environnementaux portés
                                                                 par les partenaires locaux dans les
                                                                 pays visités.

Grandir Aventure
Grandir Aventure est une association qui organise depuis 2007 des séjours destinés à des voyageurs,
adolescents et jeunes adultes, désireux de privilégier l’échange et l’aventure humaine sur des
destinations telles que Madagascar, le Pérou, Le Maroc, la Thaïlande ou le Cambodge.

Sa vision du voyage est de permettre des rencontres basées sur l’échange, la réciprocité, le partage
des cultures. L’esprit des voyages proposés est très varié (aventure, immersion culturelle, immersion
villageoise, chantier solidaire) mais il met à chaque fois la rencontre au cœur du voyage.

                                                                                                         36
Le fond de solidarité Grandir Aventure
Chaque voyage constitue un outil d’aide au développement via les retombées économiques qu’il
génère.
Pour chaque séjour vendu, 8% du coût des prestations terrestres sont alloués à un fonds de solidarité
qui permet de financer des projets menés par les partenaires associatifs, notamment Grandir Ailleurs.
Ce fonds représente une somme allant de 50 euros à 100 euros par voyageur.

En 2017 :
19 738 € en dotations financières directes aux partenaires locaux :
-   PEROU 4 743 €
-   MADAGASCAR 9 216 €
-   THAILANDE 2 457 €
-   NAMIBIE 600 €
-   CAMBODGE 2 222 €
-   ISLANDE 500 €

7 095 € de don à Grandir Ailleurs pour financer les activités de Solidarité Internationale :
- 4 000 € via Grandir Aventure
- 3 095 € via Grandes Latitudes

27 943 €      en contribution bénévole en nature à Grandir Ailleurs.

Grandir Aventure est, avec un minimum de 8% du coût de la prestation terrestre de chaque séjour
reversé à des projets de développement, devant les membres de l’ATES qui accordent en moyenne
3%.

Grandes Latitudes
Grandes Latitudes est la marque adultes de Grandir Aventure. Cette structure propose des voyages
solidaires à différents publics adultes. Elle est pour l’instant spécialisée sur la destination Madagascar.
Pour chaque séjour, une partie des profits réalisés sont reversés à notre association Grandir à Ailleurs.
Tout comme Grandir Aventure, la marque est labellisée par le réseau ATES, n°1 des réseaux du
tourisme équitable et solidaire.

Grandes Latitudes s’appuie sur des valeurs de respect de l’environnement, de compréhension des
cultures et place la rencontre au cœur de ses voyages. C’est ce qui caractérise les séjours proposés
et qui peuvent différencier la marque d’un Tour opérateur classique.
La force de Grandes Latitudes est d’être capable de s’adapter aux demandes et spécificités des

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