2018 ANALYSE DES BESOINS SOCIAUX - GRANDES THÉMATIQUES - Besancon.fr
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ANALYSE DES BESOINS SOCIAUX 2018 GRANDES THÉMATIQUES Juin 2018
QUELQUES 1 2 MOTS et plus La démarche du Centre Communal d’Action Sociale et de la Ville de Besancon de présenter une Analyse des Besoins Sociaux (ABS) est un acte fort et assumé. CONTEXTE DÉMOGRAPHIE En effet : SOCIO-ÉCONOMIQUE POPULATION • L’ABS se situe au cœur du projet social du CCAS. Son principe est inscrit au titre des orientations majeures de ce projet pour les années 2015-2020, pages 4-6 pages 7-13 • l’ABS est un outil d’observation qui a pour objectif de mieux cibler l’action sociale. Il permet également d’identifier les publics les plus fragiles et ainsi d’adapter et d’orienter l’action sociale en fonction des besoins des territoires, • l’ABS contribue à une connaissance partagée de ce qu’un territoire a de plus précieux : les hommes et les femmes qui y vivent, • enfin, rappelons le principe qui anime l’ensemble des acteurs du CCAS "être présent, au quotidien, dans une proximité et une réactivité pour répondre AVERTISSEMENT aux attentes des habitants, pauvres, âgés, jeunes ou simplement en attente d’un appui pour accéder à leurs droits". L’ABS est élaborée à partir de données issues de différents observatoires, qui Ce sont les raisons pour lesquelles, le CCAS a choisi de poursuivre et de 3 4 chacun s’adosse à des temporalités développer la démarche engagée il y a bientôt 15 ans en proposant cette année spécifiques, il s’agit principalement : une nouvelle version de l’ABS : accessible, synthétique et claire. -- des statistiques de la DIRECCTE de Elle est destinée aux intervenants des associations, structures et institutions Bourgogne Franche-Comté actuali- qui ont à cœur de faire évoluer l’action sociale au plus près des besoins des sées à décembre 2017 pour ce qui Bisontines et des Bisontins. concerne l’économie, l’emploi et le REVENUS HABITAT marché du travail ; Pour la réalisation de ce document le CCAS a pu bénéficier des concours -- des statistiques de la CAF actualisées ET NIVEAUX DE VIE ET LOGEMENT à l’année 2016 pour les données et contributions des services de la Ville de Besançon et de la Communauté portant sur les bénéficiaires de d’Agglomération du Grand Besançon, ainsi que de l’Agence d’Urbanisme pages 14-20 pages 20-23 prestations sociales et les minima de Besançon Centre Franche-Comté (AudaB) et du Département du Doubs, sociaux ; je les en remercie. -- des estimations de l’INSEE établies à partir du recensement annuel de la Cette publication est complétée par la mise en ligne de l’ABS 2018 dans son population acutualisé en 2014 pour intégralité. Elle comprend les 13 fiches quartiers et peut être consultée sur ce qui concerne la population, sa le site www.besancon.fr/CCAS. composition et ses revenus. En 2017, le CCAS et l’AudaB ont présenté l’ABS et les portraits de quartier de l’OSU dans 5 quartiers de Besançon. Ces rendez-vous seront reconduits à partir de septembre 2018 dans 5 nouveaux quartiers. L’ABS n’a de raison d’être que si elle est partagée et utilisée par le plus grand nombre. Bonne lecture Danielle DARD Vice-Présidente du CCAS Première Adjointe au Maire 2 CCAS de Besançon • ABS 2018 ABS 2018 • CCAS de Besançon 3
1 CONTEXTE SOCIO-ÉCONOMIQUE HAUSSE DE LA DEMANDE D’EMPLOI MAINTIEN D’UN CYCLE DE REPRISE AU NIVEAU NATIONAL1 BAISSE DU L’année 2018 s’engage dans un contexte favorable pour l’économie française. La Banque de France Les différents instituts d’études économiques revoient leurs prévisions à la hausse dès le début TAUX DE prévoit une croissance de la consommation des d’année pour situer la croissance annuelle aux CHÔMAGE ménages favorisée par la création d’emploi, la alentours des 2 %. Par ailleurs, 2,35 millions de hausse des salaires et celle des investissements des entreprises. L’analyse de l’INSEE corrobore projets d’embauche dans le secteur privé ont été recensés par Pôle Emploi lors de l’enquête 4 993 demandeurs inscrits Taux de chômage 3 de la zone d’emploi de Besançon au 4ème trimestre 2017 ces informations : le bon climat des affaires et annuelle sur les besoins en main-d’œuvre. Ce depuis plus d’un an de l’emploi favorise la croissance de l’activité chiffre progresse de 18,7 % par rapport à 2017. à Besançon économique attendue d’ici mi-2018. LOCALEMENT, DES SIGNES DE REPRISE PLUS FAIBLES SENS -1,6 7,2 % Certains secteurs d’activités et indicateurs écono- constatée au niveau régional (+ 0,2 %) demeure miques confirment la reprise de la croissance au inférieure à la hausse enregistrée au niveau CHATILLON niveau régional : embellie du tourisme, hausse des national (+ 1,3 %). En Bourgogne Franche-Comté, créations d’entreprises. L’emploi se redresse dès l’emploi intérimaire se développe fortement : AUXERRE -0,9 VESOUL -1,3 le 1er trimestre 2017, avec une hausse de l’emploi il enregistre une croissance de 14 % contre 8 % -1,1 BELFORT MONTBÉLIARD salarié marchand confirmée au 4ème trimestre. en France pour l’année 2017. AVALLON GRAY HÉRICOURT -1,2 -2,2 MONTBARD Toutefois, la hausse de l’emploi permanent -1,2 -1,1 DIJON COSNE -0,9 BESANÇON -1 CLAMECY BAISSE DU TAUX DE CHÔMAGE -1,2* MORTEAU -2,1 MORVAN DOLE Le taux de chômage de la zone d’emploi de Le taux de chômage de cette zone d’emploi demeure Besançon est passé sous la barre des 8 % en inférieur aux taux de chômage du département, -1,1 AUTUN BEAUNE -1,4 2017. Il a baissé d’un point au cours de l’année 2017. de la région et de la France métropolitaine. NEVERS -0,8 -0,8 PONTARLIER -1,3 CHALON- LONS-LE- SAUNIER -1 Évolution du taux de chômage par zones d’emploi au 4ème trimestre 2017 2 CREUSOT- SUR-SAÔNE -0,7 MONTCEAU -1 LOUHANS -0,6 (en %) 2013 2014 2015 2016 2017 ÉVOLUTION -1,4 ZONE D’EMPLOI 4ème trim. 4 ème trim. 4 ème trim. 4 ème trim. 4 ème trim. sur 1 an SAINT-CLAUDE EMPLOI SALARIÉ MARCHAND CHAROLAIS MÂCON -1,1 BESANÇON PONTARLIER 8,1 6,9 8,6 7,2 8,2 7,2 8,2 7,0 7,2 6,0 -1,0 -1,0 Personne exerçant une -1 -0,9* activité dans le domaine de DOLE 8,9 9,2 9,0 8,5 7,1 -1,4 production marchande de LONS-LE-SAUNIER 6,5 6,8 6,8 6,6 5,9 -0,7 biens et de services qui sont destinés à être vendus VESOUL 9,6 10,3 9,1 8,9 7,6 -1,3 sur un marché. Évolution annuelle des taux de chômage en Bourgogne Franche-Comté 3 DOUBS 9,3 9,7 9,3 9,1 7,6 -1,5 par zone d’emploi, entre les 4ème trimestres 2016 et 2017 (en points) ≥ à -1 Entre -0,8 et -1 < à -0,8 RÉGION BFC 9,1 9,5 9,2 8,8 7,6 -1,2 FRANCE Métropolitaine 9,8 10,1 9,9 9,7 8,6 -1,1 SOURCES : 1. Banque de France, Enquête BMO 2018 (http://statistiques.pole-emploi.org/bmo) / INSEE, Note de conjoncture, mars 2018. INSEE, Mesurer pour comprendre, avril 2018 - 2. INSEE-DIRECCTE / Service Études Statistiques Évaluation - * Pour la partie de la zone d’emploi située en Bourgogne Franche-Comté - 3. INSEE, Taux corrigés des variations saisonnières, avril 2018. 4 CCAS de Besançon • ABS 2018 ABS 2018 • CCAS de Besançon 5
2 HAUSSE DE LA DEMANDE D’EMPLOI DÉMOGRAPHIE, Fin 2017, les signes de reprise étaient encore insuffisants pour faire baisser la demande d’emploi à Besançon. L’augmen- tation du nombre de demandeurs d’emploi s’est accélérée POPULATION 1 à compter de juin 2017. En fin d’année, Pôle Emploi recense 11 712 demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) inscrits à Besançon dans les trois catégories, A, B et C, soit une hausse de 4,6 % depuis décembre 2016. Évolution du nombre de demandeurs d’emploi à Besançon 1 inscrits en fin de mois à Pôle Emploi INITIATIVE LOCALE 44 % 21,7 % 2016 2017 NBRE ÉVOLUTION DE LA POPULATION A DE LA POPULATION A Les écoles de la seconde DEFM 31/12 31/12 sur 1 an (en %) chance CATÉGORIE A 7 516 7 659 + 143 + 1,9 % - DE 30 ANS + DE 60 ANS Fin 2017, 43 % des demandeurs d’emploi CATÉGORIE B 1 410 1 559 + 149 + 10,6 % inscrits à Pôle Emploi le sont depuis un CATÉGORIE C 2 271 2 494 + 223 + 9,8 % an ou plus. Le chômage ancré intensifie les problématiques d’insertion des TOTAL CATÉGORIES A / B / C 11 197 11 712 + 515 + 4,6 % personnes les plus éloignées de l’emploi, Cette hausse est plus élevée qu’au niveau départemental (+ 1,1 %), régional (+ 0,9 %) et national (+ 2,7 %). Elle résulte en particulier les jeunes et les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la Ville (QPV). Ces deux populations sont confrontées à un taux de chômage 47 % 53 % d’un fort accroissement du nombre de demandeurs dans élevé lié à un manque de qualification. les catégories B et C, demandeurs dont la reprise d’activité Trois exemples d’initiatives locales DES BISONTINS DES BISONTINS partielle semble correspondre à la croissance de l’emploi démontrent que même "les décrocheurs" SONT DES SONT DES ont un avenir. intérimaire observée régionalement. Parmi les 11 712 HOMMES FEMMES demandeurs, 7 659 n’ont aucun emploi (catégorie A), soit Après Access Code School et Cuisine 65 % d’entre eux. Mode d’Emploi(s), L’École de Production est la 3ème école alternative de la zone d’emploi de Besançon qui offre une chance aux jeunes Bisontins ainsi qu’aux entreprises à la recherche de compé- tences. Créée par l’Union des Industries TAUX DE CHÔMAGE ET DEMANDE La demande d’emploi recense les inscrip- et Métiers de la Métallurgie (UIMM) et D’EMPLOI, QUELLE DIFFÉRENCE ? 2 tions faites en fin de mois à Pôle Emploi soutenue par le Grand Besançon, elle qui publie ses chiffres chaque mois. Un Le taux de chômage est une statistique demandeur d’emploi est une personne accueille aujourd’hui une dizaine de jeunes pour des préparations au CAP (certificat COMPOSITION DE LA POPULATION 2 issue de sondages, calculée selon la dé- inscrite à Pôle Emploi qui respecte les d’aptitude professionnelle) et devrait, à finition du Bureau International du Travail conditions d’inscription : être à la recherche terme, former 45 jeunes du CAP au bac En 2014, la population de Besançon est composée cycles d’études. Au 1er janvier 2017, plus de 24 000 (BIT). Il est publié chaque trimestre par d’un emploi, résider sur le territoire na- de 116 690 habitants : 53 % de femmes et 47 % étudiants et stagiaires sont inscrits à l’université professionnel. l’INSEE. Un chômeur est une personne tional, avoir accès au marché du travail. en âge de travailler (15 ans ou plus) qui d’hommes. Le solde naturel est positif et le solde et dans les écoles supérieures de Besançon. L’École de Production est un concept in- répond simultanément à 3 conditions : CATÉGORIES A, B & C migratoire est stable. novant réservé aux jeunes en décrochage • être sans emploi, c’est-à-dire ne pas DES DEMANDEURS D’EMPLOI scolaire qui permet d’apprendre un métier Besançon est une ville jeune : 44 % des Bison- Si les plus jeunes sont attirés par Besançon, avoir travaillé ne serait-ce qu’une autrement. Les formations qualifiantes tins ont moins de 30 ans. Cette démographie la part de la population âgée de 30 à 59 ans est heure durant une semaine de ré- Il s’agit des demandeurs d’emploi inscrits sont basées sur une pédagogie du "faire dynamique a entre autres pour origine la part plus faible dans la ville-centre (35,2 %) que dans férence, à Pôle emploi et tenus de faire des actes pour apprendre" : les produits et services • être disponible pour prendre un emploi positifs de recherche d’emploi. importante occupée par la classe d’âge des 20-29 l’agglomération du Grand Besançon où cette sont mis au point pour répondre à de dans les 15 jours, • Catégorie A : aucune activité. réelles commandes clients. ans : 20 %. Pour partie, ce fort pourcentage est proportion est de 40,5 % (hors Besançon). Ce chiffre • avoir cherché activement un emploi • Catégorie B : demandeur ayant exercé dû à l’offre d’enseignement supérieur de Besan- confirme l’attractivité exercée par la ville sur les dans le mois précédent ou en avoir une activité réduite courte (78 h ou Selon les statistiques de la Fédération çon qui a pour effet d’assurer la présence d’une jeunes adultes, alors que l’espace périurbain attire trouvé un qui commence dans les moins au cours du mois). nationale des écoles de production, classe d’âge jeune et renouvelée au rythme des davantage les familles. 3 mois. • Catégorie C : demandeur ayant exercé 98 % des jeunes trouvent un emploi une activité réduite longue (plus de dans les deux mois qui suivent leur sortie 78 h au cours du mois). de l’établissement et 63 % poursuivent leurs études après l’obtention du CAP. SOURCES : 1. INSEE, Dossier complet, Commune de Besançon, 27 mars 2018 - 2. Université Bourgogne Franche-Comté, Les étudiants en-chiffres, année 2016-2017, 15 janvier 2017. SOURCES : 1. DIRECCTE Bourgogne Franche-Comté - 2. Les Décodeurs du monde. 6 CCAS de Besançon • ABS 2018 ABS 2018 • CCAS de Besançon 7
COMPOSITION DES MÉNAGES BISONTINS DIMINUTION DE LA TAILLE DES MÉNAGES 53,2 % Les ménages d’une seule personne en plus grand nombre En 2014, 61 072 ménages vivent à Besançon. Taille des ménages bisontins de 1968 à 2014 1 32 481 Ce nombre est relativement stable depuis 2009. Seuls les ménages composés d’une seule personne MÉNAGES DE 1 PERSONNE augmentent de 1,4 %. Ces derniers constituent désormais la majorité des ménages bisontins. 3,1 1968 La diminution de la taille des ménages est une 2,8 1975 constante depuis de nombreuses années. La part des ménages d’une personne est passée de 37 % 2,5 1982 en 1990 à 53,2 % en 2014. Cette tendance est la 2,3 1990 conséquence de plusieurs facteurs : le vieillissement de la population, la décohabitation ou l’évolution 2,1 1999 des modes de cohabitation et le départ des familles 1,9 2009 vers les communes de l’agglomération. 1,8 2014 En France 2, ce sont 35,1 % des ménages qui sont composés d’une seule personne. Ces taux augmen- tent chez les séniors : 38 % des personnes âgées de 75 ans ou plus vivent seules. À Besançon, le taux des 18,8 % personnes isolées âgées de plus de 80 ans atteint 14,9 % 9,2 % les 58,1 % en 2014. 11 478 9 087 5 635 DES FAMILLES DE MOINS EN MOINS COUPLES SANS ENFANT COUPLES AVEC ENFANTS FAMILLES MONOPARENTALES NOMBREUSES Les familles avec enfants ne représentent plus que 62 % COUPLES AVEC ENFANTS 24,1 % des ménages bisontins. Ce sont 9 087 couples 24,1 % 38 % avec enfants et 5 635 familles monoparentales, soit respectivement 62 % et 38 % des familles avec en- fants. Seule la catégorie des familles monoparentales FAMILLES progresse entre 2009 et 2014, passant de 9 à 9,2 %. FAMILLES AVEC ENFANTS MONOPRENTALES ISOLÉS PARMI QU’EST-CE QU’UN MÉNAGE ? QU’EST-CE QU’UNE FAMILLE ? QU’EST-CE QU’UN MÉNAGE SANS FAMILLE ? LES + DE 80 ANS Au sens statistique, un ménage dé- Une famille comprend au moins deux 58,1 % signe l’ensemble des occupants d’un personnes ayant un lien de parenté Un ménage sans famille est compo- logement sans que ces personnes direct (conjoint, enfant). Elle est sé de plusieurs personnes isolées soient nécessairement unies par des constituée soit d’un couple (marié (exemple : colocation). liens de parenté. Un ménage peut ou non) avec ou sans enfant (directs être composé de plusieurs personnes ou assimilés), soit d’un adulte avec ou d’une seule personne. un ou plusieurs enfants. SOURCES : 1. INSEE, Dossier complet, Commune de Besançon, 27 mars 2018 - 2. INSEE Première, n° 1663. 8 CCAS de Besançon • ABS 2018 Situation en 2014. Non comptabilisés : 2 390 ménages complexes (3,9 %). 1 ABS 2018 • CCAS de Besançon 9
ÉVOLUTION DE LA POPULATION ENTRE 2009 ET 2014 Évolution de la population par grandes tranches d’âges Entre 2009 et 2014, l’évolution entre 2009 et 2014 et nombre des effectifs en 2014 2 de la population bisontine est contrastée selon les tranches -0,9% 2009 2014 CROISSANCE d’âge. À l’exception de la catégo- % 33 795 de 0 à 5 % +17,3 % DE LA POPULATION DES TILLEROYES rie des 0-14 ans qui progresse de 0,3 %, toutes les tranches d’âge en dessous de 60 ans diminuent. 25 +0,3% -0,3% -0,6% ENTRE 2009 ET 2014 20 20 741 de 0 à -5 % À l’inverse, l’effectif des séniors 17 334 19 478 +1,2% augmente. La part des plus de 15 15 105 +0,5% de -5 à -10 % 60 ans qui représentait 20 % 10 10 236 de la population bisontine en 5 2009, représente 21,7 % de cette < à -10 % population en 2014. 0-14 ANS 15-29 ANS 30-44 ANS 45-59 ANS 60-74 ANS + DE 75 ANS 10 % 5% ÉVOLUTION CONTRASTÉE DES QUARTIERS BISONTINS 3 ÉVOLUTION DE LA POPULATION -5 % DANS LES IRIS BISONTINS CHAILLUZ Les évolutions de la population sont très contras- À l’inverse, près d’un quartier bisontin sur deux ENTRE 2009 ET 2014 1 tées au sein de Besançon entre 2009 et 2014. a perdu des habitants sur la même période. Le SARAGOSSE La croissance la plus rapide est observée aux vieillissement de la population est un facteur à -10 % Tilleroyes (+17,3 %) grâce à l’essor résidentiel explicatif majeur. La part des ainés dépasse MONTBOUCONS > à 10 % CHOPIN PALENTE TORCOLS RUE DE du quartier. Aux Vaîtes/Clairs-Soleils, avec 600 25 % dans certains quartiers comme Velotte, CHAPRAIS BOULIUE FONTAINE- CHAPRAIS PARC DES % RUE DE BELFORT habitants supplémentaires recensés en 5 ans, Chaprais/Cras, Saint-Ferjeux, Palente et les CHASNOT VESOUL de 5 à 10 % CRAS TREY VAITES l’augmentation de la population s’explique par Vaîtes/Clairs-Soleils. Les ménages d’une seule de 0 à 5 % CLAIRS- une réoccupation des lieux consécutive à la personne sont alors de plus en plus nombreux, FONTAINE-ÉCU CHAFFANJON SOLEILS rénovation urbaine du quartier. en particulier dans les quartiers où il y a peu MONTJOUX MONTRAPON OBSERVATOIRE VIOTTE de 0 à -5 % d’étudiants parmi les habitants. ROTONDE ARGENT de -5 à 10 % TILLEROYES XAVIER- RUE MOUILLÈRE MARMIER BATTANT SARRAIL < à -12,4 % RÉPUBLIQUE SAINT-FERJEUX BREGILLE VILLARCEAU MARULAZ QUARTIERS OÙ CHAMARS QU’EST-CE QU’UN IRIS ? LA PART DE AÎNÉS EST CITADELLE ÉPOISSES CHAMPAGNE PIÉMONT VIIELLES-PERRIÈRES ILE-DE- FRANCE L’iris est un découpage ÉPOISSES géographique du territoire > à 25 % ROSEMONT BOURGOGNE RISLER GRETTE utilisé par l’INSEE pour la DIDEROT CASSIN collecte et la diffusion des données statistiques. Il y a CHÂTEAUFARINE CHAPELLE DES BUIS 52 iris à Besançon. SAINT- VICTOR-HUGO LAURENT VELOTTE LAFAYETTE VELOTTE CHAPRAIS/CRAS PALENTE SAINT-FERJEUX VAÎTES/CLAIRS-SOLEILS SOURCES : 1. Grand Besançon DSI-SIG, Filosofi 2014 / INSEE, RP 2014 - 2. INSEE, RP 2009 (géographie au 01/01/2011) et RP 2014 (géographie au 01/01/2016), Exploitations principales - 3. INSEE, Dossiers complets, Commune de Besançon, 27 mars 2018 / AUDAB, Étude en cours sur la problématique du vieillissement dans le Grand Besançon, 2018 10 CCAS de Besançon • ABS 2018 ABS 2018 • CCAS de Besançon 11
UNE CROISSANCE PLUS LA PROBLÉMATIQUE DU VIEILLISSEMENT FORTE DANS L’AGGLOMÉRATION PARTAGÉE AVEC LA COMMUNAUTÉ QUE DANS LA VILLE-CENTRE D’AGGLOMÉRATION En 2014, 6 999 personnes âgées de 80 ans et + vivent à Besançon. Bien que conséquent à l’échelle de la ESPÉRANCE DE VIE : ville en raison d’un effectif en plus grand nombre, la double inégalité le vieillissement de la population progresse plus En 2016, l’espérance de vie en bonne santé rapidement dans l’agglomération : alors que la popu- s’élève à 64,1 ans pour les femmes et 62,7 ans lation des plus de 80 ans a augmenté de 14,2 % entre pour les hommes. Cet indicateur est stable, il n’a 2009 et 2014 à Besançon, elle a crû de 31,7 % dans les pas évolué de façon significative au cours des communes alentour. La forte périurbanisation des 10 dernières années. On estime généralement 2 300 SÉNIORS DE +, années 70-80 est à l’origine de ce phénomène. Partis qu’à partir de 90 ans et plus, une personne sur 2 est dépendante pour sa vie au quotidien. 4 DONT s’installer en dehors de la ville-centre afin d’acquérir une maison et de l’espace, les ménages entrent Espérance de vie en 2016 (en années) progressivement dans les âges de la dépendance. 80 % QUI VIVENT EN DEHORS DE LA VILLE-CENTRE Pyramide des âges de la population bisontine en 2014 2 à la naissance ÉCART DOUBS 79,6 85 5,4 ANS 90-99 FRANCE 79,3 85,3 6 CHAILLUZ 80-89 à 60 ans 70-79 DOUBS 23,6 27,2 3,6 60-69 FRANCE 23,1 27,5 4,4 50-59 IRIS OÙ RÉSIDENT 40-49 LES + DE 80 ANS 1 L’espérance de vie à la naissance atteint 79,3 ans 30-39 pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes 20-29 en 2016 en France métropolitaine. Au cours TORCOLS > à 225 personnes 10-19 des 60 dernières années, les hommes comme SARAGOSSE 0-9 les femmes ont gagné en moyenne 14 années d’espérance de vie. Cependant, depuis le milieu NTE de 150 à 225 E des années 90, les gains obtenus par les femmes PAL DE RUE OUL 10 000 5 000 5 000 10 000 VES CHOPIN sont moins rapides que ceux des hommes et de 100 à 150 CRAS l’écart entre les sexes se resserre : de huit ans et MO trois mois en 1992, il est passé à six ans en 2017. N RT TB FO OU T PRA ES SNO BEL Les modes de vie féminins sont de plus en plus CO Y TRE CHA RC D VAITES RUE IS < à 100 NS CHA DE PA BOU LOIE VIOTTE semblables à ceux des hommes, qu’il s’agisse de DE IS PRA MO ON l’activité professionnelle ou des modes de vie. FON CHA EILS NTJ ROT CHAFFANJON SOL TAIN MO OUX NTR FONTAINE I RS- Pour autant, l’inégalité femmes-hommes en la E-ÉC OBSER APO CL A V ATOI R ARGENT RUE ANT MOU Entre 2009 et 2014, l’agglomération du Grand Besançon matière reste considérable. En 2017, l’espérance U E N A T T I LL B RÉP È RE dénombre 2 300 personnes de plus dans la tranche de vie des hommes est équivalente à celle que R UB les femmes avaient au milieu des années 80. 5 XAVIE IER LI Q d’âge des 65-79 ans, dont 80 % vivent en dehors de la ZLA UE MARM U RAI L MARU BREGILLE EA SAR ARC ville-centre. C’est la première vague du vieillissement VI LL L’espérance de vie est également marquée par S OYE JEUX CHAMARS L ER T-FE R LES de la population : les baby-boomers viennent gonfler les inégalités de revenus : plus on est aisé et plus VI EI L IÈRES TIL SAIN CITADELLE PERR l’espérance de vie est élevée. Parmi les 5 % des RISLE R les rangs des retraités. Ce boom sera conséquent plus aisés, l’espérance de vie à la naissance des GRETTE jusqu’en 2030. 3 hommes est de 84,4 ans contre 71,7 ans parmi T MON IS les 5 % des plus pauvres, soit 13 années d’écart. ÉPOIS ISSES B. E- ROSE ES BU ÎLE-D NCE ÉPO E LL E D SES C TTE CHAP Cet écart est plus faible chez les femmes : 8 ans INE O NT FRA VELO FAR PIÉ M H. ROT OR séparent les plus aisées des plus pauvres. 6 EAU DIDE ASSIN VI CT GO SOURCES : 1. SIG Grand Besançon, data INSEE, REP 2014 - 2.3. AUBAB, Étude en cours T ER NT CHÂ C HU AU sur la problématique du vieillissement dans le Grand Besançon, 2018 - 4. DREES, Étude I N T-L LAFA n° 1046 - 5. Centre d’observation de la société, newsletter janvier 2018 - 6. INSEE SA Y ETTE Première n° 1687, 6 février 2018. 12 CCAS de Besançon • ABS 2018 ABS 2018 • CCAS de Besançon 13
3 REVENUS ET NIVEAUX DE VIE REVENU MÉDIAN MENSUEL BISONTIN POPULATION ET ACTIVITÉ 1 En 2014, Besançon comptabilise 53 838 actifs Répartition des 15-64 ans entre 2009 et 2014 2 1 549 € sur une population de 80 203 personnes en en % 2009 2014 âge de travailler. Le taux global d’activité est POPULATION EN ÂGE de 67,1 %. La catégorie étudiante est en légère DE TRAVAILLER 82 392 ↘ 80 203 progression (de 19,3 à 19,4 %). En revanche, c’est ↗ ACTIFS 67 67,1 sur les catégories des retraités et autres inactifs En emploi 57,3 ↘ 55,5 que s’effectue le déplacement du curseur. La diminution de la part occupée par les retraités Au chômage 9,6 ↗ 11,7 REVENUS MÉDIANS (de 6,2 à 5,4 %) s’explique par l’allongement de INACTIFS 33 ↘ 32,7 MENSUELS DISPONIBLES CHAILLUZ la durée d’activité des personnes âgées de 50 à Élèves, étudiants, stagiaires* 19,3 ↗ 19,4 64 ans. La catégorie des autres inactifs progresse Retraités ou préretraités 6,2 ↘ 5,4 PAR IRIS de 0,6 % (elle passe de 7,5 % à 8,1 %). Autres inactifs 7,5 ↗ 8,1 < à 1 000 € Types d’occupation de la population en âge de travailler (de 15 à 64 ans) en 2014 1 de 1 000 à 1 549 € PANEL DE COMPARAISON ACTIFS INACTIFS TORCOLS en % EN EMPLOI AU CHÔMAGE ÉTUDIANTS RETRAITÉS AUTRES de 1 549 à 1 697 € SARAGOSSE NTE BESANÇON 67,1 55,5 11,7 32,9 19,4 5,4 8,1 E PAL > à 1 697 € DE RUE OUL VES CAEN 65 53,2 11,8 34,9 20,7 5,2 9 CHOPIN non étudié CRAS MO LIMOGES 68,2 55,5 12,7 31,9 15,6 7,4 8,9 N T TB FOR OU T PRA ES SNO BEL CO Y TRE CHA C D VAITES RUE IS NS 68,5 31,8 CHA DE METZ 55,9 12,3 14,7 6,2 10,9 PAR BOU LOIE VIOTTE DE IS PRA MO ORLÉANS 73,1 60,8 12,3 26,8 14 5 7,8 ON FON CHA ILS NTJ ROT CHAFFANJON OLE TAIN MO OUX NTR FONTAINE I R S-S E-ÉC OBSER CLA ROUEN 68,8 56,2 12,6 31,2 18,3 4,5 8,4 V ATOI R APO RUE ANT MOU ARGENT U E N A T T I LL B ÈRE DOUBS 74,4 65 9,3 25,6 10,7 7,4 7,5 R RÉP UB XAVIE IER LI Q ZLA UE MARM U FRANCE Métropolitaine 73,6 63,7 9,9 26,4 10,3 7,7 8,4 RAI L MARU BREGILLE EA SAR ARC VI LL S OYE JEUX CHAMARS L ER T-FE R LES VI EI L IÈRES TIL SAIN CITADELLE PERR R RISLE GRETTE QU’EST-CE QU’UN ACTIF ? QU’EST-CE QU’UN INACTIF ? QU’EST-CE QU’UN AUTRE INACTIF ? T MON IS ÉPOIS ISSES B. E- ROSE ES BU ÎLE-D CE ÉPO E LL E D SES C Un actif est une personne en âge de Un inactif est une personne qui Un inactif est une personne qui n’est T FRAN TTE CHAP NE O N VELO I FAR PIÉM H. travailler âgée de 15 à 64 ans, qui n’est ni en emploi ni au chômage : ni en emploi, ni chômeur, ni étudiant ROT OR U DIDE ASSIN TEA VI CT GO ER NT CHÂ C HU occupe un emploi ou est au chômage. jeunes de moins de 15 ans, étudiants ou retraité. Un autre inactif peut être AU N T-L LAFA et retraités ne travaillant pas en un homme ou une femme au foyer, SA I Y ETTE complément de leurs études ou de une personne en incapacité totale leur retraite, hommes et femmes de travailler, etc. au foyer, personnes en incapacité de travailler SOURCES : 1. INSEE, Dossiers complets, Communes de Besançon, Caen, Limoges, Metz, Orléans, Rouen, 27 mars 2018 - 2. INSEE, RP 2014 (géographie au 01/01/2016), Exploitations principales. * Les villes de comparaison sont celles qui présentent des caractéristiques semblables à Besançon, niveau de population, villes-centres. Il s’agit de Caen, Limoges, Metz, Orléans et Rouen. 14 CCAS de Besançon • ABS 2018 CARTE : Grand Besançon DSI-SIG, Filosofi 2014 / INSEE, RP 2014 ABS 2018 • CCAS de Besançon 15
BESANÇON 18 583 BESANÇON CAGB 18 583 20 408 CAS PARTICULIERS LE NIVEAU DE VIE DES BISONTINS 1 CAGB DOUBS 2020 408 924 Les familles monoparentales 3 En 2014, le niveau de vie en France a peu évolué depuisFRANCE 2008. 20 924 dont la situation DOUBSParmi les ménages 20 369 En 2014, une enquête sur les niveaux de vie des ménages se dégrade le plus fortement, le cas des familles monoparentales est le plus préoccupant : leur part FRANCEDU PANEL 1820 369 français fait apparaître les familles monoparentales dans la population pauvre augmente (23,2 % en 2014 contre 21,9 % en 2013) et MOYENNE 943 leur taux de pauvreté comme étant les plus modestes de la sphère de com- NEET 4 : est en hausse (+1,4 point en 2014). MOYENNE DU PANEL 18 943 Non in Education, Employ- paraison. Pour un niveau de vie médian établi entre les enquêtés à 20 010 € annuels, celui des ménages ment or Training (Se dit des personnes âgées de 15 à 29 ans sorties Revenu annuel médian disponible en € 2 LES REVENUS DISPONIBLES monoparentaux est le plus faible : du système scolaire qui ne sont ni en emploi, ni en 1 décile er 9ème décile formation.) BESANÇON 18 583 À Besançon 1 décile er en 2014, le revenu disponible 9 décile ème 9 300 35 180 médian s’établit à un palier légèrement plus Publiée en mars 2017 par le Ministère du CAGB 20 408 9 300 35 180 travail, l’étude Emploi et chômage des faible 10 440comparé à celui des villes de mêmes36 670 jeunes de 15-29 ans en 2015 fait apparaître DOUBS 20 924 caractéristiques. 10 440 Ce profil s’explique par 36 un670 que 53,3 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans 11 375 PANEL DE COMPARAISON niveau de revenus des Bisontins les plus 37 322 aisés sont sur le marché du travail en France, 20 369 Villes aux caractéristiques moins FRANCE 10 682élevé qu’ailleurs, atténuant les inéga- 11 375 37 322 PERSONNE COUPLE COUPLE FAMILLE le taux de chômage atteignant les 18,9 %. semblables à Besançon : 37 591 lités de revenus entre les ménages les plus SEULE SANS ENFANT AVEC ENFANTS MONOPRENTALE MOYENNE DU PANEL 18 943 Caen, Limoges, Metz, 10 682 37 591 18 330 € 24 810 € 20 540 € 14 210 € 43,2 % de ces jeunes occupent un emploi et Orléans et Rouen. aisés 9 253et les plus modestes. Le coefficient37 613 14,7 % ne sont ni en emploi ni en formation d’écart 9 253entre le premier et le neuvième décile 37 613 (part de NEET). Ils ne fréquentent pas plus Revenus annuels Revenus annuels est de 3.8. La précarité des moins de 30 ans Pôle Emploi que les Missions locales, ils des plus modestes 2 des plus aisés 2 peuvent correspondre à des catégories 1er décile 9ème décile très diverses (diplômés/non diplômés, Coefficient d’écart inter-déciles 4.0 D1-D9 2 En 2014, le taux de pauvreté des référents fiscaux de déscolarisés, en rupture familiale, isolés 3.8 moins de 30 ans s’établit à 35 % à Besançon (22,8 % en ou en couple…). 9 300 35 180 4.0 3.8 3.5 3.5 France Métropolitaine). Il est de loin le plus élevé de 10 440 36 670 3.5 3.3 l’ensemble des référents fiscaux. Cette situation peut Le NEET ne concerne pas uniquement les 3.5 15-25 ans, mais aussi les tranches d’âges 3.3 s’expliquer, entre autres, par la situation d’emploi ou supérieures : la part des NEET est nette- 11 375 37 322 de chômage des moins de 30 ans observée en 2014. ment plus faible chez les 15-19 ans (6 %) 10 682 37 591 que chez les 20-24 ans (18,1 % ) et les 25- Taux de pauvreté des foyers fiscaux en 2014 2 29 ans (20 %). Le NEET diffère également 9 253 37 613 selon les sexes et les âges : avant 24 ans, la part de NEET est plus importante chez 35 % 26,3 % 25,1 % 17,5 % 11,2 % 7,3% les hommes (18,4 %) que chez les femmes (17,8 %). À l’inverse, après 24 ans, cette part est plus élevée chez les femmes (24,1 %) TAUX DE PAUVRETÉ 4.0 20,8 21,2 30 à 39 40 à 49 50 à 59 60 à 74 75 ANS que chez les hommes (15,7 %). 3.8 20,8 21,2 - DE 30 ANS ANS ANS ANS ANS OU + Le dernier taux 3.5 de pauvreté 3.5 communal connu, 15,3 14,7 celui de 2014, s’établit à 20,8 %. Il se situe à un 3.3 12,5 15,3 niveau légèrement inférieur à celui des villes 14,7 12,5 de comparaison (21,2 %), mais supérieur aux niveaux intercommunal, départemental et LE MÉNAGE FISCAL est le regrou- LE TAUX DE PAUVRETÉ est le pour- REVENU MÉDIAN : valeur qui partage pement de foyers fiscaux dans centage d’individus dont le revenu la population en deux parties égales N national. Besançon, comme la plupart des villes ÇO un même logement où coïncident net d’impôts par unité de consom- selon les revenus fiscaux déclarés. E EL NC AN de sa catégorie, affiche en moyenne un taux de S CA ON GB déclaration de revenus et taxe d’habi- mation est inférieur à 60 % du revenu 50 % de la population se situent UB PAN FRA BES Ç E DO pauvreté supérieur de 5 points à celui de son EL tation. Un ménage fiscal peut inclure médian de la population. en-dessous du revenu médian et NC AN S GB UB PAN FRA BES agglomération. des personnes qui ne disposent pas 50 % se situent au-dessus. Le revenu CA DO d’indépendance fiscale. Par exemple, DÉCILES : valeurs qui partagent médian disponible est net d’impôts 20,8 Taux de pauvreté en % 2 un étudiant peut habiter un logement les revenus des ménages en dix et inclut les prestations sociales. 21,2 indépendant et être rattaché au foyer parties égales. Le 1er décile (D1) fait fiscal de ses parents. référence aux 10 % des revenus les LE NIVEAU DE VIE se calcule en plus bas, le 9ème (D9) aux 10 % des divisant le revenu disponible du 15,3 14,7 SOURCES : 1. INSEE, Dossiers complets, Communes de Besançon, Caen, Limoges, Metz, Orléans, Rouen, 27 mars 2018 / INSEE Première (n° 1614), Les niveaux de LE REVENU FISCAL comprend les revenus les plus hauts. Le 5ème décile ménage par le nombre d’Unités 12,5 ressources annuelles déclarées par (D5) correspond au revenu médian. de Consommation (UC). 1 UC est vie en France en 2014 - 2. INSEE-DGFIP-CNAF-CNAV-CCMSA, Fichier localisé social et fiscal (FiLoSoFi) en géographie au 01/01/2015, ménages fiscaux hors commu- nautés et sans-abri - 3. INSEE Première, septembre 2016 / INSEE-DGFIP-CNAF-CNAV-CCMSA, Enquêtes Revenus fiscaux et sociaux 2013 et 2014 - 4. http://dares. un contribuable, avant abattements. Les rapports inter-déciles mesurent attribuée au 1er adulte du ménage, travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2017-016.pdf les inégalités de revenus entre le 0,5 UC aux autres personnes de LE SEUIL DE PAUVRETÉ correspond 1er et le 9ème décile. plus de 14 ans et 0,3 UC à chaque N aux niveaux de vie inférieurs à 60 % enfant de moins de 14 ans. ÇO E du revenu médian de la population. EL NC AN S GB UB PAN FRA BES CA DO 16 CCAS de Besançon • ABS 2018 ABS 2018 • CCAS de Besançon 17
de 0 à 5 % de 0 à -5 % LA PRÉCARITÉ de -5 à -10 % LES BÉNÉFICIAIRES DES MINIMA SOCIAUX EN 2016 DANS LES QUARTIERS Sur la période 2013-2016, le nombre de béné- →→ stabilité du nombre de ménages vivant des % < à -10 % La pauvreté et les difficultés économiques restent ficiaires de minima sociaux connaît une forte minima sociaux, très concentrées dans les quartiers prioritaires augmentation. Toutefois, l’évolution enregistrée →→ légère diminution du nombre de mineurs vivant entre 2015 et 2016 laisse entrevoir un ralentis- sous le seuil de bas revenus, 6 à 50 % de la politique de la ville, notamment à Planoise sement de cette tendance 1 : →→ moindre hausse du nombre de ménages vivant où vit, selon la Caisse d’Allocations Familiales, plus du quart des allocataires à bas revenus sous le seuil des bas revenus. 2,1 à 35 % en 2016. BESANÇON CAGB (70 communes) DOUBS NATIONAL 2,5 à 22 % CHAILLUZ INDICATEURS ALLOCATAIRES CAF effectifs évolution effectifs évolution évolution évolution 2016 2015-2016 2013-2016 2016 2015-2016 2013-2016 2015-2016 2013-2016 TAUX DE PAUVRETÉ SARAGOSSE Ménages sous le seuil 5% PAR IRIS des bas revenus 11 876 +2 % ↗ +13 % ↗ 14 421 +2 % ↗ +12 % ↗ ↗ +1 % +2 % ↗ MONTBOUCONS CHOPIN PALENTE TORCOLS Mineurs sous le seuil RUE DE 8 569 -3 % ↘ +6 % ↗ 10 979 -4 % ↘ +4% ↗ ↘ -5 % -4 % ↘ de pauvreté CHAPRAIS > à 50 % BOULIUE FONTAINE- CHAPRAIS PARC DES 0% RUE DE BELFORT CHASNOT VESOUL CRAS Ménages vivant des TREY VAITES 8 068 0%→ +11 % ↗ 9 729 0% → +11% ↗ ↘ -1 % -2 % ↘ minima sociaux de 36 à 49 % Revenu de Solidarité Active 4 855 (1)-NC NC 5 662 NC NC NC NC CLAIRS- FONTAINE-ÉCU CHAFFANJON SOLEILS MONTJOUX Allocation Adultes MONTRAPON OBSERVATOIRE 3 213 +4 % ↗ +9 % ↗ 4 067 +4 % ↗ +9 % ↗ ↗ +2,7 % +2,8 % ↗ VIOTTE de 22,1 à 35 % Handicapés ROTONDE ARGENT (1) La Prime d’activité a remplacé la Prime pour l’emploi et le RSA activité au 1er janvier 2016. Avant sa mise en place, le RSA se composait du RSA socle, du de 12,5 à 22 % TILLEROYES RSA activité et du RSA socle et activité. Depuis la mise en place de la prime d’activité, seul le RSA socle compose le RSA. C’est pourquoi la CAF déconseille MOUILLÈRE de comparer les évolutions des bénéficiaires du RSA entre 2015-2016. XAVIER- RUE < à -12,4 % MARMIER BATTANT SARRAIL RÉPUBLIQUE Effectif ménages sous le seuil de bas revenus 2 SAINT-FERJEUX BREGILLE non étudié VILLARCEAU MARULAZ COMMUNES DE RÉFÉRENCE 2016 Évolution 2015/2016 L’augmentation de l’effectif de ménages sous CHAMARS BESANÇON 18 876 ↗ +2 % le seuil de bas revenus entre 2015 et 2016 CITADELLE ÉPOISSES CHAMPAGNE CAEN 11 937 ↗ +3 % connait des évolutions comparables dans PIÉMONT VIIELLES-PERRIÈRES ILE-DE- FRANCE ÉPOISSES LIMOGES 13 152 ↗ +4 % les communes de référence. ROSEMONT BOURGOGNE METZ 12 598 ↗ +2 % RISLER GRETTE DIDEROT CASSIN ORLÉANS 10 758 ↘ -9 % ROUEN 13 057 ↗ +3 % CHÂTEAUFARINE VICTOR-HUGO CHAPELLE DES BUIS SAINT- LAURENT VELOTTE LAFAYETTE LES BÉNÉFICIAIRES DU REVENU DE SOLIDARITÉ ACTIVE (RSA) Depuis juin 2016, le nombre de foyers bénéfi- À Besançon, le nombre de bénéficiaires du RSA ciaires du RSA est en recul au niveau national. continue de progresser entre 2016 et 2017, Les espaces les plus pauvres de la ville sont ceux Cette hausse s’est ressentie à Battant (+10 %), Cette diminution se poursuit en 2017, quoique il est passé de 4 825 à 4 987 bénéficiaires entre pour lesquels la dégradation des indicateurs signe d’une nouvelle fragilisation après quelques plus faiblement, une tendance qui est égale- le 1er janvier 2016 et le 1er janvier 2017. de fragilité sociale est forte. Selon les données années de stabilité. ment observée dans le département du Doubs. fiscales (FiLoSoFie), les revenus disponibles ont baissé dans plusieurs secteurs de Planoise. Les iris de Viotte (quartier Saint-Claude/Torcols) Plus d’un ménage sur deux vit avec des revenus et des Vaîtes (quartier Vaîtes/Clairs- Soleils) inférieurs au seuil de pauvreté dans les secteurs semblent également en voie de fragilisation. LE RSA sans revenus, ou dès 18 ans sous une aide financière versée par la CAF Époisses, Île-de-France, Diderot et Cassin. Le certaines conditions. Son montant destinée à encourager l’activité et quartier de la Grette ressort aussi nettement avec Dans l’iris de la Bouloie (quartier Montrapon/ Le RSA a remplacé le RMI (revenu varie selon la composition du foyer. à soutenir le pouvoir d’achat des des difficultés socio-économiques marquées. Montboucons), la hausse du nombre de ménages minimal d’insertion) et l’API (alloca- Le RSA activité vient en complé- travailleurs les plus modestes. précaires s’explique par l’ouverture de la résidence tion pour parents isolés) en 2009. ment des revenus perçus. Depuis Elle est calculée sur la base des res- Pour autant, la hausse du nombre de ménages sociale Agora du CCAS (50 ménages). Lors de sa mise en place, le RSA se le 1er janvier 2016, ce dernier est sources de l’ensemble des membres compose de 2 bases : le RSA socle remplacé par la Prime d’activité qui du foyer déclarées à la CAF chaque sous le seuil de bas revenus est moins sensible et le RSA activité. Le RSA socle s’est également substituée à la Prime trimestre. dans les quartiers prioritaires : leur présence est est accessible aux plus de 25 ans pour l’emploi. La Prime d’activité est ancienne et les chiffres ont peu progressé. SOURCES : 1. HTTP://DATA.CAF.FR/SITE - 2. DATA Caisse d’Allocations Familiales. 18 CCAS de Besançon • ABS 2018 CARTE : Grand Besançon DSI-SIG, Filosofi 2014 - INSEE, RP 2014 ABS 2018 • CCAS de Besançon 19
4 LES BÉNÉFICIAIRES DE L’ALLOCATION AUX ADULTES HANDICAPÉS (AAH) Le nombre de bénéficiaires de l’AAH a évolué plus nombre de bénéficiaires à Besançon avait marqué HABITAT fortement à Besançon qu’au niveau départe- mental et national. Il faut rappeler qu’après une hausse continue entre 2005 et 2014, l’évolution du un temps d’arrêt entre 2014 et 2015. Aujourd’hui, cette hausse est beaucoup plus contenue (+4 %) que sur les périodes 2013-2016 (+9 %). ET LOGEMENT 1 LES BÉNÉFICIAIRES DE L’ALLOCATION DE SOLIDARITÉ AUX PERSONNES AGÉES (ASPA) Les taux de pauvreté observés chez les séniors au niveau national ont tendance à baisser entre 2011 et 2014 du fait de la revalorisation des minimum À Besançon, le nombre de bénéficiaires de l’ASPA augmente depuis 2013 (+13 %). Ce résultat est sans doute à rapprocher de l’arrivée parmi les 62,9 % 34,9 % vieillesse et des niveaux de pensions plus élevés des nouveaux retraités. nouveaux retraités de personnes dont les carrières ont été affectées par la crise de 2008. LOCATAIRES PROPRIÉTAIRES Toutefois, au-delà de 65 ans, les taux de pauvreté Nombre de bénéficiaires de l’ASPA à Besançon 1 ont tendance à augmenter, plus particulièrement ANNÉE EFFECTIFS Évolution 2015/2016 à partir de 75 ans, tranche d’âges où les femmes 2013 851 40,1 % sont plus nombreuses, avec des carrières moins 2014 858 complètes, et souvent au moment où survient la 2015 899 disparition du conjoint. 2016 966 ↗ +10,6 % LOCATAIRES DU PARC PRIVÉ L’AAH L’ASPA L’allocation aux adultes handicapés est un revenu d’existence versé par L’allocation de solidarité aux per- sonnes âgées est une aide mensuelle 22,8 % LOCATAIRES l’État aux personnes handicapées accordée aux retraités ayant de DU PARC PUBLIC ayant des ressources modestes faibles ressources. Elle est versée pour leur permettre de faire face par la Caisse d’Assurance Retraite et aux dépenses de la vie courante. de la Santé au Travail (CARSAT) ou Elle est attribuée à partir d’un certain la Mutualité Sociale Agricole (MSA) taux d’incapacité, sous réserve de si l’on dépend du régime agricole. remplir des conditions de résidence, Elle s’ajoute, dans une certaine limite, d’âge et de ressources. Au 1er janvier aux revenus personnels des foyers. 2018, l’AAH est de 811 € pour une personne à taux plein qui vit seule. ATTRIBUTIONS DES LOGEMENTS DANS LE PARC SOCIAL DU GRAND BESANÇON € SOURCE : 1. CARSAT Bourgogne Franche-Comté, Observatoire des fragilités. 83 % des logements publics 70 % d’entre eux 44,6 % € des demandeurs ont des 44,6 % revenus < à 60% du plafond 83 % sont attribués à Besançon dont 39 % à Planoise 70 % sont des T3 et des T4 HLM à leur entrée dans le des logement social demandeurs ont des des logements attribués sont des T3 revenus < à 60% du plafond se situent à Besançon et des T4 HLM à leur entrée Non comptabilisés : 2,2 % de logés gratuitement. dont 39 % à Planoise SOURCES : 1. INSEE, Évolution et structure de la population en 2014 20 CCAS de Besançon • ABS 2018 Association régionale d’études pour l’habitat Est ABS 2018 • CCAS de Besançon 21
LOGEMENTS ET OCCUPANTS LES ATTRIBUTIONS 2017 Le parc de logements bisontin comprend 69 388 En 2014, 34,9 % des personnes sont propriétaires DANS LE GRAND BESANÇON 1 LE RELOGEMENT DES HABITANTS logements en 2014. Le nombre moyen de pièces de leur résidence principale, 40,1 % sont loca- Le Grand Besançon a comptabilisé 2 524 DE LA CITÉ BRULARD 2 des résidences principales est de 3,3 pièces, un taires du parc privé et 22,8 % sont locataires du nouveaux baux de location dans le logement Mise en œuvre de la Maitrise d’Œuvre Urbaine chiffre qui n’a pas évolué en 5 ans. parc HLM. social locatif de décembre 2016 à décembre et Sociale (MOUS) avant la transformation 2017, dont : du quartier Statuts d’occupation des résidences principales 1 Configuration des résidences principales À l’achèvement de sa construction, la Cité Brulard, PANEL DE COMPARAISON PROPRIÉTAIRES LOCATAIRES en 2014 dite "les 408", comptait 588 logements. en % ENS. dont HLM Ensemble des Préalable à la restructuration du site, l’opération de 15000 BESANÇON 34,9 62,9 22,8 résidences relogement a démarré en novembre 2015. Dans un dont parc locatif premier temps, le relogement a concerné : CAEN 31,4 66,6 22,6 10000 social →→ 39 familles résidentes du bâtiment 13, 39,5 58,4 →→ puis 104 familles résidentes du bâtiment 29 LIMOGES 20,7 83 % 64 % prises en charge à compter d’avril 2016. ORLÉANS 37,2 60,5 22,8 5000 ATTRIBUÉS À BESANÇON, À DES PRIMO-ACCÉDANTS DONT 39 % À PLANOISE AU PARC SOCIAL ROUEN 28,1 70 20,2 Sur les 143 ménages accompagnés par la mission relogement du CCAS, 100 familles étaient relogées DOUBS 59 39,1 13,5 0 dans différents quartiers au 15 avril 2018. La mission FRANCE Métropolitaine 57,8 40 14,7 T1 T2 T3 T4 T5 T6 et + se poursuit par l’accompagnement des 88 ménages résidant aux N° 15 à 27 de la cité. Non comptabilisés : les ménages logés gratuitement. Localisation des familles relogées par quartiers de la ville LA DEMANDE DE LOGEMENT SOCIAL DANS LE DÉPARTEMENT > à 12 ménages DU DOUBS EN 2016 2 52,5 % 42,9 % 28,9 % À DES -DE 35 ANS À DES PERSONNES À DES FAMILLES de 6 à 12 SEULES MONOPARENTALES de 3 à 6 83 % de logements attribués à Besançon (2 117 logements) dont 39 % à Planoise, 70 % de T3 (871) ou T4 (608), CHAILLUZ
ABS DISPONIBLE POUR CHAQUE QUARTIER Pour aller plus loin, retrouvez les dossiers complets de l’ABS quartier par quartier sur le site : WWW.BESANCON.FR/CCAS © Agence RHODOSIGNE • 03 81 41 21 21 7-9 rue picasso 25000 BESANÇON ccas@besancon.fr
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