3 Français sur 4 se déclarent contraints à des arbitrages dans leur gestion de budget et leur consommation

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3 Français sur 4 se déclarent contraints à des arbitrages dans leur gestion de budget et leur consommation
 
	
  
Paris, le 4 juin 2014

Communiqué de presse

                                   Arbitrages budgétaires : 6 ans après la crise et au-delà
                                  des statistiques économiques, où en sont les Français ?

       Alimentation, éducation, solidarité, santé, mode de vie… le budget de 5 000 Français passé au
                                                    crible

                        3 Français sur 4 se déclarent contraints à des arbitrages
                           dans leur gestion de budget et leur consommation
                                     Une grande enquête Cetelem avec l’institut BVA.

                                      Cetelem dévoile les principales caractéristiques du budget des Français :
                                      consommation, mode de vie, entraide, éducation des enfants, plus d’une
                                      quinzaine de thèmes ont été abordés pour proposer une photographie de la
                                      gestion de leur budget en cette période de crise.
                                      Véritable baromètre des projets de consommation des Français, Cetelem,
                                      qui propose des solutions de crédit, d’épargne et d’assurance édite
                                      régulièrement des études sur les évolutions des modes de vie et leurs
                                      conséquences. Depuis le début de la crise en 2008, le secteur du crédit à la
                                      consommation a connu une baisse de plus de 22 %, traduisant un report
                                      historique des projets des particuliers et un grand besoin
                                      d’accompagnement budgétaire.

              Rapport d’analyse complet disponible sur demande – Différences régionales dans l’encadré

Les Français extra-prévoyants
Conséquence de la crise ? Les Français portent une attention à leur porte-monnaie dans des proportions
surprenantes : la quasi-totalité d’entre eux (84%) surveillent régulièrement leurs comptes mais surtout, ils sont près
d’un sur deux à construire précisément un budget détaillé poste par poste (45%). Les Français plébiscitent une
gestion prévoyante pour éviter de se retrouver démunis face à un imprévu : en dehors des livrets d’épargne, près
d’un Français sur deux fait l’écureuil (43%) avec toujours un peu d’argent de côté pour faire face à des dépenses
imprévues (appareil ménager en panne, dégâts des eaux, réparation automobile...).

A la maison, on parle argent
Plus d’un Français sur deux considèrent important d’éduquer ses enfants à la gestion du budget et de parler avec
eux de leurs dépenses et de leurs arbitrages (56%). Ils sont moins d’un sur deux à donner de l’argent de poche à
leurs enfants (39% à partir de 5 ans, 51% à partir de 11 ans) et donnent 34 € en moyenne par mois. Parmi eux, près
d’un tiers (30%) le font en fonction des résultats scolaires alors que la majorité des parents (56%) donnent cet argent
de poche sans contrepartie particulière. Les enfants sont en général libres dans la manière de le dépenser puisque
seuls 14% des parents surveillent de près les dépenses de ces derniers.

Entraide : un quart des Français a prêté de l’argent à un proche lors des 12 derniers mois
Un Français sur quatre a prêté de l’argent à un proche au cours des douze derniers mois (24%). Entre génération, et
ceci constitue un des chiffres les plus surprenant de cette enquête, 48% des Français seraient prêts à vivre avec
leurs parents ou leurs grands-parents en cas de difficulté financière (habiter chez eux ou les accueillir). Ceci reste
bien cantonné à la famille. Car malgré les tendances actuelles en matière d’échange ou de sous-location dans le
domaine du logement, dans l’immédiat seuls 17% des Français seraient prêts à louer une chambre à un tiers, même
pendant les vacances (15%).
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Quelques-uns des trucs et astuces favoris des Français pour faire des économies au quotidien
Les Français sont les champions des trucs et astuces pour optimiser leur budget alimentation : plats fait maison
(84%), coupons de réductions (81%), privilégier l’eau du robinet (62%)…. Le contenu de leur assiette est une des
principales victimes de la crise puisque 95% des Français déclarent trouver des solutions pour arbitrer dans ce poste
budgétaire. Concernant leur logement, 60% des Français sont prêts à réaliser des travaux pour faire des économies
d’énergie (double vitrage, isolation). Plus d’un tiers des Français (37%) se déclarent également prêts à s’équiper afin
de produire leur propre énergie (panneaux solaires, pompe à chaleur, …) et ce pour des raisons économiques. Autre
enseignement, une majorité de Français (54%) refuse de renoncer à un petit plaisir (restaurant, sorties, culture,
etc.) malgré le contexte économique. Prudents, plus de huit Français sur dix vont stabiliser (57%) ou réduire (24%)
leur budget vacances par rapport à l’an dernier.

Poste par poste budgétaire : au moins une dépense arbitrée ses 12 derniers mois pour un quart des
Français. La téléphonie et les loisirs des enfants préservés.
Top 4 des postes les plus souvent touchés : vêtements, aménagement de la maison, sorties, déplacements.

       Au cours des 12 derniers mois, avez-vous été contraint, pour des raisons financières à… ? (Plusieurs réponses possibles)

                                           TOUR DE FRANCE DU BUDGET
                    Des résultats qui marquent des traditions et habitudes plus ou moins marquées

Grâce à son large échantillon (5 000 Français), l’étude permet aussi d’effectuer un comparatif entre régions. Il est
alors intéressant de constater que certaines habitudes budgétaires opposent les territoires et révèlent des
tempéraments bien spécifiques. Quelles sont les différences les plus marquées ?

Gestion de budget : Les habitants de Haute-Normandie seraient les champions de la gestion de budget (93% des
hauts-normands déclarent construire un budget poste par poste), contrairement aux habitants de Champagne-
Ardenne qui ne sont que 58%.

Petits plaisirs : bons vivants, et signe d’un pouvoir d’achat peut-être plus préservé, les Alsaciens semblent être les
plus nombreux à résister à trop d’arbitrage et à s’accorder un petit plaisir même en temps de crise (69% vs 54% au
national) tout particulièrement un bon repas (41% contre 28% des français). Plus raisonnables que l’ensemble des
Français, 49% des habitants de Franche Comté renoncent à ce type d’extra quand le budget est serré, ils font par
ailleurs partie des plus rigoureux dans la gestion de budget aux côté des hauts-normands avec une construction
poste par poste pour 88% d’entre eux.
 
	
  
Solidarité : en étant plus rigoureux, les Franc-Comtois auraient-ils ainsi moins besoin des autres ? C’est dans cette
région que le taux d’aide régulière et bénévole à un proche malade ou dépendant vivant chez soi, chez lui, ailleurs
ou en institution est le plus faible (15% contre 23% pour les français). A l’inverse, plus d’un tiers des bourguignons
déclare apporter une aide régulière et bénévole à un proche malade (34%, plus de 10 points supérieur à la moyenne
nationale), ou bien avoir prêté de l’argent à un proche (30% vs 24% au national). Sur le thème de l’entraide inter-
générationelle : si les habitants de Rhône-Alpes se déclarent plus susceptibles de vivre avec leurs parents pour des
raisons budgétaires (53% vs 48% des Français), 60% des habitants des Pays de la Loire ont déclaré ne pas être
prêts à l’envisager.

Santé : les habitants de Poitou-Charentes sont prêts à faire plus de sacrifices en matière de santé que les autres. En
effet, pour faire des économies, ils sont 29% à ne pas aller voir le médecin alors que leur état l’exige contre 22% de
moyenne nationale et 25% à ne pas acheter de médicaments alors que là aussi leur état l’exige contre 18% de
moyenne nationale. Les Franciliens sont les plus enclins à discuter des conditions de paiement avec leur médecin
avec une moyenne de 31% contre 24% à l’échelle nationale. Ils se distinguent notamment sur l’attention apportée
aux tarifs pratiqués en étant 29% à demander quel tarif pratique un médecin avant de le consulter contre 20% de
moyenne nationale. Enfin, ce sont les alsaciens qui sont les moins prêts à renoncer à leur complémentaire santé si
elle était trop chère : 51% contre 61% de moyenne nationale.

Transport : sans surprise, les franciliens sont plus attachés à leur automobile que la moyenne nationale. Ils sont
moins nombreux en moyenne à jouer sur leurs moyens de déplacements pour réaliser des économies. Ainsi, ils ne
sont que 25% à déclarer vouloir changer de véhicule pour un modèle qui consomme moins (29% à l’échelle
nationale) ou encore ils repoussent en moyenne moins souvent les frais d’entretien de leurs véhicules (34% contre
43% de moyenne nationale).

Cetelem soutient les projets des Français et les accompagne dans les moments difficiles avec des
systèmes innovants.

4 initiatives :

       1- Détecter les difficultés dès les premiers signaux : Cetelem a mis en place le premier outil de détection
          des difficultés. Objectif : détecter les signaux faibles pouvant correspondre à des accidents de la vie avant
          que la situation ne devienne trop lourde à gérer pour le foyer concerné. L’algorithme mis au point par
          Cetelem permet d’observer l’évolution des dossiers de tous ses clients. Les diagnostics qui en résultent
          permettent une prise en charge personnalisée. En 2013, 1 client sur 2 repéré par Cetelem présentait une
          difficulté naissante avérée et 7 clients sur 10 ont accepté l’accompagnement de l’entreprise. Voir la vidéo
          sur la détection des difficultés.

       2- S’adapter à la nouvelle donne du marché de l’emploi : Cetelem a construit une offre de prêt personnel
          pour des projets comme l’achat d’une voiture ou l’aménagement de son appartement. Une offre qui est
          aujourd’hui élargie aux intérimaires et professions tels que les intermittents du spectacle, c’est-à-dire aux
          revenus non réguliers qui étaient exclus du crédit en raison de la nature de leur contrat de travail. Lire le
          communiqué de presse sur cette offre.

       3- Mettre la pédagogie budgétaire au premier plan et l’intégrer aux offres. Pour accompagner la nouvelle
          offre de crédit renouvelable de Cetelem au fonctionnement complètement revu, Cetelem a mis au point le
          service www.jegeremesfinsdemois.com qui aide à comprendre et à améliorer ses habitudes budgétaires.
          Depuis 2011, les conseillers de Cetelem proposent de l’épargne au même titre que du crédit pour préparer
          les projets sur le long terme. Récemment, Cetelem a lancé le premier service qui couple apport, épargne et
          crédit : « Je Gère Mon Projet ». Des services et produits qui incitent à anticiper et à préparer projets et
          imprévus de tous les jours.

       4- Investir dans un média consacré à l’actualité du budget
 
	
  
       En septembre 2013, Cetelem est devenu l’éditeur du magazine d’information www.touslesbugdets.com.
       Animé par une équipe autonome de journalistes, la rédaction enquête sur les tendances de consommation
       et de mode de vie et leurs conséquences sur le budget des Français.
 
	
  
Méthodologie
Etude réalisée par l’Institut BVA par internet du 24 février au 2 mars 2014. Un échantillon de 5 111 personnes, représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus a été interrogé. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des
quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après
stratification par région et catégorie d’agglomération. Au sein de cet échantillon national, 189 habitants de la région Alsace ont
été interrogés dont 21 périurbains, 88 ruraux et 80 habitants de l’agglomération de Strasbourg.

                                                              Contacts Presse

                                     Mathilde Donovan                              Charlotte de Briançon
                                         Cetelem                                    Agence Droit Devant
                         mathilde.donovan@bnpparibas-pf.com                       briancon@droitdevant.fr
                                      01 46 39 15 88                          01 39 53 53 33 / 06 84 37 82 19

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acteur de référence en matière de crédit responsable® et d’éducation budgétaire.

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