A propos du dernier Hawking : Plagiat ou coïncidence littéraire ?!
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A propos du dernier Hawking : Plagiat ou coïncidence littéraire ?!… A la librairie Périclés de Toulon, l’écrivain Pierre-Antoine Courouble et Gérard Chevassut, directeur des éditions Les Presses du Midi, ont présenté le 29 septembre à la presse locale la maquette d’un roman « L’enfant qui parlait aux étoiles ». Un conte scientifique dont le texte avait été protégé en juin 2005 et remis à l’éditeur toulonnais en septembre 2006 pour une édition prévue pour la fin 2007. Seulement voilà, en ce mois de septembre, l’un et l’autre découvrent avec malaise le nouveau livre co-signés par Stephen et Lucy Hawking et le physicien français Christophe Galfard : « Georges et les secrets de l’univers ». Un ouvrage qui leur rappelle étrangement le roman sur lequel travaillait P-A Courouble depuis 2001 : « L’enfant qui parlait aux étoiles ». Y a-t-il eu plagiat ou une incroyable coïncidence littéraire ? Après « Une brève histoire du temps » assistons-nous à l’écriture d’un nouveau chapitre hawkingien qui pourrait s’intituler « Une étrange histoire du temps » ? L’éditeur G Chevassut et PA Courouble en septembre 2006 Rappel des faits : Pierre Antoine Courouble est un écrivain français, instituteur de son état. Astronome amateur, il est passionné par la science autant que par l’histoire. Auteur de plusieurs livres publiés aux Presses du Midi, dont « Citoyen Boissel », il soumet en septembre 2006 à son éditeur un manuscrit qu’il avait protégé en date du 16 juin 2005 intitulé « L’enfant qui parlait aux étoiles ». Un ouvrage de 1
littérature jeunesse sur lequel il travaille depuis 2001, et plus activement depuis 2004, période où il collabore avec le dessinateur Roland Hours qui en assure les illustrations. Gérard Chevassut conseille alors à l’auteur de différer la publication d’une année en raison d’un calendrier d’édition trop chargé pour l’auteur. P-A Courouble travaille en effet au lancement de son livre « Citoyen Boissel » et prépare la réédition de quatre ouvrages de François Boissel. Devant le volume trop important de l’ouvrage, l’éditeur conseille à l’auteur de scinder son roman en trois volumes afin d’en faire une trilogie dont les titres sont déposés par les Presses du Midi : « L’enfant qui parlait aux étoiles », « La logique de l’infini », « Le testament des étoiles ». P A Courouble en septembre 2007 En septembre 2007, P-A Courouble découvre « Georges et les secrets de l’Univers » qui le stupéfie en raison de certaines coïncidences littéraires plutôt troublantes. Qu’on en juge… 2
Quelques similitudes étonnantes relevées entre « L’enfant qui parlait aux étoiles » et « Georges et les secrets de l’Univers » : Sur le concept : - Ce sont deux ouvrages de vulgarisation jeunesse qui visent à rendre accessible la science, la physique et l’astronomie au grand public. - Les deux livres veulent joindre l’image aux mots et s’enrichissent d’un nombre important d’illustrations. - Les deux ouvrages sont édités en trois volumes qui forment une trilogie. Sur le contenu : - Dans les deux cas le héros est un enfant, plus précisément un collégien (jeune garçon prénommé Swan pour l’un, Georges pour l’autre). - De tempérament curieux et assoiffé de connaissance, le héros part à la découverte des « secrets de l’univers ». - Cette découverte s’effectue par le média d’un ordinateur doté d’un logiciel ultra puissant (appelé « Cosmos » pour l’un et « Samerlin » dans l’autre). - L’un et l’autre font « voyager » le jeune héros dans le vaste univers, de l’infiniment grand à l’infiniment petit avec ses lois. Ainsi Swan et Georges partent à la découverte du système solaire, des galaxies et se trouvent happés par un trou noir ! - L’un et l’autre ont une copine qui les accompagne dans leur aventure (Sarah pour Swan et Annie pour Georges). - Sarah et Annie sont toutes deux passionnées par la danse. - Swan et Georges ont tous deux un relationnel difficile au collège avec un professeur de Mathématiques dont ils deviennent la tête de turc. - Tous deux vont entrer en conflit avec le caïd de l’établissement. - Tous deux vont vivre une expérience de transformation intellectuelle à caractère « initiatique » dans le monde des étoiles. Sur la forme : - Certaines coïncidences touchent même les illustrations du livre. - Représentation d’un doigt appuyant sur la touche « entrée ». - Représentation du héros portant des lunettes noires sur les yeux devant son écran. - Représentation du héros devant la bouche d’un trou noir sur l’écran de l’ordinateur ... 3
Exemples d’illustrations retrouvées à gauche dans le livre d’Hawking sous la plume de Garry Parsons, à droite dans le livre de PA Courouble sous le pinceau numérique de Roland Hours. Georges et Swan « se connectent » de la pointe de leur index … Georges et Swan médusés avec leur lunettes devant l’écran … Georges et Swan confrontés au « trou noir » de leur ordinateur… 4
Les preuves fournies : Sur les conseils de son éditeur, P A Courouble a rendu public cet état de fait lors d’une séance de signatures qui était programmée à Toulon dans la librairie Périclés le 29 septembre 2007. L’auteur y a notamment présenté le manuscrit original de son ouvrage tel qu’il fut remis aux Presses du Midi un an plus tôt. Il a fourni également 32 pièces justificatives sous la forme d’attestations de personnalités d’horizons différents qui confirment que depuis 2001, l’auteur travaille sur ce projet de roman. Parmi ces attestations, on rencontre le témoignage de premier lecteurs à qui l’auteur avait confié son manuscrit : l’illustrateur dessinateur du roman à Montpellier, celui d’un autre éditeur sollicité au printemps 2006 à Vichy, un maître de conférence à l’université de Paris 1, la conservatrice de la bibliothèque de Lille, un réalisateur de cinéma contacté à Paris pour une adaptation de l’ouvrage, une historienne de Lyon ainsi que plusieurs témoignages d’élèves et de parents d’élèves car l’instituteur romancier avait donné lecture de son manuscrit dans deux écoles ardéchoises en 2004-2006. Enfin, l’auteur a montré l’élément juridique le plus important de l’affaire : une enveloppe cachetée, scellée et adressée avec accusé de réception à lui-même le 16 juin 2005. Celle-ci contient les textes du manuscrit ainsi que les premières illustrations de Roland Hours. Les pièces à conviction. 5
Commentaires de l’auteur : P A Courouble n’a jamais fait de secret sur son manuscrit « L’enfant qui parlait aux étoiles », notamment dans les années 2003 à 2005, où il en donnait des lectures publiques dans les écoles. En 2005, il en avait même discuté avec deux physiciens français dont un astrophysicien, spécialiste de la mécanique quantique, domicilié à Vitrolles. Pour autant, et en dépit des coïncidences, l’auteur des Presses du Midi rejette toute idée de plagiat de la part des écrivains anglais sur ce sujet et préfère voir dans cette situation un peu paradoxale, une étonnante synchronicité. « De prime abord les coïncidences me paraissaient troublantes, mais après une lecture complète de l’ouvrage des Hawking, je relativise. Certes il y a de surprenantes similitudes mais nous nous sommes inspirés à une même source : la science, l’univers, la réalité technologique du troisième millénaire et celle bien humaine du monde des collégiens » (…). « J’ai écrit en instit passionné de sciences, les Hawking, eux, ont écrit en scientifiques qui se voulent accessibles aux enfants. Il était logique que nos démarches convergent » (…). « Je ne souhaite aucunement polémiquer ni entrer dans une démarche procédurière vis à vis d’eux mais juste acter aujourd’hui cet état de fait pour que lorsque mon livre sortira dans trois mois dans les librairies, on ne me reproche pas d’avoir plagié ou de mettre inspiré à bon compte du livre des Hawking ! » Contact Presse : France. Editeur : Les Presses du Midi. 04 94 16 90 20. Auteur: 06 30 35 32 20 Mail : mermoz07@free.fr Angleterre : Pascale Kendall. 0033 954 151 993. 0033 617 195 547. 6
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