Alexander Vantournhout / not standing - THROUGH THE GRAPEVINE AVEC 2 DANSEURS - Théâtres de la Ville ...
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GRAND THÉÂTRE › STUDIO MARDI 2 & MERCREDI 3 MARS 2021 › 20H00 Durée 1h (pas d’entracte) – Concept et chorégraphie Alexander Vantournhout Créé avec et interprété par Axel Guérin & Alexander Vantournhout Assistante chorégraphique Emmi Väisänen Compositeur Andrea Belfi Dramaturgie Rudi Laermans – Création de lumière Caroline Mathieu Proposition de lumière Harry Cole Technique Rinus Samyn – Costumes Anne-Catherine Kunz Concept scénographie Bjorn Verlinde – Regard chorégraphique Anneleen Keppens, Maria Ferreira Silva Remerciement à Sébastien Hendrickx, Vera Tussing, Esse Vanderbruggen – Diffusion Frans Brood Productions Company manager Esther Maas Directrice de production Aïda Gabriëls Photographie Bart Grietens – Production NOT STANDING (ASBL) Coproduction Centre d’art Vooruit, Gand; PERPLX, Marke; CENTQUATRE, Paris ; Cirque-Théâtre d’Elbeuf; Subsistances, Lyon; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg; MA Scène Nationale, Montbéliard; Les Hivernales CDCN, Avignon; Malpertuis, Tielt; Theater Freiburg; Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan Résidences Arts Printing House, Vilnius; Les ballets C de la B, Gand; Le Gymnase CDCN, Roubaix; Vooruit, Gand; STUK-Leuven; Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brêche à Cherbourg-Cirque-Théâtre d’Elbeuf; Subsistances, Lyon; Wood Cube, Roulers; Grand Théâtre, Groningen; Workspace, Brussels; Oerol, Ter Schelling Avec le soutien du Gouvernement flamand et du Tax Shelter des autorités fédérales belges 2
Alexander Vantournhout est artiste en résidence au centre d’art Vooruit à Gand et à PERPLX à Marke, artiste associé du CENTQUATRE Paris et du Cirque-Théâtre d’Elbeuf. Alexander Vantournhout est soutenu par la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets. THROUGH THE GRAPEVINE FR Through the Grapevine est un pas de deux original, exécuté par deux hommes. Les interprètes, Alexander Vantournhout et Axel Guérin, dévoilent leurs corps dépouillés de toute fioriture. Ils sont entraînés, mais pas parfaits, ils ne ressemblent pas à de belles images d’Instagram et n’essaient pas de convaincre par des mouvements virtuoses : ce qu’ils montrent, c’est la beauté spontanée. La chorégraphie joue sur leurs différences de morphologie et de force physique. Avec beaucoup d’efforts et de concentration, et non sans humour, les interprètes recherchent équilibre et harmonie. Ils se lancent des défis à eux-mêmes et aux autres, s’aident mutuellement à progresser, et se partagent la conduite de la danse. Par des contacts physiques réciproques ininterrompus, l’interaction entre le toucher et « l’être-touché » se déploie comme mélodie de base de la performance. Through the Grapevine s’inscrit dans le contexte contemporain, où le corps humain est souvent réduit à une « fausse image » ou à un « corps représenté, inexistant », une sorte d’objet virtuel ou de simulacre. Les corps sont modifiés, corrigés avec des programmes comme Photoshop ; on les voit de plus en plus à travers le prisme des médias sociaux comme Instagram. L’image du corps réel, elle, s’efface jour après jour. Or, cette image nouvelle, virtuelle du corps débouche rarement sur un véritable contact physique. Peu à peu, l’animal humain se transforme en une unité sensorielle solitaire, en un « corps image » surmonté d’une tête qui parle. Ce pas de deux réincarne l’importance du toucher, et en particulier, du toucher en tant que forme distincte et irremplaçable d’intimité. Afin d’éviter une lecture romantique trop simpliste, le choix s’est porté sur un toucher entre deux corps masculins. Sans nier le caractère intime et sensoriel du duo, le sens du toucher est redéfini, en évitant de souligner la différence entre toucher et être touché. Si on observe, par exemple, deux personnes qui se serrent la main, on peut difficilement distinguer celui qui touche de 3
GRAND THÉÂTRE › STUDIO celui qui est touché. Through the Grapevine utilise également le toucher à durée prolongée et la force du corps en position de contrepoids pour donner forme au caractère ambigu et hybride du toucher. EN Through the Grapevine is a quirky pas de deux between two men. Performers Alexander Vantournhout and Axel Guérin show their bodies, stripped of all frills. They are trained but certainly not perfect. They do not try to convince with virtuous movements. Gradually, their athletic bodies collide with physical limitations and their movements guide them in the discovery of the strengths and weaknesses of their own specific physique. The choreography creates an interplay between these differences in proportions and physical strength. With great effort and concentration, the performers search for balance, equilibrium, and harmony without shying away from humour. They chal- lenge one another and drive each other forward, alternately leading the dance. Through constant mutual physical contact, the synergy between touching and being touched unfolds as the base melody of the performance. Through the Grapevine is the seventh performance by Alexander Vantournhout, following La Rose en Céramique (2018) and Raphaël (2017). It’s his first true duet and builds upon the thematic aspects of ANECKXANDER (2015) to a certain extent. The body is reintroduced in a highly pure form and the performance delves into the creative, kinetic potential of physical limita- tions, a theme that is reflected throughout his oeuvre. Following the on-scene performance of SCREWS (2019), Alexander dives back into the theatre, with partner in crime Axel Guérin, whom we previously saw as one of the performers in Red Haired Men (2018). 4
ALEXANDER VANTOURNHOUT Alexander Vantournhout (Brussels-based, 1989) studied contemporary dance at P.A.R.T.S. (Performing Arts and Research Training Studios), the school founded by Anne Teresa de Keersmaeker, and single wheel, juggling and dance acrobatics at ESAC (École Supérieure des Arts du Cirque). Alexander’s movement language is influenced by different pedagogical processes and by working across several fields within the arts. Two constants within his artist pursuits are a search for creative and kinetic potential in physicality and an investigation into many aspects of the relationship between performer and object. 2014 marks the premiere of his first piece, CAPRICES, a choreographic solo to the music of Sciarrino. ANECKXANDER (2015), a second solo, co-created with Bauke Lievens, won Circus Next award in 2014, the Public and Young Theatre Prize at Theater Aan Zee (Ostend, 2015), was selected for the Aerowaves Network, and was selected for Het Theaterfestival 2016, the prize for the most remarkable Belgian performances. His first duet Raphaël (2017) was co-created with Bauke Lievens in the framework of the research project Between being and imagining: towards a methodology for artistic research in contemporary circus, supported by the research fund of HoGent/KASK School of Arts, Ghent (BE). In 2018 Alexanders premieres with La Rose en Céramique, a movement solo accompanying the theatrical solo of Scali Delpeyrat at Festival d’Avignon. Soon after follows his first ensemble piece for 4 men, Red Haired Men, which has been touring around Europe for more than 2 years now. In SCREWS, created in 2019, Vantournhout guides the audience, together with 5 dancer-acrobats, along a route of reverberating micro performances, from short solos and duets to pointed group choreographies. With Through the Grapevine (2020), Alexander now returns to the format of a duet. It’s his first true duet and builds upon the concept of ANECKXANDER (2015) to a certain extent. The body is reintroduced in a highly pure form and the performance delves into the creative, kinetic potential of physical limitations, a theme that is reflected throughout Vantournhout’s complete œuvre. Alexander is artist in residence at Kunstencentrum Vooruit (BE), artiste associé at CENTQUATRE-PARIS (FR) and artiste accompagné at Cirque-Théâtre Elbeuf (FR). 5
SCÉNOSCOPE 20-21 Après cette période semée d’incertitudes, nous sommes d’autant plus heureux d’accueillir à nouveau notre public et de partager des moments uniques d’échange et de convivialité. C’est ainsi que nous avons souhaité donner une voix à nos spectateurs dans la prochaine édition du Scénoscope*. Pour cette rétrospective, d’habitude réservée aux commentaires de notre jeune public, nous souhaitons recueillir les impressions de tous nos spectateurs. Vous pouvez écrire sur votre expérience culturelle chez nous, sur la production que vous avez vue, sur l’importance que le théâtre a pour vous… N’hésitez pas à envoyer votre commentaire (1-3 phrases) à lestheatres@vdl.lu Nous attendons vos contributions avec impatience. Votre équipe des Théâtres de la Ville *parution juillet 2021
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20 21 IMPRESSUM Photos © Bart Grietens Impression : Atelier reprographique Ville de Luxembourg Grand Théâtre 1, rond-point Schuman L-2525 Luxembourg www.lestheatres.lu 8 www.luxembourgticket.lu
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