SAISON 2018-19 - anthea-antibes

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SAISON 2018-19 - anthea-antibes
SAISON 2018-19
GÉRARD DEPARDIEU • RICHARD BERRY
VÉRONIQUE SANSON • GÉRARD JUGNOT
JEAN-PIERRE DARROUSSIN • IBEYI
JULIE GAYET • STOMP • HOLLYSIZ
JUDITH MAGRE • FRANÇOIS BERLÉAND
ARTURO BRACHETTI • JULIE FERRIER
BLANCA LI • ROBERT CHARLEBOIS
BERNARD PIVOT • CHARLES BERLING
CHRISTOPHE MALAVOY • ALEX LUTZ
FRANÇOIS MOREL • MICHEL BOUJENAH
PIERRE PALMADE • MATHILDE SEIGNER
ISABELLE MERGAULT • PINK MARTINI
CATHERINE HIEGEL • ÉRIC ELMOSNINO
MÉLANIE DOUTEY • PHILIPPE CAUBÈRE
VINCENT DEDIENNE • MELVIL POUPAUD
TOM NOVEMBRE • CAMILLE CHAMOUX
MICHEL FAU • BENJAMIN BIOLAY
YVAN ATTAL • LA COMÉDIE-FRANÇAISE
GASPARD PROUST • CECILIA BARTOLI...
SAISON 2018-19 - anthea-antibes
ÉDITO

                                                    Jean Leonetti
                                                    Maire d’Antibes Juan-les-Pins
                                                    Président de la Communauté
                                                    d’Agglomération Sophia Antipolis

Cinq ans après sa création, la fréquentation du théâtre d’Antibes a dépassé toutes nos prévisions.
Avec 120000 spectateurs et 12000 abonnés, anthéa est devenu le premier théâtre de la Région
PACA. Un tel succès nous conforte dans le choix initial d’un grand théâtre à l’architecture affirmée
et symboliquement posé face au Fort Carré d’Antibes. Ce projet conçu en pleine crise économique
a renforcé notre conviction que la culture constitue un antidote et un refuge pendant les périodes
difficiles. Je suis particulièrement reconnaissant aux élus de la Communauté d’Agglomération qui
ont accepté de relever ce défi culturel. Je remercie à nouveau le Conseil Départemental des Alpes-
Maritimes et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ainsi que l’ensemble de nos partenaires et
mécènes au premier rang desquels le Casino Joa la Siesta de nous accompagner dans cette belle
aventure.
Le choix de faire d'anthéa une scène du spectacle vivant est aussi un parti pris qui a contribué à
ouvrir le théâtre d'Antibes à un plus large public.
Une programmation diversifiée, la renommée de certains spectacles joués à Antibes avant Paris,
en particulier les mises en scène de Daniel Benoin comme Le souper, Ça va ? et bientôt Tu te
souviendras de moi et Misery... favorisent également ce succès exceptionnel.
Désormais, anthéa doit continuer d’appliquer cette recette de l’excellence, de la surprise et de la
création... Et continuer à nous offrir de très grands moments d’émotion à travers des pièces, des
concerts, de la danse, du spectacle, des coups de cœur et des rencontres extraordinaires avec des
Trintignant, Dussolier, Arditi, Luchini, Sylvie Testud, Jonasz…
En outre, la politique tarifaire accessible que nous avons instaurée a permis d’attirer au théâtre
des gens qui n’y allaient jamais. C’est d’ailleurs là peut-être l’une des plus belles réussites
d’anthéa. Ce théâtre à travers sa programmation et le savoir-faire de Daniel Benoin et de son
équipe nous offre d’inoubliables moments d’enthousiasme, de bonheur et d’émotion avec cette
idée que l’excellence populaire n’est pas une expression antinomique…
À vous désormais, cher public, de choisir dans cette nouvelle programmation exceptionnelle qui
nous réserve encore de belles surprises…
Bonne saison 2018/19 à anthéa.

                                                                                       Jean Leonetti
SAISON 2018-19 - anthea-antibes
Avril 2018. Cinq ans ont passé. Un
                                                                  premier cycle s’achève, un autre
                                                                  s’ouvre. J’ai souvent eu à cœur de
                                                                  rappeler combien cette aventure
                                                                  hors-norme a été rendue possible
                                                                  grâce au soutien sans faille de
                                                                  Jean Leonetti, au travail de

                                                            © Philip Ducap
                                                                  l’équipe d’anthéa qui a assuré la
                   Daniel Benoin
              Directeur d’anthéa
                                                                  permanence artistique et évidem-
      antipolis théâtre d’antibes                                 ment à la fidélité du public, vous,
                                                                  qui n’avez jamais délaissé notre
maison commune. Un anniversaire, ça se fête et nous tenons à marquer le coup. Pour autant, ce qui
m’intéresse, c’est de voir au-delà, d’aller de l’avant, de dessiner de nouvelles perspectives et de
susciter de nouvelles envies.
La priorité sera donnée à la création. Nous coproduirons Thyeste, tragédie de Sénèque mise en
scène par Thomas Jolly dans la Cour d’honneur du palais des papes. Pour ma part, je monterai pour
la première fois Don Giovanni, deuxième volet des opéras de Mozart et Da Ponte après Les Noces la
saison dernière. Le Collectif 8 adaptera avec beaucoup d’inventivité Le Château de Kafka tandis que
Felicien Chauveau et La Machine s’attaqueront à Gargantua de Rabelais. Je présenterai pour ma
part une pièce que j'ai déjà montée en Suède, en Flandres et en France, L'Avare de Molière.
Outre nos créations qui sont le socle de toute vie théâtrale, nous accueillerons davantage de
spectacles en exclusivité, des productions rares dont vous serez les spectateurs privilégiés. Cette
année, je me suis battu pour que nous ayons en ouverture de saison l’extraordinaire récital de
Depardieu chantant Barbara, un des moments scéniques parmi les plus émouvants qui soient. Et
aussi la grande mezzo Cecilia Bartoli – présente sur les scènes du monde entier mais pas assez en
France – qui viendra pour deux concerts exceptionnels avec l’ensemble baroque Les Musiciens du
Prince.
Oui, un nouveau cycle s’annonce plein d’audaces et de désirs. Faut-il que tout change pour que rien
ne change ? J’aurais tendance à le croire. Si je ne me vois pas dans la peau d’un vieux Guépard, je
reste attentif à la transmission et je suis heureux que nombre de mes élèves et d’anciens
compagnons de cordée soient aujourd’hui programmés dans le théâtre que je dirige. La question de
la mémoire qui habite mes spectacles depuis longtemps trouve dans ce passage de relais sa
pertinence. Je citerais Pierre Blain qui nous présentera Homninal, un spectacle de clown très
intense et personnel, les membres du Collectif 8 bien évidemment ou Jonathan Gensburger qui a
conçu un spectacle autour de la ville d’Antibes… Sans oublier Vincent Dedienne irrésistible Arlequin
dans Le Jeu de l’amour et du hasard de Catherine Hiegel.
Le théâtre est une famille d’amis et une histoire de fidélité. Je suis heureux quand Michel Boujenah
(Ma vie encore plus rêvée) me fait découvrir La Loi des Prodiges de François de Brauer. Je suis
heureux d’avoir mis Pierre Cassignard à la chanson et de le voir aujourd’hui consacrer un spectacle
à Yves Montand. Je suis heureux de revoir Gérard Jugnot dans La raison d’Aymé ou François
Berléand dans Ramses II du toujours surprenant Sébastien Thiéry. Heureux que puissent revenir
François Morel et Bernard Pivot dans leurs hommages aux mots et à Raymond Devos. Heureux de
la fidélité de Philippe Caubère pour ses adieux à Ferdinand… Heureux de retrouver Gaspard Proust
et Alex Lutz, princes de l’humour. Heureux d’ouvrir les portes à Mathilde Seigner, elle sera La
Nouvelle pour l’ami Richard Berry. Et à Catherine Hiegel qui sera présente non seulement pour sa
mise en scène de Marivaux avec une distribution en or (Pralon, Hesme, Calamy, Dedienne…) mais
aussi aux côtés de Tania Torrens, son ancienne complice du Français, sous la houlette de Pierre
Notte, dans La Nostalgie des blattes. Avec le Scapin de Benjamin Lavernhe, dirigé par Denis
Podalydès, la Comédie-Française nous offrira ce qui se fait de mieux. La reprise d’Art de Yasmina
Reza avec Darroussin, Berling et Fromager sera un moment très attendu. Il faudra venir découvrir
Mélanie Doutey et Michel Fau, surprenants dans Douce-Amère, dans une pièce rare de Jean-Pierre
Poiret. On reprendra le classique Madame Marguerite, créé par Annie Girardot, et interprété par
Stéphanie Bataille, très solide comédienne qui accomplit un formidable travail à la direction du
Théâtre Antoine. Jean-Michel Ribes, vieux complice, sera au rendez-vous avec Sulki et Sulku…
Je ne pourrai pas citer tout le monde mais sachez qu’il y aura de la musique tous azimuts, avec
Benjamin Biolay, Véronique Sanson, Robert Charlebois, HollySiz (fabuleuse Cécile Cassel), Viktor
Lazlo, les jumelles cubaines Ibeyi…
Voilà, renouvellement dans la continuité, réalisation de nouveaux désirs, joie d’être ensemble, c’est
la feuille de route des cinq ans à venir.

                                                                                      Daniel Benoin

                                                                                                        3
SAISON 2018-19 - anthea-antibes
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SAISON 2018-19 - anthea-antibes
SOMMAIRE
ENVELOPPE 1 :                                            la vie très horrifique du grand gargantua      47
L'INCONTOURNABLE                                         bigre                                         48
                                                         le château                                    49
l'avare                                           6-7
                                                         thyeste                                     50-51
                                                         antibes et cetera                             52
ENVELOPPE 2 :
                                                         justice                                       53
PRIVILÈGE THÉÂTRE
                                                         12 hommes en colère                           54
au secours ! les mots m’ont mangé                   8
                                                         dialogue d’un chien avec son maître           55
j’ai des doutes                                     9
                                                         la nostalgie des blattes                      56
les fourberies de scapin                        10-11
                                                         t’es toi !                                     57
rabbit hole                                        12
                                                         madame marguerite                             58
ramsès II                                          13
la nouvelle                                        14
                                                         ENVELOPPE 5 :
fausse note                                        15
                                                         TOUT LE SPECTACLE VIVANT
le fils                                         16-17
                                                         un soir avec montand                          59
le jeu de l’amour et du hasard                     18
                                                         adrienne pauly - à vos amours                 60
art                                                19
                                                         pierre palmade - aimez-moi                     61
la raison d’aymé                                   20
                                                         par le boudu                                  62
douce amère                                        21
                                                         hollysiz                                      63
adieu ferdinand !                              22-23
                                                         homnimal                                      64
                                                         même                                          65
ENVELOPPE 3 :
                                                         ibeyi                                         66
PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
                                                         à ma place vous ferrier quoi ?                 67
depardieu chante barbara                           24
                                                         le banquet                                    68
solstice                                           25
                                                         la mécanique des ombres                       69
véronique sanson - dignes, dingues, donc…          26
                                                         teatro delusio                                70
gaspard proust                                     27
                                                         poussière(s)                                   71
pink martini                                       28
                                                         viktor lazlo - trois femmes                    72
arturo brachetti - solo                            29
                                                         fractales                                      73
song book- benjamin biolay et melvil poupaud       30
                                                         sympho new                                     74
alex lutz                                          31
                                                         25 ans de hip-hop                              75
don giovanni                                   32-33
                                                         la loi des prodiges                            76
cecilia bartoli et les musiciens du prince     34-35
                                                         cold blood                                     77
stomp                                          36-37
                                                         ballet nice méditerannée                       78
robert charlebois                                  38
                                                         réversible                                     79
                                                         ma vie encore plus rêvée                      80
ENVELOPPE 4 :                                            immersion                                      81
TOUT LE THÉÂTRE
en attendant bojangles                             39
                                                         HORS SCÈNES                                   82
jean moulin, évangile                             40
                                                         PARTENAIRES CULTURELS                   83-84-85
l’entretien de m. descartes avec m. pascal le jeune 41
les vitalabri                                      42    SCOLAIRES ET ENSEIGNANTS                      86
clouée au sol                                      43    PRATIQUE                                      87
sulki et sulku ont des conversations intelligentes 44    L’ÉQUIPE                                      88
quatorze                                           45    LE CARRÉ                                      89
l’amante anglaise                                  46    CALENDRIER                                  90-91

                                                                                                             5
SAISON 2018-19 - anthea-antibes
1
ENVELOPPE 1 L'INCONTOURNABLE

                               L’Avare est un personnage magnifique
                               dans une mise en scène plusieurs fois
                               primée de Daniel Benoin
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SAISON 2018-19 - anthea-antibes
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                                                                                        l'avare

                                                                                                                        ENVELOPPE 1 L'INCONTOURNABLE
     ction
                                                             à vous dégouter de l’avarice
  odu
pr

                                      AVRIL            l'histoire Harpagon n’aime que son argent et soupçonne
                      mardi 23 | 20h00                 tout le monde de vouloir le lui voler. Pour marier ses deux
                   mercredi 24 | 20h30                 enfants, il a fait le choix d’une riche veuve pour son fils
                       jeudi 25 | 20h00                Cléante et pour sa fille, Élise, du seigneur Anselme, un
                   vendredi 26 | 20h30                 homme mûr, noble et fort riche. Harpagon est pressé de
                     samedi 27 | 20h30                 caser ses enfants pour épouser lui-même une jeune fille
                      mardi 30 | 20h00                 pauvre, Marianne, dont la beauté l’a charmé…

                                           MAI         ce qu’ils en disent Une pièce d’une étonnante
                                                       modernité, psychologiquement fascinante. L’histoire de
                        jeudi 2 | 20h00
                                                       L’Avare, comme de toutes les autres grandes œuvres de
                     vendredi 3 | 20h30
                                                       Molière, est l’histoire d’une passion effrénée, sinon folle,
                      samedi 4 | 20h30
                                                       qui finit par troubler l’ordre social. A l’inverse de Dom
                    dimanche 5 | 15h30
                                                       Juan qui existe dans la dépense, il s’agit là d’une passion
                        mardi 7 | 20h00
                                                       de la restriction, du retour vers soi, de la retenue, du
                        jeudi 9 | 20h00
                                                       revenu. Harpagon, pour qui tous les moyens de lutter
                   vendredi 10 | 20h30
                                                       contre la mort sont bons, cherche avidement ce qui lui
                      samedi 11 | 20h30
                                                       semble éternel – l’argent – et ce qui peut lui insuffler une
                   dimanche 12 | 15h30
                                                       nouvelle vie, la jeunesse de Marianne… L’or, à l’évidence,
      représentation en temps scolaire :               ne pouvait assouvir sa faim ; extérieur à lui, il ne pouvait
                    jeudi 2 mai | 14h00
                                                       que vouer Harpagon à l’échec et à l'angoisse. Et cet échec
                    mardi 7 mai | 14h00
                                                       a vraiment débuté lorsqu’Harpagon, fasciné par
                                         théâtre       Marianne, comme Arnolphe par Agnès ou Alceste par
                                      de Molière
                                                       Célimène, a commencé à désirer passionnément celle qui
                      mise en scène Daniel Benoin      pourrait être sa petite fille… Alors, tout va se dérégler, les
                                                       rôles vont s’inverser, les fils vont prendre le pouvoir, les
                   avec Thibault de Montalembert,
               Frédéric de Golfiem, Paul Charieras,
                                                       valets trouveront l’or caché et l’avidité d’Harpagon
             Paulo Correia… (distribution en cours)    deviendra l’avarice. Daniel Benoin

                       décors Jean-Pierre Laporte      ce qu’ils en pensent Tout le cheminement d’Harpagon
                 costumes Nathalie Bérard-Benoin       le conduira vers une sorte d’innocence inversée,
                              vidéo Paulo Correia
                                                       symbolisée, en fin de spectacle par la blancheur d’habits
                           lumière Daniel Benoin
                                                       lunaires. Il n’est pas le plus mauvais de la bande, semble
              production anthéa, théâtre d’antibes     nous dire Daniel Benoin qui, à l’isolement d’Harpagon,
                           salle Jacques Audiberti     trouve quelque chose d’émouvant et, à son goût de
                                                       l’argent, des ressorts enfantins. Gilles Costaz, Les Echos
                rencontre avec l'équipe artistique
                  à l'issue de la représentation du    On se dit que voilà une mise en scène intelligente, qui ne
                                      mardi 30 avril
                                                       sollicite pas outre mesure les vains plaisirs de la «
                                                       relecture », sans toutefois se priver, ici ou là, de clins
                                                       d’yeux malins au goût du jour. Benoin suit la donne
                                                       classique, sans l’adorner d’un trop de petites trouvailles
                                                       énervantes. Son travail fait penser aux leçons de
                                                       Planchon, celui d’avant, qui rajeunit notre vision de
                                                       Molière sans encore l’égarer sur des chemins de traverse.
                                                       Jean-Pierre Léonardini, L’Humanité

                                                       Cette lecture au noir de l’une des pièces les plus
                                                       populaires du répertoire a reçu le prix suédois de la
                                                       meilleure mise en scène de l’année et a été saluée
                                                       unanimement par la critique. C’est la comédie la plus
                                                       dure, la plus méchante que Molière ait écrite. On ne rit
                                                       guère à L’Avare. La passion, le drame, familial, affleurent
                                                       sous la farce. Molière varie les couleurs de sa palette.
                                                       Daniel Benoin rend bien cela, ces ambiguïtés, ces
                                                       richesses. D’emblée il impose une vision, un climat.
                                                       Frédéric Fernet, Le Figaro

                                                       Comment être surpris par un Avare de plus ? Celui-là
                                                       émerveille. Il arrive parfois que le théâtre soit inspiré. Le
                                                       Canard Enchainé

                                                                                                                                 7
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                                 au secours !
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE

                                 les mots m’ont mangé
                                 le nouveau spectacle de bernard pivot

                                                         OCTOBRE                 l’histoire Déclaration d’amour à la langue française, ce
                                                 vendredi 5 | 20h30              texte de Bernard Pivot raconte la vie d’un homme qui
                                                  samedi 6 | 20h30               malgré ses succès de romancier – lauréat du prix
                                                                                 Goncourt, passage chez Pivot… – a toujours eu
                                                                    théâtre      l’impression d’être « mangé par les mots ». La pièce met
                                                     de et avec Bernard Pivot    en scène le destin périlleux, burlesque et navrant de cet
                                     mise en scène et collaboration artistique   écrivain avalé par sa passion des mots.
                                                           Jean-Paul Bazziconi
                                                     lumières Thomas Chelot      ce qu’ils en disent Ce petit texte que l’on va voir qui
                                                                                 célèbre la puissance des hôtes du dictionnaire a été écrit
                                                           production Sea Art
                                                                                 pour être dit sur scène. Pour être joué. Jean-Michel Ribes
                                                      salle Jacques Audiberti    m’avait demandé une contribution pour son théâtre du
                                                                  durée 1h25
                                                                                 Rond-Point. Ce que je fis, y trouvant du plaisir. Et de
                                                                                 l’amusement. Avec cet écrivain qui raconte sa vie depuis
                                                                                 sa naissance jusqu’à sa comparution devant Dieu, je n’ai
                                                                                 d’autre lien que la proximité de l’âge, ainsi que l’amour et
                                                                                 la crainte des mots. Normalien, agrégé de lettres, prix
                                                                                 Goncourt, il a été mon invité à Apostrophes, je le confirme.
                                                                                 Ce n’est pas mon auteur préféré mais j’ai décidé de
                                                                                 squatter son bureau car j’apprécie sa manière de jouer
                                                                                 avec les mots et sa conscience d’en être le jouet. Il n’est
                                                                                 pas interdit d’être ému par son douloureux parcours
                                                                                 quoique chatoyant et cocasse. Bernard Pivot

                                                                                 ce qu’ils en pensent On ne dira jamais assez la
                                                                                 métamorphose tardive et spectaculaire de Bernard Pivot.
                                                                                 Car on peine à reconnaître dans les théâtres où, seul en
                                                                                 scène, il se produit depuis quatre ans, l’animateur
                                                                                 d’Apostrophes. Avec Au secours ! Les mots m’ont mangé,
                                                                                 Pivot exulte et s’exalte. À 81 ans il est enfin lui-même.
                                                                                 Toute sa vie il a posé des questions. Voici venu le temps
                                                                                 de donner ses réponses ! Endossant le personnage d’un
                                                                                 écrivain, il joue à réformer l’orthographe, à se glisser à
                                                                                 Apostrophes, à imiter un « collègue »… Pivot commence
                                                                                 une carrière façon Michel Leeb ou Raymond Devos. Quel
                                                                                 culot et quel régal ! Jérôme Garcin, L’Obs

                                                                                 Un seul en scène fin, intelligent, subtil, drôle et vrai où
                                                                                 tout en ne dévoilant rien de lui, Pivot, maître du jeu, reste
                                                                                 Pivot. Standing ovation ! Paule Constant, membre de
                                                                                 l’Académie Goncourt

                                Après Souvenir d’un gratteur de tête,
                                Bernard Pivot nous fait l’amitié de revenir
                                avec son nouveau et savoureux seul en scène.
                                                                                                                                                 © Philippe Yvonnet

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                                                                                       j’ai des doutes
                                                                                                                hommage enchanté
                                                                                                                  à raymond devos

                                                                                                  La magie du duo Morel-Sahler
                                                                                   avait déjà opéré pour La Vie (titre provisoire)
                                                                                            et Hyacinthe et Rose, les voici réunis
                                                                               pour célébrer RAYMOND DEVOS avec des doutes
                                                                                         mais la certitude du charme et du talent.

                                             OCTOBRE                 l’histoire Le spectacle J’ai des doutes qui reprend le titre d’un célèbre
                                    mardi 16 | 20h00                 sketch du regretté Raymond Devos ne se veut pas seulement un hommage
                                  mercredi 17 | 20h30                au génie des mots et du jeu entre eux mais aussi au grand artiste de
                                                                     music-hall qu’il aura été. Devos a laissé dans nos mémoires des morceaux
                                                       humour        de bravoure avec le langage et le souvenir d’une présence physique hors-
                                          texte Raymond Devos        norme : on le revoit s’accompagnant d’un minuscule bandonéon pour
                                   mise en scène François Morel      chanter. Pour les besoins du spectacle, Antoine Sahler et François Morel
                                            avec François Morel,
                                                                     ont tout lu, tout vu du poète Devos et ont adapté en chansons certains de
                               Antoine Sahler, en alternance avec    ses textes pour rendre un hommage aérien au plus léger des humoristes.
                                                   Romain Lemire
                                         musique Antoine Sahler      ce qu’ils en disent Raymond Devos, Mesdames et Messieurs, est un miracle
                                             direction technique     qui est apparu, singulier, sur la scène du music-hall français. Il ne ressemblait à
                                                  Denis Melchers     personne. Personne, plus jamais, ne lui ressemblera. C’est comme ça. Il faut se
                                          lumières Alain Paradis
                                                                     faire une raison. Même si on n’est pas obligé… de se faire une raison. Il est plus
                                                son Camille Urvoy
                                        costumes Elisa Ingrassia
                                                                     opportun en évoquant Devos de se faire une folie. Un grain de folie capable
                               conception marionnette Johanna        d’enrayer la mécanique bien huilée de la logique, de la réalité, du quotidien. Ceux
                                                            Ehlert   qui l’ont vu s’en souviennent : Raymond Devos fut un phénomène rare. Comme
                                      construction marionnette       les arcs-en-ciel de feu circulaire, comme les colonnes de lumière, comme les
                                                    Blick Fabrique
                                                                     vents d’incendie, comme les nuages lenticulaires, il a surgi, miraculeux et
                                   productions de l’Explorateur,     mystérieux, derrière un rideau rouge qui s’ouvrait sur l’imaginaire. On n’avait
                                Châteauvallon - Scène nationale,     jamais vu ça ! Et, devant cet homme en apesanteur, on avait le souffle coupé.
                                  La Coursive - Scène Nationale
                                                                     François Morel
                                                  de la Rochelle
© Pascal Rabaté/Frédéric Méi

                                         salle Jacques Audiberti     ce qu’ils en pensent François Morel est un aristocrate de la scène. Un
                                                     durée 1h30      des artistes les plus doués de sa génération et le plus généreux sans
                                                                     doute. Il joue, il écrit, il chante. Mais sa passion demeure le music-hall. Le
                               rencontre avec l'équipe artistique
                                                                     grand music-hall d’art, tel que l’a incarné, des années durant, son cher
                                 à l'issue de la représentation du
                                                  mardi 16 octobre
                                                                     Raymond Devos. Une certaine culture à la Trenet coule dans ses veines et
                                                                     l’on s’y reconnaît. Armelle Héliot, Le Figaro
                                                                                                                                                                   9
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ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE

                                                                         les fourberies de scapin
                                                                         un spectacle devenu culte

                                                                                      Denis Podalydès met en scène l’immortel Scapin.
                                                                                      Ce spectacle est devenu, en moins d'un an,
                                                                                      une extraordinaire référence pour la maison de Molière.
                                © Christophe de Lage, collection Comédie Française

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                                                                                                ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
                 NOVEMBRE                    l’histoire À Naples, Léandre et Octave
              mardi 6 | 20h00                profitent de l’absence de leurs pères
            mercredi 7 | 20h30               respectifs, Géronte et Argante, pour
               jeudi 8 | 20h00               courtiser les femmes qu’ils aiment.
                                             Léandre cherche à séduire Zerbinette et
                           théâtre           Octave      est     allé   jusqu’à   épouser
 à voir en famille partir de 8 ans           secrètement Hyacinthe. Mais voici que les
                            de Molière       deux barbons paternels annoncent leur
         mise en scène Denis Podalydès       retour et ont de tout autres projets
  avec la troupe de la Comédie-Française
                                             matrimoniaux pour leurs fils. Que faire ? Il
                distribution à la création   appartiendra à Scapin, valet de Léandre, de
    Bakary Sangaré, Gilles David, Adeline    tirer d’affaire les deux jeunes écervelés…
d'Hermy, Benjamin Lavernhe, Claire de la
      Rue du Can, Didier Sandre, Pauline     ce qu’ils en disent Intuition que Scapin
   Clément, Julien Frison, Gaël Kamilindi,   n’a pas un seul costume. Il échappe, nous
         Maïka Louakairim, Aude Rouanet
                                             échappe (scappare). C’est l’acteur à l’état
                   scénographie Éric Ruf
                                             pur. Pourquoi Scapin fait-il tout ça, quand il
              lumières Stéphanie Daniel      sait qu’il n’en touchera presque rien ? Par
             costumes Christian Lacroix      désir pur de jouer peut-être, de risquer le
                      son Bernard Valléry    jeu, d’engager la partie, de miser de plus en
  maquillages Véronique Soulier-Nguyen
                                             plus gros, de chercher les limites. Denis
collaboration artistique et chorégraphie
                              Leslie Menu    Podalydès
           assistanat à la mise en scène
                            Alison Hornus
                                             ce qu’ils en pensent Les Fourberies de
            assistanat à la scénographie     Scapin, c’est une farce ! Et là c’est joué,
                      Dominique Schmitt      effectivement, en farce. Ça marche très
          production Comédie-Française
                                             bien, la salle rit mais elle ne rit jamais
                                             bêtement. Elle rit du texte de Molière parce
                 salle Jacques Audiberti     qu’il est admirablement dit. Le meilleur
                             durée 1h45      Scapin que j’ai jamais vu ! Jacques Nerson,
                                             Le Masque et la Plume, France-Inter

                                             Qu’il est réjouissant de (re)découvrir Les
                                             Fourberies de Scapin ! Dans la mise en
                                             scène que signe Denis Podalydès c’est une
                                             pièce     d’une     puissance       comique
                                             sensationnelle, certes, mais aussi une
                                             œuvre où les liens entre la vie et le théâtre
                                             s’expriment avec une profondeur et une
                                             élégance inégalées. Fabienne Darge, Le
                                             Monde

                                             Pas une ombre à ce tableau où une dimension
                                             supplémentaire est donnée par la
                                             scénographie d’Éric Ruf et les costumes de
                                             Christian Lacroix. Mais c’est d’abord le plaisir
                                             du jeu et du texte qui l’emporte. Sophie
                                             Jouve, France Info

                                                                                                      11
2 rabbit hole
                                le retour de julie gayet sur scène
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE

                                                        NOVEMBRE                     l’histoire À la suite de la mort de leur enfant, renversé
                                                  samedi 24 | 20h30                  par une voiture, Becky et Howard tentent de surmonter la
                                                dimanche 25 | 15h30                  douleur de la perte et de redonner du sens à leur vie. Face
                                                                                     à un deuil qui semble impossible, chacun réapprend les
                                                                       théâtre       gestes, les mots et, dans la nécessité qu’il y a à se
                                                       de David Lindsay-Abaire       réinventer, se trouve confronté à de nouvelles situations
                                                    texte français Marc Lesage       tour à tour étranges, surprenantes, cocasses. Becky ira
                                                mise en scène Claudia Stavisky       jusqu’à se rapprocher du jeune homme responsable de
                                               avec Julie Gayet, Patrick Catalifo,   l’accident… Peu à peu, de ce Big Bang de vies bouleversées
                                          Lolita Chammah, Christiane Cohendy,        naît un jour nouveau.
                                                                   Renan Prévot
                                             scénographie Alexandre de Dardel        ce qu’ils en disent La pièce est pour moi le parcours
                                                       lumière Franck Thévenon       ascensionnel d’une famille qui est en train de sortir d’un
                                                          costumes Lili Kendaka
                                                                                     « rabbit hole », c’est-à-dire d’un trou noir, littéralement.
                                                          son Jean-Louis Imbert
                                                                vidéo Asa Mader
                                                                                     Un trou dans le tissu de l’univers dont on sait peu de
                                    assistante à la mise en scène Margot Thery       choses, sauf que l’énergie y entre et ressort quelque part,
                                                                                     sans que l’on sache sous quelle forme et comment. Je
                                         production Célestins—Théâtre de Lyon
                                    avec le soutien du Grand Lyon, la métropole
                                                                                     trouve cette métaphore astrophysique très intéressante,
                                                                                     car c’est une manière simple et finalement humaine de
                                                         salle Jacques Audiberti
                                                                                     montrer que tout, dans les personnages de la pièce, est
                                                                     durée 1h45
                                                                                     fait pour survivre et accepter le deuil. Claudia Stavisky

                                                                                     ce qu’ils en pensent Cela fait vingt ans qu’elle n’était
                                                                                     pas montée sur les planches. Pour son retour sur scène,
                                                                                     Julie Gayet lumineuse et toute en retenue, s’offre un
                                                                                     triomphe. Catherine Lagrange, Le Parisien

                                                                                     Claudia Stavisky signe une mise en scène étudiée,
                                                                                     soignée, raffinée de ce sujet difficile sans jamais sombrer
                                                                                     dans le pathos ni la complaisance. François Varlin,
                                                                                     Théâtral Magazine

                                                                                     Avec Julie Gayet, tout en intériorité lumineuse au cœur
                                                                                     d’une distribution exceptionnelle, Claudia Stavisky
                                                                                     s’empare de cette subtile cartographie souterraine des
                                                                                     passions humaines pour mettre en scène le cheminement
                                                                                     intime qui mène à la résilience. France Culture

                                            Pour exprimer la renaissance après le chaos,
                                            il fallait des comédiens d’une exceptionnelle vitalité.
                                            Gayet, Catalifo, Chammah, tous confèrent à l’intimité
                                            du drame une portée universelle.
                                                                                                                                                    © Simon Gosselin

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                     anthéa a pris un abonnement à Sébastien Thiéry,

                                                                                                                                                 ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
                     orfèvre en théâtre déroutant,
                     entre fête de l’intelligence et rire salvateur.
                                                                                        ramsès II
                                                        le fidèle berléand de retour à anthéa

                                  DÉCEMBRE                    l’histoire Jean et Élisabeth, dans leur belle maison de
                              jeudi 20 | 20h00                campagne, attendent pour le déjeuner leur fille et son mari
                           vendredi 21 | 20h30                de retour d’un voyage en Egypte… Mais le gendre débarque
                                                              seul et ses explications justifiant l’absence de sa femme ne
                                              théâtre         sont pas très claires. Assez vite on sent que quelque chose
                                    à partir de 15 ans        déraille et très vite c’est tout l’édifice qui vacille. Cette
                                      de Sébastien Thiéry     famille qui semblait solide comme le roc dont on fait les
                            mise en scène Stéphane Hillel     pyramides abrite un mystère qui nous égare et nous
                                                              dépasse…
                                   avec François Berléand,
                            Éric Elmosnino, Evelyne Buyle,    ce qu’ils en disent Comme dans mes pièces
                                             Élise Diamant
                                                              précédentes Momo, Deux hommes tout nus ou Comme
                               musiques François Peyrony
                                     décors Jacques Gabel
                                                              s’il en pleuvait, on ne sait pas très bien où se situe la
                                   costumes Anne Schotte      vérité, comme s’il pouvait y avoir plusieurs points de vue
                               lumières Dominique Borrini     sur la même situation. Ce qui importe dans Ramsès II, ce
                                            vidéo Léonard     n’est pas l’explication de la folie mais plutôt les situations
                                 assistante mise en scène
                                                              qu’elle provoque, mon ambition première étant de faire
                                         Marjolaine Aizpiri
                                                              rire. Rien ne m’amuse tant que de voir des bourgeois se
                       production Arts Live Entertainment     débattre pour tenter de comprendre ce qu’il leur arrive.
                                                              Par moments, le spectateur, les personnages de ma pièce
                                  salle Jacques Audiberti
                                              durée 1h40
                                                              et même l’auteur se sentiront peut-être un peu perdus
                                                              dans cette histoire, mais si tout le monde rit du début à la
                                                              fin de la représentation, alors j’aurai atteint mon objectif.
                                                              Sébastien Thiéry

                                                              ce qu’ils en pensent C’est à la fois hilarant et
                                                              machiavélique et, lorsque le secret – glaçant – tombe à la
                                                              dernière seconde, la salle est debout. Une pièce à aller
                                                              voir avec ses beaux-parents, bien évidemment. Alix Girod
                                                              de l’Ain, Elle

                                                              Nouvelle pièce de Sébastien Thiéry, féroce comme
                                                              toujours et finement jouée par un François Berléand à la
                                                              mobilité contrariée, un Éric Elmosnino électrique et
                                                              provocateur, sous le regard des talentueuses Évelyne
                                                              Buyle et Élise Diamant. Mais chut ! Il faut le voir pour le
                                                              croire… Armelle Héliot, Le Figaro

                                                              Éric Elmosnino est dément, effroyablement
                                                              drôle face à François Berléand cloué
                                                              sur une chaise roulante. Entre les
                                                              deux, Évelyne Buyle conserve son
                                                              élégance excentrique. Comédie
                                                              noire, thriller, drame familial,
                                                              I’univers est singulier. On sort de
                                                              cet humour parfois très noir en se
                                                              demandant où I’on est. Sylvain
                                                              Merle, Le Parisien
© Céline Nieszawer

                                                                                                                               © Pascal Victor

                                                                                                                                                      13
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                                la nouvelle
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE

                                mathilde seigner et richard berry
                                réunis pour la première fois

                                  l’histoire Veuf d’une soixantaine d’années, Simon compte        JANVIER
                                  bientôt se remarier avec Mado de vingt ans sa cadette.          vendredi 11 | 20h30
                                  Passage obligé : il doit présenter sa prochaine épouse à ses    samedi 12 | 20h30
                                  deux fils déjà adultes. Mais quelque chose nous dit que la
                                  mission se révèlera plus délicate que prévu. Obtenir            théâtre
                                  l’approbation des siens quand on refait sa vie peut être un     d’Éric Assous
                                  parcours du combattant. Mado dans son rôle de future            mise en scène Richard Berry
                                  belle-mère se montre d’une patience d’ange, elle saura
                                                                                                  avec Richard Berry, Mathilde Seigner,
                                  aussi ruer dans les brancards quand la situation l’imposera.
                                                                                                  Héloïse Martin, Rudy Milstein,
                                                                                                  Félicien Juttner
                                  ce qu’ils en disent Autrefois un mariage devait avoir
                                                                                                  chorégraphie Marie-Claude Pietragalla
                                  l’assentiment des parents. Aujourd’hui, un (second)             et Julien Derouault
                                  mariage doit avoir l’assentiment des enfants. En                musique originale Michel Winogradoff
                                  m’attaquant à ce sujet, je n’ai pas choisi mon camp. Pas        décors Philippe Chiffre
                                  de parti-pris. Je suis pour et contre à la fois. Quand je       costumes Laurence Struz
                                                                                                  lumières Dominique Bruguière
                                  peins des personnages qui s’opposent, je me mets
                                                                                                  son Michel Winogradoff
                                  successivement à leur place (ce qui fait d’un auteur un         création vidéo Olivier Roset
                                  schizophrène assumé). Il appartient au spectateur de se         assistante mise en scène
                                  faire une opinion. Ce que je souhaite avant tout, c’est         Brigitte Villanueva

                                  restituer des situations de la façon la plus vivante, la plus   production Arts Live Entertainment
                                  drôle, la plus contemporaine et intemporelle, sans aucun
                                                                                                  salle Jacques Audiberti
                                  esprit de caricature. J’attends qu’on dise de mes
                                                                                                  durée 1h50
                                  personnages : je ne les connais pas mais je les reconnais.
                                  Éric Assous                                                     tarif opéra-événements

                                  ce qu’ils en pensent Assous
                                  sait appuyer là où il faut
                                  pour faire rire, et
                                  maîtrise parfaitement
                                  le    comique      de
                                  situation. Berry, qui
                                  signe également la
                                  mise en scène, mène la
                                  danse. Jérôme Béglé, Le
                                  Point

                                  La production est très soignée, c’est efficace. Dans un
                                  décor spectaculaire, Richard Berry imprime un
                                  mouvement tonique à la représentation d’une beauté
                                  superbe, avec son sens profond du plateau, sa voix
                                  harmonieuse, sa présence, son autorité, son esprit,
                                  Mathilde Seigner ravit chacun. C’est très bien joué.
                                  Armelle Héliot, Figaroscope

                                  On s’amuse un maximum autant sur scène que dans la
                                  salle. Éric Assous a encore visé juste, la pièce fonctionne
                                  à plein régime ! Jean-Philippe Viaud, France 2

                                                                                       Après le succès de Nos femmes,
                                                                            Richard Berry nous présente La Nouvelle.
                                                                  La force de caractère et le talent de Mathilde Seigner
                                                                                                                                          © Céline Nieszawer

                                                                    nous ont convaincu que cette fois c’était la bonne.

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                                                                           fausse note

                                                                                                                           ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
                                                                                    combat de chefs
                                                                            entre christophe malavoy
                                                                                    et tom novembre

                                      JANVIER               l’histoire Après un concert, le chef Hans Peter Miller, à la
                              mardi 15 | 20h00              tête du Philharmonique de Genève, reçoit dans sa loge un
                                                            spectateur insistant qui se présente sous le nom de Léon
                                              théâtre       Dinkel et prétend être venu de Belgique pour l’applaudir. Au
                                        de Didier Caron,    lieu d’éconduire poliment cet admirateur, Miller se laisse
                             mise en scène Didier Caron,    envahir par cet inconnu, l’entrevue se prolonge, le trouble
                                  Christophe Luthringer     s’installe, l’ombre du passé s’invite, l’angoisse monte. Qui
                                avec Christophe Malavoy,    est Léon Dinkel ? Que veut-il ?
                                           Tom Novembre
                                 assistante mis en scène    ce qu’ils en disent Avons-nous le libre arbitre d’agir et
                                        Isabelle Brannens   pouvons-nous nous libérer des chaînes laissées par nos
                           scénographie Marius Strasser     pères ? Je pense personnellement que nous sommes
                               lumières Florent Barnaud
                                                            maîtres de nos choix. Alors si un père s’est mal comporté
                            costumes Christine Chauvey
                                      son Franck Gervais
                                                            de son vivant, pouvons-nous réparer en son nom ou
                     régie de tournée Frédéric Bremond,     devons-nous porter sa faute et culpabiliser toute notre
                                          Florent Barnaud   vie ? Fausse note aborde les thèmes de la transmission,
                                 production ID Production
                                                            de la réparation mais aussi de la vengeance, cette
                               coproduction Didier Caron    vengeance qui semble apaiser mais qui finalement ne
                         avec le soutien de la SPEDIDAM,    répare rien. Didier Caron
                      de l’Espace 93 de Clichy sous Bois,
                     de l’Espace Carpeaux de Courbevoie     ce qu’ils en pensent Chacun, de l’auteur et des
                                                            metteurs en scène aux comédiens, a le sens de la tension
                                 salle Jacques Audiberti
                                             durée 1h20     irrespirable des grands combats, dans ce qui mériterait
                                                            d’être l’un des succès de la rentrée. Gilles Costaz,
                                                            Webthéâtre

                                                            Didier Caron réussit le pari de faire reposer par le seul
                                                            dialogue d’un duo, autant inattendu qu’efficace, un
                                                            argumentaire puissant qui tient en haleine de bout en
                                                            bout. Le binôme fonctionne à merveille, Christophe
                                                            Malavoy et Tom Novembre ont toute la fibre nécessaire
                                                            pour transmettre cette dramaturgie où s’immisce une
                                                            diversité de thème. Prenant. Jacky Bornet, France Info

                                                            Vous avez deux acteurs d’une folle séduction qui vous
                                                            réservent de mâles surprises... Bouleversant et jouissif.
                                                            Catherine Schwaab, Paris Match

                                                                    Pour rendre tous les accents de ce drame
© Franck Harscouët

                                                               qui se joue en sourdine, il fallait les nuances,
                                                        la musicalité et l’intériorité de jeu de Tom Novembre
                                                                et Christophe Malavoy, de retour au théâtre.
                                                                                                                                15
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ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE

                                           le    fils
                                           six nominations
                                           aux molières 2018

                                           Après La Mère et Le Père acclamés partout,
                                           c’est au tour du Fils, joué par Yvan Attal et Rod Paradot,
                                           tous deux césarisés, de refermer la percutante trilogie
                                           de Florian Zeller.
                                © Lisa Lesourd

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                                                                                                      ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
                                                  l’histoire On est trop sérieux quand on a 17
                                                 ans. Nicolas, en tout cas, semble avoir du mal
                                                à vivre son jeune âge. Il n'est plus cet enfant
                                              lumineux qui souriait tout le temps. Que lui est-il
                                             arrivé ? Pourquoi sèche-t-il les cours ? Panique à
                                           bord : sa mère, dépassée par les événements, ne
                                          sait plus quoi faire. Et quand Nicolas demande à
                                          vivre chez son père, ce dernier tente tout pour le
                                          sauver de son mal-être et lui redonner le goût de
                                          vivre. Mais peut-on vraiment sauver quelqu'un
                                          contre soi-même et autre que soi-même ?

                                           ce qu’ils en disent Pourquoi ce garçon de 17 ans
                                            a-t-il tant de mal à vivre ? D’où lui vient cette
                                            détresse soudaine ? Ceux qui l’entourent tentent de
                                                                 l’aider, mais ne parviennent pas à
                                                                      comprendre ce qui lui arrive.
                                                                      Traverse-t-il  un     épisode
                                                                     dépressif ? Lui est-il arrivé
                                                                     quelque chose au lycée ? Est-
                                                                ce seulement l’adolescence ?
                                      L’épreuve des parents tient précisément au fait que ces
                                      questions ne trouvent pas de réponses. Or il n’y a rien de
                FÉVRIER               plus douloureux que de voir souffrir une personne aimée
      mardi 26 | 20h00                sans pouvoir l’aider... Je voulais, à travers cette pièce, me
    mercredi 27 | 20h30               rapprocher de ce moment où quelque chose se déchire :
                        théâtre       l’enfant que nous avons élevé cesse d’être celui que nous
                                      connaissions, pour devenir un être autonome, inquiétant
                  de Florian Zeller
                                      et qui nous échappe. Cette pièce raconte l’histoire d’un
    mise en scène Ladislas Chollat
                                      père qui tente de sauver son fils, mais qui n’y parvient
   avec Yvan Attal, Anne Consigny,    pas. Florian Zeller
      Élodie Navarre, Rod Paradot,
         Jean-Philippe Puymartin,     ce qu’ils en pensent Florian Zeller réussit avec ce Fils-
              Raphaël Magnabosco      là, interprété avec une rare vérité, un de ses drames les
               décor Édouard Laug     plus bouleversants... Yvan Attal, Rod Paradot, Élodie
             lumières Alban Sauve
                                      Navarre et Anne Consigny sont juste formidables.
  costumes Jean-Daniel Vuillermoz
         assistants mise en scène
                                      Fabienne Pascaud, Télérama
     Gregory Vouland, Lou Monnet
                                      La pièce de Florian Zeller montre un adolescent aux
                son Mathieu Boutel
                                      prises avec la dépression et le désarroi impuissant de ses
production Arts Live Entertainment    parents. Un chef-d’œuvre. Jérôme Béglé, Le Point

           salle Jacques Audiberti    À tous les pères d’un enfant de plus de quinze ans,
                       durée 1h50     Florian Zeller plante un miroir dans le cœur. Christophe
                                      Barbier, L’Express
           tarif opéra-événements
                                      Le Fils est sans conteste la meilleure des douze pièces
                                      écrites par Florian Zeller. Sobre et dense du point de vue
                                      des dialogues comme de l’architecture. On a affaire à un
                                      grand auteur de théâtre. Jacques Nerson, L’Obs

                                                                                                            17
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ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE

                                le jeu de l’amour
                                et du hasard
                                marivaux s’invite aux molières avec quatre nominations

                                   l’histoire M. Orgon décide de marier sa fille Silvia à
                                   Dorante, le fils d’un vieil ami. Comme il est libéral, il veut
                                   son consentement. Silvia décide d’un stratagème avant
                                   la venue de son promis : elle échange son rôle avec sa
                                   femme de chambre, Lisette. Sous ce masque, elle a ainsi
                                                                                                              Avec ce Marivaux
                                   tout le loisir d’observer sans être vue l’homme qu’elle                   intelligent et drôle,
                                   doit épouser. Il se trouve que Dorante a eu la même idée                    Catherine Hiegel
                                   de son côté. Il endosse le costume de son valet Arlequin
                                                                                                          s’impose comme une
                                   qui pour sa part est ravi de son bel habit de marquis...
                                                                                                                des plus grandes
                                   ce qu’ils en disent Les valets ont tout à conquérir, même
                                                                                                         lectrices du répertoire
                                   l’amour et la vérité qu’ils éprouvent pourtant si
                                   naturellement. Le « hasard » qui préside à l’action de la                        tandis que la
                                   pièce, ne leur a pas accordé de « naissance ». Pour devenir              comédienne excelle
                                   ce qu’ils sont, ils ont besoin de l’assentiment de leurs                    à tirer le meilleur
                                   maîtres. La réalisation de leur amour passe par celle de
                                   l’amour des maîtres. Le théâtre de Marivaux reflète l’image
                                                                                                           de ses acteurs, et de
                                   d’une société immobile, suspendue entre le passé et l’avenir,              Vincent Dedienne
                                   d’une société qui refuse le changement, mais qui veut jouir,                    en particulier.
                                   une dernière fois peut-être, de tous ses possibles multiples
                                   et contradictoires. « Le mérite vaut bien la naissance. »
                                   Cette proclamation de Dorante ne continue-t-elle pas             MARS
                                   d’interroger nos sociétés d’aujourd’hui ? Catherine Hiegel       samedi 23 | 20h30
                                   ce qu’ils en pensent Le public s’impatiente de voir              dimanche 24 | 15h30
                                   Vincent Dedienne dans la peau d’Arlequin. Il n’est pas           théâtre
                                   déçu. Le jeune comique virtuose charme dès son                   à voir en famille avec les ados
                                   apparition : ludion joyeux et gracieux, clair dans son
                                                                                                    de Marivaux
                                   phrasé, élégant dans ses gestes, il illumine la scène de
                                                                                                    mise en scène Catherine Hiegel
                                   son sourire ravageur. Avec Laure Calamy (Lisette),
                                   irrésistible de drôlerie, il forme un duo tout feu tout          avec Laure Calamy, Vincent Dedienne,
                                                                                                    Clotilde Hesme, Emmanuel Noblet,
                                   flamme. Philippe Chevilley, Les Échos
                                                                                                    Alain Pralon, Cyrille Thouvenin
                                   Cette comédie est sacrément amère et Catherine Hiegel            assistante à la mise en scène
                                                                                                    Marie-Édith Roussillon
                                   ne s’y est pas trompée. Ce réglage, complexe à atteindre,
                                                                                                    décors Goury
                                   est à la hauteur de son ambition qui fait la différence          costumes Renato Blanchi
                                   entre la facilité et l’exigence. Voilà qui, loin d’avachir le    lumières Dominique Borrini
                                   public dans son siège, l’élève et le stimule. Joëlle Gayot,
                                                                                                    production Théâtre de la Porte
                                   Télérama                                                         Saint-Martin
                                                                                                    en coproduction avec
                                   Élégance du décor de Goury, somptuosité des costumes             Atelier Théâtre Actuel et Canal 33
                                   de Renato Bianchi, intelligence et sensibilité de la mise en
                                                                                                    salle Jacques Audiberti
                                   scène, distribution judicieuse. Grâce aux comédiens, quoi
                                                                                                    durée 1h45
                                                                                                                                           © Pascal Viktor

                                   qu’en disent les catastrophistes, Marivaux fait encore rire
                                   aux éclats. Les jeunes comme les moins jeunes. Jacques           spectacle organisé dans le cadre
                                   Nerson, L’Obs                                                    du Festival les Nuits d'Antibes
     18
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                  Jouée, primée et traduite
                                                                                                                   art

                                                                                                                                     ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
                  dans le monde entier
                  depuis sa création en 1994,                            le classique de notre temps
                  la pièce de Yasmina Reza
                  revient avec un trio de tête
                  (Jean-Pierre Darroussin nommé
                  aux Molières 2018).
                                                              l’histoire Marc, Serge et Yvan sont amis depuis trente ans
                                                              jusqu’au jour où Serge achète un tableau entièrement blanc.
                                                              Serge présente à Marc son acquisition. Marc s’enquiert du prix
                                                              de l’œuvre. Il est atterré que son ami ait pu dépenser une
                                                              somme pareille pour un tableau blanc ! Yvan est pris à témoin ;
                                                              il a d’autres soucis en tête et n’a pas d’avis sur le tableau. C’est
                                                              le point de départ d’un « cataclysme » entre les trois amis qui
                                                              ira bien au-delà de la question de l’art.

                                                              ce qu’ils en disent L’amitié n’est pas éternelle et peut se
                                              MARS            trahir. C’est fragile. J’ai une réplique qui dit : « Tu perds des
                            vendredi 29 | 20h30               amis que tu pensais éternels ». L’amitié, comme l’amour, est
                             samedi 30 | 20h30                une valeur qui se remet en jeu. Sinon, c’est une amitié
                                                              conventionnelle. La pièce est une épreuve particulièrement
                                                 théâtre      forte pour les trois personnages. Est-ce que cette déflagration
                                         de Yasmina Reza      sera fatale à leur amitié ? Est-ce que ce sera un renouveau ? On
                             mise en scène Patrice Kerbrat    ne sait pas. La question est ouverte. Charles Berling

                          avec Charles Berling, Jean-Pierre   ce qu’ils en pensent Yasmina Reza a donné son feu vert et
                                Darroussin, Alain Fromager    accepté l’idée d’une renaissance d’Art. Il fallait trouver trois
                                       décors Edouar Laug     comédiens qui acceptent de partager trois premiers rôles.
                                    lumières Laurent Béal
                                                              C’était un miracle à la création. Le trio 2018 est tout aussi
                                 assistante mise en scène
                                           Pauline Devinat    miraculeux. Armelle Héliot, Le Figaro
                                 costumes Caroline Martel
                                                              Décidément Yasmina Reza semble vouée au succès. Est-ce à
                          production Jean-Marc Dumontet       dire que ces lauriers sont immérités ? Il faudrait être aveugle
                                   et Thaleia Productions     pour ne pas voir à quel point sa prose est travaillée. Mais c’est
                                                              une artiste qui met un point d’honneur à ne jamais faire sentir
                                   salle Jacques Audiberti
                                                              l’effort et à cacher son angoisse sous des dehors frivoles. On
                                               durée 1h30
                                                              jouera longtemps son théâtre. Jacques Nerson, L’Obs
                          spectacle organisé dans le cadre
                            du Festival les Nuits d'Antibes
                                                              Trois acteurs dont un Darroussin exceptionnel dans ce rôle un
                                                              peu victimaire et veule. La « tirade du faire-part » n’a jamais
                                                              été aussi réussie que par lui. C’est poignant. Jérôme Garcin,
                                                              Le Masque et la Plume
© Zven Andersen

                                                                                                                                          19
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                                la raison d’aymé
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE

                                mergault-jugnot se font une folie
                                    Complices jusqu’au bout des mots,
                                    Mergault et Jugnot se dépensent sans compter,
                                    dans la plus pure tradition des spectacles
                                    qu’on aime sans chipoter.

                                    l’histoire Aymé, un riche industriel, nage dans le
                                    bonheur : il vient d’épouser une jeune femme, Chloé, de
                                    trente ans sa cadette mais si vénale qu’elle se
                                    débarrasserait bien de lui... Aveuglé par son amour, Aymé
                                    ne voit pas le danger, n’entend plus sa raison… Et              MAI
                                    l’incroyable se produit : la Raison d’Aymé prend corps !        mercredi 15 | 20h30
                                    Elle surgit devant lui, en chair et en os et de très mauvaise   jeudi 16 | 20h00
                                    humeur, furieuse de ne plus être entendue ! Entre Aymé
                                                                                                    théâtre
                                    et cette Raison qui tente par tous les moyens de le sauver,
                                    la cohabitation n’est pas de tout repos...                      d'Isabelle Mergault
                                                                                                    mise en scène Gérard Jugnot
                                    ce qu’ils en disent Moi je me régale tous les soirs,            avec Gérard Jugnot, Isabelle Mergault,
                                    parce qu’il y a tout. On est dans le boulevard, on est dans     Anne-Sophie Germanaz, Philippe Beglia
                                    le vaudeville, on est dans la clownerie parfois. Il y a aussi   décors Jean Haas
                                    un peu plus de choses qui ont du sens vers la fin, donc         lumières Jean-Pascal Pracht
                                                                                                    costumes Cécile Magnan
                                    vraiment c’est une large palette. Gérard Jugnot
                                                                                                    vidéo Olivier Louis Camille
                                    Jugnot et Mergault, les gens savent bien que ça ne va pas       musique Khalil Chahine
                                                                                                    son Stéphanie
                                    être intello (rires). Isabelle Mergault
                                                                                                    Gibert
                                                                                                    assistante
                                    ce qu’ils en pensent Efficace, bien interprété, juste ce
                                                                                                    mise en
                                    qu’il faut pour emporter la                                     scène Tadrina
                                    salle, La Raison d’Aymé a                                       Hocking
                                    déjà largement rencontré
                                                                                                    productions
                                    son public. France Info                                         Théâtre des Nouveautés,
                                                                                                    Pascal Legros Productions
                                    Isabelle Mergault
                                    sait tout faire.                                                salle Jacques Audiberti
                                    Écrire des livres,                                              durée 1h30

                                    des films, des                                                  tarif opéra-événements
                                    pièces, jouer
                                    la comédie.
                                    Théâtral
                                    Magazine
                                                                                                                                             © Bernard Richebé

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                                                                                                                               ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
                    douce-amère
                    première pièce de jean poiret, juste avant la cage aux folles

                                                                    Après l’immense succès de Fleur de Cactus
                                                                              Michel Fau met en scène et joue
                                                                    Douce-Amère aux côtés de Mélanie Doutey.

                      l’histoire Années 1970. Élisabeth et Philippe se sont aimés
                      intensément mais le temps a fini par user leur couple.
                      Elisabeth rêve de liberté. Philippe, trop fin pour ne pas s’en
                      apercevoir, s’engage dans un jeu dangereux : il place sur la
                      route de sa femme d’éventuels amants. Étourdie par ce
                      manège sentimental, Élisabeth parviendra-t-elle à assumer
                      véritablement cette liberté choisie et à résister à l’angoisse   MAI
                      envahissante d’une inéluctable solitude ?                        samedi 18 | 20h30
                      ce qu’ils en disent Poiret avait une passion pour l’opéra        dimanche 19 | 15h30
                      et son texte est une véritable partition musicale... Avec une    théâtre
                      écriture raffinée, il dépeint une société bourgeoise enlisée
                                                                                       de Jean Poiret
                      dans ses contradictions et ses pulsions... Vous allez
                                                                                       mise en scène Michel Fau
                      découvrir ou redécouvrir un auteur à la drôlerie vénéneuse :
                      Monsieur Poiret. Michel Fau                                      avec Michel Fau, Mélanie Doutey,
                                                                                       Christophe Paou, Remy Laquittant
                      ce qu’ils en pensent Étrange espace années 1970 qui              assistant mise en scène Quentin Amiot
                                                                                       décors Bernard Fau, Natacha Markoff
                      donne d’emblée à Douce-Amère quelque chose d’insolite,
                                                                                       lumières Joël Fabing
                      d’irréel, de légèrement décalé. On rit beaucoup, humour          costumes David Belugou
                      féroce, irrésistible, profondément cocasse. Armelle Héliot,
                                                                                       production Arts Live Entertainment
                      Le Figaro
                                                                                       salle Jacques Audiberti
                      Atrocement drôle ! Les bons mots fusent. Le Canard
© Marcel Hartmann

                                                                                       durée 1h40
                      enchaîné
                                                                                       spectacle organisé dans le cadre
                      Drôle et pourtant si noir. Fau, toujours vrai. Marianne          du Festival les Nuits d'Antibes

                                                                                                                                    21
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