Analyse et position de la FEDENE sur les fiches sectorielles du scénario AMS de la SNBC 2018
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Analyse et position de la FEDENE sur les fiches sectorielles du scénario AMS de la SNBC 2018 jeudi 26 avril 2018 Préambule La Fédération nationale des services énergie et environnement (FEDENE) regroupe à travers six syndicats professionnels spécialisés par métier et largement représentatifs, 500 entreprises de services centrés sur l’efficacité énergétique, la performance des bâtiments, la production et la valorisation de la chaleur renouvelable et de récupération. La FEDENE salue l’exercice de scénarisation, à moyen et à long terme, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la segmentation des objectifs par secteur, qui permettent d’afficher clairement les cibles à atteindre pour chaque domaine. La présente note vise à faire part des positions de la FEDENE sur les trajectoires et objectifs d’avenir et d’autre part à formuler des propositions ou compléments sur les actions à mettre en œuvre pour les atteindre. 26 avril 2018 1
Fiche n°2 : Adéquation de l’offre et de la demande en énergie La FEDENE s’interroge sur la pertinence de l’orientation visant à supprimer à l’horizon 2050 le recours au gaz, par une substitution systématique par des solutions électriques, notamment par les pompes à chaleur. Cette option soulève en effet de nombreuses questions non abordées dans le présent scénario : - sécurité et stabilité de l’approvisionnement ; - impact économique comparé des scénarii 100% électricité (décarbonée) et recours partiel au gaz ; - non prise en compte des solutions nouvelles en cours de développement telles que méthanation ou les mélanges gaz/hydrogène ; - soutenabilité économique et technique des réseaux de transport et de distribution de gaz, qui, sans un volume minimal, ne seront plus assurés, et sans lesquels les solutions biogaz, power to gaz, etc… ne sont pas possibles (nécessité de réinjecter sur un réseau, de mélanger l’hydrogène à du gaz fossile…) ; - enfin, abandon de fait de toute solution de type cycle combiné ou cogénération gaz, qui pourtant, au-delà de leurs performances énergétiques et environnementales, semble le complément naturel à une production en base nucléaire, du fait de la pointe de consommation d’énergie en hiver. Par ailleurs, à plusieurs reprises, il est fait état dans le document des limitations sur la ressource potentielle en biomasse, notamment forestière. Il nous semble que cette assertion mérite d’être vérifiée, en intégrant notamment des hypothèses sur la modernisation des systèmes de chauffage individuels au bois qui représentent aujourd’hui environ 22 millions de m3. En effet, outre la nécessité, aux dires des experts forestiers, d’augmenter le taux de prélèvement du bois en forêt de 50% actuellement à plus de 60% pour assurer le renouvellement nécessaire de la forêt, cette modernisation libérera des ressources tout à fait significatives et est nécessaire pour limiter l’impact en matière de qualité de l’air des installations non performantes (foyers ouverts). Enfin, dans la première phase du scénario, au moins, il nous semble utile de remettre l’accent sur les ressources mobilisables à partir de valorisation énergétique des déchets (UVE), et en particulier, en mobilisant les gisements d’amélioration de la performance des UVE et des interconnexions avec les réseaux qui représentent un potentiel de 10 TWh accessible dans des conditions économiques satisfaisantes et dans le respect de garanties environnementales. 26 avril 2018 2
Fiche n°3 : Résidentiel et tertiaire Concernant le secteur résidentiel et tertiaire (bâtiments), le Syndicat National de l’Exploitation Climatique (SNEC), dont les adhérents proposent des solutions globales d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, partage pleinement l’importance donnée à la rénovation énergétique. En particulier, l’accompagnement dans une démarche par étape, intitulée « passeport de la rénovation énergétique », est totalement en phase avec les positions SNEC/FEDENE. Il nous parait en effet nécessaire d’engager les ménages et les entreprises dans une démarche progressive d’amélioration continue de leur patrimoine, où les économies d’énergie générées viendront financer des rénovations de plus en plus poussées, enclenchées au moment où leur coût sera le plus optimisé. Cette démarche pourrait être illustrée également par une description plus précise des différentes étapes et leur articulation et viabilité économique, en commençant par le suivi historique des consommations, les solutions de services et d’exploitation, de rénovations techniques « autoportantes financièrement » puis de rénovation globale du bâtiment dans une logique patrimoniale. La maintenance des appareils de chauffage et de ventilation est souvent oubliée dans les discours d’efficacité énergétique des bâtiments. Pourtant, le changement d’appareils de chauffage est au cœur de la rénovation énergétique des bâtiments et des aides accordées par les pouvoir publics (CITE, éco-prêt à taux zéro…). Cet investissement public ne sera pérenne que si la maintenance des appareils de chauffage est réalisée régulièrement. En effet, la question de la maintenance n’est pas uniquement un enjeu de sécurité (prévention des intoxications au monoxyde de carbone…) mais aussi et surtout un enjeu environnemental, social et économique. Sur le plan environnemental, la maintenance régulière contribue à l’abaissement des rejets de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre et participe activement à la réduction du bilan carbone. La maintenance permet aussi des économies d’énergie par l’optimisation des performances du système de chauffage et contribue ainsi à l’effort national d’économies d’énergie. C’est pourquoi le SYNASAV et la FEDENE sont favorables à l’entretien obligatoire de tous les appareils de chauffage et de ventilation pour garantir un fonctionnement en toute sécurité et diminuer fortement le rejet de gaz à effet de serre. Nous proposons de renforcer cette volonté par une promotion plus marquée des contrats avec engagement d’économies réelles, tels que les Contrats de Performance Energétique (CPE), qui sont de véritables déclencheurs de rénovation énergétique, en fournissant au maitre d’ouvrage une visibilité en coût global nécessaire à sa prise de décision. Alors que ces contrats ont déjà fait leurs preuves, comme le montre le récent rapport de l’Observatoire des CPE1, aucune mention n’y est faite dans la fiche AMS. Par ailleurs, les réseaux de chaleur sont clairement mis en avant comme moyen de déploiement massif de la chaleur renouvelable et de récupération dans les zones urbaines. Ils constituent également un levier important de choix de solutions globales au niveau d’une ville ou d’un quartier pour trouver l’optimum environnemental et économique (€ par tonne de CO2 évitée) entre travaux de rénovation et verdissement de l’énergie consommée. La perspective d’augmentation massive envisagée de la taxation CO2 permettra de créer un environnement très favorable au développement des réseaux « verts », notamment ceux alimentés par de la chaleur fatale (sur un site industriel ou sur la valorisation énergétique des déchets). Il convient d’accompagner cette vision de long terme par des initiatives à court terme, pour relancer la dynamique positive des réseaux, au moment où les villes établissent leurs schémas directeurs. Comme évoqué précédemment dans la fiche n°2, nous tenons également à faire part de nos interrogations, quant à la quasi- disparition du vecteur gaz dans le mix énergétique envisagé. En effet, bien qu’il apparaisse nécessaire de décarboner au maximum la chaleur pour les bâtiments, il est difficile d’envisager un recours aussi massif au vecteur électrique, où le rendement global Efinale / Eprimaire est clairement moins efficient qu’une solution biogaz ou biomasse. Enfin, nous pensons que la mutation d’une installation de combustion fossile devra être accompagnée par les pouvoirs publics. En particulier dans le cas du logement collectif et les immeubles tertiaires, où une installation collective pilotée avec performance, ne devra pas être substituée par un chauffage individuel par effet joule , en inadéquation avec un pilotage efficace. 1 http://www.cstb.fr/assets/documents/ocpe-chiffres-cles-novembre-2017-fr-291117.pdf 26 avril 2018 3
Fiche n°5 : Industrie Le SNEC salue la reconnaissance du CPE comme étant un outil innovant et efficace de l’efficacité énergétique dans l’industrie. Nous avons proposé différentes mesures d’incitation, parmi lesquelles l’accès à des financements longs à taux préférentiels ou nuls dans le cas où les économies d’énergie sont garanties par contrat, ou encore l’autorisation d’une dérogation à l’obligation d’audit énergétique sur les installations faisant l’objet d’un CPE, comme cela est le cas pour les sites ISO 50001. Les potentiels de développement de projets d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) de chaleur fatale sont significatifs et bien identifiés. Ils nécessitent toutefois des mesures d’accompagnement en termes de soutien public (tant que les équilibres économiques ne sont pas rétablis par le biais des mécanismes de taxation CO2). Ils pourraient être augmentés en favorisant les projets multi-acteurs sur des plateformes industrielles ou par des interconnexions. Ce type de projets présente en effet des potentiels de mutualisation et d’optimisation des projets En&R mais nécessitent en outre des garanties spécifiques (risques de contrepartie notamment pour les projets mutualisés). Ils peuvent enfin constituer, outre leur intérêt environnemental et économique (effet de taille), un facteur d’attractivité pour l’implantation de nouvelles industries. Enfin, tous ces projets (individuels ou multi-acteurs) doivent être promus par des appels à projet tels que le mécanisme BCIAT (aujourd’hui bioénergies) de l’ADEME ou les appels à projet CRE. Concernant les équipements contenant du fluide frigorigène fluoré (HFC), depuis 2013 la FEDENE défend une taxe sur le principe « pollueur payeur ». Il est ainsi proposé que la redevabilité de cette taxe soit sur le détenteur de l’équipement (propriétaire de l’équipement), et qu’elle s’applique uniquement aux fuites d’HFC. D’autant plus que ces appoints sont déjà tracés dans les fiches d’intervention réglementaires (CERFA n°15497*02 en application de l’arrêté du 22 décembre 2016). Une telle mesure devrait inciter les détenteurs concernés à mettre en œuvre des dispositifs pour limiter les fuites et à investir dans des équipements utilisant des fluides à faible Potentiel de Réchauffement Planétaire (PRP), fluides dits « naturels », voire se raccorder à un réseau urbain de froid si existant. Les montants de taxe prélevés à ce titre devraient à notre sens être réaffectés pour encourager la substitution des équipements existants, par exemple par un mécanisme de suramortissement accéléré ou de crédit d’impôt. Afin d’encadrer le confinement des équipements contenant une charge de HFC inférieure à 5 teq CO2, qui ne sont pas soumis à une obligation de contrôle d'étanchéité périodique, la FEDENE propose de les soumettre à une obligation d’entretien annuel et en contrepartie, le propriétaire bénéficierait d'une exemption de la taxe HFC en plus du mécanisme fiscal de substitution de l’équipement décrit au paragraphe précédent. Les cogénérations, tous combustibles confondus, devraient clairement apparaitre comme une solution à moyen terme pertinente pour répondre aux besoins d’équilibrage du système électrique, permettant de répondre aux principaux objectifs en termes d'émissions de CO2, de sécurisation de l'approvisionnement, et d'efficacité énergétique. En effet, par ses meilleurs rendements garantissant des économies d’énergie primaire et une réduction des émissions globale de CO2, ainsi que par son caractère local et non intermittent permettant de limiter les pertes sur les réseaux électriques tout en les stabilisant, la cogénération génère des économies pour le système électrique et de chaleur. Ces externalités viennent notamment d'être confirmées pour le combustible gaz, dans une étude Artelys à l'initiative du Club Cogénération de l'ATEE, dont la FEDENE est un membre actif. A ce titre, nous souhaitons que les cogénérations, tous combustibles confondus, puissent être à minima inscrits dans la prochaine PPE, afin de pouvoir bénéficier de futurs appels à projets. Enfin, les cogénérations industrielles sont un segment particulièrement intéressant à développer, puisqu'avec le besoin de chaleur plus régulier des process, leur production électrique est stable quels que soient les aléas climatiques. Pourtant on observe un démantèlement rapide du parc installé actuel des cogénérations dont la puissance est supérieure à 12MW. 26 avril 2018 4
Fiche n°6 : Déchets Le Syndicat National du traitement et de la Valorisation des Déchets Urbains et assimilés (SVDU), salue les orientations prises en matière de déchets dans la fiche scénario AMS n°6 « Déchets » : • Augmentation du taux de valorisation matière puis du taux de valorisation énergétique ; • Disparition de l’incinération sans valorisation énergétique ; • Valorisation systématique de la chaleur issue de l’incinération des déchets ; • Valorisation de déchets issus de la filière bois pour la cogénération ou la production de chaleur ; • Sollicitation importante du secteur des déchets pour la production d’énergie ; • Généralisation de la production d’énergie à partir des refus de tri des déchets collectés pour le recyclage ou le compostage ; • Spécialisation d’unités dans l’incinération de CSR ; • Développement de la cogénération lorsqu’elle est économiquement viable, l’utilisation de chaleur bénéficiant alors aux serres agricoles, industries et réseaux de chaleur. La valorisation énergétique des déchets, une composante essentielle des politiques énergétique et « déchets » La valorisation énergétique des déchets résiduels, après tri et valorisation matière, représente : par nature, une filière d’économie circulaire permettant la valorisation de refus de tri issus du recyclage et la substitution d’énergies fossiles pour la production d’énergies thermique et électrique, dans des conditions économiques viables. une source fiable et stable d’énergie locale, renouvelable et de récupération (EnR&R) : o la chaleur issue des UVE est la première source d’EnR&R utilisée par les réseaux de chaleur en 2016 (9,3 TWh PCI) 2. o la valorisation énergétique des UVE par production d’électricité représente 4,1 TWh en 2015. un potentiel à exploiter à court et moyen termes dans les UVE : o existence d’un gisement de 4,5 TWh thermiques supplémentaires d’ici 2025 par rapport à 2015 en modernisant des installations existantes afin d’améliorer leurs performances énergétiques, en particulier les capacités d’utilisation de l’énergie récupérée ; o amélioration du rendement énergétique global des unités seulement électrogènes en raccordant des sites sur des réseaux de chaleur et/ou des parcs industriels à proximité, existants ou à créer ; o existence d’un gisement significatif de 4,4 TWh de chaleur rejetée à récupérer sur le parc existant 3. une solution complémentaire nécessaire aux autres traitements dans la hiérarchie « déchets » et dans la logique de réduction de la mise en décharge 4 : o maintien à un niveau équivalent des capacités d’incinération nationales à l’horizon 2025 car le tonnage incinéré global reste stable 5 ; o développement progressif d’unités de production d’énergie à partir de CSR, permettant de traiter jusqu’à 1,5 Mt de refus de tri détournés de l’enfouissement par an d’ici 2025, adossées à des demandes d’énergie thermique dans l’industrie ou dans des réseaux de chaleur. une solution respectueuse de l’environnement, strictement encadrée, aux impacts maitrisés depuis les mises aux normes de 1996 puis 2005 et engagée dans un processus d’amélioration continue de son empreinte environnementale. 2 Source : données 2016 enquête SNCU 3 Etude ADEME sur la chaleur fatale, édition 2017. Cette publication ne porte pas sur les potentiels de chaleur obtenus après l’optimisation ou les modifications des installations existantes. 4 L’objectif n’est en aucun cas d’attirer de nouveaux déchets, mais de tirer plus d’énergie du même volume de déchets incinérés. 5 Tableau « Mix des modes de traitement envisagés en 2020 et 2025 pour les déchets non dangereux non inertes » du Plan national de réduction et de valorisation des déchets 2025. 26 avril 2018 5
Commentaires du SVDU : Au sujet des quantités de déchets ménagers et assimilés prises en compte à horizon 2050 « 2.2 Implications sur les déchets envoyés en ITOM) », le tonnage « incinération UIDND + CSR » retenu à horizon 2025 (12 Mt) n’est pas en ligne avec celui du Plan national de réduction et de valorisation des déchets 2025 précédemment mentionné. Celui-ci prévoit à horizon 2025 un tonnage incinération UIDND de 12,7 Mt tandis que le gisement prévisionnel de CSR s’établit à 1,5 Mt à horizon 2025. Ce plan prévoit par ailleurs entre 2020 et 2025 une baisse de tonnage d’incinération UIDND de seulement 0,5 Mt, contre une baisse de 2 Mt dans les hypothèses de ce scénario AMS. Concernant l’augmentation accélérée de la composante déchets de la TGAP « 3.2 Orientations des déchets vers les filières de valorisation », le SVDU salue la mise en place d’une trajectoire pluriannuelle TGAP ainsi que la conservation d’un tarif spécifique pour l’incinération qui présente une valorisation énergétique élevée. En revanche, pour maintenir la dynamique dans laquelle s’inscrit la filière de traitement des déchets par valorisation énergétique, aujourd’hui et pour les années à venir, le SVDU réaffirme sa proposition d’un barème de TGAP préservant le principe de modulation en fonction de la performance environnementale et énergétique des installations de traitement thermique, dans les conditions suivantes : maintien des critères de réfaction existants ; maintien des tarifs applicables en 2018 pour les installations respectant le critère de valorisation énergétique élevé jusqu’en 2025. De plus,la lisibilité fiscale et réglementaire de la trajectoire TGAP doit permettre d’orienter les investissements vers les installations qui viendront en substitution du stockage par le biais de deux mesures : maintien du barème de TGAP voté fin 2016 jusqu’à fin 2020 ; annonce dès 2018 du futur barème applicable à compter de 2021. Le SVDU salue l’utilisation de l’analyse en cycle de vie décrite au § « 3.2 Orientations des déchets vers les filières de valorisation », pour l’incinération des déchets ménagers et assimilés en France. Afin d’en prouver la pertinence, le SVDU s’est associé au projet PCI (Progrès pour l’Analyse du Cycle de vie de l’Incinération des déchets ménagers et assimilés en France), mené par le BRGM et co-financé par l’ADEME. L’outil et son guide d’utilisation sont disponibles sur simple demande (communication@fedene.fr). Le modèle ainsi élaboré permet de faire le lien entre, d’une part, la composition des déchets entrant dans un incinérateur aux performances techniques et environnementales bien définies, et d’autre part les flux de sortie de l’incinération. Le jeu de données relatif au parc français d’incinérateurs a été collecté dans le cadre du projet. L’outil a été mis en œuvre pour l’analyse du cycle de vie de l’incinération de déchets ménagers et assimilés (DMA) en France. Pour chacune des neuf catégories d’impact étudiées 6, l’incinération des DMA implique un bénéfice environnemental. En d’autres termes, les bénéfices environnementaux de la valorisation énergétique et matière permise par l’incinération, dépassent les impacts associés à l’incinération (impacts directs, par exemple dus aux émissions en sortie de cheminée, et impacts indirects, par exemple dus à la production des réactifs consommés par l’incinérateur). En particulier, en ce qui concerne l’indicateur d’impact « changement climatique », les résultats montrent que 174 kg CO2-éq sont évités par tonne de DMA incinérée en France. Enfin, le SVDU soutient le développement de la cogénération telle que proposé au paragraphe « 3.3 Amélioration de l’efficacité des différentes filières de traitement ». Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place un dispositif de soutien à la production d’électricité de type complément de rémunération, qui n’existe pas à ce jour. Ce dispositif sera par ailleurs à étendre aux extensions d’installations et aux usines faisant l’objet d’une rénovation ou d’une optimisation de leur performance énergétique. 6Changement climatique, formation d’ozone troposphérique, formation de particules, acidification terrestre, eutrophisation terrestre, eutrophisation marine, toxicité humaine (avec la distinction entre effets cancérigènes, effets non cancérigènes et écotoxicité aquatique 26 avril 2018 6
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