APPEL À PROJET REGIONAL CHALEUR RENOUVELABLE 2018 - Chaufferie bois et réseau de chaleur inférieur à 100 tonnes équivalent pétrole Solaire ...
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APPEL À PROJET REGIONAL CHALEUR RENOUVELABLE 2018 Chaufferie bois et réseau de chaleur inférieur à 100 tonnes équivalent pétrole Solaire thermique supérieur à 25 m² Géothermie intermédiaire
Contexte et enjeux La loi sur la Transition Energétique pour la Croissance Verte publiée au journal officiel du 18 août 2015 ainsi que les plans d’actions qui l’accompagnent visent à permettre à la France de contribuer plus efficacement à la lutte contre le dérèglement climatique ainsi qu’à renforcer son indépendance énergétique. L’un des objectifs fixé dans la loi est de porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et à 32 % de la consommation finale brute d’énergie en 2030. A titre de comparaison et d’état des lieux, le bilan énergétique de la Région Nouvelle-Aquitaine fait apparaitre une part des EnR en 2015 de 20 % de l’énergie finale totale consommée sur la région (contre 14,9 % au niveau national). L’enjeu à moyen et long termes est donc de poursuivre les efforts menés jusqu’alors, d’une part, dans la mise en place d’une politique volontariste de maîtrise de l’énergie et, d’autre part, dans le développement de l’utilisation des énergies thermiques renouvelables. Le développement de filière de production de combustible local et l’animation de cette filière Bois Energie, tant sur l’offre que la demande, sont essentiels au développement du recours du bois énergie quels que soient les secteurs considérés. De la même façon la Région Nouvelle-Aquitaine souhaite soutenir au travers de cet appel à projet les filières du solaire thermique et de la géothermie. L’objectif étant, par le soutien aux installations de production d’énergie renouvelable de développer le mix énergétique afin de réduire la dépendance du territoire régional aux énergies fissiles et fossiles et de répondre ainsi aux enjeux qu’elle s’est fixée en matière de soutien au développement économique et développement solidaire des territoires. Objectifs Pour participer à son échelle au programme national de transition énergétique, la Région Nouvelle-Aquitaine s’est fixée comme objectif de poursuivre ses efforts pour le développement des énergies renouvelables avec pour objectif, 32 % d’EnR dans la consommation d’énergie finale du territoire d’ici 2021. Cet appel à projets s’inscrit dans la complémentarité du Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation adopté en séance plénière du 19 décembre 2016 et fixe un cadre plus spécifique sur les énergies renouvelables thermiques en apportant un soutien financier aux projets de chaufferies bois inférieures à 100 tonnes équivalent pétrole, de solaire thermique compris entre 25 et 100 m² et de géothermie intermédiaire.
Bé né ficiaires Cet appel à projets s’adresse à toutes cibles confondues hors : - particuliers (projets domestiques individuels), - Etat, établissements publics d’Etat, - établissements d’enseignement privé. Etudes Une étude d’opportunité multi-EnR permettant de comparer les différents systèmes d’approvisionnement d’énergie sera a minima exigée pour chaque dossier déposé. Elle pourra être réalisée par les animateurs bois/EnR cités ci-après ou le bureau d’études de l’opération, de préférence labellisé RGE. Une étude de faisabilité de la solution retenue et respectant le cahier des charges de l’ADEME1 devra être réalisée par les animateurs bois/EnR ou par un bureau d’études de préférence RGE. Une aide régionale jusqu’à 50 % maximum des coûts de ces études de faisabilité énergétiques pourra être accordée. Cette subvention à l’étude ne pourra pas être cumulable avec un co-financement ADEME. Cependant, cette aide pourra être de 70 % dans le cadre d’un contrat de développement des EnR. Le comparatif financier et environnemental (temps d’amortissement du matériel, CO2 évités, TEP évités…) devra impérativement faire apparaitre l’estimation des consommations, les coûts d’exploitation et de maintenance (frais de conduite, petit et gros entretiens et de réparation) et le temps d’amortissement du matériel. Pour la partie géothermie (sur nappe ou champ de sondes supérieur à 1 000 m linéaire), est attendue, lors de cette phase étude de comparaison, l’intervention spécifique d’un bureau d’études ayant des compétences sur les « ressources géothermiques sous-sol » et sur les « installations de chauffage ». Par ailleurs, les tests de forage réalisés par des foreurs agrées pourront être présentés lors de cette phase Etudes. 1 http://www.diagademe.fr/diagademe/vues/accueil/documentation.jsf
Investissement – critè res de notation des projets Politique énergétique globale et performance du bâti chauffé Afin de combiner une approche de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies renouvelables, une attention particulière sera portée sur la politique énergétique globale (passée et future) mise en place par le porteur de projet : sensibilisation aux économies d’eau, d’énergie, travaux menés sur l’éclairage, stratégie de développement de la mobilité propre, etc. A titre d’exemple, pour le neuf, il pourra s’agir du dépassement du niveau réglementaire et pour la rénovation, d’une isolation en toiture et/ou d’une isolation des murs. Performances des équipements existants Une attention particulière sera portée sur les propositions d’amélioration d’économies d’énergie et d’eau : travaux sur le réseau de chauffage (calorifugeage, régulation, variation électronique de vitesse…), d’eau chaude sanitaire (analyse de l’installation existante, propositions d’amélioration du système de production et de distribution d’eau chaude sanitaire)… Qualification des intervenants Le niveau de qualification des intervenants en phase travaux sera étudié avec de préférence au moins un des intervenants en phase travaux (bureau d’études, AMO, etc.) labellisé RGE ou équivalent (OPQIBI, etc.). Approvisionnement (projet de chaufferie bois
Pour les projets de géothermie, en interne, il est important qu’une ou plusieurs personnes puisse(nt) arrêter ou remettre en route l’installation, modifier les réglages de température et de plages de fonctionnement (avec parcimonie), relever et consigner les données relatives au calcul des performances, accéder et transmettre les informations liées aux erreurs de fonctionnement à l’entreprise de maintenance mais également les paramètres de fonctionnement de la pompe, vérifier le fonctionnement des forages/teneur en glycol, etc. Pour la maintenance de l’installation, il est fortement souhaitable que le maitre d’ouvrage confie cette dernière à une entreprise spécialisée (chauffagiste) pour assurer l’entretien de l’installation ainsi qu’un contrôle périodique de la pompe à chaleur et des auxiliaires. Suivi Le porteur de projet devra prévoir un dispositif de suivi de la production thermique. Pour les projets de géothermie, la mise en place d’outils de suivi sera regardée de prêt. A minima, un livret de chaufferie (servant d’outil de suivi et de correspondance entre les utilisateurs et les techniciens de maintenance) devra être mis en place. Dé pô t des candidatures Le dossier de candidature (étude et investissement) est composé : - Lettre de demande de subvention à l’attention du Président du Conseil Régional, - du dossier de candidature correspondant au projet dûment rempli, accompagné des pièces justificatives. Chaque demande d’aide devra être faite avant la signature de tout acte d’engagement. Le dossier complet sera transmis par courriel aux adresses suivantes : energie- poitiers@nouvelle-aquitaine.fr et isabelle.nerbesson@nouvelle-aquitaine.fr. Calendrier Les dossiers complets, pourront être déposés au fil de l’eau. Néanmoins pour une meilleure lisibilité, deux dates ont été arrêtées. Date limite de dépôt des candidatures : - 30 juin 2018, - 31 décembre 2018.
Les projets devront être a minima en phase Avant-Projet Détaillé lors du dépôt de la demande de subvention. En cas de pièces complémentaires demandées, les dossiers déposés au titre de cet AAP devront être complet au plus tard au 31 mars 2019. Contacts Isabelle NERBESSON isabelle.nerbesson@nouvelle-aquitaine.fr 05.49.62.25.81 / 05.49.38.47.57
Contacts des Animateurs Bois Energie / EnR de la Région Nouvelle-Aquitaine Départements Logo Structure – Contact Coordonnées 23 Creuse SDEC y.mballo@sde23.fr Yaya MBALLO 05.55.81.53.17 Thomas LEMAIRE t.lemaire@sde23.fr 05 55 81 53 12 24 Dordogne FD CUMA 24 bertrand.fedcuma24@wanadoo.fr Bertrand LANGLOIS 05.53.45.47.77 33 Gironde SIPHEM bertrand-mathat@siphem.fr Bertrand MATHAT 05.56.71.70.22 33 Gironde ALEC mercedes.aguilera@alec-mb33.fr Mercedes AGUILERA 05.56.00.53.37 40 Landes SYDEC cyril.metois@sydec40.fr Cyril METOIS 05.58.85.71.71 / 06.07.33.68.15 47 Lot-et-Garonne SDEE 47 jean-marie.sarion@sdee47.fr Jean-Marie SARION 05.53.48.48.71 /06.43.33.01.31
64 Pyrénées- COFOR 64 antoine.mignonlevaillant@communesforestieres.org Atlantiques Antoine MIGNON LE VAILLANT 05.59.39.06.65 / 06.76.68.18.85 87 Haute-Vienne SEHV esp.xs@sehv.fr Xavier SARAZIN esp.js@sehv.fr Jacques SAGUEZ 05.55.35.04.50 16 Charente CRER denis.renoux@crer.info 17 Charente – Denis RENOUX christophe.bigerel@crer.info Maritime Christophe BIGEREL sebastien.pinaud@crer.info 79 Deux-sèvres Sébastien PINAUD pierrick.benoist@crer.info 86 Vienne Pierrick BENOIST 05.49.08.24.24 17 Charente – Département de la Charente- audrey.desport@charente-maritime.fr Maritime Maritime 05.46.86.53.60 Audrey DESPORT-KHOURY
Chaufferie bois et réseau de chaleur inférieur à 100 tonnes équivalent pétrole Critè res d’é ligibilité Pour bénéficier de l'octroi des aides de cet appel à projets, les conditions suivantes sont requises : - une puissance minimale de 20 kW, - la chaudière bois devra délivrer une énergie sortie chaudière inférieure ou égale à 100 tep par an (soit environ 1 163 MWh thermique/an) pour être éligible. En point de repère pour le maître d'ouvrage, la puissance bois installée devra donc être inférieure à 700 kW thermique installée pour respecter ce seuil de production d'énergie ; - le rendement thermique à puissance nominale des chaudières bois devra être supérieur à 85 % et le seuil maximum d’émissions de poussières devra être inférieur à 75 mg/Nm3 à 6 % O2 (respect de la norme européenne NF EN 303-5 selon engagement contractuel ou documentation constructeur relatif au modèle) ; - la densité thermique moyenne du réseau de chaleur (quantité de chaleur livrée ramenée à la longueur du réseau) devra être supérieure à 800 kWh/mètre linéaire de réseau pour bénéficier d’une aide sur le réseau ; - la ressource en bois contractualisée devra être située au plus près de l'installation et au minimum dans la région (région forestière) ou dans un département limitrophe si cela se justifie. Le rayon d'approvisionnement (lieu de coupe et de stockage) sera au maximum de 300 km du lieu d'utilisation pour veiller à la lutte contre le changement climatique. L’approvisionnement ne pourra en aucun cas faire appel à des cultures énergétiques à destination de l’alimentation humaine ou animale ; - Sont exclues les chaudières fonctionnant au bois bûche.
Investissements é ligibles Le présent appel à projets concerne les opérations de mise de place de chaudières automatiques au bois plaquettes ou granulés, avec ou sans réseau de chaleur, inférieures à 100 tep sortie de chaudière2. Les dépenses éligibles pour cet appel à projets sont les suivantes : - Assistance à maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, missions de suivi (si réalisée par un tiers), - Génie civil (partie chaudière) - Dépose de l'ancienne chaudière (sur bâtiment existant), - Chaudière automatique fonctionnant au bois, - Chaudière d'appoint à énergie fossile, - Local de la chaufferie, - Equipements hydrauliques et fumisterie associés, - Silo de stockage du bois, - Réseau de chaleur principal de la chaudière vers les différents points de livraison incluant les échangeurs, les compteurs d'énergie, avec la tranchée dédiée (génie civil), y compris entre plusieurs bâtiments, - Main d’œuvre, pose des équipements, - Dépenses liées à l’installation de compteur et/ou instrument de suivi de la production de chaleur, - … Dans les devis, un poste budgétaire « chaudière bois et équipements » devra donc clairement être identifié et séparé des autres travaux de type circuit secondaire au sein des bâtiments (travaux internes qui sont non éligibles). Le surcoût comprend les dépenses éligibles auxquelles est retiré le coût de la solution de référence. Le coût de la solution de référence correspond aux dépenses qui auraient été engagées avec une solution non renouvelable et pour des solutions techniques comparables. 2 Les projets supérieurs ou égaux à 100 TEP seront étudiés dans le cadre du Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII) : https://www.nouvelle- aquitaine.fr/toutes-actualites/srdeii-region-fixe-cap.html.
Financement des projets – aide à l’investissement Les projets lauréats de l’appel à projet pourront bénéficier, sur décision de la commission permanente du Conseil Régional : - D’un forfait pour l’aide régionale de 2 100 à 2 600 €/tep substituées en fonction des critères de notation évoqués précédemment pour les chaufferies (un plafond de 700 €/kW sera appliqué sur le coût de la chaudière). Dans le cadre d’un contrat de développement EnR signé entre le porteur, la Région et l’ADEME, ce forfait pourra aller jusqu’à 3 500 €/tep (la répartition entre les financeurs sera étudiée au cas par cas). - Pour la partie réseau, d’une aide forfaitaire supplémentaire portant sur le réseau (tranchées + équipements) de 400 €/m linéaire pour une densité de 1 500 kWh/mètre linéaire de réseau (dans la limite des coûts d’investissement). Pour des densités inférieures, ce montant sera proratisé3. L’aide totale régionale ne pourra pas dépasser 65% du surcoût (coût éligible de l’investissement - déduction du coût de la solution de référence fossile4 + coût de la partie réseau). Pour les collectivités et les EPCI de plus de 30 000 habitants, la subvention sera traitée selon leur potentiel financier. La subvention régionale accordée pourra être cumulable avec d’autres co- financements (FEDER, etc.). Le montant total de l’aide sera calculé dans le respect des régimes d’aides d’Etat applicables («Régime cadre n°SA.40405 relatif aux aides à la protection de l’Environnement»).5 3 Exemple 1 : pour une densité de 800 kWh/ml le forfait sera de 213 €/ml Exemple 2 : pour une densité de 1 000 kWh/ml le forfait sera de 267 €/ml 4 La solution de référence est la solution actuelle (hypothèse du changement de la chaudière actuelle). Dans le cas de l’électricité, le porteur pourra proposer une solution de référence fioul ou gaz. 5 http://www.europe-en-france.gouv.fr/Centre-de-ressources/Aides-d-Etat Remarque : « Est considérée comme « Entreprise » toute entité engagée dans une activité économique indépendamment de son statut juridique et de son mode de financement ». Par ailleurs, au sens européen, les collectivités quel que soit leur taille sont considérées comme des grandes entreprises. A titre d’exemple, dans le cas d’un projet porté par une commune avec revente de chaleur à un tiers, le cumul des aides publiques sera limité à 45% (+5% si zone AFR) du surcoût pour la production et 80% du coût d’investissement réseau – marge d’exploitation pour la partie Réseau.
Le renouvellement d’une chaudière bois en fin de vie pourra être accompagné dans certains cas par une avance remboursable, apportant un complément financier en début de période pour débloquer les projets (avance de trésorerie) afin que le porteur n’ait pas recours à une solution thermique fossile. La solution bois retenue devra respecter les critères techniques vus précédemment. Cette avance remboursable à taux 0 sera octroyée pour une durée maximale de 5 ans sur fourniture d’un devis et d’une attestation d’engagement du porteur.
Solaire thermique supérieur à 25m² Critè res d’é ligibilité Pour bénéficier de l'octroi des aides de cet appel à projets, les conditions suivantes sont requises : - l’installation de capteurs pour un ou plusieurs bâtiments sur un même site d’une surface supérieure à 25 m²6 et inférieure ou égale à 100 m²7, - une productivité utile minimale estimée à 400 kWh utile/m² de capteur solaire, - l’orientation des capteurs devra être majoritairement de +/- 45°Sud et inférieur, - une certification des capteurs CSTBât ou solarKeymark, - la mise en place d’instrument de suivi du fonctionnement de l’installation, - la mise en place d’un dispositif d’entretien et de maintenance de l’installation solaire, - l'installation solaire thermique devra respecter l'un des 6 schémas proposé dans le cadre du fonds chaleur de l’ADEME8. Investissements é ligibles Le présent appel à projets concerne les opérations de mise en place de capteurs solaires. 6 Les projets inférieurs à 25m² pourront être étudiés dans le cadre d’un contrat de développement EnR de territoire ou de filière 7 Les projets d’une surface supérieure à 100 m² seront étudiés dans le cadre du Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII) : https://www.nouvelle- aquitaine.fr/toutes-actualites/srdeii-region-fixe-cap.html. 8 http://www.ademe.fr/expertises/energies-renouvelables-enr-production-reseaux-stockage/passer-a- laction/produire-chaleur/fonds-chaleur-bref
Les dépenses éligibles pour cet appel à projets sont les suivantes : - Assistance à maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, missions de suivi (si réalisée par un tiers) - Capteurs et supports - Ballon solaire - Circulateur et échangeur primaire - Liaisons hydrauliques du circuit primaire solaire - Accessoires (vase d'expansion, pompe de mise en pression, soupape de sécurité, vannes, système de purge) - Local technique et dalles supports réservées à l’installation solaire - Main d’œuvre, pose des équipements - Dépenses liées à l’installation de compteur et/ou instrument de suivi de la production de chaleur, - … Financement des projets Les projets lauréats de l’appel à projet pourront bénéficier, sur décision de la commission permanente du Conseil Régional, d’une aide forfaitaire de base de 10 000 €/tep solaire utile. Cette aide pourra atteindre jusqu’à 12 000 €/tep solaire utile (en fonction des critères de notation évoqués précédemment). Le coût des dépenses éligibles sera plafonné à 1 100 € HT/m². Dans le cadre d’un contrat de développement EnR signé entre le porteur, la Région et l’ADEME, ce forfait pourra être revalorisé. Cette subvention interviendra dans la limite de 65 % du surcoût (qui correspond aux investissements éligibles). Pour les collectivités et les EPCI de plus de 30 000 habitants, la subvention sera traitée selon leur potentiel financier. La subvention accordée pourra être cumulable avec d’autres co-financements (FEDER, ADEME, etc.). Le montant total de l’aide sera calculé dans le respect des régimes d’aides d’Etat applicables9 («Régime cadre n°SA.40405 relatif aux aides à la protection de l’Environnement»). 99 http://www.europe-en-france.gouv.fr/Centre-de-ressources/Aides-d-Etat Remarque : « est considérée comme « Entreprise » toute entité engagée dans une activité économique indépendamment de son statut juridique et de son mode de financement
Géothermie intermédiaire Critè res d’é ligibilité Cet appel à projets concerne les projets de géothermie utilisés à des fins de chauffage et/ou refroidissement et/ou de production d’eau chaude sanitaire. Sont éligibles : - les installations sur nappe (eau de nappe/eau souterraine/aquathermie), - les installations sur sondes verticales. Les remplacements de PAC en raison de l'interdiction d'utilisation de certains fluides frigorigènes encadrés par le code de l'environnement (respect de la réglementation) et le renouvellement de PAC ne sont pas éligibles.10 Pour bénéficier de l'octroi des aides de cet appel à projets, les conditions suivantes sont requises : Pour les installations de PAC sur eau de nappe : - production de l’installation minimum de 6 TEP EnR/an, - nombre d’heures équivalentes de fonctionnement à puissance nominale supérieur à 1 000 h/an, - réinjection de l’eau extraite dans l'aquifère d'origine, - COP11 machine égal ou supérieur à 4 pour les PAC « électriques » en mode chauffage12 (mesuré pour les conditions de température prévues selon la norme européenne EN 14511 et l’arrêté du 03/05/07 : PAC eau-eau sur nappe avec ou sans échangeur de barrage Régime 40/45°C et 10/7°C), - spécificités pour les PAC Gaz à absorption : COP machine égal ou supérieur à 1,55 en mode chauffage (mesuré pour les conditions de température d'entrée et de sortie de 10°C/35°C prévues selon la norme européenne EN 12309), - COP machine. Pour les installations de PAC sur champs de sondes : - production de l’installation minimum de 2 TEP EnR/an, - nombre d’heures équivalentes de fonctionnement à puissance nominale supérieur à 1 000 h/an, 10 A titre d’information, la géothermie profonde, les opérations valorisant l'énergie de l'eau de mer via des pompes à chaleur ou par refroidissement par échange naturel, et les opérations de pompes à chaleur sur eaux usées (sur réseaux d’eaux usées ou en station d’épuration des eaux usées STEP) pourront être également étudiés au cas par cas dans le cadre du Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII) : https://www.nouvelle-aquitaine.fr/toutes-actualites/srdeii-region-fixe- cap.html. 11 Le coefficient de performances (COP) est le rapport entre l’énergie utile (la chaleur délivrée par la PAC) et l’énergie fournie (l’énergie pour entraîner le compresseur). COP = énergie utile/énergie fournie 12 Dans le cas des installations de géothermie frigorifiques, le COP froid devra être supérieur ou égal à 4
- COP machine égal ou supérieur à 3,7 pour les PAC « électriques » en mode chauffage13 (mesuré pour les conditions de température prévues selon la norme européenne EN 14511 et Arrêté du 03/05/07 : PAC eau-eau avec capteurs enterrés Régime 30/35 °C et 0/-3 °C), - pour les opérations dont la longueur cumulée des sondes est supérieure à 1 000 mètres : réalisation obligatoire d’une sonde géothermique verticale test, d'un test de mesure in situ des propriétés thermiques du terrain (TRT) et d'une modélisation dynamique (sous-sol et surface) afin d’optimiser le dimensionnement des installations sous-sol, - spécificités pour les PAC Gaz à absorption : COP machine égal ou supérieur à 1,43 en mode chauffage (mesuré dans les conditions d’essais de la norme européenne EN 12309 en régimes de température d'entrée et de sortie de 0/-3°C et 30/35°C). Pour les deux types d’installation : - évaluation préalable de la nappe et étude d’impact thermique sur la ressource EnR14, - adéquation entre le dimensionnement de la PAC et les besoins (proscription de tout surdimensionnement), - adéquation entre les régimes de températures de la PAC et les émetteurs de chaleur, - souscription d’un contrat d’entretien, à la mise en service, couvrant l’intégralité des installations de forages et de génie climatique. La périodicité de la maintenance préventive sera adaptée au type d’ouvrage et devra être réalisée par un professionnel qualifié, - mise en place d’instrument de suivi du fonctionnement de l’installation afin de détecter une dérive des performances de l’installation sur plusieurs années. Investissements é ligibles Le présent appel à projets concerne les installations liées à la géothermie. Les dépenses éligibles pour cet appel à projets sont les suivantes : - forages, - travaux en sous-sol et échangeur sous-terrain, - pompe à chaleur, - équipements : système de pompage, de régulation, de métrologie, - dépose de l'ancienne chaudière (sur bâtiment existant), - main d’œuvre, pose des équipements, 13 Dans le cas des installations de géothermie frigorifiques, le COP froid devra être supérieur ou égal à 4 14 Rappel : l’étude de la ressource et de l’impact de l’installation sur cette dernière devra être réalisée en amont
- dépenses liées à l’installation de compteur et/ou instrument de suivi de la production de chaleur, - … Le surcoût comprend les dépenses éligibles auxquelles est retiré le coût de la solution de référence. Le coût de la solution de référence correspond aux dépenses qui auraient été engagées avec une solution non renouvelable et pour des solutions techniques comparables. Financement des projets Une instruction commune sera réalisée avec les partenaires (ADEME et FEDER). La répartition entre les trois financeurs sera étudiée au cas par cas. La subvention régionale accordée pourra être cumulable avec d’autres co- financements mais le cumul des aides ADEME et Région sera plafonné aux aides présentées ci-après. Les projets lauréats de l’appel à projet pourront bénéficier, sur décision de la commission permanente du Conseil Régional, selon la taille des installations, d’une aide calculée de la façon suivante : Aides forfaitaires pour les installations suivantes : Production > 6 Installation sur Aide de 1 700 à 2 20015€/tep EnR + et nappe 200 €/ml de puits foré ≤ 50 TEP EnR/an Production >2 Installation sur et Aide de 8 300 à 8 80016€/tep EnR sondes verticales ≤ 25 TEP EnR/an Dans le cadre d’un contrat de développement EnR signé entre le porteur, la Région et l’ADEME, ce forfait pourra être revalorisé. Aide calculée par analyse du coût de revient de la chaleur renouvelable et comparaison avec une solution de référence fossile pour les installations suivantes : 15 Soit 85 à 110 €/tep EnR sur 20 ans, en fonction des critères de notation 16 Soit 415 à 440 €/tep EnR sur 20 ans, en fonction des critères de notation
Montant d’aide minimal (afin d’éviter l’effet de Montant indicatif seuil avec le système d’aide forfaitaire) Aide de 1 700 à Installation Production > 110 000 € + 200 €/ml 2 20017 €/tep sur nappe 50 tep EnR/an de puits foré EnR + 200 €/ml de puits foré Installation Aide de 8 300 à Production > sur sondes 220 000 € 8 80018 €/tep 25 tep EnR/an verticales EnR Le montant définitif de l’aide sera déterminé par l’analyse économique et pourra, selon les cas être inférieur ou supérieur au montant indicatif présenté ci-dessus. Pour l’ensemble des installations : Pour les PAC à compression électrique, les tep EnR sont comptabilisées à l’entrée de la PAC. Pour les PAC à absorption gaz, les tep EnR correspondent aux tep réellement extraites du sous-sol et sont comptabilisées à l’entrée de la PAC. (soit production EnR = production utile sortie PAC - consommation de gaz PCI PAC) Quelle que soit la méthode de calcul appliquée, la subvention régionale interviendra dans la limite de 65 % du surcoût (déduction du coût de la solution de référence fossile19). Pour les collectivités et les EPCI de plus de 30 000 habitants, la subvention sera traitée selon leur potentiel financier. Le montant total de l’aide sera calculé dans le respect des régimes d’aides d’Etat applicables («Régime cadre n°SA.40405 relatif aux aides à la protection de l’Environnement»). 17 Soit 85 à 110€/tep EnR sur 20 ans, en fonction des critères de notation 18 Soit 415 à 440€/tep EnR sur 20 ans, en fonction des critères de notation 19 La solution de référence est la solution est la solution actuelle (hypothèse du changement de la chaudière actuelle). Dans le cas de l’électricité, le porteur pourra proposer une solution de référence fioul ou gaz.
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