Atelier thématique n 2 : Se loger à Aix - Synthèse des contributions citoyennes

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Atelier thématique n°2 : Se loger à Aix
Synthèse des contributions citoyennes
1. LES POINTS FORTS
Quels sont les points forts de la Ville d’Aix en matière d’habitat
et de logement ?

   Le cadre de vie
  Tous les habitants présents ont loué les qualités du cadre de vie :
     o Qualité du paysage urbain : Aix est une ville « à taille humaine », agréable à vivre,
         bénéficiant de commodités et d’un cadre d’exception (intégration paysagère de l’urbain,
         architecture, parcs esthétiques…) ;
     o Qualité des paysages de la campagne aixoise : Aix bénéficie d’un patrimoine rénové et de
         zones naturelles préservées.

  La dimension humaine de la ville, en particulier en lien avec la piétonisation du centre ancien, est
  très souvent évoquée.

  Nota : cette thématique, si elle n’est pas directement en lien avec le logement, est néanmoins
  celle qui ressort en premier et de façon extrêmement majoritaire.

   La qualité de l’habitat
  Cette dimension apparaît tantôt comme un point négatif (cf. infra), tantôt comme un point
  positif : certains considèrent qu’Aix offre un habitat récent, de qualité et bien intégré. Le nouveau
  quartier de Sextius Mirabeau est cité en exemple.

   La diversité de l’habitat
  Plusieurs citoyens relèvent, en dehors des maisons individuelles, l’importance de l’habitat collectif
  et les quelques expériences d’habitat intermédiaire.

   La mixité fonctionnelle
  Elle n’est citée qu’à une seule occasion et concerne quelques quartiers exemplaires associant des
  logements, des commerces et des équipements de loisirs : Tour d’Aygosie, Val Saint André,
  Loubassane…
2. LES POINTS FAIBLES
Quels sont les points faibles de la Ville d’Aix en matière d’habitat
et de logement ?

   Le coût du logement et du foncier
  L’intégralité du panel citoyen estime que le prix du logement est abusif, à l’achat comme à la
  location. Certains considèrent que les prestations associées sont de mauvaise qualité.

  Le prix du foncier, ainsi que, dans une moindre mesure, la fiscalité foncière, sont également jugés
  rédhibitoires.

   La mixité sociale
  Elle apparaît au second rang des préoccupations. Les habitants présents regrettent l’absence ou
  l’insuffisance d’une politique foncière en faveur du logement, notamment social :
       o les étudiants et les jeunes actifs sont cités pour leurs difficultés à trouver un logement en
           adéquation avec leur niveau de revenu ;
       o certains évoquent le manque de diversité dans la taille des logements.

  A contrario, d’autres critiquent la priorité faite au logement étudiant de petite taille, qui « prive »
  les autres habitants d’Aix.

                Un « jeune » souligne à ce sujet qu’une logique de campus risquerait toutefois
                 d’isoler la population étudiante du reste des aixois…

   Le lien aux transports
  L’absence de cohérence des moyens de transports avec le développement des logements est un
  problème souvent évoqué :
      o La répartition des nouvelles constructions est déséquilibrée sur le territoire, ce qui
         provoque saturation et inadaptation de l’offre en TC existante ;
      o Le développement de l’habitat est également jugé incohérent avec la voirie existante et
         l’absence de pistes cyclables (« on a souvent raisonné à l’inverse par le passé : on a
         construit d’abord et ensuite on a réfléchit aux déplacements »).

   La qualité de l’habitat
  Elle est critiquée sous deux entrées :
      o La vétusté de certains logements creuse les inégalités d’accès à un habitat de qualité ;
      o L’efficacité environnementale des logements laisse à désirer.
          Plusieurs citoyens se demandent s’il existe déjà des logements HQE à Aix.
2. LES POINTS FAIBLES
Quels sont les points faibles de la Ville d’Aix en matière d’habitat
et de logement ?

   L’incivisme
  Il est évoqué de deux manières :
       o Les dégradations des espaces d’habitat collectif ;
       o Le défaut de propreté de certains îlots en lien avec l’organisation collective du tri sélectif
           en centre-ville.

   Le cadre de vie
  Certains déplorent le manque d’espaces verts lié à la densification de l’habitat, d’autres le mitage
  du paysage faute de maîtrise du développement urbain.
3. LE PADD
Que vous inspire le PADD, quels sont vos envies, projets, idées
pour la Ville d’Aix en matière d’habitat
et de logement ?

   La mixité sociale
  Le renforcement de la mixité sociale est le projet le plus soutenu par les participants : il passe
  notamment par le développement du logement intermédiaire (semi-collectif) en proche
  périphérie, perçu comme une nécessité pour répondre au problème de logement des jeunes
  ménages aixois. Une citoyenne estime que le logement collectif bien conçu est une autre solution,
  qui présente en outre l’avantage d’économiser l’espace…

  La mixité sociale passe également par la construction de logements étudiants supplémentaires. La
  question du logement des personnes âgées est également évoquée dans ce cadre.

  Elle passe plus généralement par une diversification des types de logements (individuel, collectif,
  intermédiaire) et de leurs tailles (plus de T2/T3). La typologie proposée est différente selon les
  quartiers : habitat collectif dans le centre aggloméré, habitat individuel et intermédiaire en
  périphérie.

   La mixité fonctionnelle
  Elle est jugée insuffisante et à développer en priorité avec la mixité sociale. Elle passe notamment
  par des mécanismes d’incitation à l’implantation de commerces de proximité et de services aux
  familles (crèches, écoles…), en particulier dans les quartiers périphériques qui accusent un déficit
  en la matière.

                Les deux réflexions précédentes portent essentiellement sur les quartiers en
                 périphérie, le centre ayant déjà atteint son « niveau de saturation ». Les citoyens
                 pointent à ce sujet un manque de réflexion sur les politiques de quartiers
                 périphériques, susceptibles selon eux d’absorber la croissance urbaine future,
                 notamment par le « bouchage » des dents creuses d’urbanisme.

   La préservation du cadre de vie
  Autre orientation primordiale, l’exception du paysage naturel aixois doit être sauvegardée. Les
  citoyens sont favorables à la définition de zones naturelles protégées de toute extension urbaine.
  Ils citent à la fois les espaces verts au sein des quartiers, qui sont des lieux de vie primordiaux, et
  les espaces agricoles et naturels, à conserver dans une logique de protection de l’environnement
  et de sauvegarde de l’agriculture.

  Ils parlent de développer l’esprit civique, pour que chacun se sente responsable de la préservation
  du cadre de vie urbain.
3. LE PADD
Que vous inspire le PADD, quels sont vos envies, projets, idées
pour la Ville d’Aix en matière d’habitat
et de logement ?

   Le lien aux transports
  Les facilités d’accès aux transports en commun doivent présider à toute opération d’extension
  urbaine, en particulier pour l’accès aux lieux de travail (zones d’activités).

   L’extension urbaine
  Elle doit être maîtrisée et concerner seulement quelques zones (dont la Calade). Il faut limiter le
  mitage dans les villages en construisant de nouveaux logements en lien avec les fonctions urbaines
  pré-existantes (commerces de proximité, services aux familles, équipements…) et dans le respect
  du cadre naturel. Enfin, il faut privilégier la densification de la zone urbaine.

                Un citoyen souligne que l’effort de production de logements doit aussi venir des
                 communes alentour qui disposent d’un espace « urbanisable » plus conséquent.
                Une autre fait remarquer que les locaux d’entreprise sont très nombreux et
                 concurrencent le logement, alors que beaucoup restent vides. Elle suggère de
                 développer des logements non pas en extension urbaine mais en lieu et place de
                 ces bureaux.

   L’habitat durable
  Les citoyens sont favorables au développement d’un habitat plus respectueux de l’environnement
  et moins énergivore. Ils suggèrent de développer la Haute Qualité Environnementale.

  La conclusion porte sur une note négative : les capacités de maîtrise du foncier par la commune
  sont malheureusement limitées par des prix rédhibitoires et des moyens publics restreints. Le coût
  reste le facteur le plus « bloquant » pour l’accès au logement, en particulier pour les jeunes primo-
  accédants, forcés de quitter le territoire faute de moyens suffisants. Une réflexion sur le blocage
  des parcours résidentiels doit être menée dans le cadre du PLU.
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