Bienvenue en Corée du Nord (percutant) - Théâtre des Halles

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Bienvenue en Corée du Nord (percutant) - Théâtre des Halles
| Critiques Avignon Off

Bienvenue en Corée du Nord (percutant)
Qu’il est étonnant, détonant et percutant, ce spectacle ! Pour évoquer la Corée du Nord, le pays le plus fermé et le plus totalitaire du monde,
la compagnie normande La cité/Théâtre met en scène trois clownesses et un clown. Ils sont drôlissimes, mais on rit jaune... Ils racontent leur
voyage touristique en Corée du Nord avec une fantaisie débridée et de façon chaotique. Ils reflètent ainsi, de façon hilarante, quelques-unes des
problématiques du jeu dramatique, particulièrement au sein d’un groupe. Ils font surtout état de la réalité d’un pays inquiétant. Ne rapportent-ils pas,
dans leurs valises, entre autres souvenirs... un missile !
Les personnages sont-ils de vrais ou de faux naïfs ? En tout cas, leur témoignage, le spectateur le reçoit et le perçoit comme la peinture ironique d’une
réalité sociale et politique désolante, révoltante et terrifiante. En fait, le parti-pris du comique est judicieux à plus d’un titre. D’abord, il sous-entend le
danger que représenterait toute condamnation explicite et directe d’un régime dictatorial, donc son extrême dureté. Et puis rire permet de supporter
l’insupportable. Et faire rire de susciter une prise de conscience. De faire entendre ce qu’on préfère ne pas entendre. Surtout, le rire est par nature
subversif et critique. Ajoutons que la mise en scène d’Olivier Lopez et la scénographie de Luis Enrique Gomez mettent en valeur la loufoquerie des
comédiens, Marie-Laure Baudain, Alexandre Chatelin, Laura Deforge et Adélaïde Langlois, tous les quatre absolument remarquables. Je le répète,
quel spectacle !

Par Angèle Luccioni
Bienvenue en Corée du Nord à 14h jusqu’au 29 juillet (relâche les 9, 16 et 23 juillet) au Théâtre des Halles, rue du Roi René.
Tarifs: 22 euros/15 euros (abonnés)/ 10 euros (enfants). Infos et réservations 04 32 76 24 51.
Du 5 au 29 juillet à 17h. Relâche les 9, 16 et 23 juillet.
Au Théâtre des Halles, rue du Roi René à Avignon
Tarifs: 22 € / 15 € (abonnés)
Réservations : 04 32 76 24 51
Bienvenue en Corée du Nord (percutant) - Théâtre des Halles
Festival d’Avignon : Sélection du Off par Luis Armengol
Par L’Art-vues
Juil 12, 2018

Naissance(s)                                             rapeutique est parfois des plus ténues ici. Les     que l’époque est malade de confusionnisme,            les premières pages de roman, les étiquettes
                                                         cinq comédiennes sont épatantes, leur per-          celui des brasseurs de néant confortés par le         de melon, les œufs d’oiseaux, les cordes de
« Donnez un masque à un homme et il vous
                                                         sonnage d’une vérité confondante. On ressort        consentement des imbéciles. Plus qu’un plai-          pendu…
dira la vérité », disait Oscar Wilde, qui paya
                                                         de ce Naissance(s) aussi léger qu’après une         doyer pour la laïcité, Lettre à un soldat d’Allah     Bref, Hector collectionne tout et même le reste,
cher le fait d’avoir voulu un jour abandonner le
                                                         séance chez le psy, et en plus c’est beaucoup       est un réquisitoire sans concession. Avec un          depuis toujours. Conscient de son addiction
sien. C’est un peu ce qui se passe dans Nais-
                                                         moins cher.                                         certain minimalisme qui manifeste son amour           qui le prive de toute possible relation avec les
sance(s), joué par le collectif Femme Totem,
                                                         Au théâtre des Lucioles à 17h jusqu’au 29           des textes, Alain Timar met en scène ce spec-         autres, il décide d’arrêter les collections. Le
sorte de laboratoire expérimental où une psy-
                                                         juillet.                                            tacle comme s’il s’agissait d’une conférence          bonhomme tombe donc amoureux, se marie et,
chothérapeute plus vraie que nature, Ada, in-
                                                                                                             dont le but serait une démonstration soutenue         patatras ! se prend d’une irrépressible passion
vite cinq femmes à explorer leur personnalité.
                                                                                                             par une logique vigoureuse. Il le fait tout en cas-   pour…la façon dont sa femme lave les vitres
Un jeu du je qui va mettre au jour des vérités           Lettre à un Soldat d’Allah                          sant certains codes, bien servi en cela par le        et, aaahhhh, les courbes fascinantes de ses
dérangeantes et provoquer parfois des conflits
                                                         « C’est fou comme tu as changé. Je ne recon-        jeu du comédien qui évite le ton magistral sans       mollets dans ces instants ! Il en redemande, il
entre ces femmes d’origines et de caractères
                                                         nais ni tes yeux, ni ta barbe, ni tes idées. Un     rien ôter à la vigueur du propos.                     les collectionne, mais oui, ces moments où sa
bien typés. De la bourgeoise à la prolo, en pas-
sant par la rigide, la nunuche ou la rebelle, elles      océan de cauchemars nous sépare. »                  Lettre à un soldat d’Allah dénonce sans relâche       femme grimpe sur un escabeau pour procéder
répondent à tour de rôle aux questions d’Ada :           Poète, jongleur de mots et chercheur d’uto-         et sans lâcheté ni compromis l’islamisme, ses         à ce rituel si érotique pour lui ! Hector rechute,
c’est quoi le père idéal ; les qualités et les dé-       pies comme il se définit lui-même, l’Algérien et    tares et ses tarés, pour défendre sans peur ni        désormais accro aux nettoyages de vitres de sa
fauts de chacune, en quoi elles excellent, quel          Kabyle Karim Akouche a donné à sa Lettre à          fioritures une laïcité ouverte, résolument en-        femme et assumant parfaitement son addiction.
souvenir de leur naissance, quelle vision de la          un soldat d’Allah le sous-titre Chroniques d’un     gagée contre le fanatisme, le nationalisme et         Bon d’accord, c’est du Foenkinos dont on
transmission et de l’héritage, bref tout le bric à       monde désorienté. C’est à cette vaste revue de      autres folies qui font le malheur des peuples.        connait le penchant pour les situations ab-
brac habituel des séances de développement               l’être et du néant islamiste qu’il se livre dans    On observera simplement qu’un mot brille par          surdes, le grotesque et les personnages aus-
personnel.                                               cet essai où il parle de son enfance, de l’em-      son absence dans ce pamphlet anti-islamiste :         si invraisemblables qu’attachants. Mais tout
                                                         brigadement des esprits, des coups reçus pour       celui d’espoir.                                       comme l’auteur, on s’en fout un peu de la cré-
Un travail d’introspection, la plupart du temps
jubilatoire pour le spectateur, qui permet à cha-        le faire plier, pour le sommer « de devenir un      Théâtre des Halles à 14h jusqu’au 29 juillet          dibilité des personnages, on a envie de croire
cune d’entre elles de « parler » leur histoire,          véritable arabe musulman », statut qu’il défini-                                                          que de tels individus existent, parce que ça fait
                                                         ra plus tard comme à la fois son acte de nais-                                                            du bien, parce que ça nous réconcilie avec nos
de mettre des mots sur ce qui demeure encore
                                                         sance et son acte décès.                            Le potentiel érotique de ma femme                     petites manies inavouées, avec ces maladroits
enfoui sous le poids du refoulé. L’humour est
heureusement présent pour introduire la légè-            L’interprète est Raouf Raïs, frêle silhouette       Parce que les gens qui ne rient jamais ne sont        qui nous ressemblent, les ceusses qui ne s’as-
reté dans des vies parfois plombées, avec une            d’imprécateur entré dans la cage aux fauves.        pas sérieux, on peut aller s’en payer une bonne       soient jamais à la bonne place et se retrouvent
distance et une dose d’auto-dérision salutaires.         Déterminé. Il ne prétend pas les dompter, il sait   tranche à la Luna avec Le potentiel érotique de       souvent le cul par terre. Et puis les comédiens
L’utilisation d’un masque, élaboré par chaque            que c’est inutile. Il s’emploie à les dénoncer,     ma femme de David Foenkinos mis en scène              sont d’excellente compagnie, ils nous invitent à
comédienne en fonction de son personnage,                à démonter leur escroquerie idéologique avec        par Sophie Accard. L’histoire d’un homme qui          partager un de ces moments où humour rime
agit comme un révélateur de celui-ci et aide             un sens de la formule dévastatrice qui fait de      collectionne, entre autres tocades, les badges        avec amour, un de ces moments qu’on aimerait
les protagonistes à accoucher de leur vérité.            la langue une véritable arme de combat. Des         de campagne électorale et les piques apéritif,        collectionner, c’est clair, dans un festival d’Avi-
Un travail du masque inhérent à la démarche              mots contre les kalachnikovs. « On a le droit       les peintures de bateaux à quai, les pieds de         gnon parfois plombé par la gravité.
de la compagnie qui dit vouloir aborder de ma-           de convier Allah au Tribunal de la Raison »         lapin, les cloches en savon, les étiquettes de        La Luna à 19h20 jusqu’au 28 juillet.
nière ludique les sujets les plus graves, même           plaide Karim Akouche, s’adressant au pas-           melon, les bruits à cinq heures du matin, les
si la frontière entre travail théâtral et travail thé-   sage à Camus pour s’accorder avec lui à dire        dictons croates, les boules de rampe d’escalier,
LA PRESSE EN BREF
FRANCE CULTURE
Johanna Nizard porte magnifiquement le texte.
Le cliché donne ici de la chair et Othello Vilgard fait un travail très sobre.
Le spectacle est tendu d’un bout à l’autre.
Arnaud Laporte (la Dispute)

FRANCE CULTURE
C’est un spectacle qui m’a plu et qui me reste.
Johanna Nizard est absolument remarquable.
le spectacle est d’une justesse et d’une vérité assez étonnante.»
La comédienne est tout à fait remarquable, c’est un rôle extrêmement délicat à interpréter (...) et Johanna Nizard y est remarquable et très intelli-
gente car elle assume totalement la nature de son personnage.
On part de clichés divers et petit à petit, le texte donne de l’épaisseur et du relief à ce personnage.
C’est très réussi.
Laurent Mauvignier part d’un cliché pour raconter un type de femme, que l’on connait tous, afin de lui donner de la chair.
En une heure, il y a un schéma familial qui apparait peu à peu, qui se dessine devant nous et qui est très intéressant.
Anna Sigalevitch (la Dispute)

FRANCE CULTURE
L’actrice est extrêmement sincère et vraiment présente, bravo à elle.
Corinne Rondeau (la Dispute)

FIGAROSCOPE
Johanna Nizard possède une grâce singulière, une présence, une voix, un souffle, qui séduisent et bouleversent.
Armelle Héliot

HIER AU THÉÂTRE
Johanna Nizard fait des merveilles en control freak qui se laisse progressivement aller aux confidences. Amazone à la dérive, la comédienne, soli-
dement dirigée par Othello Vilgard, tient la pièce sur ses épaules. À découvrir pour sa performance.
PIANOPANIER.COM
Il ne fallait pas moins que l’immense talent de cette comédienne pour tenir sur la longueur un texte aussi dense, percutant, incisif, intense. L’éten-
due de sa palette, la finesse et la sensibilité de son jeu lui permettent d’interpréter cette partition brillante, étoffée, éclatante.
Othello Vilgard retrouve ici Johanna Nizard (…) il lui fait occuper tout l’espace, telle une lionne en cage. Une cage qui aurait des allures de ring de
boxe, tant la puissance qu’elle dégage nous fait l’effet de véritables uppercuts.
Sabine Aznar

SCENEWEB
Johanna Nizard se lâche, se jette à l’eau et envoie la solitude de son personnage à la figure du public (…) Elle a du tempérament et transmet ses
émotions. Elle est sincère et endiablée.
Stéphane Capron

LE MATRICULE DES ANGES
Le texte donne à entendre avec force les nuances du désamour et de la violence.
Chloé Brendlé

ARTISTIK REZO
L’actrice porte les mots de cette femme avec incandescence.
Johanna Nizard porte ce faux monologue avec la superbe et l’élégance d’une grande actrice, dans une maîtrise totale de ce que l’on maîtrise le
moins : l’amour, les blessures narcissiques, l’abandon, le sexe, l’argent.
Physique, le corps ancré dans une chorégraphie chaloupée, la comédienne nous invite à un drôle de voyage (…). C’est une remarquable perfor-
mance que de porter un tel texte à ce niveau d’exigence et d’incandescence. Les spectateurs s’en trouvent bouleversés.
Hélène Kuttner

FRANCE CULTURE
Le visage lisse et intense de Johanna Nizard dont la voix si profonde et grave vient brouiller les pistes de son âge.
Un texte où la parole naît d’une voix, où les mots s’amusent l’air de rien à déterrer, à ouvrir la blessure. Comme un trésor, dont on se méfie.
Comme ces rêves trop rares qui parfois prennent le dessus, nous prennent par la main, et contre lesquels nous nous battons vainement en cher-
chant très fort à ouvrir les yeux.
Émilie Chaudet (Les petits matins)

CAUSETTE
Un seul en scène poignant d’après un texte qui l’est tout autant de Laurent Mauvignier. Ces questionnements d’une femme, assez seule, qui se raconte, dit ses
rapports complexes aux hommes, ses rêves, ses angoisses, ses dégoûts, l’auteur l’a écrit pour Johanna Nizard, la comédienne qui l’interprète magistralement.
MADAME FIGARO
Identification d’une femme.
L’actrice Johanna Nizard et l’écrivain Laurent Mauvignier sont de vieux complices. Temps suspendu d’avant les retrouvailles, où elle parle en vrac
et sans pudeur.
DR

HOTTELLO
Johanna Nizard accapare l’espace de la scène et l’attention du spectateur dans la salle, dansant, faisant des exercices de gymnastique, s’arrêtant,
s’autorisant une pause pour s’activer fébrilement, mettant la table, choisissant nappe et couverts.
Bouquet de roses jaunes et nappe noire, l’effet festif est réussi, et on se doute que la nappe et les fleurs changent de couleur, suivant la succession
des soirées et les paroles choisies de l’interprète. Celle-ci est loquace et amusée, elle enchante le public, et il faudra attendre le dernier temps de
la représentation pour prendre la mesure de la blessure qui a fait tant souffrir cette figure féminine en phase avec la dureté de nos temps, reléguée
dans le secret odieux d’un mystère de petite fille.
Véronique Hotte

FRANCE 5
Laurent Mauvignier était l’invité de Claire Chazal dans l’émission Entrée libre.
Claire Chazal (Entrée Libre)

FRANCE CULTURE
Laurent Mauvignier était l’invité d’Olivia Gesbert dans l’émission La Grande Table. Réécouter l’émission.
Olivia Gesbert (La grande table)

LE NOUVEL OBSERVATEUR
C’est en effet un choc (…) Cette pièce, où Laurent Mauvignier ajoute à sa galerie de femmes fortes et cassées, (…) est aussi explosive qu’une
bombe à retardement glissée sous un napperon. On peut donc la lire, mais la voir mise en scène par Othello Vilgard c’est encore autre chose. La
comedienne au physique de renarde et à la voix cuivrée qui l’interprète est bluffante. (…) C’est une tornade. Elle ose tout. Raffinée et bravache,
élégante et nue, Louboutin et Converse, elle est à la fois légère et blesse. Le titre de la pièce elle fait mieux que l’incarner, elle le corrobore. Croyez-
moi, on n’a pas fini d’entendre parler de Johanna Nizard.
Jérôme Garcin (Humeur)
15 décembre 2016
« LETTRE A UN SOLDAT D’ALLAH », HYMNE A LA VIE                                     même dans ce monde noir et chaotique, la puissance du texte et le talent sur-
Posted by lefilduoff on 11 juillet 2018 · Laisser un commentaire                   gissant de la mise en scène d’Alain Timár permettent d’offrir cette lueur d’espoir
                                                                                   que seuls les poètes parviennent à faire surgir du néant.
LEBRUITDUOFF.COM – 11 juillet 2018.                                                Le comédien crie toute son incompréhension de voir des proches sombrer dans
                                                                                   l’extrémisme, un ami, un frère, une connaissance. Comment expliquer et com-
AVIGNON OFF 2018. « Lettre à un soldat d’Allah – Chronique d’un monde dé-          prendre cet acharnement à aller vers la mort et l’obscur alors que tant de lumière
sorienté » – Mise en scène : Alain Timár d’après un texte de Karim Akouche         peut émaner des relations humaines quand elles sont fondées sur la tolérance,
– Théâtre des Halles – FestivalOff 2018 – Du 6 au 29 Juillet 2018 à 14h00 (Re-     la curiosité et la découverte ? Comment ne pas sombrer dans la folie ou le déni
lâches les lundis 9, 16 et 23)                                                     quand on voit des hommes mettre autant d’énergie à s’engager sur le chemin
Le metteur en scène Alain Timár travaille souvent par nécessité, celle d’un ar-    d’une mort certaine et même désirée plus que la vie ? Mais loin de n’être qu’une
tiste à dire les choses de son temps, sans détour si ce n’est celui de la poésie   dénonciation, ce texte et cette pièce sont avant tout un cri d’espoir et un besoin
et de la distance nécessaire. Lorsqu’Alain Timár découvre le texte du poète al-    absolu et légitime de liberté. Liberté pour toutes ces femmes prisonnières mal-
gérien Karim Akouche, il s’opère en lui comme une évidence : il doit mettre en     gré elles, liberté pour ces jeunes qui ne connaissent que le chaos et pour nous,
scène sans plus tarder ce cri de rage et d’espoir.                                 occidentaux, qui devons réapprendre la vie, celle du « vivre ensemble » et de la
                                                                                   découverte de l’autre.
Sur scène, un paperboard, une petite table, peu de décors pour démontrer l’évi-
dence comme sait si bien le faire Alain Timár. Le superflu n’est pas utile quand   Un spectacle fort d’Alain Timár qui, avec son autre création « Les Carnets d’un
les mots sont forts et lourds de sens, et ce sont bien ces mots que nous délivre   acteur », lance comme un cri, un besoin impérieux pour que chacun d’entre nous
avec conviction et justesse le comédien Raouf Raïs. La question essentielle        retrouve ce goût de la vie, celui de la rencontre et de la tolérance. A découvrir
est cet abîme dans lequel le monde s’enfonce, celui des « .istes » : Islamistes,   sans attendre !
consuméristes, extrémistes… Mais justement aucun manichéisme dans l’écri-
ture de Karim Akouche qui, même s’il est un fervent opposant à l’Islamisme,        Pierre Salles
n’oublie pas de nous mettre sous le nez nos propres errances, celles d’une
consommation à outrance et dans laquelle « l’autre » n’a plus sa place. Mais
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