CAHIER DE LA LUSS - N 1 - JANVIER 2018 - Pistes pour une bonne participation des patients au sein des hôpitaux
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CAHIER DE LA LUSS Pistes pour une bonne participation des patients au sein des hôpitaux N°1 - JANVIER 2018 1
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Table des matières 1. Introduction........................................................................ 4 2. Participation des patients : pistes de bonnes pratiques..... 5 A. Quelle plus-value ?................................................. 5 B. Comment débuter ?................................................ 6 C. Quelles conditions de participation ? .................... 7 - Participation indirecte ................................. 7 - Participation directe ................................... 10 D. Quel rôle pour la LUSS ?......................................... 18 3. Visibilité des associations de patients................................ 19 4. Conclusion........................................................................... 20 3
1. Introduction Depuis de longues années, la question de la participation est sur le devant de la scène. Contrairement à nos pays voisins où la participation des patients est déjà bien installée, la présence de patients dans les institutions de soins en est aujourd’hui à des balbutiements en Belgique. La LUSS a décidé de réfléchir aux conditions de participation des patients à travers un projet participatif, soutenu par la Fondation Roi Baudouin1, afin d’ancrer d’une manière plus durable la participation des patients au sein des institutions de soins. Une telle démarche privilégiant un ancrage profond de la participation des usagers demande de prendre le temps d’établir une relation de confiance, de travailler sur des collaborations concrètes, de les discuter de manière ouverte. Ce qui alors est susceptible de favoriser entre le monde associatif et le monde hospitalier le développement de projets communs qui génèrent une plus grande participation des usagers. 1 La LUSS a mis en place quatre projets-pilote, un au sein des Cliniques universitaires Saint-Luc, un au Centre Hospitalier Wallonie Picarde (CHWAPI), un au CHU de Liège et un au CHC de Liège, tout en travaillant avec la l’UNESSA. Chaque projet-pilote illustre une forme différente et spécifique de pratique participative. Ce projet a été suivi par un comité d’accompagnement rassemblant plusieurs associations de patients intéressées et déjà impliquées de manière plus avancée dans des collaborations avec le monde hospitalier. Plus globalement, les associations de patients suivantes ont enrichi le projet tout au long de la réflexion : La Maladie de Verneuil en Belgique, GIPSO asbl, Maison des diabétiques, HTAP Belgique, Vivre Comme Avant, Ligue Alzheimer, Hépatotransplant Bruxelles, Vie Libre, Apprivoiser son deuil, Ligue en faveur des Insuffisants Rénaux, Ligue Belge sclérose en plaques – CF, Oxygène Mont-Godinne, Focus Fibromylagie Belgique, Rare Disorders Belgium, Arthrites asbl, AIDONS asbl, Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, Parkinson asbl, OUCH Belgium asbl, Fibromyalgie – SFC.be notre combat, Similes Wallonie. 4
2. Participation des patients : pistes de bonnes pratiques A. Quelle plus-value ? La participation des patients est essentielle au sein de l’hôpital afin de construire une politique de soins en adéquation avec les besoins des patients. Sur base de leur expérience et de leur vécu, les patients permettent de : • Susciter des réflexions critiques et constructives sur les soins de santé, l’hôpital et son environnement (organisation, qualité des soins et services, respects des droits des personnes…). • Participer activement en tant qu’usager à la vie de l’hôpital afin de viser l’amélioration de la qualité des services de l’hôpital. • Donner de la visibilité sur les actions collectives menées par des patients dont, par exemple, des associations de patients et/ou de proches ou des groupes d’entraide. • Initier, d’ouvrir le dialogue entre usagers, associations, professionnels de la santé et autres membres de l’institution. • Entendre les observations que les usagers ont à exprimer, favoriser les échanges avec les professionnels. 5
B. Comment débuter ? Partir de l’existant Si la participation est déjà existante d’une manière ou d’une autre au sein de l’hôpital, elle sera facilitée. Il faudra alors la renforcer, l’ancrer de manière officielle au sein de la structure de soins. Ne pas imposer La participation ne s’impose pas. Les différents acteurs dont les patients, doivent pouvoir collaborer et définir ensemble des objectifs communs. Le type de participation et les projets mis en place au sein de l’hôpital seront donc définis d’un commun accord. Le projet sera co-construit, évalué et ajusté avec les patients. Faire connaître et reconnaître Une fois installée, la participation des usagers doit être connue et reconnue par l’ensemble des professionnels de l’hôpital et par les différents organes de concertation et/ou de décision déjà existants. A ce titre, la Direction hospitalière à un rôle important à jouer. Elle doit soutenir activement et valider la participation des patients. La Direction doit pouvoir insuffler cette dynamique au niveau du terrain. Parfois, un réel changement des mentalités au niveau du terrain est nécessaire. 6
C. Quelles conditions de participation ? Par souci de lisibilité, les conditions de participation ont été liées à un type de participation particulier. Cependant, certaines conditions de participation sont évidemment valables plus globalement. Participation indirecte a) Personne relai En quelques mots … Les associations de patients envoient régulièrement aux service social et service communication leur documentation à caractère informatif. Le service social peut ainsi informer les patients de l’existence des associations. Le service communication est le relai entre les associations et les patients et les services hospitaliers en lien avec la pathologie/ problématique traitée par l’association. Les différents services peuvent alors informer les patients au sujet des associations. Ce que cela permet Cette participation permet de faire connaître les associations de patients aux différents services hospitaliers demandeurs ainsi qu’aux patients de l’hôpital (via les services et via le service social). L’envoi régulier de documentation de nature informative permet de ne pas « oublier » l’existence, les missions et les actions des associations de patients. Le support papier est très pratique car il permet d’être distribué aux patients lors des entretiens médicaux ou sociaux. Les professionnels 7
peuvent donc informer leur patient au sujet de l’association avec le document à l’appui et le donner ensuite à leur patient. Les pistes pour une bonne pratique Niveau méso Mandater la personne relai La direction ou son comité doit d’abord identifier (motivation) et mandater une personne de l’hôpital en tant que personne de référence pour les associations de patients. Cette personne doit remplir cette tâche dans le cadre de sa fonction et avoir le temps et les ressources nécessaires pour le faire correctement. Pour remplir sa fonction, elle doit être connue aussi bien du personnel hospitalier que des associations de patients. Niveau micro Faire suivre l’information La multiplication des intermédiaires demande une attention particulière à chaque niveau et une bonne coordination entre les différents acteurs dans la transmission de l’information (idem pour les hôpitaux multi-sites). Association de patients • Cibler le type de documentation d’information à envoyer (brochures, revues, …). • Ne pas surcharger les services de documentation sur des évènements ponctuels. Il faut tenter de rester au maximum dans le cadre du projet en envoyant de la documentation papier à caractère informatif. • Être assidu et régulier dans l’envoi des documents papiers (éviter 8
le « one-shot »). • Avoir conscience que les résultats ne seront pas immédiats. Services relais Base volontaire Etablir un inventaire des services intéressés par la documentation des associations de patients. La base volontaire est très importante pour garantir le bon fonctionnement du projet. Cela ne sert à rien d’envoyer en abondance de la documentation à un service qui la met systématiquement à la poubelle car il n’est pas intéressé. Motivation • Conscience du mandat à remplir. • Motivation pour remplir ce mandat. Services hospitaliers • Volontaires • Utiliser activement la documentation. • Feedback régulier vers les associations de patients afin d’éviter l’essoufflement des associations. 9
Aspects positifs et négatifs • Relai fiable • Besoin que la personne soit • Gain de temps car la mandatée par son institution personne relai filtre les pour remplir cette tâche demandes et elles sont prises efficacement et officiellement en compte directement par les professionnels • Applicable partout et dans l’immédiat Participation directe a) Participation organe ou groupe de travail existant En quelques mots … Un patient participe à un groupe de travail ou à un organe existant (ex : comité qualité) au sein de l’hôpital. Ce que cela permet Intégrer un patient dans un organe déjà existant au sein de l’hôpital permet d’insuffler une « vision patient » sur la thématique traitée (ex : qualité). Cela permet de mener des politiques hospitalières en adéquation avec les besoins des patients. 10
Les pistes pour une bonne pratique Niveau méso • Eviter le statut d’invité pour le patient, peu confortable et qui peut prêter à confusion pour tous. • Etablir une relation de confiance entre les responsables des organes de participation vis-à-vis des patients présents et vice-versa. • Solliciter activement les patients sur différents aspects. • Pouvoir entendre les critiques et les changements proposés par les usagers. • Réaliser un retour justifié vers les patients au sujet des avis émis (retour positif ou négatif). • Proposer aux patients des formations courtes (ex : fonctionnement hospitalier, qualité et sécurité du patient, droits des patients, …). Une fois formés, les patients pourront formuler des recommandations en adéquation avec les réalités hospitalières. • Communiquer efficacement entre services. Ex : si on demande l’avis des patients sur le site internet de l’hôpital. Il faut prévenir en amont le service communication que l’avis des patients va être demandé et l’associer à la réflexion. Sinon, le service ne prendra pas en compte les remarques des usagers. • Informer et communiquer vers le grand public (« publicité ») : s’assurer que les patients fréquentant l’hôpital sachent que les patients sont représentés au sein de l’hôpital et participent à l’amélioration de la qualité de ses services. Niveau micro Principes de base • Confiance mutuelle. • Prise en compte de la parole du patient (être écouté et entendu). Parole de même valeur que celle des professionnels. Son expertise est complémentaire. 11
• Place du patient, sa présence, sa plus-value comprises par tous. Ordre du jour • Envoyé suffisamment de temps à l’avance pour pouvoir organiser des concertations et travailler le sujet. • Accéder aux documents (éviter de stocker des documents sur l’Intranet de l’hôpital, pratique pour les professionnels mais inaccessible pour les patients). • Possibilité de porter des points à l’ordre du jour pour les patients. Les réunions • Lieu d’ouverture, de dialogue. • Prise de parole aisée et confortable pour les patients, de la même manière que les professionnels hospitaliers qui participent à la réunion. • Utilisation d’un jargon compréhensible par le patient (explication ou reformulation si nécessaire). • Eviter de dialoguer de manière trop familière, éviter les raccourcis ou le fait d’appeler les gens par leur prénom sans citer leur fonction. Horaire • Eviter d’organiser les réunions selon un horaire adapté aux prestations des professionnels (ex : heure de table). Il faut tenir compte des réalités des patients, de leur temps de trajets, … 12
Aspects positifs et négatifs • Point de vue du patient • Groupe déjà existant. Besoin apporté dans des organes d’être accepté, reconnu par déjà existants. Pas besoin de tous les membres du groupe créer une nouvelle structure. comme participant en tant que tel. • Applicable partout et • Risque de participation « immédiatement. alibi ». Besoin d’accepter les changements proposés par les usagers. b) Le local et son collectif d’associations de patients En quelques mots … Mise à disposition d’un local pour les associations de patients, en tant que lieu de rencontre mais également en tant que lieu d’expression. Ce que cela permet Présence effective, ancrée et officielle des associations de patients au sein de l’hôpital. Les pistes pour une bonne pratique Niveau méso • Solliciter activement les patients sur différents aspects. • Lieu et projet reconnus publiquement et soutenus activement par l’institution : promotion du collectif sur le site, dans l’organigramme, sur les tableaux d’affichage… Mais aussi dans l’information orale qu’en fera le personnel. 13
Niveau micro Emplacement et aspect général • Emplacement visible dans un lieu stratégique, au rez-de-chaussée (hall d’entrée par exemple). • Lieu ouvert, lumineux et accueillant pour tous, patients, proches, et visiteurs, et facilement identifiable. • Logistique appropriée mise à disposition par l’hôpital : mobilier permettant la tenue des permanences et l’organisation d’activités, matériel informatique, ligne téléphonique, internet, etc. Ce qu’il est et ce qu’il n’est pas • Possibilité de tenir des permanences pour les associations. • Organisation d’activités. • Pas un lieu de gestion de plaintes. • Pas un lieu thérapeutique, ni pour les patients ni pour les professionnels. Budget • Budget annuel pour les frais de fonctionnement (mener des actions, imprimer des documents….), à gérer par le collectif. • Bénéficier des avantages du personnel de l’hôpital pour les membres du collectif (ex : repas à prix réduit, …). Tout en étant un organisme indépendant de l’hôpital. 14
Aspects positifs et négatifs • Lieu de rencontre entre • Besoin de mettre en place patients, associations et d’étroites collaborations professionnels de l’hôpital. entre le collectif et l’hôpital. • Sentiment d’appartenance à • Local doit être actif, pas un collectif. seulement un lieu où déposer des folders. • Approche collective et transversale. • Autonomie. c) Le comité d’usagers En quelques mots … Mise en place d’un comité d’usagers au sein de l’hôpital. Les pistes pour une bonne pratique Niveau méso • Lieu d’ouverture, de dialogue • Solliciter activement les patients sur différents aspects. • Pouvoir entendre les critiques et les changements proposés par les usagers. • Réaliser un retour justifié vers les patients au sujet des avis émis (retour positif ou négatif). • Proposer aux patients des formations courtes (ex : fonctionnement hospitalier, qualité et sécurité du patient, droits des patients, …). Une fois formé, les patients pourront formuler des recommandations en adéquation avec les réalités hospitalières. 15
• Informer et communiquer vers le grand public (« publicité ») : s’assurer que les patients fréquentant l’hôpital sachent que les patients sont représentés au sein de l’hôpital et participent à l’amélioration de la qualité de ses services. Niveau micro Composition • Diversité de patients/d’associations. Cette diversité est nécessaire afin d’assurer une représentation de différentes pathologies car chacun est plutôt concerné par sa propre problématique. Un patient reste un expert d’expérience de son propre vécu de sa propre maladie. Même si des problématiques communes sont rencontrées par une grande majorité des patients. La présence d’associations de patients peut aider les patients à avoir une vision commune et transversale des problématiques. • « Recrutement » de patients par l’hôpital, ouvert à l’ensemble des patients. Eviter de cibler uniquement des patients jugés « aptes » par les professionnels en santé. En effet, si le «recrutement» n’est pas organisé sur base d’un appel à candidature, le patient risque de participer par sympathie pour la personne qui lui demande. Une fois dans ce comité, elle peut ne pas se sentir légitime quant à sa place et à sa représentativité au sein du comité. • Profil des patients recrutés pas trop exigeant ou exclusif. Au risque d’écarter certaines personnes qui seraient tout à fait apte ou ayant un parcours de soins intéressant. Garder en mémoire qu’il ne s’agit pas d’un recrutement de professionnel (payé pour une mission déterminée) mais que cela constitue un engagement bénévole. • Ouverture vers l’extérieur. Si une participation des patients est sollicitée, il faut bien sûr encourager les associations de patients liées à l’hôpital à participer mais éviter «l’entre-soi». Cette fermeture pourrait exclure des personnes ayant un parcours de soins intéressant à partager mais qui ne serait pas des «habitués» de l’hôpital. 16
• Si des professionnels sont présents dans ce comité, ils devraient rester en dehors de la structure plutôt comme un comité de soutien au collectif (rôle d’accompagnement). • L’idéal serait de désigner une personne relais au sein de l’hôpital qui pourrait répondre aux questions et demandes diverses (logistiques, pratiques, …) de ce comité et faire le lien avec la direction hospitalière. Organisation • En fonction des thématiques, un ou plusieurs représentants de ce collectif pourraient participer à différents GT internes à l’hôpital, afin de faire remonter l’avis des patients. Cela éviterait de démultiplier les places pour les usagers. • Veiller à réfléchir avec les patients à des choses concrètes. Eviter le format réunion, inviter les patients à bouger, à circuler dans l’hôpital pour « voir » les choses (ex : audit). Moyens matériels/financiers • Mise à disposition d’un local afin que la personne en charge du secrétariat puisse rédiger dans de bonnes conditions les procès- verbaux, passer des appels téléphoniques, envoyer l’ordre du jour, ... • Budget annuel pour les frais de fonctionnement (mener des actions, imprimer des documents….), à gérer par le comité. • Bénéficier des avantages du personnel de l’hôpital pour les membres du collectif (ex : repas à prix réduit, …). Tout en étant un organisme indépendant de l’hôpital. Niveau des usagers • Prise de conscience que les résultats ou les changements ne seront pas immédiats. • Motivation sur le long terme. • Possibilité pour les usagers de pouvoir porter des points à l’ordre 17
du jour et traiter des thématiques qui leur semblent essentielles. • Viser l’autonomie. Aspects positifs et négatifs • Participation directe des • Besoin de mettre en place patients aux politiques d’étroites collaborations hospitalières. entre le comité et l’hôpital. • Approche collective et • Accepter les changements transversale. proposés par les patients. • Sentiment d’appartenance à • Risque de participation alibi. un collectif. • Autonomie. • Besoin d’être connu ET reconnu par les différents services de l’hôpital afin que ses avis soient pris en compte. D. Quel rôle pour la LUSS ? • Accompagner l’hôpital dans la mise en place de cette participation : structure, méthode, rôle des membres, définition de règles de fonctionnement (ROI)… • Accompagner les patients dans la mise en œuvre des actions. • Garantir l’esprit du projet collectif. • À long terme viser l’autonomie des patients. • Former des patients. 18
3. Visibilité des associations de patients En dehors des différents types de participation énoncés ci-dessus, voici quelques pistes émises par les associations de patients afin qu’elles puissent bénéficier de plus de publicité, de visibilité en vue de renforcer leur présence au sein de l’hôpital : • Présentoir des différentes associations à l’extérieur du local ou dans des endroits stratégiques de l’hôpital. • Mention des associations de patients sur les folders d’hospitalisation distribués dans les services. • Mise en place d’une borne de renseignements, d’une borne tactile informant sur les associations de patients. • Utilisation des tableaux d’affichage digitaux dans les halls d’accueil afin de donner de la visibilité aux associations (ex: lien vers le site de la LUSS). • Brochure de type répertoire reprenant l’ensemble des associations et leurs numéros. LES ASSOCIATIONS DE PATIENTS Ce qu’elles sont Les associations de patients sont des acteurs volontaires (bénévoles) de soutien pour les patients et leurs proches. Leur objectif principal est de « contribuer au bien-être des patients et de leurs proches ». Pour ce faire, elles proposent des services divers : visite des patients hospitalisés, communication d’informations, écoute, entraide, partage entre pairs sur le vécu de la pathologie, etc. Leur identité est fondée sur la reconnaissance du vécu, d’où découle une expertise d’expérience. Ces associations représentent également une source d’informations pour les professionnels de la santé. Les associations permettent aux soignants d’entendre le point de vue des patients sur leur pathologie, 19
sur le système de santé et la qualité des soins et services en général. Ce qui contribue à une approche plus globale et plus réaliste de la santé. Plus globalement, les associations de patients sont un relai pour sortir les patients de leur isolement et ainsi améliorer leur qualité de vie. Ce qu’elles ne sont pas Les associations de patients ou leurs activités ne sont pas : • Des organismes de défense des patients ou revendicateur (« syndicat des patients »). • Des lieux de plaintes entre patients. • Des lieux où le patient recevra de l’information médicale (concernant un traitement, par exemple). 4. Conclusion Aujourd’hui, la qualité des services de santé est indissociable de la participation des patients. Structurer et ancrer cette participation est un vrai défi, un processus lent qui demande des changements de mentalité et l’adhésion des personnes concernées à tous les échelons, en particulier les autorités publiques. A travers ce guide, la LUSS a tenté de mettre en lumière différents types de participation ainsi que les pistes de bonnes pratiques qui les accompagnent. La participation des patients est un processus qui demande une co- construction, une évaluation et des adaptations réfléchies avec les patients. Les associations de patients sont à prendre en compte dans la mise en place de cette participation car déjà habituées à avoir du recul sur leur pathologie et une certaine vision transversale des soins et des services de santé. Elles sont donc un partenaire à ne pas négliger. 20
Annexe : les associations membres de la LUSS La LUSS compte 92 associations de patients et proches 1. BFPI – Association Belge contre la Fibrose Pulmonaire Idiopathique 2. Action drépanocytose 3. AIDONS - Association d’Information du don d’organes & sensibilisation 4. Alzheimer Belgique 5. Amptraide 6. Annorexie Boulimie Ensemble 7. Arthrites asbl 8. Association Belge de Lutte contre la Mucoviscidose 9. Association Belge des patients Dystoniques asbl 10. Association Belge des Victimes de l’Amiante 11. Association Belge du Syndrome de Marfan 12. Association Belge du Syndrome des Jambes sans Repos 13. Association C.H.A.R.G.E Belgique 14. Association Dégénérescence Maculaire liée à l’Âge (DMLA) 15. Association de Parents d’Enfants nés avec une fente naso ou labio palatine 16. Association de Parents et de Personnes Trisomiques 21 17. Association de Parents et de prof. autour de la Personne Polyhandicapée 18. Association de patients et anciens patients du Centre de réadaptation neurologique adulte 19. Association des Patients Hémophiles et Von Willebrand 20. Association des Patients Sclérodermiques de Belgique 21. Association des Transplantés Cardiaques et Hépathiques CHU de Liège 22. Association Espoir - Association des Greffes cardiaques UCL 23. Association Francophone d’Aide aux Handicapés Mentaux - AFRAHM 24. Association Francophone des Mutilés de la Voix de Belgique 25. Associaton Francophone Polio & Post-Polio 26. Association liée au Syndrome Kabuki (AKABE) 27. Association Lupus Erythémateux 28. Association maladies foie enfant 29. Association Naevi Belgique 21
30. Association Nationale des Greffés Cardiaques et Pulmonaires asbl - ANGCP 31. Association Parkinson 32. Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité 33. Association Spina Bifida Francophone 34. Belgique Acouphènes asbl 35. BOKS asbl -ÂÂ Assoc. Belge pour les Enfants/adultes atteints d’une Maladie Métabolique 36. CAN Cé-TU ? 37. Cancer 7000 asbl 38. Carrefour Hépatites 39. CLAIR asbl - Confédération pour la Lutte contre les Affections Inflammatoires Rhumatismales 40. Drépasphère 41. EVA- Ensemble pour une vie autonome 42. Familial Adenomatous Polyposis Association 43. Fédération Belge des Aphasiques Francophones - FeBAF 44. Fédération des Associations Similes Francophones 45. Fibromyalgie/SFC.be notre combat 46. Focus Fibromyalgie Belgique 47. Fondation «Serge et les Autres» 48. GIRTAC 49. Groupe d’aide à la recherche et à l’Information sur le Psoriasis 50. Groupe d’Entraide pour Hémiplégiques 51. Groupe d’Entraide Syndrome Ehlers-Danlos - GESED asbl 52. Groupement pour l’Action Routière 53. Hépatogreffe 54. HBA - Hémochromatosis belgian association 55. Hépatotransplant Bruxelles-Brussel, asbl-vzw 56. HTAP Belgique - Association de Patients souffrant d’Hypertension Artérielle Pulmonaire en Belgique 57. Ichthyosis Belgique asbl - Ichthyosis Belgie vzw 58. La Graine 59. La Maladie de Verneuil en Belgique asbl 60. Le Balancier - chp Petit bourgogne 22
61. Le Funambule - pour personnes vivant avec un trouble bipolaire et leurs proches 62. L’Impatient 63. Le Noyau (Association de familles et de personnes traumatisées crâniennes ou cérébrolésées) 64. Le Pélican 65. Les Amis Des Enfants Malades Rénaux 66. Les Enfants de Salus Sanguinis 67. Les Malentendants asbl 68. Ligue Belge de la Sclérose en Plaques 69. Ligue en faveur des Insuffisants Rénaux 70. Ligue Huntington Francophone Belge 71. Ligue TOC 72. Maison des diabétiques asbl 73. Oxygène Mont-Godinne, association de transplantés pulmonaires asbl 74. OUCH Belgium – Organization for the Understanding of Cluster Headaches 75. PETALES 76. Prévention des Allergies asbl 77. Psoriasis-Contact 78. Psytoyens 79. Psy’ Cause asbl 80. Rare Disorders Belgium 81. Relais 22 82. S.U.N. 83. Similes - Wallonie 84. Société Belge de la Coeliaquie asbl 85. Together Belgique 86. Vaincre les Maladies Lysosomales 87. VASCAPA 88. Vie Libre 89. Vivre Comme Avant 90. Vivre Son Deuil 91. Vivre sous les Oliviers 92. X-fragile Europe 23
Un projet réalisé avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin et de la Loterie Nationale LUSS asbl T : 081 74 44 2 8 24 F : 081 74 44 2 5 5000 Namur E : luss@luss.be
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