CAHIER DES CHARGES Portant création de places d'intermédiation locative à MAYOTTE sur la
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Direction de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale de MAYOTTE Pôle cohésion sociale CAHIER DES CHARGES Portant création de places d’intermédiation locative à MAYOTTE sur la période 2018-2022 DESCRIPTIF DU PROJET NATURE Intermédiation locative PUBLIC Personnes défavorisées inscrites dans un parcours d’accès à un logement autonome et nécessitant d’être accompagnées dans ce parcours TERRITOIRE Mayotte 1. CONTEXTE L’intermédiation locative est un dispositif qui permet de sécuriser et simplifier la relation entre le locataire et le bailleur grâce à l’intervention d’un tiers social (opérateur, organisme agréé ou association), ci-dessous nommé opérateur gestionnaire. Afin de répondre aux besoins de logement des ménages en difficulté, l'État a lancé en 2008 l'expérimentation Solibail sur 200 logements, avant de la généraliser. Ce dispositif permet à un propriétaire de louer son bien à une association pour y loger une famille aux revenus modestes, par l’intermédiaire d’un contrat de location sécurisé par l’État. C’est l’association qui verse le loyer au propriétaire et qui garantit le bon entretien du logement. L’intermédiation locative dans le département de Mayotte se limite aujourd’hui à 80 places pour le parc dit « Etat », ainsi que 120 places sur le territoire de la CADEMA (Communauté d’Agglomération Dembeni – Mamoudzou) dans le cadre d’une réponse à l’appel à manifestation d’intérêt du Plan Logement d’Abord. Etant donné le taux d’occupation des places du parc « Etat » (100 %), l’Etat souhaite développer ce dispositif sur le territoire et augmenter la capacité d’accueil des ménages en difficultés. Ce nouvel appel à projets s’inscrit dans le cadre des orientations du plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées (PDALHPD) pour Mayotte, qui couvre la période 2018 – 2022, ainsi que dans les objectifs du Plan quinquennal pour le Logement d’Abord et la lutte contre le sans-abrisme. 1
2. OBJECTIF DU PRÉSENT APPEL A PROJETS Le présent appel à projets porte sur la création de 80 places en intermédiation locative tout public, sous forme de sous-location, avec ou sans bail glissant. Une attention sera apportée de manière prioritaire à la capacité de l’opérateur à contractualiser des baux glissants dans une proportion significative du total des places. Il vise à sélectionner les opérateurs démontrant leurs capacités à répondre aux critères du dispositif du présent appel à projets. Cet appel à projets porte sur la période 2018-2022, dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs du plan de relance de l’intermédiation locative prévu par le Plan Logement d’Abord. Il est uniquement ouvert aux opérateurs agréés par l’Etat pour la mise en place d’un dispositif d’intermédiation locative. Cet appel à projets comprend deux volets. Le premier volet porte sur la prospection et la mise en location de logements dans le cadre d’un dispositif d’intermédiation locative. Le second volet porte sur la mise en place de mesures d’accompagnement social global en faveur des bénéficiaires de ce dispositif. L’opérateur doit obligatoirement répondre sur les deux volets. Cependant, il pourra déléguer la gestion du volet accompagnement social à un opérateur spécifique. 3. CADRE REGLEMENTAIRE L’intermédiation locative est un dispositif qui permet, grâce à l’intervention d’un tiers social (opérateur, organismes agréé par l’État ou association agréée par l’État), de sécuriser et de simplifier la relation entre le locataire et le bailleur. Elle repose sur un principe solidaire : les logements sont loués à des ménages en grande précarité, sortant par exemple des dispositifs d’hébergement et ne trouvant pas de logement sur le marché. Il existe deux types d’intermédiation locative : le mandat de gestion et la location / sous-location. Le cadre règlementaire de l’intermédiation locative s’inscrit dans plusieurs textes et plans dont : - Le Code de l’Action Sociale et des Familles et le Code de la Construction et de l’Habitation (notamment en son article L.301-1 et suivant) ; - La Loi 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement ; - Le Plan quinquennal pour le logement d’abord et la lutte contre le sans-abrisme ; - Le rapport d’évaluation de l’intermédiation locative réalisé pour le compte de la DIHAL en mars 2013 ; - L’Instruction du 4 juin 2018 - Plan de relance de l’intermédiation locative dans le cadre du Logement d'abord. 4. PUBLICS BENEFICIAIRES Les ménages concernés doivent s'inscrire dans un parcours d'accès à un logement autonome et nécessitent d'être accompagnés dans ce parcours. 2
Le public prioritaire est celui identifié dans le cadre du Plan Départemental d’Action pour le Logement et l’Hébergement des Personnes Défavorisées (PDALHPD) 2018-2022 du département de Mayotte, à savoir les personnes : dépourvues de logement ; menacées d'expulsion ; hébergées ou logées temporairement ; en situation d'habitat indigne, de précarité énergétique ou occupant des locaux impropres à l'habitation ; en situation de surpeuplement manifeste dans leur logement ; victimes de violences ; confrontées à un cumul de difficultés économiques et sociales. Le PDALHPD de Mayotte fait notamment ressortir les situations de : risque grave et imminent pour la santé et/ou la sécurité de ménages défavorisés ; sortie d’hébergement ou de logement temporaire ; relogements de ménages défavorisés prescrits par arrêté, ou nécessaires dans le cadre d’une opération de lutte contre l’habitat indigne ; risque pour la santé et/ou la sécurité de ménages défavorisés. Le dispositif pourra toutefois être orienté vers d’autres publics en fonction des orientations émises par les autorités compétentes et dans le cadre des commissions d’orientation (SIAO). Les ménages doivent accepter, en vue de l’accès à un logement de droit commun, un accompagnement de type « vers et dans le logement » qui portera notamment sur la bonne appropriation du logement, l'intégration dans le quartier, l'accompagnement vers un logement autonome, la prévention des impayés, la prévention de la sur occupation et des troubles de voisinage ainsi que l’appréhension de la réalité du logement social à Mayotte. Les ménages doivent avoir des ressources leur permettant de régler une redevance pour l'occupation du logement. Ces ressources peuvent être des revenus d'activité (CDI, CDD, Interim), des revenus de transfert (allocations familiales, indemnités chômage, minima sociaux, retraites, pensions d'invalidité) ou autres. Les dettes ne doivent pas constituer un frein à l'accès au dispositif, quelle que soit leur nature (dettes de loyer, dettes à la consommation) dès lors qu'une démarche de résorption de l'endettement est engagée, visant à un assainissement de la situation dans un délai de 24 mois et pouvant faire l'objet d'un volet de l'accompagnement social. Les demandeurs d’asile et les personnes en situation irrégulière au regard du droit au séjour ne sont pas éligibles au dispositif. 3
1ER VOLET – PROSPECTION ET MISE EN LOCATION DE LOGEMENTS Les opérateurs retenus s'engagent à prospecter, sur le territoire de Mayotte ou sur les communes du territoire qui leur seront assignées, le nombre de logements qui leur sera contractuellement défini. Le nombre de logements captés, la typologie de ces logements et leur localisation seront déterminés en fonction des propositions faites en réponse à cet appel à projets et selon les orientations établies par l’État. Au terme de la répartition des objectifs de mise en location par opérateurs, l’État présentera à chacun d’eux une convention pluriannuelle d’objectifs définissant les engagements de chaque partie. Les opérateurs retenus s’engageront à respecter les critères de qualité technique des logements mis en location, leur conformité aux normes minimales de sécurité et de dignité à partir de la fiche d’évaluation établie par l’État, ainsi que le nombre de logements et leurs localisations pour lesquels ils se seront engagés vis-à-vis de l’État. Tous les opérateurs retenus s’engagent à assurer les missions relatives à la prospection et la mise en location qui sont détaillées ci-après. 1. MISSIONS DES OPERATEURS GESTIONNAIRES 1.1. La prospection La prospection comprend : le démarchage de propriétaires privés et d'agences immobilières dont les logements sont situés sur le territoire et tels qu’ils sont définis dans la convention entre l’opérateur et État ; la présentation aux propriétaires du dispositif et de ses avantages en s'appuyant le cas échéant sur les outils de communication mis à disposition par l’État ; la négociation du loyer avec le propriétaire bailleur ; la négociation d'une date d'effet du contrat de location, postérieure (un mois) à sa date de signature (dans un objectif de maîtrise de la vacance des logements) ; la transmission de la fiche descriptive du logement à la DJSCS, qui effectuera le contrôle des critères avant la signature du contrat de location ; après la validation par la DJSCS, la fixation d’un rendez-vous avec le propriétaire pour signature du contrat de location ; l’information de la date de signature du contrat de location à la DJSCS et à l’opérateur SIAO du département. Le processus de mise en location est réputé abouti dès la signature du contrat de location par l’opérateur gestionnaire. La signature du contrat de location entre les opérateurs et les propriétaires bailleurs justifie le paiement de la subvention de l’État à l’opérateur capteur, aux conditions définies dans le présent appel à projets. 4
1.2. Le reporting obligatoire des mises en location réalisées Le reporting des mises en location nouvelles et de substitution est effectué par le SIAO. Les opérateurs gestionnaires doivent donc transmettre au SIAO, dès signature du contrat de location, une fiche descriptive avec les mentions de dates de signatures des contrats de location, et comprenant le type de logement, le nombre de places et sa localisation. Le SIAO vérifiera régulièrement auprès de l’opérateur gestionnaire qu’il dispose bien de la totalité des fiches des logements mis en location. L’opérateur gestionnaire s’engagera également à communiquer au SIAO les dates d’entrée et de sortie des ménages ainsi que la vacance des logements. Un suivi sera réalisé par l’utilisation obligatoire du logiciel SI-SIAO insertion. Des formations à ce logiciel seront proposées par la DJSCS et le SIAO aux opérateurs retenus. Tous les opérateurs gestionnaires s’engageront à participer au comité de pilotage dédié à la mise en location organisé par la DJSCS afin de vérifier le respect des dispositions définies par l’État pour les mises en location et d’échanger sur les difficultés rencontrées et les bonnes pratiques mises en place par les opérateurs. 1.3. La gestion locative Cette mission recouvre : la visite finale du logement avec le propriétaire et l’opérateur, les états des lieux d'entrée et de sortie, le paiement des loyers, charges comprises, au propriétaire bailleur, l'appel, les éventuels rappels, l'encaissement des redevances, l’engagement de procédures contentieuses éventuelles ainsi que les relations contractuelles avec le propriétaire bailleur. 1.4. L'entretien des logements L’opérateur est libre de choisir la modalité d'entretien qui lui convient (en régie, appel à un prestataire extérieur, entreprise d’insertion…etc.). Il doit s’efforcer de constater au moins une fois par mois l’état d’entretien du logement et refacturer aux ménages occupants les dégradations dont celui-ci serait responsable. En cours de contrat de location, il appartient à l’opérateur gestionnaire de s’assurer que le logement respecte les normes d’hygiène et de sécurité. En cas de désordre, il appartient à l’opérateur de saisir le propriétaire pour la réalisation de travaux lui incombant. 5
2. CARACTÉRISTIQUES DES LOGEMENTS MIS EN LOCATION 2.1. Typologie des logements : Il convient de réserver la majorité de la mise en location à des logements de type T2 à T5. Quant aux logements de type T1, seuls doivent être pris à bail les logements dont la surface est suffisante pour héberger un couple ou une famille monoparentale composée d'un parent et de son enfant. Les logements doivent respecter les règles de superficie définies à l'article R. 831-13-1 du code de la sécurité sociale : « Pour une personne seule, le logement doit être d'une superficie habitable d'au moins 9 mètres carrés et, pour deux personnes d'au moins 16 mètres carrés, augmentée de 9 mètres carrés par personne en plus ». Les logements mis en location dans le cadre du présent appel à projets seront néanmoins d’une superficie minimale de 20 m², afin de permettre à minima l’accueil de deux personnes. 2.2. Montant des loyers Les opérateurs gestionnaires veilleront à ce que le montant des charges locatives ne soit pas excessif et qu’elles ne représentent pas un poids important dans le budget des ménages occupants, qui bénéficient de ressources modestes. 2.3. Localisation géographique des logements Les logements mis en location doivent se situer dans des zones urbaines bien desservies par les transports en commun, les ménages concernés n'ayant généralement pas de véhicule personnel. Les opérateurs sélectionnés à l'issue du présent appel à projets se conformeront aux orientations établies par l’État concernant les zones de prospection des logements. En outre, les opérateurs s'engagent à ne pas : concentrer de manière excessive les mises en location au sein d'un même immeuble ou d’une même zone résidentielle. Dans le cas contraire, ils devront obtenir l’accord de la DJSCS avant de donner suite au processus de prospection ; prospecter de logements situés au sein d'ensembles immobiliers dégradés. 6
3. FINANCEMENT DE LA MISE EN LOCATION DES LOGEMENTS L’octroi de la subvention reposera sur une convention pluriannuelle d’objectifs, liant l’Etat et l’organisme gestionnaire. Pour le présent appel à projets, le financement des opérateurs gestionnaires devra se fonder sur un coût fixe forfaitaire par logement et par mois, en fonction de la typologie du logement, qui doit couvrir : les frais de structure et de fonctionnement, qui seront forfaitisés et calibrés sur la base de 5% des charges supportées par l'opérateur, les coûts d’entretien des logements, le financement de la gestion locative, le coût réel du différentiel de loyer, calculé par soustraction entre d’une part les loyers chargés payés aux propriétaires bailleurs et d’autre part les allocations logements perçues et les redevances quittancées aux ménages occupants, le coût de la durée annuelle estimée de la vacance du logement, les dépôts de garantie à verser aux propriétaires, une dotation aux provisions pour les risques d’impayés. Les candidats présenteront une estimation du montant moyen assigné à chaque poste de dépense qui compose ce coût fixe forfaitaire, en fonction de la typologie du logement. Pour cela, ils pourront s’aider du tableau proposé en annexe. L’attribution aux candidats retenus du nombre de logement à capter sera basée sur ce coût fixe forfaitaire, qui pourra être proposé à la hausse ou à la baisse par la DJSCS dans le cadre de la convention pluriannuelle d’objectifs. Les lignes de dépense de ces différents postes seront fongibles pour les opérateurs, à la fois entre logements gérés et entre postes de dépenses (à l’exclusion des frais de structure et de fonctionnement). Les déficits observés sur le dispositif seront donc à la charge des opérateurs. 7
2ème VOLET – ACCOMPAGNEMENT SOCIAL DES MENAGES 1. L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL Les opérateurs gestionnaires retenus à l'issue du présent appel à projets devront proposer un dispositif d’accompagnement social de type « accompagnement vers et dans le logement » aux bénéficiaires des logements en intermédiation locative. Cet accompagnement pourra être dispensé directement par la structure ou par un prestataire extérieur. Dans ce dernier cas, il revient à l’opérateur gestionnaire de s’assurer de la bonne gestion financière de cet accompagnement et du respect des règles mentionnées dans le présent appel à projet. L’accompagnement vise à permettre aux bénéficiaires d’accéder à un logement et/ou à bien y vivre durablement en bénéficiant des droits et en respectant les obligations des locataires, des sous-locataires ou des résidents, ainsi que les obligations afférentes au statut d’occupation. L’objectif est l’autonomie de la personne dans la prise en charge de sa situation de logement. Il s'agit d'offrir un accompagnement diversifié et adapté à la situation des ménages à travers une prise en charge variable dans sa durée et dans son intensité. Toutefois, les mesures pourront consister en un accompagnement global pour les personnes dont les difficultés sont de plusieurs ordres et étroitement imbriquées, permettant, le cas échéant, de faire appel à des compétences pluridisciplinaires complémentaires. L'accompagnement doit viser à ce que le ménage s’approprie son logement : paiement régulier du loyer et des charges, entretien du logement, accès aux droits, relation de bon voisinage et insertion dans l'immeuble ou le quartier. Il repose à minima sur une visite à domicile par mois pouvant le cas échéant être substituée par un contact physique en rendez-vous au bureau ou à l’extérieur pour la visite d’un logement pérenne par exemple. L’accompagnement social, outre la gestion d’un budget et l’appréhension de l’occupation d’un logement, réside également dans : la création et la mise à jour des demandes de logement social des ménages accompagnés ; dès que possible, l’accompagnement des ménages dans l’utilisation des outils numériques mis à disposition pour les demandeurs de logement (le portail internet des demandeurs de logement, l’aide à la constitution des dossiers uniques et leur mise en ligne, l’utilisation des téléservices mis en place par tous les réservataires) ; la mobilisation des différents leviers existant en termes de relogement (Caisse de sécurité sociale de Mayotte, collectivités territoriales...) ; l’accompagnement dans la constitution du dossier en cas de proposition de logement ; l’accompagnement dans l’acceptation des propositions de logement. 8
L’accompagnement social des ménages se fonde sur la signature d’une convention d’occupation entre la famille et l’opérateur gestionnaire qui en cas de non-respect des obligations réciproques pourra faire l’objet d’une résiliation. Lorsque le ménage est en proie à des difficultés importantes et multiples et que l'accompagnement dans le logement ne suffit pas, cet accompagnement devra nécessairement s'intégrer dans une démarche globale de traitement des difficultés du ménage, en prenant notamment en compte la dimension sociale, l'emploi ou les besoins en termes de soins. Pour autant, il ne s'agit pas de doubler un accompagnement déjà prévu par ailleurs. 2. FINANCEMENT DE L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL L'enveloppe forfaitaire allouée aux opérateurs chargés de l'accompagnement social n’est pas fongible avec les autres postes de dépense. Cette enveloppe devra respecter les règles suivantes : le ratio relatif à l'accompagnement social est d'un ETP de travailleur social pour 20 ménages suivis. Les projets ne répondant pas à ce ratio ne sauraient donc être retenus dans le cadre de cet appel à projet ; les frais de structure et de fonctionnement seront forfaitisés et calibrés sur la base de 5% des charges supportées par l'opérateur ; Le nombre d’ETP d’accompagnement social pour chaque opérateur retenu sera déterminé dans la convention pluriannuelle d’objectifs. La subvention pour l’accompagnement social sera versée dans la même temporalité et selon les mêmes conditions que la subvention pour la mise en location des logements. 9
POSTES DE DEPENSE T1 T2 T3 T4 T5 Frais de structure + frais de fonctionnement Prospection et Gestion locative Entretien Coût estimé de la vacance Dotation aux provisions Accompagnement social COUT FIXE FORFAITAIRE 10
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