CAS CLINIQUE Dr LORAINE ZARKA - Docvadis
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Patient de 55 ans VIH + contrôlé sous genvoya Atcd de cancer de la prostate 2016 (prostatectomie, incontinence secondaire, prothèse sphincter mais protection nécessaire) Lymphome hodgkin en rémission 2017 Multipartenariat et prises de risque. Actd de syphilis et de chlamydia anal. Apparition de ces deux lésions en quelques jours. Hypogastrique, tendance à l’extension. Prurit modéré. À appliqué des compresses et des sparadraps pour protéger. Lésions épaisses et légèrement suintantes. Aucun signe général associé.
Bilan : syphilis neg, chlam anal +, prel local + à staphylocoque doré meti S 2e photo après 3 semaines d’amycor (hypothèse d’herpès circiné vu la guérison centrale, et les conditions locales de macération)
Il s’agit d’un patient de 56 ans, infecté par le VIH. TT :Truvada Viramune, CV indétectable et 34% de CD4 (1400/mm3). Sous Crestor 10 au long cours.. Séjourne la moitié de l’année a Rio , d’où il revenait.. Apparition des lésions en 48 h, avec sensation de piqûre dans le dos et apparition des lésions sur le visage et sur le torse
CAS CLINIQUE Dr Bernard Cardon
Jeune homme, HSH, qui a mal au talon après une marche . voilà l’examen de la plante des pieds (indolore) puis des mains . finalement il me montre une lésion du sexe apparue il y a un mois en voie de cicatrisation
FMC Artémis – Cas Cliniques Dermatologie / vénérologie Réunion du 26 février 2020 Dr Philippe DHOTTE (CeGIDD Belleville – Paris 20e)
Cas clinique n°1 • Monsieur N. K. 33 ans d’origine sénégalaise, en France depuis 2 ans, parfaitement francophone • 1ère consultation le 10/09/2019 1. Triste et très inquiet au premier contact 2. Décrit des rapports avec une unique compagne dans les 12 derniers mois 3. Dit avoir été traité pour une syphilis primaire il y a un mois – sa seule MST –, avec les autres sérologies négatives dont le VIH. PCR ? 4. Un tatouage en 2008, circoncis et quelques crises de paludisme dans l’enfance 5. Consommation de cannabis peu fréquente, tabac 4 cig./j, et consommation occasionnelle d’alcool 6. Consulte devant la réapparition d’une ulcération de la verge alors que sa compagne n’aurait pas été traitée un mois avant. Elle est décrite comme très mécontente de la récidive de ce problème. 7. Je lui demande donc de me ramener tous ses derniers résultats, son carnet de vaccinations (serait vacciné incomplètement contre VHB), et l’examine… Philippe DHOTTE – 26/02/2020
Lors de la première consultation, son niveau d’inquiétude ne permettait pas de réaliser des photographies initiales. Les photographies suivantes sont prises à J7 du second traitement antibiotique mis en place suite aux résultats biologiques initiaux… Ulcération inguinales bilatérales sensibles ; une un peu plus volumineuse. Philippe DHOTTE – 26/02/2020
Le traitement initial n’a pas permis cette amélioration en une semaine… (1) • Le bilan du 10/09/2019 tenait compte de la clinique et de ce qui était confié par le patient : • VIH négatif, VHC négatif, AgHBs négatif, anticorps anti-HBs et anti-HBc positifs ; mais Ac anti-tréponèmes positifs et TPHA à 10240 / VDRL à 1. (à 1, c’est peu pour une récidive à court terme ?…) • PCR NG et CT sur 1er jet d’urine négatives ; et devant la suspicion de ?… LGV ? • Dès le 10/09 : PCR CT sur écouvillonnage de l’ulcération, avec demande d’envoi au CNR de Bordeaux si positif. • Traitement initial probabiliste le 10/09 : Extencilline 2,4 M UI + 1cc de Xylocaïne 1% non adrénalinée, paracétamol, cytéal gel moussant antiseptique. Philippe DHOTTE – 26/02/2020
Le traitement initial n’a pas permis cette amélioration en une semaine… (2) • Seconde consultation le 20/09, le contact passe bien et il se confie davantage : • La PCR CT sur ulcération cutanée de la verge est positive ; et il est en fait plutôt bisexuel, avec une importante activité de prostitution, les hommes étant la grande majorité de ses partenaires, avec une forte consommation de produits stupéfiants incluant cannabis, cocaïne, crystal, crystal-meth (« tina »)… bilan complémentaire (PCR gorge et anale bien qu’essentiellement insertif ajoutées à des sérologies de contrôle) et début de la DOXYCYCLINE 100mg x 2/j pendant 21 jours devant la forte suspicion de LGV… dans une présentation bien plus rare que les LGV anorectales plus communément décrites chez les HSH occidentaux depuis 15 ans. Philippe DHOTTE – 26/02/2020
Le diagnostic et les suites… • Le 27/09 revient rapidement la confirmation du CNR : c’est bien une lymphogranulomatose vénérienne. • La lésion de la verge s’est améliorée et est devenue quasi indolore sous doxycycline. • Sérologie syphilitique sans évolution significative, le VDRL restant à 1 pour un TPHA à 2560 ; et VIH négatif malgré l’absence fréquente d’utilisation de préservatifs. • Assistante sociale vue car prise en charge incomplète… et nécessité de mise en place d’une PrEP afin d’améliorer la prévention VIH… • Toujours séronégatif et CVP VIH négative fin novembre 2019 malgré de nouveaux risques récents ; mais orienté vers le service des MIT de Saint-Louis par sécurité, devant une lipase pancréatique à plus de deux fois la normale (148 U/l) (reste et transas normales ; toxiques en cause probable mais…).
Cas clinique n°2 • M. Alexandre B. 24 ans • HSH – multipartenariat. • Se présente avec une demande de dépistage et décrit « des boutons indolores au niveau anal » : Orienté vers un proctologue pour prise en charge des lésions du canal anal et des lésions intracanalaires perçues au doigt (pas d’anuscopie car sera faite par le proctologue). Philippe DHOTTE – 26/02/2020
Cas clinique n°3 (1) • M. David D. 32 ans • HSH – plusieurs centaines de partenaires par an • Toutes pénétrations anales protégées • Consulte devant des douleurs anales modérées depuis 48 à 72h avec quelques glaires en allant à la selle et quelques ténesmes. • Je l’examine : discrète anite, 2 adénopathies inquinales droites et une à gauche ; et lui propose une anuscopie pour orienter d’emblée diagnostic et traitement probabiliste. Philippe DHOTTE – 26/02/2020
Cas clinique n°3 (2) • Anorectite confirmée par l’anuscopie avec quelques glaires purulentes • Discret saignement muqueux lors des prélèvements à l’écouvillon pour PCR CT et NG ainsi qu’une gonoculture d’emblée • Résultats : PCR NG + CT – et NG culture positive avec Péni I Ceftri S et cipro R. • Ttt : Ceftriaxone IM 500mg une inj. IM unique plus Doxy 100mgx2/j 7j (recos France SFD 2016). Philippe DHOTTE – 26/02/2020
Cas clinique n°4 • HSH de 26 ans consultant devant une lésion indolore du méat urinaire évoluant depuis 3-4 semaines. • Toutes les sérologies y compris la syphilis reviennent négatives ainsi que les PCR. • Lésion évocatrice d’un condylome du méat. • Traitement par azote liquide. Récidives multiples sur les trois mois qui ont suivi ; l’extension plus rapide que le traitement entrainant une orientation vers un dermatologue pour confirmation diagnostique par sécurité, et changer d’option thérapeutique. Philippe DHOTTE – 26/02/2020
CAS CLINIQUE N°1 Dr JANNICK CHAMBERLIN
Femme de 45 ans enseignante sans ATCD particulier, sans prise de médicaments. S'est coupée superficiellement le doigt quelques jours avant l'apparition de cette lésion cutanée centrifuge Pas d'AEG. Prurit important. A vu un premier dermatologue qui a proposé 8 jours de traitement par: MUPIDERM POMMADE PUIS 8 JOURS PAR LAMISIL CREME.
Aucun effet du traitement antibiotique local. A l'interrogatoire : • a passé ses vacances en Bretagne • a ramassé des coquillages quelques jours après la blessure
J'ai donc pensé à Mycobactérium marinum et j'ai prescris 6 semaines de cyclines. Elle avait déjà fait des prélèvements en laboratoire dont je n'ai pas reçu les résultats Résultats au bout de 8 jours.
CAS CLINIQUE N°2 Dr JANNICK CHAMBERLIN
Patient de 51 ans sans ATCD particulier sans prise de médicaments pas AEG prurit intense survenue des lésions flagellées spontanément sans grattage . la veille a mangé dans un restaurant chinois plat avec des champignons ( shitake ou lentin du chêne)
Toxicité liée à un polysaccharide qui est inactivé par la cuisson. Pas réaction allergique car cela ne se reproduit pas lors d'une nouvelle ingestion à condition que les champignons soient suffisamment cuits. Peut survenir avec champignons déshydratés ou frais. Pour en savoir plus : https://www.em-consulte.com/en/article/770811 https://fr.wikipedia.org/wiki/Dermatite_flagellaire
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