CAUSES COMMUNES - 15 MARS 2020 ELECTIONS MUNICIPALES UN PROGRAMME ! NOS CANDIDAT-E-S - PS Ville de Genève
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
CAUSES COMMUNES TRIMESTRIEL DES SOCIALISTES VILLE DE GENÈVE UN PROGRAMME! NOS CANDIDAT-E-S ELECTIONS MUNICIPALES 15 MARS 2020 JANVIER - FÉVRIER 2020 53
2 ÉDITORIAL ÉDITORIAL SOLIDAIRES ET ENGAGÉ.E.S JOËLLE BERTOSSA, CO-PRÉSIDENTE PSVG, SYLVAIN THÉVOZ, CO-PRÉSIDENT PSVG Le 15 mars 2020 est une date qualités humaines, sociales et politiques Pour toutes et tous sans privilèges fortes. Il est prêt à assurer et à répondre que nous avons cochée en de la bonne gestion de la Ville, étant vérita- Nous avons toutefois encore un grand bout rouge. C’est celle de l’élection blement au service de la population et non de chemin à faire jusqu’au 15 mars. En- de tel ou tel intérêt corporatiste, comme au Conseil municipal de la semble, au quotidien, par de petits gestes la droite s’y emploie depuis qu’elle a mis ou de plus grands, par un courrier de lec- ville de Genève et du 1er tour la main sur le Conseil municipal. Il est trice, en participant à un tractage matinal, au Conseil administratif. Un temps, le 15 mars 2020, avec nos allié.e.s un porte-à-porte ou relayant un appel à vert.e.s, et toutes les forces de gauche pro- manifester, nous créons concrètement, so- rendez-vous important avec gressistes, de reconquérir la majorité au lidairement, les liens qui forment la ville. Le les habitant.e.s que nous pré- Conseil municipal, de défendre la majorité Conseil municipal est l’espace privilégié de de gauche au Conseil administratif. parons soigneusement depuis la politique de proximité. C’est le lieu où se prennent des décisions pour le quotidien des mois. Un engagement de proximité des habitant.e.s. C’est aussi le seul espace où les personnes résidantes en Suisse de- Nous avons travaillé notre programme en Si l’élection municipale a lieu tous les 5 puis 8 ans votent. C’est désormais notre assemblées participatives, en avons extrait ans, c’est aussi l’aboutissement d’un tra- responsabilité de mobiliser notre électo- 8 thématiques prioritaires ( culture, ville vail de longue haleine. Nous défendons rat, réveiller les abstentionnistes, afin de durable, économie responsable, féminisme, notre bilan et un travail constant pour les convaincre que la Liste 1 Socialiste est, ville inclusive, familles, social, sport ). Ces le bien-être des habitantes et habitants. pour Genève, un gage de solidité et une 8 thématiques sont nos leviers pour faire Depuis belle lurette, nous allons de porte garantie pour l’avenir, alors que l’urgence passer au premier plan nos préoccupations en porte recueillir les attentes et besoins sociale et climatique nous lance un incon- pour une ville sociale et écologique. des habitant.e.s. Dès janvier, nous soumet- tournable défi. trons nos réponses et propositions à leurs Solidaire et engagé.e.s besoins. Notre campagne sera axée sur la proximité, l’engagement. Nous serons au Nous présentons 44 candidat.e.s compé- rendez-vous le 15 mars pour renforcer les tent. e.s et motivé.e.s aux côtés de Sami liens sociaux et la lutte contre les inégalités Kanaan et Christina Kitsos sur la Liste 1. sociales. Ce groupe est composé de personnes aux CAUSES Coordination rédactionnelle : Sylvain Thévoz. Comité rédactionnel : Olivia Bessat, Jorge Gajardo, Paul Ghidoni, Ulrich Jotterand, COMMUNES Salma Selle. Ont collaboré à ce numéro : Roxane Aubry, Régis De Battista, Jaime Benito, TRIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LE PARTI SOCIALISTE DE LA VILLE DE GENÈVE Joëlle Bertossa, Pierre-Yves Bosshard, Oriana Brücker, David Carrillo, Maria Casares, 15, rue des Voisins Ülkü Dagli, Francisco Durão, Timothée Fontolliet, Steven Francisco, Sami Gashi, 1205 Genève Jérôme Gasser, Sylviane Grand Ray, Olivier Gurtner, Pascal Holenweg, Ahmed Jama, www.ps-geneve.ch Sami Kanaan, Théo Keel, Christina Kitsos, Christiane Leuenberger, Jules Lorenzi, lea.winter@ps-geneve.ch Paule Mangeat, Dorothée Marthaler Ghidoni, Jean-Marie Mellana, François Mireval, Un journal 100% pensé, conçu et réalisé à Genève ! Dalya Mitri, Arnaud Moreillon, Bineta Ndiaye, Luca Nizzola, Amanda Ojalvo, Envie de soutenir le Causes Communes : abonnez-vous ! Luisa Pentzke, Ricardo Do Rego, Patrizia De Saab d’Amore, Christel Saura, Envoyez vos coordonnées à psvg@ps-geneve.ch Albane Schlechten, Florian Schweri, Melete Solomon-Kuflom, Luis Vázquez Buenfil, Finance d’inscription : 20.-/année Andrea Villanyi, Manuel Zwyssig. CCP : 12-12713-8 Graphisme, maquette et mise en page : Atelier supercocotte. Impression : Imprimerie Nationale, Genève. Tirage : 7000 exemplaires sur papier recyclé.
3 GENÈVE, VILLE D’ÉCONOMIE RESPONSABLE ________ CRÉER DAVANTAGE D’EMPLOIS ET DE FORMATIONS QUALIFIANTES. Le PS s’engage pour une juste Les engagements socialistes redistribution des richesses pour - Lutter contre les discriminations sur le marché toutes et tous ; pour la création du travail, plus particulièrement pour les 18-25 ans, les plus de 50 ans et les femmes*. d’emplois locaux et des projets - Augmenter les investissements pour le logement permettant l’insertion sociale de social et coopératif. chaque habitant·e. - Soutenir les commerces indépendants de proximité et les projets qui améliorent la vie de quartier. GENÈVE, VILLE - Mettre en place un système de formation qua- lifiante pour faciliter l’insertion professionnelle DE CULTURE et la reconversion des travailleuses et travailleurs. ________ - Lutter contre les locaux vides et les surfaces RENDRE LA CULTURE commerciales inexploitées au centre-ville. ACCESSIBLE À TOUTES ET TOUS. SOUTENIR LA CRÉATION. LE 15 MARS VOTEZ Le PS s’engage pour la création et la diffusion culturelle ; garantit Les engagements socialistes - Faciliter l’accès à la culture pour les habitant·e·s, LISTE Nº1 des lieux culturels accessibles à toutes et tous les habitant·e·s. avec la création, par exemple, d’un chèque culture pour les familles. GENÈVE, VILLE DURABLE De l’Usine à l’opéra, la culture est - Favoriser l’accès à la culture des jeunes, développer l’approche de l’art par sa pratique ________ un formidable moteur économique à l’école, dans les crèches, et au parascolaire. et social. - Augmenter la mise à disposition de locaux RÉALISER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE. pour la création artistique. ACCROÎTRE LA MOBILITÉ DOUCE. - Exiger un salaire digne pour les artistes et des spectacles accessibles pour toutes et tous. MULTIPLIER LES ESPACES VERTS. - Renforcer les événements culturels populaires. LE 15 MARS GENÈVE, VILLE DURABLE VOTEZ ________ LISTE Nº1 RÉALISER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE. Le PS s’engage pourLAlaMOBILITÉ ACCROÎTRE réduction DOUCE. Les engagements socialistes du trafic motorisé, davantage MULTIPLIER LES ESPACES VERTS. - Rénover systématiquement le patrimoine d’espaces verts, plus de pistes immobilier de la Ville pour le mettre aux norm énergétiques. cyclables sécurisées, de protec- - Créer un fonds en faveur d’initiatives tion pour les piéton·ne·s et le ren- Le PS s’engage pour la réduction de transition Les engagements écologique. socialistes forcementdud’une mobilité trafic motorisé, douce. davantage - Rénover systématiquement le patrimoine - Privilégier les leproduits d’espaces verts, plus de pistes immobilier de la Ville pour mettre auxlocaux normes et de saison da cyclables sécurisées, de protec- les repas des restaurants scolaires, des crèch énergétiques. tion pour les piéton·ne·s et le ren- - et fonds Créer un des enbuvettes de la Ville de Genève, ainsi qu faveur d’initiatives de transition écologique. forcement d’une mobilité douce. sur les marchés. - Privilégier les produits locaux et de saison dans les-repas Libérer les solsscolaires, des restaurants du béton en végétalisant des crèches et des buvettes de la Ville de Genève, ainsi que les places sur les marchés. et les espaces publics. - Libérer les sols du béton en végétalisant - Réduire l’emprise du trafic motorisé, doubler les places et les espaces publics. - les zones de rencontre à 20 km/heure, les zon Réduire l’emprise du trafic motorisé, doubler piétonnes les zones de rencontreetà 20 leskm/heure, voies les vertes zones pour les vélos. LE 15 MARS LE 15 MARS piétonnes et les voies vertes pour les vélos. - Consacrer 0.7 %de du budget de la Ville au sout VOTEZ - Consacrer 0.7 % du budget la Ville au soutien VOTEZ de la solidarité de la solidarité internationale.internationale. LISTELISTE Nº1Nº1
4 URGENCE CLIMATIQUE: S’ENGAGER À TOUS LES NIVEAUX SAMI KANAAN CONSEILLER ADMINISTRATIF DE LA VILLE DE GENÈVE, VICE-PRÉSIDENT DE L’UNION DES VILLES SUISSES L’engagement moral et poli- Un catalogue de mesures Viser une stratégie globale tique que représente la décla- Ces deux objectifs nécessiteront la mise en Le défi climatique touche bien évidem- ration de l’urgence climatique œuvre rapide d’un catalogue de mesures ment au-delà de la Ville de Genève. Les est important. Nombre de concrètes. Certaines vont dans le sens d’un mêmes problèmes se posent aux autres investissement important pour la mise à villes. C’est pourquoi, sur le plan fédéral, villes suisses ont adopté des niveau des bâtiments publics, d’autres de avec mes collègues de Zurich et Lausanne, déclarations «d’urgence clima- modifications profondes par rapport aux nous avons proposé au Comité de l’Union habitudes. Dès janvier 2020, le plastique des villes suisses (UVS) de développer des tique»; parmi celles-ci, notam- à usage unique sera largement limité en démarches coordonnées et conjointes. ment Berne, Thoune, Lucerne, Ville de Genève. Dans un premier temps, Ainsi, début 2020, le comité de l’UVS pro- Yverdon, Delémont, Bâle-Ville cette mesure peut bousculer mais, au final, posera une politique climatique commune après quelques années, elle passera totale- à l’ensemble des villes suisses. et Genève. Cet engagement ment inaperçue et sera intégrée dans nos illustre la prise de conscience habitudes. Il nous paraîtra quand même in- Expérience et exemplarité des villes congru d’utiliser du plastique pour le jeter par les collectivités publiques immédiatement. Ces engagements sont importants, mais ils de la nécessité d’agir. Vient ne peuvent se substituer à un engagement ensuite le temps de l’analyse et Prendre conscience similaire des cantons et de la Confédéra- tion. D’importantes révisions législatives de la recherche de solutions, et Au niveau plus spécifique du Département fédérales, notamment celle sur le CO2, donc de l’action. C’est le pro- de la culture et du sport, j’ai engagé une dé- doivent être menées. J’espère que le par- marche qui se développe également sous lement élu cet automne saura prendre les cessus que j’ai engagé, avec le l’angle de la sensibilisation à ces enjeux. J’ai mesures nécessaires. Les villes montrent la Conseil administratif, au sein en effet la chance d’avoir sous ma responsa- direction. Elles rassemblent la plus grande de la Ville de Genève. bilité le Muséum d’histoire naturelle et les part de la population ; elles sont aussi le Conservatoire et Jardin botaniques. Deux nerf de la mobilisation face à une majo- Deux objectifs ambitieux institutions dont les missions sont préci- rité fédérale trop souvent ancrée dans un sément de conserver la biodiversité. Nous dogme ou soumise à des lobbies puissants. La Ville de Genève établit tout d’abord un présenterons donc courant décembre une état des lieux complet de l’état de sa situa- palette d’actions qui visent à faire com- Nous faisons face à un défi sans doute iné- tion. Sur cette base, nous devons définir prendre l’enjeu auquel nous faisons face, à dit à l’échelle humaine. L’urgence clima- des objectifs précis: réduction de 60% changer les mentalités et faire évoluer les tique constitue aussi une urgence sociale: des émissions de gaz à effet de serre d’ici habitudes. Je suis persuadé en effet que agissons individuellement et collective- à 2030 et neutralité carbone pour 2040. le changement ne pourra s’opérer que par ment pour relever ce défi! Des objectifs ambitieux mais réalistes et une profonde prise de conscience de l’im- nécessaires. pact de nos comportements.
5 UNE VILLE VIVANTE SE VEUT SOCIALE ET CULTURELLE! CHRISTINA KITSOS CANDIDATE AU CONSEIL ADMINISTRATIF Une ville vivante, c’est une dossiers d’aide sociale pour les 50 ans et+ Une ville vivante, c’est une ville qui répare augmente chaque année, où des femmes et les fractures sociales, économiques, cultu- ville qui connaît ses quar- des hommes vivent sans-abri. relles et écologiques. C’est celle où les ha- tiers, qui fait de sa diversité bitantes et habitants ont confiance dans La Ville a un véritable rôle à jouer par sa l’action politique, où ils se réapproprient une valeur intrinsèque, qui politique sociale de proximité. Elle doit l’espace public, où l’air est respirable, où s’appuie sur un maillage social permettre de poser un diagnostic trans- les nouvelles pratiques sociales sont valori- fort et qui considère la culture versal sur la réalité des quartiers afin de sées. C’est là que se situe le moteur de mon définir les besoins et trouver les solutions. engagement. De croire au pouvoir de faire, comme un moteur. Il s’agit aussi de créer des liens, d’aller sur au pouvoir de transformation non seule- le terrain en renforçant notamment le ment des villes mais aussi des personnes. Genève, ville internationale, connaît une Pour y parvenir, notre conduite politique nombre de travailleurs-euses sociaux.ales économie forte et dynamique. Ce succès ne doit se situer à l’entrecroisement de la hors murs pour aller à la rencontre des per- doit cependant pas masquer les difficultés force des convictions, de l’intégrité et du sonnes qu’on ne voit pas et leur permettre auxquelles nombre d’habitantes et d’habi- sens des responsabilités. d’accéder aux prestations. tants font face dans leur vie quotidienne. La croissance ne profite pas à toutes et La politique doit apporter une dimension tous; et la capacité redistributive de nos éthique à la notion de croissance. Nous institutions demeure insuffisante. Des restons souvent bloqué.e.s dans l’idée que poches de précarité se sont créées dans seules la croissance, la hausse des divi- certains quartiers. Nous devons résoudre dendes, la valeur d’échange peuvent amé- le paradoxe entre d’une part l’augmenta- liorer le bien-être humain au détriment de tion des inégalités et d’autre part une forte la valeur d’usage, de la cohésion sociale et économie genevoise; entre une Genève d’un environnement sain. qui gagne et une Genève où des personnes ne peuvent vivre dignement en raison En ce sens, plusieurs défis doivent être de la cherté de la vie, du logement et des résolus: désertification des centres-villes, assurances, où des familles entières sont disparition de petits commerces et leur di- contraintes de loger dans des studios, où versité au profit de chaînes internationales près d’un tiers des personnes au chômage ou magasins franchisés, phénomènes de ne retrouve pas d’emploi à la fin de leurs gentrification, effritement du tissu social droits, où des jeunes gens et jeunes filles urbain, pauvreté, égalité hommes-femmes, souvent pas ou peu qualifiées démarrent migration, sécurité au sens large, maintien leur vie d’adulte endetté.e.s et sans pers- d’une économie locale, sauvegarde de lieux pective d’avenir. Une ville où des familles culturels indépendants, écologie urbaine monoparentales peinent à boucler les fins et efficience énergétique, transition numé- de mois, où des personnes âgées sont iso- rique. lées et vulnérables, où la proportion de
6 GENÈVE, VILLE INCLUSIVE ________ LUTTER CONTRE TOUTES LES FORMES DE DISCRIMINATION. Le PS s’engage pour défendre Les engagements socialistes la diversité et les droits de - Adapter l’espace public en fonction des besoins toutes et tous. Nul·le ne doit être et des différences de toutes et tous. discriminé·e en raison de son - Lutter pour la visibilité des personnes LGBTIQ+ dans l’espace public et médiatique, les milieux genre, son orientation sexuelle, sportifs, professionnels et scolaires. son âge, son origine ou ses - Maintenir et renforcer les semaines d’actions capacités physiques. et les évènements contre le racisme et contre l’intolérance afin de sensibiliser la population. - Soutenir les associations et renforcer le rôle de la Ville dans la lutte contre toutes les formes de discrimination. GENÈVE, VILLE FÉMINISTE ________ AGIR POUR QUE L’ÉGALITÉ SOIT ENFIN ATTEINTE. LE 15 MARS VOTEZ LISTE Nº1 Le PS s’engage pour les droits des femmes* ici et maintenant, Les engagements socialistes – Eliminer toutes les discriminations et GENÈVE, VILLE DURABLE pour transformer les revendica- les violences faites aux femmes*. ________ tions en actes politiques jusqu’à – Imposer la mixité dans les organes de pouvoir ce que l’égalité soit atteinte. et les commissions décisionnaires. RÉALISER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE. 75’000 femmes* dans la rue – Promouvoir un congé parental de 38 semaines : la gestion de la famille ne doit plus reposer ACCROÎTRE LA MOBILITÉ DOUCE. le 14 juin 2019 à Genève : et com- uniquement sur les femmes*. MULTIPLIER LES ESPACES VERTS. bien à des postes de direction ? – Encourager l’égalité en favorisant les temps partiels à tous les échelons hiérarchiques, les congés sabbatiques, les horaires adaptés et l’annualisation du temps de travail. – Encourager la pratique sportive des femmes* et veiller à une utilisation plus mixte des espaces publics. GENÈVE, VILLE FAMILIALE LE 15 MARS ________ Le PS s’engage pour laUNE réduction Les engagements socialistes VOTEZ du trafic motorisé, DE GARANTIR davantage CRÈCHE PAR PLACE ENFANT. - Rénover systématiquement le patrimoine LISTE Nº1 RENFORCER LE PARASCOLAIRE. d’espaces verts,SOUTENIR plus LES deAINÉ·E·S. pistes immobilier de la Ville pour le mettre aux norm énergétiques. cyclables sécurisées, de protec- - Créer un fonds en faveur d’initiatives tion pour les piéton·ne·s et le ren- de transition écologique. forcement Led’une mobilité PS s’engage pour ladouce. garantie Les engagements socialistes - enfant Privilégier lesdeproduits locaux et de saison da d’une place de crèche par enfant, - Un·e = une place crèche une offre parascolaire renforcée - les les Renforcer repas des moyens restaurants octroyés au secteur scolaires, des crèch et des prestations favorables aux et des buvettes de la Ville de Genève, ainsi qu du parascolaire. familles. - surlesles Soutenir marchés. jeunes en renforçant le dispositif existant et en ouvrant des lieux en auto-gestion. - - Libérer Développer les sols des activités du béton en végétalisant intergénérationnelles les pour lutter âgées. places et les contre l’isolement espaces des personnespublics. - - Réduire Augmenter l’emprise le nombre du trafic des travailleuses et motorisé, doubler travailleurs les sociaux hors zones de murs afin de lutter rencontre à 20 km/heure, les zo contre le décrochage scolaire. piétonnes et lesemplois voies vertes pour les vélos. LE 15 MARS - Multiplier les permanences et le soutien aux formations qualifiantes. - Consacrer 0.7 % du budget de la Ville au sout VOTEZVOTEZ LE 15 MARS de la solidarité internationale. LISTELISTE Nº1Nº1
7 LUTTE CONTRE LES INÉGALITÉS Les inégalités sont partout. SAMI KANAAN CHRISTINA KITSOS Elles sont le produit de rap- ¯ ports de classe, de genre, de pouvoir, mais aussi d’égoïsme ou de peur. Elles sont la rançon du progrès aveugle, et des dommages collatéraux, qu’il engendre. Elles s’immiscent avec lenteur autant qu’avec éclat, et sont issues d’héritages arbitraires ou de situations injustes. Au silence, au prétexte de la fatalité, les socia- listes montent au front pour lutter contre les inégalités, sous toutes leurs formes, dans l’accès au logement, aux soins, à l’édu- cation, à la culture et aux sports, et contre les discriminations du fait de l’âge, du genre ou des revenus. Les socialistes luttent pour les plus fragiles et les plus démuni.e.s. Les • Maire de Genève 2014-2015 • Conseillère municipale • Chargée socialistes redonnent du sens au collectif, et 2018-2019 • Conseiller administra- des affaires migratoires au DIP • pour la justice sociale. tif en charge du Département de la Membre co-fondatrice du Comité culture et du sport • Président de la suisse pour la Réunification des Commission fédérale pour l’enfance marbres du Parthénon • Membre et la jeunesse • Vice-président de de la LICRA • Membre d’Accroche l’Union des villes suisses et de l’Union pour la prévention du décrochage des des villes genevoises • Président de jeunes en situation de vulnérabilité • l’Association suisse des métiers d’art Habitante des Eaux-Vives – Cité • Habitant des Eaux-Vives Les Villes de gauche sont des remparts Selon l’enquête annuelle du magazine contre les inégalités. Dans le but de renfor- Bilan (peu suspecté de gauchisme), la cer la cohésion sociale, de prévenir les dis- fortune des 300 Suisses les plus riches a criminations et les violences, j’ai déposé les encore augmenté de 10%, pour s’élever à 5 motions suivantes: le projet de mentorat 700milliards de francs (soit 10 fois le bud- intergénérationnel pour accompagner sur get annuel de la Confédération!). Pendant le plan social et scolaire les jeunes en dif- ce temps, le revenu moyen des Suisses et ficultés issu.e.s de familles défavorisées; Suissesses stagne et le nombre de per- la volonté de placer le logement d’abord sonnes qui approchent le seuil de pauvreté («housing first») comme une condition ou qui l’ont atteint augmente, sans oublier préalable au travail de réinsertion sociale; toutes les personnes qui rament dur avec l’augmentation du nombre de travailleurs. des petits salaires et des fins de mois dif- euses sociaux.ales hors murs et la créa- ficiles, notamment en raison des primes tion d’une médiation de nuit; la mise en d’assurance-maladie. Ces inégalités sont place d’activités dans chaque quartier et non seulement totalement injustes, mais de suivi social pour casser l’isolement des deviennent toxiques pour notre société. personnes âgées; des investissements de 10% de cette fortune suffirait déjà à assu- 70 millions par année pour la transition rer une action publique nécessaire et suffi- écologique et la justice climatique qui sante, ainsi que pour amorcer de manière touche en premier les personnes vulné- crédible la transition climatique! rables.
8 JEUNESSE 98%des jeunes vont bien. AHMED JAMA CHRISTIANE Pourtant trop souvent, ces LEUENBERGER-DUCRET dernières et ces derniers sont, sous le poids des discrimi- nations, réduit.e.s à des nui- sances. Trop de bruit, présence trop marquée dans l’espace public, pratiques à risques… Vraiment? Qu’ont-ils à dire de tout ça? D’ailleurs, de qui parle-t-on quand on parle des jeunes? Les 9-12 ans? Les 12-18 ans?Les18-25 ans? Plutôt que de juger à l’emporte-pièce, les socialistes s’engagent sur des questions concrètes, par exemple les taux de décro- chage scolaire par quartier, ou encore les besoins en termes de petits jobs et de for- Conseiller municipal - Officier de mation. Les socialistes, avec la participa- l’état civil (Service de l’État civil de Conseillère municipale - Bibliothé- tion des jeunes, souhaitent renforcer la ré- la Ville de Genève) - Responsable de caire - Membre du Comité de la mai- ponse sociale et politique, non seulement projet à l’Association Soutien Sans son de quartier Asters-Servette et en augmentant le nombre des travailleuses Frontières - Habitant de la Servette – de l’«Espace rencontre» (personnes sociales et travailleurs sociaux hors murs Petit-Saconnex réfugiées et étrangères) - Habitante (12 seulement à l’échelle de la Ville), mais de la Servette aussi en intensifiant les coordinations de tous les acteurs de terrain. L’automne a été marqué par une mobili- sation incroyable de la jeunesse pour le Les jeunes sont trop souvent injustement climat. Au-delà du climat, c’est la critique pointé.e.s du doigt. Comme ancienne de tout un système de concurrence pour bibliothécaire, j’ai pu constater, durant le logement, l’emploi, la santé. C’est l’ex- toute ma carrière, leur soif d’apprendre. pression d’un ras-le-bol d’une société in- Aujourd’hui, en tant que membre du co- dividualiste qui promet que chacun a une mité de la maison de quartier des Asters, chance mais qui, dans les faits, précarise, je constate l’importance de disposer d’es- exclut et discrimine. Échecs scolaires, pro- paces adéquats pour accueillir les jeunes; blèmes de qualification, petits boulots, augmenter les moyens d’encadrement afin stages non payés, logements inabordables, de les accompagner dans leurs différentes primes d’assurance-maladie en hausse démarches pour l’obtention, par exemple, constante. Une société qui prône l’égalité d’un premier logement; pour améliorer quand, au quotidien, les jeunes des milieux l’accueil des jeunes migrant.e.s et mieux les aisés s’en sortent toujours mieux. Être insérer. On entend souvent que l’école ne jeune, c’est avoir le droit de rêver, de se pro- peut pas tout faire. C’est vrai! Nous devons jeter. Il est de notre responsabilité d’élu.e, absolument renforcer notre politique pour de lutter et de créer une société plus juste, les jeunes. une société écologique et solidaire.
9 FAMILLE Une place de crèche par en- ULRICH JOTTERAND PAULE MANGEAT fant, c’est la base. Pour l’ins- tant, le nombre de places de crèche est encore inférieur à la demande. Plus grave,des parents,s’ils ne travaillent pas, ne peuvent yaccé- der.Or,sanstravail, pas de place de crèche, et sans place de crèche, impossible de re- trouver un travail. Il faut casser ces cercles vicieux qui font qu’avoir des enfants est un facteur de vul- nérabilité, de fragilité, et de risques sup- plémentaires. En bref, de paupérisation. Les socialistes s’engagent à augmenter le nombre de places de crèche et à renforcer • Conseiller municipal • Directeur • Secrétaire médicale au Centre des le soutien aux familles, par le biais de l’allo- retraité (CO Montbrillant DIP) • Cancers (HUG) • Membre du comité cation de rentrée scolaire, à developpper le Membre de l’association Le Bateau, pour la Sauvegarde du Plaza et du secteur périscolaire, les maisons de quar- Actif-trafic, ASLOCA, EPA (comité) Comité Directeur du Parti socialiste tier, et à introduire le chéquier sport, et • Président de la Commission de la genevois • Co-créatrice de la liste des enfin, à rendre la culture plus accecible. culture (2019-2020), et de la Com- Expertes (promotion des femmes mission de l’aménagement et de l’en- dans les médias) • Habitante des vironnement (2017-2018) du Conseil Pâquis municipal • Habitant des Grottes La famille est l’endroit le plus dangereux Nous, socialistes, devons développer des au monde. Les professionnel.le.s de la actions de politique familiale plus englo- santé le disent, les sociologues le disent, bantes en raison de la diversification des les services de police le disent également. formes de famille afin de faciliter la vie Ce qui se passe derrière les innombrables quotidienne et de promouvoir l’égalité portes que compte la ville de Genève entre femmes et hommes. Par ailleurs, les peut être terrifiant. Violence, agressions familles monoparentales et recomposées sexuelles, précarité, désœuvrement, soli- doivent être protégées des risques de pré- tude et isolement sont les symptômes invi- carité sociale et économique aux consé- sibles et invisibilisés de problèmes sociaux quences redoutables pour les enfants. En- et sociétaux sur lesquels nous pouvons fin, les liens familiaux intergénérationnels agir. En effet, le tissu associatif genevois sont à considérer dans leur richesse et leur a depuis longtemps pris la mesure de ces variété. La thématique des proches aidants problèmes et y apporte déjà des réponses est presque toujours abordée du point de efficaces. Je m’engage à porter la parole vue de la charge d’un actif ou d’une active des associations et à trouver des solutions envers un.e aîné.e dépendant, alors même financières et structurelles pour les aider que la contribution de nombreux grands- à poursuivre leur engagement auprès des parents, comme proches aidants, dans la plus précarisé.e.s de nos citoyen.ne.s, des prise en charge des petits-enfants n’est femmes et des hommes, victimes de vio- pas reconnue. Reconnaissance réciproque lence, et de l’enfance maltraitée. et solidarité doivent guider les politiques familiales du parti socialiste.
10 PERSONNES ÂGÉES Obsolescence programmée? THÉO KEEL DOROTHÉE On ne compte plus les discri- MARTHALER GHIDONI minations qui touchent les personnes âgées:les interdits de travail, de soins, de pouvoir ainsi que la mise sur le banc de touche sur le seul critère de l’âge des plus de 50 ans. La place qui leur est octroyée dans les es- paces publics encombrés est aussi mince que celle qui leur est laissée dans la société. Dans une société qui pense trop souvent la vieillesse en termes de dépendances et d’incapacités, les socialistes s’engagent pour que la vieillesse en ville de Genève ne soit pas source d’interdits et de margi- nalisation, mais de richesse. D’abord pour • Étudiant en master d’histoire les aîné.e.s, et pour toute la société. Afin économique internationale, UNIGE • Bibliothécaire-documentaliste que les seniors puissent bénéficier de ce • Membre de la coopérative Équi- (CFPS) • Coordinatrice des services qu’offre la ville, tant en termes d’infras- libre, de Zero waste Switzerland, de d’information documentaire ESII • tructures que de lien social. Pour pouvoir Rethinking Economics • Habitant des Membre des associations ATE, Chee- vieillir libres et égaux en droits à Genève, la Eaux-Vives tah Babyplage et Pro Vélo • Habitante cité des seniors! des Eaux-Vives Face à l’appauvrissement et l’isolement social de nos aîné.e.s, la poursuite de l’édi- Ces prochaines années, le vieillissement de fication d’une ville de Genève inclusive est la population va augmenter. Il est néces- plus que jamais nécessaire. Ainsi, je m’en- saire d’adopter des politiques soutenant le gagerai pour promouvoir les rencontres vieillissement actif, c’est-à-dire favoriser et relations intergénérationnelles:coloca- les possibilités de bonne santé, de partici- tions entre étudiants et aînés, partenariats pation sociale et de sécurité afin de déve- entre crèches et EMS; rendre l’environne- lopper la qualité de vie (OMS, 2002). Si je ment urbain accessible à nos aîné.e.s et suis élue, et en collaboration avec mes ca- propice aux rencontres, en augmentant la marades, j’œuvrerai à introduire le réflexe piétonnisation et les espaces verts ainsi senior dans les projets d’aménagement et qu’en aménageant l’espace public avec des de transports; adapter les logements afin bancs ergonomiques; poursuivre les poli- de permettre le maintien à domicile des tiques d’accès à la culture et au sport, en aîné.e.s; créer un label de réduction finan- proposant un environnement adapté et cière spécifique pour les personnes âgées des prix attractifs, afin de maintenir nos précarisées; proposer des formations au seniors actives et actifs; mettre en place numérique gratuites et sur mesure par des consultations dédiées à l’expression le biais des bibliothèques; encourager le des aîné.e.s sur la vie de la cité. bénévolat intergénérationnel, l’accès aux activités physiques et à l’université popu- laire par le biais des Antennes sociales de proximité.
11 VILLE INCLUSIVE La Ville n’a pas été pensée JULES LORENZI DALYA MITRI DAVIDSHOFER pour toutes et tous mais pour une partie seulement de la population. Les jeunes doivent pouvoir aller à l’école en toute sécurité, les femmes* occuper l’espace public avec zéro crainte d’être harce- lées; les personnes à mobi- lité réduite circuler sans être condamnées à des parcours de combattant.e.s. Il n’est pas acceptable, en 2020 qu’une par- tie de la population se trouve toujours dis- criminée en raison de la loi du plus fort. Les • Étudiant en Lettres à l’Université • Conseillère municipale • Cher- socialistes souhaitent placer la personne de Genève • Arbitre de football • cheuse indépendante • Vice-prési- avant les procédures, pour faire de la ville Membre du Parlement des Jeunes dente PS Ville de Genève • Vice-pré- un lieu accueillant pour toutes et tous, sans Genevois, de Lyoxa, de Sonar et du sidente Secteur Petite Enfance de discrimination en raison de l’âge, de l’ori- Students’ United Nations • Habitant Saint-Jean • Habitante de Saint-Jean gine, de l’orientation sexuelle ou du genre. de Plainpalais – Charmilles La ville de demain se construit aujourd’hui. Une ville inclusive est une ville qui ne laisse Défendre une ville inclusive, c’est agir pour aucune place aux discriminations, une une ville qui ne soit pas uniquement la ville qui ne fait pas de distinction entre somme de désirs et de besoins individuels, les différent.e.s habitant.e.s qui la com- mais soit surtout garante de solidarité et posent. Il s’agit d’un espace commun qui de justice sociale pour tou.te.s. Concrète- traite d’une façon équitable l’ensemble de ment, il s’agit de pousser l’ensemble des ses membres. La ville inclusive telle que acteur.trice.s de la ville à œuvrer dans cet je la conçois n’est pas une utopie, mais esprit, par exemple quand la Ville et les une progression, une évolution vers une associations travaillent ensemble pour l’in- société qui tient compte des plus faibles clusion des plus démuni.e.s dans l’espace et des plus défavorisé.e.s. Il est temps de urbain (sans-papiers, sans domicile fixe ou bâtir une communauté solidaire au sein précaires), et créer et maintenir les aména- de laquelle chacune se sentira à sa place. gements urbains en veillant constamment Ça n’est pas normal que certain.e.s vivent à ce qu’ils n’excluent pas (bancs, lieux de dans l’opulence et le luxe tandis que nuit). Inscrire cet effort dans la continuité d’autres se battent pour boucler leur fin des subventions aux associations est cru- de mois. Nous devons rétablir un système cial, mais aussi en mettant en lumière les solidaire, sororal et fraternel. Une ville qui actions des associations ainsi que celles promeut la diversité et qui regroupe toutes des citoyen.ne.s bénévoles qui s’engagent nos différences. auprès de celles-ci.
12 ACCUEIL Au moment où les nationa- JEAN-MARIE MELLANA BINETA NDIAYE lismes et les replis identitaires renaissent et se répandent un peu partout en Europe, il est essentiel que la Ville de Genève se positionne comme un lieu d’ouverture, d’accueil et d’inté- gration des migrant.e.s quelles que soient leurs origines ou leurs appartenances reli- gieuses. La tradition d’une ville refuge et d’accueil qui accompagne l’image de Genève à travers son histoire, ne devrait pas être une notion vaine mais bel et bien un principe forgé par • Conseiller en orientation profes- • Collaboratrice administrative son histoire et sa caractéristique multicul- sionnelle • Écrivain public • Collabo- • Membre de F-Information et du turelle. Les socialistes doivent continuer à rateur du «Trialogue», association Centre genevois du volontariat défendre toutes les actions menées contre d’entraide apportant un soutien à des • Habitante de la Servette l’intolérance, en soutenant les associations personnes fragilisées par des pro- qui luttent contre toutes les formes de dis- blématiques sociales et/ou d’emploi crimination. • Écrivain public à Carrefour-Rue et Historiquement, Genève était une ville de aux Antennes sociales de proximité foire, où tous les gens à travers le monde de la Ville de Genève • Habitant des venaient faire des affaires. Notre ville a tou- Rues-Basses jours eu une tradition cosmopolite et a ac- cueilli des personnalités telles que Lénine, Voltaire, Calvin. Il faut perpétuer cette tra- Il n’est pas normal que de jeunes migrant.e.s dition d’accueil, par le biais de propositions sans statut légal doivent abandonner un concrètes. En tant qu’élue, je m’efforcerai cursus de formation lorsqu’ils et elles at- de favoriser, pour ces jeunes migrant.e.s, teignent la majorité. Comme élu, je propo- l’accès aux soins et à l’éducation, en faisant serai que la Ville intervienne auprès des primer les droits de l’enfant sur les lois re- autorités cantonales, afin de permettre à lative à l’asile et aux étrangers. Je rappelle ces jeunes d’achever le parcours entamé, que la Suisse a signé la Convention interna- même sans permis. tionale des droits de l’enfant. Genève étant une ville suisse, nous ne ferions qu’appli- À la suite de l’opération Papyrus (régula- quer le droit international. risation des personnes sans statut légal), beaucoup d’éléments et de possibilités de régularisation ne sont pas connus des intéressé.e.s (en rapport avec la peur d’éventuelles poursuites notamment). La Ville pourrait mieux informer ces per- sonnes, par le biais de pôles d’information garantissant l’anonymat, en complément des structures déjà existantes.
13 ÉCONOMIE RESPONSABLE Faut-il repenser notre modèle FRANÇOIS MIREVAL AMANDA OJALVO économique? À cette question, les socialistes répondent OUI, car il y a urgence! Urgence à trouver des solutions face à un modèle qui a fait faillite, un modèle économique dont les rouages sont grip- pés; il pénalise un nombre croissant de citoyen.ne.s; et il s‘oppose à l’écologie et par là même à notre survie. Questionner notre modèle actuel de production et de consommation nous amène de toute évi- dence à privilégier la voie vers une écono- mie sociale et de proximité, une économie respectueuse des enjeux environnemen- taux. L’économie responsable favorise le circuit court, la coopération, la solidarité et le partage des richesses locales. Elle garantit les droits des travailleuses et • Conseiller municipal • Membre de • Conseillère municipale • Éduca- travailleurs, pour plus de sécurité et de l’ATE, d’Amnesty International et trice de l’Enfance (Ville de Genève) pouvoir d’achat. de Contratom • Maître de physique • Membre de l’Association Gene- (collège, ECG, ECGA) • Habitant de voise des Educateurs de l’Enfance Jonction – Plainpalais (AGEDE), Pro Vélo, Pro Natura • Habitante de St-Jean Quand des boutiques ferment, sans repre- neur, des vitrines restent tristement vides, Pour certain.e.s c’est une évidence! Pour parfois longtemps. Ce phénomène nuit à la d’autres, une lubie de“bobo écolo”. Une vie de nos rues et au moral de la popula- prise de conscience est nécessaire, il nous tion. Ou alors, des artisans sont remplacés faut revoir notre mode de consommation. par des enseignes internationales sans an- Nous avons pris des habitudes alimentaires crage local. Heureusement, les socialistes néfastes pour notre santé et l’environne- ont des solutions à proposer! En Ville de ment. En prenant goût aux aliments exo- Genève, le système des PUS (Plans d’utili- tiques et cultivés à l’autre bout du monde, sation du sol) permet encore de préserver nous nous régalons ici, mais détruisons un certains types de commerce. Quand des écosystème au loin. propriétaires préfèrent ne pas louer un bien, plutôt que de risquer de faire bais- À nous d’agir, de faire en sorte de changer ser les prix, une révision de ces PUS pour- les modes de pensée et de consommation. rait les contraindre à en faire bénéficier Privilégier le local permet de contrôler la le monde de l’économie sociale ou de pos- qualité de ce qui est cultivé et la prove- sibles repreneurs locaux. À nous d’inviter nance de ce qui est consommé, favoriser la Ville à créer un poste chargé des liens les commerces de proximité. Il faut accom- entre commerce local et animation des pagner la population sur ces thématiques, rues. D’autres cités le font avec succès: à en restant vigilant.e.s face aux discours notre tour, pour que vive notre Ville! moralisateurs. Je pense aux familles mo- destes, qui malgré leur volonté de parti- ciper au changement, ne pensent pas en avoir les moyens.
14 FORMATION La formation joue un rôle ARNAUD MOREILLON LUISA PENTZKE central tout au long de la vie de chacun.e. À travers l’éducation, dès la petite enfance, les places de crèche sont encore diffici- lement accessibles.À l’école, les inégalités se figent et se traduisent plus tard dans des difficultés professionnelles et financières. Au moment du choix des études supé- rieures ou d’un apprentissage, les inéga- lités sociales jouent encore un rôle déter- minant. C’est pour ces raisons que nous continuons d’œuvrer pour l’accès à la for- mation pour tous les âges quel que soit le • Responsable du Secteur Insertion • Ancienne Conseillère municipale milieu social et pour des formations plus jeunes à l’OSEO Genève • Président à Lancy • Ancienne présidente de la inclusives et non sexistes tout au long de de la Coopérative L’Habrik • Membre Commission Santé du PSG • Membre la vie! du Comité du Secteur St-Gervais de la Commission Migration et inté- de la Petite Enfance • Habitant des gration, du groupe PS 60 + et de la Grottes Fondation de lutte contre le cancer • Habitante du Petit-Saconnex Les Genevois.es sont confrontés à deux problèmes majeurs. Premièrement, la dif- La formation professionnelle est un outil ficulté d’entrer en apprentissage pour les qui favorise l’acquisition de compétences jeunes. Le marché est ridiculement petit et en lien avec les réalités économiques. Elle la concurrence folle. Genève a le plus faible peut également, dans une société pluri- taux d’apprentissage de Suisse, et de loin culturelle, favoriser les compréhensions (1,6% en 2016 pour une moyenne fédérale entre les groupes qui la composent. Si je à 4.6%). La taxe professionnelle devrait ins- suis élue, qu’est-ce que je ferai pour amé- taurer un système incitatif pour que les en- liorer les choses? Je m’engage à favoriser treprises qui forment de nombreux.euses l’égalité des chances à la formation; l’adé- apprenti.e.s soient récompensées et que quation entre l’offre de formation et les d’autres aient un intérêt à les suivre. Deu- besoins des entreprises; l’augmentation xièmement, la loi sur le chômage ne prévoit des possibilités de formation duale pour les pas de reconversion professionnelle, alors jeunes; à incorporer davantage l’informa- que la révolution numérique bouleverse tique dans les apprentissages; la possibilité tous les métiers. Un fonds chômage de la de généraliser les systèmes de certificats Ville de Genève devrait pouvoir soutenir de compétences. des projets de reconversion professionnelle de citoyen.ne.s vers une nouvelle formation qualifiante.
15 EMPLOI Garantir un emploi pour LUCA NIZZOLA PATRIZIA DE SAAB D’AMORE toutes et pour tous avec des conditions salariales justes et égales est une priorité pour les socialistes. Accéder au monde de l’emploi est de plus en plus difficile pour les jeunes et parallè- lement de plus en plus d’entre elles et eux doivent se tourner vers l’aide sociale. De même que l’exclusion des plus de 50 ans du marché du travail mène là aussi vers l’aide sociale. La réinsertion professionnelle est un défi majeur de la ville. De plus l’égalité salariale n’est toujours pas une réalité mal- gré son inscription dans la Constitution. À l’échelle municipale, les socialistes agissent à travers des prestations d’aide à la réinsertion et à l’insertion profession- • Chef de projets à la Ville de Genève nelle pour lutter contre ces inégalités. • Ancienne Responsable du Service • Membre de l’ATE • Habitant de de la Culture de la Ville de Vernier Plainpalais • Habitante de Cluse-Roseraie L’accès à un emploi durable, rémunéré à L’emploi joue un rôle essentiel dans la so- un salaire juste et égal entre femmes et ciété, il contribue à l’intégration des indi- hommes est un sujet qui me tient parti- vidus et favorise la cohésion sociale. Être culièrement à cœur. La Ville a plusieurs sans emploi rime avec une sensation de leviers d’action que je souhaite voir ren- perte de reconnaissance, de statut social, forcés si je suis élu au Conseil municipal. un sentiment de honte ou de culpabilité. L’accent doit être mis sur des mesures de Se sentir utile aux autres, à la société, voilà réinsertion et de soutien notamment simi- l’une des quêtes de l’individu sans emploi. laires au fonds chômage. Dans un souci de Comment peut-on aider les jeunes? Est- développement durable, il est aussi impor- ce en les accompagnant davantage jusqu’à tant de miser sur la création d’emplois l’obtention de leur premier poste? Peut- dans l’économie sociale et solidaire et de être en renforçant le travail des travailleurs soutenir ces entreprises qui apportent une sociaux hors murs (TSHM), en consolidant véritable plus-value à notre ville. Enfin, à le soutien aux structures comme BAB-VIA. une époque où les Genevois.e.s se lancent Qu’en est-il des entreprises privées? Ont- de plus en plus dans la création de start- elles besoin d’être sensibilisées à la problé- up, je souhaite que nous les aidions dans matique? Les partenariats peuvent-ils fa- ce parcours difficile, par un soutien accru à voriser l’embauche des jeunes? Telles sont la Fondetec, qui finance et accompagne les les questions auxquelles je m’attellerai si je entreprises. suis élue.
16 INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES ET SOCIALES L’innovationrime-t-elleavec FLORIAN SCHWERI CHRISTEL SAURA progrès social ou est-ce un cache-misère des nouvelles formes d’exploitation de res- sources, de pollutions, de préca- rité du travail? Il revient aux socialistes de faire pencher la balance dans le bon sens. L’innovation c’est certainement un chantier de rap- ports bouleversés à la connaissance, des formes créatives, des nouveaux emplois. Mais pour les socialistes, l’innovation est aussi un front pour des salaires décents, des conditions de travail dignes; un com- bat pour la protection de la vie privée et la liberté d’expression. Un espace où jeunes et les aîné.e.s peuvent apprendre à maîtri- ser ensemble le monde du numérique. • Étudiant en droit • Membre du co- • Assistante juridique • Membre du mité de l’Association des habitant·e·s comité local Genève-St-Jean-Char- de la Jonction • Co-rédacteur en chef milles de soutien à l’initiative pour de TOPO Média étudiant de l’Univer- des multinationales responsables • sité de Genève • Co-président de la Membre d’Amnesty International et Session fédérale des jeunes • Habi- de Greenpeace • Habitante de Saint- tant de la Jonction Jean Les nouvelles technologies suscitent des es- L’innovation OUI, mais pas à n’importe quel pérances justifiées. Elles nous ouvrent des prix! L’innovation dans les nouvelles tech- portes, mais nous devons prendre garde à nologies est un enjeu plus actuel et crucial, ne pas tomber dans le piège de l’innovation mais il faut veiller à ce qu’elle soit stimulée pour elle-même. Elle ne peut être une fin au service de l’humain, du progrès social et en soi mais doit être au service des gens, de l’environnement. L’innovation est trop dans le respect des valeurs socialistes. In- souvent synonyme d’esclavage, de gaspil- nover pour remplacer l’humain ou enrichir lage, de surconsommation et de pollution. des entreprises avides de nos données per- Il est impératif de travailler encore plus en sonnelles est dangereux. Nous devons au amont sur les impacts des nouvelles tech- contraire tendre à une digitalisation raison- nologies. Nous vivons une ère de course née en apprenant à apprivoiser ces formi- effrénée aux innovations qui a pour consé- dables outils. Sans en faire les frais et sans quence de brûler les étapes de réflexion. créer de fracture socionumérique.Parti Comment concilier l’intensification de ces progressiste, le PS ne doit pas s’opposer progrès et le respect de l’humain et de l’en- frontalement à la numérisation; il doit l’ac- vironnement? À mon avis, en œuvrant de compagner et en prévenir les dérives pour manière maîtrisée et pondérée avec pour s’assurer qu’elle est profitable à toutes et principal voire unique objectif, l’humain et tous, sans privilèges. la planète.
Vous pouvez aussi lire