Cécile Hernandez-Cervellon
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DOSSIER DE PRESSE Jeux Paralympiques 2014 - Fondation ARSEP Mars 2014 CONTACT : 01 43 90 39 39 Karine Pouliquen-Hautière k.pouliquen_hautiere@arsep.org Chrystel Mallière c.malliere@arsep.org Cécile Hernandez-Cervellon membre des Personnalités Qualifiées de la Fondation ARSEP Snowboard cross para dames, debout JO paralympiques Sochi 2014 Vendredi 14 Mars à 10:00 - Début de la compétition Fondation pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaques 14 rue Jules Vanzuppe 94200 Ivry sur Seine - France
CÉCILE HERNANDEZ-CERVELLON Née à Perpignan, Cécile Hernandez-Cervellon (39 ans) mène de front dès son adolescence et jusqu’en faculté de Lettres, études et sport de haut niveau. Elle pratique durant 10 ans le BMX et accède aux podiums nationaux et européens dans ce sport. En parallèle, elle pratique le snowboard pendant 8 ans et remporte des coupes de France. Mais sa carrière prometteuse est violemment stoppée un matin d’octobre 2002, lorsque ses jambes refusent de lui obéir et qu’elle s’écroule au sol. Quelques examens plus tard, le diagnostic tombe tel un couperet : c’est la sclérose en plaques (SEP), maladie neurologique dégénérative du système nerveux central. Débute alors un long combat physique et psychologique contre cette maladie. Cécile connaîtra différents traitements, de nombreux séjours en centre de rééducation. Le fauteuil roulant s’imposera à elle pendant 5 mois puis en alternance avec les béquilles pendant 3 ans. Aujourd’hui Cécile a beaucoup récupéré mais n’oublie jamais sa canne pour se déplacer. Hyperactive et battante, Cécile reprend une activité professionnelle qui la garde en relation avec le sport (événementiel, journalisme). Décidée à combattre cette maladie et à partager son expérience, elle écrit deux livres de témoignage, donne plusieurs conférences sur le handicap et s’engage aux cotés de la Fondation ARSEP (Elle entre au conseil 2002, deux mois après l’annonce du d’administration en janvier 2008 puis devient diagnostic de sclérose en plaques. membre du Comité des Personnalités Qualifiées). En 2011, après 9 ans d’interruption, elle se remet progressivement au sport pour se réconcilier avec son corps. Son esprit de compétition, elle le retrouve face à cette maladie incurable. En 2012, elle participe à un raid handi-valide vélo-canoé. Malgré les muscles de sa jambe droite atrophiés, elle renoue en 2013 avec le snowboard et est repérée par un athlète de l’équipe de France handisport. Cécile Hernandez-Cervellon est sélectionnée le 11 février 2014 pour les Jeux Paralympiques de Sochi.
Depuis le diagnostic de ma sclérose en plaques, j’avais fait le deuil du sport de compétition et aujourd’hui c’est une vraie revanche. J’avais pratiqué le snowboard à un niveau national mais jamais je n’aurais cru vivre un jour une sélection paralympique. C’est un honneur de pouvoir m’aligner au départ de l’épreuve de Boardercross des Jeux Paralympiques 2014. Etre à Sochi n’est pas le fait du hasard. L’invitation du "Club des Supporters handisport Malakoff Médéric"m’a permis de passer quelques jours dans les Alpes et c’est ainsi que j’ai rencontré Patrice Baraterro à Avec un handicap la vie ne s’arrête pas, elle est différente. Valmorel. Ensuite les événements se sont enchaînés : un appel du coach de l’équipe de France de parasnowboard, une coupe du Monde aux USA en janvier, une autre en Espagne en février, avec des 4èmes places encourageantes et toute la mobilisation de la FFH pour obtenir ma sélection afin de participer aux Jeux d’hiver 2014. Le but ultime de tout(e) sportif(ve) ! Représenter la France à ces jeux c’est bien mais je dois encore acquérir la technique et travailler la résistance pour décrocher une médaille ! Cécile
LA SCLÉROSE EN PLAQUES La sclérose en plaques est une maladie neurologique chronique invalidante qui touche 2,3 millions de personnes dans le monde. En France, 80 000 personnes en sont atteintes. Dans la plupart des cas, elle apparaît chez de jeunes adultes, entre 25 et 35 ans avec une proportion de 3/4 de femmes et 1/4 d’hommes. La SEP est considérée comme maladie rare chez l’enfant (700 malades de -18 ans en France). La SEP atteint le système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques). Elle entraîne des perturbations dans la conduction de l’information élaborée par le cerveau et transmise aux différentes parties du corps. Elle se manifeste par une multitude de symptômes variant considérablement d’une personne à l’autre mais aussi chez une même personne. la cellule nerveuse Réunis sous le terme de «poussées», les signes les plus fréquents sont les troubles visuels (névrite optique), sensitifs (fourmillements, brûlures...), moteurs (baisse de force dans les membres inférieurs...) et plus rarement des troubles de l’équilibre et urinaires. Parallèlement, d’autres signes peuvent survenir : fatigue extrême et inhabituelle, troubles de la mémoire et/ou de la concentration (cognitifs), dépression... L’axone de certains neurones est enroulé par plusieurs couches Isolés ou associés, ils témoignent tous d’un de myéline à intervalles réguliers qui accélèrent la transmission des messages nerveux. La dégénérescence de la myéline qui dysfonctionnement du système nerveux survient chez les personnes atteintes de sclérose en plaques a pour conséquence une perte progressive du contrôle moteur et une central. diminution de l’acuité des sens. La sclérose en plaques touche toutes les sphères du quotidien tout au long de l’existence : elle retentit sur la famille, les loisirs, le domaine professionnel… Il est impossible pour les neurologues de prédire l’évolution de la maladie à court et à long terme : chaque patient est un cas particulier. Il n’existe pas encore de traitements spécifiques pour guérir de la sclérose en plaques. Cependant, aujourd’hui plusieurs médicaments peuvent diminuer la fréquence ou l’intensité des poussées et les symptômes associés. Tous les espoirs sont donc fondés dans les projets innovants qui feront avancer la recherche. La SEP en France c’est : • 3 fois plus de femmes que d’hommes atteintes. données 2013, ARSEP et MSIF • 80 000 malades dont 700 enfants = le Stade de France au complet. La SEP dans le monde c’est : • 2,3 millions de personnes, • 10% de plus qu’en 2008.
SCLÉROSE EN PLAQUES ET SPORT A l’heure actuelle on ne guérit pas de la sclérose en plaques, il faut donc apprendre à vivre avec et faire le nécessaire afin de retarder au maximum l’apparition des premiers troubles handicapants. Réunis sous le terme de "poussées", les symptômes sont variables. Le plus connu est la fatigue qui devient rapidement handicapante car elle entraîne une réduction de la vie sociale, des activités quotidiennes et professionnelles… Des difficultés locomotrices sont également observées, secondaires à l’apparition d’une faiblesse motrice, une rigidité des membres (spasticité), à des troubles de l’équilibre ou de la coordination. Depuis le milieu des années 1980, de nombreuses études ont démontré que les activités d’endurance avaient des effets positifs sur la fatigue. Le déconditionnement est donc possiblement réversible et faire travailler le système cardio-pulmonaire pourrait permettre de diminuer l’impact de la fatigue voire de retarder l’apparition de celle-ci lors d’un effort. Les différentes études montrent que les exercices d’aérobie renforcent non seulement la santé cardiovasculaire et la capacité des membres, mais permettent également de diminuer la dépression et la fatigue. De ce fait, lorsqu’une poussée intervient, la force musculaire acquise grâce à l’exercice physique fournit un terrain solide pour le rétablissement. Il n’est donc pas impossible, voire même recommandé, de pratiquer un sport ou une activité physique lorsque l’on est atteint de sclérose en plaques. Le pratiquant devra éventuellement adapter son activité en fonction des difficultés qu’il peut éprouver : informer les responsables de l’association sportive ou bien s’orienter vers les clubs et structures adaptés bénéficiant d’une section handisport. Basé sur l’article de P. Zaenker et J. de Seze paru dans "santésportmagazine" sept 2012. les troubles cognitifs la fatigue les troubles moteurs Sondage réalisé en ligne (février 2014) auprès de 215 personnes atteintes de SEP. Fondation ARSEP
LA FONDATION ARSEP La Fondation ARSEP est issue de l’Association pour la Recherche sur la Sclérose en Plaques, créée le 5 mars 1969 pour soutenir la Recherche, seul espoir quant au traitement de la maladie. LES MISSIONS DE LA FONDATION 1. Promouvoir et encourager la recherche française et internationale sur la sclérose en plaques par le financement de projets innovants et de grande envergure dans les différents domaines de recherche. 2. Diffuser l’information sur les avancées médicales, scientifiques et thérapeutiques en direction du monde scientifique comme du grand public. 3. Sensibiliser le plus grand nombre à sa cause, grâce à l’organisation de différentes manifestations régionales ou nationales. La Fondation ARSEP est dotée d’un comité médico-scientifique qui sélectionne chaque année, selon une procédure rigoureuse, impartiale et transparente, 20 à 25 projets parmi les plus originaux, audacieux et efficaces. Les nombreux traitements mis sur le marché ces dernières années ont permis de diminuer la fréquence des poussées et de mieux appréhender les symptômes de la sclérose en plaques, mais ils ne la guérissent toujours pas et les champs de la recherche restent encore vastes. LES ENJEUX DE LA RECHERCHE Réparer la gaine de myéline, préserver l’intégrité du neurone, restaurer les communications neuronales, bloquer l’effet destructeur de l’inflammation, sont les enjeux majeurs qui doivent encore mobiliser la Fondation ARSEP et ses fidèles donateurs. Grâce à eux, la recherche a bénéficié en 2013 d’une enveloppe de 1,3 million €. Agréée par le Comité de la Charte pour les dons en confiance ; habilitée à recevoir legs, donations et dons ISF, la Fondation ARSEP ne fait appel qu’à des dons privés et ne perçoit aucune subvention. Pour affirmer sa probité et donner une plus grande transparence à ses actions, la Fondation ARSEP se soumet tous les 4 ans à l’expertise impartiale de la société suisse Stategos qui analyse, sur le plan international, la qualité des projets de recherche soutenus. identifier les causes de la maladie - trouver de nouvelles thérapies - améliorer le quotidien des patients
" Notre travail doit continuer sans faiblir, dans le même esprit et avec la même volonté, pour poursuivre et intensifier nos collaborations internationales, préserver nos relations inter-associatives, renforcer les liens qui nous unissent aux pouvoirs publics et à leurs représentants, encourager les rapprochements chercheurs-patients et favoriser l’accès à une information d’excellence, mettre en œuvre, enfin, une politique de développement du mécénat et des donations, qui soulignera les valeurs de confiance de notre Fondation pour les faire partager au plus grand nombre. Plus que jamais, je veux rester vigilant et à l’écoute, pour répondre tant aux exigences de la Recherche qu’à celles des patients. Reconnue comme réunissant les plus éminents acteurs du monde de la sclérose en plaques, notre Fondation devra avec vous, continuer à s’affirmer comme telle." Merci Jean-Frédéric de Leusse Président de la Fondation ARSEP Fondation pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaques 14 rue Jules Vanzuppe - 94200 Ivry sur Seine www.arsep.org - Facebook : ARSEPfondation
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