Champignons des arbres et du bois, Les principaux pathogènes Conférence proposée par Patrick LAURENT (S.E.M.H.V.)

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Champignons des arbres et du bois, Les principaux pathogènes Conférence proposée par Patrick LAURENT (S.E.M.H.V.)
Champignons des arbres et du bois, Les principaux pathogènes
Conférence proposée par Patrick LAURENT (S.E.M.H.V.)
Champignons des arbres et du bois, Les principaux pathogènes Conférence proposée par Patrick LAURENT (S.E.M.H.V.)
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Les champignons, leur mode de vie
•   Les champignons peuvent être :
    décomposeurs, symbiotiques,
    parasites d’animaux ou de végétaux.
    Ils sont une source d’alimentation pour      Les mycorhizogènes
    l’Homme, soit de manière directe soit
    indirectement (fermentation, affinage).
•   Cette présentation illustre les différents
    mode de vie des champignons et               Les saprotrophes
    s’attarde sur les champignons
    xylophages, qu’ils soient saprotrophes
    ou biotrophes.
                                                 Les biotrophes (parasites)
    • Macromycètes avec une courte
       évocation des micromycètes.
•   Nous présentons rapidement les
    champignons mycorhyzogènes et les
                                                 Les myxomycètes
    myxomycètes qui ne sont plus classés
    parmi les mycètes.
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La place des champignons dans la biosphère.

La place des                       Les saprotrophes
                                    permettent la
champignons dans                    dégradation des plantes
le monde vivant :                   mortes et vont former
                                    l’humus et donc
Règne des Fungi (champignons)       améliorer les sols.
Organismes unicellulaires ou       La mycorhize permet
pluricellulaires se nourrissant     l’accroissement de
par absorption de substances
organiques
                                    l’absorption de l’eau et
Ils sont hétérotrophes              des sels minéraux.
Ce sont les Lichens et les         Les parasites participent
Champignons                         { l’équilibre des
La FONGE                            populations végétales.
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Les micromycètes
Groupe informel de champignons
microscopiques regroupant :
Les Oïdiums
Les rouilles
Les levures
Les exobasidiums
…
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Hétérotrophie vis à vis de l’azote.
   Parmi les autotrophes, on peut trouver des levures, qui, dans certaines
conditions, vont pouvoir utiliser l’azote atmosphérique. Des mycètes comme
Aspergillus niger et Mucor mucedo vont absorber de l’azote nitrique.

   D’autres individus sont appelés semi-hétérotrophes (Mucor sp., des
levures) et sont caractérisés par une consommation d’azote ammoniacal.

   Les hétérotrophes peuvent être saprotrophes comme Saprolegnia,
symbiotiques comme les champignons lichénisants, ou encore parasites comme
Phytophtora, Plasmopara ou bien des prédateurs comme Dactylella acrochaete.
Ces individus consomment de l’azote organique.

Les champignons sont dépendant d’autres espèces,
notamment des végétaux
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Pourriture cubique (Rouge ou brune).
    La cellulose et les hémicelluloses sont dégradées
préférentiellement alors que la lignine subsiste (Moore, 2000).
Le bois altéré prend une teinte plus foncé que la normale,
souvent brunâtre ou brun rougeâtre. Il perd son élasticité et
devient de plus en plus cassant, se clivant selon trois directions
sensiblement perpendiculaires (Lanier et al.,1976).

  Les caries provoquées par les Basidiomycètes se répartissent
     principalement en deux groupes, la carie brune et les caries blanches.
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Ou pourriture brune
Ou carie brune
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Pourriture blanche ou fibreuse
           La lignine, mais aussi la cellulose et les hémicelluloses, sont dégradées. Les
vitesses relatives de décomposition de la lignine et de la cellulose varient cependant
largement en fonction des espèces de champignons et des conditions qui règnent à
l’intérieur du bois. Parmi les différents types de caries, deux groupes principaux sont
généralement reconnus (Schwarze et al., 2000).

           2-1 La délignification sélective ou type I. La lignine est dégradée avant la
cellulose et les hémicelluloses. Le bois se décolore et perd de sa rigidité. Il acquiert une
structure fibreuse et molle et conserve son élasticité tant que subsiste la cellulose.
           2-2 La carie simultanée ou type II. La dégradation de la cellulose, des
hémicelluloses et de la lignine se produisent à la même vitesse. Le bois dégradé perd de sa
rigidité et de son élasticité.

      Les caries provoquées par les Basidiomycètes se répartissent
         principalement en deux groupes, la carie brune et les caries blanches.
Ou pourriture fibreuse
Ou encore carie blanche
Pourriture alvéolaire
           Caractéristiques des Ascomycètes lignivores, peuvent également être provoquées
par certains Basidiomycètes, soit en complément, soit alternativement à leur mode habituel
d’attaque, caries blanches ou carie brune (Schwarze et al,.2000). La carie alvéolaire (carie
alvéolaire facultative ou transitoire) se caractérise par une dégradation précoce de la
cellulose suivie d’une lente dégradation de la lignine.

     •    Les caries provoquées par les Ascomycètes se caractérise par une
          pourriture de type alvéolaire.
Les champignons Biotrophes ou parasites se nourrissent au dépend
d’un organisme vivant. Ils s'attaquent donc aux êtres vivants, parfois à la
faveur d’une blessure, entraînant leur dépérissement souvent suivi de leur
mort. De ce fait ils participent à l’équilibre des écosystèmes surtout
végétaux, limitant naturellement les espèces envahissantes et évitant le
surpeuplement.
    Il existe un bon nombre d’espèces biotrophes des animaux (dont
l’homme), en moindre quantité des champignons eux-mêmes, mais surtout
des végétaux.

    Ce sont les champignons parasites, qui joue un rôle de régulateur dans
       les populations de végétaux ou d’animaux.
Le mycélium est présent dans le végétal,
bien avant le développement du sporophore
Les champignons saprotrophes jouent un rôle essentiel dans l'écologie des sols
forestiers. Absorbotrophes, ce sont des décomposeurs. En recyclant la matière organique
végétale et accessoirement animale, ils participent à l’élaboration de l’humus, jouant ainsi un
rôle essentiel et primordial dans la nature. Ce sont les principaux acteurs de la dégradation des
arbres. Ils décomposent la cellulose, aidés par les bactéries et des insectes ou des invertébrés
du sol, mais ils sont les seuls à pouvoir dégrader la lignine, une macromolécule très complexe.

     Imaginons un instant que les champignons saprotrophes n’existent pas. Les forêts
seraient alors étouffées par l’accumulation de leurs propres déchets organiques, comme le
bois morts et surtout les feuilles mortes qui tombent chaque automne.

     Quand la lignine est décomposée, on obtient alors une pourriture blanche qui concerne la
majorité des décomposeurs de bois, surtout feuillus. Si au contraire la cellulose et
l’hémicellulose sont décomposées, on obtient une pourriture cubique (rouge ou rouille) et qui
concerne environ 10% des feuillus, mais 80% des conifères.

      Ce sont essentiellement des espèces xylophages, consommant lignine
         et/ou cellulose
•   Inféodé au bois mort enfoui, racines, débris ligneux qu’il altère par sa
    pourriture blanc jaunâtre active. Saprotrophe peu courant, du
    printemps au début de l’hiver
•   Il induit une pourriture du bois de cœur en partie inférieure des troncs
    porteurs des chapeaux situés généralement au niveau du collet, avec un
    risque de rupture { ce niveau. L’abattage des peupliers porteurs est
    vivement recommandé ainsi que l’essouchage.
•   Redoutable parasite des conifères, notamment des pins, sapins et
    épicéas chez lesquels il provoque une pourriture blanche tangentielle
    située au niveau du cambium et de l’aubier, conduisant ainsi les arbres {
    la mort très rapidement.
•   Champignon à la fois biotrophe et saprotrophe courant en automne sur
    les souches, les troncs vivants ou morts des feuillus et moins souvent des
    conifères. Il est responsable du redoutable « pourridié racinaire ». Il
    induit une pourriture blanche qui tue rapidement son hôte et
    l’infestation se poursuit de proche en proche sur des hôtes voisins
•   C’est un champignon courant toute l’année sur les troncs de branches
    de sureaux, fusains et divers autres feuillus. Saprotrophe colonisant
    en particulier les éléments morts ou moribonds, et plus rarement les
    parties vivantes des arbustes blessés et provoquant une pourriture
    blanche
•   Saprotrophe ou biotrophe de nombreux feuillus et en particulier des
    ormes, hêtres, érables chez lesquels il provoque une pourriture grise
    très active. Il est fréquent sur les arbres languissants.
•   Il induit une pourriture blanche active. Saprotrophe, il peut devenir
    pathogène de blessures (taille, écorçage, etc…). Il est fréquent sur les
    érables après élagage.
•   Champignon saprotrophe des arbres morts, courant sur l’écorce des
    troncs et branches tombées au sol, tout particulièrement des chênes
    et châtaigniers.
•   Belle espèce saprophyte, très courante sur le massif vosgien,
    principalement sur les souches de conifères, en particulier de pins et
    sapins. Pousse également sur les troncs pourris plus ou moins enfouis
    dans le sol.
•   Champignon remarqué par sa couleur bleu-vert qu’il imprime au bois
    mort de feuillus tombés au sol. Surtout sur chêne. C’est un
    saprotrophe courant. Le bois teinté et peu altéré par le mycélium,
    sert de teinte naturelle en marqueterie.
•   Vient principalement sur la tranche coupée des troncs d’arbres
    feuillus, plus rarement sur bois vivant, principalement les fruitiers
    (pruniers). Saprotrophe, il peut devenir parasite de faiblesse causant
    une pourriture blanche très active.
•   C’est une espèce pathogène affectant principalement le système
    racinaire des chênes et provoquant une pourriture blanche active.
    Les arbres atteints dépérissent en laissant tomber leurs branches et
    deviennent sensibles au vent.
•   Cette espèce élégante vient principalement sur les souches de
    chênes, plus rarement sur châtaigniers. Saprotrophe, il peut devenir
    parasite de faiblesse sur des arbres sains et provoque une pourriture
    cubique rouge.
•   Cette une espèce courante sur bois mort ou vivant de feuillus qu’il
    dégrade en développant une pourriture blanche. Souvent
    saprotrophe il peut être parasite de faiblesse et donc pathogène pour
    la plante.
•   Cette variété vient également sur bois mort ou vivant de feuillus qu’il
    dégrade en développant une pourriture blanche. Saprotrophe et plus
    rarement parasite de faiblesse.
•   Saprotrophe des bois morts en languissants, notamment sur les
    arbres fruitiers ou les frênes, les aulnes…
•   Il est responsable de la « maladie du rouge du chêne » qui provoque une
    pourriture cubique brun rouge, du bois de cœur. C’est un parasite de faiblesse
    ou de blessures. Il se manifeste d’abord par une coloration du bois sans
    altération. Induit la cassure de grosses branches
•   Saprotrophe lignicole assez courant durant la période hivernale sur
    les troncs et les branches mortes de feuillus. Il induit une pourriture
    blanche peu active, c’est essentiellement un décortiqueur.
•   Champignon tardif et hivernal, comestible et cultivé à travers le
    monde. Il est fréquent sur les ormes morts et profite des blessures
    faites sur les troncs des arbres vivants pour s’installer en parasite.
•   « Polypore » pathogène des conifères, plus rarement sur feuillus,
    saprotrophe ou biotrophe, il cause une pourriture cubique rouge très
    active. Saprotrophe sur souches ou troncs morts couchés ou non, il
    est dangereux pour les arbres vivants atteints.
•   Champignon extrêmement fréquent toute l’année sur les troncs de
    nombreux feuillus, mais surtout le hêtre. Saprotrophe, il devient vite
    biotrophe profitant de la faiblesse de son hôte ou de blessures et
    cause une pourriture blanche très active.
•   Champignon parasite des feuillus et des conifères, particulièrement
    fréquent dans les parcs sur les vieux marronniers. Plus rarement
    saprotrophe. Sa pourriture blanche affecte la base des troncs et
    induit un fort risque de rupture.
•   Champignon parasite de blessures et de faiblesse, très fréquent sur
    es feuillus notamment à la base des troncs ou il induit une redoutable
    pourriture blanche, molle et humide du bois de cœur. Se rencontre
    plus rarement sur conifères (sapins).
•   Champignon saprotrophe assez courant sur les vieilles souches de
    feuillus sur lesquels il développe une pourriture blanche active. Il est
    cultivé en Asie, pour ses propriétés antitumorales et aseptisantes.
•   Champignon saprotrophe ou biotrophe peu fréquent sur le massif
    vosgien, plus fréquent dans les forêts de feuillus de plaines, surtout sur
    les vieux charmes, chênes, châtaigniers, chez qui il induit une pourriture
    blanche active du bois de cœur (ou duramen). Fréquent aussi sur les
    vieux chênes dans les parcs urbains.
•   Champignon saprotrophe sur souche de chêne, plus rarement
    biotrophe profitant de blessures au collet.
•   Champignon saprotrophe assez courant { la fin de l’été et en
    automne, sur les branches mortes ou moribondes de divers feuillus
    (bouleau, chêne, noisetier…) plus rarement sur résineux. Provoque
    une pourriture blanche filamenteuse assez vivace.
•   Champignon saprotrophe puis vite parasite, des pins en général. Il
    détruit les souches mais peut s’attaquer { des pins vivants profitant
    de blessures à la base des troncs.
•   Champignon saprotrophe le plus souvent sur tranche coupée d’un
    tronc de peuplier, où il profite d’une fissure pour s’installer. Il est
    rarement parasite sur bois vivant. Sa pourriture blanche détruit le
    bois très rapidement.
•   Champignon biotrophe peu actif qui se rencontre sur les troncs de
    feuillus à qui il induit une pourriture blanche à la faveur de blessures.
    Très rare, il est un indicateur de bonne naturalité généralement dans
    les vieilles forêts.
•   Champignon biotrophe peu actif et rare qui s’installe de préférence
    sur les blessures des feuillus en développant une pourriture blanche.
    Il est dangereux pour l’arbre contaminé, mais bon indicateur de
    naturalité.
•   Redoutable parasite racinaire s’installant principalement sur les
    conifères, mais aussi très présents à la base des troncs de feuillus. Il
    provoque une pourriture blanche très active du bois de cœur depuis les
    racines jusqu’{ la partie inférieure du tronc. Agent responsable de la
    « maladie du rond des pins ». Saprotrophe sur bois mort.
•   Champignon saprotrophe se présentant sous forme de croûtes et
    présent toute l’année sur ses supports, principalement sur le bois de
    chêne et de châtaignier.
•   Redoutable champignon pathogène, biotrophe fréquent sur les
    arbres des vergers, notamment des pommiers, mais aussi sur les
    vieux frênes. Il induit une pourriture blanche très active altérant le
    bois de cœur.
•   Redoutable champignon pathogène des chênes et quelques fois des
    châtaigniers chez lesquels il développe une pourriture blanche très active
    affectant le duramen à partir du système racinaire ou de la base des troncs.
•   Champignon saprotrophe ou rarement biotrophe (parasite de faiblesse),
    assez fréquent quasiment exclusivement sur les hêtres, moribonds ou
    morts et provoque une pourriture blanche du duramen.
•   Champignon saprotrophe inféodés aux souches et troncs morts couchés
    ou debout, notamment des épicéas, des sapins mais surtout des pins. Il
    induit une pourriture blanche filamenteuse.
•   Champignon pathogène et donc biotrophe (saprotrophe sur bois mort) courant,
    notamment sur les arbres fruitiers tels que les cerisiers, poiriers, mais sur bien
    d’autres feuillus. Très rare sur les conifères. Redoutable parasite des vieux arbres qu’il
    dégrade rapidement en induisant une pourriture cubique très active. Champignon
    dangereux dans les lieux publics.
•   Champignon lignicole devenu très rare en raison d’une autre maladie des
    ormes : La graphiose. C’est un saprotrophe qui s’installe en priorité sur
    les blessures généralement consécutives aux bris de grosses branches.
•   Champignon parasite des vieux groseilliers, dans les jardins, qu’il attaque
    à la base en provoquant une pourriture blanche fibreuse qui agit
    lentement mais sûrement. La f. evonimus vient sur les fusains d’europe.
•   Champignon parasite redoutable des vieux hêtres, dans les parcs ou les
    forêts exploitées, qu’il fait mourir rapidement en provoquant une pourriture
    ligneuse blanche très active. Moins fréquent sur chêne ou sapin.
    Saprotrophe sur les souches des hêtres en voie de décomposition.
•   Champignons saprotrophes courants, induisant une pourriture alvéolaire
    des bois morts tombés au sol ou des souches, y compris des racines
    qu’ils dégradent et transforme en humus.
Les champignons mycorhizogènes vivent en symbiose, c'est-à-dire en association
avec un végétal (le plus souvent un arbre). Le champignon se nourrit de glucose
(=sucre) fabriqué par la plante et en échange, il favorise la croissance de son hôte en lui
offrant surtout des sels minéraux ainsi qu'une protection antiparasitaire.

     Les Ectomycorhizes. Ce sont celles qui concerne 80 % des champignons
supérieurs ou Macromycètes, comme les Amanites, Bolets, Chanterelles, Cortinaires,
Hébelomes, Hygrophores, Inocybes, Lactaires, Russules, Tricholomes,… Le mycélium
du champignon forme un manchon autour des radicelles de la plante, en majeure partie
des arbres. Ces Ectomycorhizes augmentent en outre la capacité germinative de
nombreuses graines.

       Les Endomycorhizes concernent essentiellement des champignons
microscopiques. Avec ce type de mycorhize, le mycélium du champignon pénètre à
l'intérieur de la partie extérieure des cellules de la racine. Les plantes à endomycorhizes
sont principalement les orchidées, les bruyères, les myrtilles et les phanérogames. En
fait, peu d'arbres européens sont concernés sauf l'if, les érables ou encore le robinier.

    La symbiose entre un champignon et une plante se fait par
       l’intermédiaire d’une mycorhize
•   On observe les mycorhizes (manchons mycorhiziens) de Lactarius
    obscuratus entourant les radicelles d’un aulne glutineux, auquel il est
    inféodé.
Les champignons mycorhizogènes
• Les amanites
• Les cortinaires
• Les russules et lactaires
• Les bolétacées (Bolets, gomphides,
paxilles…)
• Les laccaires
• Les hydnes
• Les chanterelles
•…
Les Oomycètes et les Myxomycètes
Ces deux groupes n’ont en commun
que de nous être quelque peu
familiers :
         Les Oomycètes parce qu’ils
comportent notamment des
membres de sinistre réputation dans
l’économie humaine (mildiou de la
vigne, rouille de la pomme de terre).
          Les Myxomycètes parce
qu’ils constituent un univers
fascinant ayant conduit certains
membres des sociétés mycologiques
à se spécialiser dans leur étude.
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