CHIENS ET CHATS : LES COULISSES DE LA GAMELLE - écoconso
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Publié sur écoconso (https://www.ecoconso.be) Accueil > Chiens et chats : les coulisses de la gamelle CHIENS ET CHATS : LES COULISSES DE LA GAMELLE DOSSIERS N°124 [mise à jour : 04/2016] Chiens et chats, en particulier, sont souvent considérés comme des membres de la famille et d’aucuns estiment devoir les nourrir comme leurs enfants, ou comme eux-mêmes aimeraient manger. Du bien-être animal aux dérives d'une humanisation outrancière de nos compagnons, il y un fossé que certains franchissent, signant ainsi des excès divers : festins de morceaux nobles, friandises et autres snacking, etc. Les industriels ne s’y trompent pas, qui investissent énormément pour proposer des aliments innovants, bio, santé, vegan, premium, etc. Qu’en penser ? Nos compagnons à quatre pattes ont-ils besoin de tout cela ? Quels choix faire ? Comment se positionner sur les plans environnement et éthique ? Petit tour d’horizon. Les relations étroites entre l’homme et l‘animal datent probablement de 15.000 ans avant JC, avec la domestication du chien. Depuis, de nombreuses espèces ont été domestiquées, d’abord dans un but utilitaire, pour l’agrément ensuite. Longtemps vus comme des objets, les animaux sont toujours considérés par la loi comme des biens et les animaux de compagnie sont communément reconnus comme non productifs : chiens, chats, autres animaux à fourrure de type lapins, furets, rongeurs divers et autres NACs [1]. Le présent article se limitera à l’alimentation des seuls chiens et chats, souvent dénommée « Petfood » par les spécialistes. Selon la FEDIAF (European Petfood Industry Federation), 1 315 000 ménages belges sont détenteurs d’un animal (63 036 940 pour l’UE). 26% des ménages belges ont au minimum un chat et 24% au minimum un chien. En Belgique, la population de chats est de plus de deux millions, celle de chiens se monte à plus de deux millions et demi d'individus [2].
Et tout ce petit monde mange. Enormément. Souvent trop. Ration ménagère (la pâtée maison), croquettes, aliments humides, snacks, biscuits,… il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Y'a quoi au menu ? © UB Iwerks Comics La domestication millénaire du chien a transformé son système digestif au point qu’il n’est plus un carnivore strict comme ses ancêtres. Le chien a besoin d’apports journaliers en protides, glucides, lipides, vitamines et sels minéraux. Une ration ménagère pour Médor est possible mais difficile à équilibrer - les restes de table sont à proscrire, le chien n’est pas une poubelle ! La ration se composera de riz ou pâtes, de légumes cuits et de viande (bœuf, poulet), à parts égales, à raison d’un total de 30 à 40g par kilo de chien adulte. Avec ou sans os « bons pour la santé dentaire »? Sujet polémique mais les urgences vétérinaires pour perforation et étouffements nous font dire que seraient à préférer des os suffisamment gros pour ne pas être avalés et solides pour ne pas s’effriter en débris meurtriers. L’alimentation industrielle, humide ou en croquettes, est souvent privilégiée.
© Marianna Gadzhieva - DeviantArt Le chat a très peu évolué par rapport à son ancêtre sauvage. Il a conservé les besoins d’un carnivore strict et les comportements d’un prédateur, avec un grand nombre de petits repas par jour, une alimentation riche en protéines animales, pauvre en glucides, comportant idéalement 70% d’humidité. Si le chat peut choisir son alimentation, il consommera plus de 75% de petits mammifères et 16% d’oiseaux, mais aussi des insectes, des batraciens... Le taux de glucides n’est que de 2.8%. Une ration ménagère se composera de viande maigre, de légumes et de riz cuits, d’huile végétale, et de compléments vitaminés. Vous choisissez l’alimentation industrielle, tellement plus pratique ? Ne la limitez pas aux seuls aliments secs, pourtant si pratiques en libre-service. En effet, impossible d’équilibrer les croquettes avec un taux suffisamment élevé de protéines en regard d’un taux bas de glucides car beaucoup d’amidon est nécessaire à la fabrication. Du coup, 33% de l’énergie sont apportés par les glucides là où un taux de 2 à 12 % serait préférable, la part majeure devant être apportée par les protéines (54%) et les lipides (36 à 44%). Mais au fait, qu’y a-t-il derrière l’alimentation humide ou sèche vantée par la publicité ? Les rois de la croquette et de la mise en boîte
90% du marché du Petfood couvrent la nourriture pour chiens et chats, avec une hyper- segmentation dont l’agro-alimentaire humain ne rêve même pas, des innovations, des tendances fortes à la premiumisation (gammes « de luxe »), à la naturalisation (valorisation de l'alimentation naturelle) et au snacking. Derrière Friskies, César ou Sheba, trônent les magnats de l’agro-alimentaire pour les humains. Les plus connus sont Mars (Whiskas, Sheba, Catisfaction, Frolic, Pedigree, Cesar, etc. et, rachetés en 2014 à Procter & Gamble, Iams, Eukanuba et Natura), Nestlé SA (Purina, Purina One, Deli-Cat, Friskies, Pro Plan, etc.), Colgate Palmolive (Hill’s, Hill’s Science Plan), mais aussi Del Monte Foods. Rien d’étonnant : issu de la valorisation des sous-produits animaux, le développement de l’industrie du Petfood procède des productions agricoles et, en particulier, de l’élevage. Si les grands groupes agro-alimentaires sont actifs au niveau mondial, la France tient la croquette haute au reste de l’Union Européenne, avec 23 fabricants (34 unités de production), près de deux millions de tonnes de produits fabriqués, dont 50% sont exportés. 1 464 000 tonnes de produits de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche sont «valorisés» en nourriture pour animaux domestiques, dont 72 % proviennent de France (au total, 99% proviennent de l’Union Européenne, 1% des Pays Tiers). Entrent ainsi chaque année dans le «Petfood» 371 000 tonnes de sous-produits de viandes 25 000 tonnes de sous-produits de poissons (matières fraîches ou congelées) 1 068 000 tonnes de matières sèches (céréales, légumes et protéines animales déshydratées). Mais l’industrie de la nourriture des animaux de compagnie en France, ce sont aussi plus de 6 500
emplois directs et 14 000 emplois indirects, pour un chiffre d’affaire de 2,7 milliards d’euros.[3] Une vraie machine de guerre économique ! La croissance mondiale de ce marché ne se dément pas, soutenue par les marchés émergents comme le Brésil, la Russie et plus généralement l’Asie et l’Amérique du Sud, favorisée par la hausse des revenus et une sensibilité accrue aux bienfait d’une alimentation de qualité « pour les animaux aussi ». Mais le Petfood industriel répond-il effectivement à cette promesse? Que peut-on intégrer dans les aliments pour chiens et chats ? Réglementation Les aliments pour animaux de compagnie sont élaborés à partir de sous-produits animaux (cadavres entiers ou parties d’animaux non destinés à la consommation humaine), notamment. La législation en matière de sous-produits animaux se fonde sur le Règlement de base (CE) n° 1069/2009 et son Règlement d’exécution (UE) n° 142/2011. Comme pour tout secteur de fabrication alimentaire, ces aliments doivent respecter des exigences en matière de sécurité, de commercialisation et de traçabilité à toutes les étapes de la production, de la transformation et de la distribution. Ils ne doivent pas contenir de matières premières dont la mise sur le marché ou l’utilisation est limitée ou interdite. Le règlement (CE) n° 767/2009 établit, notamment, les exigences relatives à l’étiquetage, au conditionnement et à la présentation, tandis que la Commission européenne a également en recommandation supplémentaire, un code de bonnes pratiques en matière d’étiquetage pour l’alimentation des animaux familiers. La face cachée de l’étiquette L’étiquette des aliments pour animaux doit indiquer : le type d’aliment, le nom et l’adresse de l’exploitant du secteur de l’alimentation animale, le numéro de référence du lot, le poids net, la liste des additifs utilisés, la teneur en eau. Clairement lisibles et indélébiles, l’étiquetage et la présentation ne doivent pas induire l’utilisateur en erreur concernant la destination ou les caractéristiques de l’aliment. Selon le code de bonnes pratiques, lorsqu’un ingrédient est mis en exergue ou qu’il est fait référence à une espèce (bœuf, poulet, etc.) sur le packaging, cela doit répondre à des exigences au niveau du contenu. Toutes les parties d’une espère citée doivent être autorisées selon la législation 1069/2009 sur les sous-produits animaux. Sont ainsi exclus phanères (griffes, poils, cornes, plumes, becs, dents, sabots), peaux (sauf la peau de porc), graisses ajoutées. En pratique, ce n’est pas si simple. Les appellations marketing peuvent prêter à confusion. Si l’étiquette annonce « Bouchées de bœuf aux petits légumes » ou « Terrine au poulet et à l’agneau », ces éléments n’apparaissent pas forcément en premier dans la liste des ingrédients, classés par ordre décroissant d’importance en poids. Si vous pensez que la mention «au bœuf » sur une photo de filet mignon offre à votre animal la garantie d’un repas gourmet 100% bidoche, vous pataugez dans la gelée. Décryptage !
Réalité dans la liste des ingrédients Mention visible sur l’étiquette (conformité au code de bonnes pratiques) "Arôme de boeuf" Bœuf 0%, arôme ajouté "Aromatisé avec du bœuf" + de 0% mais moins de 4% de boeuf "Avec du bœuf" ou "contient du boeuf" Min. 4% de boeuf "Riche en bœuf" Min. 14% de bœuf Marque du produit assorti de l’ingrédient Min. 26% de boeuf « bœuf » Rien d’autre que du bœuf et les additifs Marque du produit assorti de « tout bœuf » autorisés, compléments nutritionnels et de l’eau pour la fabrication. À noter que lorsque une espèce n’est pas évoquée sur l’étiquette et que la liste d’ingrédients ne mentionne que « sous-produits animaux » et/ou « produits dérivés[4] », la valeur nutritionnelle du produit peut être quasi nulle. Le pourcentage de protéines ne signifie pas grand-chose car elles peuvent être de piètre qualité et non digestibles. Ingrédient à traquer, assorti de sa position dans la liste détaillée : la « viande fraîche », issue de carcasses, rognons, foies, rates, cœurs de volaille, bœuf, porc… Aliment pour chat Autre ingrédient à surveiller, la céréale (par exemple la farine de maïs). Son amidon est indispensable à la fabrication des croquettes. En haut de gamme, on utilise de la « viande fraîche », 50% de céréales maximum, assortis d’adjuvants organoleptiques comme la fermentation de foie de porc/ boeuf sur des levures de bière. En bas de gamme, les adjuvants sont sur-utilisés pour compenser une faible quantité de viande, et on monte jusqu’à 80% de céréales… ce qui est éloigné de l’alimentation normale de l’animal. En outre, plus une croquette est riche en céréales, plus le risque est grand de trouver des mycotoxines, champignons qui se développent sur les céréales. Leur taux en alimentation animale n’est pas strictement limité. Ces substances ont des effets délétères sur les chiens et chats. Les qualités Premium, santé et autres, au prix parfois exorbitant, ne sont pas nécessairement gages de qualité.[5] Solution : décrypter les ingrédients, choisir des croquettes faiblement dosées en céréales, varier la nourriture, alterner avec de l’alimentation humide…
Environnement et éthique BARF - Alimentation crue Rien qu’au niveau de la production alimentaire dédiée, la population croissante d’animaux de compagnie exerce une pression forte sur l’environnement. Bien sûr, l’agro-alimentaire valorise des sous-produits qui seraient autrement détruits. Toutefois, la tendance BARF pour « Biologically Appropried Raw Food » ou encore « Bones And Raw Food », en prônant un régime hyper carné, alourdit encore le bilan. À noter que les vétérinaires ne défendent pas vraiment ce mode de nourrissage. Aux antipodes du régime « BARF » : la tendance végétarienne, voire végétalienne, tolérable sous condition chez le chien mais à proscrire pour le chat, selon des vétérinaires. Trop peu protéinée, la ration est généralement carencée, notamment en taurine, un acide aminé nécessaire que le chat ne peut synthétiser et doit trouver dans sa nourriture. Bien sûr, l’agro-alimentaire a créé des gammes véganes et chacun voit midi à sa porte. Il importe de se renseigner sur les besoins de son animal, en dehors de toute considération partisane. Cela dit, une philosophie, voire un engagement politique, doit-il être appliqué à l’animal ? N’est-ce pas là une autre forme de dénaturation, au même titre que son humanisation, et donc un manque de respect à son égard ? Cela ne revient-il pas aussi à poser la question fondamentale du concept même de possession d’un animal de compagnie dans notre société et, partant, de ses besoins associés, forcément différents des nôtres ? Poisson ! En 2008, une étude australienne[6] estimait que 2,48 millions de tonnes de poisson fourrage[7] sauvage entraient dans la fabrication d’aliments pour chats. Paul Watson, président et fondateur de
Sea Shepherd, considère que les chats privent ainsi de ressources des espèces marines qui s’en nourrissent exclusivement[8]. Certaines marques arborent le label MSC, qui garantit la provenance durable du poisson. Il ne s’agit pas de bannir le poisson pour les chats mais d’avoir une vision globale de la problématique de la surpêche, pour laisser les ressources à ceux qui en ont le plus besoin. Les chats se contentent sans problème des parures issues de la préparation des poissons pour l’alimentation humaine. La mention « Dolphin free » sur des boîtes à base de thon ne signifie pas que ce dernier est issu de la pêche durable mais qu’elles ne contiennent pas de dauphin, nuance… Ajoutons que les conditions de vie et de travail des pêcheurs ne sont pas toujours garanties et des plaintes en ce sens ont été instruites contre Nestlé et Mars, peu regardants sur ce qui se passait dans certaines pêcheries asiatiques. À l’horizon 2020, Mars s’engage à ne plus utiliser que des espèces non menacées d’extinction, pêchées légalement ou élevées dans des fermes, avec une certification externe attestant de conditions de travail décentes. À suivre. Lapin ! À côté du poisson, l’ingrédient « lapin » est aussi à blâmer sur le plan environnemental, car ce sont des lapins élevés en batteries. Contrairement aux poulets, ils n’ont pas eu la chance de voir une législation européenne s’occuper de leur sort. Nestlé et Mars se disent conscients du problème et en recherche de solutions. En attendant, Four Paws, qui défend le bien-être animal en Grande-Bretagne, a lancé la pétition www.cagedrabbits.org pour que cesse l’importation en Angleterre de lapins français d’élevage destinés au Petfood. Huile de palme et OGM Qui dit "agro-alimentaire" dit "huile de palme" (en tant que telle ou sous forme de glycérine, ou de propylène glycol) et OGM (céréales, viandes, légumes…). Si les fabricants ne sont généralement pas très regardants sur la qualité durable de l’huile de palme, avec les réserves que l’on peut émettre à l’égard de la mention RSPO[9], certaines marques en font néanmoins le choix, tandis que d’autres la bannissent carrément. Quant aux OGM, le seul moyen de s’en prémunir est de choisir des produits… bio... To Bio or not to Bio ? Un animal qui mange bio quand tout le monde ne mange pas à sa faim, ça peut paraître révoltant. L’agro-alimentaire est là aussi à la manœuvre, valorisant les carcasses et autres sous-produits issus de la production bio destinée à l’alimentation humaine. Les préparations sont exemptes de produits de synthèse (additifs, colorants, exhausteurs de goûts, arômes, conservateurs) et garanties « sans pesticides » ni OGM, ni élevage en batterie. Les matières premières sont bio : volaille, bétail et poissons reçoivent une nourriture biologique, sans OGM. Une position cohérente et défendable pour ceux qui font aussi le choix d'une alimentation bio pour eux-mêmes. Cependant, pour le poisson, on préférera le label MSC (poisson issu de la pêche durable), le label bio indiquant une obligatoire aquaculture où il faut 3 kg de poisson pour produire 1kg de poisson bio.
En attente de règles européennes harmonisées de production bio pour l’alimentation des animaux domestiques, ce sont les cahiers des charges nationaux spécifiques qui sont d'application. Les plus couramment trouvés dans les rayons en Belgique sont Biogarantie (Belgique), EKO (Pays-Bas) et le
label français AB, apposé dans le respect du cahier des charges "aliments pour animaux de compagnie à base de matières premières issues du mode de production biologique" . Plus cher le bio ? Pas forcément. Plus nourrissant, on en utilise moins, à condition de bien respecter les doses. L’éco-consommation : pour mon animal aussi ! Le Petfood ainsi que son emballage représentent une lourde charge environnementale. Boîtes de conserve, sachets en plastique, boîtes en carton ou en plastique, pochettes et barquettes en alu plastifié, carton plastifié… alourdissent encore l’empreinte environnementale de l’alimentation des animaux domestiques. Pour l’alléger, on peut limiter la viande, doser scrupuleusement les apports selon les besoins stricts de l’animal, réduire autant que possible les emballages, choisir des contenants simples, mono-composant, les trier et les recycler, préparer des rations ménagères si on en a le temps et la compétence. Vous aimez votre animal ? Le problème majeur pointé par les vétérinaires est l’obésité, souvent assortie de pathologies rénales, digestives, cardiaques, orthopédiques dues à une alimentation inadaptée et au surpoids. Alors, nourrissez-le, ne le gavez pas, évitez l’anthropomorphisme, donnez- lui de l’affection, faites de la prévention sanitaire, jouez avec lui, sortez-le. Il vous le rendra bien. Modération et sobriété sont ici aussi les maîtres-mots. Avoir un animal exige qu’on en prenne soin, en fonction de ses besoins réels, et qu’on assume les contraintes et impacts qui accompagnent le plaisir qu’on s’octroie. [1] NACs : Nouveaux Animaux de Compagnie : araignées, serpents, iguanes, scorpions, etc.). Comme le souligne le SPF Santé publique, la vie domestique ne convient pas à tous les animaux et une "liste positive" a été élaborée. [2] FEDIAF, chiffres 2014 [3] Facco, Chambre Syndicale des Fabricants d’Aliments pour Chiens, Chats, Oiseaux et autres animaux familiers ; données économiques 2014. [4] Produits obtenus moyennant une transformation de sous-produits animaux [5] Selon une étude de Test-achats, Les croquettes pour chat (novembre 2015), le prix ne fait pas toujours la qualité. [6] Sena S. De Silva, , Giovanni M. Turchini, Towards Understanding the Impacts of the Pet Food Industry on World Fish and Seafood Supplies, Journal of Agricultural and Environmental Ethics, October 2008, Volume 21, Issue 5, pp 459-467 [7] Poisson fourrage : poissons de petite taille servant de nourriture pour les poissons carnassiers et autres vertébrés marins [8] http://www.seashepherd.fr/news-and-media/editorial-080828-1.html
[9] RSPO, Roundtable for Sustainable Palm Oil : http://www.ethicalconsumer.org/ethicalreports/palmoilreport/rspofaqs.aspx Des réponses personnalisées à vos questions : 081 730 730 | info@ecoconso.be | www.ecoconso.be Liens [1] https://www.ecoconso.be/fr/content/conditions-dutilisation-de-nos-contenus [2] https://www.fediaf.org [3] http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=URISERV:sa0025 [4] http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=OJ:L:2011:054:FULL&from=FR [5] http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=URISERV:sa0019 [6] http://www.fediaf.org/self-regulation/labelling/ [7] http://www.b-a-r-f.com/ [8] http://www.seashepherd.org [9] https://www.msc.org/?set_language=fr [10] http://www.four-paws.org.uk [11] http://www.cagedrabbits.org [12] http://environnement.wallonie.be/legis/agriculture/qualite/cahiercharges_aliments_bio_animauxdecompagnie_15_04_2 015.pdf [13] http://www.skal.nl/home-en-gb/about-skal/eko [14] http://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/documents/pdf/ccanimcomp_bioh.pdf [15] http://www.fediaf.org/ [16] http://www.seashepherd.fr/news-and-media/editorial-080828-1.html [17] http://www.ethicalconsumer.org/ethicalreports/palmoilreport/rspofaqs.aspx Cette publication est mise à disposition sous un contrat Creative Commons
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