COMÉDIE DE CAEN CDN DE NORMANDIE MA CONSCIENCE A MILLE LANGUES DIFFÉRENTES, ET CHAQUE LANGUE RACONTE UNE HISTOIRE DIFFÉRENTE - Comédie de Caen

La page est créée Marie-christine Carpentier
 
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COMÉDIE DE CAEN
        CDN DE NORMANDIE
        MA CONSCIENCE A MILLE LANGUES DIFFÉRENTES, ET CHAQUE
        LANGUE RACONTE UNE HISTOIRE DIFFÉRENTE.

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SAISON 2021 - 2022
SAISON 2021 - 2022

Présentation de saison
vendredi 10 septembre à 19h
au Théâtre d'Hérouville
Entrée libre sur réservation
GLOUCESTER TIME
                          MATÉRIAU - SHAKESPEARE
                                RICHARD III

               SEPTEMBRE
               Du lundi 13 au samedi 18 à 19h
               NOVEMBRE
               Du mardi 23 au vendredi 26 à 19h et samedi 27 à 14h
               32 rue des Cordes
               Durée estimée : 2h45 avec entracte

               De William SHAKESPEARE
               Reprise de la mise en scène de Matthias LANGHOFF
               (1995) par Marcial DI FONZO BO et Frédérique LOLIÉE
               Nouvelle traduction Olivier CADIOT

               Avec Manuela Beltrán Marulanda, Nabil Berrehil,
               Michele De Paola, Marcial Di Fonzo Bo, Isabel Aimé
               Gonzáles Sola, Victor Lafrej, Kévin Lelannier,
               Frédérique Loliée, Margot Madec, Anouar Sahraoui,
               Arnaud Vrech
SEPTEMBRE

              Ce fut l’événement du Festival d’Avignon 1995 qui
              révéla dans le rôle périlleux du tyran disgracié
              un jeune acteur argentin. Marcial Di Fonzo Bo et
              Frédérique Loliée réendossent aujourd’hui les rôles
              que leur avait confiés Matthias Langhoff. Ils se sont
              entourés de dix jeunes actrices et acteurs pour leur
              transmettre l'héritage de ce metteur en scène qui a
              marqué le théâtre européen de la fin du XXe siècle.
              Grâce à la nouvelle traduction d’Olivier Cadiot, la
              pièce affiche son insolente actualité. Le « temps des
              Gloucester » ne s’est jamais arrêté : Richard est un
              roi bossu dans un monde infirme ayant déjà un pied
              dans les XXe et XXIe siècles. Le sang qu’il a sur les
              mains et qui coule dans ses veines abreuve depuis
              toujours tous les champs de bataille. Pièce de
              guerre, cette tragédie faisait écho dans ces années
              1990 à la guerre du Golfe, à la Bosnie, au Rwanda…
              C’est vers d’autres catastrophes, d’autres détresses
              que se tourne la mise en scène vingt-cinq ans
              après. Tant que la machine terrestre sera détraquée
              le « matériau Shakespeare » dans son universalité
              imposera son effrayante nécessité.

               Bord de scène jeudi 16 septembre.

               La représentation du vendredi 17 septembre
               sera surtitrée.

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L’ÉCOLE DES MAÎTRES

            SEPTEMBRE
            Samedi 18 à 14h
            32 rue des Cordes
            Durée : 3h
            Entrée libre

            Lectures et mises en espaces de textes d'auteurs
            européens

            L’École des Maîtres est un projet de formation
            théâtrale européen dédié aux jeunes acteurs déjà
            actifs en tant que professionnels. Il vise à
            comparer et à échanger des compétences sur les
            méthodes et les pratiques de mise en scène, à partir
            de textes, de langues et de langages artistiques
SEPTEMBRE

            différents, au cours d’ateliers itinérants.
            En raison de la Covid 19, les partenaires européens
            de L’École des Maîtres ont mis en place, en juillet
            2020, une édition spéciale pour 8 jeunes auteurs
            et autrices européen·ne·s sous la direction du
            dramaturge italien Davide Carnevali. Les lauréats
            ont participé à des ateliers d’écriture et écrit
            des textes qui seront traduits et lus chez les
            partenaires de l’École des Maîtres. Nous vous
            invitons à découvrir trois d’entre eux dans le
            laboratoire du 32 des Cordes.

            Les lauréats
            France : Adèle Gascuel et Jean d’Amérique
            Belgique : Cécile Hupin et Brune Bazin
            Italie : Francesco Alberici et Liv Ferracchiati
            Portugal : Mariana Ferreira et Raquel S

                                                                        • P
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PORTRAIT BOURDIEU                                      BALDWIN - AVEDON
                            C’est bien au moins de savoir ce qui                   Entretiens imaginaires
                            nous détermine à contribuer à notre
                                                                                   Texte Kevin KEISS
                            propre malheur                                         Mise en scène Élise VIGIER

                            Texte et mise en scène Guillermo PISANI                Avec Marcial Di Fonzo Bo, Jean-Christophe Folly

                            Avec Caroline Arrouas                                  1963. Richard Avedon soutient le mouvement des
                                                                                   droits civiques et photographie le malaise des
                                                                                   États-Unis. James Baldwin l’accompagne. Corps et
                            La pensée de Pierre Bourdieu révèle les rapports       visages sont captés par l’appareil et l’écriture.
                            de domination là où ils se reproduisent tout en        À partir de ce matériau, Élise Vigier pose
                            détruisant les illusions. Elle n’en est que plus       la question du mensonge. Comment être ensemble
                            puissante, vitale. Caroline Arrouas et Guillermo       dans un monde inégalitaire, comment « continuer
                            Pisani tentent d’opérer une modification du regard     à penser et à aimer » ? Début de réponse
                            (le nôtre et celui du public), en se demandant         avec ce portrait double entre les acteurs
                            « qu’est-ce qu’on fait là ? » Théâtre de pensée mais   Marcial Di Fonzo Bo et Jean-Christophe Folly.
LES PORTRAITS - SEPTEMBRE

                                                                                                                                          LES PORTRAITS - SEPTEMBRE
                            aussi fiction : une pièce sur une prof dans un lycée
                            difficile qui se révolte contre le destin.             Vendredi 24 septembre à 21h
                            Et le destin le lui rend bien.                         Samedi 25 septembre à 19h
                                                                                   32 rue des Cordes
                            Mercredi 22 septembre à 19h                            Durée : 1h
                            Jeudi 23 septembre à 21h
                            32 rue des Cordes
                            Durée : 1h15

                            LE MONDE ET SON CONTRAIRE                              PORTRAIT DE LUDMILLA
                            Portrait Kafka                                         EN NINA SIMONE
                            Texte Leslie KAPLAN                                    Texte et mise en scène David LESCOT
                            Mise en scène Élise VIGIER

                                                                                   Avec Ludmilla Dabo, David Lescot
                            Avec Marc Bertin, Jim Couturier

                                                                                   Nina Simone, née dans une famille pauvre de Caroline
                            L’acteur Marc Bertin en Franz Kafka, et inversement,   du Nord, aurait pu devenir concertiste classique,
                            tel est le double portrait imaginé par le texte de     mais elle était noire, et elle portera toute sa vie
                            Leslie Kaplan et la mise en scène d’Élise Vigier.      le deuil de ce destin bouché.
                            Triple portrait même, grâce à la présence de Jim       David Lescot brosse un portrait de Nina Simone comme
                            Couturier, danseur acrobate, qui se charge de mettre   on réalise un entretien parce qu’il aime que l’on
                            en mouvement le corps de Kafka comme essayant          se raconte en répondant à des questions, dans un jeu
                            de sortir de lui-même tandis que la musique de         d’aller et retour. Portrait chanté aussi, parce que
                            Manusound et Marc Sens vise à créer une alchimie       les morceaux de Nina Simone sont aussi des réponses.
                            sonore à l’unisson de ces métamorphoses.               Ludmilla Dabo, que l’on retrouve dans My Body Is a
                                                                                   Cage, nourrie aux sons du blues, du jazz, et de la
                            Jeudi 23 septembre à 19h                               soul se charge de transmettre vocalement un peu de
                            Vendredi 24 septembre à 19h                            l’âme de Nina Simone.
                            32 rue des Cordes
                            Durée : 1h                                             Lundi 27 septembre à 19h
                                                                                   32 rue des Cordes
                            Autour du spectacle                                    Durée : 1h15
                            Week-end de pratique artistique avec Élise Vigier
                            samedi 29 et dimanche 30 janvier. Sur inscription.
                            Représentation à l'IMEC samedi 25 septembre
                            en clôture de l'exposition Le fleuve.
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POUR L’AMOUR DU MONDE                                LES VOIX DE LA LIBERTÉ
                            Portrait Hannah Arendt                               Trois qui ont dit non
                            Texte Jean-Luc CHARLOT                               Mise en scène Alexis LAMEDA-WAKSMANN
                            Mise en scène et jeu Amélie CLÉMENT                  D’après des textes de Muriel SZAC et Bruno DOUCEY
                                                                                 publiés dans la collection « Ceux qui ont dit non »
                            Avec Amélie Clément, Arnaud Longval                  chez Actes Sud Junior
                                                                                                                              • P
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                                                                                                                                           cou
                            Sur un texte de Jean-Luc Charlot et accompagnée      Léonce Pruvost                                       rs
                            par le musicien Arnaud Longval, Amélie Clément                                                       en
                            raconte Hannah Arendt. C’est au détour d’une
                            librairie que la comédienne a « rencontré » la       Triple portrait théâtral de trois figures de la
                            philosophe devenue, dès lors, une compagne de        chanson et de l’engagement poétique et politique
                            tous les jours. Sur scène elle dit la puissance      du XXe siècle : l’Américaine Joan Baez, le Berbère
                            intellectuelle d’Arendt mais aussi sa vie de femme   Lounès Matoub et le Chilien Victor Jara. Comment
                            et, surtout, le génie qui lui est propre et tient    concilier l’audace de la liberté de chanter avec les
                            à cette chose qu’elle sait réveiller : un amour du   épreuves du réel sans y perdre la vie ? Ils sont
                            monde inconditionnel.                                ces individus sous le feu des projecteurs ou de la
                                                                                 notoriété populaire qui savent faire entendre et
LES PORTRAITS - SEPTEMBRE

                            Mardi 28 septembre à 19h                             vibrer « nous » quand ils disent « je ».

                                                                                                                                                 LES PORTRAITS - OCTOBRE
                            Mercredi 29 septembre à 19h
                            32 rue des Cordes                                    Vendredi 1er octobre à 19h
                            Durée : 1h                                           Samedi 2 octobre à 19h
                                                                                 32 rue des Cordes
                                                                                 Durée : 1h10

                            RÉMISSION                                            PORTRAIT DE RAOUL
                            Texte Yann VERBURGH
                                                                                 Qu’est-ce qu’on entend derrière une
                            Mise en scène Eugen JEBELEANU                        porte entrouverte ?
                            Avec Claire Puygrenier
                                                                                 Texte Philippe MINYANA
                                                                                 Mise en scène Marcial DI FONZO BO
                            En 1980, à 18 ans, Fred quitte son Alsace natale
                            pour la Ville Lumière où elle parvient à gravir      Avec Raoul Fernandez
                            les sommets du monde de la publicité. Elle devient
                            l’actrice d’un capitalisme roi qui s’incarne dans
                            les images qu’elle vend aux grandes enseignes.       Penchée sur le berceau de Raoul, né à El Tránsito
                            À l’approche de la cinquantaine et après plus de     au Salvador, la fée n°1 c’est sa mère, pour le goût
                            vingt ans de sa lutte de femme dans un milieu        des costumes. La fée n°2 apparaît à Paris, sous les
                            d’hommes, son corps refuse de la suivre dans cette   traits d’un certain Copi. À l’Opéra, la fée n°3,
                            ascension, la forçant à reconsidérer sa vie et ses   c’est Rudolf Noureev. Grâce à Stanislas Nordey, la
                            choix…                                               fée n°4, Raoul monte sur scène. Marcial Di Fonzo Bo,
                                                                                 la fée n°5, a rencontré Raoul il y a longtemps
                            Mercredi 29 septembre à 21h                          et lui a souvent donné rendez-vous au théâtre.
                            Jeudi 30 septembre à 19h                             Avec Philippe Minyana, ils le mettent en lumière.
                            32 rue des Cordes
                            Durée : 1h                                           Vendredi 1er octobre à 21h
                                                                                 Samedi 2 octobre à 21h
                                                                                 32 rue des Cordes
                                                                                 Durée : 1h15

    8                                                                                                                                                      9
LETZLOVE
                          Portrait Foucault                                                      MOBY DICK
                          Texte Michel FOUCAULT, Thierry VOELTZEL
                          Mise en scène Pierre MAILLET

                          Avec Pierre Maillet et Maurin Ollès                    OCTOBRE
                                                                                 Mercredi 6 à 20h
                                                                                 Jeudi 7 à 10h et 20h en audiodescription
                          Été 1975. Un jeune homme fait du stop direction        Vendredi 8 à 14h
                          Caen. Quelqu’un s’arrête, chauve, lunettes cerclées    Théâtre d’Hérouville
                          d’acier, polo ras du cou. Trois ans plus tard          Durée : 1h40
                          paraîtra un livre d’entretiens entre cet
                          auto-stoppeur, Thierry Voeltzel, et Michel
                          Foucault. Au cours de leur conversation sont
                          abordées les mutations existentielles de la jeunesse
                          dans son rapport avec la sexualité, les drogues,       Spectacle de marionnettes inspiré du roman
                          la famille, le travail, la religion, la musique,       d’Herman MELVILLE
                          les lectures… et la révolution.                        Mise en scène Yngvild ASPELI

                          Jeudi 21 octobre à 20h
LES PORTRAITS - OCTOBRE

                          32 rue des Cordes                                      Avec Pierre Devérines, Sarah Lascar, Aitor Sanz
                          Durée : 1h                                             Juanes, Alice Chéné, Viktor Lukawski, Maja Kunsic,
                                                                                 Andreu Martinez Costa

                                                                                 « Call me Ishmael » est sans doute l’une des

                                                                                                                                                                    OCTOBRE
                                                                                 ouvertures de roman les plus célèbres toute la
                                                                                 littérature. Trois petits mots qui ouvrent le rideau
                                                                                 d’un roman monstre : Moby Dick d’Herman Melville.
                                                                                 Qui n’a pas entendu parler de l’équipage du Pequod
                                                                                 parti chasser la fameuse baleine blanche ? Cette
                                                                                 histoire hante nos imaginaires depuis l’enfance.
                          PORTRAIT HOLLY                                         Parce que son grand-père était marin, Yngvild
                                                                                 Aspeli a eu envie de se confronter à cette montagne
                          One Night With Holly Woodlawn                          de mots et d’écume. Adepte du travail avec les
                                                                                 marionnettes à taille humaine, Yngvild Aspeli a
                                                                                 conçu un spectacle pour un acteur et chœur de six
                          Une performance musicale de Pierre MAILLET,            marionnettistes qui interpréteront tous les rôles,
                          Howard HUGUES, Billy JET PILOT, Luca FIORELLO          officiers, harponneurs, etc. Le clou de l’affaire
                          et Thomas NICOLLE                                      étant la représentation de la baleine, jusqu’à vingt
                                                                                 mètres de carcasse et un œil terrible, celui de la
                                                                                 conscience. Car Moby Dick est avant tout l’aventure
                          Pierre Maillet fait le portrait de Holly Woodlawn,     des mondes intérieurs, des profondeurs de l’âme, de
                          superstar de la Factory de Warhol. Avec les            l’insondable humanité.
                          musiciens Howard Hugues et Billy Jet Pilot, du
                          groupe pop français Coming Soon, et Luca Fiorello,
                          il met en scène une performance théâtrale et           Spectacle présenté dans le cadre du festival Les                 •   Pô
                          musicale, hommage aux cabarets transformistes dont     Boréales en partenariat avec Le Sablier, Centre             on

                                                                                                                                                           le
                                                                                                                                    créati
                          Holly a été l’une des plus brillantes incarnations.    national de la marionnette.

                                                                                                                                                               i nte r n
                          C’est l’histoire irrésistible d’une liberté folle,
                          de vies ravagées, et du triomphe d’un esprit indomp-   Autour du spectacle

                                                                                                                                       e
                          table.                                                 Exposition Les Séquelles à voir au Sablier,                 io n a l d
                                                                                                                                                          at
                                                                                 Centre national de la marionnette du 24 septembre
                          Vendredi 22 octobre à 20h                              au 2 octobre (voir page 63).
                          32 rue des Cordes
                          Durée : 1h45                                           À partir de 14 ans

10                                                                                                                                                                 11
LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE
                                                                                                    STEVE JOBS
            DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE

          OCTOBRE                                                    • Cr           OCTOBRE
          Mercredi 6 à 20h                                      en                  Mardi 12 à 20h

                                                       de C a

                                                                         éa
          Jeudi 7 à 20h                                                             Mercredi 13 à 20h

                                                                             tion
          Vendredi 8 à 20h                                                          32 rue des Cordes
          32 rue des Cordes                                                         Durée : 1h30

                                                         e
                                                                        Co
          Durée estimée : 1h20                                  méd i

          Texte Jean-Luc LAGARCE                                                    Texte Alban LEFRANC
          Mise en scène Marcial DI FONZO BO                                         Mise en scène Robert CANTARELLA

          Avec Catherine Hiegel                                                     Avec Nicolas Maury, Frank Williams

          Naître, ce n’est pas compliqué. Mourir, c’est très                        Faut-il encore présenter Steve Jobs, inventeur de la
          facile. Vivre, entre ces deux événements, ce n’est                        marque à la pomme, dont la mort prématurée provoqua
          pas nécessairement impossible. Il n’est question que                      un émoi mondial ? Biographié, hagiographié, biopiqué,
          de suivre les règles et d’appliquer les principes                         statufié, on lui doit d’être devenu une des dernières
OCTOBRE

                                                                                                                                            OCTOBRE
          pour s’en accommoder, il suffit de savoir qu’en                           figures mythologiques qu’aura produit le XXe siècle.
          toutes circonstances, il existe une solution, un                          Mais pour Alban Lefranc, il se pourrait bien que
          moyen de réagir et de se comporter, une explication                       tout cela tienne d’un conte à dormir debout qu’il a
          aux problèmes, car la vie n’est qu’une longue                             entrepris de faire bégayer. Il voit avant tout Steve
          suite d’infimes problèmes, qui, chacun, appellent et                      Jobs en maître des marionnettes et même « grand
          doivent connaître une réponse.                                            maître de la dépossession. Celui qui a liquidé le
          Il s’agit de connaître et d’apprendre, dès l’instant                      monde, aboli le présent ». Il méritait qu’à son tour
          déjà si mondain de sa naissance, à tenir son rang et                      on le manipule, qu’on s’en joue, qu’on fasse de lui
          respecter les codes qui régissent l’existence.                            le bonimenteur de notre temps. Nicolas Maury dont la
          Il s’agit enfin de contrôler ses peines, de pleurer                       force comique et la plasticité du jeu ne sont plus
          en quantité nécessaire et relative, de juger de                           à démontrer depuis sa participation à la série Dix
          l’importance de son chagrin et toujours, dans les                         pour cent, incarne cet ex-hippie consommateur de LSD
          instants les plus difficiles de la vie, d’évaluer la                      devenu moine milliardaire.
          juste part qu’on leur accorde.

                                                                                    Autour du spectacle
                                                                                    Carte blanche à Nicolas Maury au Café des images.

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LE ROI LEAR                                                 BROKEN

          OCTOBRE                                                 OCTOBRE
          Mercredi 13 à 19h                                       Jeudi 14 à 20h
          Jeudi 14 à 19h                                          Vendredi 15 à 20h
          Vendredi 15 à 19h                                       Samedi 16 à 19h
          Théâtre d’Hérouville                                    32 rue des Cordes
          Durée : 3h30 avec entracte                              Durée : 1h15

          De William SHAKESPEARE                                  Mise en scène Véro DAHURON et Guy DELAMOTTE
          Mise en scène, adaptation, lumières
          Georges LAVAUDANT
                                                                  Avec Véro Dahuron, Antek Klemm

          Avec Jacques Weber, Astrid Bas, Frédéric Borie,
          Thomas Durand, Babacar Mbaye Fall, Laurent Papot,       Consacré aux destins brisés, aux anges déchus de
          Clovis Fouin-Agoutin, Bénédicte Guilbert, Manuel        la création artistique, Broken (Cassé) clame sa
          Le Lièvre, François Marthouret, Thibault Vinçon,        croyance inébranlable dans l’art et scelle une
          Grace Seri, José-Antonio Pereira                        vie d’engagement. Un soir de 2014, tandis que sur
                                                                  scène elle tournoie, c’est la chute : Véro Dahuron
OCTOBRE

                                                                                                                          OCTOBRE
                                                                  se blesse gravement, la nuit se fait, elle perd
          Décidé à abdiquer, un vieux roi réunit ses trois        un œil. Les mois qui suivent seront ceux de la
          filles afin de partager entre elles son royaume.        reconstruction. Il lui faut vaincre ses peurs et
          Goneril, Régane et Cordélia devront pour cela           achever la représentation interrompue… Elle va alors
          témoigner d’un amour filial sans partage. Les deux      se plonger dans les vies d’artistes amputés d’un
          premières choisissent la flatterie, tandis que          membre ou d’un être cher, faire corps avec les mots
          Cordélia ouvre son cœur avec sincérité : son amour      de ces figures cramées, éborgnées, cassées en deux. À
          ira aussi à son mari. À partir de là, les bases du      l’opposé de la plainte, elle a tiré de son drame un
          royaume se fissurent, et le chaos emportera tout avec   spectacle total et vibrant de vie.
          lui.
          Pour Georges Lavaudant, metteur en scène qui a          Projection à 21h d'un film documentaire retraçant
          consacré sa vie au théâtre au Théâtre National          l'histoire du Panta Théâtre à l'issue de la
          Populaire et au Théâtre de l’Odéon, monter Lear         représentation du samedi 16.
          « ce n’est pas répondre à des questions, mais
          s’engager dans l’aventure qui consiste à se les
          poser. C’est essayer de rendre un peu d’éclat à
          ces questions, et à ces lumières d’humanité en les
          rendant sensibles, visibles, incarnées ».
          Et si la question de la fidélité agite Le Roi
          Lear, le parcours de Georges Lavaudant témoigne
          de la sienne à l’égard du monument shakespearien.
          Monté une première fois avec sa jeune compagnie
          en 1974, il reprendra le texte en 1996, à l’Odéon.
          Aujourd’hui, c’est à Jacques Weber qu’il tend la
          couronne du terrible roi celte.

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THÉORÈME(S)

          OCTOBRE
                                                                  t i on
          Lundi 18 à 19h                                     éa

                                                                           ar
                                                      • Cr
          Mardi 19 à 19h

                                                                           ti s te
          Mercredi 20 à 19h
          32 rue des Cordes

                                                       ié
                                                             a s s oc
          Durée estimée : 2h30

          Librement inspiré du roman Théorème et du texte
          Qui je suis de Pier Paolo PASOLINI
          Adaptation et mise en scène Pierre MAILLET

          Avec Arthur Amard, Valentin Clerc, Alicia Devidal,
          Luca Fiorello, Benjamin Kahn, Frédérique Loliée,
          Pierre Maillet, Marilú Marini, Thomas Nicolle,
          Simon Terrenoire, Rachid Zanouda
OCTOBRE

          À l’été 1966, Pier Paolo Pasolini entreprend
          l’écriture d’un texte jamais achevé et publié
          longtemps après sa mort sous le titre Qui je suis.
          Dans ce « poème bio-bibliographique », il revient
          sur ses années de jeunesse mais il esquisse aussi
          les contours de ses « œuvres futures ». Parmi
          elles, le visionnaire Théorème, à la fois livre
          et film qui marqua l’année 68 et dont le scandale
          retentit encore aujourd’hui. L’histoire d’un ange,
          « beau comme un Américain », qui s’introduit dans
          une famille de riches bourgeois milanais dont il
          connaîtra bibliquement tous les membres. Cet agent
          révélateur laissera derrière lui des êtres ravagés
          face à leur conscience. Dans ce bouleversement
          sensuel et radical, seule la servante, parce que
          riche d’âme, connaîtra le salut.
          Après Le Bonheur (n’est pas toujours drôle) adapté
          de trois scénarios de R.W. Fassbinder, Pierre
          Maillet renoue avec une grande figure du cinéma.
          S’appuyant sur d’excellents acteurs et actrices dont
          Marilú Marini et Frédérique Loliée, sa pièce rend
          un hommage sensible et intemporel à l’auteur de ce
          conte philosophico-érotique.

          Autour du spectacle
          Projection du film Théorème de Pier Paolo Pasolini
          au Café des images suivie d'une rencontre avec
          Pierre Maillet.

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           • Cré
                                      MY BODY IS A CAGE
                              tiste
                                      Mon corps est une cage                            ENTRE CHIEN ET LOUP
            ée

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                         NOVEMBRE                                               NOVEMBRE
                                                                                                                                                • Pô
                         Mardi 9 à 20h                                          Lundi 15 à 20h                                               on      l

                                                                                                                                    créati

                                                                                                                                                       e
                         Mercredi 10 à 20h                                      Mardi 16 à 20h

                                                                                                                                                           intern
                         Jeudi 11 à 20h                                         Théâtre d’Hérouville
                         Vendredi 12 à 14h et 20h                               Durée : 1h50
                         32 rue des Cordes                                      Spectacle en français et en portugais surtitré

                                                                                                                                      e
                                                                                                                                                      at
                                                                                                                                         io n a l d
                         Durée estimée : 1h30                                   en français

                         Texte et mise en scène Ludmilla DABO                   D’après le film Dogville de Lars von Trier
                                                                                Adaptation, mise en scène et réalisation filmique
                                                                                Christiane JATAHY
                         Avec Anne Agbadou-Masson, Alvie Bitemo,
                         Ludmilla Dabo, Gosia-Malgorzata Kapsprzycka,
                         Aleksandra Plavsic                                     Avec Véronique Alain, Julia Bernat, Élodie Bordas,
                                                                                Paulo Camacho, Azelyne Cartigny, Philippe Duclos,
                         La fatigue c’est beaucoup plus que la fatigue.         Vincent Fontannaz, Viviane Pavillon, Matthieu
                         Cet état qui hante la littérature de Beckett à         Sampeur, Valeria Scamuffa
                         Handke est une épreuve bien réelle qui affaiblit
NOVEMBRE

                                                                                                                                                             NOVEMBRE
                         physiquement et psychiquement. Ces moments de
                         vulnérabilité, chacun les traverse sans toujours les   Dans Dogville, Nicole Kidman fuit des gangsters
                         écouter, ni se les avouer. La comédienne Ludmilla      et croit trouver refuge dans une petite ville
                         Dabo (Harlem Quartet, Portrait de Ludmilla en Nina     américaine. L’héroïne de l’adaptation que Christiane
                         Simone) s’est souvent sentie prisonnière de cette      Jatahy tire du film de Lars von Trier est elle aussi
                         fatigue : elle a fait le choix de l’exposer, de la     en fuite mais elle est brésilienne. Pour ne plus
                         revendiquer et de la transformer sur scène avec        subir l’oppression d’un régime virant au fascisme,
                         cinq femmes dans un cabaret revigorant. Elle est       elle est partie. Elle trouve refuge dans une
                         convaincue que ces tiraillements intérieurs qui nous   communauté, présente sur une scène de théâtre, qui
                         fragmentent et nous épuisent vont trouver dans cette   s’apprête à expérimenter le propos du film Dogville :
                         forme leur juste expression et qu’à travers leurs      l’accueil de l’autre.
                         chansons elle obtiendra un cocktail énergétique        De retour à Caen après un troublant Julia d’après
                         capable de déjouer la fatigue, de la partager et       Mademoiselle Julie de Strindberg, Christiane Jatahy
                         de l’interroger. My Body is a Cage est une sorte de    installe les conditions d’un dialogue forcément
                         manifeste joyeux, une invitation à ouvrir les yeux     ambigu entre cinéma et théâtre, comme on dirait
                         et à se défatiguer collectivement. Ludmilla Dabo       entre chien et loup. On assiste aux répétitions,
                         fait désormais partie de l’ensemble artistique de la   jusqu’au montage du film. Mais qui filme ? Qui est
                         Comédie de Caen.                                       filmé ? Qui interprète un rôle ? Qui en est la
                                                                                victime ? Seule certitude, au jeu de la fiction se
                         Bord plateau et accueil enfant avec les Céméa          révèle le lent glissement vers cet instant fatal où
                         mercredi 10 novembre.                                  la haine devient la norme et où tout bascule dans
                                                                                l’intolérance.
                         Autour du spectacle
                         Week-end de pratique artistique avec Ludmilla Dabo     Spectacle présenté dans le cadre du festival
                         les 23 et 24 octobre au théâtre d’Hérouville.          Les Boréales.
                         Sur inscription.

                         À partir de 12 ans

18                                                                                                                                                           19
•   Pô
                                                                                                                              on
                     POUR LE MEILLEUR

                                                                                                                                            le
                                                                                                                     créati
                                                                   FYREANINGAR

                                                                                                                                                i nte r n
                      ET POUR LE PIRE
                                                                   Concert de Ljodahått
                         Cirque Aïtal

                                                                                                                        e
                                                                                                                                           at
                                                                                                                              io n a l d

                                                                   Avec Étienne Bonhomme, Hans-Jørgen Bjørnstad,
           NOVEMBRE                                                Magne-Håvard Brekke, Ståle Caspersen, Jérôme Meyer-
           Vendredi 19 à 14h30                                     Bisch, Philippe Moja, Vidar Osmundsen, Eirik
           Samedi 20 à 17h                                         Mannsåker Roald, Rainer Süßmilch
           Dimanche 21 à 15h
           Lundi 22 à 14h30
           Théâtre d'Hérouville                                    LJODAHÅTT est un projet hors cadre, barré et
           Durée : 1h                                              patrimonial au climat étrange. Réunissant des
                                                                   musiciens, acteurs et compositeurs norvégiens,
                                                                   allemand et français, il met en musique des poèmes
                                                                   norvégiens issus du répertoire ancien et moderne
           Conception et interprétation Kati PIKKARAINEN           pour un résultat étonnant. L’âpreté du norvégien
           et Victor CATHALA                                       se mêle avec douceur parfois, brutalité souvent,
                                                                   aux envolées des instruments et des voix que les
                                                                   sept sur scène font entendre avec les émouvantes
           Au rythme d’un autoradio, un couple d’acrobates         animations du français Jérôme Meyer-Bisch et des
           nous invite au plus intime de leur relation : prêts     traductions projetées. Vous serez emportés, envoutés,
           à hurler la vie, saisis par des rythmes endiablés,      ils vous feront entendre la Norvège… Embarquez pour
           luttant avec les éléments, sur la route avec les        le Grand Nord !
           chiens, drôles et tristes, invitant la mort, en
           voiture, hyper joyeux autant que furieusement en        Samedi 20 novembre à 20h
NOVEMBRE

           colère… Victor et Kati nous convient avec humour,       32 rue des Cordes
           poésie et rock n’roll à partager l’intimité de          Festival Les Boréales
           leur vie de cirque. Numéros de main à main, figures     Durée : 1h30
           acrobatiques époustouflantes, jeux icariens, numéro

                                                                                                                                                   NOVEMBRE
           de perche, domptage, badminton… les prouesses
           techniques emportées par un sacré sens du rythme
           servent un récit haletant et généreux. Victor & Kati,
           seuls en piste, nous présentent leur cirque à eux
           avec force et complicité.

           À partir de 6 ans

           Spectacle présenté dans le cadre du festival
           Les Boréales.
                                                                   KCB COLLECTIVE
                                                                   En concert
                                                                   Avec Benjamin Koppel, Scott Colley, Brian Blade

                                                                   KCB collective est un trio de jazz de haut vol.
                                                                   Le saxophoniste danois Benjamin Koppel, l’un des
                                                                   musiciens les plus récompensés de sa génération
                                                                   avec, à son actif, plus de 50 enregistrements
                                                                   s’entoure de son complice de toujours Scott Colley
                                                                   à la basse et de l’un des batteurs les plus
                                                                   importants du 21ème siècle, Brian Blade.
                                                                   Que la fête commence !

                                                                   Mardi 23 novembre à 20h
                                                                   Théâtre d'Hérouville
                                                                   Festival Les Boréales
                                                                   Durée : 1h30

20                                                                                                                                                 21
PENTHESILÉ·E·S
                                                                                                LUCY SEULE
                      AMAZONOMACHIE

                                                                ion
           NOVEMBRE / DÉCEMBRE                               at                 NOVEMBRE / DÉCEMBRE

                                                                      ar
                                                     • Cré
           Mardi 30 novembre à 20h                                              Mardi 30 novembre à 10h et 14h

                                                                        tiste
           Mercredi 1er décembre à 20h                                          Mercredi 1er décembre à 19h
           Jeudi 2 décembre à 20h                                               Théâtre d’Hérouville

                                                         ée
           32 rue des Cordes                                 as
                                                                soc i           Durée : 55 min
           Durée estimée : 1h40

           Texte Marie DILASSER                                                 À partir des livres dessinés de Perrine ROUILLON
           Conception et mise en scène Laëtitia GUÉDON                          et du Livre de lecture de Gertrude STEIN.
                                                                                Avec la participation de Mélissa ZEHNER et d’écrits
                                                                                de Matthias LANGHOFF et Frédérique LOLIÉE
           Avec Lorry Hardel, Marie-Pascale Dubé, Seydou Boro
           et un chœur formé par Sonia Bonny, Juliette                          Un projet de Frédérique LOLIÉE, mis en scène avec
           Boudet, Mathilde de Carné, Lucile Pouthier                           Matthias LANGHOFF et Luis Enrique GOMEZ BASTIAS

           Penthésilée est la reine des Amazones, tribu                         Avec Frédérique Loliée
NOVEMBRE

                                                                                                                                       DÉCEMBRE
           guerrière exclusivement féminine. Elle combat aux
           côtés des Troyens et elle est vaincue par Achille.
           À partir de ce mythe, Laëtitia Guédon et Marie                       Pouvez-vous nous dire ce que fait Lucy seule
           Dilasser interrogent la relation complexe que les                    toute la journée ? Mlle Lucy Seule s’invente des
           femmes entretiennent avec le pouvoir dans un monde                   mondes sur lesquels elle règne sans partage grâce
           où elles tentent de prendre une nouvelle place.                      au pouvoir de son imagination. Elle se joue un
           Dans la première partie, cette question du pouvoir                   petit théâtre qu’elle peuple de toutes sortes de
           est traitée par l’intime. Penthésilée s’effondre,                    créatures, des poupées douées de vie ou des dessins
           entre en transe, se tait, profère, se tait à nouveau.                qui s’animent et lui donnent du fil à retordre. Même
           Puis la brume se dissipe pour laisser place à une                    quand ils n’ont pas de sable, les enfants bâtissent
           reine en pleine puissance, qui fait face au masculin                 des châteaux. Ils sont faits d’une multitude de
           qui est en elle. Penthésilée, guerrière insatiable,                  personnages, ils se déguisent et se bricolent une
           à la fois femme, homme et animal, est plurielle,                     identité. Mais comme dans les contes dignes de ce
           inclusive. Au plateau, deux comédiennes et un danseur                nom, il est bon d’avoir des marraines qui veillent.
           l’incarnent tour à tour tandis qu’un chœur de quatre                 Ici les fées sont écrivaines et se nomment Perrine
           chanteuses, comme dans la tragédie antique, scande                   et Gertrude.
           l’action de cet oratorio-manifeste.

                                                                                À partir de 7 ans
           Bord de scène mercredi 1er décembre.

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• Créa
                                                                          ·s

                                                                                         ti
                                                                  cié·e

                                                                                           on a rt
                                        ILÔTS                                                        PARADIS

                                                                   so
                                                                                    is
                                                                          tes a s

                                            • Créa
           DÉCEMBRE                    ·s                           DÉCEMBRE

                                                      ti
           Mardi 7 à 20h                                            Vendredi 10 à 20h

                               cié·e

                                                        on a rt
           Mercredi 8 à 20h                                         Samedi 11 à 19h
           Jeudi 9 à 20h                                            32 rue des Cordes

                                so
           32 rue des Cordes           tes a s
                                                 is                 Durée : 55mn
           Durée : 1h10

           Texte & mise en scène                                    Texte Sonia CHIAMBRETTO
           Sonia CHIAMBRETTO & Yoann THOMMEREL                      Mise en scène Sonia CHIAMBRETTO et Yoann THOMMEREL
           À partir du Questionnaire élémentaire, éditions
           Les Laboratoires d’Aubervilliers /g.i.g, 2017
                                                                    Avec Sonia Chiambretto, Marcial Di Fonzo Bo,
                                                                    Ada Harb, Pierre Maillet, Rami Rkab
           Avec Julien Masson, Jean-François Perrier,
           Séphora Pondi
                                                                    « C’était en bas de chez moi à Manosque. La ville
                                                                    accueillait le temps d’un week-end la crème
DÉCEMBRE

                                                                                                                          DÉCEMBRE
           On n’a pas souvent vu le théâtre aller à ce              des romanciers à succès. Des micros avaient été
           point au-devant du public. C’est à une expérience        installés sur chaque place pour des lectures
           de partage rare que Sonia Chiambretto et Yoann           publiques, ou des entretiens. En marchant, je suis
           Thommerel invitent les spectateurs. Il ne s’agit         tombée sur un garçon syrien qui voulait prendre la
           pas d’une pièce de théâtre mais à proprement parler      parole. Il ne parlait ni français ni anglais. Il
           d’une remise en questions, élaborée à partir de          voulait parler dans un micro. Il préparait sur son
           ce que les auteurs ont nommé le Questionnaire            ordinateur ce qu’il voulait dire. Il arrivait de
           élémentaire.                                             Syrie et c’était un moment de grand KO. Évidemment
           Donner corps (à un questionnaire), écrire                il n’a jamais eu le micro. Il ne comprenait pas
           (collectivement), prendre à parti (le public), sont      pourquoi, et moi non plus. C’est le point de départ
           des gestes au cœur de cette démarche inrésumable.        d’une amitié et d’une enquête rocambolesque : je
           Anodines ou très frontales, ces questions                me suis acharnée à essayer de sauter par-dessus la
           constituent un corpus poétique et politique, une         barrière de la langue, pour comprendre ce qu’il
           partition impliquant tous et chacun autant que les       voulait nous dire ce jour-là. »
           auteurs présents sur scène. Elles ont été pensées en
           lien avec le g.i.g, le Groupe d’information sur les      Sonia CHIAMBRETTO
           ghettos, pour interroger en même temps qu’ils les
           révèlent les mécanismes d’exclusion. À partir de ces
           îlots des histoires se racontent. Peu importe qu’on
           ait oublié la question…

           Bord de scène mercredi 8 décembre.

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A BRIGHT ROOM CALLED DAY
                 HALLOWEEN TOGETHER
                                                                                             Une chambre claire nommée jour

           DÉCEMBRE                                                                       DÉCEMBRE
                                                                          ion
           Mercredi 8 à 20h                                            at                 Mardi 14 à 20h

                                                                                ar
                                                               • Cré
           Jeudi 9 à 20h                                                                  Mercredi 15 à 20h

                                                                                  tiste
           Vendredi 10 à 20h                                                              Théâtre d’Hérouville
           Théâtre d’Hérouville                                                           Durée : 2h30 entracte compris

                                                                ée
           Durée : 2h15                                                as
                                                                          soc i

           Texte et mise en scène Céline OHREL                                            Texte Tony KUSHNER
                                                                                          Mise en scène Catherine MARNAS

           Avec Sophie Sénécaut, Sébastien Jacobs, Marius
           Fabre, Loona Piquery, Martin Legros, Phlippe Grand                             Avec Simon Delgrange, Annabelle Garcia, Tonin
           Henry, Fanny Catel, Anna Moysan                                                Palazzotto, Julie Papin, Agnès Pontier, Sophie
                                                                                          Richelieu, Gurshad Shaheman et Vincent Dissez (en
                                                                                          alternance), Yacine Sif El Islam, Bénédicte Simon
           Une fête des morts avec participation des défunts.
           La proposition n’appartient plus au seul domaine de
DÉCEMBRE

                                                                                                                                                 DÉCEMBRE
           la science-fiction : d’ores et déjà, les Intelligences                         Berlin, 31 décembre 1932. Un groupe d’amis artistes
           Artificielles rendent loquaces nos « chers disparus »                          réveillonne. Tous appartiennent au même milieu et,
           qui poursuivent leurs échanges avec les vivants. La                            par-delà leurs contradictions et leurs complexités,
           compagnie Diplex s’empare de la question des avatars                           se croient à l’abri du pire, du simple fait qu’ils
           post-mortem et veut en faire théâtre, un théâtre                               savent analyser ce qui se passe dans le pays. Mais
           augmenté qui invite le spectateur à une séance de                              leur lucidité ne va pas jusqu’à imaginer que, d’ici
           « binge-watching », à l’instar de la consommation                              un an, ils vont basculer dans le nazisme. Dans la
           intensive de séries. Il s’agira donc d’enchaîner                               première version de sa pièce créée en 1985, Tony
           quatre épisodes d’affilée pour suivre un groupe de                             Kushner auteur de Angels in America faisait le lien
           personnages, les uns vivants, les autres morts, mais                           entre la politique d’Hitler et celle de Ronald
           toujours agissant sous la forme de leurs avatars.                              Reagan. Dans cette nouvelle version, il poursuit
           Tous les codes du numérique seront convoqués pour                              son interrogation pour englober la figure de Donald
           scander cette aventure où le faux paraît plus vrai                             Trump en faisant monter sur scène un double de
           que nature et le vrai curieusement faux. Quant au                              lui-même. Pour cette terrible mise en perspective
           cinquième épisode, il appartiendra au spectateur de                            de l’Histoire en marche, Catherine Marnas a fait
           le retrouver sur le site Halloween Together et de                              appel aux comédiens de l’école de théâtre (l’ESTBA)
           choisir lui-même la fin. Le théâtre se sera invité                             qu’elle dirige à Bordeaux car c’est à cette jeunesse
           chez lui…                                                                      qu’il appartient d’agir contre le glissement
                                                                                          sournois vers l’oppression totalitaire.

           Bord de scène jeudi 9 décembre.
                                                                                          Autour du spectacle
           Autour du spectacle                                                            Carte blanche à Catherine Marnas au Café des images.
           Week-end de pratique artistique avec Céline Ohrel
           samedi 13 et dimanche 14 novembre au 32 rue des
           Cordes. Sur inscription.

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NORMALITO                                     TRISTESSE ANIMAL NOIR

           DÉCEMBRE                                                DÉCEMBRE
           Mercredi 15 à 19h                                       Jeudi 16 à 20h
           Jeudi 16 à 10h et 14h                                   Vendredi 17 à 20h
           Vendredi 17 à 10h et 14h                                Théâtre d’Hérouville
           32 rue des Cordes                                       Durée : 1h30
           Durée : 1h15

                                                                   Texte Anja HILLING
           Texte et mise en scène Pauline SALES                    Mise en scène Timothée LEROLLE

           Avec Antoine Courvoisier, Anthony Poupard,              Avec Elsa Bouchain, Guillaume Geoffroy, Vincent
           Cloé Lastère                                            Menjou-Cortès, Laurent Papot et Bachir Tlili

           Malheur à qui ne sort pas de l’ordinaire ! Lucas,       Tristesse Animal Noir est une histoire en trois
           10 ans, en sait quelque chose. Dans sa classe de        parties. Dans la première, La Fête, nous rencontrons
DÉCEMBRE

                                                                                                                          DÉCEMBRE
           CM2, entre les surdoués et ceux qui dysfonctionnent,    les protagonistes : Paul, Miranda et leur bébé
           les handicapés et ceux qui viennent d’autres pays,      Gloria, Jennifer, Oskar, Martin et Flynn. Une bande
           Lucas se sent « normal nul », sans intérêt. Il ne       de trentenaires, liés par l’amitié, la famille ou le
           se trouve rien de spécial, aucune singularité et        travail. Ils vont, pour une nuit en forêt, se couper
           il a l’impression qu’à cause de ça la maîtresse         de leur quotidien citadin. Une pause. Un week-end.
           l’oublie. Aussi, le jour où elle demande aux enfants    Un barbecue de nuit. Rien de mieux qu’un barbecue
           d’inventer leur super-héros, Lucas imagine Normalito,   pour rencontrer des gens. La deuxième partie, Le
           le super-héros « qui rend tout le monde normaux ».      Feu, raconte comment ces personnes, après avoir
           Et voici que la maîtresse le réprimande parce qu’à      involontairement déclenché un incendie, courent et
           travers ce personnage, c’est comme s’il exprimait       fuient à travers la forêt en flammes. La troisième
           un point de vue déplacé qu’il ferait mieux de ne        partie, La Ville, montre le retour des survivants.
           pas avoir. Grosse colère de Lucas. Mais l’incident      Comment continuer à vivre ? Comment accepter sa vie
           a un mérite. Iris, l’enfant zèbre, se rapproche de      après un tel traumatisme ?
           Lucas : elle aimerait tant devenir normale comme
           lui ! Ensemble, ils vont fuguer, apprendre à se
           connaître et rencontrer Lina, la dame pipi des
           toilettes de la gare qui, elle-même, n’est pas
           tout à fait « comme tout le monde »… La fabuleuse
           aventure de la normalité et de la différence peut
           commencer.

           À partir de 9 ans

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LA NUIT JUSTE AVANT
                                                                                     ÇA DADA
                      LES FORÊTS

          JANVIER                          t i on                JANVIER
          Mercredi 5 à 20h            éa                         Mercredi 5 à 10h et 19h

                                                    ar
                               • Cr

                                                    tis te
          Jeudi 6 à 20h                                          Jeudi 6 à 14h
          Vendredi 7 à 20h                                       Vendredi 7 à 10h et 19h

                                ié
          32 rue des Cordes           a s s oc                   Théâtre d’Hérouville
          Durée : 1h15                                           Durée : 1h

          De Bernard-Marie KOLTÈS                                Écriture et mise en scène Alice LALOY
          Mise en scène Matthieu CRUCIANI

                                                                 Avec Eric Caruso, Stéphanie Farison,
          Avec Jean-Christophe Folly                             Marion Verstraeten

          Il pleut beaucoup dans La nuit juste avant les         Dada ? Ça veut dire quoi ? Un mouvement artistique
          forêts. Il pleut dans les mots de cet homme qui        révolutionnaire né des décombres de la Grande
          parle. Dans le flux de la parole rien ne se passe      Guerre ? Une entreprise d’abolition des règles et
          mais tout est dit de ce qu’il vit et voit, les         des conventions, initiée par une petite poignée

                                                                                                                        JANVIEER
JANVIER

          quartiers, les trafics, la picole… Il déverse sa       d’artistes fêlés du bocal : Tzara, Picabia,
          bile. Qu’on soit dans le noir lumineux d’un métro      Duchamp… ? L’expression d’une fureur destructrice,
          souterrain ou sur le quai d’un théâtre, l’homme,       folle et géniale ? Ou bien une profession de foi
          fraternel et inquiétant, semblable et autre, se        kaléidoscopique et hallucinogène ? Alice Laloy
          raconte, nous apostrophe mais en vérité s’adresse à    explore ces questions par une mise en scène qui
          ce qui est enfoui au plus profond de chacun. Il est    convoque machines, marionnettes, acteurs et actrices
          seul dans une pièce à deux personnages : la parole     au plateau. Elle a imaginé un spectacle jouissif qui
          et le silence.                                         ne ressemble à rien d’autre, mené tambour battant
          Ce texte a été composé comme une longue phrase qui     par trois comédiennes et comédiens et rythmé en
          pourrait aussi bien être une lettre de l’auteur        direct par la musique d’Éric Recordier. C’est tout
          adressée à un inconnu. Cette phrase incessante, tout   ça, Ça Dada : un saccage orchestré au millimètre
          en rythme, chargée de désir, Koltès l’a voulue et      dans lequel l’espace scénique se métamorphose grâce
          conçue pour son ami l’acteur Yves Ferry, son           à une machinerie virtuose. Un hommage foutraque qui
          « frère d’arme », qui l’interpréta pour la première    suscite l’étonnement permanent autant qu’une ode,
          fois dans le off d’Avignon en 1977. Comme Koltès,      drôle et cacophonique, à la créativité qui sommeille
          Mathieu Cruciani a pensé sa mise en scène pour un      en chacun de nous, des plus petits aux plus grands.
          acteur, Jean-Christophe Folly, qui s’est produit
          plusieurs fois à la Comédie de Caen (Salade, tomate,
          oignons, Harlem Quartet, Avedon-Baldwin entretiens     À partir de 6 ans
          imaginaires) et qui désormais est artiste associé.

30                                                                                                                      31
LADY MACBETH’S FACTORY                                             LES ÉTOILES

          JANVIER                                                JANVIER
          Lundi 10 à 20h                                         Mardi 11 à 20h                                        t i on
                                                                                                                  éa
          Mardi 11 à 20h                                         Mercredi 12 à 20h

                                                                                                                                ar
                                                                                                           • Cr

                                                                                                                                ti s te
          Théâtre d’Hérouville                                   Jeudi 13 à 20h
          Durée : 1h15                                           32 rue des Cordes

                                                                                                            ié
                                                                 Durée : 2h                                       a s s oc

          Texte William SHAKESPEARE                              Texte et mise en scène Simon FALGUIÈRES
          Mise en scène Monica ESPINA

                                                                 Avec John Arnold, Mathilde Charbonneaux,
          Avec Cécile Saint-Paul, Giulia Innocenti               Charlie Fabert, Pia Lagrange, Stanislas Perrin,
                                                                 Agnès Sourdillon

          Lady Macbeth est-elle l’instrument maléfique
          qui pousse au crime et que le crime va faire           Ezra, un jeune poète, vit dans un petit village avec
          s’effondrer ? Parmi les figures féminines de           ses parents, Zocha et Pierre, sans oublier l’oncle
          Shakespeare, elle est certainement la plus complexe,   Jean, considéré comme simple d’esprit. Quand Zocha

                                                                                                                                          JANVIEER
JANVIER

          pétrie de toutes les ambiguïtés qui nous la rendent    meurt, il incombe à Ezra d’écrire et de prononcer
          proche. Comment agirait-elle aujourd’hui ? Aurait-     l’éloge funèbre de sa mère. Mais au jour dit, le
          elle besoin d’un monsieur Macbeth pour conquérir le    jeune homme est incapable d’articuler un seul mot.
          pouvoir ?                                              Rien. Perclus de chagrin, il s’enferme alors dans
          Monica Espina pose sur elle un nouveau regard sans     sa chambre tandis que, derrière la porte, la vie
          jamais l’incarner mais en l’évoquant, la commentant,   ordinaire reprend ses droits, comme s’il s’agissait
          à partir d’un ensemble d’éléments qui se cherchent     d’un monde parallèle. Ezra se replie dans le sien,
          dans un espace scénique comme un chantier où tout      poursuivant une aventure immobile à la recherche
          a lieu à vue. Sons et images, mixés ou produits en     de ses mots. Après Le Nid de cendres, présenté
          direct, enveloppent une colonne vertébrale de textes   à Caen en 2019, Simon Falguières plonge dans un
          « à la recherche de Lady Macbeth ». Il en résulte      conte mêlant comédie, farce, mélodrame et épopée.
          une forme de narration qui tient du rêve, structure    Servie par six acteurs et actrices interprétant une
          onirique entraînant le spectateur dans une flânerie    quinzaine de personnages, la pièce passe, d’une
          poétique, lui offrant la liberté de construire son     scène à l’autre, d’un univers tchekhovien épuré
          théâtre intérieur, de fabriquer sa Lady.               et simple au monde fascinant et merveilleux de la
                                                                 maison de l’oncle juif de Fanny et Alexandre de
                                                                 Bergman.

                                                                 Bord de scène mercredi 12 janvier.

                                                                 Autour du spectacle
                                                                 Week-end de pratique artistique les 4 et 5 décembre
                                                                 au 32 rue des Cordes. Sur inscription.

32                                                                                                                                        33
JE SUIS PERDU                                                  JELLYFISH
                                                                                 ou nos mondes mouvants

                                                      t i on
          JANVIER                                éa                     JANVIER

                                                               ar
                                                                                                                  t i on

                                          • Cr
          Mardi 18 à 20h                                                Mardi 18 à 10h et   20h              éa

                                                               tis te

                                                                                                                           ar
                                                                                                      • Cr
          Mercredi 19 à 20h                                             Mercredi 19 à 10h   et 20h

                                                                                                                           ti s te
                                           ié
          Jeudi 20 à 20h                         a s s oc               Jeudi 20 à 10h et   14h
          Théâtre d’Hérouville                                          Vendredi 21 à 10h   et 14h

                                                                                                       ié
                                                                                                             a s s oc
          Durée : 1h50                                                  32 rue des Cordes
                                                                        Durée : 1h

          Texte et mise en scène Guillermo PISANI                       Texte Loo HUI PHANG
                                                                        Mise en scène et scénographie Jean-François AUGUSTE

          Avec Caroline Arrouas, Elsa Guedj, Arthur Igual
                                                                        Avec Xavier Guelfi, Shannen Athiaro-Vidal

          Guillermo Pisani l’a constaté : au théâtre, les
          approches empathiques de la « crise des migrants »            Entre perte de l’enfance et peur de l’avenir,
          n’évitent pas toujours l’écueil du mélodrame. Pour            entre deuil et désir, l’adolescence est l’âge des

                                                                                                                                     JANVIEER
JANVIER

          le contourner, il a choisi d’écrire et de mettre              tiraillements et des possibles. Olivier est un ado
          en scène trois pièces courtes, trois variations               typique et à part, son corps se couvre parfois d’une
          autour de la représentation de l’étranger dans trois          membrane gélatineuse et devient luminescent comme
          genres distincts qui ont façonné la dramaturgie :             une méduse (jellyfish). Sur les réseaux sociaux il
          la menace, la comédie et le polar. La menace avec             se fait appeler C.U. (See you = je te vois). En
          Asmat, demandeur d’asile en attente d’un rendez-vous          dehors de Peggy, la fille du nouveau compagnon de sa
          à l’OFPRA, dont le récit de vie déstabilise la femme          mère qui vient de s’installer chez eux, il ne voit
          qui l’héberge. La comédie avec Ahmad, auteur syrien           personne. Il attend la fin du monde. Peggy, non-
          invité en France qui a envie d’écrire un vaudeville           voyante, l’aidera à ouvrir les yeux.
          alors qu’on attend de lui un témoignage sur la                Jellyfish se saisit de cette jeunesse connectée/
          guerre. Le polar avec Anbar, brillante biologiste             déconnectée pour dire les paradoxes et les
          venue du Maroc, en butte à de mystérieux sabotages            métamorphoses d’un âge difficile. Le pouvoir du
          de son travail de recherche.                                  regard qui fonde le mythe de Méduse est aussi la
          Caroline Arrouas (Le portrait Bourdieu), Elsa                 préoccupation du théâtre. À l’opposé du monde plat
          Guedj et Arthur Igual (J’ai un nouveau projet) sont           des écrans, la mise en scène fait ici une confiance
          tour à tour dans le rôle du migrant ou celui de               totale à cet art artisanal pour mettre la vie en
          l’autochtone pour décentrer les constructions du              relief et éclairer la nuit.
          regard sur l’étranger. On ne peut jamais réduire
          personne à la situation qui lui est assignée.
                                                                        À partir de 12 ans

          Bord de scène mercredi 19 janvier.
                                                                        Bord de scène après les représentations.

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L’ÉTANG

          JANVIER
          Mardi 25 à 20h
          Mercredi 26 à 20h
          Jeudi 27 à 20h
          Vendredi 28 à 20h
          Samedi 29 à 20h
          32 rue des Cordes
          Durée : 1h25

          D’après l’œuvre originale de Robert WALSER
          Conception, mise en scène, scénographie,
          dramaturgie Gisèle VIENNE

          Avec Adèle Haenel et Ruth Vega Fernandez

          Fritz se sent mal aimé par sa mère et simule, au
          comble de son désespoir, un suicide pour vérifier
          l’amour qu’elle lui porte. Quels sont vraiment
          les enjeux ici ? Qu’est-ce qui se joue entre les
JANVIER

          lignes et sur scène ? Ces questionnements – depuis
          longtemps au cœur du travail de Gisèle Vienne – sont
          mis en abyme à travers le texte de Robert Walser
          et le dispositif scénique : Adèle Haenel et Ruth
          Vega Fernandez incarnent respectivement un et deux
          personnages tout en prêtant leurs voix aux autres.
          Coexistent ici plusieurs niveaux de perceptions de
          la réalité et de la temporalité, de l’intériorité et
          de l’extériorité. Interrogeant les conventions du
          théâtre et de la famille, L’Étang pose notamment la
          question de la représentation partagée de la réalité
          et de la norme sociale.

          Vincent Théval pour le Festival d’Automne à Paris

          Autour du spectacle
          Exposition « GISELE VIENNE TRAVAUX 2003 - 2020 »
          du 21 janvier au 8 février au centre chorégraphique
          national de Caen en Normandie.

          Carte blanche à Adèle Haenel au Café des images.

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AU 32 RUE DES CORDES

LES ANNÉES TRÉHARD

Soirée proposée à l'occasion de la projection du film
Les années Tréhard réalisé par Catherine Dehée et
Marie-Pierre Vadelorge et produit par André Guéret.

Avec la participation de Jean-Marie Frin,
Claude Alexis, Jean-Marc Dupuy, Mireille Berthon…

Samedi 9 octobre à 18h
32 rue des Cordes

LA COMÉDIE DE CAEN - CDN DE NORMANDIE :
PLUS DE 50 ANS D'HISTOIRE(S)

Présentation de l'ouvrage publié à l'occasion
de la réouverture du 32 rue des Cordes.

Avec la participation de Daniel Grisel,
Tristan Jeanne-Valès, Chantal Meyer-Plantureux,
Jean-Marie Frin, Daniel Besnehard…

Samedi 11 décembre à 15h
32 rue des Cordes
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