THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020
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Les fleurs et les oiseaux du visuel sont issus des compositions de Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) et de Jean-Jacques Audubon (1785-1851). Le premier, qui a bénéficié de la protection de Marie-Antoinette et a reçu le titre de dessinateur et peintre du Cabinet de la Reine, a très probablement pu croiser Marguerite Brunet dite la Montansier voir même venir en ce Théâtre.
La saison 2019/2020 du Théâtre dans une école de Versailles, dans Montansier donne une fois encore le cadre de notre politique de une large place à la création, avec résidences artistiques. Le théâtre pas moins de 17 spectacles créés contribue ainsi à faire vivre cette sur sa scène. Ils expriment par leur « école du spectateur » qui me tient diversité l’extrême attention portée particulièrement à cœur et qui par la Ville de Versailles et son est au cœur du Mois Molière. théâtre à tous les publics, quels que soient leur âge et leur Cette idée d’un « théâtre-école » sensibilité. s’exprime aussi dans l’accueil historique par le Montansier Rares sont les théâtres capables de la classe d’art dramatique du de réunir sur une même scène Conservatoire à Rayonnement Maurice Maeterlinck et Georges Régional de Versailles. Cette Feydeau, Roland Dubillard et collaboration unique en son Catherine Anne, en faisant une genre entre un théâtre et un escapade vers les comédies conservatoire s’exprime cette année musicales de Broadway, le tout dans la création d’un spectacle sous les auspices bienveillants conçu autour des Tableaux d’une de Molière et Hugo. exposition de Moussorgski. Cette diversité, accompagnée d’un Le Théâtre Montansier occupe souci constant de qualité et d’un une place maîtresse dans la travail de proximité avec des publics vie culturelle de notre ville. parfois très éloignés de la culture, Je souhaite que de plus en plus garantit la fréquentation sans pareil de Versaillaises et de Versaillais, du Théâtre Montansier, ainsi que mais aussi de franciliens et son rayonnement bien au-delà de au-delà, y trouvent la leur. notre ville. Belle saison théâtrale et musicale ! Le jeune public bénéficie cette saison encore d’une attention toute particulière. Plusieurs propositions du programme lui François de Mazières sont spécialement destinées, Maire de Versailles comme L’oiseau de feu conçu par Président de l’agglomération une artiste accueillie par ailleurs Versailles Grand Parc 3
Il y a un an, nous vous faisions part de notre souhait de voir le Théâtre Montansier à Versailles labellisé Scène Nationale. Il ne s'agissait nullement pour nous de quémander une quelconque médaille auprès des tutelles ou de voir notre action gratifiée par une reconnaissance étatique. Nous avons simplement, au bout de six années d'exercice, acquis la conviction que l'économie dans laquelle nous œuvrons reste fragile. Et bien au-delà de nous-mêmes et de notre mandature, nous voulons tout tenter pour sanctuariser le modèle que nous avons mis en place, tant sur le plan des coproductions que sur le plan de l'action culturelle, éducative et sociale. L’enjeu est d'empêcher aujourd'hui ce qui pourrait advenir demain, c'est- à-dire que le Théâtre Montansier devienne un simple lieu voué à l'accueil des tournées théâtrales. Le label Scène Nationale donnerait au Théâtre Montansier des fonds publics d'État qui viendraient s'ajouter aux précieux soutiens de la Ville de Versailles, de VGP et de la Région Ile-de-France, garantissant alors pour longtemps son indépendance et sa ligne éditoriale originale. Nous restons en attente du retour du Ministère de la Culture qui examine notre dossier depuis un an et demi maintenant. La réponse pour sûr interviendra dans le courant de la présente saison. Vous qui êtes de plus en plus nombreux à nos côtés, qui suivez avec tant d'attention et de chaleur notre action serez bien évidemment les premiers informés d'une décision si importante pour la vie artistique de notre territoire. En attendant, nous vous invitons de nouveau à partager nos rêves, rires et émotions dont vous trouverez toutes les promesses dans la présente brochure. Geneviève Dichamp Frédéric Franck Directeurs 5
Création Première en résidence au à Versailles Montansier © Laurent Seroussi Rencontre avec Thomas Fersen au Foyer à l’issue du concert.
VENDREDI 13 SEPTEMBRE À 20H30 Thomas Fersen Chanson française Thomas Fersen est un habitué du Montansier. Cette saison, il choisit d’y créer son nouveau spectacle. Conteur et mélodiste, en 25 (30?) ans de carrière, Thomas Fersen a pris le temps de bâtir une œuvre originale et personnelle qui occupe une place à part dans la chanson française. Au cours de ces cinq dernières années, il a multiplié les expériences scéniques, se produisant avec un quintette à cordes ou collaborant avec Rolland Auzet pour une version poétique et inattendue de l’Histoire du soldat. Il s'est aussi produit dans plusieurs « seul en scène » jubilatoires, ponctués de monologues en vers de son cru, entre conte et fable, farce et poème. Thomas Fersen poursuit son aventure théâtrale en renouant avec sa troupe de musiciens, dans une formule musicale commune au nouvel album et au nouveau spectacle. Ce spectacle est un assemblage de monologues en vers, de chansons du nouvel album et de son répertoire plus ancien. Ce farfelu se retourne sur sa longue carrière, ses frasques passées de chaud lapin et son goût du déguisement. Avec Thomas Fersen, Pierre Sangrà (saz, guitare, banjo), Alejandro Barcelona (accordéon), Lionel Gaget (synthétiseur Moog, clavinet) et Rémy Kaprielan (batterie) Production Astérios, coproduction Théâtre Montansier Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : en création 7
© Christophe Raynaud de Lage / coll. Comédie-Française En 2001, Jean-Pierre Miquel, administrateur général de la Comédie-Française demande à Claude Stratz de monter Le Malade imaginaire. Le succès est retentissant. Le succès est retentissant et le spectacle joué plus de 460 fois. C’est cette mise en scène mythique que la Comédie-Française présente à nouveau aujourd’hui.
MARDI 24 / MERCREDI 25 / JEUDI 26 VENDREDI 27 / SAMEDI 28 SEPTEMBRE À 20H30 Le Malade imaginaire Théâtre « Le Malade imaginaire a suscité les interprétations les plus contradictoires : on a joué Argan malade, on l’a joué resplendissant de santé ; on l’a joué tyrannique, on l’a joué victime ; on l’a joué comique, on l’a joué dramatique. C’est que tout cela y est, non pas simultanément mais successivement. Molière propose une formidable partition, toute en ruptures, toute en contradictions où le comique et le tragique sont étroitement imbriqués l’un dans l’autre, où ils sont l’envers l’un de l’autre. Derrière la grande comédie qui a intégré certains schémas de la farce, on découvre l’inquiétude, l’égoïsme, la méchanceté, la cruauté. Tout est objet de parodie dans cette pièce. Les choses les plus graves y sont tournées en dérision. C’est son côté carnavalesque. » — Claude Stratz De Molière, mise en scène Claude Stratz, scénographie et costumes Ezio Toffolutti, lumières Jean-Philippe Roy, musique originale Marc-Olivier Dupin, travail chorégraphique Sophie Mayer, maquillages, perruques et prothèses Kuno Schlegelmilch avec (sous réserve) Alain Lenglet, Coraly Zahonero, Guillaume Gallienne, Julie Sicard, Christian Hecq, Yoann Gasiorowski, Elissa Alloula, Clément Bresson et Prune Bozo, Marthe Darmena, Marie de Thieulloy (en alternance) et chant Jérôme Billy, Ronan Debois, Étienne Duhil de Bénazé, Élodie Fonnard, Jean-Jacques L’Anthoën, Donatienne Michel-Dansac (en alternance) et Jorris Sauquet (clavecin) Production Comédie-Française, tournée avec le soutien de la région Ile-de-France Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 2h05 9
LUNDI 7 / MARDI 8 OCTOBRE À 20H30 Pierre Arditi lit ce qu’il aime Lecture La saison dernière Pierre Arditi a interprété le rôle de Tartuffe dans la mise en scène de Peter Stein et disparaissait dans les cintres au cours de la dernière scène. Le voici qui retrouve le plateau du Montansier dans une proposition radicalement différente. Une chaise, une table, et lui, Pierre Arditi. Sa voix (reconnaissable entre mille) et des textes d’aujourd’hui qu’il aime et apprécie. « J’ai tellement aimé les lire, dit le comédien, que j’ai eu envie d’en faire profiter les autres ». C’est ainsi qu’il nous présente avec délice les pages qu’il a choisies dans les écrits d’auteurs contemporains qu’il a beaucoup fréquentés. Yasmina Reza dont il a créé un des plus grands succès au théâtre Art, Jean-Michel Ribes et son irrésistible livre-portrait et Philippe Delerm avec les meilleurs pages de Je vais passer pour un vieux con. D’après les textes de Jean-Michel Ribes, Yasmina Reza, Philippe Delerm avec Pierre Arditi Production Théâtre du Rond-Point Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h 11
Les incontournables « Virtuose à la tenue stylistique parfaite, étincelant dans tous les registres de son instrument, le clarinettiste Paul Meyer s’est imposé dans le monde entier par son jeu brillant, racé et vif-argent. » — Cadences © Edith Held « J’en ai fait assez ; maintenant, c’est au tour des plus jeunes » : un Brahms fatigué et décidé à poser la plume, écoute en 1891 à Meiningen un concert du clarinettiste d’exception Richard Mühlfeld. Comme pour Mozart, Mademoiselle Clarinette* va devenir le coup de foudre de la maturité. C’est ainsi que naît le Quintette op. 115 qui sera triomphalement accueilli par la critique viennoise. Avec Mozart transparaissant en filigrane dans chaque note de sa composition, Brahms compose comme un magnifique adieu aux tumultes de la vie, paisible et souverain. * surnom donné à la clarinette par Brahms
DIMANCHE 13 OCTOBRE À 17H L’apothéose de la clarinette Paul Meyer joue Mozart et Brahms Musique classique Programme Mozart : quintette avec clarinette en la majeur K. 581 « Stadler » (35’) Brahms : quintette avec clarinette en si b mineur op. 115 (36’) La clarinette colorée et expressive de Paul Meyer, au timbre chaud et profondément humain, interprète deux œuvres prodigieuses, fruits d’une inspiration fulgurante de Mozart puis de Brahms. Limpide et cristallin, le Quintette K. 581 est avant tout l’histoire d’une amitié : celle nouée par Mozart à Vienne dès 1781 avec Anton Stadler, l’un des plus grands clarinettistes virtuoses de son temps et membre de la chapelle de la cour impériale. C’est pour Stadler que Mozart écrira son Concerto, le Trio des Quilles, les solos de la Clémence de Titus — et ce quintette. Composé deux ans avant sa mort, en moins de trois jours, il crée avec le Quintette en la majeur une nouvelle forme, là où il était jusqu’alors de tradition d’accompagner un instrument à vent par un trio de cordes. Avec le Quatuor Parisii Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h15 13
Création coproduction Théâtre Montansier De et mise en scène Céline Schaeffer libre adaptation de La Vie des Abeilles de Maurice Maeterlinck scénographie Céline Schaeffer scénographie et vidéos Elie Barthès dramaturgie Julien Avril composition Peter Chase lumières Paul Beaureilles et Christian Pinaud costumes Lola Sergent chorégraphie Marion Le Guével avec Polina Panassenko, Marion Le Guével, Étienne Galharague et la voix d’Agnès Sourdillon Production déléguée Le Mélodrome Coproduction Festival d’Avignon, Le Grand R/SN La Roche-sur-Yon, Festival Momix, Théâtre Montansier, Théâtre d’Aurillac, L’Union des contraires, Espace Malraux/Scène nationale de Chambéry et de la Savoie avec le soutien de la DRAC Île-de-France. © DR Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes.
MERCREDI 16 OCTOBRE À 15H La République des Abeilles Théâtre ~ Jeune public à partir de 7 ans Venez découvrir une année apicole et les différents épisodes de la vie d’une ruche d’un printemps à l’autre : l’essaimage, la naissance d’une reine, le vol nuptial, les différents métiers des ouvrières, la fondation de la cité et de ses rayons de cire, en passant par la fabrication du miel, sans oublier le lien vital qui existe entre les abeilles et les fleurs depuis toujours : la pollinisation. Sur scène, une comédienne danseuse successivement princesse, reine, éclaireuse, nettoyeuse, cireuse, ventileuse, butineuse et gardienne ; une danseuse comédienne successivement faux bourdon, éclaireuse, nourricière, ventileuse, sculpteuse, exploratrice et butineuse ; l’ouvrier du drame doué de parole et d’un enfumoir, ami des abeilles et la voix de la nature. Quel est le secret de l’abeille considérée aujourd’hui comme une vigie ? Un conte documentaire qui trouve son équilibre dans l’articulation entre l’émerveillement et la connaissance, invitant le jeune spectateur à préserver les liens qui nous unissent avec la nature. REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 15 OCTOBRE À 10H & 14H JEUDI 17 À 10H & 14H / VENDREDI 18 À 10H & 14H Catégorie jeune public • Placement libre • Tout public : 10 € • Matinée scolaire : 5 € • Durée : 1h 15
Création Première en résidence au Montansier à Versailles © BNF L’opérette parisienne dit tout des années folles. Suivez le guide ! Rencontre avec Loïc Boissier mardi 5 novembre à 19h30 au Foyer ~ voir p. 88
VENDREDI 8 / SAMEDI 9 NOVEMBRE À 20H30 DIMANCHE 10 NOVEMBRE À 15H Yes ! Opérette Alors que la défaite de 1870 a détourné l’opérette française de son style parodique, la victoire de 1918 lui redonne soudain son esprit déluré. Paris se tourne résolument vers l’ouest et cultive une affinité avec les rythmes anglo-saxons. Maurice Yvain donne à ce genre nouveau toute sa substance musicale. Il porte au sommet l’art parisien de la « comédie musicale », à mi- distance de l’opérette traditionnelle et des revues de music-hall. Roger, coiffeur et Totte, manucure attendent le lever de Maxime, le fils de l’industriel Gavard, le roi du Vermicelle. César, le valet de chambre, expose les théories extrémistes sur lesquelles il compte se faire élire député communiste du XVIe arrondissement. Gavard père a donné l’ordre à son fils de partir pour le Chili épouser une riche héritière, Marquita Negri. Or, Maxime a une maîtresse, Lucette de Saint-Aiglefin, qu’il ne souhaite pas quitter, pas plus qu’il n’entend renoncer à une vie de plaisirs qui lui convient tout à fait. Afin de gagner du temps, il décide de prendre sur le champ n’importe quelle épouse et de faire officialiser le mariage à Londres où la procédure est extrêmement simple. Totte la jeune et jolie manucure se prête au jeu, histoire de prendre l’avion… Yes ! est créée en 1928 avec Arletty au Théâtre des Capucines que dirige Armand Berthez. De Maurice Yvain, lyrics Albert Willemetz, livret Pierre Soulaine, René Pujol et Jacques Bousquet, adaptation Vladislav Galard et Paul-Marie Barbier, mise en scène Vladislav Galard, Bogdan Hatisi, scénographie François Gauthier-Lafaye, costumes Benjamin Moreau, lumières Yvon Julou, avec Clarisse Dalles, Caroline Binder, Emmanuelle Goizé, Anne-Emmanuelle Davy, Gilles Bugeaud, Eric Boucher, Célian d’Auvigny, Mathieu Dubroca et Flannan Obé, Paul-Marie Barbier (piano et vibraphone), Matthieu Bloch (contrebasse), Thibauld Perriard (percussions et piano) Production déléguée Bru Zane France avec la Compagnie Les Brigands Coproduction Théâtre Montansier, Opéra de Reims, La Coursive/SN La Rochelle Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : en création 17
Création coproduction Théâtre Montansier © Pénélope Ambert Autour d’Othello ~ Rencontre avec Arnaud Churin mardi 15 octobre à 19h30 au Foyer ~ voir p. 88
MERCREDI 13 / JEUDI 14 VENDREDI 15 / SAMEDI 16 NOVEMBRE À 20H30 Othello Théâtre « L’histoire d’Othello nous parle de cette expérience universelle : être le-la seul(e) parmi des différents. Shakespeare modélise une situation pour nous raconter cette solitude humaine. Il fabrique un cauchemar pour nous montrer notre fragilité. Au moment où Othello est au sommet d’un point de vue amoureux, professionnel, il nous montre à quel point le langage, les mots, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus tangible comme espace commun, peuvent fragiliser, défigurer ou faciliter la commune existence de personnes qui (sous un certain aspect) ne se « ressemblent » pas. La mise en scène vise à raconter l’histoire en restant au plus proche du texte de Shakespeare avec le choix d’une équipe artistique inédite : Othello est blanc et tous les autres protagonistes sont noirs. Notre proposition d’inverser « les couleurs » vise à raconter l’histoire, en affirmant que la couleur n’est pas essentielle dans l’histoire, c’est la différence qui est nécessaire pour faire jouer le sens des mots de Shakespeare. En construisant un contexte inédit à ce classique de la littérature mondiale on le sert — on ravive les problèmes qu’il entend exposer — et on se sert de lui pour rendre visible une image que l’on ne voyait pas : la différence n’est pas l’essence de l’autre et par le discours (commun ou individuel) nous pouvons lui faire une place ou pas. » — Arnaud Churin De William Shakespeare, mise en scène Arnaud Churin, collaboration artistique Julie Duchaussoy et Marie Dissais, scénographie Virginie Mira, costumes Olivier Bériot et Sonia Da Sousa, lumières Gilles Gentner, musique Jean-Baptiste Julien, conseil artistique et arts martiaux Laurence Fischer avec Daddy Moanda Kamono, Mathieu Genet, Julie Héga, Nelson-Rafaell Madel, Astrid Bayiha, Olga Moak, Denis Pourawa, Jean-Felhyt Kimbirima et Ulrich N’toyo Production déléguée La Sirène Tubiste Coproduction Théâtre de la Ville/Paris, SN61/Alençon, Théâtre Montansier, L’Atelier à spectacle/Vernouillet, Espace Malraux/SN de Chambéry Catégorie B : série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 2h25 19
Création Première en résidence au à Versailles Montansier De Caryl Churchill, traduction Elisabeth Angel-Perez, mise en scène Marc Paquien assisté de Julie Pouillon, décors Emmanuel Clolus, costumes Claire Risterucci, son Xavier Jacquot, lumières Alain Paradis © Giovanni Cittadini Cesi avec Charlotte Clamens, Danièle Lebrun (de la Comédie-Française), Geneviève Mnich, Dominique Valadié Production déléguée Théâtre Montansier, Coproduction Théâtre de Nîmes, Comédie de Picardie, Cie Ithiopios Coréalisation Théâtre du Rond-Point L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
VENDREDI 22 / SAMEDI 23 NOVEMBRE À 20H30 Du ciel tombaient des animaux Théâtre « Voilà longtemps que je connais l’œuvre de Caryl Churchill, et son écriture ne cesse de m’interpeller depuis toutes ces années. Chaque nouvelle pièce est un moment de découverte, d’audace et de vérité. Du ciel tombaient des animaux, sa dernière pièce créée au Royal Court à Londres, nous apporte une nouvelle fois la preuve de son esprit visionnaire et fulgurant. Quatre dames âgées dans un jardin discutent de leurs vies, de leurs bribes d’existences, du temps désormais passé. C’est un après-midi d’été. Elles sont âgées, les quatre dames assises là. Un jardin d’été, des après-midi à thé, elles discutent. Aucune nostalgie, mais un dialogue vif, cru, rapide. Ça fuse, échanges ludiques et cocasses. Parmi elles, une voisine, une étrangère, Cassandre des temps modernes ou fantôme du futur. Elles blaguent, rient beaucoup, racontent le monde comme il est, comme il va. Et la fin de tout, l’apocalypse peut- être, apparaît comme prophétisée. L’eau manquante, les déchets, les dérives chimiques, la surconsommation et l’activité frénétique, la faim ou la finance. Ce que le texte donne à entendre et à visualiser dans notre imagination, c’est la radicalisation de tous les maux du monde actuel : le développement immobilier et la surexploitation des carrières, la soif des uns, le trop d’eau des autres, l’hyper digitalisation de la société, l’épuisement des ressources… Mettre en scène aujourd’hui cette écriture et la faire enfin découvrir en France me semble primordial. Tout comme donner la scène à quatre actrices uniques, faire entendre quatre destins de femmes. À l’heure du thé et de la catastrophe… une comédie au goût de fin du monde. » — Marc Paquien Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h10 21
Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes
MERCREDI 27 NOVEMBRE À 15H Makil, la tribu qui chante Danse ~ Jeune public à partir de 8 ans Sur des compositions musicales de Henry Torgue et Serge Houppin, électro- ethniques, le chorégraphe Jean-Claude Gallotta propose l’histoire de la tribu des Makil, en voie de disparition. Sur scène, ils ont entre 12 et 17 ans, trente enfants et adolescents associent musique, jeu et chorégraphie pour devenir une réelle tribu, dansante et chantante, avec des paroles empruntées à la langue kreul, une langue imaginaire qui leur est propre. Ne cherchez pas la tribu des Makil sur une carte, elle n’existe pas géographiquement. Pourtant, chacun de nous la comprend avec les yeux, le cœur et par amour de l’humanité. C‘est d’une beauté enthousiasmante. « La tribu court ainsi aujourd’hui vers une nouvelle métamorphose et devient une œuvre scénique d’un genre nouveau, d’un genre qui n’a pas encore de nom, qui mêle chant, chœur et danse. Ce projet est pour moi dans le droit fil de ce que j’ai toujours cherché à expérimenter avec ma danse, c’est-à-dire un rendez-vous scénique avec les autres disciplines, un entremêlement fertile pour que chacun, à l’aide de l’autre, développe sa vitalité et intensifie son inventivité. » — Jean-Claude Gallotta Chorégraphie Jean-Claude Gallotta assisté de Théophile Alexandre, composition Henry Torgue et Serge Houppin, chef de chœur Mylène Liebermann, lumières Gérard Champion avec l’Ensemble Justiniana – Cie Nationale de Théâtre Lyrique et musical et 30 danseurs / chanteurs REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 26 NOVEMBRE À 10H (GÉNÉRALE) ET 14H Catégorie jeune public • Placement libre • Tout public : 10 € • Matinée scolaire : 5 € • Durée : en création 23
Création coproduction Théâtre Montansier © Nathalie Hervieux
MARDI 3 / MERCREDI 4 DÉCEMBRE À 20H30 Jacob Jacob Théâtre « Au départ, une photo. Quatre jeunes hommes posant fièrement devant une réplique du Normandie, à Alger… À partir de ce visage et des souvenirs de sa grand-mère, Valérie Zenatti va restituer à la mémoire et réinventer une vie qu’elle n’a pas connue : celle de Jacob. Natif de Constantine, mort à 19 ans sur le front alsacien, il n’est autre que son grand-oncle. Jacob est mobilisé pour partir à des milliers de kilomètres de chez lui, afin de libérer la France et se battre. Il n’est pas seulement arraché à l’Algérie, sa terre natale mais à son enfance et au cœur brisé de sa mère. Pendant deux ans, en 41-42, lui qui aimait tant apprendre, a été rejeté du lycée d’Aumale de Constantine, les juifs étaient considérés sous Pétain comme des indigènes, impropres à recevoir un enseignement. Lorsque les Américains débarquent en Normandie, la France « le juge suffisamment français » pour porter l’uniforme de son armée, il est lavé de la honte d’avoir été chassé de l’école. Pendant « cette odyssée », ce jeune homme va connaître l’amitié, l’amour lors de sa rencontre avec Louise, la peur et la mort. » — Dyssia Loubatière De Valérie Zenatti, adaptation et mise en scène Dyssia Loubatière assistée de Sandra Choquet, scénographie Simon Vallery, lumières Léo Thévenon, son Pierre Bodeux, costumes Cidalia Da Costa, maquillage Cécile Kretschmar, collaboration artistique Didier Bezace avec Florian Choquart, Christiane Cohendy et Jeanne Disson Coproduction Théâtre Sénart, Théâtre Montansier, MC2/Grenoble Jacob Jacob Prix du livre Inter, Prix livre Azur, Prix Méditerranée © Editions de l’Olivier, également disponible chez Points Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h15 25
© Pascal Gely Ophelia Kolb interprète du rôle de Laura a été distinguée par le Molière 2019 de la comédienne dans un second rôle. Rencontre avec la troupe au Foyer à l’issue de la représentation du samedi 7 décembre cheese cake et apple pie.
VENDREDI 6 / SAMEDI 7 DÉCEMBRE À 20H30 DIMANCHE 8 DÉCEMBRE À 15H La Ménagerie de verre Théâtre Tennessee Williams raconte l’histoire d’une famille au plus profond de ses sentiments, de ses conflits, des joies et des peines qui la traversent. À Saint- Louis, en pleine tourmente des années 1930, on découvre l’équilibre fragile d’une maisonnée, dont le père s’est volatilisé. La mère Amanda, et ses deux enfants, Tom et Laura sont tels des funambules, refusant le vide, l’espoir en balancier et le point d’équilibre accroché à leurs rêves. Amanda se réfère aux plans du passé, sans comprendre que la mémoire les travestit et que les originaux n’existent plus. Abandonnée par son mari, en proie à la misère sociale, redoutant les jours sombres pour sa fille et un avenir de perdition pour son fils, Amanda refuse de se résigner. Mais tout se dérobe à chaque pas, le temps qui passe recouvre peu à peu son idéal. Tout bascule lorsque Tom, à la demande pressante de sa mère, invite un galant pour Laura : un employé de l’entrepôt, Jim. Le temps d’une soirée, les rêves prennent vie, les fantômes ressurgissent et la réalité s’immisce, alors que, pourtant, on ne l’avait pas invitée. Il s’agit probablement de la pièce la plus émouvante de Tennessee Williams. Premier succès public du dramaturge, il y a mis beaucoup de lui-même. De Tennessee Williams, traduction Isabelle Famchon, mise en scène Charlotte Rondelez assistée de Pauline Devinat, décors Jean-Michel Adam, costumes Jean-Daniel Vuillermoz, lumières François Loiseau, vidéos et magie Romain Lalire, musique Vadim Sher, chorégraphie Alma de Villalobos avec Cristiana Reali, Ophelia Kolb, Charles Templon et Félix Beaupérin Production Théâtre de Poche-Montparnasse, ATA, RCS et la Cie des éclanches © Texte édité par l’Avant-Scène Théâtre Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h50 27
© Gonzalo Jerez «El Serenita»
MARDI 10 DÉCEMBRE À 20H30 r ouvri À déc ment l u abso André et Dorine Théâtre visuel Sur scène trois comédiens jouent plus de quinze personnages et personne ne prononce un seul mot. Dans le petit salon où le passé s’accroche aux murs, on entend les touches d’une machine à écrire et les notes d’un violoncelle. Un événement va venir rompre la vie monotone d’André et Dorine : la maladie d’Alzheimer, ce grand dévoreur des souvenirs, de la mémoire et de l’identité. Une nouvelle vie s’ouvre pour eux, une redécouverte, un voyage à travers les souvenirs et ce besoin de matérialiser le passé, de le retenir. Se rappeler comment ils s’aimaient pour continuer à s’aimer. Une montagne russe de rires et de pleurs, où rien n’est fait par hasard. Un spectacle si émouvant qu’il provoque le rire et si comique qu’il donne envie de pleurer. Le théâtre visuel, justement parce qu’il est sans parole, offre aux spectateurs d’entrer dans un univers très fort créé par les masques et la gestuelle. Le public se voit transporté au-delà des mots dans un monde où la poésie et l’imaginaire font fleurir sur leurs visages rires et larmes confondus. De Garbiñe Insausti, José Dault, Iñaki Rikarte, Rolando San Martín, Edu Cárcamo, mise en scène Iñaki Rikarte, composition Yayo Cáceres, décors Laura Eliseva Gómez, lumières Carlos Samaniego, costumes Ikerne Gimenez, masques Garbiñe Insausti avec Edu Cárcamo, Garbine Insausti et José Dault Production Cie Kulunka Teatro Catégorie D • série unique : 21 € • Adhérents 16 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h25 29
Création coproduction Théâtre Montansier © DR Lectures de discours de Churchill dès 19h30 et Buffet anglais ~ Voir p. 88
VENDREDI 13 / SAMEDI 14 DÉCEMBRE 20H30 Mon dîner avec Winston Théâtre Comment peut-on sérieusement attendre Churchill pour dîner ? Charles s’en moque bien… Pour lui, Churchill viendra effectivement goûter son jambon à la moutarde, boire son champagne, fumer ses cigares, et peut-être prendre un bain. Comment peut-on inviter Churchill à dîner alors qu’il est mort il y a cinquante-quatre ans ? De tout cela Charles n’en a cure, il endosse un tablier et prépare le repas. Charles vénère Churchill, il est fragile, alcoolique et dépressif, mais préparer un dîner pour son grand homme lui donne force et énergie. Charles est un autodidacte, et sa culture est née de son admiration : il est imprégné des discours de Winston, a lu tout ce qu’il a lu : Shakespeare, Clémenceau, Kipling… Cette heure passée à attendre Churchill en préparant un repas est une quête. Comprendre ce qu’est la démocratie, la guerre, le bien et le mal. À force d’essayer de rentrer dans la peau de Churchill, Charles finira par lui ressembler totalement et finalement par brièvement l’incarner… Les plus beaux discours de guerre de Churchill, adaptés par Hervé Le Tellier, membre de l’Oulipo, Grand Prix de l’humour noir interprétés par Gilles Cohen, révélé au grand public grâce à son rôle dans la série télévisée Le Bureau des Légendes. De Hervé Le Tellier, mise en scène et avec Gilles Cohen, collaboration artistique François Berland, décor Jean Haas, lumières Jean-Pascal Pracht, costumes Cidalia Da Costa, son Stéphanie Gibert, vidéo Olivier Roset Production Espace des Arts/Chalon-sur-Saône Coproduction Théâtre Montansier, Théâtre du Rond-Point Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h10 31
Création coproduction Théâtre Montansier © DR Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes
MERCREDI 18 DÉCEMBRE À 15H La Boîte à joujoux Conte musical pour musiciens, chanteurs et danseurs Jeune public dès 5 ans « Cette histoire s’est passée dans une boîte à joujoux et certains savent déjà que les boîtes à joujoux sont des sortes de villes dans lesquelles les jouets vivent comme des personnages. Ou bien les villes ne sont peut-être que des boîtes à joujoux dans lesquelles les personnes vivent comme des jouets… Des poupées dansaient : un soldat vit l’une d’elles et en devint amoureux mais la poupée avait déjà donné son cœur à un polichinelle paresseux, frivole et querelleur. Ce spectacle présente un univers poétique et ludique faisant appel aux diverses compétences des comédiens-danseurs. Une invitation à l’imaginaire et au rêve, sur une musique délicieuse, d’une très grande richesse mélodique, de Claude Debussy, qui écrivit ce ballet pour sa fille en 1913. Une féérie pour enfants de tous âges de 5 à 97 ans, où l’on suit les aventures de bien beaux jouets devenus ici marionnettes ou personnages réels. » — Hervé Van der Meulen Musique Claude Debussy, mise en scène Hervé Van der Meulen et Jean-Marc Hoolbecq, chorégraphie Jean-Marc Hoolbecq, marionnettes Einat Landais et Lydia Sevette, costumes Isabelle Pasquier, lumières Stéphane Deschamps, maquillage Audrey Millon avec 7 comédiens et une pianiste Coproduction Le Studio d’Asnières et le Théâtre Montansier, avec la participation artistique du Studio – École Supérieure de Comédiens par l’Alternance REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 17 DÉCEMBRE À 10H & 14H JEUDI 19 À 10H & 14H / VENDREDI 20 À 10H & 14H Catégorie jeune public • Placement libre • Tout public : 10 € • Matinée scolaire : 5 € • Durée : 1h 33
n Créatio © DR Nouvel An au Montansier
LUNDI 30 / MARDI 31 DÉCEMBRE À 20H30 Escale à Broadway Comédie musicale Un voyage à travers les plus grandes comédies musicales américaines dans un programme qui allie sonorités classiques et jazz. Ce spectacle est interprété par neuf chanteurs-comédiens-danseurs que l’on peut applaudir régulièrement sur les grandes scènes parisiennes, et dix musiciens dont une majorité de cuivres. Replongez dans les chefs-d’œuvre que sont La Mélodie du Bonheur, Le Violon sur le Toit, Cabaret, West Side Story, Un jour à New-York et bien d’autres… Une soirée unique où chant, danse et claquettes seront au rendez-vous pour un hommage joyeux et festif à l’âge d’or de la comédie musicale. … Do le do il a bon dos, Ré rayon de soleil d’or, Mi c’est la moitié d’un tout, Fa c’est facile à chanter, Sol la terre où vous marchez, La l’endroit où vous allez, Si c’est siffler comme un merle, Et comme ça on revient à Dooo… comme accroché au ciel, je vois sur la maison le tableau irréel d’un homme et son violon… viens donc au cabaret… oublie ton boulot, oublie tes soucis, les musiciens sont prêts… Puerto Rico, you lovely island, island of tropical breezes… always the pineapples growing, always the coffee blossoms blowing… Mise en scène Ned Grujic, chef d’orchestre Laurent Brack, avec l’Ensemble Orchestral des Hauts-de-Seine, 8 musiciens et 9 chanteurs (distribution en cours) Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : en création 35
Création coproduction Théâtre Montansier © DR
MARDI 7 / MERCREDI 8 / JEUDI 9 VENDREDI 10 / SAMEDI 11 JANVIER À 20H30 DIMANCHE 12 JANVIER À 15H La Dame de chez Maxim Théâtre Après Le Système Ribadier à la Comédie-Française, Zabou Breitman retrouve Feydeau et l’une de ses pièces les plus mythiques, La Dame de Chez Maxim. Le Docteur Petypon, médecin respectable, a fait la fête jusqu’au petit matin chez Maxim. Son meilleur ami le découvre endormi à midi sous un canapé renversé. De la chambre sort la Môme Crevette, une danseuse du Moulin- Rouge. Celle-ci est forcée de se faire passer pour sa femme. Elle se pique au jeu et provoque une cascade de quiproquos, d’imbroglios et de coups de théâtre à un rythme effréné qui tourne au cauchemar pour le malheureux Docteur. Feydeau dénonce le caractère grotesque sinon absurde du conformisme social bourgeois du début du XXe siècle au travers de comédies burlesques et règle ses comptes avec la gent féminine. Créée le 17 Janvier 1899 au Théâtre des Nouveautés dans une mise en scène de l’auteur, La Dame de chez Maxim est un des plus grands succès de Feydeau, la pièce est jouée plus de 500 fois et remporte un immense succès critique et public. De Georges Feydeau, mise en scène Zabou Breitman assistée de Pénélope Biessy, musique Reinhardt Wagner, costumes Elsa Pavanel, lumières Stéphanie Daniel, décors Antoine Fontaine, chorégraphie Madlyn Farjot avec Léa Drucker, Micha Lescot, André Marcon, Christophe Paou, Eric Prat, Anne Rotger, Valérian Béhar-Bonnet, Philippe Caulier, Ghislain Decléty, Solal Forte, Constance Guiouillier, Pierre-Antoine Lenfant, Damien Sobieraff, Pier-Niccolò Sassetti Production Théâtre de la Porte Saint-Martin, coproduction Théâtre Montansier Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : en création 37
Création coproduction Théâtre Montansier Le vray portrait de Mr de Molière en habit de Sganarelle. Voyage au XVIIe siècle ~ Rencontre avec Milena Vlach et Jean-Denis Monory mercredi 11 décembre à 19h30 au Foyer ~ Voir p. 88 Une surprise pour les spectateurs costumés les soirs de représentation.
VENDREDI 17 / SAMEDI 18 JANVIER À 20H30 Sganarelle ou le Cocu imaginaire Théâtre Ce spectacle est le moyen de voyager dans le temps et de découvrir comment jouaient les acteurs au XVIIe siècle. Visages blancs, gestuelle chorégraphiée, déclamation chantée, costumes chatoyants, lumière des bougies et musique vivante sur instruments anciens… Le théâtre baroque restitue aux mots leur puissance et leur valeur originelles. Une interprétation qui provoque la surprise, force l’écoute et l’attention, affranchit l’entendement. Le jeu baroque repose sur trois axes indissociables : langage (phonétique, musicalité et rythme), gestuelle, et énergie corporelle et vocale. Les sources documentaires du XVIIe (traités, lettres, critiques, gazettes, iconographie, partitions) sont à la base du travail et de l’inspiration des artistes baroques d’aujourd’hui. Martine et Sganarelle sont mariés. Célie et Lélie sont très amoureux. Jusqu’ici, tout va bien, mais… Célie, se croyant délaissée par Lélie, s’évanouit dans les bras de Sganarelle et perd un bijou qui lui vient de son cher et tendre. Martine surprend le couple depuis sa fenêtre, et ramasse le bijou que sa prétendue rivale a perdu. Sganarelle voyant alors l’objet dans les mains de sa femme, lui prête sans tarder une liaison adultère… Le soupçon d’infidélité, tel un virus, contamine un à un tous les personnages de l’intrigue : chacun à son tour devient un « Cocu imaginaire ». De Molière, mise en scène de Milena Vlach et Jean-Denis Monory, scénographie Jean-Denis Monory, costumes Chantal Rousseau, orgue de barbarie Jean-Marc Puigserver avec Laurent Charoy, Alexandre Palma Salas, Eleonora Rossi, Milena Vlach Production Cie Aigle de Sable, coproduction Théâtre Montansier, Théâtre de Fontainebleau REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > JEUDI 16 JANVIER À 10H & 14H / VENDREDI 17 À 14H Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h20 39
Ambroisine Bré distinguée Révélation Artiste Lyrique 2019 aux Victoires de la musique classique. © Gilles Kneusé, Masha Mosconi, DR. Offenbach et Napoléon III : destins croisés Rencontre avec Jean-Claude Yon mercredi 15 janvier à 19h30 au Foyer ~ Voir p.88
DIMANCHE 19 JANVIER À 15H La Vie parisienne à Versailles 200e anniversaire d’Offenbach Opérette Avec virtuosité et malice, les musiciens de l’Ensemble Contraste revisitent le répertoire enlevé de Jacques Offenbach. Avant de connaitre les succès qui firent sa fortune, Offenbach fut un habitué des scènes secondaires modestes, sans argent ni personnel, où le minimum artistique était déjà considéré comme un luxe. C’est là qu’il apprit à faire sonner un orchestre réduit comme s’il s’agissait d’une grande phalange symphonique, c’est là aussi qu’il développa sa connaissance de la voix afin de tirer le meilleur parti des chanteurs à sa disposition. S’il faut en croire ses partitions, il eut au moins la chance de rencontrer des « premières chanteuses » à la technique vocale pyrotechnique, dont la virtuosité suffisait parfois à assurer le succès d’une pièce. Cet emploi lyrique — appelé tour à tour « chanteuse d’agilité », « chanteuse à roulade » ou « première chanteuse légère » — constitue un fil conducteur entre la plupart des œuvres du compositeur, depuis les premières pièces anodines pour deux ou trois personnages aux grandes fresques de la maturité que forment La Vie parisienne, Robinson Crusoë et Orphée aux Enfers. Ce programme est une déclaration d’amour aux opéras les plus connus du compositeur : La Belle Hélène, Les Contes d’Hoffmann, La Vie parisienne, Orphée aux Enfers, La grande Duchesse de Geroldstein, La Périchole ; mais il est également l’occasion de (re)découvrir des opéras méconnus : Vert-Vert, Fantasio, Le Roi Carotte, Robinson Crusoë et certains inédits, notamment des pièces instrumentales telles que Harmonies du soir ou Les Larmes de Jacqueline. Avec Chantal Santon, soprano et Ambroisine Bré, mezzo-soprano L’Ensemble Contraste, Arnaud Thorette (violon et alto), Antoine Pierlot (violoncelle) Gabriel Lellouch (clarinette), Johan Farjot (piano) Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h15 41
Création coproduction Théâtre Montansier © DR Lectures de discours de Victor Hugo dès 19h30 au Foyer ~ Voir p. 88
MERCREDI 22 / JEUDI 23 VENDREDI 24 / SAMEDI 25 JANVIER À 20H30 DIMANCHE 26 JANVIER À 15H Ruy Blas Théâtre « Il y a tout dans Ruy Blas : un conte de fée — un valet aime la reine et devient son premier ministre, un mélodrame — deux cœurs purs saisis d’amour fou succombent à un serpent machiavélique, une tragédie sociale — malgré sa valeur, un prolétaire meurt victime de la tyrannie des Grands, un drame romantique — puisque l’homme du peuple a le génie pour couronne, sa place n’est plus dans les bas-fonds mais au sommet de la société, et une comédie digne de Louis de Funès et Yves Montand. Avec Ruy Blas, ce « ver de terre amoureux d’une étoile », la valeur n’est plus la naissance mais le mérite. Hugo fait surgir sur les ruines de la tyrannie le héros du peuple en marche vers l’avenir. Le monde ressemble trop à une poupée entre les mains de quelques marionnettistes, le théâtre de Hugo coupe ces fils et nous ouvre salutairement les yeux, grâce à un théâtre où les acteurs sont rois.» — Yves Beaunesne De Victor Hugo, mise en scène Yves Beaunesne assisté de Pauline Buffet, Jean-Christophe Blondel et Laure Roldán, dramaturgie Marion Bernède, scénographie Damien Caille-Perret, costumes Jean-Daniel Vuillermoz, lumières Nathalie Perrier, musique Camille Rocailleux, maquillages, coiffures et masques Cécile Kretschmar avec François Deblock, Noémie Gantier, Thierry Bosc, Jean-Christophe Quenon, Fabienne Lucchetti, Marine Sylf, Guy Pion, Maximin Marchand, Zacharie Feron, Anne-Lise Binard, Elsa Guiet et Théo Askolovitch Production La Comédie Poitou-Charentes/CDN, Coproduction Fêtes Nocturnes/Château de Grignan, Théâtre de Liège, Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre Montansier, Théâtre d’Angoulême avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine, de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Ville de Poitiers Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 2h15 43
r ouvri À déc ment l u abso © MC2 : Grenoble Rencontre avec la troupe au Foyer à l’issue de la représentation du 30 janvier
MERCREDI 29 / JEUDI 30 JANVIER À 20H30 La Rose et la Hache Théâtre Créé en 1979, La Rose et la Hache est un bijou, un des spectacles les plus fameux du metteur en scène et de son complice de jeu, Ariel Garcia-Valdès. Quarante ans après la création, les deux artistes se retrouvent pour une ultime reprise, célébrant avec le public une longévité singulière dans un art par nature éphémère. Georges Lavaudant a souvent répété que jamais il n’aurait monté La Rose et la Hache, s’il n’avait eu Ariel Garcia Valdès à ses côtés. Un tel rôle exige un interprète d’exception. Richard, en somme, n’est pas seulement une abomination de la nature, un bossu, un pied-bot, doté de dents dès sa naissance. « Richard » est le nom d’une machine à produire des possibilités théâtrales inouïes, proprement impensables. Au cours de la dernière nuit avant sa mort, sur le champ de bataille, Richard réécrit ou rejoue quelques fragments épars d’un destin déjà refermé, et qui sont désormais comme autant de facettes d’un diamant plongé dans l’ombre. « Voici donc qu’Ariel Garcia-Valdès, après presque quarante ans, reprend le cérémonial de l’invention de Richard – et dès ses premiers gestes, le timbre de sa voix, surgi de très loin, immémorial, voici que Richard est revenu : avec une présence d’une évidence et d’une force telles que même ceux d’entre nous qui n’avions pas eu la chance de le voir à Rome en 1979 ou en 1984 au Festival d’Avignon — oui, même nous, avec la même jubilation, nous l’aurons aussitôt reconnu. » — Daniel Loayza D’après Richard III de William Shakespeare, adaptation Carmelo Bene, mise en scène et lumières Georges Lavaudant, traduction Jean-Paul Manganaro et Danielle Dubroca, décors, accessoires, costumes Jean-Pierre Vergier, son Jean-Louis Imbert, maquillage, coiffure, perruques Sylvie Cailler et Jocelyne Milazzo, chorégraphie Jean-Claude Gallotta avec Astrid Bas, Ariel Garcia-Valdès, Babacar M’baye Fall, Georges Lavaudant et Irina Solano Production Odéon-Théâtre de l’Europe, MC2/Grenoble © Le texte est publié aux Éditions de Minuit Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h 45
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