THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020

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THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020
THÉÂTRE
MONTANSIER
  SAISON
2019/2020

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THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020
Les fleurs et les oiseaux du visuel sont issus
des compositions de Pierre-Joseph Redouté (1759-1840)
et de Jean-Jacques Audubon (1785-1851).
Le premier, qui a bénéficié de la protection de
Marie-Antoinette et a reçu le titre de dessinateur
et peintre du Cabinet de la Reine, a très probablement
pu croiser Marguerite Brunet dite la Montansier
voir même venir en ce Théâtre.
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020
La saison 2019/2020 du Théâtre              dans une école de Versailles, dans
Montansier donne une fois encore            le cadre de notre politique de
une large place à la création, avec         résidences artistiques. Le théâtre
pas moins de 17 spectacles créés            contribue ainsi à faire vivre cette
sur sa scène. Ils expriment par leur        « école du spectateur » qui me tient
diversité l’extrême attention portée        particulièrement à cœur et qui
par la Ville de Versailles et son           est au cœur du Mois Molière.
théâtre à tous les publics, quels
que soient leur âge et leur                 Cette idée d’un « théâtre-école »
sensibilité.                                s’exprime aussi dans l’accueil
                                            historique par le Montansier
Rares sont les théâtres capables            de la classe d’art dramatique du
de réunir sur une même scène                Conservatoire à Rayonnement
Maurice Maeterlinck et Georges              Régional de Versailles. Cette
Feydeau, Roland Dubillard et                collaboration unique en son
Catherine Anne, en faisant une              genre entre un théâtre et un
escapade vers les comédies                  conservatoire s’exprime cette année
musicales de Broadway, le tout              dans la création d’un spectacle
sous les auspices bienveillants             conçu autour des Tableaux d’une
de Molière et Hugo.                         exposition de Moussorgski.

Cette diversité, accompagnée d’un           Le Théâtre Montansier occupe
souci constant de qualité et d’un           une place maîtresse dans la
travail de proximité avec des publics       vie culturelle de notre ville.
parfois très éloignés de la culture,        Je souhaite que de plus en plus
garantit la fréquentation sans pareil       de Versaillaises et de Versaillais,
du Théâtre Montansier, ainsi que            mais aussi de franciliens et
son rayonnement bien au-delà de             au-delà, y trouvent la leur.
notre ville.                                Belle saison théâtrale et musicale !

Le jeune public bénéficie cette
saison encore d’une attention
toute particulière. Plusieurs
propositions du programme lui               François de Mazières
sont spécialement destinées,                Maire de Versailles
comme L’oiseau de feu conçu par             Président de l’agglomération
une artiste accueillie par ailleurs         Versailles Grand Parc

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THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020
Il y a un an, nous vous faisions part de notre souhait de voir le Théâtre
Montansier à Versailles labellisé Scène Nationale. Il ne s'agissait nullement
pour nous de quémander une quelconque médaille auprès des tutelles
ou de voir notre action gratifiée par une reconnaissance étatique. Nous
avons simplement, au bout de six années d'exercice, acquis la conviction
que l'économie dans laquelle nous œuvrons reste fragile. Et bien au-delà
de nous-mêmes et de notre mandature, nous voulons tout tenter pour
sanctuariser le modèle que nous avons mis en place, tant sur le plan des
coproductions que sur le plan de l'action culturelle, éducative et sociale.
L’enjeu est d'empêcher aujourd'hui ce qui pourrait advenir demain, c'est-
à-dire que le Théâtre Montansier devienne un simple lieu voué à l'accueil
des tournées théâtrales. Le label Scène Nationale donnerait au Théâtre
Montansier des fonds publics d'État qui viendraient s'ajouter aux précieux
soutiens de la Ville de Versailles, de VGP et de la Région Ile-de-France,
garantissant alors pour longtemps son indépendance et sa ligne éditoriale
originale. Nous restons en attente du retour du Ministère de la Culture qui
examine notre dossier depuis un an et demi maintenant. La réponse pour
sûr interviendra dans le courant de la présente saison. Vous qui êtes de plus
en plus nombreux à nos côtés, qui suivez avec tant d'attention et de chaleur
notre action serez bien évidemment les premiers informés d'une décision
si importante pour la vie artistique de notre territoire. En attendant, nous
vous invitons de nouveau à partager nos rêves, rires et émotions dont vous
trouverez toutes les promesses dans la présente brochure.

Geneviève Dichamp
Frédéric Franck
Directeurs

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THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020
Création
                                            Première
                                                              en résidence au
                                           à Versailles         Montansier

                                                                                © Laurent Seroussi

Rencontre avec Thomas Fersen au Foyer à l’issue du concert.
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020
VENDREDI 13 SEPTEMBRE À 20H30

                  Thomas Fersen
                                   Chanson française

Thomas Fersen est un habitué du Montansier. Cette saison, il choisit d’y créer
son nouveau spectacle. Conteur et mélodiste, en 25 (30?) ans de carrière,
Thomas Fersen a pris le temps de bâtir une œuvre originale et personnelle
qui occupe une place à part dans la chanson française. Au cours de ces cinq
dernières années, il a multiplié les expériences scéniques, se produisant
avec un quintette à cordes ou collaborant avec Rolland Auzet pour une
version poétique et inattendue de l’Histoire du soldat. Il s'est aussi produit
dans plusieurs « seul en scène » jubilatoires, ponctués de monologues en
vers de son cru, entre conte et fable, farce et poème. Thomas Fersen poursuit
son aventure théâtrale en renouant avec sa troupe de musiciens, dans une
formule musicale commune au nouvel album et au nouveau spectacle.
Ce spectacle est un assemblage de monologues en vers, de chansons du nouvel
album et de son répertoire plus ancien. Ce farfelu se retourne sur sa longue
carrière, ses frasques passées de chaud lapin et son goût du déguisement.

                Avec Thomas Fersen, Pierre Sangrà (saz, guitare, banjo),
                           Alejandro Barcelona (accordéon),
        Lionel Gaget (synthétiseur Moog, clavinet) et Rémy Kaprielan (batterie)
                 Production Astérios, coproduction Théâtre Montansier

      Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : en création

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THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020
© Christophe Raynaud de Lage / coll. Comédie-Française

En 2001, Jean-Pierre Miquel, administrateur
général de la Comédie-Française demande à
Claude Stratz de monter Le Malade imaginaire.
Le succès est retentissant. Le succès est retentissant
et le spectacle joué plus de 460 fois. C’est cette
mise en scène mythique que la Comédie-Française
présente à nouveau aujourd’hui.
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019/2020
MARDI 24 / MERCREDI 25 / JEUDI 26
     VENDREDI 27 / SAMEDI 28 SEPTEMBRE À 20H30

               Le Malade imaginaire
                                                      Théâtre

    « Le Malade imaginaire a suscité les interprétations les plus contradictoires :
    on a joué Argan malade, on l’a joué resplendissant de santé ; on l’a joué
    tyrannique, on l’a joué victime ; on l’a joué comique, on l’a joué dramatique.
    C’est que tout cela y est, non pas simultanément mais successivement. Molière
    propose une formidable partition, toute en ruptures, toute en contradictions
    où le comique et le tragique sont étroitement imbriqués l’un dans l’autre, où ils
    sont l’envers l’un de l’autre. Derrière la grande comédie qui a intégré certains
    schémas de la farce, on découvre l’inquiétude, l’égoïsme, la méchanceté, la
    cruauté. Tout est objet de parodie dans cette pièce. Les choses les plus graves y
    sont tournées en dérision. C’est son côté carnavalesque. » — Claude Stratz

                               De Molière, mise en scène Claude Stratz,
                scénographie et costumes Ezio Toffolutti, lumières Jean-Philippe Roy,
            musique originale Marc-Olivier Dupin, travail chorégraphique Sophie Mayer,
                       maquillages, perruques et prothèses Kuno Schlegelmilch
              avec (sous réserve) Alain Lenglet, Coraly Zahonero, Guillaume Gallienne,
          Julie Sicard, Christian Hecq, Yoann Gasiorowski, Elissa Alloula, Clément Bresson
     et Prune Bozo, Marthe Darmena, Marie de Thieulloy (en alternance) et chant Jérôme Billy,
         Ronan Debois, Étienne Duhil de Bénazé, Élodie Fonnard, Jean-Jacques L’Anthoën,
               Donatienne Michel-Dansac (en alternance) et Jorris Sauquet (clavecin)
          Production Comédie-Française, tournée avec le soutien de la région Ile-de-France

Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 2h05

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© GCittadiniCesi
LUNDI 7 / MARDI 8 OCTOBRE À 20H30

                            Pierre Arditi
                          lit ce qu’il aime
                                                    Lecture

   La saison dernière Pierre Arditi a interprété le rôle de Tartuffe dans la mise en
   scène de Peter Stein et disparaissait dans les cintres au cours de la dernière
   scène. Le voici qui retrouve le plateau du Montansier dans une proposition
   radicalement différente. Une chaise, une table, et lui, Pierre Arditi. Sa voix
   (reconnaissable entre mille) et des textes d’aujourd’hui qu’il aime et apprécie.
   « J’ai tellement aimé les lire, dit le comédien, que j’ai eu envie d’en faire
   profiter les autres ». C’est ainsi qu’il nous présente avec délice les pages
   qu’il a choisies dans les écrits d’auteurs contemporains qu’il a beaucoup
   fréquentés. Yasmina Reza dont il a créé un des plus grands succès au théâtre
   Art, Jean-Michel Ribes et son irrésistible livre-portrait et Philippe Delerm avec
   les meilleurs pages de Je vais passer pour un vieux con.

                                  D’après les textes de Jean-Michel Ribes,
                                      Yasmina Reza, Philippe Delerm
                                              avec Pierre Arditi
                                     Production Théâtre du Rond-Point

Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h

                                                        11
Les incontournables

   « Virtuose à la tenue stylistique
   parfaite, étincelant dans tous
   les registres de son instrument,
   le clarinettiste Paul Meyer
   s’est imposé dans le monde entier
   par son jeu brillant, racé
   et vif-argent. » — Cadences
                                                                                       © Edith Held

« J’en ai fait assez ; maintenant, c’est au tour des plus jeunes » : un Brahms
fatigué et décidé à poser la plume, écoute en 1891 à Meiningen un concert du
clarinettiste d’exception Richard Mühlfeld. Comme pour Mozart, Mademoiselle
Clarinette* va devenir le coup de foudre de la maturité. C’est ainsi que naît le
Quintette op. 115 qui sera triomphalement accueilli par la critique viennoise.
Avec Mozart transparaissant en filigrane dans chaque note de sa composition,
Brahms compose comme un magnifique adieu aux tumultes de la vie, paisible
et souverain.
                                           * surnom donné à la clarinette par Brahms
DIMANCHE 13 OCTOBRE À 17H

                             L’apothéose
                            de la clarinette
                               Paul Meyer
                          joue Mozart et Brahms
                                             Musique classique

                                     Programme
       Mozart : quintette avec clarinette en la majeur K. 581 « Stadler » (35’)
          Brahms : quintette avec clarinette en si b mineur op. 115 (36’)

    La clarinette colorée et expressive de Paul Meyer, au timbre chaud et
    profondément humain, interprète deux œuvres prodigieuses, fruits d’une
    inspiration fulgurante de Mozart puis de Brahms.
    Limpide et cristallin, le Quintette K. 581 est avant tout l’histoire d’une amitié :
    celle nouée par Mozart à Vienne dès 1781 avec Anton Stadler, l’un des plus
    grands clarinettistes virtuoses de son temps et membre de la chapelle de
    la cour impériale. C’est pour Stadler que Mozart écrira son Concerto, le Trio
    des Quilles, les solos de la Clémence de Titus — et ce quintette. Composé
    deux ans avant sa mort, en moins de trois jours, il crée avec le Quintette
    en la majeur une nouvelle forme, là où il était jusqu’alors de tradition
    d’accompagner un instrument à vent par un trio de cordes.

                                              Avec le Quatuor Parisii

Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h15

                                                         13
Création
  coproduction
    Théâtre
   Montansier

De et mise en scène Céline Schaeffer
libre adaptation de La Vie des Abeilles
de Maurice Maeterlinck
scénographie Céline Schaeffer
scénographie et vidéos Elie Barthès
dramaturgie Julien Avril
composition Peter Chase
lumières Paul Beaureilles
et Christian Pinaud
costumes Lola Sergent
chorégraphie Marion Le Guével
avec Polina Panassenko,
Marion Le Guével, Étienne Galharague
et la voix d’Agnès Sourdillon
Production déléguée Le Mélodrome
Coproduction Festival d’Avignon,
Le Grand R/SN La Roche-sur-Yon,
Festival Momix,
Théâtre Montansier,
Théâtre d’Aurillac,
L’Union des contraires,
Espace Malraux/Scène nationale
de Chambéry et de la Savoie
avec le soutien de la DRAC Île-de-France.
                                                                          © DR

                 Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes.
MERCREDI 16 OCTOBRE À 15H

                       La République
                        des Abeilles
                    Théâtre ~ Jeune public à partir de 7 ans

Venez découvrir une année apicole et les différents épisodes de la vie d’une
ruche d’un printemps à l’autre : l’essaimage, la naissance d’une reine, le vol
nuptial, les différents métiers des ouvrières, la fondation de la cité et de ses
rayons de cire, en passant par la fabrication du miel, sans oublier le lien vital
qui existe entre les abeilles et les fleurs depuis toujours : la pollinisation.
Sur scène, une comédienne danseuse successivement princesse, reine,
éclaireuse, nettoyeuse, cireuse, ventileuse, butineuse et gardienne ; une
danseuse comédienne successivement faux bourdon, éclaireuse, nourricière,
ventileuse, sculpteuse, exploratrice et butineuse ; l’ouvrier du drame doué de
parole et d’un enfumoir, ami des abeilles et la voix de la nature.
Quel est le secret de l’abeille considérée aujourd’hui comme une vigie ?
Un conte documentaire qui trouve son équilibre dans l’articulation entre
l’émerveillement et la connaissance, invitant le jeune spectateur à préserver
les liens qui nous unissent avec la nature.

               REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 15 OCTOBRE À 10H & 14H
                     JEUDI 17 À 10H & 14H / VENDREDI 18 À 10H & 14H

   Catégorie jeune public • Placement libre • Tout public : 10 € • Matinée scolaire : 5 € • Durée : 1h

                                                  15
Création
                   Première
en résidence au
  Montansier
                  à Versailles

                                                                         © BNF

     L’opérette parisienne dit tout des années folles. Suivez le guide !
Rencontre avec Loïc Boissier mardi 5 novembre à 19h30 au Foyer ~ voir p. 88
VENDREDI 8 / SAMEDI 9 NOVEMBRE À 20H30
                 DIMANCHE 10 NOVEMBRE À 15H

                                                     Yes !
                                                        Opérette

       Alors que la défaite de 1870 a détourné l’opérette française de son style
       parodique, la victoire de 1918 lui redonne soudain son esprit déluré. Paris
       se tourne résolument vers l’ouest et cultive une affinité avec les rythmes
       anglo-saxons. Maurice Yvain donne à ce genre nouveau toute sa substance
       musicale. Il porte au sommet l’art parisien de la « comédie musicale », à mi-
       distance de l’opérette traditionnelle et des revues de music-hall.
       Roger, coiffeur et Totte, manucure attendent le lever de Maxime, le fils de
       l’industriel Gavard, le roi du Vermicelle. César, le valet de chambre, expose les
       théories extrémistes sur lesquelles il compte se faire élire député communiste
       du XVIe arrondissement. Gavard père a donné l’ordre à son fils de partir pour le
       Chili épouser une riche héritière, Marquita Negri. Or, Maxime a une maîtresse,
       Lucette de Saint-Aiglefin, qu’il ne souhaite pas quitter, pas plus qu’il n’entend
       renoncer à une vie de plaisirs qui lui convient tout à fait. Afin de gagner du
       temps, il décide de prendre sur le champ n’importe quelle épouse et de faire
       officialiser le mariage à Londres où la procédure est extrêmement simple. Totte
       la jeune et jolie manucure se prête au jeu, histoire de prendre l’avion…
       Yes ! est créée en 1928 avec Arletty au Théâtre des Capucines que dirige Armand
       Berthez.

                                  De Maurice Yvain, lyrics Albert Willemetz,
            livret Pierre Soulaine, René Pujol et Jacques Bousquet, adaptation Vladislav Galard
                     et Paul-Marie Barbier, mise en scène Vladislav Galard, Bogdan Hatisi,
         scénographie François Gauthier-Lafaye, costumes Benjamin Moreau, lumières Yvon Julou,
             avec Clarisse Dalles, Caroline Binder, Emmanuelle Goizé, Anne-Emmanuelle Davy,
              Gilles Bugeaud, Eric Boucher, Célian d’Auvigny, Mathieu Dubroca et Flannan Obé,
                   Paul-Marie Barbier (piano et vibraphone), Matthieu Bloch (contrebasse),
                                   Thibauld Perriard (percussions et piano)
                    Production déléguée Bru Zane France avec la Compagnie Les Brigands
               Coproduction Théâtre Montansier, Opéra de Reims, La Coursive/SN La Rochelle

Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : en création

                                                             17
Création
coproduction
  Théâtre
 Montansier

                                                                 © Pénélope Ambert

               Autour d’Othello ~ Rencontre avec Arnaud Churin
                mardi 15 octobre à 19h30 au Foyer ~ voir p. 88
MERCREDI 13 / JEUDI 14
      VENDREDI 15 / SAMEDI 16 NOVEMBRE À 20H30

                                            Othello
                                                     Théâtre

    « L’histoire d’Othello nous parle de cette expérience universelle : être le-la
    seul(e) parmi des différents. Shakespeare modélise une situation pour nous
    raconter cette solitude humaine. Il fabrique un cauchemar pour nous
    montrer notre fragilité. Au moment où Othello est au sommet d’un point
    de vue amoureux, professionnel, il nous montre à quel point le langage,
    les mots, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus tangible comme espace commun,
    peuvent fragiliser, défigurer ou faciliter la commune existence de personnes
    qui (sous un certain aspect) ne se « ressemblent » pas. La mise en scène vise
    à raconter l’histoire en restant au plus proche du texte de Shakespeare avec
    le choix d’une équipe artistique inédite : Othello est blanc et tous les autres
    protagonistes sont noirs. Notre proposition d’inverser « les couleurs » vise
    à raconter l’histoire, en affirmant que la couleur n’est pas essentielle dans
    l’histoire, c’est la différence qui est nécessaire pour faire jouer le sens des
    mots de Shakespeare. En construisant un contexte inédit à ce classique de la
    littérature mondiale on le sert — on ravive les problèmes qu’il entend exposer
    — et on se sert de lui pour rendre visible une image que l’on ne voyait pas :
    la différence n’est pas l’essence de l’autre et par le discours (commun ou
    individuel) nous pouvons lui faire une place ou pas. » — Arnaud Churin

                       De William Shakespeare, mise en scène Arnaud Churin,
       collaboration artistique Julie Duchaussoy et Marie Dissais, scénographie Virginie Mira,
                 costumes Olivier Bériot et Sonia Da Sousa, lumières Gilles Gentner,
         musique Jean-Baptiste Julien, conseil artistique et arts martiaux Laurence Fischer
           avec Daddy Moanda Kamono, Mathieu Genet, Julie Héga, Nelson-Rafaell Madel,
         Astrid Bayiha, Olga Moak, Denis Pourawa, Jean-Felhyt Kimbirima et Ulrich N’toyo
                                Production déléguée La Sirène Tubiste
             Coproduction Théâtre de la Ville/Paris, SN61/Alençon, Théâtre Montansier,
                 L’Atelier à spectacle/Vernouillet, Espace Malraux/SN de Chambéry

Catégorie B : série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 2h25

                                                         19
Création
                                               Première
                                                                  en résidence au
                                              à Versailles          Montansier

De Caryl Churchill, traduction Elisabeth Angel-Perez,
mise en scène Marc Paquien
assisté de Julie Pouillon, décors Emmanuel Clolus, costumes Claire Risterucci,
son Xavier Jacquot, lumières Alain Paradis
                                                                                    © Giovanni Cittadini Cesi

avec Charlotte Clamens, Danièle Lebrun (de la Comédie-Française),
Geneviève Mnich, Dominique Valadié
Production déléguée Théâtre Montansier,
Coproduction Théâtre de Nîmes, Comédie de Picardie, Cie Ithiopios
Coréalisation Théâtre du Rond-Point
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
VENDREDI 22 / SAMEDI 23 NOVEMBRE À 20H30

                      Du ciel tombaient
                        des animaux
                                                     Théâtre

    « Voilà longtemps que je connais l’œuvre de Caryl Churchill, et son écriture
    ne cesse de m’interpeller depuis toutes ces années. Chaque nouvelle pièce
    est un moment de découverte, d’audace et de vérité. Du ciel tombaient des
    animaux, sa dernière pièce créée au Royal Court à Londres, nous apporte une
    nouvelle fois la preuve de son esprit visionnaire et fulgurant. Quatre dames
    âgées dans un jardin discutent de leurs vies, de leurs bribes d’existences, du
    temps désormais passé. C’est un après-midi d’été. Elles sont âgées, les quatre
    dames assises là. Un jardin d’été, des après-midi à thé, elles discutent. Aucune
    nostalgie, mais un dialogue vif, cru, rapide. Ça fuse, échanges ludiques et
    cocasses. Parmi elles, une voisine, une étrangère, Cassandre des temps
    modernes ou fantôme du futur. Elles blaguent, rient beaucoup, racontent
    le monde comme il est, comme il va. Et la fin de tout, l’apocalypse peut-
    être, apparaît comme prophétisée. L’eau manquante, les déchets, les dérives
    chimiques, la surconsommation et l’activité frénétique, la faim ou la finance.
    Ce que le texte donne à entendre et à visualiser dans notre imagination,
    c’est la radicalisation de tous les maux du monde actuel : le développement
    immobilier et la surexploitation des carrières, la soif des uns, le trop d’eau
    des autres, l’hyper digitalisation de la société, l’épuisement des ressources…
    Mettre en scène aujourd’hui cette écriture et la faire enfin découvrir en
    France me semble primordial. Tout comme donner la scène à quatre actrices
    uniques, faire entendre quatre destins de femmes. À l’heure du thé et de la
    catastrophe… une comédie au goût de fin du monde. » — Marc Paquien

Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h10

                                                         21
Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes
MERCREDI 27 NOVEMBRE À 15H

                         Makil, la tribu
                          qui chante
                       Danse ~ Jeune public à partir de 8 ans

Sur des compositions musicales de Henry Torgue et Serge Houppin, électro-
ethniques, le chorégraphe Jean-Claude Gallotta propose l’histoire de la
tribu des Makil, en voie de disparition. Sur scène, ils ont entre 12 et 17 ans,
trente enfants et adolescents associent musique, jeu et chorégraphie pour
devenir une réelle tribu, dansante et chantante, avec des paroles empruntées
à la langue kreul, une langue imaginaire qui leur est propre. Ne cherchez
pas la tribu des Makil sur une carte, elle n’existe pas géographiquement.
Pourtant, chacun de nous la comprend avec les yeux, le cœur et par amour
de l’humanité. C‘est d’une beauté enthousiasmante.

« La tribu court ainsi aujourd’hui vers une nouvelle métamorphose et devient
une œuvre scénique d’un genre nouveau, d’un genre qui n’a pas encore de
nom, qui mêle chant, chœur et danse. Ce projet est pour moi dans le droit fil
de ce que j’ai toujours cherché à expérimenter avec ma danse, c’est-à-dire un
rendez-vous scénique avec les autres disciplines, un entremêlement fertile
pour que chacun, à l’aide de l’autre, développe sa vitalité et intensifie son
inventivité. » — Jean-Claude Gallotta

             Chorégraphie Jean-Claude Gallotta assisté de Théophile Alexandre,
                         composition Henry Torgue et Serge Houppin,
                chef de chœur Mylène Liebermann, lumières Gérard Champion
          avec l’Ensemble Justiniana – Cie Nationale de Théâtre Lyrique et musical
                                 et 30 danseurs / chanteurs

        REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 26 NOVEMBRE À 10H (GÉNÉRALE) ET 14H

Catégorie jeune public • Placement libre • Tout public : 10 € • Matinée scolaire : 5 € • Durée : en création

                                                    23
Création
coproduction
  Théâtre
 Montansier

               © Nathalie Hervieux
MARDI 3 / MERCREDI 4 DÉCEMBRE À 20H30

                                  Jacob Jacob
                                                       Théâtre

      « Au départ, une photo. Quatre jeunes hommes posant fièrement devant une
      réplique du Normandie, à Alger… À partir de ce visage et des souvenirs de sa
      grand-mère, Valérie Zenatti va restituer à la mémoire et réinventer une vie
      qu’elle n’a pas connue : celle de Jacob. Natif de Constantine, mort à 19 ans
      sur le front alsacien, il n’est autre que son grand-oncle. Jacob est mobilisé
      pour partir à des milliers de kilomètres de chez lui, afin de libérer la France
      et se battre. Il n’est pas seulement arraché à l’Algérie, sa terre natale mais à
      son enfance et au cœur brisé de sa mère. Pendant deux ans, en 41-42, lui qui
      aimait tant apprendre, a été rejeté du lycée d’Aumale de Constantine, les juifs
      étaient considérés sous Pétain comme des indigènes, impropres à recevoir un
      enseignement. Lorsque les Américains débarquent en Normandie, la France
      « le juge suffisamment français » pour porter l’uniforme de son armée, il est
      lavé de la honte d’avoir été chassé de l’école. Pendant « cette odyssée », ce
      jeune homme va connaître l’amitié, l’amour lors de sa rencontre avec Louise,
      la peur et la mort. » — Dyssia Loubatière

                    De Valérie Zenatti, adaptation et mise en scène Dyssia Loubatière
            assistée de Sandra Choquet, scénographie Simon Vallery, lumières Léo Thévenon,
              son Pierre Bodeux, costumes Cidalia Da Costa, maquillage Cécile Kretschmar,
                                   collaboration artistique Didier Bezace
                       avec Florian Choquart, Christiane Cohendy et Jeanne Disson
                    Coproduction Théâtre Sénart, Théâtre Montansier, MC2/Grenoble
                     Jacob Jacob Prix du livre Inter, Prix livre Azur, Prix Méditerranée
                         © Editions de l’Olivier, également disponible chez Points

Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h15

                                                           25
© Pascal Gely

       Ophelia Kolb interprète du rôle de Laura a été distinguée
       par le Molière 2019 de la comédienne dans un second rôle.

Rencontre avec la troupe au Foyer à l’issue de la représentation du samedi 7 décembre
                                    cheese cake et apple pie.
VENDREDI 6 / SAMEDI 7 DÉCEMBRE À 20H30
              DIMANCHE 8 DÉCEMBRE À 15H

             La Ménagerie de verre
                                                     Théâtre

    Tennessee Williams raconte l’histoire d’une famille au plus profond de ses
    sentiments, de ses conflits, des joies et des peines qui la traversent. À Saint-
    Louis, en pleine tourmente des années 1930, on découvre l’équilibre fragile
    d’une maisonnée, dont le père s’est volatilisé. La mère Amanda, et ses deux
    enfants, Tom et Laura sont tels des funambules, refusant le vide, l’espoir en
    balancier et le point d’équilibre accroché à leurs rêves. Amanda se réfère
    aux plans du passé, sans comprendre que la mémoire les travestit et que
    les originaux n’existent plus. Abandonnée par son mari, en proie à la misère
    sociale, redoutant les jours sombres pour sa fille et un avenir de perdition
    pour son fils, Amanda refuse de se résigner. Mais tout se dérobe à chaque
    pas, le temps qui passe recouvre peu à peu son idéal.
    Tout bascule lorsque Tom, à la demande pressante de sa mère, invite un
    galant pour Laura : un employé de l’entrepôt, Jim. Le temps d’une soirée, les
    rêves prennent vie, les fantômes ressurgissent et la réalité s’immisce, alors
    que, pourtant, on ne l’avait pas invitée.
    Il s’agit probablement de la pièce la plus émouvante de Tennessee Williams.
    Premier succès public du dramaturge, il y a mis beaucoup de lui-même.

                         De Tennessee Williams, traduction Isabelle Famchon,
                   mise en scène Charlotte Rondelez assistée de Pauline Devinat,
       décors Jean-Michel Adam, costumes Jean-Daniel Vuillermoz, lumières François Loiseau,
                         vidéos et magie Romain Lalire, musique Vadim Sher,
                                   chorégraphie Alma de Villalobos
                avec Cristiana Reali, Ophelia Kolb, Charles Templon et Félix Beaupérin
            Production Théâtre de Poche-Montparnasse, ATA, RCS et la Cie des éclanches
                               © Texte édité par l’Avant-Scène Théâtre

Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h50

                                                         27
© Gonzalo Jerez «El Serenita»
MARDI 10 DÉCEMBRE À 20H30

                                                                                                  r
                                                                                            ouvri
                                                                                       À déc ment
                                                                                            l u
                                                                                       abso

                  André et Dorine
                                      Théâtre visuel

Sur scène trois comédiens jouent plus de quinze personnages et personne ne
prononce un seul mot. Dans le petit salon où le passé s’accroche aux murs, on
entend les touches d’une machine à écrire et les notes d’un violoncelle. Un
événement va venir rompre la vie monotone d’André et Dorine : la maladie
d’Alzheimer, ce grand dévoreur des souvenirs, de la mémoire et de l’identité.
Une nouvelle vie s’ouvre pour eux, une redécouverte, un voyage à travers
les souvenirs et ce besoin de matérialiser le passé, de le retenir. Se rappeler
comment ils s’aimaient pour continuer à s’aimer. Une montagne russe de
rires et de pleurs, où rien n’est fait par hasard. Un spectacle si émouvant
qu’il provoque le rire et si comique qu’il donne envie de pleurer. Le théâtre
visuel, justement parce qu’il est sans parole, offre aux spectateurs d’entrer
dans un univers très fort créé par les masques et la gestuelle. Le public se voit
transporté au-delà des mots dans un monde où la poésie et l’imaginaire font
fleurir sur leurs visages rires et larmes confondus.

          De Garbiñe Insausti, José Dault, Iñaki Rikarte, Rolando San Martín,
                      Edu Cárcamo, mise en scène Iñaki Rikarte,
   composition Yayo Cáceres, décors Laura Eliseva Gómez, lumières Carlos Samaniego,
                 costumes Ikerne Gimenez, masques Garbiñe Insausti
                   avec Edu Cárcamo, Garbine Insausti et José Dault
                            Production Cie Kulunka Teatro

         Catégorie D • série unique : 21 € • Adhérents 16 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h25

                                               29
Création
coproduction
  Théâtre
 Montansier

                                                             © DR

               Lectures de discours de Churchill dès 19h30
               et Buffet anglais ~ Voir p. 88
VENDREDI 13 / SAMEDI 14 DÉCEMBRE 20H30

   Mon dîner avec Winston
                                           Théâtre

Comment peut-on sérieusement attendre Churchill pour dîner ? Charles s’en
moque bien… Pour lui, Churchill viendra effectivement goûter son jambon à
la moutarde, boire son champagne, fumer ses cigares, et peut-être prendre
un bain. Comment peut-on inviter Churchill à dîner alors qu’il est mort il y a
cinquante-quatre ans ?
De tout cela Charles n’en a cure, il endosse un tablier et prépare le repas. Charles
vénère Churchill, il est fragile, alcoolique et dépressif, mais préparer un dîner
pour son grand homme lui donne force et énergie. Charles est un autodidacte,
et sa culture est née de son admiration : il est imprégné des discours de Winston,
a lu tout ce qu’il a lu : Shakespeare, Clémenceau, Kipling… Cette heure passée à
attendre Churchill en préparant un repas est une quête. Comprendre ce qu’est
la démocratie, la guerre, le bien et le mal. À force d’essayer de rentrer dans la
peau de Churchill, Charles finira par lui ressembler totalement et finalement
par brièvement l’incarner…
Les plus beaux discours de guerre de Churchill, adaptés par Hervé Le Tellier,
membre de l’Oulipo, Grand Prix de l’humour noir interprétés par Gilles Cohen,
révélé au grand public grâce à son rôle dans la série télévisée Le Bureau des
Légendes.

                De Hervé Le Tellier, mise en scène et avec Gilles Cohen,
                      collaboration artistique François Berland,
                    décor Jean Haas, lumières Jean-Pascal Pracht,
          costumes Cidalia Da Costa, son Stéphanie Gibert, vidéo Olivier Roset
                    Production Espace des Arts/Chalon-sur-Saône
               Coproduction Théâtre Montansier, Théâtre du Rond-Point

         Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h10

                                               31
Création
coproduction
  Théâtre
 Montansier

                                                                       © DR

               Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes
MERCREDI 18 DÉCEMBRE À 15H

               La Boîte à joujoux
          Conte musical pour musiciens, chanteurs et danseurs
                        Jeune public dès 5 ans

« Cette histoire s’est passée dans une boîte à joujoux et certains savent déjà que
les boîtes à joujoux sont des sortes de villes dans lesquelles les jouets vivent
comme des personnages. Ou bien les villes ne sont peut-être que des boîtes à
joujoux dans lesquelles les personnes vivent comme des jouets… Des poupées
dansaient : un soldat vit l’une d’elles et en devint amoureux mais la poupée
avait déjà donné son cœur à un polichinelle paresseux, frivole et querelleur. Ce
spectacle présente un univers poétique et ludique faisant appel aux diverses
compétences des comédiens-danseurs. Une invitation à l’imaginaire et au
rêve, sur une musique délicieuse, d’une très grande richesse mélodique, de
Claude Debussy, qui écrivit ce ballet pour sa fille en 1913. Une féérie pour
enfants de tous âges de 5 à 97 ans, où l’on suit les aventures de bien beaux
jouets devenus ici marionnettes ou personnages réels. » — Hervé Van der Meulen

               Musique Claude Debussy, mise en scène Hervé Van der Meulen
                 et Jean-Marc Hoolbecq, chorégraphie Jean-Marc Hoolbecq,
         marionnettes Einat Landais et Lydia Sevette, costumes Isabelle Pasquier,
                  lumières Stéphane Deschamps, maquillage Audrey Millon
                               avec 7 comédiens et une pianiste
                Coproduction Le Studio d’Asnières et le Théâtre Montansier,
avec la participation artistique du Studio – École Supérieure de Comédiens par l’Alternance

              REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 17 DÉCEMBRE À 10H & 14H
                     JEUDI 19 À 10H & 14H / VENDREDI 20 À 10H & 14H

   Catégorie jeune public • Placement libre • Tout public : 10 € • Matinée scolaire : 5 € • Durée : 1h

                                                  33
n
Créatio

                                     © DR

           Nouvel An au Montansier
LUNDI 30 / MARDI 31 DÉCEMBRE À 20H30

                       Escale à Broadway
                                                Comédie musicale

       Un voyage à travers les plus grandes comédies musicales américaines
       dans un programme qui allie sonorités classiques et jazz. Ce spectacle est
       interprété par neuf chanteurs-comédiens-danseurs que l’on peut applaudir
       régulièrement sur les grandes scènes parisiennes, et dix musiciens dont une
       majorité de cuivres. Replongez dans les chefs-d’œuvre que sont La Mélodie
       du Bonheur, Le Violon sur le Toit, Cabaret, West Side Story, Un jour à New-York
       et bien d’autres…
       Une soirée unique où chant, danse et claquettes seront au rendez-vous pour
       un hommage joyeux et festif à l’âge d’or de la comédie musicale.

       … Do le do il a bon dos, Ré rayon de soleil d’or, Mi c’est la moitié d’un tout, Fa
       c’est facile à chanter, Sol la terre où vous marchez, La l’endroit où vous allez, Si
       c’est siffler comme un merle, Et comme ça on revient à Dooo… comme accroché
       au ciel, je vois sur la maison le tableau irréel d’un homme et son violon… viens
       donc au cabaret… oublie ton boulot, oublie tes soucis, les musiciens sont prêts…
       Puerto Rico, you lovely island, island of tropical breezes… always the pineapples
       growing, always the coffee blossoms blowing…

                            Mise en scène Ned Grujic, chef d’orchestre Laurent Brack,
                                avec l’Ensemble Orchestral des Hauts-de-Seine,
                               8 musiciens et 9 chanteurs (distribution en cours)

Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : en création

                                                             35
Création
coproduction
  Théâtre
 Montansier

               © DR
MARDI 7 / MERCREDI 8 / JEUDI 9
           VENDREDI 10 / SAMEDI 11 JANVIER À 20H30
                DIMANCHE 12 JANVIER À 15H

           La Dame de chez Maxim
                                                         Théâtre

      Après Le Système Ribadier à la Comédie-Française, Zabou Breitman retrouve
      Feydeau et l’une de ses pièces les plus mythiques, La Dame de Chez Maxim.
      Le Docteur Petypon, médecin respectable, a fait la fête jusqu’au petit matin
      chez Maxim. Son meilleur ami le découvre endormi à midi sous un canapé
      renversé. De la chambre sort la Môme Crevette, une danseuse du Moulin-
      Rouge. Celle-ci est forcée de se faire passer pour sa femme. Elle se pique au jeu
      et provoque une cascade de quiproquos, d’imbroglios et de coups de théâtre
      à un rythme effréné qui tourne au cauchemar pour le malheureux Docteur.
      Feydeau dénonce le caractère grotesque sinon absurde du conformisme
      social bourgeois du début du XXe siècle au travers de comédies burlesques et
      règle ses comptes avec la gent féminine.

      Créée le 17 Janvier 1899 au Théâtre des Nouveautés dans une mise en scène
      de l’auteur, La Dame de chez Maxim est un des plus grands succès de Feydeau,
      la pièce est jouée plus de 500 fois et remporte un immense succès critique et
      public.

           De Georges Feydeau, mise en scène Zabou Breitman assistée de Pénélope Biessy,
             musique Reinhardt Wagner, costumes Elsa Pavanel, lumières Stéphanie Daniel,
                         décors Antoine Fontaine, chorégraphie Madlyn Farjot
       avec Léa Drucker, Micha Lescot, André Marcon, Christophe Paou, Eric Prat, Anne Rotger,
      Valérian Béhar-Bonnet, Philippe Caulier, Ghislain Decléty, Solal Forte, Constance Guiouillier,
                    Pierre-Antoine Lenfant, Damien Sobieraff, Pier-Niccolò Sassetti
             Production Théâtre de la Porte Saint-Martin, coproduction Théâtre Montansier

Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : en création

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Création
 coproduction
   Théâtre
  Montansier

                                                                              Le vray portrait de Mr de Molière en habit de Sganarelle.

           Voyage au XVIIe siècle ~ Rencontre avec Milena Vlach
et Jean-Denis Monory mercredi 11 décembre à 19h30 au Foyer ~ Voir p. 88
    Une surprise pour les spectateurs costumés les soirs de représentation.
VENDREDI 17 / SAMEDI 18 JANVIER À 20H30

                           Sganarelle
          ou le Cocu imaginaire
                                           Théâtre

Ce spectacle est le moyen de voyager dans le temps et de découvrir comment
jouaient les acteurs au XVIIe siècle. Visages blancs, gestuelle chorégraphiée,
déclamation chantée, costumes chatoyants, lumière des bougies et musique
vivante sur instruments anciens… Le théâtre baroque restitue aux mots leur
puissance et leur valeur originelles. Une interprétation qui provoque la
surprise, force l’écoute et l’attention, affranchit l’entendement. Le jeu baroque
repose sur trois axes indissociables : langage (phonétique, musicalité et
rythme), gestuelle, et énergie corporelle et vocale. Les sources documentaires
du XVIIe (traités, lettres, critiques, gazettes, iconographie, partitions) sont à la
base du travail et de l’inspiration des artistes baroques d’aujourd’hui.

Martine et Sganarelle sont mariés. Célie et Lélie sont très amoureux. Jusqu’ici,
tout va bien, mais… Célie, se croyant délaissée par Lélie, s’évanouit dans les
bras de Sganarelle et perd un bijou qui lui vient de son cher et tendre. Martine
surprend le couple depuis sa fenêtre, et ramasse le bijou que sa prétendue
rivale a perdu. Sganarelle voyant alors l’objet dans les mains de sa femme, lui
prête sans tarder une liaison adultère… Le soupçon d’infidélité, tel un virus,
contamine un à un tous les personnages de l’intrigue : chacun à son tour
devient un « Cocu imaginaire ».

            De Molière, mise en scène de Milena Vlach et Jean-Denis Monory,
             scénographie Jean-Denis Monory, costumes Chantal Rousseau,
                         orgue de barbarie Jean-Marc Puigserver
       avec Laurent Charoy, Alexandre Palma Salas, Eleonora Rossi, Milena Vlach
Production Cie Aigle de Sable, coproduction Théâtre Montansier, Théâtre de Fontainebleau

    REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > JEUDI 16 JANVIER À 10H & 14H / VENDREDI 17 À 14H

         Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h20

                                               39
Ambroisine Bré distinguée
 Révélation Artiste Lyrique 2019 aux
 Victoires de la musique classique.

                                                                           © Gilles Kneusé, Masha Mosconi, DR.

                  Offenbach et Napoléon III : destins croisés
Rencontre avec Jean-Claude Yon mercredi 15 janvier à 19h30 au Foyer ~ Voir p.88
DIMANCHE 19 JANVIER À 15H

       La Vie parisienne à Versailles
                       200e anniversaire d’Offenbach
                                                     Opérette

    Avec virtuosité et malice, les musiciens de l’Ensemble Contraste revisitent
    le répertoire enlevé de Jacques Offenbach. Avant de connaitre les succès
    qui firent sa fortune, Offenbach fut un habitué des scènes secondaires
    modestes, sans argent ni personnel, où le minimum artistique était déjà
    considéré comme un luxe. C’est là qu’il apprit à faire sonner un orchestre
    réduit comme s’il s’agissait d’une grande phalange symphonique, c’est
    là aussi qu’il développa sa connaissance de la voix afin de tirer le meilleur
    parti des chanteurs à sa disposition.
    S’il faut en croire ses partitions, il eut au moins la chance de rencontrer des
    « premières chanteuses » à la technique vocale pyrotechnique, dont la virtuosité
    suffisait parfois à assurer le succès d’une pièce. Cet emploi lyrique — appelé tour
    à tour « chanteuse d’agilité », « chanteuse à roulade » ou « première chanteuse
    légère » — constitue un fil conducteur entre la plupart des œuvres du compositeur,
    depuis les premières pièces anodines pour deux ou trois personnages aux
    grandes fresques de la maturité que forment La Vie parisienne, Robinson
    Crusoë et Orphée aux Enfers.
    Ce programme est une déclaration d’amour aux opéras les plus connus du
    compositeur : La Belle Hélène, Les Contes d’Hoffmann, La Vie parisienne,
    Orphée aux Enfers, La grande Duchesse de Geroldstein, La Périchole ; mais
    il est également l’occasion de (re)découvrir des opéras méconnus : Vert-Vert,
    Fantasio, Le Roi Carotte, Robinson Crusoë et certains inédits, notamment
    des pièces instrumentales telles que Harmonies du soir ou Les Larmes de
    Jacqueline.

                 Avec Chantal Santon, soprano et Ambroisine Bré, mezzo-soprano
         L’Ensemble Contraste, Arnaud Thorette (violon et alto), Antoine Pierlot (violoncelle)
                         Gabriel Lellouch (clarinette), Johan Farjot (piano)

Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h15

                                                         41
Création
coproduction
  Théâtre
 Montansier

                                                                         © DR

   Lectures de discours de Victor Hugo dès 19h30 au Foyer ~ Voir p. 88
MERCREDI 22 / JEUDI 23
         VENDREDI 24 / SAMEDI 25 JANVIER À 20H30
               DIMANCHE 26 JANVIER À 15H

                                         Ruy Blas
                                                     Théâtre

    « Il y a tout dans Ruy Blas : un conte de fée — un valet aime la reine et devient
    son premier ministre, un mélodrame — deux cœurs purs saisis d’amour fou
    succombent à un serpent machiavélique, une tragédie sociale — malgré sa
    valeur, un prolétaire meurt victime de la tyrannie des Grands, un drame
    romantique — puisque l’homme du peuple a le génie pour couronne, sa
    place n’est plus dans les bas-fonds mais au sommet de la société, et une
    comédie digne de Louis de Funès et Yves Montand.
    Avec Ruy Blas, ce « ver de terre amoureux d’une étoile », la valeur n’est plus
    la naissance mais le mérite. Hugo fait surgir sur les ruines de la tyrannie le
    héros du peuple en marche vers l’avenir.
    Le monde ressemble trop à une poupée entre les mains de quelques
    marionnettistes, le théâtre de Hugo coupe ces fils et nous ouvre salutairement
    les yeux, grâce à un théâtre où les acteurs sont rois.» — Yves Beaunesne

                          De Victor Hugo, mise en scène Yves Beaunesne
               assisté de Pauline Buffet, Jean-Christophe Blondel et Laure Roldán,
                dramaturgie Marion Bernède, scénographie Damien Caille-Perret,
      costumes Jean-Daniel Vuillermoz, lumières Nathalie Perrier, musique Camille Rocailleux,
                       maquillages, coiffures et masques Cécile Kretschmar
                       avec François Deblock, Noémie Gantier, Thierry Bosc,
               Jean-Christophe Quenon, Fabienne Lucchetti, Marine Sylf, Guy Pion,
       Maximin Marchand, Zacharie Feron, Anne-Lise Binard, Elsa Guiet et Théo Askolovitch
                          Production La Comédie Poitou-Charentes/CDN,
              Coproduction Fêtes Nocturnes/Château de Grignan, Théâtre de Liège,
          Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre Montansier, Théâtre d’Angoulême
                          avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine,
                     de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Ville de Poitiers

Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 2h15

                                                         43
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Rencontre avec la troupe au Foyer à l’issue de la représentation du 30 janvier
MERCREDI 29 / JEUDI 30 JANVIER À 20H30

                 La Rose et la Hache
                                                    Théâtre

   Créé en 1979, La Rose et la Hache est un bijou, un des spectacles les plus
   fameux du metteur en scène et de son complice de jeu, Ariel Garcia-Valdès.
   Quarante ans après la création, les deux artistes se retrouvent pour une
   ultime reprise, célébrant avec le public une longévité singulière dans un
   art par nature éphémère. Georges Lavaudant a souvent répété que jamais
   il n’aurait monté La Rose et la Hache, s’il n’avait eu Ariel Garcia Valdès à ses
   côtés. Un tel rôle exige un interprète d’exception. Richard, en somme, n’est
   pas seulement une abomination de la nature, un bossu, un pied-bot, doté
   de dents dès sa naissance. « Richard » est le nom d’une machine à produire
   des possibilités théâtrales inouïes, proprement impensables. Au cours de
   la dernière nuit avant sa mort, sur le champ de bataille, Richard réécrit
   ou rejoue quelques fragments épars d’un destin déjà refermé, et qui sont
   désormais comme autant de facettes d’un diamant plongé dans l’ombre.
   « Voici donc qu’Ariel Garcia-Valdès, après presque quarante ans, reprend le
   cérémonial de l’invention de Richard – et dès ses premiers gestes, le timbre
   de sa voix, surgi de très loin, immémorial, voici que Richard est revenu : avec
   une présence d’une évidence et d’une force telles que même ceux d’entre
   nous qui n’avions pas eu la chance de le voir à Rome en 1979 ou en 1984 au
   Festival d’Avignon — oui, même nous, avec la même jubilation, nous l’aurons
   aussitôt reconnu. » — Daniel Loayza

              D’après Richard III de William Shakespeare, adaptation Carmelo Bene,
         mise en scène et lumières Georges Lavaudant, traduction Jean-Paul Manganaro
             et Danielle Dubroca, décors, accessoires, costumes Jean-Pierre Vergier,
               son Jean-Louis Imbert, maquillage, coiffure, perruques Sylvie Cailler
                     et Jocelyne Milazzo, chorégraphie Jean-Claude Gallotta
                    avec Astrid Bas, Ariel Garcia-Valdès, Babacar M’baye Fall,
                                Georges Lavaudant et Irina Solano
                      Production Odéon-Théâtre de l’Europe, MC2/Grenoble
                           © Le texte est publié aux Éditions de Minuit

Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h

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