Théâtre du Port de la Lune - Relations presse Canal Com

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Théâtre du Port de la Lune - Relations presse Canal Com
Théâtre du Port de la Lune
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> page 2    Édito Catherine Marnas
                                                                                                               > page 4    CDN - 70 ans de décentralisation théâtrale

                                                                                                               > page 7    Eva Perón & L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer Copi / Marcial Di Fonzo Bo
                                                                                                               > page 9    Haskell Junction Renaud Cojo
                                                                                                               > page 11   Bacchantes, prélude pour une purge Marlene Monteiro Freitas
                                                                                                               > page 13   Spartoï Groupe Apache
                                                                                                               > page 15   Un break à Mozart 1.1 Kader Attou
                                                                                                               > page 55   Impromptu #1 Extrêmophile Alexandra Badea / Thibault Rossigneux
                                                                                                               > page 17   7 d’un coup Catherine Marnas
                                                                                                               > page 19   Toute ma vie j’ai fait des choses que je savais pas faire Rémi De Vos / Christophe Rauck
                                                                                                               > page 21   Des territoires (… D’une prison l’autre…) Baptiste Amann
                                                                                                               > page 23   Point d’infini Laurent Laffargue
                                                                                                               > page 25   Jamais seul Mohamed Rouabhi / Patrick Pineau
                                                                                                               > page 27   Marys’ à minuit Serge Valletti / Catherine Marnas
                                                                                                               > page 29   Pavillon Noir Collectif Traverse / Collectif OS’O
                                                                                                               > page 31   Tableau d’une exécution Howard Barker / Claudia Stavisky
                                                                                                               > page 33   Price Steve Tesich / Rodolphe Dana
                                                                                                               > page 35   La Ménagerie de verre Tennessee Williams / Daniel Jeanneteau
                                                                                                               > page 37   Balthazar Nicolas Liautard
                                                                                                               > page 39   Comme il vous plaira William Shakespeare / Christophe Rauck
                                                                                                               > page 41   Europe connexion Alexandra Badea / Matthieu Roy
                                                                                                               > page 43   Arlequin poli par l’amour Marivaux / Thomas Jolly
                                                                                                               > page 45   nicht schlafen Alain Platel
                                                                                                               > page 47   Jan Karski ( Mon nom est une fiction) Yannick Haenel / Arthur Nauzyciel
                                                                                                               > page 49   Dormir cent ans Pauline Bureau
                                                                                                               > page 51   My dinner with André André Gregory et Wallace Shawn / tg STAN et de KOE

                                                                                                               > page 53   SAISON BIS Impromptus / Débats Publics / Les rendez-vous de l'école

                                                                                                               > page 62   Les spectacles du TnBA
                                                                                                               > page 66   L'éstba

                                                                                                                                                                              Sommaire
                                                                                                               > page 68   Avec vous

                                                                                                               > page 70   Productions / Coproductions

                                                                                                                                                                                     2017
                                                                                                               > page 73   Accès / Infos Pratiques
                                                                                                               > page 75   Achat des places
                                                                                                               > page 76   Tarifs
                                                                                                               > page 78   Calendrier

                                                                                                                                                                                     >
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Théâtre du Port de la Lune - Relations presse Canal Com
En tuant le temps
on blesse l’éternité
Henry David Thoreau

Cette nouvelle saison s’ouvre sur une                  parler du monde. « Ça » se fabrique là, pour          Nous avons eu envie de hisser toutes les             Quant à moi, abandonnant les gens de cour
coïncidence : le renouvellement de mon mandat          vous, avec vous. Cela nous permet également           voiles de ce beau navire et les 2 000 abonnés        de Lorenzaccio qui s'installe au Théâtre de
à la direction du TnBA et la célébration du            d’engager tout un travail souterrain, plus discret,   supplémentaires depuis la saison 2014/2015 me        l'Aquarium-Paris, je me tourne résolument vers
70e anniversaire des Centres Dramatiques               moins visible, qui consiste à rapprocher les          disent assez le plaisir que vous y avez pris. Rien   « les vies minuscules », terme que j’emprunte au
Nationaux (CDN). Coïncidence sur laquelle              artistes de tous les publics, jeunes et moins         ne pourrait se faire sans votre désir, sans votre    philosophe Guillaume Le Blanc avec qui j’entame
j’aimerais m’arrêter.                                  jeunes, dans les établissements scolaires, les        appétit, sans votre soutien et je voudrais vous en   un chantier sur Pier Paolo Pasolini. Je défends
                                                       universités, les entreprises, les hôpitaux ou         remercier. Vous remercier pour vos témoignages       Olivier, le héros de 7 d’un coup, perdant désigné
Pendant les heures les plus noires de notre
                                                       même en prison. En cela, nous sommes fiers            de confiance, pour l’accueil chaleureux réservé      de la vie, trop petit, trop fragile, trop sensible,
histoire, en pleine guerre, des hommes ont
                                                       de remplir les missions qui nous ont été confiées     aux artistes qui gardent du public bordelais un      qui vaincra toutes ses peurs sur un malentendu.
tenu bon en s’accrochant à une utopie. Pour
                                                       et avons le sentiment de poursuivre l’utopie qui      formidable souvenir.                                 Je rentre dans la tête de Maryse qui décidément
que les générations futures ne vivent plus
                                                       fut à l’origine de l’existence des CDN.                                                                    ne comprend pas le monde qui l’entoure. Parce
l’horreur qu’ils venaient de vivre, des femmes                                                               Il n’empêche que le réel se rappelle à nous
                                                                                                                                                                  que, comme le disait le philosophe Ernst Bloch,
et des hommes se sont pris à rêver d’un monde          Cette mission de création vous rend complices         quand bien même nous aimerions l’oublier.
                                                                                                                                                                  « L’Art est un laboratoire mais aussi une fête de
meilleur. Ils ont, avec une précision incroyable,      de l’art du plateau en train de s’écrire.             Même avec une très belle fréquentation de 96%,
                                                                                                                                                                  possibilités exécutées. »
planifié la sécurité sociale, les retraites… et        La création implique le risque : on s’embarque        tous les spectacles programmés génèrent un
parmi les mesures qu’ils jugeaient essentielles        sur un projet, sur une idée, quelquefois avec         déficit. C’est grâce aux subventions que nous        Cette saison, il y a une nouveauté : la Saison Bis.
pour accéder à ce monde meilleur, il y avait cette     de jeunes artistes et vous nous suivez pour           pouvons assurer nos missions et proposer des         Parce qu’il est bon de se retrouver en dehors des
idée-là : l’État doit subventionner la Culture         accompagner ces premiers pas en terre                 tarifs accessibles à tous qui ne correspondent       rendez-vous programmés longtemps à l’avance,
sur tout le territoire. Il eut suffi que Jean Moulin   inconnue. Ce risque, vous le revendiquez avec         bien entendu pas au coût réel d’une place.           parce que nous avons envie de continuer un
parle sous la torture et les belles idées du           nous, avec générosité et bienveillance (valeurs       Malheureusement, depuis plusieurs années,            dialogue plus spontané. Cette Saison Bis
Conseil national de la Résistance n’auraient           essentielles quelque peu tombées en désuétude).       l’érosion inexorable de nos moyens nous oblige       vous permettra de suivre l’activité de l’école,
jamais vu le jour. De là, sont nés les CDN. Pour       Il nous reste si peu de marge pour être acteurs       à réduire le nombre de spectacles.                   de débattre avec des penseurs qui analysent
que la création soit présente partout, à Colmar,       en ce monde, et non consommateurs, que ceci                                                                le présent ou de voir des impromptus surgis
                                                                                                             Comme auparavant, le choix des spectacles
à Saint-Étienne qui furent les pionniers, jusqu’en     est un véritable acte de résistance.                                                                       d’un coup de cœur immédiat.
                                                                                                             programmés est le reflet de nos admirations.
Outre-Mer. Il s’agissait de rompre avec la
                                                       Bien sûr, en dehors de cette mission de création,     Il y a des créateurs très reconnus, d’autres à       Au plaisir de vous retrouver très vite,
tradition qui voulait que la province accueille les
                                                       nous avons envie de partager avec vous tous les       découvrir, de notre région ou d’ailleurs, avec       avec l’impatience de votre curiosité.
spectacles créés à Paris et d’installer la création
                                                       spectacles programmés. Animés par ce désir,           toujours le désir de plateaux fortement habités
au plus près des citoyens.                                                                                                                                                                         Catherine Marnas
                                                       nous venons d’achever une saison vertigineuse,        par de nombreux acteurs ou danseurs.
                                                                                                                                                                                                        1er juin 2017
Voilà notre mission, une sorte de fabrique             déraisonnable, disons-le tout de suite, mais
de théâtre où, jour après jour, vous partagez          sommes-nous là pour être raisonnables ?
avec nous les fictions que nous inventons pour

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Théâtre du Port de la Lune - Relations presse Canal Com
Pour en savoir plus sur l’histoire des
                                                                                                                                                          C.D.N. et les enjeux de leurs missions,
                                                                                                                                                          rencontre exceptionnelle mercredi
                                                                                                                                                          4 octobre à 19h avec Jean-Pierre Vincent,
                                                                                                                                                          metteur en scène emblématique de la
                                                                                                                                                          décentralisation théâtrale qui a dirigé le
                                                                                                                                                          Théâtre National de Strasbourg (1975-1983),
                                                                                                                                                          la Comédie-Française (1983-1986)
                                                                                                                                                          et Nanterre-Amandiers (1990-2001).
                                                                                                                                                          Réservations www.tnba.org

    C’est quoi un C.D.N. ?                            Le projet fondateur de cette belle aventure       • Le partage des moyens du théâtre avec           Le TnBA – Théâtre du Port de la lune est
                                                      des C.D.N. : le théâtre doit être considéré       d’autres artistes, reconnus et émergents          subventionné par le ministère de la Culture
    C’est au lendemain de la seconde guerre           comme un service public au service de tous        • L’expérimentation de nouvelles formes           et de la Communication, la ville de Bordeaux
    mondiale, en 1947, sous l’impulsion de            les foyers, au même titre que « l’eau, le gaz     scéniques                                         et la Région Nouvelle-Aquitaine et est
    Jeanne Laurent, sous-directrice des               et l’électricité ». À l’instar de la capitale,                                                      soutenu par le Conseil Départemental
                                                                                                        • Le développement de l’emploi artistique et
    spectacles et de la musique à la direction        les régions françaises peuvent être à l’origine                                                     de la Gironde.
                                                                                                        la préservation des savoir-faire professionnels
    générale des Arts et Lettres au ministère         de la création des œuvres théâtrales avec
                                                      la volonté de les faire partager à tous.          • L’accueil de spectacles dramatiques             L’équipe du TnBA, c’est 30 permanents répartis
    de l’Éducation nationale, que s’impose
                                                                                                        produits par des compagnies ou d’autres           dans les services Administration-Production,
    l’idée d’une décentralisation théâtrale en
                                                      Le rôle d’un C.D.N. est de produire sur son       scènes                                            Relations avec les publics /Communication /
    province. Jeanne Laurent participe ainsi
    à la renaissance du Théâtre National              territoire des créations originales et de         Ceci, dans le souci constant de l’audience        Accueil et Technique. C’est aussi, chaque
    Populaire à Paris et à la fondation du Festival   les rendre accessibles à tous les publics.        la plus large et la conquête de nouveaux          saison, plus de 300 artistes et techniciens
    d’Avignon, tous deux dirigés par Jean Vilar,      C’est pourquoi, dès l’origine, la direction       spectateurs, en accordant une priorité à          relevant du régime spécifique des intermittents
    et crée les premiers Centres Dramatiques          des C.D.N. est confiée à des artistes afin        l’initiation au théâtre des publics jeunes        du spectacle qui travaillent sur les spectacles
    Nationaux à Colmar, Saint-Etienne, Rennes,        qu’une ligne artistique forte et singulière       et en favorisant son accessibilité aux            produits ou accueillis et sur les projets d’action
    Toulouse, Aix-en-Provence, Tourcoing,             soit donnée au projet du théâtre. Nommé(e)        personnes en situation handicap et                culturelle. Sans oublier la trentaine d’ouvreurs
    sous la direction de metteurs en scène            par le ou la ministre de la Culture et de la      défavorisées.                                     et d’ouvreuses qui accueille le public dans
    emblématiques comme Jean Dasté ou Hubert          Communication, l’artiste-directeur(trice)                                                           les trois salles les jours de représentation.
    Gignoux. Cette politique de décentralisation      signe avec le ministère un contrat de             Aujourd’hui, il existe trente-huit centres
    théâtrale et culturelle sur l’ensemble du         décentralisation dramatique qui fixe ses          dramatiques nationaux et régionaux répartis
    territoire français fut poursuivie et amplifiée   missions. Il ou elle s’engage à faire du          sur l’ensemble du territoire français. Ils se
    par les premiers ministres de la Culture,         C.D.N sur la durée de son contrat un              réunissent au sein d’une association nommée
    André Malraux et Jacques Duhamel, et par          lieu de référence nationale et régionale,         ACDN créée pour susciter le dialogue entre
    leurs successeurs Michel Guy et Jack Lang.        ce qui implique notamment :                       les différents artistes-directeurs(rices)
                                                      • La production de ses propres spectacles         et dynamiser leur action.
                                                      à partir de textes du répertoire et d’œuvres
                                                      d’auteurs vivants

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Théâtre du Port de la Lune - Relations presse Canal Com
Dans le cadre du
                                                               Festival International des Arts de Bordeaux Métropole
                                                                                                                                         > Théâtre
                                                                                                                                                   TnBA
                                                                                                                                       Grande salle Vitez
                                                                                                                                      Durée estimée 2h30
                                                                                                                                        entracte compris
                                                                                                                                      Spectacle en espagnol
                                                                                                                                         surtitré en français

     - Merde. Où est                                  Eva Perón
     ma robe de présidente ?
                                                   & L’Homosexuel
     - Laquelle de robe                               ou la difficulté de s’exprimer
     de présidente, chérie ?
     Toutes tes robes sont                           Textes   Copi Mise en scène Marcial Di Fonzo Bo
     des robes de présidente.
                                Marcial Di Fonzo Bo, metteur en scène et directeur de la Comédie de Caen, et les acteurs du Théâtre
                                National Cervantes de Buenos Aires, célèbrent l’enfant iconoclaste du théâtre argentin. Celui qui fit
                                du français sa langue « maîtresse » signe en 1970 avec Eva Perón une farce sur l’icône chérie du petit
                                peuple, un tango morbide et érotique où le travestissement fait un bras d’honneur au destin, au pouvoir
                                et à l’argent. Ce portrait d’une « Santa Evita », obscène et manipulatrice, entre diva des années 50 et
                                Lady Macbeth, qui jure, insulte sa mère cupide et le monde entier, vaudra à l’auteur son interdiction
                                en Argentine et un exil en France jusqu’à sa mort en 1987. Il règne dans L’Homosexuel une vertigineuse
                                confusion quant à la nature des sexes. Dans une Sibérie fantasmée, se déroule un infernal chassé-
                                croisé auquel se trouvent mêlés des personnages ambigus dont le sexe n’est guère assuré. Dans cette
                                fable tragique, mélange détonnant de provocation et de poésie, flotte cet humour ravageur dont l’auteur
                                argentin avait le secret. En traçant un chemin maintes fois exploré dans l’œuvre de Copi, Marcial Di
                                Fonzo Bo nous donne à nouveau le plaisir d’entendre son rire cruel, révolté et bienfaiteur.

                                                     Textes Copi / Mise en scène Marcial Di Fonzo Bo / Costumes Renata Schussheim /
                                                        Décor Oria Puppo / Lumières Bruno Marsol / Musique Étienne Bonhomme /
                                                          Avec Carlos Defeo, Rodolfo De Souza, Hernàn Franco, Rosario Varela,
                                                                     Benjamìn Vicuña, Gustavo Liza, Pierre Maillet

                                                                         mercredi                   vendredi

                                                                        11
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                                                                         Bord de scène Jeudi 12 octobre
DR

                                                                   > Autres rendez-vous dans le livret Avec vous                                           9
Théâtre du Port de la Lune - Relations presse Canal Com
Le soleil passe les frontières                                                              Dans le cadre du
                                                                                                            Festival International des Arts de Bordeaux Métropole
                                                                                                                                                                              > Théâtre / Cinéma
                                                                                                                                                                                                   TnBA
                                    sans que les soldats tirent dessus.                                                                                                                    Salle Vauthier
                                                                                                                                                                                      Durée estimée 1h30

                                                                                                      Haskell
                                                                                                      Junction
                                                                                                         Conception et mise en scène          Renaud Cojo

                                                                          À l’origine, un voyage au Canada où Renaud Cojo découvre la ville de Stanstead et son Haskell Opéra
                                                                          House dont la construction délibérée sur la frontière canado-américaine donne lieu à quelques bizarreries
                                                                          particulièrement poétiques. Ainsi, la scène est côté Canada, le public côté États-Unis. Lors d’un incendie
                                                                          dans les années 1990, les compagnies d’assurances ne parvenant pas à se mettre d’accord sur le
                                                                          pays de départ du sinistre, la frontière fut matérialisée par une ligne noire tracée sur le sol. Après sa
                                                                          fascinante symphonie rock, Low Heroes, qui fit un triomphe à la Philharmonie de Paris et à l’Opéra
                                                                          National de Bordeaux, Renaud Cojo nous revient avec un des objets théâtraux singuliers, mêlant théâtre
                                                                          et cinéma, dont il a le secret. À l’heure où tant de migrants fuient leur pays, son « odyssée paysagère »,
                                                                          ancrée dans une scénographie étonnante, dévoile les absurdités et les traumatismes provoqués par les
                                                                          limites frontalières, politiques, philosophiques ou intimes. À Stanstead, une habitante dit joliment « chez
                                                                          nous, la frontière ne sépare pas les pays, elle les unit ». À méditer.

                                                                                                 Conception et mise en scène Renaud Cojo / Film Renaud Cojo et Laurent Rojol /
                                                                                             Scénographie Philippe Casaban et Éric Charbeau / Lumières Denis Louis et Éric Blosse /
                                                                                                        Son Johan Loiseau / Costumes Odile Béranger et Muriel Liévin
                                                                                            Avec François Brice, Renaud Cojo, Elodie Colin, Catherine Froment, Christophe Rodomisto
                                                                                                    Ce spectacle bénéficie de l’aide à la coproduction et à la diffusion de l’OARA
                                                                                                                 Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine
© LuckyStudio/Sebastien Cottereau

                                                                                                                         jeudi                       samedi

                                                                                                                     12octobre
                                                                                                                                                   21
                                                                                                                                                    octobre
                                                                                                                      Bord de scène Jeudi 19 octobre
                                                                                                                > Autres rendez-vous dans le livret Avec vous                                         11
Théâtre du Port de la Lune - Relations presse Canal Com
En partenariat avec La Manufacture – CDCN
                                                                         Dans le cadre du Festival International des Arts de Bordeaux Métropole
                                                                                                                                                           > Danse
                                                                                                                                                                   TnBA
                                                                                                                                                       Grande salle Vitez
                                                                                                                                                            Durée 2h30

                                                                Bacchantes,
                                                                          prélude pour une purge
                                                                         Un spectacle de    Marlene Monteiro Freitas

                                                 Née au Cap-Vert et installée à Lisbonne, la danseuse et chorégraphe Marlene Monteiro Freitas fascine
                                                 par son langage d’une vitalité débordante et intense. Sa formation d’excellence à l’école P.A.R.T.S.
                                                 d’Anne Teresa de Keersmaeker à Bruxelles n’a pas entamé son naturel sauvage et flamboyant. De
                                                 chorégraphie en performance, elle joue sur l’étrangeté et s’autorise toutes les audaces avec un art
                                                 consommé de la provocation et une gestuelle libérée et frondeuse (D'ivoire et de chair en 2014 au TnBA).
                                                 Celle qui dit aimer les « créatures hybrides » a su imposer sa présence animale auprès des chorégraphes
                                                 comme Emmanuelle Huynh, Loïc Touzé, Boris Chamartz ou François Chaignaud. Marlene Freitas cite
                                                 cette fois Euripide pour nous entraîner dans un monde où s’affrontent les sentiments contradictoires :
                                                 cohérence et folie, férocité et désir d’une vie simple et paisible, apparence et dissimulation... Douze
                                                 danseurs et musiciens se mesurent à la tragédie grecque dans une guerre entre raison et intuition,
                                                 individualisme et oubli de soi. Voici le monde, moral et esthétique, que l’auteur nous invite à parcourir en
                                                 nous emmenant dans les profondeurs de la psyché humaine sous l’influence d’Apollon et de Dionysos.
                                                 Une divine bacchanale, expressionniste et endiablée.

                    Multiples sont les formes
                    Que revêt le mystère,                             Chorégraphie Marlene Monteiro Freitas / Lumières et espace Yannick Fouassier /
                                                                        Son Tiago Cerqueira / Tabourets João Francisco Figueira, Miguel Figueira /

                    Souvent les dieux agissent                                             Assistante costumes Cristina Neves
                                                                     Avec Andreas Merk, Betty Tchomanga, Cookie Cláudio Silva, Flora Détraz, Gonçalo

                    En trompant notre attente…                       Marques, Guillaume Gardey de Soos, Johannes Krieger, Lander Patrick, Marlene
                                                                                Monteiro Freitas, Miguel Filipe, Tomás Moital, Yaw Tembe

                                                                                           mercredi                     jeudi

                                                                                          18                         19
© Filipe Ferreira

                                                                                           octobre                    octobre
                                                                                     > Autres rendez-vous dans le livret Avec vous
                                                                                                                                                                      13
Théâtre du Port de la Lune - Relations presse Canal Com
En partenariat avec La Manufacture Atlantique
                                                                          Dans le cadre du Festival International
                                                                                                                                                     > Théâtre
                                                                             des Arts de Bordeaux Métropole                                La Manufacture Atlantique
                                                                                                                                                 Durée estimée 1h45

                                                                 Spartoï
                                          pièce mythologique de science-fiction
                                                                    Un spectacle du      Groupe Apache

                                 Dans la mythologie grecque, les Spartoï ou Spartes, littéralement les « hommes semés », naissent
                                 des dents du dragon tué par Cadmos. Semés en terre sur les conseils d’Arès, le dieu de la guerre,
                                 ils surgissent du sol et s’entretuent, à l’exception de cinq d’entre eux qui aideront Cadmos à fonder
                                 Thèbes. Ici, les Spartoï ont répondu à un appel virtuel lancé par des chercheurs pour expérimenter une
                                 nouvelle vie dans une zone radioactive de la planète. C’est que le monde est totalement, globalement,
                                 tragiquement googlisé, trans-humanisé, asservi à la logique des nouvelles technologies. Les cinq
                                 candidats volontaires à un ailleurs ré-humanisé voient leurs codes génétiques modifiés à partir de
                                 cellules souches appartenant au loup. Dans leur tentative de retour à la vraie vie, nos têtes brûlées vont
                                 devoir réapprendre quelques fondamentaux : la chasse, la vie en groupe, la sexualité… Jouant des genres
                                 et des langages, Jules Sagot, Yacine Sif El Islam et leurs apaches projettent par la fiction un retour à
                                 l’état de nature en usant de tous les artifices du théâtre. Huis clos tragi-comique, l’épopée proposée
                                 est enthousiasmante d’écriture, de jeunesse, de vivacité et de joie.

                                                         Texte Jules Sagot avec le concours de tous les Apaches sur une idée originale
                                                        d’Inès Cassigneul / Mise en scène Yacine Sif El Islam / Régie et création lumière
                                                         Jean-Olivier Tastet / Création du costume dit "La Perruche" Sylvain Wavrant /
                                                     Création sonore John Kaced / Chorégraphies Yacine Sif El Islam et Gwendal Raymond
                                                               Avec Mathieu Barché, Lucas Chemel, Giulia Deline, Zoé Gauchet,
                                                                               Charlotte Ravinet, Jules Sagot
                                                          Ce spectacle bénéficie de l’aide à la coproduction et à la diffusion de l’OARA

     Déjà décidons
                                                                       Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine

     si nous voulons des lois.
                                                                             vendredi                     mercredi

                                                                           20octobre
                                                                                                        25octobre
                                                                              Bord de scène Mardi 24 octobre
DR

                                                                                                                                                                 15
Théâtre du Port de la Lune - Relations presse Canal Com
En partenariat avec
                                                                                                      l’Opéra National de Bordeaux
                                                                                                                                                                         > Danse
                 Être à l’unisson                                                                                                                      Opéra National de Bordeaux
                                                                                                                                                                          Durée 1h05
                 entre le passé et le présent,
                 une fraternité entre deux époques.

                                                                          Un break
                                                                         à Mozart 1.1
                                                                                                Chorégraphie    Kader Attou

                                                      Après OPUS 14 présenté en janvier 2016 au TnBA, Kader Attou nous revient avec une folle rencontre
                                                      entre la danse hip-hop et Mozart. Un break à Mozart 1.1 est un dialogue inédit, une histoire d’amour
                                                      entre deux univers que tout semble à priori opposer. Sur scène, 11 danseurs de la compagnie Accrorap
                                                      et 10 musiciens de l’Orchestre des Champs-Elysées entremêlent les genres, croisent savamment tous
                                                      les styles sur deux œuvres majeures, Don Giovanni et Le Requiem. Bercés par les instruments à cordes,
                                                      les danseurs en noir et blanc surexploitent le plancher tout autant que l’asphalte et libèrent toute leur
                                                      poésie. L’énergie des corps fusionne avec celle de la musique pour nous offrir la vitalité, l’excentricité, la
                                                      joie même de ces deux chefs-d’œuvre. Que la puissance de Mozart réponde à la force du hip-hop sonne
                                                      finalement comme une évidence : nul doute que le joyeux vivant qu’il était aurait apprécié ! Entre solos,
                                                      duos et ensembles, la danse, précise, nerveuse, gracieuse, sauvage, à la limite de la haute voltige, est
                                                      empreinte de fraîcheur, d’élégance et de dignité. Entre danse d’aujourd’hui et musique des Lumières,
                                                      Kader Attou signe un resplendissant et réjouissant opéra ballet.

                                                                        Direction artistique et chorégraphie Kader Attou compagnie Accrorap/CCN de La Rochelle /
                                                                       Conception musicale Orchestre des Champs-Elysées / Musiques additionnelles Régis Baillet -
                                                                            Diaphane / Création lumière Denis Chapellon / Création des costumes Josy Lopez
                                                                       Avec Mickaël Arnaud, Sim’Hamed Benhalima, Bruce Chiefare, Virgile Dagneaux, Erwan Godard,
                                                                                Kevin Mischel, Jackson Ntcham, Artem Orlov, Mehdi Ouachek, Nabil Ouelhadj
                                                                        et les musiciens de l’Orchestre des Champs-Élysées : violon et direction Bénédicte Trotereau /
                                                                    violons Clara Lecarme, Philippe Jegoux, Thérèse Kipfer, Ilaria Cusano / altos Marie Beaudon, Wendy
                                                                       Ruymen / violoncelles Vincent Malgrange, Harm-Jan Schwitters / contrebasse Michel Maldonado

                                                                                                    jeudi                     samedi

                                                                                                    9                       11
© Xavier Léoty

                                                                                                 novembre                  novembre
                                                                                             > Autres rendez-vous dans le livret Avec vous
                                                                                                                                                                                 17
Théâtre du Port de la Lune - Relations presse Canal Com
> Théâtre en famille
                  Il ne faut pas se fier aux apparences.                                                                                                                               TnBA
                                                                                                                                                                               Salle Vauthier
                  En latin on dit : la barbe ne fait pas le                                                                                                                 Durée estimée 1h
                                                                                                                                                                             À partir de 6 ans
                  philosophe. En suédois : on ne doit pas
                  juger un chien à son pelage.

                                                                                     7 d’un coup
                                                                                             Texte et mise en scène     Catherine Marnas

                                                              Il était une fois un petit garçon un peu trop « tout » que l’on appellera Olivier : trop petit, trop malingre,
                                                              trop maladroit, binoclard, provoqué et moqué par des durs à capuches. Et comme si ça ne suffisait pas,
                                                              même les mouches le harcèlent ! Impossible de manger sa tartine de confiture tranquillement. Excédé,
                                                              il prend un torchon, frappe et en tue 7. Enchanté de son exploit, il écrit en gros sur son tee-shirt : 7 d’un
                                                              coup. Grâce au malentendu provoqué par l’interprétation de ce 7, il vivra de nombreuses aventures et
                                                              se forgera une réputation redoutable. Avec sa mise en scène résolument moderne, Catherine Marnas
                                                              détourne joliment le célèbre conte des frères Grimm tout en lui conservant le merveilleux propre aux
                                                              histoires de l’enfance. Les géants glissent comme par magie dans de grandes robes allant jusqu’au sol,
                                                              la forêt est peuplée d’étranges créatures, la princesse vaut toujours la peine qu’on se batte pour elle…
                                                              Baignés dans le bel univers sonore de Madame Miniature, quatre comédiens endossent joyeusement
                                                              les habits de tous les personnages et s’en donnent à cœur joie. Dans cet imaginaire proche du rêve,
                                                              l’enfant triomphe d’épreuves de toutes sortes et prend ainsi sa revanche sur un monde où les adultes
                                                              règnent en maîtres.

                                                                                  Texte et mise en scène Catherine Marnas inspiré du Vaillant petit tailleur des Frères Grimm /
                                                                            Son Madame Miniature / Scénographie Carlos Calvo / Lumières Michel Theuil / Costumes Edith Traverso
                                                                                             Avec Julien Duval, Carlos Martins, Olivier Pauls et Bénédicte Simon

                                                                                                            mardi                     samedi

                                                                                                         21                            2
© Franck Tallon

                                                                                                         novembre                   décembre
                                                                                                     > Autres rendez-vous dans le livret Avec vous
                                                                                                                                                                                          19
C’est pas moi qui a dit :                                                                                                                   > Théâtre
                   toi tu vas t’en prendre une                                                                                                                             TnBA
                                                                                                                                                              Studio de création
                                                                                                                                                                  Durée 50 min
                   et ça va pas traîner.

                                                             Toute ma vie
                                                         j’ai fait des choses
                                                        que je savais pas faire
                                                                    Texte   Rémi De Vos Mise en scène Christophe Rauck

                                                 Membre du collectif d’artistes du Théâtre du Nord, Rémi De Vos a écrit, à la demande de son directeur,
                                                 Christophe Rauck, un monologue, l’histoire d’un gars dans un bar qui se fait agresser par un inconnu.
                                                 Il y eut un soir, il n’y eut pas de matin pour cet homme qui avait juste envie de boire une bière. Allongé
                                                 sur le sol, enfermé dans une silhouette dessinée à la craie par la police, l’homme murmure, puis sa voix
                                                 rauque s’affirme, s’amplifie pour nous raconter les derniers instants de sa vie. Une vie stoppée net dans
                                                 un bar miteux d’un quartier miteux par la violence gratuite. Incrédule devant ce déchaînement aveugle,
                                                 envahi par la peur, l’homme, interprété par Juliette Plumecocq-Mech, rejoue la scène dans une tension
                                                 qui va crescendo. L’actrice, intense et singulière, porte le texte à bout de bras, de jambes, avec son corps
                                                 tout entier. Entre deux sonates de Beethoven, elle parle, reprend son souffle, se saoule de mots comme
                                                 pour s’accrocher à la vie. La mise en scène, au scalpel, sans cri ni violence, déroule le fil de la pensée
                                                 d’un homme sans lendemain. L’humour en prime, comme pour montrer que le rire terrasse la bêtise.

                                                                     Texte Rémi De Vos (Éditions Actes Sud-Papiers en juin 2016) / Mise en scène Christophe
                                                                          Rauck / Création sonore David Geffard / Création lumières Bernard Plançon /
                                                                                          Collaboration chorégraphique Claire Richard
                                                                                                Avec Juliette Plumecocq-Mech

                                                                                              mardi                      samedi

                                                                                            21                            2
© Simon Gosselin

                                                                                           novembre                    décembre
                                                                                         Bords de scène Jeudis 23 et 30 novembre
                                                                                        > Autres rendez-vous dans le livret Avec vous                                        21
> Théâtre
                                                                                                                                                                             TnBA
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                                                                                                                                                                Durée estimée 2h30

                                                        Des territoires
                                                                  (… D’une prison l’autre...)
                                                                                 Texte et mise en scène       Baptiste Amann

                                                Quel type de révolution connaitra le XXIe siècle ? C’est la question, reflet d’une inquiétude personnelle,
                                                que se pose le jeune auteur et metteur en scène Baptiste Amann. Après sa chronique d’une banlieue
                                                ordinaire, Des territoires (Nous sifflerons la Marseillaise…), qui s’interrogeait sur le territoire familial et
                                                social en convoquant une figure de la Révolution française, Condorcet, voici le deuxième volet d’une
                                                trilogie traversée par trois événements révolutionnaires historiques. Avec la même touche d’humanité
                                                et la même énergie vitale, Des territoires (…D’une prison l’autre…) poursuit l’histoire de Lyn, Benjamin,
                                                Samuel et Hafiz, de retour du cimetière où ils viennent d’enterrer leurs parents. C’est un jour d’émeute
                                                et de révolte. Alors que les cris de l’insurrection résonnent dans la ville, la fratrie est confinée dans la
                                                maison familiale avec deux habitants du quartier et Louise Michel, une militante activiste. Le jour du
                                                deuil, des pleurs et des embrassades va peu à peu laisser la place à une agora de fortune jusqu’à ce
                                                que le souvenir d’une autre révolution gagne les esprits, celle de la Commune de 1871. Un spectacle
                                                résolument engagé, symbole du second mouvement du deuil : la colère !

                                                                  Texte et mise en scène Baptiste Amann (Éditions Théâtre Ouvert/Tapuscrit) - La Pépinière du
                                                                   Soleil Bleu / Assistante mise en scène Sarajeanne Drillaud / Création sonore Léon Blomme /
                                                                    Création lumières Sylvain Violet / Scénographie Gaspard Pinta / Costumes Wilfrid Belloc /
                                                                                        Collaborateur artistique et régie plateau Florent Jacob
                                                                Avec Solal Bouloudnine, Nailia Harzoune, Yohann Pisiou, Samuel Réhault, Anne-Sophie Sterck,
                                                                                                 Lyn Thibault, Olivier Veillon
                                                                           Ce spectacle bénéficie de l’aide à la coproduction et à la diffusion de l’OARA
                   Mon pays le ventre ouvert.                                           Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine

                   Sous mes yeux mon pays
                   coupé en deux.                                                              mardi                        samedi

                                                                                               5                             9
© Mathieu Pernot

                                                                                            décembre                     décembre
                                                                                                Bord de scène Jeudi 7 décembre
                                                                                                                                                                                23
> Théâtre
                                                                                                                                                                                                           TnBA
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                                                                                                                                                                                              Durée estimée 1h30

                                                                                        Point d’infini
                                                                                                        Texte et mise en scène       Laurent Laffargue

                                                                         Écrire. Écrire comme une nécessité. Des mots pour dire celle qui a disparu, celle qu’il aimera toujours.
                                                                         Des mots pour dire le besoin de boire, pour ne pas assécher le cœur. Tant de mots et de maux déversés
                                                                         sur quatre nuits. De jeudi à dimanche. Ça se passe dans la tête de l’homme mais la femme lui répond.
                                                                         C’est un monologue à deux voix. L’écriture est tranchante, dure, concise. Elle se permet des envolées
                                                                         oniriques et poétiques comme pour mieux faire oublier les mots terriblement terre à terre, l’homme qui
                                                                         fume, qui boit – énormément –, qui n’en finit plus de ne pas oublier. Sur le plateau, ils sont deux, l’homme
                                                                         et la femme. Le vivant et la morte. L’homme, c’est Laurent Laffargue. Courageux, il va jusqu’au bout de
                                                                         son histoire d’amour : il l’a vécue, il l’a écrite, il l’interprètera. Il y aura de la musique aussi, un oratorio
                                                                         aux notes rock, parce que la disparue chantait et chante encore pour lui. Dans sa tête. Il y aura aussi
                                                                         un arbre de verre, fragile et immortel, une pluie de marguerites, symbole de fidélité, mais aussi reflet
                                                                         de l’amour : je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… Point d’infini, parce que, comme
                                                                         le disait Garcia Lorca : « Rien n’est plus vivant qu’un souvenir ».

                                                                                          Texte et mise en scène Laurent Laffargue / Assistant à la mise en scène Frédéric Kristiansson /
                                                                                              Scénographie Philippe Casaban, Éric Charbeau / Création musicale Arnaud Méthivier /
                                                                                        Lumière Alain Unternehr / Réalisation vidéo Laurent Laffargue / Chef opérateur vidéo Fabrice Main /
                                                                                                             Premier assistant réalisation vidéo Frédéric Kristiansson
                                                                                                          Avec Marie-Ange Casta, Laurent Laffargue, Arnaud Méthivier
                                                                                            Ce spectacle bénéficie d’une bourse d’écriture et de l'aide à la coproduction et à la diffusion
                                                                                                           de l’OARA - Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine

                      Commençons une nouvelle histoire                                                                   mardi                       samedi

                                                                                                                      16                           20
© Laurent Laffargue

                      qui serait l’histoire d’une fille aux yeux bleus
                                                                                                                       janvier                       janvier
                      qui ne mourrait jamais. Jamais.                                                                     Bord de scène Jeudi 18 janvier
                                                                                                                                                                                                              25
> Théâtre
                                                                                                                                                               TnBA
                                                                                                                                                   Grande salle Vitez
                                                                                                                                                  Durée estimée 2h30

                                                                                                                                                               Spectacle
                                                                                                                                                     en audiodescription
                                                                                                                                                            le 18 janvier

                                                         Jamais seul
                                                                             TexteMohamed Rouabhi
                                                                            Mise en scène Patrick Pineau

                                   Jamais seul, c’est d’abord un déluge de personnages. Des femmes, des hommes, plus ou moins jeunes,
                                   joyeux ou désespérés, des chômeurs, des passionnés de foot, des gitans, des pas-tout-à-fait-normaux,
                                   des clowns, des vigiles... Le petit peuple des jours qui se suivent et se ressemblent. On découvre leurs
                                   attentes, leurs amours, leurs rêves plus ou moins cabossés. Là où ils vivent, une banlieue ou une petite
                                   ville de province, s’il y a du travail, c’est plutôt pour les autres, s’il y a une capitale, on n’y va jamais. Ce
                                   n’est pas forcément gai mais ce n’est pas toujours triste non plus. C’est surtout débordant d’énergie,
                                   de pulsion de vie. Jamais seul montre la capacité des gens à réinventer de la beauté, y compris quand
                                   il n’y en a pas. C’est un magnifique hommage à ce talent-là, stupéfiant et tellement humain. C’est écrit
                                   par un poète, Mohamed Rouabhi qui, depuis des années, poursuit une quête obstinée, celle de donner
                                   la parole aux sans-voix dans une sincérité et une dignité qui forcent le respect. C’est mis en scène par
                                   un acteur-metteur en scène, Patrick Pineau, qui n’aime rien tant qu’un théâtre où souffle la vie, où le
                                   rire fuse, où les larmes surviennent, porté par une troupe d’acteurs qui excellent à donner du plaisir.

                                                   Texte Mohamed Rouabhi (Éditions Actes Sud Papiers octobre 2017) / Mise en scène Patrick Pineau /
                                          Scénographie Sylvie Orcier / Lumières Christian Pinaud / Vidéo Fabien Luszezyszyn / Son et musiques Nicolas Daussy /
                                                                                      Costumes Brigitte Tribouilloy
                                                  Avec Birane Ba, Nacima Bekhtaoui, Nicolas Bonnefoy, François Caron, Marc Jeancourt, Aline Le Berre,
                                             Elise Lhomeau, Nina Nkundwa, Fabien Orcier, Sylvie Orcier, Patrick Pineau, Mohamed Rouabhi, Valentino Sylva,
                                                                                       Selim Zahrani (en cours)
© Harry Gruyaert / Magnum Photos

                                                                                   mardi                    vendredi

                                                                                16janvier
                                                                                                           19
                                                                                                            janvier
                                                                                     Bord de scène Jeudi 18 janvier
                                                                                                                                                                     27
- Madame, il faut que vous                                                                                                              > Théâtre
                                                                                                                                                        TnBA
     preniez quinze jours de vacances                                                                                                      Studio de création
                                                                                                                                           Durée estimée 1h
     - Vous vous foutez de ma gueule,
     ça fait quinze ans demain que je
     suis en vacances, à virer à droite,                                Marys’
     à gauche...
                                                                        à minuit
                                                                                         Serge Valletti
                                                                                     Texte

                                                                            Mise en scène Catherine Marnas

                                           Tous les soirs, Maryse attend le sosie de Jean-Louis Maclaren, celui qui lui faisait des « caresses
                                           suggestives », avec l’espoir fou qu’il vienne à nouveau la serrer dans ses bras. Alors, elle parle, se raconte,
                                           imagine, et les mots se bousculent, s’entrechoquent… Sa pensée vive, sans complaisance, dévoile une
                                           fantaisie que la solitude met à l’épreuve mais ne parvient pas à abîmer. Ça fait quinze ans qu’elle « vire
                                           à droite, à gauche » Maryse, qu’elle dit « ça ira, ça ira » parce que ça va toujours quand on a les mots
                                           pour le dire. Serge Valletti a l’oreille pour les mots de la rue. Il s’intéresse aux gens simples, aux portraits
                                           décalés, non pour les caricaturer ou les ridiculiser mais parce que leur langue, leur truculence, leur
                                           façon de rêver, de mettre le haut en bas, le nord au sud - et inversement – raconte le monde dans un
                                           merveilleux délire d’esprit. Catherine Marnas confie ce monologue à une comédienne complice, Martine
                                           Thinières, interprète de Lignes de faille et de Sainte-Jeanne-des-Abattoirs. Irrésistible, elle campe une
                                           Maryse plus vraie que nature, innocente et clairvoyante, qui dénoue un à un les fins fils de sa pensée.
                                           Parce que, comme dit Maryse : « Et puis la vie risque de passer et je n’y aurais vu que du feu ».

                                                                               Texte Serge Valletti © éditions L'Atalante (2004) /
                                                                          Mise en scène Catherine Marnas / Son Madame Miniature /
                                                                                         Scénographie Carlos Calvo
                                                                                           Avec Martine Thinières

                                                                                     mardi                    vendredi

                                                                                  23janvier
                                                                                                                9
                                                                                                              février
                                                                              Bords de scène Jeudis 25 janvier, 1er et 8 février
DR

                                                                               > Autres rendez-vous dans le livret Avec vous                              29
> Théâtre
                                                                                                                                                                                         TnBA
                                                                                                                                                                                 Salle Vauthier
                                                                                                                                                                            Durée estimée 2h15

                                                                          Pavillon Noir
                                                                                                     Un projet duCollectif OS’O
                                                                                                  écrit par le Collectif Traverse

                                                             Après avoir disséqué avec allégresse l’économie ultralibérale et la question de la dette dans Timon/
                                                             Titus, le collectif OS’O revient dans nos murs pour hisser le drapeau de la piraterie. Pas celle qui nous
                                                             vient naturellement à l’esprit, drapeau noir avec crâne et tibias croisés, jambe de bois et abordages
                                                             inclus, mais plus actuellement, la culture pirate de la sphère internet. Avec les Edward Snowden, Aaron
                                                             Swartz, Chelsea Manning, WikiLeaks et autres Anonymous qui contribuent à faire de cet espace un
                                                             territoire d’émancipation politique. Pour étoffer son équipage, le collectif de comédiens OS’O s’est allié
                                                             au collectif d’auteurs Traverse avec pour règle commune de cette navigation spectaculaire : un auteur
                                                             pour un personnage. Un enrichissement mutuel pour une traversée épique qui nous transporte dans les
                                                             méandres de la face cachée d’Internet. Convoquant réel et virtuel, une intrigue épurée croise plusieurs
                                                             époques : aux grands personnages historiques de la piraterie font écho les grandes figures du web. À
                                                             l’heure où l’intime est dévoilé, les libertés repoussées et les droits renégociés, il s’agit ici de brandir
                                                             bien haut le « Pavillon Noir », comme un flambeau de la liberté et de la démocratie.

                                                                                   Un projet du Collectif OS’O, écrit par le Collectif Traverse : Adrien Cornaggia, Riad
                                                                                  Gahmi, Kevin Keiss, Julie Ménard, Pauline Peyrade, Pauline Ribat, Yann Verburgh /
                                                                               Vigies, coordination artistique Cyrielle Bloy & Baptiste Girard / Costumes Aude Désigaux /
                                                                             Création lumières Jérémie Papin / Scénographie Ingrid Pettigrew / Maquillage Carole Anquetil
                                                                                 Avec Jérémy Barbier d’Hiver, Moustafa Benaïbout, Roxane Brumachon, Bess Davies,
                                                                                                  Mathieu Ehrhard, Marion Lambert, Tom Linton
                                                                                      Ce spectacle bénéficie de l’aide à la coproduction et à la diffusion de l’OARA
                        Ma seule et unique motivation                                             - Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine

                        est d’informer le public de ce qui
                        se fait en son nom et contre lui.
© Kyle Thompson / VU’

                                                                                                        mercredi                       samedi

                                                                                                       24janvier
                                                                                                                                        3
                                                                                                                                      février
                                                                                                          Bord de scène Jeudi 25 janvier
                                                                                                   > Autres rendez-vous dans le livret Avec vous                                            31
> Théâtre
                                       L’art est opinion,                                                                                                                                       TnBA
                                                                                                                                                                                    Grande salle Vitez
                                       et l’opinion est source                                                                                                                           Durée 2h15

                                                                           Tableau
                                       de toute autorité.

                                                                       d’une exécution
                                                                                                               TexteHoward Barker
                                                                                                         Mise en scène Claudia Stavisky

                                                                 République de Venise, 1571. Galactia accepte la commande d’un tableau monumental pour célébrer
                                                                 l’éclatante victoire de la Sérénissime sur l’Empire ottoman. C’est à partir de la figure de l’artiste de la
                                                                 Renaissance, Artemisia Gentileschi, qui peignait avec une rare violence des scènes de meurtre (Judith
                                                                 décapitant Holopherne), que l’auteur et peintre anglais Howard Barker a écrit cette pièce follement
                                                                 virtuose. Au lieu de glorifier les vainqueurs, Galactia s’attache à montrer la réalité de la guerre et la
                                                                 boucherie des champs de bataille. La troublante œuvre heurtera, entraînant Galactia dans un duel où
                                                                 l’art devient l’ennemi du pouvoir politique et religieux. Dans ce beau portrait de femme libre, Christiane
                                                                 Cohendy trouve là un personnage à sa démesure. Elle incarne magistralement cette artiste, intransigeante
                                                                 sur ses convictions sans pour autant renoncer à sa sensualité et à ses désirs. Révélant toute la finesse
                                                                 de ce texte vif et mordant, la mise en scène de Claudia Stavisky se déploie dans une scénographie qui
                                                                 magnifie l’art pictural. L’équilibre subtil d’une distribution de 9 comédiens, oscillant constamment entre
                                                                 tragique et frémissement burlesque, le son, la lumière, tout participe de cet opéra théâtral, qui demeure
                                                                 néanmoins intime et profond.

                                                                       Texte Howard Barker / Texte français Jean-Michel Déprats © éditions Théâtrales (2001) / Mise en scène Claudia Stavisky /
                                                                             Scénographie Graciela Galán / Costumes Lili Kendaka / Lumières Franck Thévenon / Son Jean-Louis Imbert /
                                                                         Maquillage et coiffure Cécile Kretschmar / Dessins et création graphique Stephan Zimmerli / Vidéo Laurent Langlois /
                                                                                    Collaboration artistique Alexandre de Dardel / Assistante à la mise en scène Joséphine Chaffin
                                                                                 Avec David Ayala, Éric Caruso, Christiane Cohendy, Anne Comte, Luc-Antoine Diquéro, Sava Lolov,
                                                                                                          Philippe Magnan, Julie Recoing, Richard Sammut
Photo de répétition © Simon Gosselin

                                                                                                                 mardi                       jeudi

                                                                                                                 6
                                                                                                                février
                                                                                                                                             8
                                                                                                                                            février
                                                                                                                  Bord de scène Mercredi 7 février
                                                                                                                                                                                                   33
Pour autant que je sache,                                                                                                                        > Théâtre
                                                                                                                                                                TnBA
     il n’y a que la vie, et je me                                                                                                                      Salle Vauthier
                                                                                                                                                     Durée estimée 2h
     réjouis à l’idée de la vivre.

                                                                              Price
                                                                          D’après le roman de  Steve Tesich
                                                                  Création collective dirigée par Rodolphe Dana

                                     Price, c’est le patronyme de Daniel, un adolescent qui vit dans une morne banlieue industrielle entre
                                     une mère très belle, au fort caractère, et un père fatigué qui trimballe sa tristesse en faisant des mots
                                     croisés. La maison familiale est la scène d’une guerre secrète et silencieuse que se livrent ses parents.
                                     La peur de l’avenir embrouille l’esprit de Daniel et de ses fidèles amis. Comment ne pas reproduire la
                                     vie ennuyeuse, ratée, des parents ? « Jusqu’à quel âge on a encore toute sa vie devant soi ? » : Daniel
                                     s’interroge, réfléchit. Entre la mort qui rôde avec la maladie du père et l’amour pour une jeune fille qu’il
                                     ne comprend pas, de transports en désillusions, d’enthousiasmes en renoncements, Daniel se fera ange
                                     de patience élevé par ses échecs. Son père enterré, son premier amour consumé, il réalisera son rêve
                                     le plus cher : « s’en aller par le monde ». Rodolphe Dana, aujourd’hui directeur du Théâtre de Lorient
                                     centre dramatique national, et le Collectif Les Possédés s’emploient depuis 2002 à creuser, interroger
                                     ce qui rend si complexe et si riche le tissu des relations humaines dans nos existences. Nul doute qu’ils
                                     sauront faire théâtre à leur manière, très simplement, très humblement, et talentueusement, de cet
                                     apprentissage à marche forcée. Une « vie mode d’emploi » à l’usage de tous.

                                                              D’après le roman de Steve Tesich (Éditions Monsieur Toussaint Louverture) /
                                                       Création collective dirigée par Rodolphe Dana / Traduction Jeanine Hérisson / Adaptation et
                                                        dramaturgie Rodolphe Dana, Nadir Legrand / Scénographie et costumes Katrijn Baeten,
                                                                 Saskia Louwaard / Lumières Valérie Sigward / Son Jefferson Lembeye
                                                       Avec Simon Bakhouche, Grégoire Baujat, Inès Cassigneul, Rodolphe Dana, Françoise Gazio,
                                                                                 Antoine Kahan, Lionel Lingelser

                                                                                   mardi                     vendredi

                                                                                27
                                                                                 février
                                                                                                               2
                                                                                                               mars
                                                                                   Bord de scène Jeudi 1er mars
DR

                                                                            > Autres rendez-vous dans le livret Avec vous                                          35
> Théâtre
                 La mémoire a son siège                                                                                                                                          TnBA
                                                                                                                                                                     Grande salle Vitez
                                                                                                                                                                          Durée 2h15
                 principalement dans le cœur.

                                                          La Ménagerie
                                                            de verre
                                                                                  Texte   Tennessee Williams
                                                           Traduction   Isabelle Famchon Mise en scène Daniel Jeanneteau

                                                Un appartement au Sud des États-Unis : une mère, Amanda, abandonnée il y a longtemps par son
                                                mari, un fils, Tom, employé dans une usine, une fille, Laura, fragile et solitaire qui collectionne les
                                                petits animaux en verre, et Jim, un invité le temps d’une soirée. C’est en puisant au plus intime de sa
                                                vie – une sœur aimée, handicapée, une mère, hystérique et mélancolique – que Tennessee Williams
                                                a construit une œuvre qui parle de la perte et du deuil, de ce qui a disparu. Dans une délicate boîte de
                                                voiles blancs, le metteur en scène et scénographe Daniel Jeanneteau nous plonge dans l’univers vacillant
                                                de la mémoire et orchestre un voyage dans une conscience malade, entre angoisse et rire. Dans une
                                                gestuelle tout en déséquilibre, Dominique Reymond est incandescente dans le personnage de cette mère
                                                tour à tour pathétique et touchante, odieuse et tyrannique. Dans le rôle de Laura, Solène Arbel imprime
                                                une présence troublante et poétique dans l’art de faire parler ses silences ; Olivier Werner / Tom – celui
                                                qui ne peut éteindre en lui le souvenir de sa sœur – et Quentin Bouissou / Jim – celui qui fait taire Laura
                                                à jamais par un unique baiser – sont d’une justesse accomplie. Un spectacle délicat comme le verre,
                                                beau comme un Nô japonais.

                                                         Texte Tennessee Williams / Traduction Isabelle Famchon / Mise en scène Daniel Jeanneteau / Assistant à la mise
                                                          en scène et scénographie Olivier Brichet / Lumières Pauline Guyonnet / Costumes Olga Karpinsky assistée de
                                                              Cindy Lombardi / Réalisation costumes Studio FBG2211 / Son Isabelle Surel assistée par Benoît Moritz
                                                              / Vidéo Mammar Benranou / Collaboratrice à la scénographie Reiko Hikosaka / Remerciements à Marie-
                                                          Christine Soma / Décor construit dans les ateliers de la MCB° Maison de la Culture de Bourges scène nationale
                                                             Avec Solène Arbel, Quentin Bouissou, Dominique Reymond, Olivier Werner, sur la vidéo Jonathan Genet
                                                             L’Auteur est représenté dans les pays de langue française par Renauld & Richardson info@paris-mcr.com
                                                            en accord avec Casarotto Ramsay Ltd, London. La traductrice est représentée dans le monde par Renauld &
                                                           Richardson. La Ménagerie de verre est présentée en vertu d’un accord exceptionnel avec « The University of the
                                                                                                   South, Sewanee, Tennessee ».

                                                                                                mardi                      samedi

                                                                                             27                             3
© E. Carecchio

                                                                                               février                      mars
                                                                                                  Bord de scène Jeudi 1er mars
                                                                                                                                                                                    37
> Théâtre en famille
                                                                                                                                                                                 TnBA
                                                                                                                                                                         Salle Vauthier
                                                                                                                                                                         Durée 50 min
                                                                                                                                                                      À partir de 7 ans

                                                                               Balthazar
                                                                                   Conception et scénographie      Nicolas Liautard

                                                     Après le féerique Blanche-Neige, programmé au TnBA en décembre 2014, Nicolas Liautard nous revient
                                                     avec une fable à la croisée du théâtre et du cinéma pour petits et grands. Le spectacle croise deux
                                                     histoires : celle d’un petit garçon, médiocre à l’école, qui, contraint par son instituteur de porter un
                                                     bonnet d’âne, en a perdu la parole, et celle d’un âne, Balthazar, qui, choyé et adulé depuis sa naissance,
                                                     s’est miraculeusement mis à parler. Le premier, devenu adulte, travaille comme projectionniste dans
                                                     un vieux cinéma et écrit des histoires fantastiques dans le cahier de son enfance. Le second, ayant
                                                     acquis une petite dose de philosophie, triomphe sur les scènes du monde entier. Au fil du temps, les
                                                     deux sont devenus tels qu'on les imaginait. Désormais, ils se remémorent leurs enfances respectives.
                                                     Et soudain, dans une suite de tableaux à la beauté époustouflante, un magnifique âne, Apollon, dialogue
                                                     avec des clowns attendrissants. Un hommage du metteur en scène au célèbre âne immortalisé par
                                                     Robert Bresson dans son film Au hasard Balthazar. Un conte magique et profond qui sonde l’influence
                                                     du regard des autres sur la construction d’un être.

                                                               Conception et scénographie Nicolas Liautard / Lumières Bruno Rudtmann / Son et régie vidéo Thomas Watteau /
                                                                    Vidéo Annabelle Brunet, Michaël Dusautoy / Masque Anne Leray / Administration Magalie Nadaud /
                                                                                                   Âniers Philippe Hertel, Xavier Richez
                                                                                Avec Jean-Charles Delaume, Jürg Häring, Marion Suzanne et l’âne Apollon

                     Au nom de l’humanité entière,                                                 mardi                     samedi

                     pardon à tous les ânes
                                                                                                 13                        17
© Robert de profil

                     de tous les temps.                                                             mars                      mars
                                                                                             > Autres rendez-vous dans le livret Avec vous
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> Théâtre
                                                                                                                                                                    TnBA
                                                                                                                                                        Grande salle Vitez
                                                                                                                                                        Durée estimée 2h

                                                          Comme
                                                      il vous plaira
                                                                                William Shakespeare
                                                                            Texte

                                                                          Mise en scène Christophe Rauck

                                       Le directeur du Théâtre du Nord, Christophe Rauck, revient au TnBA pour la deuxième fois de la saison
                                       avec la comédie la plus revigorante de Shakespeare, celle qui lui permet, en homme de théâtre accompli,
                                       de nous parler d’amour et de désir. Tout l’esprit du grand William est contenu dans cette savoureuse
                                       pastorale : haine fratricide, intrigue, trahisons, marivaudage, travestissement, sensualité, gaieté et
                                       fin enchanteresse. Le tout dans un enchaînement d’aventures rocambolesques. Comme il vous plaira
                                       – ou comment faire tenir en une comédie une usurpation prête à tourner au tragique, où une femme
                                       s’éprend d’une femme, faute de savoir qui se cache sous les habits mystificateurs… Chacun trouvera-t-il
                                       sa chacune sur fond de retour à l’ordre politique ? Ici, Rosalinde, déguisée en page, mène le bal et son
                                       monde. Soutenue en cela par la magie du hasard et la bonté du destin, c’est elle qui organise les amours
                                       et les vies de chacun/chacune : « Aimez qui vous adore », exhorte-t-elle. À la fin, tout est bien qui finit
                                       bien. Les couples se forment, les méchants se repentent, les usurpateurs démissionnent et rentrent, de
                                       leur propre gré, au monastère. Une comédie joyeuse et intense, ponctuée de musique et de chansons.

                                                          Texte William Shakespeare / Traduction Jean-Michel Déprats / Mise en scène Christophe
                                                       Rauck / Travail de chant Marcus Borja / Dramaturgie Leslie Six / Scénographie Aurélie Thomas /
                                                                 Costumes Coralie Sanvoisin / Lumières Olivier Oudiou / Son Xavier Jacquot
                                                            Avec John Arnold, Jean-Claude Durand, Cécile Garcia Fogel, Pierre-François Garel,
                                                             Pierre-Félix Gravière, Maud Le Grévellec, Jean-François Lombard, Alain Trétout,

     Le monde entier est un théâtre,
                                                                                     Mahmoud Saïd, Luanda Siqueira

     Et tous, hommes et femmes,
     n’en sont que les acteurs.
                                                                                    mardi                      samedi

                                                                                  13 mars
                                                                                                             17 mars
                                                                                       Bord de scène Jeudi 15 mars
DR

                                                                                                                                                                       41
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