COMMUNE DE PLUMERGAT - Mairie de Plumergat
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COMMUNE DE PLUMERGAT Procès-verbal de la séance du conseil municipal du 8 juillet 2016 L’an deux mil seize, le huit juillet, à vingt heures, le Conseil municipal de la commune de Plumergat, légalement convoqué le 29 juin 2016, s’est réuni en séance publique à la mairie, sous la présidence de Monsieur Michel JALU, Maire. Étaient présents : Michel JALU, Bernard LE PENNEC, Odile ROSNARHO, Jean-Pierre LE BORGNE, Pascal BLANDEL, Carole LE MELINAIRE, Sandrine Nombre de : CADORET, Henri PERRONNO, Elie CARTRON, Marie-Reine BOURGEOIS, Bernard FRANCOIS, Philippe LE CHEVILLER, Nathalie MASQUILIER, Conseillers en Thierry DANO, Michèle BERTHO MASSON, Philippe LE RAY, Karine exercice : 27 ROUVILLOIS, Estelle BALZEAU, Nathalie LE BODIC, Christophe JEGO, Conseillers présents : Sandrine GUEDO, Katleen LE DUC, Claire LE GUNEHEC. 23 Absents représentés : Christian LE SOMMER, a donné pouvoir à Odile RONARHO. Conseillers votants: 24 Absents excusés : Jean AMBROSIO, Sophie MONTFORT, Séverine DENIS. Secrétaire de séance : Odile ROSNARHO En préambule, Monsieur le Maire donne quelques informations à l'assemblée : 1. Dossier PLU : plusieurs réunions ont déjà eu lieu et d'autres sont programmées très prochainement, notamment pour répertorier les bâtiments artisanaux en zone agricole et répertorier les espaces boisés qui seront référencés dans le Plan. Des réunions sont prévues le 21 juillet toute la journée et le 22 août au matin, Monsieur Jalu remercie tous les conseillers pouvant se rendre disponibles sur ces créneaux. Il rappelle que le PLU est une décision importante portant sur l'aménagement du territoire communal et engageant l'avenir de la commune sur 5 à 10 ans. Le Conseil municipal aura à se positionner sur ce dossier en novembre prochain. Une réunion des PPA (Personnes Publiques Associées telles que la chambre d'agriculture, les services de l'Etat, AQTA, SMLS, conseil départemental, etc…) est programmée le 10 octobre à 14 h aux hermines. 2. Date du prochain Conseil municipal : vendredi 23 septembre 2016 à 20 h 00 3. Un tableau recensant les suites réservées aux demandes de subventions est déposé sur table : la somme de 244 000 € est attribuée à la commune, participant ainsi au financement de divers investissements. 4. Travaux clocher église Saint Thuriau : le clocher a été démonté et la partie basse est actuellement habillée d'ardoises sur place, la partie haute sera quant à elle recouverte après remontage. La fin des travaux est prévue fin octobre. 5. Toilettes publiques : la livraison est prévue le 13 juillet, et le raccordement aux différents réseaux fin juillet. 6. Jeu multisport : l'enrobé est prévu les 18 et 19 juillet 7. Le tracteur sera livré aux alentours du 20 juillet. Le quorum étant atteint, Monsieur le Maire déclare la séance ouverte.
Délibération n°2016/07/1 – Objet : Procès-verbal de la séance du 19 mai 2016 Le Conseil municipal, Vu le code général des collectivités territoriales, Vu le procès-verbal de la séance du 19 mai 2016 soumis à son examen, Considérant l’absence de modifications ou de corrections, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, Article unique : APPROUVE le procès-verbal de la séance du Conseil municipal du 19 mai 2016. _____________________________________________________________________________________________ Délibération n°2016/07/2 – Objet : Demande de fonds de concours près d'AQTA Monsieur le maire expose au conseil municipal que la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique a décidé lors du Conseil communautaire en date du 27 mai dernier de procéder au versement d’un fonds de concours à l’ensemble des communes adhérentes. Ainsi, tout comme en 2015, la commune de Plumergat peut bénéficier d’un fonds de concours d'un montant de 20 833 €. Trois conditions cumulatives doivent être remplies pour que le versement du fonds de concours soit autorisé : - Le fonds de concours doit nécessairement avoir pour objet de financer la réalisation d’un équipement, - Le montant total du fonds de concours ne peut excéder la part du financement assurée, hors subventions, par le bénéficiaire du fonds de concours, - Le fonds de concours doit avoir donné lieu à délibérations concordantes du conseil communautaire et du ou des conseils municipaux concernés. La délibération de la collectivité bénéficiaire du fonds de concours doit faire apparaître un plan de financement indiquant les dépenses et toutes les recettes permettant le financement de l’équipement, Monsieur le Maire propose de solliciter près de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique le versement du fonds de concours au titre de l'année 2016 dans le but de compléter le financement d'un équipement, à savoir la restauration du clocher de l'église Saint Thuriau. Le plan de financement de cette opération est le suivant : - Restauration clocher église Saint Thuriau Dépenses HT Recettes Maîtrise d'œuvre 11 758,53 € Département du Morbihan 45 774,00 € Lot 1 maçonnerie 34 212,00 € DRAC 45 774,00 € Lot 2 charpente 44 487,00 € Région Bretagne 27 868,73 €
Lot 3 couverture 89 140,00 € Sauvegarde de l'Art Français 20 000,00 € Lot 4 beffroi et paratonnerre 6 194,00 € Fonds de concours AQTA 20 833,00 € Autofinancement 25 541,80 € Total… 185 791,53 € Total… 185 791,53 € Le Conseil municipal, Vu la délibération du conseil communautaire du 27 mai 2016 par laquelle la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique a décidé l’attribution d’un fonds de concours à l’ensemble des communes adhérentes, Considérant que la commune de Plumergat peut bénéficier d’un fonds de concours de 20 833 €, Considérant l’intérêt de solliciter de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique un fonds de concours pour compléter le financement du projet de restauration du clocher de l'église Saint Thuriau à hauteur de la totalité du montant auquel la commune peut prétendre, soit 20 833 €, Après en avoir délibéré, à l'unanimité : Article 1 : APPROUVE le plan de financement prévisionnel des travaux de restauration du clocher de l'église Saint Thuriau tel que présenté ci-dessus. Article 2 : SOLLICITE un fonds de concours d'un montant de 20 833 € près de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique pour ce projet d'investissement. Article 3 : AUTORISE Monsieur le Maire ou son représentant à signer toutes les pièces se rapportant à cette décision. _____________________________________________________________________________________________ Délibération n°2016/07/3 – Objet : Délégation de pouvoirs du Conseil Municipal au Maire Monsieur Jalu précise que ce dispositif ne sera mis en œuvre qu'en cas de travaux importants et urgents. Il fait référence aux travaux de la salle associative de Mériadec rendus nécessaires par le sinistre du 19 mai dernier. Jean-Pierre Le Borgne indique qu'en effet en fonction du sinistre le montant de 8 000 € HT peut être insuffisant et que cette décision a également été prise par le comité syndical de Mériadec Villages. Il peut par exemple être nécessaire de fermer et couvrir rapidement un bâtiment, engendrant un coût conséquent. Nathalie Le Bodic pose la question de savoir pourquoi le seuil de 90 000 € HT a été choisi. Nadine Cozette lui répond que ce montant correspond au seuil des marchés publics à procédure adaptée. Monsieur le Maire rappelle à l'assemblée que l'article L2122-22 du code général des collectivités territoriales offre la possibilité au Conseil municipal de déléguer au Maire, pour la durée de son mandat, un certain nombre de ses attributions.
Ainsi, par délibération n°2014-04-11-002 en date du 11 avril 2014, le Conseil municipal a délégué au Maire l'alinéa 4 de l'article L2122-22 de ce code, à savoir la possibilité "de prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l'exécution et le règlement des marchés et des accords-cadres de fournitures, services et travaux d'un montant inférieur ou égal à 8 000 € HT ainsi que toute décision concernant leurs avenants, lorsque les crédits sont inscrits au budget". Monsieur le Maire indique à l'assemblée qu'en cas de sinistre important, le montant fixé à 8 000 € HT peut paraître insuffisant. Il semble par conséquent souhaitable de réévaluer ce montant, qui peut être fixé par rapport aux seuils de procédure et publicité des marchés publics. Il est ainsi proposé au Conseil municipal de déléguer au Maire, en cas d'urgence uniquement, la possibilité de procéder aux travaux de remise en état de bâtiments ou de matériels, à la passation de marchés de fournitures et services, pour un montant ne pouvant excéder 90 000 € HT. Le Conseil municipal, En application de l'article L2122-22 du code général des collectivités territoriales, Après en avoir délibéré, à l'unanimité : Article 1 : DELEGUE au Maire, pour la durée de son mandat, la possibilité de prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l'exécution et le règlement des marchés et des accords-cadres de fournitures, services et travaux d'un montant inférieur ou égal à 8 000 € HT ainsi que toute décision concernant leurs avenants, lorsque les crédits sont inscrits au budget. Article 2 : PRECISE qu'en cas d'intervention urgente rendue nécessaire par un sinistre, un évènement climatique, toute circonstance exceptionnelle ou tout évènement grave bouleversant le bon fonctionnement des services municipaux rendus à la population, ce montant est fixé à 90 000 € HT. Article 3 : DIT que les membres du Conseil municipal seront informés de ces décisions dans un premier temps par messagerie électronique, si la situation le permet et, en tout état de cause, lors de la séance la plus proche. Article 4 : AUTORISE Monsieur le Maire ou son représentant à signer toutes les pièces se rapportant à cette décision. _____________________________________________________________________________________________ Délibération n°2016/07/4 – Objet : Participation de la commune de Plumergat au fonctionnement du service de restauration scolaire de la commune de Sainte-Anne d’Auray – Signature de la convention Monsieur le Maire rappelle au Conseil municipal que des élèves Plumergatais scolarisés dans les deux écoles de Sainte-Anne d’Auray déjeunent au restaurant scolaire municipal de Sainte-Anne d’Auray. Ainsi, pour l’année scolaire 2014-2015, ce nombre de repas s'élève à 8 403 (pour mémoire 9 975 repas en 2013/2014). Le montant de la participation demandée à la commune de Plumergat correspond au coût restant à la charge de la commune de Sainte-Anne d’Auray déduction faite de la participation des familles.
Pour l'année scolaire 2014/2015, le coût d'un repas s'élève à 6,71 €, auquel est déduite la participation des familles (3,90 €), soit un montant à charge de la commune de Plumergat s'élevant à 2,81 € par repas (soit 23 612,43 € pour 8 403 repas). Une convention de participation est établie et signée par les représentants des deux collectivités afin de préciser les modalités de participation de la commune de Plumergat au fonctionnement du restaurant scolaire de Sainte-Anne d'Auray. Il est proposé au Conseil municipal d’autoriser le Maire à signer ladite convention. Le Conseil municipal, Vu le code général des collectivités territoriales, Vu le projet de convention de partenariat passée entre les communes de Sainte-Anne d’Auray et de Plumergat tel qu'annexé à la présente, Considérant que des élèves résidant sur la commune de Plumergat scolarisés dans les deux écoles de Sainte-Anne d’Auray déjeunent au restaurant scolaire municipal de Sainte-Anne d’Auray, Considérant que le montant de la participation demandée à la commune de Plumergat correspond au coût restant à la charge de la commune de Sainte-Anne d’Auray déduction faite de la redevance facturée aux familles, Après en avoir délibéré, à l'unanimité : Article 1 : AUTORISE Monsieur le Maire ou son représentant à signer la convention de partenariat avec la commune de Sainte-Anne d’Auray pour le financement du fonctionnement du restaurant scolaire de Sainte-Anne d’Auray, annexée à la présente délibération. Article 2 : DIT que cette convention est établie pour une durée de 3 ans, à compter du 1er septembre 2016. Article 3 : DIT que les crédits seront inscrits chaque année au budget, article 6558. _____________________________________________________________________________________________ Annexe à la délibération n°2016/07/4 CONVENTION DE PARTICIPATION DE LA COMMUNE DE PLUMERGAT AUX CHARGES DE FONCTIONNEMENT DU SERVICE DE RESTAURATION SCOLAIRE DE LA COMMUNE DE SAINTE-ANNE D'AURAY Entre : - la commune de Plumergat, représentée par son Maire Monsieur Michel JALU, autorisé à contracter la présente convention par délibération du Conseil municipal en date du 8 juillet 2016, d’une part, et - la commune de Sainte-Anne d’Auray, représentée par son Maire, Monsieur Roland GASTINE, autorisé à contracter la présente convention par délibération du Conseil municipal en date du ……………………………., d’autre part,
Il est convenu ce qui suit : Article 1 : Objet de la convention La présente convention a pour objet de préciser les modalités de participation de la commune de Plumergat au fonctionnement du restaurant scolaire de Sainte-Anne d’Auray. Article 2 : Contexte Au cours de chaque année scolaire, un certain nombre d’enfants résidant à Plumergat et scolarisés dans un des deux établissements scolaires de Sainte-Anne d’Auray déjeunent au restaurant scolaire de Sainte- Anne d'Auray. Une partie du repas est facturée aux parents des élèves. Reste donc une part à la charge de la commune de Plumergat. Article 3 : Calcul de la participation de la commune de Plumergat Chaque année, le coût d’un repas au restaurant scolaire de Sainte-Anne d’Auray sera réactualisé de la façon suivante : ensemble des dépenses et charges du restaurant scolaire Nombre de repas servis A ce coût sera soustraite la participation des familles habitant Plumergat (qui peut être amenée à être modifiée d’une année sur l’autre). Cette différence correspondra à la part par repas que devra prendre en charge la commune de Plumergat. La somme totale à laquelle la commune de Plumergat devra s’acquitter sera obtenue en multipliant le nombre de repas pris par les enfants de Plumergat par le montant de la part par repas revenant à la commune de Plumergat. Article 4 : Durée et date d’effet de la convention La présente convention est établie pour une durée de 3 ans à compter du 1er septembre 2016. Elle peut être reconduite de façon expresse. Article 5 : Juridiction compétente en cas de litige Les parties s’engagent à rechercher, en cas de litige sur l’interprétation ou sur l’application de cette convention, toute voie amiable de règlement avant de soumettre tout différend à une instance juridictionnelle. En cas d’échec de voies amiables de résolution, tout contentieux portant sur l’interprétation ou sur l’application de cette convention devra être porté devant le Tribunal administratif de Rennes. Fait à Plumergat, le 8 juillet 2016, en deux exemplaires originaux. Le Maire de Sainte-Anne d’Auray, Le Maire de Plumergat, Roland GASTINE. Michel JALU. __________________________________________________________________________________
Délibération n°2016/07/5 – Objet : Redevance pour occupation du domaine public ouvrages de distribution électricité, gaz et équipements de communication électronique Monsieur le Maire rappelle à l'assemblée que, conformément aux articles L. 2333-84, R. 2333-105 et R. 2333-109 du code général des collectivités territoriales, les concessionnaires ENEDIS (nouvelle dénomination ERDF), GRDF et ORANGE sont tenus de s’acquitter auprès des communes des redevances dues au titre de l’occupation du domaine public par les équipements de communication électronique ainsi que par les ouvrages de distribution et de transport d’électricité et de gaz. Le décret n°2002-409 du 26 mars 2002 a précisé les modalités de calcul de cette redevance, basée sur la population et la longueur des réseaux, dont les plafonds sont revalorisés chaque année. Ainsi, pour l'année 2016, le montant des redevances pour occupation du domaine public s'élève à : ENEDIS (ERDF) 657,00 € GRDF 1 429,42 € ORANGE 3 167,09 € Après avoir entendu l'exposé de Monsieur le Maire concernant les modalités de calcul de la redevance pour occupation du domaine public dues par les sociétés ENEDIS (ERDF), GRDF et ORANGE, Le Conseil municipal, Vu le code général des collectivités territoriales, et notamment les articles L. 2333-84, R. 2333-105 et R. 2333-109, Après en avoir délibéré, à l'unanimité : Article 1 : FIXE les redevances dues au titre de l’occupation du domaine public par les équipements de communication électronique (ORANGE), les ouvrages de transport et de distribution d’électricité et de gaz (ENEDIS - ERDF et GRDF) au niveau du plafond. Article 2 : PRECISE que ces redevances seront revalorisées chaque année sur la base de la longueur actualisée du réseau de distribution d'électricité et de gaz et d'artères aériennes ou en sous-sol ainsi que les emprises au sol, pylônes et antennes, et des index ingénierie actualisés, au taux maximum. Article 3 : DECIDE D'INSCRIRE cette recette au budget de chaque exercice, article 70323. Article 4 : DIT que cette délibération est renouvelable chaque année par tacite reconduction, jusqu'à ce qu'une nouvelle décision soit prise. _____________________________________________________________________________________________ Délibération n°2016/07/6 – Objet : Restauration du clocher de l'église Saint Thuriau – avenant au lot 2 charpente Bernard François demande si l'inclinaison de la flèche est due à la détérioration de la charpente. Bernard Le Pennec indique qu'en effet ce fléchissement est certainement dû à la vétusté de la charpente
Madame Carole Le Mélinaire, adjointe déléguée à la commission finances, rappelle à l'assemblée que les marchés de travaux de restauration du clocher de l'église Saint Thuriau ont été attribués par délibération n°2015-12-10-003 du 10 décembre 2015. Le lot 2 – charpente – a été attribué à l'entreprise "les charpentiers de Bretagne" située à Quistinic, pour un montant s'élevant à 44 487 € HT. Ces travaux concernent plus particulièrement les planchers des 1er et 2ème étages, la restauration de la flèche, la restauration des différents tambours (base, centre, sommet et cloche), le voligeage de l'ensemble du clocher ainsi que les abat-sons. Or, lors des travaux effectués sur la flèche, il est apparu que la charpente est bien plus vétuste que ce que l'étude pouvait imaginer : tous les arrêts extérieurs des poteaux sont vermoulus par les infiltrations. Ces poteaux ont été taillés dans du bois contenant beaucoup d'aubier, bois tendre, la face avec aubier ayant été tournée vers l'extérieur. De plus, les assemblages des enrayures au niveau des corniches sont tous très abimés, cette détérioration n'étant visible qu'après dépose des voliges et ardoises. Monsieur Léo Goas-Straaijer, Architecte du patrimoine ayant en charge la maîtrise d'œuvre de cette restauration, conseille vivement à la collectivité de prendre un avenant au marché de travaux afin de remédier à cette situation. Ainsi, les modifications financières induites par cet avenant sont : Montant initial du marché lot 2 charpente 44 487,00 € HT Montant de l'avenant n°1 proposé 5 700,00 € HT Nouveau montant du marché lot 2 charpente 50 187,00 € HT Ecart en % 12,81 % Après avoir entendu l'exposé de Madame Carole Le Mélinaire, adjointe déléguée à la commission finances, Considérant la nécessité d'exécuter les travaux de charpente tels que décrits ci-dessus afin de remédier aux détériorations importantes constatées après dépose des voliges et ardoises, Le Conseil municipal, Vu le code général des collectivités territoriales, Vu le code des marchés publics, Après en avoir délibéré, à l'unanimité : Article 1 : ACCEPTE l'avenant n°1 au marché de restauration du clocher de l'église Saint Thuriau, lot n°2 – charpente, près de l'entreprise "les charpentiers de Bretagne" située à Quistinic, pour un montant de 5 700 € HT. Le nouveau montant du marché lot 2 charpente s'élevant désormais à 50 187 € HT. Article 2 : DIT que les crédits sont inscrits au budget de l'exercice en cours, article 2313. Article 3 : AUTORISE Monsieur le Maire ou son représentant à signer toutes les pièces se rapportant à cette décision.
Annexe à la délibération n°2016/07/6 __________________________________________________________________________________
Délibération n°2016/07/7 – Objet : Balayage mécanique de la voirie – autorisation de signature du marché de service Marie-Reine Bourgeois demande si un agent municipal accompagne l'entreprise lors de cette prestation. M. Jalu répond qu'en effet le contrat prévoit qu'un agent municipal souffle les détritus afin de ramener vers la balayeuse ce qu'elle ne peut capter, ce qui permet un gain de temps non négligeable. Nathalie Le Bodic demande quel était le dernier prestataire, et qui assure le ramassage des cailloux provenant de la zone du Gouah, au niveau du rond-point de la crêperie. Bernard Le Pennec répond que le dernier prestataire est Veolia et que le nettoyage des cailloux est assuré par la carrière de Poulmarh et non pas par la commune. Monsieur le Maire informe le Conseil municipal que le marché actuel relatif au balayage mécanique de la voirie a pris fin le 30 juin dernier. Par conséquent une nouvelle consultation a été lancée, en procédure adaptée, auprès de cinq entreprises, le 18 mai 2016. La prestation sera effectuée au moyen d’une balayeuse-aspiratrice ayant pour fonction de balayer les caniveaux, aspirer les bouches d’eau pluviale, ramasser les feuilles et tous les petits détritus sur les bords de caniveaux, en vue de faciliter l’écoulement des eaux pluviales. Elle concerne le bourg de la commune de Plumergat et le bourg de Mériadec (uniquement le territoire de Mériadec situé sur la commune de Plumergat), et comprend une intervention selon deux circuits différents dans chaque bourg (un circuit central, un circuit élargi). Le marché est conclu pour une durée d’un an, à compter de sa date de notification. Il pourra être renouvelé deux fois, pour une durée d'un an, sans toutefois pouvoir excéder une durée totale de trois ans. Les prix mentionnés à la date de signature du marché sont réputés fermes jusqu'au 30 juin 2017. Les prix unitaires seront ensuite révisés au 1er juillet de chaque année, pour les années n+1 et n+2. L'indice de référence pour apprécier l'évolution des différents éléments de cette prestation est l'indice mensuel du coût horaire du travail révisé – Salaires et charges – Industries mécaniques et électriques. La date limite de remise des offres était fixée au 17 juin 2016 à 17 heures. Cinq entreprises ont été consultées et quatre d'entre elles ont remis une offre. L'offre économiquement la plus avantageuse est appréciée en fonction des critères énoncés ci-dessous avec leur pondération : - Prix : 60 % - Valeur technique (moyens humains et matériels) : 40 %
Le classement d'après le critère prix est le suivant : Note Classement Coût horaire Coût Entreprises globale selon critère HT annuel HT coût prix LOCARMOR – Crach 98 € 8 232,00 € 46,97 4 RTS ENVIRONNEMENT – Pluneret 83 € 6 474,00 € 57,50 2 THEAUD MAURICE – Saint Méen Le Grand 89 € 6 274,50 € 56,46 3 GRANDJOUAN SACO (groupe Veolia 80 € 6 168,00 € 60 1 Propreté) - Lorient Le classement d'après le critère technique est le suivant : Classement Note valeur Entreprises selon critère technique technique LOCARMOR – Crach 40 1 RTS ENVIRONNEMENT – Pluneret 40 1 THEAUD MAURICE – Saint Méen Le Grand 40 1 GRANDJOUAN SACO (groupe Veolia Propreté) - 40 1 Lorient Le classement final est le suivant : Note Classement Note globale Note Entreprises valeur selon critère coût globale technique prix LOCARMOR – Crach 46,97 40 44,18 4 RTS ENVIRONNEMENT – Pluneret 57,50 40 50,50 2 THEAUD MAURICE – Saint Méen Le Grand 56,46 40 49,87 3 GRANDJOUAN SACO (groupe Veolia 60,00 40 52,00 1 Propreté) – Lorient Le Conseil municipal,
Vu l'avis du bureau municipal, Après avoir entendu l'exposé de Monsieur le Maire et après en avoir délibéré, à l'unanimité : Article 1 : ATTRIBUE le marché de balayage mécanique de la voirie à la société GRANDJOUAN SACO (groupe Veolia Propreté) dont le siège social est à Lorient s'élevant au coût horaire de 80 € HT. La prestation annuelle est ainsi estimée à 6 168 € HT. Article 2 : AUTORISE le Maire ou son représentant à signer le marché correspondant. Article 3 : DIT que les crédits sont prévus au budget de l'exercice en cours, article 611. _____________________________________________________________________________________________ Délibération n°2016/07/8 – Objet : Décision modificative n°2016/1 Le budget primitif 2016 a été approuvé lors de la séance du Conseil municipal du 8 avril 2016. Ce budget prévoit des crédits pour la dotation annuelle aux amortissements pour un montant de 50 124 €, opération d'ordre qui s'équilibre en dépenses de fonctionnement (c/6811) et en recettes d'investissement (c/28). Or, il s'avère que les honoraires versés au cabinet G2C Environnement en 2015 dans le cadre de l'élaboration du Plan Local d'Urbanisme n'ont pas été amortis alors qu'ils auraient dû l'être. Par conséquent, afin de pouvoir amortir cette dépense sur l'exercice 2016, il apparaît nécessaire d'apporter des modifications à ce budget, par le biais d'une décision modificative. Le Conseil municipal, Vu le code général des collectivités territoriales, Considérant la nécessité de modifier les inscriptions budgétaires 2016 du budget primitif, Après en avoir délibéré, à l'unanimité : Article 1 : ADOPTE la décision modificative ci-dessous : CHAPITRE ARTICLE R/O INTITULE MONTANTS SECTION DE FONCTIONNEMENT Dépenses 042 6811 Ordre Dotation aux amortissements + 800 € Recettes 74 74121 Réel Dotation de solidarité rurale + 800 €
SECTION D'INVESTISSEMENT Dépenses Autres agencements et 21 2128 Réel + 800 € aménagements de terrains Recettes Frais réalisation documents 040 2802 Ordre + 800 € urbanisme Article 2 : AUTORISE Monsieur le Maire ou son représentant à signer toutes les pièces se rapportant à cette décision. _____________________________________________________________________________________ Délibération n°2016/07/9 – Objet : Tarif terre végétale Monsieur le Maire informe le Conseil municipal que les travaux de viabilisation de la tranche 1 de la ZAC des Coteaux des Hermines (13 lots sur 24) ont démarrés le 8 juin dernier. Par conséquent, de la terre végétale est actuellement évacuée et entreposée derrière le terrain des sports. Plusieurs administrés ayant demandé à acheter une partie de cette terre végétale, Monsieur le Maire indique qu'il semble opportun de fixer un tarif de vente. Ainsi, le Conseil municipal, Considérant la nécessité de fixer un tarif de vente de terre végétale, au m3, Après en avoir délibéré, à l'unanimité : Article 1 : DECIDE d'autoriser la vente de terre végétale aux particuliers au prix de 9 € le m3, non livrée et non chargée. Article 2 : PRECISE que cette recette sera encaissée sur le budget de l'exercice en cours, article 7788. Article 3 : AUTORISE le Maire ou son représentant à mener à bien ce dossier et à signer tout document, pièce administrative ou acte y afférent. _____________________________________________________________________________________ Délibération n°2016/07/10 – Objet : Fixation des durées d'amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles Madame Carole Le Mélinaire, adjointe déléguée à la commission finances, rappelle au Conseil municipal l'article L 2321-2 alinéa 27 du code général des collectivités territoriales qui énonce que "les dépenses obligatoires des communes comprennent notamment, pour les communes dont la population est égale ou supérieure à 3 500 habitants, les dotations aux amortissements des immobilisations".
Elle précise que l’amortissement est une technique comptable qui permet, chaque année, de constater forfaitairement la dépréciation des biens et de dégager des ressources destinées à les renouveler. Ce procédé permet donc de faire apparaître à l’actif du bilan la valeur réelle des immobilisations et d’étaler dans le temps la charge relative à leur remplacement Les durées d'amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles ont été fixées par plusieurs délibérations en date des 26 octobre et 13 décembre 2012, 22 février et 24 juin 2013. Il apparaît opportun aujourd'hui de compléter et de regrouper ces différentes délibérations en un seul tableau. Il est donc proposé de fixer dans un tableau unique les cadences d'amortissement pour le budget de la commune (M14). Le Conseil municipal, Vu le code général des collectivités territoriales, notamment l'article L 2321-2 alinéa 27 Considérant la nécessité de fixer les durées d'amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles, Après en avoir délibéré, à l'unanimité : Article 1 : FIXE les durées d'amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles comme suit : DUREE COMPTES OBJET D'AMORTISSEMENT D'IMPUTATION Agencements et aménagements de bâtiments, 10 ans 2183 installations électrique et téléphoniques Appareils de levage – ascenseurs 30 ans 2135 Autre agencement et aménagement de terrain 12 ans 2128 Bâtiments légers, abris 7 ans 2138 Camions et véhicules industriels 8 ans 2182 Coffre-fort 30 ans 2183 Equipements de cuisine 10 ans 2188 Equipements de garage et ateliers 7 ans 2188 Equipements sportifs 15 ans 2188 Extension de réseaux électriques 5 ans 2041582 Frais d'études non suivies de réalisation 5 ans 2031 Frais d'études, de recherche et de développement 5 ans 2031 Frais liés à la réalisation des documents d'urbanisme et 10 ans 202 à la numérisation du cadastre Illuminations 5 ans 2188 Infrastructures (voirie RD 19) 10 ans 204133 Installations de voirie 6 ans 21578 Installations et appareils de chauffage 10 ans 2135 Logiciels 2 ans 2051 Matériel de bureau et informatique 2 ans 2183 Matériels classiques 10 ans 2188 Matériel de sonorisation 5 ans 2188 Matériel et mobilier scolaire 5 ans 2184
Mobilier 10 ans 2184 Plantations 15 ans 2121 Signalisation 6 ans 21578 Travaux d'enfouissement de réseaux 15 ans 204412 Véhicules 8 ans 2182 Article 2 : FIXE le seuil unitaire à 1 000 €, dit de faible valeur, en deçà duquel les immobilisations s'amortissent sur un an. Article 3 : ALIGNE les durées d'amortissement des subventions en comptabilité M14 sur la durée d'amortissement des immobilisations correspondantes. Article 4 : AUTORISE Monsieur le Maire ou son représentant à signer toutes les pièces se rapportant à cette décision. _____________________________________________________________________________________________ Délibération n°2016/07/11 – Objet : Mise en place du Compte Epargne Temps Monsieur le Maire rappelle à l'assemblée délibérante que conformément à l'article 7-1 de la loi du 26 janvier 1984 et du décret n°2004-878 du 26 août 2004 modifié, les modalités de mise en œuvre du Compte Epargne Temps (C.E.T.) sont fixées par l'organe délibérant, après avis du comité technique. Le C.E.T. est ouvert aux agents titulaires et non titulaires justifiant d’une année de service. Les agents stagiaires et non titulaires de droit privé ne peuvent bénéficier du C.E.T. L'initiative en revient à l'agent qui formule sa demande à l'autorité territoriale. La réglementation fixe un cadre général mais il appartient à l'assemblée de fixer les modalités d'application locales. Le décret n° 2010-531 du 20 mai 2010 a modifié le décret initial, il ouvre notamment la possibilité aux agents de prendre leurs congés acquis au titre du C.E.T., de demander une indemnisation de ceux-ci, ou une prise en compte au titre du R.A.F.P. (Régime de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique). Il est ainsi proposé aux membres du Conseil municipal de fixer les modalités d’application locales du Compte Epargne Temps prévu au bénéfice des agents territoriaux comme suit : 1. Alimentation du C.E.T. : Ainsi, les agents auront la possibilité de capitaliser du temps sur plusieurs années, par report de : congés annuels, sans que le nombre de jours pris au titre de l’année puisse être inférieur à 20 (proratisés pour les agents à temps partiel et temps non complet), jours RTT, tout ou partie des heures complémentaires ou supplémentaires, selon les modalités suivantes : possibilité d'épargner la totalité des heures complémentaires ou supplémentaires pour les agents de catégorie C, la moitié pour les agents de catégorie B. 2. Procédure d'ouverture et alimentation : L’ouverture du C.E.T. peut se faire à tout moment, à la demande de l’agent.
L’alimentation du C.E.T. se fera une fois par an sur demande des agents formulée avant le 31 décembre de l’année en cours. Le détail des jours à reporter sera adressé au service RH. Chaque année, le service RH communiquera à l’agent la situation de son C.E.T. (jours épargnés et consommés), avant le 15 décembre. 3. Utilisation du C.E.T. : L’agent peut utiliser tout ou partie de son C.E.T. dès qu’il le souhaite, sous réserve des nécessités de service. Les nécessités de service ne pourront toutefois être opposées à l’utilisation des jours épargnés lorsque le congé est sollicité à la suite d’un congé maternité, adoption, paternité ou solidarité familiale. 4. Compensation en argent ou en épargne retraite : Les jours épargnés peuvent être indemnisés forfaitairement, ou versés au titre du régime de R.A.F.P. (pour les fonctionnaires relevant des régimes spéciaux). Ces options sont ouvertes pour les jours inscrits au compte épargne-temps au-delà de 20 jours. Le choix de ces options doit intervenir au plus tard le 31 janvier de l’année suivante. Le versement intervient nécessairement dans l’année au cours de laquelle l’agent a exprimé son souhait. 5. Convention financière en cas de mutation : L'autorité territoriale est autorisée à fixer, après négociation, par convention signée entre les 2 employeurs, les modalités financières de transfert des droits accumulés par un agent intégrant la collectivité. Considérant l'avis favorable du comité technique en date du 7 juillet 2016, Après avoir entendu l’exposé de Monsieur le Maire, Le Conseil municipal, après en avoir délibéré, à l'unanimité : Article 1 : DECIDE D'ADOPTER les modalités de mise en œuvre du Compte Epargne Temps ainsi proposées. Article 2 : DIT qu'elles prendront effet dès publication de la présente délibération. Article 3 : DIT qu'il appartiendra à l'autorité territoriale d'accorder les autorisations individuelles d’utilisation du C.E.T., en fonction des contraintes liées au fonctionnement des services. _____________________________________________________________________________________________
Délibération n°2016/07/12 – Objet : Adoption d'un règlement intérieur des services M. Jalu précise que ce règlement intérieur est le fruit d'un travail fait en concertation avec les services municipaux. Henri Perronno pose la question de savoir si le service ressources humaines s'assure que les agents municipaux sont en possession de leur permis de conduire. Il pose également la question de savoir ce qu'il est prévu de faire si un agent refuse de se soumettre à un test de dépistage de l'imprégnation alcoolique. M. Jalu indique qu'il est prévu de demander les permis de conduire des agents à chaque début d'année. Il précise également que ce règlement intérieur permet de mettre en place la procédure disciplinaire qui s'impose en cas de non-respect de celui-ci, l'agent refusant de se soumettre à un contrôle éthylotest étant en effet passible de sanction. Les services municipaux s’étoffent et dénombrent aujourd'hui 24 agents titulaires et 24 non titulaires permanents. Par conséquent, afin de contribuer au bon fonctionnement des services municipaux, il apparaît nécessaire de mettre en place un règlement intérieur. Ce document, destiné à organiser la vie et les conditions d'exécution du travail dans la collectivité, est le fruit d'un travail participatif mené en concertation avec les agents. Ce règlement fixe : les mesures d'application des règles relatives à l’hygiène et à la sécurité, il rappelle les garanties qui sont attachées à l’application de ces règles, les règles générales relatives à l'interdiction de toute pratique de harcèlement sexuel ou moral, les règles de discipline intérieure, les procédures et les sanctions disciplinaires. Ce projet a fait l'objet d'un examen de la part du comité technique départemental, réuni en séance le 30 juin dernier. Le Conseil municipal est invité à prendre connaissance du projet de règlement intérieur des services, présenté ci-après. Après en avoir délibéré, le Conseil municipal, à l'unanimité : Vu l'avis favorable du comité technique départemental réuni le 7 juillet 2016, Article 1 : DONNE un avis favorable à la mise en place du règlement intérieur des services, dont le projet est annexé à la présente délibération. Article 2 : PRECISE que ce règlement intérieur fera l’objet d’un arrêté municipal. Un exemplaire sera remis à chaque agent et affiché dans tous les services. Il s’appliquera à tous les personnels, quel que soit leur statut et concernera l'ensemble des locaux.
Annexe à la délibération n°2016/07/12 DEPARTEMENT DU MORBIHAN AR/2016/ ARRONDISSEMENT DE LORIENT COMMUNE DE PLUMERGAT Arrêté du Maire Portant règlement intérieur des services Le Maire de la commune de PLUMERGAT, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment les articles L 417-26 à L 417-28, Vu la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, Vu le décret n° 85-603 du 10 juin 1985 modifié par le décret n°2012-170 du 3 février 2012 relatif à l'hygiène et à la sécurité ainsi qu'à la médecine préventive dans la fonction publique territoriale, Vu l'avis du Comité Technique Départemental en date du 7 juillet 2016, Vu l'avis du Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail en date du 7 juillet 2016, Vu la délibération du Conseil municipal en date du 8 juillet 2016, Considérant qu'il y a lieu de doter la commune de Plumergat d'un règlement intérieur des services afin de contribuer au bon fonctionnement de ces derniers, Arrête I. Généralités Article 1 er : OBJET Le présent règlement est destiné à organiser la vie et les conditions d'exécution du travail dans la collectivité. Il fixe : les mesures d'application des règles relatives à l'hygiène et à la sécurité et rappelle les garanties qui sont attachées à l'application de ces règles, les règles générales relatives à l'interdiction de toute pratique de harcèlement sexuel ou moral, les règles de discipline intérieure, les procédures et les sanctions disciplinaires.
Article 2 : CHAMP D'APPLICATION Le présent règlement s'applique à tous les personnels, quel que soit leur statut. Il concerne l'ensemble des locaux. Article 3 : AFFICHAGE Dès son entrée en vigueur, chaque agent de la collectivité se verra remettre un exemplaire du présent règlement. Il sera affiché à une place convenable et accessible dans les lieux de travail et porté à la connaissance de tout agent recruté ultérieurement à son entrée en vigueur. Il. Hygiène et sécurité Article 4 : DISPOSITIONS PREALABLES 4.1 Les dispositions obligatoires d'ordre organisationnel, spécifiques à la fonction publique territoriale, sont issues de la loi n°84-53 modifiée et du décret n° 85-603 du 10 juin 1985 modifié. 4.2 Les dispositions obligatoires d'ordre technique, définissant des objectifs, des niveaux de protection à atteindre, des résultats attendus, sont mentionnées au livre Ier à V de la quatrième partie du Code du travail. 4.3 Les résultats de l'évaluation des risques professionnels, contenus dans le document unique, sont accessibles à tous les personnels, quel que soit leur statut. Article 5 : CONSIGNES GENERALES ET PARTICULIERES D'HYGIENE ET DE SECURITE 5.1 L'autorité territoriale veille à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous son autorité. Sous sa responsabilité, il désigne la hiérarchie pour mettre en œuvre et s'assurer de l'application effective des règles de santé et de sécurité au travail. 5.2 Chaque agent doit respecter et faire respecter, en fonction des responsabilités hiérarchiques, les consignes générales et particulières d'hygiène et de sécurité en vigueur sur les lieux de travail. 5.3 Chaque agent doit avoir pris connaissance des consignes de sécurité affichées au sein de la structure. Le refus d'un agent de se soumettre à ces prescriptions pourra entraîner des sanctions disciplinaires. Article 6 : CONDUITES ADDICTIVES SUR LES LIEUX DE TRAVAIL 6.1 Les boissons alcoolisées ou produits stupéfiants ne sont pas autorisés sur le lieu de travail. Il est interdit de laisser entrer ou séjourner dans les lieux de travail des personnes en état d’ivresse ou sous l’emprise de produits stupéfiants. 6.2 Lors d'évènements d'ordre personnel ou professionnel, comme par exemple le repas du personnel de fin d'année, il est possible exceptionnellement de proposer et de servir des boissons alcoolisées telles que le vin, la bière, le cidre ou le poiré.
Néanmoins, à cette occasion, une vigilance particulière sera portée à la nature des boissons proposées : diverses boissons non alcoolisées en majorité, prioritaires sur les boissons alcoolisées, qui ne devront en aucun cas être d'une autre nature que celles indiquées par le Code du travail. Ces évènements se déroulent impérativement dans des locaux adaptés et doivent faire l'objet d'un accord préalable de la part de l'autorité hiérarchique. 6.3 Pour des raisons de sécurité, l'autorité territoriale ou toute personne ayant autorité sur le personnel, pourra procéder à un test de dépistage de l'imprégnation alcoolique des agents affectés aux postes et situations de travail suivants : conduite des véhicules et des engins, manipulation et utilisation de produits dangereux, utilisation de machines dangereuses. 6.4 L'autorité territoriale ou toute personne ayant autorité sur le personnel, pourra également procéder à un test de dépistage de l'imprégnation alcoolique à l'agent présentant des signes manifestes d'ébriété et pour lesquels, du fait du travail confié, le comportement associé à un état d'ébriété est susceptible d'exposer lui-même et/ou autrui à un danger. Dans tous les cas, le recours à l'alcootest doit être justifié par le souci de prévenir ou de faire cesser immédiatement une situation dangereuse. 6.5 Un tiers pourra être présent lors de ce test. En pratique, la disponibilité de la tierce personne devra être compatible avec la gestion immédiate de la situation. 6.6 L'agent aura également la faculté de demander que les contrôles fassent l'objet d'une contre- expertise immédiate. 6.7 Dans l'hypothèse où le test révèlerait une alcoolémie supérieure aux taux légaux fixés par le Code de la route, l'autorité territoriale ou le responsable hiérarchique prendra les mesures nécessaires. L'exercice des fonctions en état d'ébriété est un manquement à une obligation de sécurité et constitue à ce titre une faute disciplinaire passible d'une sanction. Le refus pour un agent de se soumettre à un test de dépistage de l'imprégnation alcoolique dûment justifié (cf. supra 6.3 et 6.4) l'expose également à une action disciplinaire. 6.8 D'une manière générale, chaque agent doit à tout moment être apte à exercer ses fonctions ou à accomplir ses missions. Il appartient au responsable hiérarchique direct d'y veiller. Le cas échéant, il a toute autorité pour retirer l'agent de son poste de travail s'il estime qu'il n'est pas en mesure de l'occuper en sécurité. Article 7 : HYGIENE 7.1 II est interdit de prendre ses repas dans les locaux affectés au travail des agents. Pour toutes les activités comportant un risque d'exposition à des agents chimiques dangereux, l'autorité territoriale doit prévoir des mesures d'hygiène appropriées afin que les travailleurs ne mangent pas et ne boivent pas dans les zones de travail concernées.
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