COMMUNIQUE DE PRESSSE - 14 novembre - 22 décembre 2015 Les Maîtres Marseillais contemporains 2 : Bouchaïb Maoual, Mohamed Nabili, Omar Youssoufi ...
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COMMUNIQUE DE PRESSSE 14 novembre – 22 décembre 2015 Les Maîtres Marseillais contemporains 2 : Bouchaïb Maoual, Mohamed Nabili, Omar Youssoufi Maoual - Le minotaure Vernissage le samedi 14 novembre à partir de 18h
Cette exposition est la deuxième du cycle sur les Maîtres Marseillais contemporains. Pour cette seconde édition, les artistes sélectionnés sont marocains et ont en commun d’avoir vécu ou de travailler actuellement dans la métropole marseillaise. Sommaire : Page 3 :Bouchaïb Maoual Page 8 : Nabili Page 11 : Omar Youssoufi Galerie Polysémie 12 rue de la Cathédrale 13002 Marseille 04 91 19 80 52 www.polysemie.com contact@polysemie.com Du mardi au samedi de 10h-12h30/14h-18h30 François Vertadier Galerie Polysémie Polysemie Galerie Polysemie Galerie Polysemie
Maoual Bouchaïb Maoual, est un peintre, graveur et sculpteur franco- marocain né le 26 février 1959 à Essaouira. Titulaire d'un diplôme national supérieur d'expression plastique à l'École supérieure des beaux- arts de Marseille, il s'est installé dans cette ville pour y travailler. « La pratique de Maoual évolue entre gravure, peinture et sculpture. Fondée essentiellement sur l’anachronisme et l’humour, elle interroge la course folle de l’humanité et sa souffrance éprouvée dans l’obsession des déplacements incessants. A travers des figures fugitives se vivent (se voient), dans un fourmillement de signes, la joie et la déception, la fête et la tragédie de l’existence humaine…, le tout dans une concentration plastique où s’entremêlent Préhistoire et époque contemporaine... »
Expositions personnelles (sélection) Galerie de l'institut français de Tanger De l’estampe au multiple, 2012 Galerie Martagon 2012 Les chantiers de la Lune, La Seyne-sur-Mer, 2011 Galerie Bab El Kebir, Rabat Maroc, 2009. Galerie de l'institut français de Rabat, Rabat, 2008 Galerie Rê de Marrakech «Tatouages multiples», 2007 Galerie Delacroix, Tanger, 2007 Artothèque Antonin Artaud Marseille, 2006 (catalogue) Galerie les Atlassides Marrakech, 2005 Galerie Martagon Malaucène, 2004 Galerie du musée du Patrimoine Six fours, 2003 Galerie Martagon Malaucène, 2003 Galerie Alain Paire Aix-en-Provence, 2002 Poinso-Chapuis, Marseille, 2001 Galerie JP Cupillard Grenoble, 2000 Expositions collectives (sélection) Impressions Avignon 2013 GLOB'ART. Villa des arts (ONA), Rabat, Maroc, 2006 Village d'Art, Nord/Sud, Octon, France, 2006 Galerie Tadgart, Marrakech, 2006 Galerie C et à la teinturerie d’Amiens, 2005 (catalogue) Collection Anne et Henri Sotta, artothèque Antonin Artaud, 2005 (catalogue) Artothèque de Miramas, 2004 (catalogue) Une année d'estampe à L'Atelier M, Marseille, 1999 Les 25 ans de la galerie Athanor, Marseille, 1999 Pur Impur Aix en Provence, 1999 (catalogue) La collection Jean-Pierre Alis, musée d'art moderne de Céret, 1998 (catalogue) Artothèque de Miramas, 1998. Musée des Alpilles, Saint-Rémy-de-Provence, 1998, (catalogue) Galerie Martagon Malaucène, 1997 Aix invite Marseille, 1997 (catalogue) L'Atelier M, Marseille, 1997 Musée de Céret, Yves Michaud, 25 ans de collection d'art contemporain, 1997 (catalogue)
Collection publique Fond communal d'art contemporain de Marseille Artothèque Antonin Artaud, Marseille Musée des Alpilles, Saint-Rémy-de-Provence Artothèque de Saint-Maur Musée d’art moderne de Céret, Céret11 Médiathèque Intercommunale de la ville de Fos-sur-Mer Bibliothèque francophone multimédia de Limoges Bibliothèque nationale de France, Paris Bibliographie D'Humus et de lave, poèmes manuscrits d'Abdellatif Laâbi et gravure de Maoual, collection « Corps écrit », Édition Al Manar, 2005 (de) Bouchaib Maoual et Rüdiger Fischer, Fragmente einer vergessenen Schöpfungsgeschichte von Abdellatif Laâbi, von Verlag im Wald, 10 Août 200712 Mohamed Rachdi, Interférence Références Marocaines de l’Art Contemporain, édition le rare, 2005 Alain Paire, Peintures et sculpture à Marseille au XXe siècle, édition Jeanne Laffitte, 2000 « Le Corps Posture et imposture », in les cahiers Thématiques 2000-2001, Médiathèque intercommunale Miramas Gravure art et techniques, [catalogue de l'exposition du musée des Alpilles], 1998 Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner, Anne Moeglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz, estampes et livres d’artistes, dix ans d’enrichissement du cabinet des estampes, 1978-1988, Bibliothèque Nationale, Paris
Nabili Né le 4 août 1952 à Benslimane, Mohamed Nabili quitte le Maroc pour la France en 1974 afin de poursuivre ses études. Il enseigne à l’Ecole des Beaux Arts d’Aix en Provence pendant un an, avant de se consacrer à la peinture. Après avoir vécu au Pérou, au Mexique, aux Etats-Unis, au Danemark et en Bretagne, Nabili rentre au Maroc au début des années 90, où il s’installe dans la région de Benslimane. Orphelin de père et de mère, Mohamed Nabili est à l’initiative d’une fondation à vocation humanitaire créée en 2005 baptisée "Imaginaire de l’enfant dans les arts plastiques". Il est décédé le 5 février 2012. « Les œuvres de Nabili déplient, dans la concrétude de la matière/sable et dans le foisonnement des signes, une vaste poésie de l’espace et du paysage. Sa matière fétiche est le sable, de multiples textures, de différentes origines, mais toujours saharien dans sa matérialité physique et dans sa puissance symbolique. L’inspiration de Nabili est elle-même dense et plurielle, à la fois archaïque, plongeant ses racines dans les abysses d’une culture arabo-berbère et africaine immémoriale, mais nourrie de solides références modernes et contemporaines. Le silence du désertique (qui gît peut-être en nous) est soumis, chez Nabili, à la maïeutique du signe pour réveiller notre conscience au mystère qui englobe notre monde. Alors que tout se donne, dans la modernité technicienne, comme un texte offert au décryptage instrumental, le signe de Nabili nous présente le monde comme une énigme indéchiffrable. » Mostafa CHEBBAK «Pour moi, le désert c’est d’abord une philosophie, précisément la philosophie de l’essentiel… En fait, mon travail n’est qu’une fenêtre sur le désert. » Mohamed Nabili
Omar Youssoufi Né le 1er janvier 1950 au Maroc, Omar Youssoufi vit et travaille aujourd’hui en France. Après avoir suivi des cours d’arts appliqués au Maroc, Youssoufi migre vers la France afin d’intégrer l’école des Beaux-arts de Luminy à Marseille. Ensuite il s’installe à Aix-en-Provence où il fréquente l’école des Arts Plastiques. Youssoufi crée des objets en porcelaine, grès ou bois qu’il associe à des articles manufacturés et bribes de livres anciens ou de parchemins. En reliant ces pièces les unes aux autres derrière une paroi de verre, il dessine des sabliers composés qui possèdent plusieurs cases communicantes permettant de laisser couler le sable et laisser ainsi apparaitre différentes sculptures. « Dans les sables liés de cinq continents cet homme ouvre des passages, relie des espérances et crée ainsi un langage pour nous déposer aux confins de nos origines. Regarder un sablier de Youssoufi c’est agrandir le temps et le prolonger à la fois vers les souvenirs oubliés et vers les projets à venir. Aux dévoilements des signes surgissent des messages, aux surgissements des formes se révèlent la magie d’un objet écrin de la mémoire. Archéologue du futur, il sculpte des traces car il est de ceux qui savent notre mémoire fragile. A l’écoute du mouvement, aux ruissèlements des sables s’inventent des partages, s’échangent des rêves, se déploient des horizons. Sculptures vivantes, sans cesse renouvelées aux saisons d’un seul geste. Pendule de l’espace justement hors du temps. » Jacques Salomé
« Omar Youssoufi enchante ses œuvres, les anime d’une vie muette qu’exprime le sable qui glisse et dont le léger bruit d’écoulement est comme le chant précieux qui s’élève des coquillages. On aura le sentiment de voir le temps se matérialiser et accomplir son travail d’occultation et de dévoilement, comparable à celui de notre mémoire. Ce sable représente aussi la nature, vivante œuvre d’art, dont la poésie ineffable plonge dans l’extase : des paysages surgissent de ce déversement, créant des lieux imprévus, sans cesse différents, toujours recommencés, sur lesquels l’on plaît à projeter ses géographies imaginaires – ici les pyramides, là le désert, ses mouvantes dunes –, dont la perfection des formes et l’harmonie bicolore étonnent infiniment, troublent, car elles relèvent une puissance créatrice naturelle. Dans cette association l’objet modelé par l’homme et de l’élément minéral repose la magie des œuvres de Youssoufi ». Extrait de Grains et Signes : L’Humanité d’après Omar Youssoufi B.Q
Expositions personnelles (sélection) Galerie Polysemie, Marseille Galerie Simoncini, Luxembourg Galerie Deukennof, Kluisbergen, Belgique Galerie Fardel, Le Touquet Salon Expo Internationale, Stockholm ICAF, Londres ARCO, Madrid FIAC, Paris Centre Georges Pompidou, Paris Musées Musée d’Art Moderne de Paris Fonds National d’Art Contemporain de Paris Musée de Grénoble Musée de la Villette, Paris Musée de Martigues Musée des Beaux-arts de Pau Musée d’Amman, Jordanie
Galerie Polysémie 12 rue de la Cathédrale 13002 Marseille 04 91 19 80 52 www.polysemie.com contact@polysemie.com Du mardi au samedi de 10h-12h30/14h-18h30 François Vertadier Galerie Polysémie Polysemie Galerie Polysemie Galerie Polysemie
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