COMPTE RENDU D'ACCRÉDITATION
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COMPTE RENDU D’ACCRÉDITATION Février 2002 comportant le SUIVI DES DÉCISIONS DU COLLÈGE DE L’ACCRÉDITATION Mai 2004 CENTRE HOSPITALIER DE VICHY Boulevard Denière BP 2757 03201 VICHY Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 1/ 22-
SOMMAIRE COMMENT LIRE LE « COMPTE RENDU D’ACCRÉDITATION » p. 3 Partie 1 PRÉSENTATION DE L ’ ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ p. 6 Partie 2 DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE D ’ACCRÉDITATION p. 7 Partie 3 LES CONCLUSIONS DU COLLÈGE DE L ’ACCRÉDITATION 1. APPRÉCIATIONS DU COLLÈGE DE L’ACCRÉDITATION p.8 1. Synthèse par référentiel p. 8 2. Synthèse selon les trois orientations stratégiques p.19 2. DÉCISIONS DU COLLÈGE DE L’ACCRÉDITATION 1. Recommandations formulées par le Collège de l’accréditation p.21 2. Modalités de suivi p.21 Partie 4 SUIVI DES DÉCISIONS DU COLLÈGE D ’ACCRÉDITATION p.22 Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 2/ 22-
COMMENT LIRE LE « COMPTE RENDU D’ ACCRÉDITATION » Le «compte rendu d’accréditation » dont vous disposez L’ANAES résulte d’une procédure d’évaluation externe d’un L’ANAES est un établissement public établissement de santé (hôpital ou clinique), conduite par administratif de l’État créé en 1996. l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en Ses missions sont de : Santé (ANAES). Cette procédure vise à développer les - faire le bilan des connaissances sur actions relatives à la qualité et à la sécurité des soins au les techniques diagnostiques et sein de chaque établissement. thérapeutiques ; Ce compte rendu présente les résultats de la procédure - contribuer à améliorer la qualité et la engagée par l’établissement. Pour en faciliter la lecture sécurité des soins notamment en quelques informations vous sont proposées ci-dessous. mettant en œuvre la « procédure d’accréditation » des établissements I. QU’EST-CE QUE L’ACCRÉDITATION de santé. DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ ? L’accréditation est un moyen pour inciter l’ensemble des professionnels des établissements de santé CE QUE N’EST PAS L’ACCRÉDITATION (soignants, médecins, personnels administratifs, agents - Elle n’établit pas un palmarès d’entretien…) à analyser leur organisation et à des hôpitaux ou cliniques. améliorer la qualité de la prise en charge des patients. - Elle ne note pas les médecins, les La procédure d’accréditation est obligatoire et soignants ou les services. intervient périodiquement. - Elle ne décide pas de l’attribution II. QU’APPORTE LA PROCÉDURE de moyens supplémentaires. D’ACCRÉDITATION ? La procédure d’accréditation favorise une meilleure organisation de l’établissement au service de la personne soignée. Grâce à l’auto-évaluation et à la visite des experts- APPORT POUR LA QUALITÉ DES SOINS visiteurs, elle permet aux professionnels de - L’information de la personne soignée l’établissement de santé de : et de sa famille sur les conditions de • réfléchir ensemble à leur organisation, en fonction des séjour et sur son état de santé. différents besoins des personnes soignées ; - L’amélioration de la sécurité des • reconnaître les points forts et les points à améliorer ; soins. - Une meilleure coordination des • définir des actions prioritaires ; professionnels intervenant auprès de • faire évoluer leur façon de travailler. la personne soignée. dans le but de : - La réalisation de soins respectant les • permettre à tous d’accéder à des soins de qualité ; bonnes pratiques recommandées. • contribuer à mieux répondre aux différents besoins de chaque personne soignée ; • améliorer la qualité et la sécurité des soins (cf. encadré) et des autres services (accueil, hôtellerie, information…). Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 3/ 22-
III. COMMENT EST ÉTABLI LE COMPTE RENDU D’ACCRÉDITATION ? La procédure d’accréditation d’un établissement de LES RÉFÉRENTIELS D ’ACCRÉDITATION santé se déroule en plusieurs temps. Elle débute par 1. Droits et information du patient une évaluation réalisée par les professionnels de cet 2. Dossier du patient établissement (appelée « auto-évaluation ») à l’aide 3. Organisation de la prise en charge d’un manuel* d’accréditation proposé par l’ANAES. du patient Ce manuel comporte 300 questions permettant 4. Management de l’établissement et l’appréciation de la sécurité et de la qualité regroupées des secteurs d’activité en 10 chapitres appelés référentiels. 5. Gestion des ressources humaines 6. Gestion des fonctions logistiques Ces référentiels sont complémentaires, de façon à 7. Gestion du système d’information traiter l’ensemble des activités d’un établissement et 8. Qualité et prévention des risques aboutir à une vision transversale de son 9. Vigilances sanitaires et sécurité fonctionnement. transfusionnelle * Le manuel d’accréditation est disponible sur le site Internet 10. Surveillance, prévention, contrôle de l’ANAES www.anaes.fr. du risque infectieux Après l’auto-évaluation, l’ANAES organise la visite de l’établissement (la « visite d’accréditation ») pour observer son organisation et discuter avec les personnels des résultats de l’auto-évaluation. Cette visite est réalisée par une équipe d’« experts-visiteurs » (médecins, directeurs, soignants) formés par l’ANAES. DÉROULEMENT D’UNE PROCÉDURE D’ACCRÉDITATION Pour garantir l’indépendance de la procédure d’accréditation, les experts-visiteurs sont issus Entrée de l’établissement de santé d’établissements de santé publics et privés d’une dans la procédure région différente de celle de l’établissement visité. Les résultats de cette visite et les observations de Réalisation d’une auto-évaluation l’établissement sur celle -ci sont analysés par le par l’établissement de santé « Collège de l’accréditation ». Visite de l’établissement et rédaction LE COLLÈGE DE L’ACCRÉDITATION d’un rapport par des experts-visiteurs Le Collège de l’accréditation est un groupe composé de 15 professionnels, issus Formulation d’observations par l’établissement d’établissements de santé (médecins, de santé sur le rapport des experts-visiteurs directeurs, soignants) nommés par le Ministre de la santé. Étude du rapport des experts-visiteurs et Le Collège de l’accréditation établit un « rapport des observations de l’établissement. d’accréditation » qui est transmis à l’établissement de santé et à l’autorité dont il dépend dans sa Élaboration du rapport d’accréditation par région (Agence Régionale de l’Hospitalisation ou le Collège de l’accréditation. ARH ). Le directeur de l’ANAES élabore le compte rendu Élaboration d’accréditation à partir du rapport d’accréditation du COMPTE RENDU D’ACCRÉDITATION par le Directeur de l’ANAES du Collège de l’accréditation. Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 4/ 22-
IV. QUE CONTIENT LE COMPTE RENDU D’ACCRÉDITATION ? Le compte rendu d’accréditation contient les informations suivantes : - la présentation de l’établissement de santé, - le déroulement de la procédure d’accréditation, - les conclusions du Collège de l’accréditation sur la situation de l’établissement. Ces conclusions mettent en évidence d’une part une synthèse selon les 10 référentiels, d’autre part une synthèse selon trois orientations stratégiques définies par le Collège de l’accréditation : la satisfaction des besoins du patient, la maîtrise des situations à risque et la dynamique de gestion de la qualité. Dans ses décisions, le Collège de l’accréditation peut émettre : - des recommandations : demandes formulées à l’établissement pour progresser sur des domaines précisés en perspective de la prochaine procédure ; - des réserves : constat(s) d’insuffisances sur des domaines précisés et absence de dynamique de progrès ; - des réserves majeures : constat(s) d’insuffisances graves relatives aux exigences de qualité et de sécurité, sans qu’il y ait eu de preuves d’actions correctrices. Les décisions du Collège de l’accréditation peuvent se résumer de la façon suivante : APPRÉCIATIONS MODALITÉS DE SUIVI Sans recommandations Le Collège de l’accréditation encourage l’établissement de santé à poursuivre la dynamique engagée. L’établissement de santé met en œuvre les mesures préconisées Avec recommandations et assure le suivi des recommandations formulées par le Collège de l’accréditation en vue de la prochaine procédure d’accréditation. L’établissement de santé produit un rapport de suivi ou fait Avec réserves l’objet d’une « visite ciblée » sur les sujets concernés dans un délai fixé par le Collège de l’accréditation. L’établissement de santé doit apporter des solutions aux Avec réserves majeures réserves majeures lors d’une « visite ciblée » à une date fixée par le Collège de l’accréditation. ** * Les comptes rendus d’accréditation des établissements de santé ayant conclu leur procédure d’accréditation sont disponibles auprès de la direction de chaque établissement concerné et sur le site Internet de l’ANAES www.anaes.fr Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 5/ 22-
PARTIE 1 PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT DE SANTE Le Centre hospitalier de Vichy, sis boulevard Denière - BP 2757 - 03201 VICHY. Le centre hospitalier de Vichy sis boulevard Denière à Vichy (03200) est un établissement public disposant de six sites (Denière, Bardiaux, Arloing, Jeanne d’Arc, impasse du château d’eau et un CMP) situés dans les villes de Vichy et Cusset. Sur l’ensemble de ses sites la capacité et l’activité autorisées se décomposent comme suit : 726 lits et 52 places : - Médecine 200 lits et 17 places ; - Chirurgie 104 lits ; - Gynécologie obstétrique 25 lits ; - Psychiatrie infanto-juvénile et générale 95 lits et 35 places ; - Soins de suite et de réadaptation 120 lits ; - Long séjour 160 lits ; - Lits de portes 10 lits ; - Hospitalisation à domicile 12 lits. Pour l’ensemble de ses activités le centre hospitalier de Vichy a réalisé en 2000, 24188 entrées, 215214 journées, soit un taux d’occupation de 82.47 % et une durée moyenne de séjour de 8,84 jours. Le centre hospitalier de Vichy bénéficie d’une autorisation de traitement des urgences de type SAU avec la présence sur place d’un SAMU. En 2000, il y a eu 36631 passages. Le bassin d’attraction du centre hospitalier de Vichy est estimé à 154000 habitants. Les patients proviennent majoritairement de la ville de Vichy ou de ses environs. Le projet d’établissement a été approuvé le 18 avril 2000 et un contrat d’objectifs et de moyens est en cours de négociation avec l’ARH. Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 6/ 22-
PARTIE 2 DEROULEMENT DE LA PROCEDURE D’ACCREDITATION Ce rapport fait suite à l’engagement de l’établissement dans la procédure d’accréditation en date du 8 août 2000. Cette procédure a donné lieu à une autoévaluation réalisée par l’établissement, suivie d’une visite effectuée du 5 au 8 juin 2001 par une équipe multiprofessionnelle de 6 experts-visiteurs mandatée par l’agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé. A l’issue de cette visite un rapport des experts a été communiqué à l’établissement qui a formulé ses observations auprès de l’ANAES. Le rapport des experts ainsi que les observations de l’établissement audit rapport ont été communiqués pour délibération au Collège de l’accréditation en février 2002. Après avoir pris connaissance : - du rapport des experts, et plus particulièrement des modalités de réalisation de l’autoévaluation et de la visite, de la mise à disposition des documents de synthèse sur la sécurité et du suivi des recommandations faites par les organismes de contrôle, - des observations et informations complémentaires au rapport des experts fournies par l’établissement, le Collège de l’accréditation décide que le Centre Hospitalier de Vichy, sis boulevard Denière - BP 2757 - 03201 VICHY, a satisfait à la procédure d’accréditation. Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 7/ 22-
PARTIE 3 LES CONCLUSIONS DU COLLEGE DE L’ACCREDITATION I. APPRECIATIONS DU COLLEGE Les appréciations du collège de l’accréditation sont présentées selon les référentiels et les trois orientations arrêtées par le Collège de l’accréditation. Synthèse par référentiel I.1 Droits et information du patient Le projet d’établissement intègre les principes de la charte du patient et ses différents éléments déclinent les valeurs de la prise en charge globale du patient, (respect, accueil, information, communication). La charte est affichée, elle est résumée dans le livret d’accueil et annexée au contrat de travail.L’accès aux soins est garanti pour tous, cependant l’accessibilité de certains sites aux personnes à mobilité réduite devra être améliorée. Le patient est bien informé sur les conditions de séjour, avec parfois des documents spécifiques à l’unité concernée ; les tarifs sont affichés. Les personnels sont identifiés et se présentent ; la liste de l’encadrement médical est affiché dans certains services. Le service social est accessible et disponible, en particulier en prévision de la sortie. L’accueil administratif est assuré. Une formation à l’accueil est proposée chaque année. L’information du patient sur son état de santé et sur les soins est assurée, mais le plus souvent oralement, et avec une certaine variabilité selon les services, elle n’est pas toujours formalisée ni tracée. L’information sur l’analyse bénéfice-risque n’est pas faite systématiquement et n’est pas retranscrite dans le dossier. Il existe des documents écrits pour certaines spécialités. Le consentement n’est pas systématiquement recherché pour certains prélèvements. L’avis des mineurs n’est pas recherché partout, la procédure concernant les incapables majeurs existe mais n’est pas connue de tous. L’intimité, la dignité et la liberté du patient sont respectées, y compris en psychiatrie (sauf dans un secteur où cohabitent des patients sous des régimes différents), et ce principe est intégré dans tous les travaux de rénovation. Des procédures sont appliquées dans ce sens dans tous les gestes de la pratique quotidienne. Les croyances sont respectées. La confidentialité est respectée partout, les pancartes ont été supprimées et les dossiers sont protégés. Les listes de présence ne sont plus affichées, sauf en long séjour. La procédure respectant l’anonymat est appliquée. Les plaintes sont gérées dans les meilleurs délais, il existe une commission de conciliation dont le règlement et le fonctionnement sont formalisés. Le questionnaire de sortie est diffusé, le taux de retour est satisfaisant et les résultats sont analysés et diffusés chaque trimestre. Un plan d’amélioration de la qualité de l’information est en cours de réalisation. Les améliorations doivent porter sur : Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 8/ 22-
- Les conditions d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite ; - la qualité de l’information au patient, sa famille et son médecin. I.1.2 Dossier du patient Il existe un dossier médical et un dossier de soins pour chaque patient, la politique de l’établissement s’inscrivant dans une volonté de regroupement, et dans la création d’un dossier unique informatisé. Il faut noter que les dossiers de consultations sont conservés dans les secrétariats.Direction, Commission médicale d’établissement et Direction du service de soins infirmiers et les professionnels concernés ont engagé une réflexion sur l’amélioration du circuit et de son archivage. La confidentialité du dossier et de son contenu fait l’objet d’une réflexion et d’un plan d’amélioration, en particulier lors de la circulation et de la destruction de certaines pièces. Le volet administratif est informatisé. Les règles de tenue du dossier sont connues mais non formalisées, mais chacun veille à l’actualisation des données. Les prescriptions sont toutes écrites, identifiées, datées et signées. Les modalités de classement n’ont pas été revues depuis 1988 et sont hétérogènes. Les différents supports de l’information sur l’état du patient sont regroupés : examens, traitements, plans de soins, dossiers anesthésique et transfusionnel, comptes-rendus divers. La réflexion bénéfice-risque n’est pas toujours tracée. Une synthèse est réalisée à la sortie, et les modalités de suivi sont portées. Le médecin reçoit un courrier dans les 8 jours. Si le dossier du patient peut être localisé à tous moments, il n’est pas toujours accessible, en particulier lorsque les archives sont fermées, ainsi que les secrétariats pour les dossiers de consultation. Les archives sont sécurisées en partie et leur accès est protégé. Une réflexion est en cours et un nouveau local doit être construit. Une évaluation a été réalisée en 2000 et un plan d’amélioration initialisé. Le Département d’information médicale contrôle le codage P.M.S.I. de 500 dossiers par an. Les améliorations doivent porter sur : - La confidentialité ; - la formalisation des règles de tenue du dossier et leur évaluation ; - la sécurisation et les modalités de l’archivage. I.1.3 Organisation de la prise en charge du patient L’amélioration continue de la prise en charge des patients et son organisation sont inscrites dans le projet médical et le projet infirmier. Les professionnels concernés par la politique hôtelière ont mis en place un plan d’amélioration qui passe par des actions ponctuelles aussi bien que par la modernisation et l’humanisation des locaux. L’information du public se fait par des supports multiples. Le bureau d’accueil est exigu ce qui nuit à la confidentialité ; les urgences sont mal signalées. L’accueil physique et téléphonique est assuré 24h/24, les urgences prises en charge soit dans l’établissement soit par la recherche de complémentarités extérieures ; il Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 9/ 22-
existe des procédures de renforts en cascade et un plan d’urgence en cas d’afflux. Il existe divers réseaux matérialisés par des conventions multiples (13 conventions individuelles, 7 conventions inter services, 9 conventions inter-établissements, 4 conventions de filières de soins et de réseaux). L’évaluation de l’état de santé du patient est une pratique généralisée, même si les données d’un passage antérieur sont parfois difficiles à retrouver ; un projet de dossier minimum commun informatisé est en cours de réalisation. Les besoins individuels, médicaux, de soins, fonctionnels, sociaux, psychologiques sont évalués et pris en compte, aussi bien à l’entrée que pendant le séjour. Les synthèses et les évaluations itératives sont consignées dans le dossier. La douleur physique est prise en charge autant grâce aux formations annuelles proposées que par les méthodes d’évaluation et de traitement ; il existe une unité spécialisée animée par quatre référents et les anesthésistes sont toujours disponibles. La prise en compte de la douleur psychique n’est pas formalisée. Une unité mobile de soutien et d’accompagnement est en place, elle apporte son aide aux équipes et travaille avec les associations. Les besoins spécifiques font l’objet de formation. L’accompagnement scolaire des enfants est réalisé par des bénévoles et une institutrice. Les représentants du culte sont disponibles à la demande. La coordination de la prise en charge est opérationnelle, par les transmissions, les staffs. La coordination entre les secteurs d’activité pose problème et fait l’objet de mesures au cas par cas, c’est pourquoi le projet médical définit une nouvelle organisation de la prise en charge par pôles et par filières de soins, des actions d’améliorations formalisées se mettant en place progressivement. Il faut noter l’ouverture récente d’un service de médecine générale se situant au centre des réseaux de soins de l’hôpital. Les avis et compétences extérieurs sont recherchés. Les relations avec les médecins correspondants sont formelles et permanentes, le médecin traitant est informé rapidement, mais de façon variable selon les spécialités. La continuité des soins infirmiers est rendue difficile par les insuffisances d’effectif. Les tableaux des gardes et astreintes sont diffusés et affichés. Les urgences internes sont assurées par le SAMU dans les unités de long et moyen séjour, où il n’y a pas de chariots d’urgence. En court séjour, les chariots d’urgence sont sous la responsabilité des anesthésistes et les réanimateurs interviennent en cas d’urgence vitale, mais il n’y a pas de protocoles formalisés adaptés à chaque secteur, ni de formation, ni de politique d’ensemble des chariots et des défibrillateurs. Les transports entre pavillons sont difficiles pour les patients perfusés, ils se font en ambulance ; les ascenseurs ne sont pas tous adaptés. L’amélioration de cette situation est soumise aux restructurations architecturales définies dans le projet d’Etablissement. Il n’y a pas de plan de formation pour les brancardiers. Le bloc opératoire a vu son fonctionnement amélioré par l’application de la charte et la reprise des activités du conseil de bloc ; il existe de nombreux protocoles, une fiche de liaison est établie et transmise dans les services. Il n’y a pas de problème de fonctionnement entre la pharmacie et les secteurs d’activité clinique : il existe un comité du médicament, un livret des médicaments et des dispositifs médicaux. Les dépenses médico-pharmaceutiques sont transmises mensuellement aux services. Il y a une liaison informatique entre le laboratoire d’analyses et le bâtiment médico- chirurgical mais pas avec les services excentrés. Les plages horaires réservées ne Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 10/ 22-
sont pas toujours respectées. Les utilisateurs souhaitent la mise en place d’un guide d’aide à la prescription. Il existe des difficultés de fonctionnement entre le service d’imagerie et les unités cliniques :il n’y a pas de règles relatives aux prescriptions, les comptes-rendus ne sont pas toujours rédigés, il n’y a pas d’évaluation, pas de réunions formalisées entre les secteurs d’activités clinique et l’imagerie. Les délais d’attente sont jugés longs et le recours à la notion d’urgence très fréquent (le scanner est partagé avec le secteur de ville). Ce secteur est en cours de réorganisation. La sortie du patient est planifiée, organisée, accompagnée et fait l’objet d’une information du médecin dans des délais variables. L’accompagnement en fin de vie est assuré, les volontés sont respectées, les équipes et les familles accompagnées par l’unité de soutien. Des protocoles, souvent rédigés à partir des guides de bonnes pratiques, sont mis en place, connus, utilisés et font l’objet, pour certains, d’un évaluation. L’évaluation des pratiques professionnelles se met peu à peu en place, des indicateurs et des évènements sentinelles sont en cours de définition. Les améliorations doivent porter sur : - La formation des personnels affectés aux transports ; - l’évaluation du fonctionnement du bloc opératoire ; - la coordination entre les secteurs d’activité ; - l’information du médecin traitant ; - l’amélioration de la coordination du fonctionnement entre le laboratoire et les secteurs d’activité cliniques. I.1.4 Management de l’établissement et des secteurs d’activité Le projet d’établissement a été approuvé en 2000 ; il comporte un projet architectural et une analyse financière. Le contrat d’objectifs et de moyens est en voie de finalisation.Le projet prévoit la mise en place de filières de soins et de pôles d’activités permettant d’harmoniser les prises en charge dans et entre les secteurs d’activités et la partie architecturale en assure la cohérence fonctionnelle. L’opération majeure est la réalisation du pôle mère-enfant, en collaboration avec la maternité privée. Il faut noter que le projet a été réalisé de façon participative et fait l’objet d’un suivi interne de sa réalisation. L’organigramme de la Direction est connu et diffusé dans le livret d’accueil et sur le site internet. L’annuaire téléphonique détaille l’organigramme fonctionnel. Les réunions du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ont été perturbées par les mouvements sociaux, les organisations syndicales estimant que les dotations en personnel étaient chroniquement insuffisantes entraînant un surcroît permanent d’activité imposé au personnel. Les instances sont sollicitées sur les questions qui les concernent. Le président de la Commission médicale d’établissement siège au conseil de direction. Si la politique de communication n’est pas formalisée, il faut cependant noter qu’il existe un service audiovisuel et de la communication, qui a mis en place un ensemble d’actions visant à rendre cette communication active, vivante et participative. Une Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 11/ 22-
évaluation est prévue. La communication externe est institutionnelle vis-à-vis du public et des professionnels de ville. La politique financière et budgétaire est structurée. Le pilotage de la gestion implique et concerne toutes les unités et chaque responsable peut mettre en adéquation ses ressources et le coût de ses activités. Un projet de contractualisation est en cours d’expérimentation au Service des urgences et en Chirurgie. Le CH de Vichy participe à l’étude nationale des coûts. La généralisation des conseils de service est en cours, la concertation entre les professionnels est en place dans chaque secteur. Les règles de présence, les gardes et astreintes médicales, les gardes administratives et de l’encadrement infirmier sont organisées. Les difficultés des relations entre les secteurs s’effacent progressivement avec la mise en place du projet médical et de soins infirmiers. Il existe de staffs inter services hebdomadaires, et des réunions de l’encadrement chaque semaine. Le travail d’un groupe de réflexion amène à revoir le fonctionnement du service d’imagerie. Il y a une concertation étroite entre le SAU et les services dans le cadre du projet. Les services de long et moyen séjour ainsi que la psychiatrie s’estiment moins impliqués que les unités de court séjour. La pédiatrie et la psychiatrie infanto-juvenile devraient renforcer leurs échanges. Les compétences et les missions des responsables sont connues mais pas toujours formalisées. Les fiches de fonction et les profils de postes sont en cours de généralisation. La démarche qualité, associée à la procédure d’accréditation, a été jugée trop rapide ce qui a entraîné une certaine incompréhension. Les cadres de proximité sont insuffisamment associés à la Direction du service de soins infirmiers ; leurs rencontres avec les responsables médico-techniques ne sont pas formalisées. L’évaluation des objectifs est assurée, de même que le suivi du projet d’établissement et des 5 plans d’amélioration de la qualité. Les résultats en sont régulièrement communiqués et les réunions font l’objet de comptes-rendus diffusés aux acteurs concernés. Les améliorations doivent porter sur : - Le renforcement des relations entre les différents niveaux de l’encadrement ; - la formalisation des rencontres entre cadres infirmiers et responsables médico-techniques ; - la collaboration effective entre pédiatrie et psychiatrie infanto-juvénile - l’implication des secteurs de moyen et long séjour dans le déroulement du projet d’établissement ; - la formalisation de la politique globale de communication. I.1.5 Gestion des ressources humaines Le projet social est approuvé, la direction des ressources humaines est structurée. Le dialogue social est instauré mais il existe des mouvements sociaux liés à l’insuffisance des effectifs. Le comité d’entreprise et le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 12/ 22-
disposent d’un règlement. Celui de la Commission médicale d’établissement est en cours d’élaboration. La Commission médicale d’établissement est sollicitée pour tout ce qui la concerne, mais il n’existe pas de commission de recrutement des médecins, ni de commission de formation, ni de plan de formation médicale. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est en cours de mise en place, il existe des tableaux de bord mais qui ne sont pas diffusés dans les services concernés. L’évaluation de la charge de travail des services de soins est en cours dans les services pilotes. Le recrutement se fait sur la base des profils de postes. La procédure d’accueil et d’intégration des nouveaux agents n’est pas formalisée, mais un livret d’accueil est en cours de réalisation. Les entretiens annuels d’évaluation sont organisés et les besoins en formation recueillis à cette occasion, ainsi que par un questionnaire distribué 3 mois avant l’élaboration du plan de formation par la commission de formation continue. Des formations/actions sont mise en place ainsi que des formations transversales. Il existe une politique de formation promotionnelle. La gestion administrative du personnel est informatisée, les dossiers sont sécurisés et les personnels formés à la confidentialité. Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail fonctionne, mais il n’a pas été réalisé d’enquête récente sur les conditions de travail ; un plan d’améliorations ponctuelles a été signés. La RTT est en cours de mise en place. Il n’existe pas d’enquête de satisfaction des personnels. Les améliorations doivent porter sur : - La généralisation de fiches de fonction et des profils de postes ; - la formalisation de la procédure d’accueil des nouveaux agents ; - l’analyse des conditions de travail ; - l’étude de la satisfaction des personnels. I.1.6 Gestion des fonctions logistiques Le Centre Hospitalier de Vichy dispose d’approvisionnements et d’équipements adaptés à ses activités. Il existe une commission du matériel médical et une commission du matériel non médical qui élaborent chacune un plan d’équipement, sans qu’il y ait toujours d’examen croisé de l’ensemble des demandes. Les achats font l’objet de procédures connues : avis des utilisateurs, essais avant la mise en service, tests sur échantillons. Les procédures d’approvisionnement sont diffusées et appliquées, y compris en urgence. Un bilan de sécurité des équipements est tenu à jour. La maintenance préventive ne fait pas toujours l’objet de procédures formalisées ni de planification en dehors des contrats concernant les équipements critiques. La maintenance curative est bien codifiée et gérée par informatique, les techniciens sont formés et une astreinte est organisée. La procédure d’alerte est connue et opérationnelle mais elle n’est pas écrite. Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 13/ 22-
La démarche Hazard analysis control critical point (analyse des risques et maîtrise des points critiques) est mise en place en cuisine mais les locaux ne sont pas adaptés. Les personnels sont formés à l’hygiène. Il n’y a pas de protocoles au niveau de la gestion des offices qui sont vétustes dans certains secteurs. Les horaires des repas mériteraient d’être réétudiés. La satisfaction des patients est recherchée mais pas celle des personnels usagers du self. La fonction blanchisserie pose problème : vétusté et exiguïté des locaux, dont le nettoyage est difficile, absence de sas entre les zones propre et sale, passage de l’une à l’autre, pas de formation à l’hygiène du personnel, pas de contrôle bactériologique, manutention difficile, dotation insuffisante récemment réévaluée, pas de convention de rejet des eaux usées. Le nettoyage des locaux et des équipements est assuré correctement par les différentes catégories de personnels selon la localisation. Des protocoles ont été rédigés, une formation est assurée par l’infirmière hygiéniste, le Comité de lutte contre les infections nosocomiales est associé. La formation au nettoyage est organisée. Les contrôles sont effectués, mais sans systématisation, la qualité du nettoyage est souvent liée à la nature des revêtements et à la vétusté de certains locaux. Les transports sont organisés ; les ambulances du SMUR sont gérées par l’établissement, les autres sont sous-traitées sur la base d’un cahier des charges. L’hélistation fait l’objet d’une restructuration à court terme. Le caractère pavillonnaire de l’établissement rend les délais de transport très variable. Il existe une équipe de brancardiers pour les urgences et une pour l’imagerie, les brancardiers ne suivent pas de formation spécifique ; les autres transports entre les pavillons sont assurés par les agents des services et les aides- soignants. Les attentes et les retours depuis la radiologie posent problème. Les transports techniques ont leur organisation propre (linge, pharmacie, déchets, matériel). L’acheminement des prélèvements au laboratoire fait l’objet d’une action d’amélioration de la qualité. Il n’y a pas de procédure relative à un accident médical au cours d’un transport. Le recueil, le tri, le transport et l’élimination des déchets font l’objet de protocoles diffusés et évalués. La personne responsable a suivi une formation spécifique. La zone de stockage est insuffisante et une nouvelle construction est envisagée. La sécurité des biens et des personnes est garantie 24h/24, avec une équipe de sécurité très active du fait du caractère pavillonnaire de l’hôpital, nécessitant des déplacements nombreux en particulier nocturnes. Il existe un système de vidéosurveillance jugée trop limité et inopérant la nuit. Les procédures d’alerte sont connues, mais les évènements indésirables ne sont pas répertoriés, et les violences ne font pas l’objet d’analyse, de prévention, ni d’accompagnement spécifique des personnels qui en sont victimes. La sécurité contre l’incendie suit l’ensemble des préconisations de la commission de sécurité, les travaux de désenfumage et la centralisation des alarmes sont programmés pour les mois prochains. La formation de lutte contre l’incendie a concerné 900 agents. La notion d’hôpital sans tabac est confortée par une charte et une communication spécifique. L’évaluation des fonctions logistique est incomplète et mérite d’être renforcée et généralisée. Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 14/ 22-
Les améliorations doivent porter sur : - L’harmonisation des plans d’équipements ; - l’optimisation du fonctionnement des offices ; - la restructuration de la cuisine ; - la formation des brancardiers ; - le stockage des déchets ; - la surveillance nocturne ; - la prise en compte des situations de violence ; - l’évaluation complète des fonctions logistiques. I.1.7 Gestion du système d’information La politique du système d’information est définie depuis 1988. Un nouveau schéma directeur est en cours d’élaboration qui impliquera tous les acteurs. L’informatique est largement implantée et couvre tous les secteurs d’activités de l’établissement. La confidentialité fait l’objet d’une politique d’information et d’évaluation ; il existe un plan d’amélioration, car il faut noter quelques dysfonctionnements comme le broyage non systématique des documents, les locaux ouverts, la protection insuffisante des documents qui circulent, l’absence de sécurisation des réponses téléphoniques concernant les patient : de plus la politique d’accès aux données informatiques n’est pas formalisée. Le fonctionnement du Département d’information médicale est un des points forts de l’établissement : missions définies par le conseil d’administration, collège nommé par la Commission médicale d’établissement, règlement validé par le collège, responsable à temps complet, avis de la Commission médicale d’établissement sur son activité et sur l’utilisation des données. Le Département d’information médicale participe à l’étude des coûts et à la mise en place de la contractualisation interne entre les centres de responsabilité et la direction. Enfin, le Département d’information médicale exerce un contrôle interne sur 500 dossiers chaque année, et collabore au contrôle externe effectué chaque semestre. Il signale toute erreur, apporte une aide méthodologique, élabore et réalise les tableaux de bord annuels. L’implication des médecins dans le codage du PMSI mérite d’être renforcée. Si l’informatique est un point fort, la gestion du système d’information reste très perfectible : pas d’évaluation régulière des besoins, de l’avis et de la satisfaction des utilisateurs, pas de recueil des dysfonctionnements, pas de plan d’améliorations. Les améliorations doivent porter sur : - La confidentialité dans la circulation des documents ; - l’implication des médecins dans le codage du Programme de médicalisation du système d’information ; - l’évaluation de la qualité du système d’information. I.1.8 Gestion de la qualité et prévention des risques Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 15/ 22-
La politique qualité est définie par un comité de pilotage, la démarche qualité est formalisée et le programme comporte des objectifs et des moyens. Les informations la concernant passent par un journal qualité largement diffusé. La direction de la qualité apporte une aide méthodologique et organise des formations, en particulier pour les référents qualité et les auditeurs internes. La satisfaction des besoins du patient fait l’objet d’enquêtes et de questionnaire dont le taux de retour est satisfaisant. L’analyse des résultats est transmise aux personnes concernées et permet d’établir des objectifs d’amélioration de la qualité. Il n’y a pas d’enquête de satisfaction des partenaires de l’établissement. Les plaintes sont gérées, le directeur de la qualité est responsable de la commission de conciliation, dont le rapport annuel est rédigé. La mise en place de la démarche qualité a permis de définir 279 points d’amélioration et 5 plans d ‘amélioration de la qualité. Ces actions concernent l’ensemble des activités de l’établissement et sont conduites par les professionnels de façon participative et multidisciplinaire. Les indicateurs de résultats sont encore rares du fait de la jeunesse de la démarche. Par ailleurs certaines mesures ont été prises de façon trop rapide sans prise en compte des contraintes de terrain ce qui a limité au départ l’adhésion des professionnels. Les procédures et protocoles sont en cours de rédaction et de mise en place. Il n’existe pas de gestion centralisée des risques et des évènements indésirables, pas d’analyse globale du signalement de ces évènements ; les appellations des différentes structures concernant la qualité ne font pas références à la sécurité et à la gestion des risques. Les améliorations doivent porter sur : - La poursuite de l’élaboration des protocoles et leur gestion ; - le renforcement de l’implication des acteurs de terrain ; - le développement de l’évaluation ; - l’analyse de la satisfaction des correspondants de l’établissement. I.1.9 Vigilances sanitaires et sécurité transfusionnelle La politique des vigilances et ses objectifs sont définis dans le projet d’établissement. Les responsables et les structures sont en place et sont connus de tous. Les structures sont opérationnelles, leurs missions sont définies et leur fonctionnement coordonné. Les procédures de signalement sont écrites mais pas toujours connues. Les informations sont analysées et diffusées aux professionnels. Il n’y a pas de formation organisée concernant les vigilances, mais l’information est faite par des supports pédagogiques nombreux et concerne toutes les vigilances. Il existe un livret du médicament. L’hémovigilance et la sécurité transfusionnelle sont exemplaires, avec en particulier la présence d’un référent transfusionnel dans chaque unité et l’existence d’un club des infirmiers transfuseurs. L’archivage du dossier transfusionnel est jugé insatisfaisant. L’information du médecin mériterait d’être améliorée. Le fonctionnement des vigilances est régulièrement évalué, les améliorations sont définies et mises en place par les responsables notamment en hémovigilance. Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 16/ 22-
Les améliorations doivent porter sur : - Les formations concernant des vigilances sanitaires ; - l’archivage du dossier transfusionnel ; - l’information du médecin traitant. I.1.10 Surveillance, prévention et contrôle du risque infectieux La maîtrise du risque infectieux constitue une des orientations du projet médical. Le Comité de lutte contre les infections nosocomiales est en place et opérationnel, il a élaboré un programme annuel de prévention et de contrôle. Une infirmière hygiéniste a été recrutée. Le programme implique la Direction, la Direction du service de soins infirmiers , la Commission médicale d’établissement et il est transmis au Conseil d’Administration. Le Comité de lutte contre les infections nosocomiales et la cellule d’hygiène coordonnent les actions, désignent les référents par service (un médecin et une infirmière). Les procès -verbaux du Comité de lutte contre les infections nosocomiales sont diffusés, les programmes d’actions font l’objet d’une communication, le journal de la qualité est un des supports de cette information. Le Comité de lutte contre les infections nosocomiales participe au Centre de coordination de lutte contre les infections nosocomiales Sud-Est et au comité Auvergne des infections nosocomiales. Chaque nouvel embauché reçoit par tutorat, lors de son intégration, une formation à l’hygiène. Il existe un fonctionnement très organisé et formalisé du Comité de lutte contre les infections nosocomiales permettant, avec les personnes compétentes et sur les secteurs concernés, de définir et de coordonner les actions, de gérer les risques infectieux, de diligenter des enquêtes, de suivre le taux bactéries multirésistantes, de réaliser les prélèvements à visée bactériologique dans les secteurs à risque, d’élaborer les protocoles et d’aider à la mise en place d’actions ponctuelles. Les professionnels ont largement participé aux travaux des groupes. Les médecins sont réservés quant aux règles de prescriptions antibiotiques. Les secteurs à risques sont identifiés et la stratégie de surveillance organisée. Le risque épidémique est géré et les mesures d’isolement sont uniformisées et appliquées. Des protocoles de prévention sont rédigés, connus, appliqués et évalués. Ils concernent de multiples secteurs. Il n’y a pas de formation systématique à l’hygiène pour l’ensemble des personnels. Le risque infectieux ne fait l’objet d’une information des patients. Les protocoles d’antibioprophylaxie sont appliqués, il existe un antibioguide, la prescription des antibiotiques est encadrée et le suivi de la consommation assuré. Le Centre Hospitalier de Vichy ne conduit pas d’actions dans ce sens auprès des pratiques de ville. Les procédures de prévention et de prise en charge des accidents d’exposition au sang et aux liquides biologiques sont formalisées et appliquées, en collaboration avec la médecine du travail. Le rapport annuel est présenté au Comité de lutte contre les Compte-rendu d’accréditation de février 2002 et Suivi des décisions du Collège d’accréditation de mai 2004 du Centre Hospitalier de Vichy / Code FINESS 030780118 - 17/ 22-
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