Compte rendu des résultats et des échanges - Réunion plénière 4 juin 2019, Toulouse - Fédération ...

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Compte rendu des résultats et des échanges - Réunion plénière 4 juin 2019, Toulouse - Fédération ...
Réunion plénière
             4 juin 2019, Toulouse

Compte rendu des résultats
et des échanges
Compte rendu des résultats et des échanges - Réunion plénière 4 juin 2019, Toulouse - Fédération ...
Présentation du projet Via Fauna
                  Introduction & Présentation des participants
La directrice de la Fédération Régionale des Chasseurs d’Occitanie, Karine Saint-
Hilaire, accueille et remercie les participants de cette réunion plénière :

Personnes présentes :                               Personnes excusées :
- M. François REYNES, CD 81                     -   M. Éric GUINARD, Cerema Sud-
- M. Christian MESTE, CD 81                         Ouest
                                                -   Mme Anne-Lise DAUPHIN, DiRSO
- M. Jean-Pierre BARBARIA, CD 32
                                                -   M. Caryl BUTON, Cabinet X-
- MME Marine BARAYRE, FDC 32
                                                    AEQUO
- M. Michel CASTEX, CD 65                       -   M. Jean-Christophe RICHER,
- M. Jean-Louis CASSIGNOL, ONF                      DiRSO
   Occitanie                                    -   M. Jocelyn MOREAU, FDC32
- M. Sébastien RIVRON, CD 12                    -   M. Nicolas THION, FDC65
- MME Emmanuel SALGUES, CACG                    -   M. Paul GARCIA, Association
- M. Alain BAISSE, FDC 81                           des Piégeurs 65
- M. Jules BOILEAU, Cabinet Terroïko            -   MME Marina MERGER, CERFE
- MME Mathilde REDON, Cabinet                   -   M. Philippe XERIDAT, DREAL
   MREnvironnement                                  Occitanie
- MME Hélène VERHEYDEN, INRA CEFS               -   M. Philippe XERIDAT, DREAL
                                                    Occitanie
- MME Anne GOUIX, CD 46
                                                -   M. Marc CHAUTAN, FRC AuRA
- M. Laurent ALBAGNAC, CD 46
                                                -   M. Thierry GRIMAL, FDC46
- M. Michel LANDES, CD 46                       -   M. Michel DEDIEU, Association
- MME Aurélie LATTAIGNANT, CD 32                    des Piégeurs de l’Ariège
- MME Julie BORGEL, Région Occitanie            -   M. Laurent BARTHE, Nature en
- M. Jeremy HINCHY, SNCF Réseau                     Occitanie
- M. Olivier HILAIRE, CD 09                     -   MME Julie BERTROU, Parc
- MME Karine SAINT-HILAIRE, FRC                     Naturel Régional Haut-
   Occitanie                                        Languedoc
- MME Anaïs SENTENAC                            -   M. Georges ESPINOSA, France
                                                    Nature Environnement 82
- MME Manon DENNINGER, FRC
   Occitanie
- MME Léa PRADINES, FRC Occitanie
-   M. Johan ROY, FRC Occitanie

Objet de la réunion
      La seconde réunion plénière s’est réunie le mardi 04 juin 2019 afin de rendre
compte des travaux réalisés à ce jour par la FRC Occitanie à l’ensemble des
partenaires du projet Via Fauna et des structures pouvant trouver un intérêt aux
procédures et outils développés.

        Dans un premier temps, il est rappelé que les objectifs du projet s'orientent
vers l'élaboration de méthodes et d'outils visant à améliorer les connaissances quant

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aux déplacements de la faune sauvage dans un paysage présentant des
infrastructures linéaires de transport, à identifier des secteurs perméables et des
ruptures de continuités écologiques ainsi que d'identifier les principales zones à
risque de mortalité de la faune. Via Fauna souhaite s'inscrire dans une démarche
partenariale, multi-acteurs, et bénéficiant de travaux de vérifications et
d'améliorations jusqu'à février 2020.

       Il est annoncé qu’un second volet Via Fauna a été déposé auprès des
services instructeurs de la Région Occitanie, afin de poursuivre la dynamique de
projet entre février 2020 et décembre 2021.

                      Présentation de la BD ORFeH
       Il est rappelé que les travaux réalisés jusqu’à présent ont permis d’établir un
procédé de modélisation des potentiels déplacements de la faune sauvage dans
un paysage présentant des Infrastructures Linéaires de Transport (ILT). Il est
mentionné que ce modèle se heurte à un manque de données concernant les
éléments d’entraves (grillages, murs, etc.) et les éléments pouvant assurer une
certaine transparence, tels que les ouvrages routiers, ferroviaires et hydrauliques
présents sur les réseaux.

       Afin de palier à ce dernier manque et consolider le modèle, une base de
données des ouvrages routiers, ferroviaires et hydrauliques (BD ORFeH) a été créée.
Dans sa version native, la BD ORFeH présente 97 419 éléments sur l'ancienne région
Midi-Pyrénées. Un ensemble de règles a permis de prédire le type d'infrastructures
concernées par l'ouvrage, mais aussi le type d'ouvrage, la longueur ou la largeur du
passage, ou encore la présence d'un élément aquatique. Une analyse par photo-
interprétation sur 1.000 ouvrages (~1% de la base) choisis aléatoirement, a permis
d'estimer un taux d'erreur de 5,5% pour ces éléments.

       Une indication de la franchissabilité théorique des ouvrages est donnée par
ORFeH. Il est précisé que cette notion tend à rendre compte de la capacité
théorique d’une espèce à utiliser l’ouvrage en fonction des caractéristiques
physiques de ce dernier. Cette notion ne tient pas compte de l'accessibilité de
l'ouvrage pour la faune, qui sera une notion en partie prise en compte par la
modélisation. Cette franchissabilité est évaluée pour chaque espèce selon plusieurs
critères, notamment le type d'ouvrage, la nature du passage (supérieur ou inférieur),
le type d'élément passant dans ou sur l'ouvrage, etc. (Figure 1)

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Figure 1. Résultats obtenus par la création d'ORFeH (A. Sentenac, 2019)

 Présentation des travaux de vérification et de correction
                      de la BD ORFeH
       Héritée d'un traitement automatisé, la base de données ORFeH comporte
nativement une certaine part d'incertitude ou de données erronées (doublons,
erreurs de typologie ou de dimensions). Sur chaque territoire test, une vérification
exhaustive est effectuée par photo-interprétation en ce qui concerne les ouvrages
présents sur les infrastructures les plus fragmentantes (autoroutes, nationales,
canaux…). La correction appliquée aux 8 territoires tests permet de disposer d'une
base de données vérifiée en partie et comportant 97 222 éléments. Toutefois, même
après vérification et correction, une certaine part d'incertitude persiste, notamment
concernant des éléments essentiels à la détermination du franchissement théorique
de la faune (dimensions exactes, paysage immédiat, revêtement…).

         Cette incertitude justifie la mise en place d'une phase de terrain sur les
ouvrages des ILT présentant le plus d'enjeux. Ce niveau de priorité est déterminé en
intégrant à la fois le type d'ILT concernée, le trafic mais aussi la présence ou non d'un
zonage SRCE. Cette phase terrain a été réalisée à l'aide d'un formulaire de saisie
dématérialisé (ODK Collect), dont la vocation est de bénéficier d'informations
relatives aux caractéristiques physiques des ouvrages mais aussi de caractéristiques
écologiques. Il est précisé que ce diagnostic sera préférentiellement réalisé par les
techniciens de fédérations et ne sera réalisé qu’une unique fois sur des secteurs
préalablement identifiés. Le temps nécessaire à la collecte d'informations est
d'environ 20 minutes par ouvrage, équivalant à environ 15 ouvrages visités par jour
(trajets inclus). A ce jour 134 ouvrages ont fait l’objet de ce diagnostic sur les 8
territoires test (Figure 2).

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Figure 2. Procédure d’évaluation de la faisabilité d’un diagnostic de terrain (L. Pradines, 2019)

         Les données collectées ont vocation à alimenter la base de données ORFeH
et à moduler la franchissabilité théorique de chaque ouvrage. Malgré un nombre
limité de publications scientifiques à ce sujet, quelques références permettront
vraisemblablement de déterminer des typologies d'ouvrages favorables à une
utilisation par la faune et des typologies défavorables. Encore à l'étape de réflexion,
le calcul d’un indice d’ouverture a déjà montré qu’il était possible de reclasser des
ouvrages considérés comme potentiellement franchissables (Figure 3). L’influence
d’autres éléments, tels que le substrat, est actuellement à l’étude.

Figure 3. Exemple de résultat de la modulation de la franchissabilité théorique via un indice d'ouverture
                       et du subtrat (d'après Seiler et al., 2009, L. Pradines, 2019)

       Il est spécifié que la FRCO mène actuellement des suivis par pièges
photographiques afin de vérifier la corrélation entre franchissabilité théorique et
passage effectif de la faune sur 16 ouvrages différents. Les premiers résultats
montrent que certaines typologies d’ouvrages non dédiés à la faune sont
effectivement utilisées, alors que d’autres ne le sont pas (Figure 4).

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Figure 4. Cliché indiquant le franchissement du Canal de la Neste (Hautes-Pyrénées) par le Cerf élaphe
                     (C.elaphus) à l’aide d’un ouvrage non dédié (L. Pradines, 2019)

   Présentation d’un protocole de suivi de mortalité de la
                           faune
        Il est rappelé que le suivi tel que prévu par le projet Via Fauna peut être
considérée comme une pré-étude de faisabilité, visant à calibrer des actions
d’aménagement et de signalisation dans l’optique de limiter la mortalité routière sur
des secteurs pré-identifiés par le modèle Via Fauna et le SRCE de Midi-Pyrénées. Ce
suivi consisterait à déterminer les espèces concernées et dans quelle proportion, tout
en intégrant un diagnostic paysager, afin de proposer et de dimensionner des
actions adaptées. Ce suivi sera réalisé à l'aide d'un formulaire dématérialisé hébergé
sous ODK Collect.

        La chronologie de ce suivi consistera donc probablement en une priorisation
des secteurs à enjeux par les gestionnaires de réseaux et de la faune sauvage, sur
indication des résultats de la modélisation. Il sera ensuite proposé de sélectionner les
itinéraires les plus pertinents au regard des enjeux écologiques, du caractère "non
transparent" de la route et de la sécurité des agents.

      Les différents besoins déjà identifiés en matière de suivi de la mortalité de la
faune sont présentés. Ils concernent principalement la mise en place d'un suivi
protocolé réalisé par des professionnels (techniciens des fédérations des chasseurs,
agents des routes, etc.), le long d'un itinéraire de 10 km pré-identifié, depuis un
véhicule roulant à une vitesse idéalement comprise entre 40 et 60 km/h, une fois par
semaine pendant 1 an. Il est précisé que ces conditions de relevé pourront être
adaptées aux problématiques propres à chaque structure gestionnaire.

       Un test réalisé sur près de 250 km de réseau a montré l’efficacité du dispositif
en matière de collecte d’informations (Figure 5), en limitant l’impact de ce relevé sur
les procédures techniques des partenaires du projet (moins de 5 minutes par relevé,
pas de nécessité de connaissances naturalistes poussées, peu d’informations
strictement obligatoires).

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Figure 5. Exemple de résultats attendus par le relevé de mortalité Via Fauna (M. Denninger, 2019)

 Apports du projet pour la connaissance des intéractions
            en ILT et continuités écologiques
        Une évaluation de l'apport de la BD ORFeH pour le modèle Via Fauna est
présentée. Sur les territoires à la fois les plus concernées par des infrastructures
fragmentantes et faiblement pourvu en informations initiales relatives aux ouvrages
existants, la base de données permet d'assister à une reconfiguration totale ou
partielle des principaux axes de déplacements modélisés, et dans la plupart des cas
de préciser les secteurs de passages théoriques de la faune sauvage (Figure 6).

    Figure 6. Modification des couloirs de déplacement induite par la base de données ORFeH (A.
                                            Sentenac, 2019)

        Via Fauna, met également à disposition du grand public une interface de
visualisation web de la BD ORFeH. Cette interface, qui a vocation à informer le
grand public, les collectivités et les techniciens des structures partenaires, représente
les ouvrages situés dans des secteurs à forts enjeux (SRCE, infrastructures
fragmentantes ou fortement fréquentées), c'est-à-dire environ 10% de la base de
données native. Une convention dédiée à la mise à disposition des données de la
BD ORFeH auprès des différents acteurs de l’aménagement (partenaires,
gestionnaires, collectivités territoriales et bureaux d’études) est en cours

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d’élaboration. Le lien de visualisation de l’interface web sera communiqué à
compter de juillet 2019.

      Le projet Via Fauna permet aujourd’hui de proposer des outils et des
méthodes standardisés et homogènes aux gestionnaires qui en sont dépourvu. Des
formations sont aujourd’hui mises en œuvre pour permettre leur déploiement auprès
des équipes techniques des partenaires du projet. Le projet a insufflé une
dynamique de projet et a permis de structurer un échange de données avec les
partenaires disposant déjà de procédures en cours (contact et conventionnement).

       Une réflexion a été conduite pour déterminer la manière de vérifier et
compléter la base de données ORFeH à l'aide des données des gestionnaires
relatives aux ouvrages d’art. Face à des données présentant divers décalages
spatiaux, cette réflexion a permis d’élaborer une méthodologie permettant de lier
des données partenaires préalablement géolocalisées à la BD ORFeH. Il est ainsi
possible à la structure partenaire de bénéficier d’une précision spatiale accrue ainsi
que de l’ensemble des données issues du terrain. Bien que relativement lourde à
mettre en place, cette méthode permet d’aboutir à de bons résultats (Figure 7).

  Figure 7. Résultat de la méthodologie d'ajout de données DiRSO géolocalisées (J. Vigouroux, 2019)

            Compte-rendu des échanges avec la salle
       La FRCO rappelle que le succès des prochaines étapes du projet sera lié à la
manière dont les équipes techniques des différents organismes partenaires
s’approprieront les outils et les méthodes proposées. Pour ce faire, il est rappelé que
des formations des personnels techniques sont prévues sur les mois de juin et de juillet
2019.

         Le bureau d’étude EMRenvironnement interroge sur les modalités de
constitution de la base de données ORFeH ainsi que sur les méthodes utilisées afin de
rendre compte des déplacements théoriques dans un paysage avec ILT. La FRCO
indique que cette base de données géoréféréncée se base sur la BD TOPO de l'IGN
après extraction des éléments de franchissement et croisements des couches routes,
hydrologie et voie ferrée. Par ailleurs, deux méthodes permettent de rendre compte
des déplacements de la faune : le calcul de chemins de moindre coût permet de
relier l’ensemble des habitats potentiels des espèces sur un territoire à l’aide des
occupations du sol les plus favorables ; le calcul de couloirs de dispersion permet de

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visualiser l’ensemble des flux possibles entre deux habitats potentiels des espèces en
fonction de l’occupation du sol.

       Le Conseil Départemental de l’Aveyron demande si les données fournies par
les Conseils Départementaux ont pu être utilisées pour constituer la base de données
ORFeH et si la fréquentation des infrastructures routières a été prise en compte dans
le modèle. Il est répondu que les données des gestionnaires présentaient de trop
fortes disparités pour pouvoir constituer un ensemble homogène et exploitable dans
le modèle. Une méthodologie a été développée pour permettre de lier les données
partenaires à ORFeH et réciproquement. Par ailleurs, les données de trafic étant trop
hétérogènes, la prise en compte de l’importance de la route par l’intermédiaire de
la BD TOPO IGN, qui rend compte de ce paramètre, a été privilégiée.

       La CACG demande si des données concernant les Plans de Prévention des
Risques Inondations (PPRI) ont été prises en compte dans l’élaboration du modèle,
ainsi que les éléments hydrauliques dont dispose l’AFB (sous coordination DDT). Il est
répondu que le modèle n’a pas prévu la prise en compte des PPRI et que l’étude
concerne uniquement les continuités écologiques terrestres. Toutefois, l’étude des
ouvrages sur les cours d’eau pourrait néanmoins se révéler intéressante dans le cas
où ceux-ci concernent également une ILT, en guise de comparaison avec les
éléments d’ORFeH.

       Le bureau d’études TerrOïko interroge au sujet de l’exhaustivité de la BD
ORFeH. Il est répondu qu’à l’heure actuelle le travail de vérification par photo-
interprétation et terrain n’a concerné que l’évaluation des caractéristiques des
ouvrages détectés dans la BD ORFeH et non leur exhaustivité. Toutefois, il est précisé
que la BD ORFeH se base sur les éléments inclus dans la BD TOPO IGN (toutes routes
et voies, cours d’eau, voies ferrées). Au vue de la méthodologie appliquée pour la
construction de cette base de données, il est fort probable que l’exhaustivité soit
relativement élevée, notamment sur les principaux ouvrages.

       L’INRA s’interroge sur le protocole de suivi par pièges photographiques mis en
place afin de vérifier la franchissabilité des ouvrages non-dédiés au passage de la
faune. Il est également fait mention de suivis du Chevreuil par balises GPS sur un
secteur analogue au secteur test de la Haute-Garonne. Les résultats (programme
Pygar) pourraient abonder sur l’appréciation d’utilisation de certains ouvrages. Il est
répondu que face à la rareté des publications scientifiques sur des ouvrages non-
dédiés, le protocole mis en place (suivi de différentes typologies d’ouvrages) tient
lieu d’étude préalable en préparation d’une seconde phase au projet Via Fauna.
Par ailleurs, la FRCO se dit intéressée par les données de déplacement des
Chevreuils qui pourraient permettre d’identifier des typologies d’ouvrages utilisés par
les Ongulés.

       La SNCF-reseau interroge sur la prise en compte de la franchissabilité en
pleine voie. La FRCO répond que cette donnée est prise en compte au moment de
l’élaboration de la carte de friction nécessaire au modèle. Les infrastructures
ferroviaires ont été considérée comme dépourvue d’entraves physiques, en
l’absence de Ligne à Grande Vitesse en Midi-Pyrénées. Ces éléments ont donc été
considérés comme franchissables pour la grande et la moyenne faune.

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La FDC 81 indique que les secteurs retenus pour les suivis de mortalités devront
tenir compte des niveaux et des dynamiques de populations des espèces
considérées. La FRCO répond que la démarche Via Fauna consiste à étudier de
manière collégiale plusieurs tronçons proposés avec les différents acteurs sur chaque
territoire de projet et de sélectionner un secteur sur lequel conduire les inventaires.
Ces éléments pourront donc tout à fait être pris en compte dans le choix des
tronçons.

                                Suites à donner
        Il est rappelé que l'objectif de Via Fauna consiste maintenant à proposer les
outils de saisie aux différents acteurs partenaires de la démarche. Des formations
théoriques et pratiques sont organisées entre les mois de juin et juillet.

       Le projet prévoit également de renforcer le lien conventionnel avec les
partenaires et avec les collectivités locales pour échanger des données et des
résultats produits dans le cadre du projet, et notamment la base de données ORFeH.

     Le modèle sera quant à lui amélioré, notamment par l’ajout de nouvelles
données relatives aux entraves / perméabilités relatives aux canaux, et optimisé pour
permettre l’automatisation des processus de saisie.

  Retrouvez le projet et les contenus téléchargeables sur le site internet des
                           Fédérations des Chasseurs.

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