Cooper Union à New York - La météorite de Manhattan

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Cooper Union à New York - La météorite de Manhattan
Communiqué de presse
Dornbirn, avril 2010

Cooper Union à New York
La météorite de Manhattan

                                                                     B1 | Telle un corps céleste
                                                                     lumineux, la façade anguleu-
                                                                     se du bâtiment universitaire
                                                                     s’élève entre ses voisins hi-
                                                                     storiques. Dans les esquisses,
                                                                     les ouvertures dans les corps
                                                                     de bâtiment deviennent des
                                                                     entailles d’origine organique.

Le nouvel immeuble de l’école    corps céleste de cette taille     grandes encoches, qui peuve-
supérieure de la Cooper Union    aurait totalement détruit Man-    nt être interprétées comme
se dresse dans le East Village   hattan en tombant, celui-ci se    une croix ou des signes calli-
new-yorkais, tel un monolithe    dresse paisiblement entre des     graphiques, permettent au re-
métallique. L’architecture re-   maisons historiques man-          gard d’explorer librement la
tentissante imaginée par le      sardées et les nouveaux bâti-     structure intérieure, ainsi que
lauréat du prix Pritzker Thom    ments classiques du quartier.     les étudiants auxquels ce bâti-
Mayne respecte une planifica-    À la lumière du jour, le mono-    ment se destine.
tion de la lumière non moins     lithe passe selon le temps du
stupéfiante.                     blanc au gris anthracite métal-   Cooper Union héberge l‘École
                                 lisé. Sa surface aux arêtes vi-   Supérieure      d’Architecture,
Comme si une météorite           ves fait des plis. La nuit,       d’Arts et d’Ingénierie fondée il
s’était abattue sur New-York.    l’immeuble s’éclaire douce-       y a 150 ans. Le lauréat du prix
Cependant, alors qu’un vrai      ment de l‘intérieur. Deux         Pritzker, Thom Mayne, a laissé
Cooper Union à New York - La météorite de Manhattan
ses météorites architecto-            relle et de lumière artificielle est   l’atrium, nous avons délibéré-
niques, le nouvel immeuble,           caractéristique de ce bâti-            ment laissé quelques coins
s’écraser en face des bâti-           ment, indique Teal Brogden, la         plus obscurs, notamment der-
ments         principaux        de    directrice du bureau Horton            rière les marches. Une fois que
l’université, à Cooper Square.        Lees Brogden Lighting Design           ce fut terminé, le maître
Il est vrai que les bâtiments         de Los Angeles et responsa-            d’ouvrage nous a demandé si
voisins n’ont pas été détéri-         ble de la planification de la lu-      nous avions oublié quelque
orés, mais ils en portent toute-      mière du projet. « Ce qui est          chose. Nous luis avons expli-
fois des stigmates : l’œuvre du       extraordinaire avec la lumière         qué qu’il s’agissait précisé-
californien polarise les new-         naturelle, c’est qu’elle change        ment de la zone d’accès au
yorkais, elle fait sauter les con-    en permanence. La couleur et           drame. C’est pourquoi seules
ventions communes et est en           l’intensité changent selon le          certaines parties de la pièce
avance sur son temps. Elle est        temps qu’il fait et le moment          sont éclairées, comme un
à l’instar du fondateur de            du jour ou de l’année. La lu-          théâtre baigné dans un halo
l’école supérieure, Peter Coo-        mière artificielle en revanche, a      de lumière. Le reste est dans
per, un inventeur et magnat           tendance à la régularité et à un       l’ombre. »
des chemins de fer qui a fait         rendu plus chaud du spectre
construire          un        puits   de couleurs. Nous avons utili-         En jouant avec la lumière et les
d’ascenseur dans le bâtiment          sé ce rapport pour le concept          ombres, la liberté était conditi-
principal dès le 19ème siècle,        : laisser la lumière se réchauf-       onnée dans d’autres secteurs
bien que l’ascenseur adéquat          fer et s’intensifier au fur et à       du bâtiment par des fonctions
n’apparut que dans les an-            mesure qu’elle s’approche du           concrètes. Dans les labora-
nées 70.                              centre du bâtiment, comme              toires par exemple, deux fois
                                      au cœur de météorites. » Ain-          plus de luminaires sont utilisés
Ce qui passait autrefois pour         si, le visiteur est témoin de dif-     que dans les salles de classe.
une révolution est aujourd’hui        férentes ambiances dans                Le but est de pouvoir identifier
complètement renversé pour            l’escalier : une lumière natu-         plus aisément les différences
devenir un signe de provoca-          relle bleue règne dans les             de couleur minimes des flu-
tion : Thom Mayne conserve            étages supérieurs, puis se             ides et les autres détails. Dans
l’ascenseur dans son nouveau          mélange vers le bas avec une           les salles de classe et de nom-
bâtiment uniquement à trois           lumière artificielle toujours plus     breux laboratoires, il a fallu
des neuf étages. Si cette ar-         chaude. Les planificateurs de          maîtriser une autre prouesse
chitecture saisissante n’a pas        l’éclairage ne pouvaient mettre        technique en matière de lu-
attiré jusqu’ici, ce concept fera     leur concept efficace en œu-           mière : les panneaux lumineux
venir plus tard les étudiants et      vre qu‘avec un projecteur, à           placés dans le plafond ont été
les visiteurs dans l’escalier.        savoir le projecteur Vivo.             intégrés dans les éléments de
Comme un gigantesque tour-                                                   chauffage et de réfrigération
billon, la structure généreuse        Là où il y a de la lumière, il y a     également introduits. Une mis-
du bâtiment se creuse dans            aussi des ombres : cette di-           sion épineuse que nous avons
les corps des comètes. Ac-            alectique est mise en scène de         acceptée en regard de
centuée par un immense treil-         façon totalement consciente            l’écocompatibilité générale du
lage sculptural, l’architecture       dans l‘architecture de la Coo-         bâtiment. Ainsi, Thom Mayne
est en outre dramatisée par la        per Union. Voici même ce qu’a          a posé de nouveaux jalons
lumière et les ombres, ainsi          supposé le New York Times              avec son projet, et pas seule-
que par la rampe diffusant une        au sujet du projet architectural       ment en termes d’esthétisme.
lumière laiteuse dans les             de Tom Maynes : « À l’instar           Le nouveau bâtiment de la
étages supérieurs. La spirale         d’autres architectes radicaux          Cooper Union est en bonne
s’étire vers le haut jusqu’au         de son âge, il s’intéresse da-         voie pour être récompensé en
plafond, où elle s’ouvre sur          vantage aux coins sombres et           qualité de premier bâtiment
l’immensité du ciel. Une gran-        cachés dans lesquels les gens          universitaire des États-Unis,
de fenêtre intégrée dans la toi-      peuvent traîner, dissimuler des        par la distinction la plus presti-
ture laisse la lumière du jour        choses interdites et fuir devant       gieuse du pays en matière
s’infiltrer jusqu’au rez-de-          les autorités. » Teal Brogden          d’écocompatibilité, la récom-
chaussée.                             s’amuse de cette critique du           pense LEED Platine. Cela au-
                                      nouveau bâtiment de l’école            rait surement plu à Peter Coo-
Ce mélange de lumière natu-           supérieure et explique : « Dans        per.
Cooper Union à New York - La météorite de Manhattan
Informations sur le projet

Maître d’ouvrage : 		                                    The Cooper Union for the Advancement of
		                                                       Science and Art, New York/USA

Architecture : 		                                        Morphosis Architects, Los Angeles, New York/
		                                                       USA, Directeur Design: Thom Mayne
Architecte partenaire :		                                Gruzen Samton

Planification de l’éclairage :		                         Horton Lees Brogden Lighting Design, Los
		                                                       Angeles/USA

Solution d’éclairage :		                                 Atrium et escalier : projecteurs VIVO,
		                                                       projecteurs SPIRIT
		                                                       Salles de classe, laboratoires, ateliers de
		                                                       peinture, salles de conférences : luminaires
		                                                       encastrés (lampe 1 et 2, intégrés dans les
		                                                       panneaux chauffants et réfrigérants au plafond)
		                                                       Bureaux : SPHEROS, Laboratoires : système
		                                                       de bandes lumineuses RTX
		                                                       Sanitaires : solution spéciale luminaires encas-
		                                                       trés, Galerie d’art : projecteurs et rails
		                                                       conducteurs

B2 | Tout au long de la journée, le bâtiment est enveloppé de plis gris anthracite
métallisés.
Cooper Union à New York - La météorite de Manhattan
B3 I La cage d’escalier centrale s‘enfonce
                                             dans le ciel comme une sculpture lumineuse,
                                             éclairée de lumière du jour par le haut.

B4 I Dans la cage d’escalier, les jeux
d‘ombre et de lumière exercent leur effet
dramatique. Le gigantesque tourbillon
est souligné davantage par le sculptural
treillage. Pour les étudiants de la Cooper
Union, l’immense escalier est également
un point de rencontre central.
Cooper Union à New York - La météorite de Manhattan
B5 I Les complexes structures des pièces sont mises en scène à l’aide de
projecteurs individuels. La lumière naturelle et la lumière artificielle, les tempé-
ratures lumineuses chaudes et froides s‘alternent pour offrir des ambiances
lumineuses changeantes.

                                                                                       Toute information complémentaire :

                                                                                       Zumtobel GmbH
                                                                                       Kerstin Schitthelm, Dipl-Ing.
                                                                                       PR Manager
                                                                                       Schweizer Straße 30
                                                                                       A - 6850 Dornbirn

                                                                                       Tel. +43 (0)5572 390 - 1484
                                                                                       Fax +43 (0)5572 390 - 91484
                                                                                       Mobil +43 (0)676 8920 3258
                                                                                       kerstin.schitthelm@zumtobel.com
                                                                                       www.zumtobel.com
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