Coopération universitaire et scientifique colombo-française Bilan 2016/2017 et feuille de route 2018-2019
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Coopération universitaire et scientifique colombo-française Bilan 2016/2017 et feuille de route 2018-2019 Au cours des dernières années et plus particulièrement lors de cette Année France-Colombie, les présidents français et colombien ont insisté à plusieurs reprises dans leurs déclarations sur l’importance de la composante académique et scientifique dans la coopération bilatérale. Depuis 2011, les Rencontres universitaires franco-colombiennes (CPU, CDEFI, CGE, ASCUN), qui se déroulent tous les deux ans, réunissent les principaux acteurs des systèmes de l’enseignement supérieur de nos deux pays. Elles assurent le suivi des agendas bilatéraux, structurent et dynamisent le dialogue interinstitutionnel, prenant en compte l’évolution permanente du contexte et des enjeux. Les 4e Rencontres universitaires franco-colombiennes ont eu lieu en France, à l’INSA de Lyon, dans le cadre des saisons croisées, du 3 au 5 juillet 2017. En plus de la large délégation des recteurs d’institutions d’enseignement supérieur de nos deux pays, ont également participé des représentants de ministères, d’instituts de recherche, d’entreprises et d’organismes territoriaux. Les nombreux débats, ateliers, réunions et présentations ont permis de dresser un bilan exhaustif des actions menées conjointement entre 2015 et 2017, et de définir un plan de travail pour les deux prochaines années. CONTEXTE ET PRINCIPAUX RÉSULTATS DE LA PÉRIODE 2015-2017 Les saisons croisées, organisées dans le cadre de l’Année France-Colombie, ont représenté un événement d’ampleur majeure en 2017, confirmant la coopération universitaire et scientifique comme l’un des piliers de la relation bilatérale. Au cours de l’année 2017, plus de 100 établissements français d’enseignement supérieur ont envoyé des représentants en Colombie et plus de 50 universités colombiennes ont effectué des missions en France. 80 colloques scientifiques franco-colombiens ont été organisés et les visites institutionnelles vers les deux pays (présidents, hauts représentants, institutions académiques et de recherche) ont confirmé, parmi les priorités de l’agenda bilatéral, la volonté de continuer à avancer dans les processus de paix et d’amélioration des instruments de coopération (processus de paix, changement climatique, biodiversité, développement territorial rural et urbain, transition numérique, innovation et compétitivité), en lien avec les secteurs économiques et la société civile. Coopération universitaire Au cours des deux dernières années, une grande partie des objectifs fixés en 2015 ont été atteints. Les accords de mobilité universitaire ont augmenté (430 en 2017) et plus particulièrement les doubles diplômes (150). Près de 3 750 Colombiens effectuent des études en France (dont 500 environ en doctorat), soit une augmentation de 50 % depuis 2013 (source : Campus France). Certains ont bénéficié des dispositifs de bourses colombiens (Ser Pilo Paga, Jóvenes Ingenieros, Colciencias, Colfuturo, Icetex, universités) et beaucoup d’autres, de fonds français (Ambassade, EIFFEL, CNRS, ministères, universités). L’investissement public français, qui soutient les frais de scolarité des étudiants colombiens en France, est estimé à environ 43 millions d’euros par an, ce qui confirme l’importance du rôle de l’État dans la promotion de la mobilité étudiante. En Colombie, le processus d’accréditation de haute qualité (44 universités accréditées en 2017) a permis d’améliorer la visibilité internationale des établissements et des programmes. Quant à la promotion de la Francophonie, 4 nouvelles universités colombiennes (en plus de l’Universidad Nacional et Universidad de los Andes) ont intégré le réseau de l’Agence Universitaire de la Francophonie : Universidad del Valle, Universidad del Rosario, Universidad EAN et Universidad Libre. Cependant, le déséquilibre des échanges universitaires (uniquement 450 étudiants français en Colombie en 2017), l’abandon du programme national « Jóvenes Ingenieros » acté par les autorités 1/7
colombiennes ou encore les difficultés à la mise en place du programme NEXO GLOBAL avec la France ont été les principaux obstacles aux objectifs fixés en 2015. Recherche et innovation En recherche, les coopérations se renforcent dans les domaines des sciences humaines et sociales (droit, philosophie, anthropologie, sciences politiques et économiques), de l’agronomie, des sciences exactes et de l’ingénierie. En parallèle, de nouvelles collaborations innovantes et interdisciplinaires autour des actuels défis économiques, sociaux et environnement (énergies renouvelables, urbanisme, développement rural, santé, tourisme, éducation, technologies de l’information) se structurent. Alors que le programme ECOS Nord (qui a fêté ses 20 ans en 2017) demeure toujours l’instrument principal de la coopération scientifique franco-colombienne (153 projets cofinancés, 113 thèses de doctorat), d’autres dispositifs complémentaires émergent ou se renforcent, tels que les programmes COLOMBIA BIO ou COLOMBIA CIENTÍFICA promus par le gouvernement colombien ou le programme français COOPOL et les dispositifs régionaux STIC et MATH AMSUD et PREFALC. Certains grands centres de recherche français tels que le CIRAD et l’IRD assoient leur présence en Colombie. Les équipes universitaires des deux pays, elles, explorent de nouvelles pistes de collaboration par le biais de construction de réseaux internationaux (IRD-IFEA-CIRAD) ou d’écoles thématiques visant à faciliter la structuration de nouveaux réseaux de connaissance (École Nano Andes, chaires internationales de l’Universidad Nacional). La recherche franco-colombienne, riche et diverse, souffre cependant de sa grande dispersion, de l’accès complexe aux ressources financières bilatérales et internationales, des obstacles institutionnels ou légaux (impossible, par exemple, de mettre en place un accord CIFRE en Colombie) et de la difficulté à monter des consortiums indispensables pour la configuration de laboratoires associés et de grands groupes de recherche internationaux. Les communautés universitaires et scientifiques en France et en Colombie s’accordent sur la nécessité de renforcer les acquis, tout comme de générer de nouveaux outils et ressources afin de tendre vers un meilleur équilibre des échanges, de favoriser la construction de réseaux thématiques et de consortiums interinstitutionnels, et de produire des indicateurs quantitatifs et qualitatifs qui permettront de mesurer les progrès. Il est nécessaire de continuer à promouvoir le dialogue bilatéral institutionnel, ainsi que les liens avec les secteurs économiques, industriels et de la société civile. NOUVEAUX DÉFIS ET OBJECTIFS POUR 2018-2019 Le Comité stratégique Franco-Colombien (CSFC), institué par les deux présidents de la République depuis janvier 2015, est un organe composé de personnalités françaises et colombiennes reconnus, issus de milieux divers (entreprise, culture, université et société civile), qui vise à consolider la relation bilatérale. L’objectif des institutions d’enseignement supérieur françaises et colombiennes est de mettre les bilans des rencontres universitaires franco-colombiennes à disposition du CSFC afin d’apporter l’information nécessaire pour aider à définir les orientations stratégiques, dans le cadre de la coopération universitaire et scientifique. L’Année France-Colombie a permis de renouveler les images réciproques que nos deux pays avaient l’un de l’autre et d’envisager de nouvelles formes de coopération. Nous devons profiter de l’impulsion de l’année 2017 pour renforcer les objectifs atteints et porter notre coopération bilatérale à un niveau encore plus haut, afin de pouvoir affronter les grands défis du développement durable, de l’innovation technologique, de la consolidation de la démocratie, de la paix et du bien-être social. 2/7
C’est pourquoi il est nécessaire non seulement de consolider et d’enrichir les outils et mécanismes mis à disposition de nos institutions respectives, mais également d’améliorer la visibilité et le rôle des différents acteurs de notre coopération tant à niveau national que territorial : étudiants et professeurs, chercheurs, alliés économiques, industriels et acteurs de la société civile. OBJECTIF GÉNÉRAL N°1 : RENFORCER ET ÉQUILIBRER LES ÉCHANGES UNIVERSITAIRES La France est le 3e pays de destination pour les étudiants colombiens qui représentent le second contingent d’étudiants latino-américains du pays (source : Campus France). Ces bons résultats sont dus tant à l’attractivité grandissante de la France dans le milieu universitaire colombien qu’à la qualité des étudiants colombiens impliqués dans ces échanges. Côté institutions françaises, cela résulte d’un travail intense de promotion de la langue française (Alliances françaises, assistants de langue) et du dispositif général de l’enseignement supérieur (Ambassade, Campus France) qui offrent une plus large visibilité à l’offre variée d’opportunités d’études et de stages professionnels ou de recherche. Administration et gestion des entreprises, ingénierie et architecture, arts, lettres et langues, droit et sciences politiques, sciences humaines et sociales, sciences exactes, médecine et environnement sont les études les plus plébiscitées par les étudiants colombiens. L’augmentation de la mobilité étudiante française vers la Colombie est un phénomène récent malgré le nombre important d’accords existants. La Colombie est le 37e pays de destination pour les étudiants français qui constituent le 9e contingent d’étudiants étrangers dans le pays. L’intérêt linguistique et culturel, la qualité de l’accueil des étudiants et des infrastructures, le suivi pédagogique, les bourses et la possibilité de stages figurent parmi les critères de motivation principaux des étudiants français. Néanmoins, leurs connaissances du système éducatif colombien et des possibilités d’études sont limitées en France, cela pourrait être pallié par des plateformes d’information et de conseil pour les mobilités étudiantes vers la Colombie. OBJECTIF 1-A Développer la relation université/entreprise pour encourager les stages internationaux Près de 220 entreprises françaises opèrent sur le territoire colombien et le nombre d’entreprises colombiennes souhaitant accéder au marché européen français et européen est grandissant. Le besoin en innovation et compétitivité, conformément aux nouveaux défis mondiaux, implique une demande grandissante de capital humain hautement qualifié, à profil international : ingénieurs, techniciens, technologues, agents commerciaux et culturels. Cependant de nombreux obstacles légaux et fiscaux subsistent, rendant ainsi difficile le rapprochement entre les universités et le secteur entrepreneurial. Il convient d’encourager le dialogue avec les différents acteurs de la coopération bilatérale (services économiques, chambres de commerce, entreprises, services consulaires) afin de trouver de nouveaux outils de collaboration qui généreront des offres de stages pour les étudiants. OBJECTIF 1-B Promouvoir l’enseignement supérieur colombien en France Il n’existe pas encore une agence colombienne chargée de prendre en charge, ainsi que le fait Campus France pour le système français, de promouvoir en France l’Enseignement Supérieur colombien, sa diversité de diplômes et de programmes, de même que l’ampleur de son offre de formation sur l’ensemble du territoire national. 3/7
Il est donc nécessaire de développer une grande plateforme de présentation et de promotion des études en Colombie qui soulignera l’attractivité du pays et contribuera à augmenter la mobilité des étudiants français vers la Colombie. OBJECTIF 1-C Mettre en place de grands programmes thématiques bilatéraux Le récent abandon du programme « Jóvenes Ingenieros » avec la France, ainsi que l’absence de programmes équivalents dans ces domaines considérés prioritaires dans la coopération bilatérale, constituent un frein important au renforcement de la coopération universitaire entre les deux pays. Cette situation favorise la dispersion et le manque de collaboration entre les institutions éducatives des deux pays. Il s’agit également de reprendre le dialogue avec les autorités françaises et colombiennes, dans le but de réfléchir à de nouveaux dispositifs qui permettraient de créer des programmes bilatéraux ambitieux, particulièrement dans les secteurs de l’ingénierie, de l’agriculture, de la médecine et de la formation technique et technologique. La mise en place de nouveaux programmes bilatéraux tant au niveau national que régional (départements, régions françaises) favorisera la structuration et le renforcement des consortiums universitaires dans les deux pays capables de dynamiser et de consolider la coopération universitaire, selon les priorités de l’agenda bilatéral. OBJECTIF GÉNÉRAL N°2 : MENER DE GRANDS PROJETS COMMUNS ET RENFORCER LA DIMENSION INSTITUTIONNELLE Les objectifs du développement durable, la mise en place et la consolidation de la paix en Colombie, la révolution numérique, l’innovation et la compétitivité, le renforcement de la citoyenneté et de la démocratie, sont quelques-uns des grands enjeux actuels vis-à-vis desquels les institutions d’enseignement supérieur peuvent et doivent exercer un rôle précieux. Il existe tant en France qu’en Colombie des situations, des expériences et des initiatives qui peuvent être partagées dans le but d’impulser de grands projets conjoints et de nouveaux dispositifs qui contribueraient au renforcement de la qualité institutionnelle. OBJECTIF 2-A Développer des projets autour des objectifs du développement durable : villes durables et développement rural et régional En raison de la convergence des problématiques écologiques et sociales, les enjeux du développement durable, liés aux villes et aux mondes ruraux, s’inscrivent aujourd’hui dans un nouveau contexte. D’une part, les défis de préservation de la biodiversité apparaissent de plus en plus prioritaires dans les agendas politiques et économiques de nos pays. D’autre part, l’évolution des programmes universitaires et les avancées de la recherche ont fait émerger de nouvelles opportunités de coopération. Au cours des deux dernières années, les échanges universitaires et scientifiques entre les communautés universitaires de nos deux pays ont démontré l’actualité de cette problématique et le fort potentiel généré par la mise en place de projets scientifiques à caractère interculturel et interdisciplinaire : participation aux débats sur les politiques publiques et d’innovation économique et sociale ; création de solutions concrètes pour les secteurs publics et entrepreneuriaux ; construction du tissu social et de la participation citoyenne dans le cadre du post-conflit, en termes d’espaces de cohabitation, d’infrastructures et autres dotations de l’espace physique construit à niveau urbain et régional. 4/7
OBJECTIF 2-B Décentralisation et nouveaux rôles institutionnels Le lancement des programmes « Jóvenes ingenieros » dans les départements de Magdalena (2015) et du Chocó (2017) financés à partir de « regalías » (recettes locales liées à l’exploitation des ressources naturelles), ont mis en évidence la capacité à générer des projets de mobilité universitaire et à promouvoir la science et la technologie au niveau local et régional, pour répondre aux besoins de développement territorial en Colombie. En France, il existe également une politique décentralisée de promotion de l’enseignement supérieur, de la sciences et de l’internationalisation (bourses régionales, pôles de compétitivité, initiatives d’excellence, réseaux des mairies) menée par les villes, les départements et les régions, à partir de laquelle peuvent être conçus de nouveaux dispositifs de coopération en lien avec la structuration de la Colombie en réseaux universitaires, régionaux, districts d’innovation et parcs technologiques. Les établissements colombiens d’enseignement supérieurs souhaitent mieux connaître les mécanismes de la coopération décentralisée mis en place en France et le modèle spécifique des pôles de compétitivité, en vue d’analyser et d’étudier leur possible transfert dans le contexte colombien, comme instrument de coopération universitaire et scientifique bilatéral. Ce type de coopération peut acquérir une signification particulière et une grande pertinence pour les projets de développement régional et rural colombiens, inscrits dans le postconflit. OBJECTIF 2-C Développement de la qualité et essor des capacités institutionnelles Il reste encore beaucoup à faire sur le volet concernant le lien entre universités et entreprises, notamment dans la perspective de développement et d’amélioration de la coopération bilatérale : promotion et généralisation des stages, valorisation de l’innovation et de la recherche universitaire, développement de projets conjoints à impact social. Extension universitaire – Les établissements d’enseignement supérieur ont encore des difficultés à sortir du contexte académique et scientifique pour établir des dialogues fertiles dans leur environnement social. Il existe cependant des outils déjà consolidés, telle que l’extension universitaire en Colombie, qui peuvent être utilisés dans le cadre de la coopération bilatérale pour développer des projets avec de grands ensembles. Développement de la formation continue des professeurs – Promouvoir la formation des professeurs avec la mise en place de programmes franco-colombiens d’enseignement et de mobilité professorale. OBJECTIF GÉNÉRAL N°3: GÉNÉRER DES ÉCOSYSTÈMES BILATÉRAUX DE RECHERCHE ET D’INNOVATION Plus de 140 chercheurs français sont installés de façon permanente en Colombie et plus important encore est le nombre de chercheurs colombiens, pour la plupart francophones, qui entretiennent depuis des années des relations de travail constantes avec la France. Bien souvent isolés et déconnectés les uns des autres, ces chercheurs ont du mal à avoir accès aux sources d’information, notamment sur les financements, indispensables à la réalisation de leurs recherches. Les avancées de la science, de même que l’évolution des contextes, dans une conjoncture où les processus scientifiques sont devenus chaque fois plus internationaux, exigent une plus grande communication, ainsi qu’une plus grande coopération 5/7
et interaction entre les disciplines. Le faible effectif des équipes de recherche, le manque de temps et de ressources, tout comme les formalités bureaucratiques qui semblent parfois insurmontables, réduisent l’énergie et l’enthousiasme et empêchent souvent de consolider les résultats obtenus et d’atteindre les applications concrètes fortement nécessaires à nos sociétés. Il est donc nécessaire de consolider et d’enrichir les outils et mécanismes qui favorisent la constitution de consortiums, de réseaux de recherche bilatéraux et le développement des écosystèmes d’innovation liés au secteur de la production. OBJECTIF 3-1 Créer un réseau franco-colombien de chercheurs L’objectif est de s’appuyer sur la dynamique de l’Année France-Colombie, ainsi que sur l’importante communauté de chercheurs français et colombiens présente en Colombie et impliquée dans la coopération scientifique bilatérale pour la fédérer et la structurer à travers un réseau associatif réparti sur tout le territoire colombien. D’ici fin 2019, l’organisation des premières assises franco-colombienne de la recherche et de l’innovation est prévue en Colombie, avec l’appui de ce réseau. OBJECTIF 3-2 Poursuivre le programme COOPOL à niveau national en Colombie Le programme COOPOL lancé depuis 2015 par l’Ambassade de France et l’écosystème d’innovation de la ville de Medellín, Ruta N, a permis de créer des projets franco-colombiens en R&D, associant universités, centre de recherche et entreprises des deux pays. Cette initiative mérite d’être maintenue et étendue au niveau national. Il s’agit donc de reprendre le dialogue avec les institutions et les entreprises des deux pays afin de mettre en place un grand programme bilatéral de R&D. OBJECTIF 3-3 Encourager la création de groupes de recherche et de laboratoires associés Malgré la qualité des projets de recherche conjoints, mise en évidence par le bilan des 20 ans du programme ECOS Nord, des laboratoires associés franco-colombiens n’ont pu être établis bien qu’il existe des mécanismes pour cela (dispositifs du CNRS, de Colciencias, de l’IRD ou de l’INRIA, par exemple). La création d’un réseau franco-colombien de chercheurs, le soutien de la coopération régionale française, de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), de ASCUN et des organismes de promotion de la recherche en Colombie, constituent les principales ressources qui seront sollicitées pour réaliser cette mission à moyen et court terme. OBJECTIF 3-4 Visibilité de la coopération bilatérale et réponses communes aux appels d’offres internationaux En dépit de l’augmentation des projets et des publications conjointes ces dernières années, la collaboration scientifique franco-colombienne manque de visibilité au niveau international. 6/7
L’objectif est ainsi d’améliorer la visibilité de cette collaboration bilatérale, grâce à la publication de rapports et de résultats d’enquêtes, et d’encourager la participation commune à des appels d’offres internationaux, tels que les programmes H2020 de la communauté européenne. OBJECTIF GÉNÉRAL N°4 : MESURER ET ÉVALUER LES RÉSULTATS DE LA COOPÉRATION BILATÉRALE La multiplicité et la quantité des informations et des acteurs, les changements constants et les réorganisations institutionnelles, ainsi que la complexité grandissante des interactions expliquent en partie la difficulté à établir un diagnostic précis de l’état de la collaboration universitaire et scientifique bilatérale. OBJECTIF 4-A Inventaire et évaluation des accords et des doubles diplômes Il s’agit de mettre à disposition de toute la communauté un inventaire actualisé des accords existants, notamment des doubles diplômes, et les résultats concrets de ces collaborations dans le domaine professionnel : publication des résultats des enquêtes (institutions publiques, entreprises, diplômés). OBJECTIF 4-B Diagnostic et suivi de la coopération scientifique Il s’agit de publier tous les deux ans un rapport commun afin de donner une meilleure visibilité aux avancées de la collaboration scientifique bilatérale, et de les mettre en adéquation avec le contexte et les enjeux actuels. OBJECTIF 4-C Mesure et évaluation de la mobilité étudiante et professorale Il s’agit de réaliser tous les deux ans un bilan de la mobilité des étudiants et des professeurs dans les deux sens : évaluation quantitative et typologique, financements, qualité et internationalisation des programmes et des institutions. 5e RENCONTRES UNIVERSITAIRES FRANCO-COLOMBIENNES Les universités des régions d’Antioquia et de l’Axe du Café ont exprimé en juillet 2017 à Lyon, leur désir d’accueillir les 5e rencontres universitaires franco-colombiennes en octobre 2019. Le lieu définitif de l’événement sera choisi lors des prochaines réunions nationales des recteurs colombiens. Document rédigé dans la ville de Bogotá, le 16 janvier 2018 7/7
Vous pouvez aussi lire