Mélanie Villemot Portfolio 2020 0679562553
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Contact Expositions A : 27 rue Davioud 76016 Paris 2020 Je suis avant, je suis presque, je suis jamais ; exp. col. Parc saint Léger, T : 06 79 56 25 53 Pougues-les-Eaux, France, (cur. Ekaterina Shcherbakova) @ : melanie.villemot@gmail.com Pulse /ˈsɪstəm/, exp. col., L’axolotl Cabinet De Curiosités, Toulon, France (cur. INST : instagram.com/m_villemot/ Léo Fourdrinier) MDA : V541277 2019 Soirée de performances, inauguration du Paddock Paris, Fondation Fimenco, Siret : 80524218700039 Pantin, (cur. Jeune Création) Ortstermin’19, Mindscape Universe, Berlin, Allemagne Jamais sucre ne gâta viande, perf.col. Atelier Flamme, Montreuil, France Formations Cookbook’19, la Panacée-MOCO, Montpellier (cur. Andrea Petrini&Nicolas 2020 Master 1, mention art et langages, EHESS Bouriaud) Techniques de couture, formation continue, IFM Paris An attempt to map the concept of feeling safe, galerie Amac projects, Patronnage coupe à plat, formation continue, IFM Paris Paris,France 2019 Installation électrique et mises aux normes, auto-formation Je ne peux croire qu’en un dieu qui saurait danser, Pelican studio, Montreuil, 2014 DNSEP, Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne - site de Rennes France (cur. collectif Empreinte) Fantastic illusion : A remix of complacency, All the best, Paris, France, (cur. Collectifs Ekaterina Shcherbakova) Plastic love, 52, Paris, France. 2017-2019 membre d’in.plano, artist run space, Ile-Saint-Denis 2018 Decompression Room, The Others Art Fair, Turin, Italie, (cur. in.plano) 2014-2017 membre du Vivarium, atelier partagé, Rennes Collection Croisière 2019, défilé, La Panacée-MOCO, Montpellier, France, (cur. 2013-2015 membre du collectif Contrefaçons Nouvelle Collection Paris) 2013-2015 membre du collectif Haus Terre O P E N I N G, in.plano, Ile-saint-Denis, France 2017 Va-et-vient, Galerie Eric Mouchet, Paris, France, (cur. Romain Semeteys) Bourses / prix À la recherche du coup de bol, exposition collective, atelier Vivarium, Rennes, France 2018 Prix François De Hatvany pour le projet collectif in.plano, Fondation de France Ubique, les vacances immobiles, Glassbox, Paris, France 2015 Bourse de production, Ville de Rennes L’extension des ombres, Zoo galerie, Nantes, France, (cur. 40mcube) Aide à l’installation, DRAC Bretagne Ce sont des mirages dans des chemises, Galerie Art&Essais, Rennes, France, (cur. 40mcube) Résidences 2016 Mapping Studio, Atelier Vivarium, Rennes, France Flatland, Phakt, Rennes, France 2016 Generator, 40mcube/EESAB, Rennes, France Collection #4, Parlement de Bretagne, Rennes, France 2015 Hong Hub, Hong Hub residency, Bangkok, Thaïlande Au lieu du geste, à l’endroit du temps, Praticable, Rennes, France (cur. Festival Oodaaq) Publications FREE YOURSELF NOW, Lendroit éditions, Rennes, France Let go, galerie du 48, Rennes, France 2019 Cookbook’19, catalogue d’exposition, Les presses du réel 2015 4/4 - Une constellation, Le Quartier, Quimper, France (cur. Véronica Valentini) La peinture sans titre, Les presses du réel, (dir. Christophe Viard) Translation / Transposition / Retranscription, Hong Hub residency, Speedy Grandma gallery, Bangkok, Thaïlande Les passagers, PAD, Angers, France, (cur. Jean-Benoit Lallemant) 2013 Tropismes, galerie des loges, EESAB site de Rennes, France Chronismes, galerie du 48, Rennes, France
Mélanie Villemot est diplômée de l’EESAB site de Rennes. En 2020, elle étend sa formation par un apprentissage des techniques de couture et de patronage par la coupe à plat à l’IFM Paris. Elle entame aujourd’hui un cursus de recherches à l’EHESS. Son mémoire portera sur l’apprentissage de savoir-faire artisanaux comme alternative à la précarité des artistes dans le milieu de l’art contemporain. Son travail plastique est essentiellement performatif. Elle y met en scène des gestes et objets qui participent à la construction du soi dans les cultures basées sur la consommation. Ces pratiques, mercantilisées par des industries comme celles du bien être, du divertissement ou de la beauté, y sont amplifiées et détournées. Les ornements corporelles et gestes éprouvent les états de conscience des performeureuses et participantEs en vue de créer des expériences introspectives. Son travail a notamment été montré à Glassbox Paris, au MO.CO Panacée à Montpellier, au project space Mindscape universe à Berlin, à The others art fair à Turin, à la Zoo Galerie à Nantes, à la galerie Eric Mouchet à Paris, à la galerie Speedy Grandma à Bangkok ou encore au centre d’art contemporain le Quartier à Quimper. Elle a pris part au programme Generator du centre d’art 40mcube à Rennes et à la résidence Hong Hub en Thaïlande.
Et puis iel se dit que le changement c’est la vie Avec Sarah Nefissa Belhadjali Deux personnes récupèrent une pierre extraite de la carrière de Trimouns, plus grande carrière de talc au monde dont la capacité d’exploitation est estimée à 40 ans. Sciée, taillée et poncée avec minutie, elle est travaillée à la mesure des corps, quatre pieds. Solidement enlacées aux chevilles, elles les lestent pour une danse libératrice à laquelle les visiteureuses sont initiéEs. “Je ne sais pas quelles sensations s’installeront en premier, peut-être cela sera t-il des bribes d’images, peut-être le jaune vif du soleil, le bleu profond du ciel, le vert intense de la nature, peut être cette transparence argentée cette transparence douce, vivante presque, aussi légère que du vif argent.” Vidéo tournée à la carrière de Talc de Trimouns (version française) vimeo.com/466495957 Mot de passe : C’est la vie Vidéo tournée à la carrière de Talc de Trimouns (english version) vimeo.com/377397377 Mot de passe : Change Captation de la performance lors de l’exposition Örtstermin19 à Mindscape Universe - Berlin embassy en septembre 2019. vimeo.com/377286213 Mot de passe : Herself 2019. Ci-contre : performance, environ 20mn, lors de l’exposition Örtstermin19 à Mindscape Universe - Berlin embassy en septembre 2019. Les Semelles sont taillées dans une pierre de talc issues de la carrière de Trimouns.
Along the darkest shores Trois initiéEs enterrent leur compagnonE. Iel est invitéE à s’isoler du monde des vivantEs pour se laisser envahir par les ténèbres. L’immobilité imposée par l’argile, l’isolement et l’obscurité, la modification de la respiration imposée par le masque et la symbolique de la mise en terre redéfinissent la perception qu’iel a de son corps, de l’espace et du temps. Les spectateurices participent à l’expérience par procuration, dans une projection soutenue par la symbolique des matériaux et couleurs utilisés. 2019. Durée : environ 2h. Sarcophage : alginate, argile de provence, coton imbibé d’huile essentielle d’orange, argile bleu, feuilles d’argent et huile essentielle d’eucalyptus radié. Avec Philippine Lecat, Tilhenn Klapper, Sacha Rey, lors du vernissage d’An attempt to map the concept of feeling safe à la galerie Amac Project en avril 2019. Crédit photo : Kamilla Sani Gabdullina, Garush Melkonyan et Amac projects.
Circles Avec Alto Clark Cinq performeureuses tracent un cercle de cire au sol. Iels délimitent un espace dans lequel iels évoluent une heure durant. La musique jouée en live rythme les gestes, les pas des danseureuses et synchronise l’ensemble progressivement. Autour de Circles plane les images de rituels, de ces mouvements cycliques où le constant étirement du temps éprouve les consciences et épuise les corps. Musique et gestes s’intensifient progressivement, quasi imperceptiblement, s’entraident et se soutiennent dans un dialogue sans mots où corps et sons ne finissent par former qu’un seule être. La conscience collective est ainsi forgée par la sueur, l’attention accrue portée aux sons, à l’espace et à l’autre. Représentation publique à l’occasion de l’inauguration d’All the Best, un projet curatorial d’Ekaterina Scherbakova, avec la participation de Daniel Echavarria Jaramillo, Claire Orefice, Louise Rocard et Kamilla Sani Gabdullina. vimeo.com/324340165 Représentation publique à l’occasion de Je ne peux croire qu’en un Dieu qui saurait danser, sur une invitation du collectif Empreinte, avec la participation de Daniel Echavarria Jaramillo, Claire Orefice, Louise Rocard et Kamilla Sani Gabdullina. vimeo.com/327357565 Ci-contre : Représentation publique à l’occasion de l’inauguration d’All the Best, un projet curatorial d’Ekaterina Scherbakova, avec la participation de Daniel Echavarria Jaramillo, Claire Orefice, Louise Rocard et Kamilla Sani Gabdullina. Photos : Tania Gheerbrant.
Ci-contre : Représentation publique à l’occasion de Je ne peux croire qu’en un Dieu qui saurait danser, sur une invitation du collectif Empreinte, avec la participation de Daniel Echavarria Jaramillo, Claire Orefice, Louise Rocard et Kamilla Sani Gabdullina. Photos : Jean-Benoit Lallemant.
To be trusted is a better compliment than being loved To be trusted is a better compliment than being loved est un cocktail. Sa dégustation engage une relation de confiance. Son expérience réveille la conscience du corps. Il se boit dans un cocon de feuille de riz lacé autour du bras di buveureuse selon la technique du shibari, type de bondage japonais. Les cordes décuplent l’expérience sensorielle di volontaire en exerçant une contrainte perceptible à chaque respiration, à chaque contraction musculaire. La main est attachée de façon à tenir la position du Prana, une position de yoga des mains qui favorise la circulation de l’énergie vitale dans l’organisme. La boisson est composée d’une liqueur d’herbes, la Becherovka, et de tonic. Elle est fraîche et vivifiante. L’expérience de cette dégustation a des vertus libératrices. En confiant une partie de sa liberté, li volontaire est libéréE de la responsabilité de sa posture. La contrainte exercée par les cordes réveille la conscience qu’iel a de son corps et porte son attention au présent. 2019. Prana mudra, Shibari, feuilles de riz, feuille de chou, becherovka, tonic. Ci-contre : cocktails réalisés lors de l’inauguration du Paddock Paris, Fondation Fimenco, curaté par Jeune Création. Crédit photo : Pablo Prieto.
Ci-dessus : cocktails réalisés lors de la veillée Jamais sucre ne gâta viande à l’atelier Flamme.
Jamais sucre ne gâta viande Avec Claire Chassot et Benjamin Mouly. Jamais sucre ne gâta viande est une veillée. Veiller, c’est une façon singulière de percevoir, de construire et d’habiter un espace collectivement. La présence, les gestes, les déplacements, exécutés ensemble ou seulE, avec attention et concentration, bâtissent un espace d’accueil et d’attente. C’est une manière d’être particulière qui spécule de ce qui pourrait se produire le coup d’après. Veiller, c’est aussi rester éveilléE et pénétrer le territoire de l’inconscient avec les yeux ouverts. Jamais sucre ne gâta viande aborde la veille à la fois comme verbe d’action et comme état. Pendant ces 24 heures, nous veillons en érigeant une arche, un passage en sucre, éphémère, ductile, à l’image de ce temps élastique et mou que nous traversons.
Jamais sucre ne gâta viande a été présenté à l’atelier Flamme, à Montreuil, en juin 2019. La réalisation de l’arche s’est déroulée de façon ininterrompue de 13h à 13h. À l’issue de ces 24h, elle a été levée et est restée debout jusqu’au lendemain.
Tatemae En japonais, Tatemae désigne la conduite et les opinions exprimées par une personne en public (建前 : littéralement « fabriqué devant », « façade »), qui contraste avec le Honne, ses véritables sentiments et désirs ( 本音 : littéralement « vrai son » ). Extrait vidéo du défilé Nouvelle Collection Paris, Collection Croisière 2019 au centre d’art La Panacée à Montpellier.. Images : Valentine Franc et Samuel Lecoq. vimeo.com/275519238 2018. Perles acrylique, système d’assemblage de tubes Rose Krieger en acier et aluminium, plas- tique, colorant alimentaire, farine de pois chiche. Ci-contre : modèle Galliane Didier, photos: Romain Moncet. Présentée dans le cadre du défilé Nouvelle Collection Paris, Collection Croisière 2019 au centre d’art La Panacée à Montpellier.
A gauche : photoshoot pour l’article « Sarah Nefissa Belhadjali When Art, Fashion, and Performance Collide » Images par Alex Huanfa Cheng, modèle : Maéva Prigent, direction artistique : Xing Chen, stylisme : Haruka Suzuki, make up et coiffure : Sumiyo Kyoshima. A droite : Nouvelle Collection Paris, Collection Croisière 2019 au centre d’art La Panacée à Montpellier. Photo : Romain Moncet.
Love is a soft thing Trois personnes se nourrissent les unes les autres d’amandes effilées. Ielles synchronisent peu à peu leurs gestes jusqu’à ne former plus qu’une entité. Le mouvement hypnotique qu’ielles éxecutent entraine un état contemplatif chez les spectateurices. Captation vidéo de la performance lors de The Others art Fair à Turin en 2018 avec Sarah Nefissa Belhadjali, Philémon Hervé et Tania Gheerbrant. vimeo.com/299256391 2018. Durée : environ 10mn. Amandes effilées, rouge à lèvre. Captation vidéo de la Performance lors de The Others art Fair à Turin en 2018 avec Sarah Nefissa Belhadjali, Philémon Hervé et Tania Gheerbrant.
Êta Êta, septième lettre de l’alphabet grec, désigne la viscosité dynamique des fluides. Concept, processus et matière, Êta est l’initiateur d’un voyage spirituel entrepris lors de la métamorphose d’un ongle. vidéo numérique, 3:39mn, réalisée en collaboration avec Ann’so Nails, avec la participation d’Hélène Rolland. Production : Phakt vimeo.com/188858107 2016, vidéo numérique, 3:39mn, réalisée en collaboration avec Ann’so Nails, avec la participation d’Hélène Rolland. Production : Phakt.
A gauche : installation : matelas, tablette en verre et medium ; coussins et chaussons. A droite : activation le 22 septembre 2016 par Ann’so Nails au Phakt à Rennes, avec la participation de Salomé Marine. activation le 9 septembre 2017 par Sylvie Vacca à la galerie Eric Mouchet à Paris, avec la participation d’Ingrid Luquet-Gad.
Sunset Sunset est composée de trente-six cocktails du même nom arrangés en motif par leur répétition systématique et régulière. Ce tableau forme un coucher de soleil liquide offert à boire aux spectateurices. En ingérant le liquide coloré, la frontière qui les sépare de l’espace de l’image se brise, confondant leur réalité avec celle de l’œuvre. L’alcool n’est dès lors plus simplement bu pour sa qualité désaltérante ou enivrante, mais aussi pour sa valeur d’image, pour ce cliché suranné de vacances paradisiaques qui se mêle au corps de ses usagerères. En théâtralisant le rituel du buffet de vernissage, Sunset marque la consommation d’alcool comme l’activation physique, spirituelle et sociale de l’exposition. L’œuvre, indissociable du geste de consommation qu’elle convoque, fait des spectateurices qui communient avec elle les acteurices et les sujetEs d’une mise en scène de leur propre réalité. 2016. Trente-six cocktails Sunset (Jus d’orange, jus de mangue, tequila, liqueur de fraise, sirop de cassis et sirop de grenadine), sur présentoir en plexiglas sablé . Dimension : 117*164cm.
Page précédente : activation de Sunset lors du vernissage d’Ubique, les vacances immobiles à Glassbox Paris. Ci-Contre : activation de Sunset lors du vernissage de Cookbook’19 au MOCO Panacée à Montpellier le 8 février 2019. Photo : Olivier Cablat.
Composition x Enza Fragola & Ryùq Qiddo Composition x Enza Fragola & Ryùq Qiddo s’inspire librement de Composition Z VIII, une peinture de Laszlo Moholy Nagy, pour la traduire en deux états : le premier, immobile, sous la forme d’une installation ; et le second, vivant, avec son activation par Ryûq Qiddo et Enza Fragola. Dans cette mise en scène le rideau marque une séparation : celle entre l’espace de représentation et l’espace di spectateur·ice, délimitation franchie par les dragqueen qui incarnent la peinture le temps du vernissage. Leur attitude, flambloyante et irrévérencieuse, contraste avec les normes régissant habituellement les comportements et interactions au sein de cette galerie. 2017. Activée par Ryùq Qiddo et Enza Fragola le 13 avril 2017 lors du vernissage de l’exposition Ce sont des mirages dans des chemises à la galerie Art&Essais. Peinture murale, tissus plissé, caoutchouc, silicone, aluminium. Production 40mcube/Self signal/ EESAB. Photos : Benjamin Mouly et Art&Essais.
Galatée Drapée délicatement sur son plateau incolore, les aspérités de sa peau mille fois dilatée, Galatée existe sans être vivante, expire sans respirer. Ses pores réguliers, reliefs aléatoires ordonnés par la répétition, forment une enveloppe vidée de sa substance : un archétype de chair, une texture d’humainE. 2017. Peau de silicone sur PMMA, acier plaqué chêne, acrylique. Production 40mcube/Self signal/ EESAB. Dimensions (hors wall painting) : 80*160cm.
Walking by Walking by se présente comme une surface turquoise, dallage de sable coloré qui quadrille l’espace. La rigidité imposée à cette matière par nature informe crée un contraste, rigueur de l’idée imposée au matériau, motif « géométrique, ordonné, antinaturel»* appliqué à une substance molle. Évoquant tout à la fois la plage, les cartes postales saturées de bleu, le maillage d’une modélisation 3D, la grille moderniste ou le carrelage d’une piscine, Walking by propose une expérience immersive aux specateurices invitéEs à se laisser glisser dans les fictions qu’il dessine. * Krauss Rosalind. Grilles. In: Communications, 34, 1981. p. 167 2016. Peinture en dégradé faite de sable coloré organisé en carreaux de 20*20cm. Dimension totale: 1240*390cm.
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